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1-1 Introduction
La construction d’une ligne électrique est l’aboutissement d’études qui tendent à répondre
à des soucis d’ordre technico-économique, parfois bien particulier.
En effet, lorsqu’on élabore un projet, on peut se trouver confronté avec des problèmes dont
la résolution n’est pas toujours évidente, par exemple :
Puissance immédiate et, surtout, futur à transporter,
Inscription dans la structure du moment ou ultérieure du réseau,
Contraintes liées à :
la géographie physique de la région (nature du sol, relief, climat, etc.),
l’environnement (sites classés, constructions, etc.),
Evaluation de la fiabilité de l’ouvrage :
choix de la technique-respect des règles de l’art,
détermination des contraintes maximales de travail de l’ouvrage,
Coût de l’ouvrage
Conditions d’entretien ultérieur de l’ouvrage.
On comprend donc que l’établissement d’un ouvrage ne peut être que le fruit d’une étude
qui synthétisera les soucis exprimés.
Température (°C) 25 +5 20 -5
S=1 mm²
1m
1m
c. Facteur de surcharge :
i. sans surcharge
Le conducteur subit un effort horizontal v , dû à l’action du vent, et un effort p , dû à son propre poids.
R
p
p2 v2
On détermine anisi un coéfficient de surcharge m dû au vent :
m R
p p
G R'
R' p G 2 v 2
On détermine ainsi un coefficient de surcharge :
m'
p p
d. Canton de pose :
Dénomination réservée aux lignes suspendues. C’est l’ensemble des portées,
délimité par deux ancrages. Il peut être constitué de plusieurs portées ou plus rarement d’une seule
portée.
e. Portée équivalente :
C’st la portée qui servira pour déterminer la tension mécanique à l’intérieur d’un
canton de pose. En effet, les chaînes d’isolateurs étant mobiles, les tensions mécaniques
s’équilibrent.
a i3
a
éq
ai
f. Portée réelle :
C’st la distance prise dans le plan horizontal entre 2 support.
2
e u
k 150
1
a max 8P L
k
2
Un fil flexible homogène pesant est suspendu par ses deux extrémités. Trouver
l’équation de la courbe d’équilibre du fil soumis à son propre poids ?
Considérons la portion du fil MN. Désignons par :
l la longueur du conducteur MN ;
dl la portion de la longueur du conducteur MN ;
0
Soit M
, le point le plus bas sur le fil ;
b
T
y
H M
l x
H x T x T cos
H : et T :
T T sin
0 y
A l’équilibre : F ext = 0
H x T x 0
H T cos 0
(1)
0 Ty L 0 T sin L 0
T cos H
on a donc : (1) (2)
T sin L
Supposons maintenant que l’on puisse écrire l’équation de la courbe cherchée sous la forme
y f x .
' dy
tg f x .
dx
dy '
tg f x l Y
dx H
Dérivons donc les deux membres de l’équation (2) :
2
d y dl
(4)
2 H dx
dx
Et aussi : dl élément infiniment petit
H dl dy 2
Posons : et 1 ( )
dx dx
Substituons cette expression dans l’équation (3), on obtient l’équation différentielle de la courbe
cherchée sous la forme :
2
d y 1 dy 2
1 ( )
2 dx
dx
Elle relie les dérivées premières et seconde de la fonction inconnue z.
dy dF
Posons : =F , l’équation (4)
1
1 F 2 (5)
dx dx
dF
Séparons les variables de l’équation (5) :
1
1 F 2
dx
dF
(5) 1 dx (6)
1 F 2
dF
(7) 1 x (8)
1 F 2
dF
Pour intégrer le terme , faisons tout d’abord une transformation en une forme rationnelle
1 F 2
au moyen de la substitution : 1 F 2 h F
h 2 1 h 2 1 h 2 1
On en tire successivement : F , dF dh et 1 F 2 h F
2h 2h 2 2h
h 2 1
2h 2
dF dh
L’intégrale cherché vaut : * dh (9)
h
1 F 2 h 2 1
2h
dF dh
L’intégrale cherché vaut : log h (10)
h
1 F 2
Comme : 1 F 2 h F 1 F 2 F h
dF dh
log h
Alors : h = log 1 F 2 F (11)
1 F 2
dF
1 x log( F 1 F 2 )
L’équation (8) devient : (12)
1 F 2
2 2
Comme : 1 sh ( q ) ch (q ) , l’équation (13) s’écrit :
1 2 2
x log( F 1 F ) log( sh ( q ) ch (q ) ) (14)
1 2
L’équation (14) : x log( sh ( q ) ch ( q ) ) log( sh ( q ) ch ( q )) (15)
q
et aussi : sh ( q ) ch ( q ) e
L’équation (15) :
1 x log( ch ( q ) sh 2 ( q ) ) log( e q ) q (16)
Comme : F sh ( q ) Arcsh ( F ) q et l’équation (16) devient :
1 q
x log( e ) q Arcsh ( F )
dy dy x
dy x
et aussi : F = sh ( ) sh
dx dx dx
x
d’ou, l’équation de la chaînette devient alors : y ch ( )
x
L’équation de la chaînette : y ch ( )
2 3 n
x x x (n )
x ' '' ''' n
y ( x ) y (0) y (0 ) y (0) y (0 ) y (0) x ( x )
1! 2! 3! n!
'
y (0 ) 0
1
y ''(0 )
2 2 2
x 1 x x
y(x) 1
3
x (x) y(x) y(x) (19)
2! 2 2
2
x
Posons : y ( x ) Y , l’équation y ( x ) devient alors :
2
2
x
Y ( x ) c’est l’équation d’une parabole
2
a- Equation de la flèche :
yb B
G
f
A
F
ya
xa xa x xb
b
u
2
ya y
b
f : étant la flèche qu’il faut chercher. Comme f = O G O F O F (1)
2
x x a x 2u a
a
b a
Posons :
2
xa x 2u a
b
u x b 2
2
x
L’équation (1) : xa
f ch ch b
ch u
2
2
f ch 2 u a ch 2 u a ch u
2 2
(2)
L’équation (2) :
2 2
f ch 2 u a ch 2 u a ch u
2
2
f ch u ch a sh u sh a ch u ch a sh u sh a
2 2 2 2
ch u
u u u u u
f ch ch ch sh ch
2 2 2
f ch u ch a
2
ch u
f ch u ch a 1
2
c’est l’équation cherché ;
Cette formule n’est utilisable que si l’on possède une table des fonctions hyperboliques.
Développons en série le ch a :
2
2 4
a a a
ch 1 ..........
2 2 4
8 384
2
u u
ch 1 ..........
2 2
2
a4
par la parabole a ainsi pour partie principale le terme :
384 3
f
R
A A +
B
T
2
c
a
2
La courbe d’équilibre est une chaînette que l’on assimilera a une parabole.
R : effort dirigé suivant la tangente à la courbe au point A
A
de la ½ portée.
Le système est en équilibre.
0 R
A
a f T 0
4 2
a4 2 f T
f T a f a (1)
8 8T
= a s daN (3)
s daN /m (4)
Substituons les expressions (2) ; (3) et (4) dans l’équation (1), on obtient l’équation cherchée sous
la forme :
a 2 s
L’équation (1) f a a a s
8T 8T 8t s
a 2
f (5)
8t
Avec : f : flèche en m
a : portée en mètres m
: poids linéique en daN / m . mm 2
t : tension unitaire en daN / . mm 2
daN / mm 2
Considérons le rapport : t p dans lequel t est exprimé en
daN / mm 2 . m
y
B
B
A
x
xa xb
x x
L’équation de la chaînette est : y ch ( ) et y ' sh ( )
2 2 x 2 x x
(1) dl 1 y' dx = 1 sh ( ) dx = ch ( ) dx = ch ( ) dx
xb x
x x b xb xa
L
xa
sh ( ) dx ch ( )
xa
sh (
) sh ( )
(2)
x 2u a
x
a xb a 2
Comme : u et
2 2 u a
x b 2
L’équation (2) L
sh ( 2 u a ) sh ( 2 u a )
2 2
2
u
u n
ch ( ) 1 .......... .......... ..... u ( u )
2
2
3
a
a a n
sh ( ) .......... ........ a ( a )
2 2 3
8
2 3
u n a a n
Donc : (2) L 2 1 ... u ( u ) ... a ( a )
.
2
2 2 48
3
3 2 3 2 3 2 3 3
a a au a u a au a u
L 2 a
2
48
3
4
3
96
5 24
2
2
2
48
4
2 2 2 2
a u a u
. L a 1
24
2
2
2
48
4
Or : h a u u h donc :
a
2 2 2 2
a h h a
L a 1 L a 1
2
24
2 2 2
2a 2a 24
2 3
h a
L a
2a 2
24
Variation de longueur li
L li l
f
h2 a2 h2 a3
On sait que : L a 1 L a 2a (1)
2 24 2 24 2
2a
a : portée
Et aussi : t (2)
m
2 3 2 3
h a h a
De la relation (1), on tire : L f a et Li a
2a 2 2a 2
24 24
f i
2 3 2 3 3 3
h a h a a a
L L f Li a a
2a 2 2a 2 2 2
24 P 24 P 24 P 24 p
f i f i
3
a 1 1
L (3)
24 2 2
P P
i
f
ti : tension initiale
L thér
li f i
Avec :
f : température finale.
i : température initiale.
m
2
2 2 2
3 m
a
f
i l
i t
f t i li f i
24 2 2 E
t t
i
f
3 2
E a 2
f
2
i
2 2
i f
2 2
m t m t t t li t f t i E f i
i f
24
2
2 2 t
E a
m
2
f
2
m
i
f
t2 t
f
f ti E f i
24 2
t
i
2 2 2 t2
2
2 E a m
E a
m
2
i f t 3 t 2 t E t 2
f f f i f f i
24 24 2
t
i
2 2 2 t2
Ea m 2 2
3
t t i E t f i
2 2 i f E a m 2 0
t
f f f 2 f
24 24
t
i
2 2 m2
E a2 2
3 2
t t
f f
E a
i E f i ti m2
f
0
24 2 24
t
i
2
E 2 a2
i E t
m
Posons : A f i
i
24 2
t
i
2 2
E a 2
B m
24 f
3 2
L’équation (5) devient : t At B 0 (6)
f f
du canton considéré :
3 m 2 2 2 2
a m t f ti
Portée n°1 : 1 f
i a i
1 f
24 2 2 E
t t
f i
3 m 2 2 2 2
a m t f ti
f
Portée n°1 : 2
i a
2 f i
24 2 2 E
t t
f i
2
3 m
2 2 2
m t f ti
an f
i a
Portée n°n : n f i
24 2 2 E
t t
f i
3
a
2
2
i 2 n
m 2
m t f ti
i 1
f
i ai
f
i (7)
24 2 2 E
t t
f i i 1
n
En divisant par : ai
i 1
3
a
2
i 2 2
2 m 2
t f ti
m
(7) i 1
f
i
f i
n 24 2 2 E
t t
f i
ai
i 1
2
2 m 2
m t f ti
A
2
f
i
f
i
24 2 2 E
t t
f i
2 2
E A 2
f
2
i
2 2
i f
2 2
m t m t t t li t f t i E f i
i f
24
En divisant par : t i2
2
2 2 t
E A
m
2 2
m
i
f
t2 t
f ti E f i
24 f 2 f
t
i
2 2 2 t2
2
2 E A m
E A
m
2
i f t 3 t 2 t E t 2
f f f i f f i
24 24 2
t
i
2 2 2 t2
E A m 2 2
t
3
t t i E t f i
2 2 i f E A m 2 0
f f f 24 2 24 f
t
i
2 2 m2
2 E A E A2 2
E f i t i
3 i 2
t t m 0 (8)
f f 24 2 24 f
t
i
2
E 2 A2 m
Posons : A
'
i E f i ti
24 2
t
i
2 2
' E A 2
B m
24 f
3 ' 2 '
L’équation (8) devient : t A t B 0 (10)
f f
Conclusion :
La connaissance de la valeur de la portée équivalente va permettre de déterminer les
conditions de travail du canton aux différentes hypothèses qui seront à considérer. La plus défavorable
sera retenue pour le calcul des supports d’angle et d’arrêt.
Problème :
3 ' 2 '
Soit l ‘équation : t A t B 0
f f
f t f 0
f:
lequel t f a ,b /
f t f 0 (séparation des racines)
A t f
3 ' 2 ' 2 '
L’équation (10) t A t B 0 t B 0
f f f
' '
2 B B
t
f t f
' '
A t f A t f
y t
1 0
t0 f
Valeur de départ
Donc, on calcule :
A ' et B'
t of X 1 m f t i
'
B
1ère itération : t1 f X2
'
A X1
'
B
2ère itération : t1 f X3
'
A X 2
'
B
3ère itération : t1 f X 4
'
A X3
Pour ce calcul, on a proposé une valeur X 1 et on l’a remplacé dans la formule précédente
Vent
V
F
a. Portées égales :
a1 a 2 et T1 T 2
elle s’annule T1 T 2 ).
de l’effort du vent transversal sur les conducteurs.
de l’effort du vent sur le support ( les supports tiennent l’effort nominal+le vent sur le support ).
a1 T1 T2 a2
a1 a 2
F 3 v V
2
: diamètre du conducteur en m
v : pression unitaire en Pa
, v = 48 daN / m 2 = 480 Pa
b. Portées inégales :
a1 a 2 et T1 T 2
F V T F V 2T 2
a a2
V 3 v 1
Avec : 2
T 3 T 2 T1 3 s t 2 t1
:: angle
On s’arrange pour
T2x T1 x l’axe x bissectrice de
x 2
a1
2
T2 T2 a2
T1 y T2 y T1
100
V
2
V1
V
V V
2
2 a1 T1 T2 a2 2
2
2
2 2
V cos
2 2
V cos
2 2
V
V2 cos
2 2
Calcul des efforts réduits du vent V1 y et V2 y ramenés sur l’axe des y :
Comme : T1 x 3 t1 s et T 2 x 3 t 2 s
(1) T 2 x T1 x 3 t1 s 3 t 2 s cos
2
T 2 x T1 x 3 s t1 t 2 cos (2)
2
Posons : F x T 2 x T1 x (2) F x 3 s t1 t 2 cos
2
La somme des efforts ramenés sur l’ axe y :
V 2 V 2
T1 y T 2 y V1 y V 2 y T1 sin T 2 sin cos cos
2 2 2 2 2 2
2
Fy T1 T2 sin V cos (3)
2 2
Avec : T1 3 t1 s et T1 3 t 2 s
a1 a 2
V 3 v
2
Fx 3 s t1 t 2 cos
2
a1 a 2 2
F 3 s t t sin 3 v cos
y 1 2
2 2 2
Nota : Cette formule prend le vent soufflant dans le sens de la bissectrice comme le cas le
plus défavorable.
T est la force de traction maximale en daN des conducteurs pour la portée considérée
:: angle
T2x T1 x On s’arrange pour
x l’axe x bissectrice
2 100
a1 de
2
T2 a2
T2 y
100 gr V
5
V V
3 1
V
2
V
4
2
y
(1) T 2 x T1 x 3 t1 s 3 t 2 s cos
2
T 2 x T1 x 3 s t 2 t1 cos (4)
2
F x 3 s t 2 t1 cos
Posons : F x T 2 x T1 x (4)
2
La somme des efforts ramenés sur l’ axe des y :
T1 y T 2 y V 3 y V 4 y T1 sin T 2 sin V1 cos V 2 cos cos
2 2 2 2
Posons : F y T1 y T 2 y V 3 y V 4 y
1 2
F y T T sin
1 2
V V cos cos
(3)
2 2
Avec : T1 3 t1 s et T2 3 t2 s
F x 3 s t 2 t 1 cos
2
F
y 3 s t 2 t 1 sin V 1 V 2 cos cos
2 2
b) Facteur de correction :
M 2 F2 h2
M 3 F3 h 3
M 4 F4 h4
M n Fn hn
F n h 0 , 25 F h F h F h .......... .....
1 1 2 2 3 3
F h F h F h
1
1 2
2 3
3
Fn
h 0 , 25
Si les conducteurs exercent des forces identiques, nous pouvons simplifier les calculs, nous
pouvons écrire :
h1 h 2 h 3 ...
F F F ...
1 2 3 n
Fn
h 0 , 25
h1 h 2 h 3 h h h
K 1 2 3
Fn F appelé facteur de correction
n h 0 , 25 n h 0 , 25
Il est nécessaire, dans une étude , de vérifier la portance des chaînes d’isolateurs, c’est à dire
de s’assurer que la résultante des efforts est dirigé vers le sol et suffisante pour éviter que sous l’action du
vent la chaîne ne s’incline trop pour respecter les distances entre conducteur et masse.
Ce contrôle s’impose particulièrement sur les angles et pour les portées dénivelées. En
22 kV, les distances à respecter, entre conducteurs et masse ne doivent pas être inférieur à :
25 cm :
à 25°C sans vent pour la zone 1
à 20°C sans vent pour la zone 2
15 cm avec les hypothèses de retournement et d’inclinaison des chaînes.
L’inclinaison des chaînes est provoquée par :
la pression due au vent sur les conducteurs et sur la chaîne elle même ;
les efforts longitudinaux qui se produisent dans certaines portées ;
les angles du tracé de la ligne.
a1 a 2
Effort horizontal : F h 2 T sin v
2 2
Fh
max
Fv
Par hypothèse : ˆ ˆ avec : ˆ angle maximale d’inclinaison de la chaîne ;
F
Soit : tg ˆ tg ˆ h tg ˆ
Fv
A -5°C 120 Pa
-15°C 180 Pa B
+55°C sans
vent
1
Il y’a risque de
retournement -
1
L’étude d’un village destiné à être électrifié par la méthode conventionnelle dans le cadre du
PERG s’effectue selon les étapes mentionnées ci-dessous : -
4
–
1
Etude et dimensionnement d’une ligne aérienne moyenne tension……32
I
2-1 PROSPECTION DU VILLAGE:
Le Service Technique Régional (STR) rattaché à la Direction de la Distribution de l’ONE, est
chargé du :
2-1-1 - Recensement :
En présence des responsables de la commune rurale et l’autorité locale, le représentant du
STR collecte les éléments suivants :
Caractéristiques administratives :
Noms exacts du village, de la Commune Rural et de la Province ou la Préfecture .
Caractéristiques techniques :
A partir d’une étude succincte, on fait ressortir la longueur approximative des réseaux moyenne
tension (MT) et basse tension (BT) et la puissance prévisionnelle du poste de transformation (PT) . On
mentionne aussi la nature et la section des conducteurs de la ligne existante ;
Caractéristiques démographiques et socio-économiques :
Nombre global de clients (foyers, commerçants, caïdat, dispensaire, souk, huileries, moulins, ateliers,
etc) ;
Caractéristiques topographiques et géographiques :
Nom de la carte d’Etat Major (Echelle : 1/100 000°) comprenant le village; ses coordonnées Lambert, son
altitude , les types d’accès ( route, piste, etc) et la nature du terrain.
2-1-2 Dossier de prospection :
Ce dossier est essentiellement composée de :
La fiche de prospection ou de validation de prospection :
Elle comprend les caractéristiques sus-mentionnées et un croquis simple du village au verso complété
par les noms des foyers limitrophes. Cette fiche doit être signée par la commune et l’autorité locale;
Un modèle de fiche de validation de la prospection des villages est présenté en ANNEXES..
L’extrait de carte topographique :
Portant le nom de la carte topographique à l’échelle 1/100 000° dont on repère minutieusement le village
et le tracé de la ligne MT projetée . Il est préférable de situer tous les villages prospectés d’une commune
dans un seul extrait de carte.
Ensuite ce dossier est transmis à la DER qui, à son tour, prend la relève et entame le traitement des
éléments de prospection.
2-2 PHASE DE TRAITEMENT ET DE PROGRAMMATION :
Après la réception des dossiers de prospection des différents STR du Royaume et à l’aide des
logiciels performants, la DER entreprend les tâches suivantes :
Saisie des informations portées sur les fiches de prospection dans la base de données exploitée
actuellement dans un Système d’Information Géographiques (SIG);
Calcul de l’estimation approximative (au km de ligne) de l’électrification de chaque village et du
coût moyen par foyer sur la base duquel s’effectue le classement des villages;
A ce moment et après la présentation des plans relatifs aux réseaux MT et BT, le cabinet entame
l’étude détaillée suivant le processus présenté ci-après .
Toutefois l'ONE a complété les conditions climatiques par des hypothèses de calcul des ouvrages :
Hypothèses d’hiver (B), d’été (A), de givre, de haute pression du vent (HPV) et de vibration (EDS).
b. Critères techniques :
Connaissance de la nature et la section des conducteurs de la ligne existante;
Détermination de la nature et la section du câble qui dépend de la charge du village à électrifier et des
futurs projets qui peuvent être desservis de la même ligne (les sections usuelles sont : 34,4 - 75,5 et
148 mm² en Almélec .et 59,7 et 147,1 mm² en Almélec Acier). Il y a lieu de tenir compte de la tension
de rupture du câble.
Sélection de la nature des supports (pylônes métalliques, poteaux en bois ou en béton) et composition
des chaînes d’isolateurs à adopter ;
Choix de la tension d’isolement de l’appareillage :
24 kV (zones normales );
36 kV (zones maritimes, polluées ou dont l’altitude dépasse 1500 m)
Respect de la garde au sol : 6m en terrain normal et 8m pour les traversées des voies publiques ;
b. Génie civil :
Le support du transformateur peut être un ::
Poteau en béton armé pour le terrain normal ;
Pylône métallique pour les zones montagneuses ou inaccessibles ;
c. Equipement électrique :
Il faut choisir d’une manière pertinente et grosso modo l’équipement électrique suivant:
Disjoncteur haut de poteau ;
Parafoudres ;
Câble de liaison ;
Coffret d’éclairage public et son appareillage intérieur ;
d. Transformateur de puissance :
Détermination de la puissance (50, 100 ou 160 KVA) selon le nombre global des foyers, des forces
motrices et de l’éclairage public).
En cas où la puissance calculée dépasse 160 KVA, il y a lieu d’ajouter un autre poste.
5. Evaluation du projet
Après l’établissement des carnets de piquetage MT et BT, on évalue la totalité du projet selon les
prix du marché en vue d’une comparaison avec son montant global.
Village : IMASSINENE
Commune Rurale : MOULAY AHMED CHRIF
Province : AL HOCEIMA
Nom de la carte d’Etat Major : AL HOCEIMA (Echelle : 1/100 000°)
Coordonnées Lambert :
Nombre global de foyers : 52 (50 foyers purs + 1 école + 1 boutique)
b. Données techniques :
Origine du branchement : Support n° 11 à déposer et à implanter sur le branchement du village
IMASSINENE ( Section du câble existant 59,7 mm² en Almélec -Acier ) ;
Supports à utiliser : Pylône ;
Chaînes d’isolateurs : à long fût en composite norme de 11 ;
Tension d’isolement de l’appareillage : 24 kV et 36 kV;
Câble à poser : 59,7 mm² en Almélec -Acier
c. Calcul mécanique des conducteurs :
- Caractéristiques du câble:
Section , S = 59,7 mm²
Diamètre extérieur, d = 10 mm
Poids linéique , p =276 daN/km
Poids spécifique , w = 0,00462 daN/m.mm²
Module d’élasticité , E = 7700 daN/mm²
Coefficient de dilatation = 0,0000178 °c
Charge de rupture normale CRN =3050 daN
Tension de rupture Tr = 51,088 daN/mm²
Tension de rupture (au coefficient : 3) Tr/3 = 17,029 daN/mm²
Tension de rupture (au coefficient : 1,75) Tr/1,75 = 29,19 daN/mm²
i 55 C f 5 C
vi 0 v 18 daN/mm²
f
1
m
i m ?
f
Pi 500 m
t ?
f
p R
R p2 v2
p2 v2
m R
p p
Avec givre
v
G R'
R' p G 2 v 2
On détermine ainsi un coefficient de surcharge :
m'
p p
d. Portées maximales :
La portée maximale est donnée par la formule de télescopage suivante :
2
e u
150
k
a max 8 p 1 L
k
2
Le paramètre P = 500m
Les armements utilisés :
NV 170-125 N60-80 : pour l’alignement en suspension,
En fonction de ces valeurs et en respectant la garde au sol réglementaire, les supports ont été répartis
(voir profil en long ci-joint).
a i3
a
éq
ai