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Alimentation en Grèce antique

Le régime alimentaire des Grecs anciens se


caractérise par sa frugalité, reflet de conditions
difficiles pour l'agriculture grecque. Il se fonde sur la
Note 1
« triade méditerranéenne » : blé, huile d'olive et
vin.

Les céréales constituent la base de l'alimentation


grecque. Il s'agit principalement de blé dur, d'épeautre
et d’orge. Le blé est réduit en gruau et employé en
bouillie ou moulu en farine pour fabriquer du pain ou
Kylix, type de vase à boire le plus fréquent en
des galettes. L'orge sert le plus souvent à fabriquer la Grèce antique, v. 500 av. J.-C., British Museum.
maza, le plat de base grec. Les paysans ne cuisent au
four que les pâtes de froment servant à la confection de
galettes de consommation courante, galettes mises dans des moules et séchées. Les céréales sont souvent
servies avec des légumes (choux, épinard, oignons, laitue, radis, lentilles, fèves ou encore pois chiches). La
consommation de poisson, de viande et de miel varie suivant la fortune de la maisonnée : seuls les riches en
disposent régulièrement, mais pas en abondance. En revanche, les Grecs consomment beaucoup de
produits laitiers, et surtout du fromage. L’expression « ne manger que de l'orge » est ainsi l’équivalent du
français « être au pain sec et à l’eau » [source secondaire nécessaire]. Le beurre est connu, mais on lui préfère
l'huile d'olive. La nourriture s'accompagne de vin (rouge, blanc ou rosé) étendu d'eau et parfois aromatisé.

L’alimentation des Grecs antiques est connue par des sources à la fois littéraires et artistiques : les comédies
d'Aristophane et les extraits d'œuvres préservées par le grammairien Athénée d'une part, les vases peints et
les figurines en terre cuite d'autre part.

Repas

En famille

Les Grecs font trois repas par jour :

Le premier, froid, (ἀκρατισμός / akratismós) est composé de pain d'orge trempé dans du
vin pur (ἄκρατος / ákratos), éventuellement agrémenté de figues entre autres fruits ;
1
fromage et olives .
2 3
Le second (ἄριστον / áriston) , sommaire, est pris vers midi ou au début de l'après-midi .
Le troisième (δεῖπνον / deĩpnon), le plus important de la journée, a généralement lieu à la
nuit tombée.

Il peut s'y ajouter un goûter (ἑσπέρισμα / hespérisma) en début de soirée ; l'ἀριστόδειπνον /


aristódeipnon, littéralement un déjeuner dînatoire, peut être servi tard dans l'après-midi à la place du
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dîner . [source secondaire nécessaire]
Lors des repas et des banquets, les femmes sont rares et se tiennent
dans la plus grande réserve et le silence. Il est d'usage qu'elles
sortent lorsque les convives masculins, ayant fini de manger, se
livrent à la conversation libre. Il semble que, dans la plupart des cas,
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les femmes prennent leurs repas à part dans une autre pièce . Si la
taille de la maison ne le permet pas, les hommes mangent les
premiers, les femmes passant à table une fois que ces derniers ont
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terminé leur repas . Les esclaves assurent le service ; eux aussi
mangent à part, et souvent les restes. Dans les familles les plus
pauvres, ce sont les femmes et les enfants, s'il faut en croire
P 2 [source
Aristote, qui pallient le manque d'esclaves
secondaire nécessaire].

L'usage de déposer dans des tombes de petits modèles en terre cuite


représentant des pièces du mobilier permet aujourd'hui d'avoir une
Enfant devant un présentoir à
bonne idée des meubles grecs. Les Grecs ordinaires mangent assis
vaisselle de banquet, iii e –
sur des tabourets à des tables, hautes pour les repas ordinaires,
er
i siècle av. J.-C., musée du
basses pour les banquets, et d'abord de forme rectangulaire. Les
Louvre. banquettes sur lesquelles on s'étend sont réservées aux banquets ou
6
aux aristocrates . Au ive siècle av. J.-C., la table habituelle prend
une forme ronde, souvent à pieds zoomorphes (par exemple en
forme de pattes de lion) [réf. souhaitée].

Les galettes de pain peuvent servir d'assiette, mais les écuelles en terre cuite ou en métal sont plus
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courantes . La vaisselle se raffine au fil du temps et l'on trouve des assiettes en matériaux précieux ou en
verre pendant l'époque romaine. Les couverts sont peu utilisés à table : l'usage de la fourchette étant
8
inconnu, on mange avec les doigts en s'aidant d'un couteau pour la viande et d'une cuillère semblable aux
7
cuillères occidentales contemporaines, pour les soupes et bouillies . Des morceaux de pain
8
(ἀπομαγδαλία / apomagdalía) peuvent être utilisés pour se saisir de la nourriture ou, en guise de
P 3, 9 [source secondaire nécessaire]
serviettes, pour s'essuyer les doigts .

En société

Banquets

Le συμπόσιον / sympósion — traditionnellement traduit par « banquet », plus littéralement « réunion de


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buveurs » — est l’un des « loisirs » préférés des Grecs .

L'histoire des banquets publics (repas et symposion) montre de grandes différences entre, par exemple, le
banquet aristocratique archaïque (du viiie au vie siècle) et le banquet public organisé par la cité ou les
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évergètes dans les cités hellénistiques . Dans tous les cas, cependant, comme le dit J.-P. Vernant « il y a
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des formes et des degrés divers de sacré, plutôt qu'une polarité sacré-profane » et le religieux est présent
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autant dans le repas que dans le symposion . Enfin, le fait de manger et boire ensemble fonde la
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communauté civique .

Le lieu le plus fréquent est le sanctuaire du dieu en l'honneur duquel se font les sacrifices, dans le hieron ou
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le temenos . La plupart des sanctuaires attiques, recevaient des banquets publics . Le lieu du symposion
était aussi, souvent, situé au cœur de la cité : à Thasos sur un côté de l'agora archaïque, à Athènes le
prytanée ne sert, au début du ve siècle, qu'au banquet des prytanes, et la stoa sud comportait des salles de
banquet pour 500 lits de table. Sur l'Acropole, la Pinacothèque pouvait être aménagée pour recevoir 17 lits
(entre 440 et 430), tout ceci pour les
« officiels » [réf. nécessaire]. Dans le quartier du
Céramique, le Pompeion, de la fin du ve siècle, et ses
abords pouvaient recevoir les masses lors des banquets
publics. Cependant d'autres espaces pouvaient
convenir en certaines occasions. « Ainsi un bienfaiteur
à Metropolis a fait lors des jours bachiques une
hestiasis pour le dèmos « dans la montagne », ce qui
n'est guère surprenant dans une fête en l'honneur de
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Dionysos ».

Le symposion comprend deux parties : la première est Banqueteurs jouant au cottabe pendant qu'une
consacrée à la nourriture, généralement assez simple, et musicienne joue de l'aulos, cratère en cloche du
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la seconde à la boisson . En réalité, on consomme Peintre de Nicias (Musée national archéologique
également du vin avec le repas, et les boissons sont de Madrid).
accompagnées des τραγήματα / tragếmata ou
friandises à grignoter : châtaignes, fèves, grains de blé
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grillés ou encore gâteaux au miel, chargés d'absorber l'alcool et de prolonger la beuverie . Certains
banquets font d'ailleurs partie de rituels qui en manifestent la dimension « sacrée » [réf. nécessaire].

La seconde partie est inaugurée par une ou plusieurs libations, un péan ou une simple prière, généralement
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en l’honneur de Dionysos . Puis l’on discute ou l’on joue à divers jeux de table, comme le cottabe — en
effet, les convives sont allongés sur des banquettes. Des danseuses, des acrobates et des musiciens de
location peuvent agrémenter la soirée. Le philosophe péripatéticien Théophraste montre dans ses
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Caractères le propriétaire d’un esclave qui a loué des filles, musiciennes et danseuses qui peuvent
assurer tous les plaisirs des convives [source secondaire nécessaire].

Un « roi du banquet », tiré au sort, est chargé d'indiquer aux esclaves la proportion à observer entre le vin et
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l'eau dans la préparation de la boisson . Le chant ou la prière sont assez libres de composition ; la libation
est composée d'une partie offerte à Zeus et aux dieux olympiens, une deuxième offerte au bon démon, et la
troisième à Hermès. Une coupe est remplie, qui passe de main en main chez les participants qui formulent
une prière. Les libations obéissent à certaines règles : le nombre de libations par personne n'est pas limité,
mais l'invocation ne va pas sans la libation. Après le repas et avant la beuverie, on couvre la tête des
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participants de bandelettes ou de couronnes de rubans. Théophraste montre dans ses Caractères un avare
qui fait une petite libation, et de surcroît compte le nombre de coupes vidées, puis se plaint du prix des
bandelettes et autres rubans (les objets rituels nécessaires s'échangeaient) [source secondaire nécessaire].

Ces banquets sont strictement réservé aux hommes — à l'exception des danseuses et des courtisanes, les
femmes se devaient de rester entre elles [réf. nécessaire] : dans Le Banquet de Platon, Éryximaque prie la
P 6 [source
joueuse d'aulos de rejoindre les femmes de la maison dans la pièce qui leur est réservée
secondaire nécessaire]; celle qui se mêle aux hommes est vue comme une esclave, comme tout sauf de
condition libre, passible d'attaque en justice — le banquet est un élément essentiel de la sociabilité grecque.
Il peut être organisé à l'instigation d'un particulier conviant ses amis ou sa famille. Il peut également
rassembler, de manière régulière, les membres d'une association religieuse ou d'une hétairie (sorte de club
aristocratique). Les grands banquets sont l'apanage des plus riches, mais dans la plupart des foyers grecs,
les fêtes religieuses ou les événements familiaux sont l'occasion de banquets plus modestes [réf. nécessaire].

Le philosophe péripatéticien Hippoloque de Macédoine, ami et condisciple de Lyncée de Samos, lui a écrit
P7
une lettre au sujet d'un banquet de mariage auquel il a été convié : [source secondaire nécessaire] on sert du
vin, puis un pain d'égale largeur, des poules, des canards, du pigeon (ramier), etc. Chacun ayant pris ce
qu'on lui présente, le donne avec le plat aux esclaves ; on présente aussi à la ronde nombre d'autres
différents mets. Ce service est suivi d'un autre, incluant un grand pain, des oies, des lièvres, des chevreaux,
des tourtereaux, des perdrix. Les mêmes mets sont aussi donnés aux esclaves. Après avoir pris assez de
nourriture, les invités se lavent les mains, et des joueuses de flûtes, des musiciens et des harpistes
rhodiennes couvertes d'un voile entrent. Elles se retirent après un court début : aussitôt il en paraît d'autres,
portant chacune deux pots de parfum. On sert ensuite à chacun, pour souper, un plat contenant un très gros
cochon rôti. Hippoloque mentionne des grives rôties, des becfigues où l'on avait versé des jaunes d'œufs,
des huîtres, des pétoncles. « Le cochon fut suivi d'un autre chevreau bouillant dans la sauce sur un autre
plat. Dès que nous fûmes débarrassés de ce monde, nous nous mîmes à boire. » [source secondaire nécessaire]

La dernière partie du banquet, celle consacrée à la beuverie, est également prétexte à la danse ; inviter une
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danseuse sans être au moins éméché est très mal vu en société ; l'ivresse doit servir de prétexte [source
secondaire nécessaire].

Le banquet a servi de cadre à une littérature de genre : Le Banquet de Platon, Le Banquet de Xénophon, les
Propos de table de Plutarque ou encore le Banquet des Deipnosophistes d’Athénée. [source
secondaire nécessaire]

Syssities

Les syssities (τὰ συσσίτια / tà syssítia) sont des repas obligatoires pris en commun dans le cadre de
groupes sociaux ou religieux rassemblant hommes et jeunes gens. Ils concernent principalement la Crète et
Sparte et prennent le nom d’hetairia, pheiditia, ou andreia. Ils fonctionnent comme des clubs
aristocratiques et comme un mess militaire. Comme les banquets, les syssities sont le domaine exclusif des
hommes ; quelques références [Lesquelles ?] décrivent également des syssities exclusivement féminines. Au
contraire des banquets, cependant, les repas se caractérisent par la simplicité et la tempérance. [réf. nécessaire]

Pain

Les céréales (σῖτος / sĩtos) constituent la base de l'alimentation grecque.


Il s'agit principalement de blé dur (πύρος / pýros), d'épeautre (ζειά /
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zeiá) et d'orge (κριθαί / krithaí) . Mondé par trempage, le blé peut être
transformé de deux manières principales : réduit en gruau, il sera employé
en bouillie ; moulu en farine (ἀλείατα / aleíata) et pétri, il sert à
fabriquer du pain (ἄρτος / ártos) ou des galettes, simples ou mélangées à
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du fromage ou du miel . Le levain est connu ; à partir de l'époque
romaine, les Grecs utilisent un composé alcalin ou de la levure de vin
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comme agent levant . Les pâtons sont cuits à la maison dans un four en
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argile (ἰπνός / ipnos) surélevé par des pieds . Une technique de cuisson
plus rustique consiste à déposer des charbons ardents sur le sol en terre et
de recouvrir le tas d'un couvercle en cloche (πνιγεὐς / pnigeus) ; quand
le sol est suffisamment chaud, on pousse les charbons sur le côté, on
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dépose les pâtons et le couvercle est remis en place, sous les charbons . Femme pétrissant de la pâte
Le four en pierre n'apparaît qu'à l'époque romaine. D'après une à pain, v. 500-475 av. J.-C.,
prescription de Solon, législateur athénien du vie siècle av. J.-C., le pain de Musée national archéologique
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froment doit être réservé aux jours de fête . Cependant, dès l'époque d'Athènes.
classique et pour peu qu'on en ait les moyens, on le trouve tous les jours
chez la boulangère, profession qui apparaît à Athènes au
e
v siècle
[réf. nécessaire].

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L'orge est plus facile à produire mais peu panifiable. Elle donne des pains nourrissants mais très lourds .
De ce fait, elle est plutôt grillée puis moulue pour donner une farine (ἄλφιτα / álphita), laquelle sert à
fabriquer (le plus souvent sans cuisson puisque les grains ont déjà été grillés) la μᾶζα / mãza, le plat de
base grec, comme le souligne le surnom de « mangeurs d'orge » dont les Romains affublaient les Grecs.
Dans la Paix, Aristophane emploie l'expression ἔσθειν κριθὰς μόνας, littéralement « ne manger que
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de l'orge », équivalent du français « être au pain sec et à l'eau » [source secondaire nécessaire]. Nous
connaissons plusieurs recettes de la maza : elle peut être servie cuite ou crue, sous forme de bouillie, de
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boulettes ou de galettes . Là encore, la maza peut être agrémentée de fromage ou de miel.

Fruits et légumes

Légumes
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Les céréales sont souvent servies avec un accompagnement appelé génériquement ὄψον / ópson . Le
mot désigne d'abord tout ce qui se prépare sur le feu, et par extension tout ce qui accompagne le
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pain [source secondaire nécessaire]. À partir de l'époque classique, il s'agit de poisson et de légumes : choux,
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oignons, lentilles, fèves, différentes espèce de gesses, vesces ou encore pois chiches [source insuffisante]. Ils
sont servis en soupe, bouillis ou en purée (ἔτνος / étnos), assaisonnés d'huile d'olive, de vinaigre, de
garum (γάρον / gáron) — sauce de poisson proche du nuoc mam vietnamien — et d'herbes. S'il faut en
P 10 [source secondaire nécessaire]
croire Aristophane , la purée est l'un des plats favoris d'Héraclès, toujours
représenté comme un goinfre dans la comédie. Les plus pauvres consomment couramment des glands de
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chêne (βάλανοι / bálanoi) . Les olives sont une garniture fréquente, qu'elles soient crues ou confites .

En ville, les légumes frais sont chers et peu consommés : les citadins peu fortunés se rabattent sur les
30, 31
légumes secs. La soupe de lentilles (φακῆ / phakễ) est le plat typique de l'ouvrier . Les rations
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militaires typiques contiennent de l'ail, des oignons et du fromage . Aristophane évoque ainsi le « rot de
P 11 [source secondaire nécessaire]
mangeur d'oignon » typique du soldat ; ailleurs, le chœur chante la paix et sa
P 12 [source secondaire nécessaire]
« joie d'être délivré du casque / du fromage et des oignons » .

Fruits

Les fruits, frais ou secs, sont mangés en dessert. Ce sont principalement les figues, les grenades, les noix et
noisettes. Les figues sèches sont également consommées en apéritif, en buvant du vin. Dans ce cas, elles
sont souvent accompagnées de graines de lupin, de châtaignes, de pois chiches ou de faines grillées. La
présence de figues carbonisées, près des restes de raisin, laisse supposer qu'elles ont servi d'adjuvant sucré
pour camoufler l'amertume du jus des vignes sauvages. [réf. nécessaire]

Viande

Manger de la viande est chose rare, sauf aux fêtes ou autres banquets. La consommation de poisson et de
viande varie suivant la fortune de la maisonnée mais aussi son implantation : à la campagne, la chasse
(principalement le piégeage pour les plus pauvres) permet de consommer du lièvre et des oiseaux. Les
paysans possèdent également des basses-cours les fournissant en poulets et en oies ; les propriétaires un peu
aisés ou riches pratiquent un élevage d'appoint de chèvres, porcs et moutons, et les chasseurs s'offrent le
produit de leurs prises : sangliers, cerfs. À la ville, les viandes sont chères, à l'exception de la viande de
P 13 [source secondaire nécessaire]
porc : à l'époque d'Aristophane, un cochon de lait coûte trois drachmes , soit
trois jours de travail d'un ouvrier de chantier public [réf. nécessaire].
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Les riches comme les pauvres consomment des saucisses . Des
boudins faits d'estomac de chèvre bourrés de graisse et de sang sont
P 14 [source secondaire nécessaire]
déjà mentionnés dans l'Odyssée .

La civilisation mycénienne pratiquait l'élevage de bovins pour leur


viande. Au viiie siècle av. J.-C. encore, Hésiode décrit son idéal de
festin campagnard :

« puissé-je avoir l'ombre d'une roche, du vin de Byblos, une galette


bien gonflée et du lait de chèvres qui ne nourrissent plus, avec la
chair d'une génisse qui a pris sa pâture au bois et n'a pas encore vêlé
P 15 [source
ou d'agneaux d'une première portée »
secondaire nécessaire].

La viande est beaucoup moins mentionnée dans les textes de


Un jeune homme prépare une tête de l'époque classique que dans la poésie archaïque ; il est possible que
cochon après le sacrifice - on voit cette évolution ne reflète pas une évolution des habitudes de
les colonnes du temple à droite - consommation, mais seulement les codes de chaque genre
cratère en cloche du Peintre de littéraire [réf. nécessaire].
Tarporley, v. 360-340 av. J.-C.,
Musée archéologique national de La consommation de viande a principalement lieu à l'occasion des
Madrid. sacrifices religieux qui donnent lieu à des festins civiques : la part
des dieux (graisse, fémurs et viscères) est brûlée alors que la part
des hommes (viande) est grillée et distribuée aux participants. Il
existe parallèlement un commerce florissant de viandes cuites ou salées, qui semblent elles aussi être issues
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de sacrifices . La technique bouchère grecque a ceci de particulier que l'animal n'est pas découpé suivant
le type de morceau, mais en portions de poids égal : chacune d'entre elles peut donc être composée presque
entièrement de graisse et d'os ou au contraire seulement de viande, et mêler morceaux à braiser, rôtir,
bouillir ou griller. Un passage de comédie illustre les problèmes que la pratique suscite :

« Chairéphon achetait un jour de la viande ; le boucher, dit-on, lui en coupa par hasard un morceau très
osseux. Il lui dit : « Boucher, ne compte pas l'os », ce à quoi celui-ci répondit : « Mais la viande est tendre :
on dit qu'elle l'est quand elle est près de l'os. » Et Chairéphon de dire : « Soit, cher ami, mais son poids
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supplémentaire me chagrine, où qu'il se trouve. »

En Crète, les meilleures parts sont allouées aux citoyens particulièrement sages ou bons guerriers ; dans
d'autres cités, comme Chéronée, les portions sont tirées au sort, ce qui donne à chacun une chance égale
P 17 [source secondaire nécessaire]
d'obtenir un bon ou un mauvais morceau . Par conséquent, un Grec achetant
sa viande au marché ne peut guère choisir qu'entre les abats et la viande à proprement parler : aucune
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source n'en montre commandant une côtelette ou un gigot .

Les Spartiates se nourrissent principalement d'un ragoût de porc, le brouet noir (μέλας ζωμός / mélas
zômós). Plutarque indique que « parmi les plats, celui qu'ils apprécient le plus est le brouet noir ; c'est au
point que les vieillards ne demandent même pas de viande ; ils la laissent aux jeunes et font leur dîner du
P 18 [source secondaire nécessaire]
brouet qu'on leur verse .» C'est pour les Grecs un véritable sujet de curiosité.
« Bien sûr que les Spartiates sont les plus courageux de tous les hommes », plaisante un Sybarite,
« n'importe quel homme de bon sens préférerait mourir mille morts plutôt que de mener une si pauvre
P 19
vie . » [source secondaire nécessaire] Le plat est composé de viandes rôties de chèvre et porc, de sel, de

7
7
vinaigre et de sang . Il est complémenté de maza, de figues et de fromage et parfois gibier ou de
P 20 [source secondaire nécessaire]
poisson . Élien, auteur du iie-iiie siècle, prétend que Sparte défend à ses
P 21 [source secondaire nécessaire]
cuisiniers de savoir préparer autre chose que de la viande .

Poisson

L'attitude des Grecs face au poisson varie suivant l'époque. Comme


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le remarquent les Grecs eux-mêmes , on ne mange pas de
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poisson dans l’Iliade, mais des viandes rôties , ce que Platon
P 23 [source
explique par l'austérité des mœurs de l'époque
secondaire nécessaire]. Il semble qu'au contraire, le poisson ait alors été
perçu comme la nourriture des pauvres. L’Odyssée évoque bien que
les compagnons d'Ulysse mangent du poisson, mais uniquement
parce qu'ils sont affamés après être passés par Charybde et Scylla et
parce qu'ils doivent se nourrir de ce qui leur tombe sous la
P 24 [source secondaire nécessaire]
main .

Au contraire, à l'époque classique, le poisson devient un mets de Le poisson frais, l'un des plats
luxe, recherché par les plus fins gourmets et suscitant, à l'époque préférés des Grecs, plat à figures
hellénistique, des traités spécialisés, comme celui de Lyncée de rouges, v. 350-325 av. J.-C., musée
Samos sur L'Art d'acheter du poisson pour pas du Louvre.
38 [réf. incomplète]
cher . Tous les poissons ne se valent pas : une stèle
e
de la fin du iii siècle av. J.-C. provenant de la petite cité béotienne
d'Akraiphia, sur le lac Copaïs, fournit une liste de poissons et de leurs prix respectifs, probablement pour
39
protéger les consommateurs d'augmentations excessives [réf. incomplète] : le moins cher est le skaren (sans
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doute du perroquet de mer), tandis que la ventrèche de thon coûte trois fois plus cher . Le poète Ériphos,
dans sa pièce Mélibée, range les seiches avec la ventrèche de thon, la tête de loup et le congre au rang des
P 25 [source secondaire nécessaire]
mets dignes des dieux, et que les pauvres ne peuvent pas s'offrir .

Les convives du banquet mis en scène par Athénée aux iie – iiie siècle consacrent une grande partie de leur
conversation à des considérations œnophiles et gastronomiques. Ils discutent des mérites comparés de tels
vins, légumes ou viandes ; évoquent des plats renommés (seiches farcies, ventrèche de thon, écrevisses de
mer, laitues arrosées de vin au miel) et grands cuisiniers comme Sotéridès, cuisinier du roi Nicomède Ier de
Bithynie (iiie siècle av. J.-C.). Alors que son maître, en pleines terres, se languit d'anchois, il lui en sert des
imitations : des raves femelles soigneusement découpées en forme d'anchois, huilées, salées et saupoudrées
de graines de pavot noires. Cet exploit de cuisinier, la Souda, encyclopédie byzantine, l'attribue par erreur
au gourmet romain M. Gavius Apicius (ier siècle av. J.-C.) [réf. nécessaire].

Au plus bas de l'échelle, les sardines, les anchois et autre menu fretin constituent l'ordinaire des citoyens
athéniens. Parmi les autres poissons de mer courants, on peut citer le thon blanc, le rouget, la raie, l'espadon
ou encore l'esturgeon, mets de choix consommé salé. Le lac Copaïs est lui-même célèbres par les anguilles
que l'on y trouve, renommées dans toute la Grèce et chantées par le héros des Acharniens [réf. nécessaire].
Parmi les autres poissons d'eau douce, on peut citer le brochet, la carpe ou le peu apprécié poisson-chat.
Les Grecs apprécient également les œufs de poisson et fruits de mer : coquillages, seiches (σηπία),
Note 2 Note 3
poulpes et calmars sont frits ou grillés et servis comme amuse-gueule, comme
accompagnements ou dans les banquets quand ils sont de petite taille ; des oursins ; les spécimens de
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grande taille relèvent du répertoire de la grande cuisine . Seiches et poulpes sont des cadeaux traditionnels
P 26 [source secondaire nécessaire]
lors de la fête des Amphidromies, lorsque les parents nomment leur enfant .
S'agissant des coquillages, on peut probablement reconnaître dans ceux que citent les sources le bulot, la
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moule, la grande nacre, l'ormeau, la palourde, la patelle, le pétoncle ou praire ou encore le troque . Galien
Note 4 P 27 41 Note 5 Note 6
Note 4 P 27, 41 Note 5 Note 6
est le premier à mentionner la consommation de l'huître crue ; le crabe , le homard ,
Note 7 Note 8 42 Note 9
la langoustine , la cigale de mer sont appréciés . L'oursin est davantage connu le long des
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côtes .

Le poisson est issu d'une pêche le plus souvent individuelle, très près des côtes et très artisanale, voire à la
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main [réf. incomplète]. Si l'on peut supposer l'existence de criées, la plus grande partie de la pêche semble
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être vendue sur les marchés des cités, sur des étals spécialisés [réf. incomplète]. Le poisson se présente
souvent sous forme salée. Le procédé est surtout courant pour les petits poissons : l'expression « moins cher
P 28 [source
que le poisson saur » désigne un bien extrêmement commun et très bon marché
secondaire nécessaire]. Il est également appliqué aux poissons gras —
bonite, thon, maquereau, ange de mer,
45 [réf. incomplète]
esturgeon — et même aux crabes et aux oursins .

Œufs et fromage

Les Grecs élèvent des canards, des oies, des cailles et des poules en partie pour leurs œufs. Certains
P 29
auteurs louent également les œufs de faisan et d'oie [source secondaire nécessaire]. Les oiseaux dans le
P 30 [source secondaire nécessaire]
commerce, chez un boucher, sont vivants et tués à la demande , mais on peut
supposer qu'ils étaient assez rares [réf. nécessaire]. Les œufs sont consommés durs ou à la coque en tant que
P 31 [source secondaire nécessaire]
hors-d'œuvre ou inversement, comme desserts, ou encore gobés . Ils sont
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également employés, sous forme de blancs, de jaunes ou entiers, dans la fabrication de certains plats .

Le lait (γάλα / gála) est bu par les paysans mais n'est quasiment pas employé en cuisine. Le beurre
(βούτυρον / boútyron) est connu mais lui aussi peu employé : les Grecs considèrent son usage comme
Note 10
une caractéristique des Thraces , qu'ils considèrent volontiers comme des rustres incultes ; le poète
P 32 [source secondaire nécessaire]
comique Anaxandridès les surnomme les « mangeurs de beurre » . En
revanche, les Grecs apprécient les produits laitiers. On sert comme friandise ce qui devait ressembler à du
P 33 [source secondaire nécessaire]
yaourt, le πυριατή / pyriatế . Surtout, le fromage (τυρός / tyrós), de
chèvre ou de brebis, est un aliment de base. On le vend dans des boutiques distinctes suivant qu'il est frais
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ou non, le premier coûtant environ les deux tiers du prix du second . On le mange seul ou en mélange
avec du miel ou des légumes. Il entre également, comme ingrédient, dans la préparation de bon nombre de
plats, y compris de poisson. L'unique recette préservée du cuisinier sicilien Mithécos (ve siècle av. J.-C.)
indique ainsi : « cépole : videz, enlevez la tête, rincez et levez les filets ; ajoutez de l'huile et du
P 34 [source secondaire nécessaire]
fromage » . Cependant, cette utilisation du fromage est controversée :
Archestrate avertit ses lecteurs que les cuisiniers siciliens gâchent le bon poisson en y ajoutant du
fromage [réf. nécessaire].

Le miel

Dans la Grèce antique, une ancienne coutume était d’offrir du miel aux dieux et aux esprits de la mort, le
miel servait à honorer les dieux mais aussi les héros, les vainqueurs, ainsi que les athlètes qui quant à eux ne
pénétrait jamais un state ou une arène sans avoir consommé du miel.

Et selon la mythologie, les abeilles avaient secrètement enlevé Zeus lorsqu’il était enfant de la grotte du
mont Ida où il avait été confié aux curètes et aux nymphes pour le protéger de son père, Cronos, qui avait
pour une fâcheuse tendance de dévorer ses enfants dans le but de contrer la prophétie de Gaïa qu'un jour,
l'un d'entre eux le détrônerait.
Dionysos et Apollon sont des dieux qui, eux, avaient été nourris avec le miel offert par les muses, les
déesses et les abeilles c'est pourquoi la déesse Héra qui représente la jeunesse, offre du miel aux dieux afin
qu’ils évitent de vieillir et c’est la raison pour laquelle au cours de cérémonies funéraires le mort emportait
avec lui des gâteaux aux miel pour qu’il les offre à Hadès, le Dieu des Enfers afin que celui-ci lui procure la
santé et le bien être dans l’au-delà.

L’importance du miel pour les grecs est largement rapportée dans de nombreux textes classiques grecs
comme dans « l’Iliade et L’Odyssée » d’Homère, « le Banquet des sophistes » d’Athénée, ou encore dans
les écrits philosophiques d’Aristote et de Démocrite.

Hippocrate qui est considéré comme le « père de la médecine » et à largement contribué à l’accroissement
de l’utilisation du miel dans la médecine mais aussi l’alimentation il connaissait bien ses grandes valeurs
nutritives, son gout doux et agréable ainsi que son fort pouvoir sucrant, il propage aussi l’idée que le miel
possède des vertus bénéfiques pour la diététique et la thérapeutique.

Le miel à une grande importance sur le plan gastronomique, les Grecs ont élaboré de nombreuses recettes
de plats sucrés et salés à base de miel, comme des gâteaux au miel par exemple qu’ils accompagnaient de
vin également sucré au miel, mais le miel accompagnait également le maza : il s’agit d’une galette à base de
farine d’orge qui constituait le plat de base dans la Grèce classique, ou encore utilisé comme ingrédient
dans la recette des beignets aux sésames décrite par le médecin et physicien grec Galinos (129-99 av. J.-C.)
. Ils ont aussi inventé des recettes de gâteaux faits de fromages mélangés au miel qui ont été décrits à la fin
du ve siècle par Euripide qui était un auteur grec classique, un des trois grands tragiques de l’Athènes
classique qui considéré ses gâteaux aux fromages et au miel comme étant l’une des meilleurs choses que
l’on est fait.

Le miel était le premier édulcorant traditionnel utilisé par les grecs et ce depuis l’Antiquité, les Grecs l'
appelaient « extrait d’ambroisie » qui dans la mythologie correspondait à la nourriture des dieux de
l’Olympe et considéré comme une source d’immortalité et avec le temps le miel s’est imposé comme un
ingrédient clé de l’identité nationale de la Grèce.

L’histoire de l’apiculture et la consommation de miel remonte à des milliers d’année et depuis l’Antiquité
les Grecs lui accordent une grande valeur que ce soit d’un point de vue nutritionnelles mais ils lui attribuent
aussi des propriétés divines. Des fouilles archéologiques le confirment ainsi que de nombreuses références
mythologiques, on peut donc faire référence à la divinité Eros le Dieu de l’amour qui trempait ses flèches
dans le miel avant de viser les hommes ou bien Hippocrate qui recommandait le miel aux malades.

Beaucoup plus tôt que l’huile d’olive, bien avant le vin, les Grecs sont tombés sous le charme du miel.
Dans la Grèce antique, les abeilles ainsi que tous les produits dérivés avaient trouvé une place importante
dans la culture gastronomique, médicinale et religieuse de la Grèce antique.

En Grèce, depuis l’Antiquité, les peuples des cités connaissaient parfaitement la valeur nutritionnelle du
miel et de ses nombreux dérivés, ses bienfaits pour la santé toute en lui associant de nombreuses propriétés
religieuses.

Dans les écrits d’Homère ainsi que dans l’Odyssée il fait mention d' un mélange de miel et de lait qui était
considéré comme une boisson dynamisante (melikraton), il écrit que les orphelins de Pindare étaient nourris
avec du fromage du miel et du vin par Aphrodite.
Dans les écritures antiques, Hésiode décrit des ruches sans trop de précisions. En revanche dans ses
ouvrages, Aristote (322 av JC) apporte un véritable témoignage considéré comme important sur l’activité
apicole dans la Grèce antique.

Boissons
La boisson la plus répandue est évidemment l'eau. Aller chercher de
l'eau est la corvée quotidienne des femmes. Elle est généralement
recueillie dans un puits, même si on préfère l'eau « d'une source
48
toujours coulante et jaillissante, qui n'est pas trouble » . L'eau est
reconnue comme nourrissante — elle fait grandir les arbres et les
plantes — mais aussi comme désirable. Pindare juge ainsi
P 35
« agréable comme le miel » l'eau d'une fontaine [source
secondaire nécessaire]. Les Grecs peuvent qualifier une eau de lourde,
sèche, acide, douce ou dure, vineuse, etc. Un personnage du poète
P 36 [source secondaire nécessaire] Soldats buvant de l'eau à un puits,
comique Antiphane jure qu'il Peintre de Naples, 450-430 av. J.-C.,
reconnaîtrait entre toutes l'eau de l'Attique par son bon goût. Enfin, musée national archéologique de
P 37 [source secondaire nécessaire]
Athénée cite un certain nombre de Madrid.
philosophes réputés pour ne boire que de l'eau, habitude conjuguée
à une alimentation végétarienne (cfr. ci-dessous). On boit aussi
couramment du lait de chèvre et de l'hydromel [réf. nécessaire].

L'ustensile habituel pour boire est le skyphos, ustensile en bois, en terre cuite ou en métal. Le philosophe
P 38 [source secondaire nécessaire]
Critias préservé par Plutarque mentionne ainsi le cothon, gobelet spartiate qui
présente l'avantage, à l'armée, de cacher à la vue la couleur de l'eau et de retenir dans ses bords la boue qui
peut s'y trouver. On utilise également la coupe à boire appelée kylix (à pied et large vasque), et dans les
banquets, le canthare (coupe profonde à pieds) ou encore le rhyton (cornet à boire souvent plastique, c'est-
à-dire à la panse moulée en forme de tête d'homme ou d'animal).

Vin

La Grèce découvre probablement la viticulture au cours des IVe et


49
IIIe millénaires av. J.-C. Elle est bien attestée par des tablettes
écrites en linéaire A et en linéaire B, qui évoquent des vignobles,
des vignes associées avec des arbres ou des céréales, et des vins
50
doux, passerillés ou miellés . Homère et Hésiode décrivent les
travaux de la vigne comme des pratiques traditionnelles. Les
Travaux et les Jours montrent ainsi le viticulteur vendangeant des
grappes bien mûres, qu'il laisse sécher au soleil pendant dix jours
P 39
pour concentrer les sucres ; la technique est utilisée jusqu'à
P 40 P 41, 51
l'époque d'Hippocrate et de Dioscoride . Les grappes sont
ensuite foulées dans des foulons portatifs puis pressées. Le moût est
Banqueteur puisant dans un cratère
placé dans des pithoi, sorte de jarres rendues étanches à la poix, à
grâce à une œnochoé pour remplir
demi-enterrées pour assurer une température stable, et laissées à
son cylix de vin, v. -490--480, musée 52
fermenter pendant 10 à 30 jours . Les jarres sont ensuite bouchées
du Louvre.
jusqu'à la fin de l'hiver, ce qui correspond en Attique à la fête des
Anthestéries.
Théophraste, auteur d’un Traité de l'ivresse, montre au iiie siècle av. J.-C. dans Histoire des Plantes que le
« thériclée » utilisé pour consommer le vin est un calice, lorsqu'il parle du térébinthe, expliquant que l'on ne
peut distinguer ceux de térébinthe de ceux de terre. Selon Théophraste, c’est le potier de terre corinthien
P 42 [source secondaire nécessaire]
Thériclès, contemporain d'Aristophane, qui imagina cette sorte de récipient .
À une époque reculée, antérieure à son époque, on ne versait pas l'eau sur le vin, mais le vin sur l’eau, afin
d’user d’une boisson bien détrempée, de sorte qu’après en avoir bu, on fût moins avide de ce qui pouvait
rester, et l'on en employait la plus grande partie au jeu du cottabe.
53
Le vin est vinifié aussi bien en rouge qu'en rosé et en blanc . Les cépages employés sont très nombreux :
54
Pramnos, Maronée, Phanaios de Chios, biblin de Phénicie, psithia, mersitis, etc On trouve toutes sortes
de productions, des grands crus en provenance de Thasos, de Lesbos, Chios ou encore Rhodes au vin de
table, et même une piquette légère, rinçage à l'eau du marc de raisin mêlé de lie, réservée à la
consommation personnelle du producteur. Phanias, ami et condisciple de Théophraste, a décrit une
préparation du vin dans laquelle il faut verser une partie d'eau de mer sur environ cinquante de vin doux ; il
Note 11
devient « anthosmias » . Il ajoute que l'anthosmias est beaucoup plus fort avec du vin de jeune plant,
P 43 [source
mais on faisait aussi de l'anthosmias en écrasant du raisin qui commençait à peine à tourner
secondaire nécessaire].

Le vin doit être vendu pur. Vendre du vin coupé est une fraude contre laquelle les Géoponiques donnent
des astuces : il suffit de jeter dans le vin un objet léger comme un morceau de pomme ou de poire, ou une
55
cigale : si le vin est pur, l'objet flotte . Le vin est généralement consommé coupé d'eau ; pur, il n'est pas
recommandé pour un usage courant : il semble en effet que son degré alcoolique ait été plus élevé que le
vin actuel. Ceux de Santorin, de Crète, de Messénie, d'Arcadie et d'Attique varient entre 13° et 15°, voire
54
atteignent 17° pour les plus forts . Le vin est mélangé dans un cratère et puisé par les esclaves à l'aide
d'œnochoés (cruches) pour être servi dans les kylix (coupes) des buveurs. Le vin peut également être
P 44, 56
aromatisé au miel, à la cannelle ou au thym. Élien mentionne également un vin mélangé de parfum .
P 45 [source secondaire nécessaire]
On connaît également le vin cuit et, à Thasos, un vin qualifié de
P 44
« doux » . Certains vins sont salés, comme à Lesbos, en ajoutant de l'eau de mer ou en faisant tremper
les grappes séchées au soleil dans de l'eau de mer ; si le goût semble avoir été apprécié, il peut également
52
s'agir d'un moyen pour empêcher le vin de tourner . On connaît également, à l'époque romaine, un ancêtre
P 46 P 47 [source secondaire nécessaire]
du retsina (vin additionné de résine de pin) et du vermouth .

Le vin pur peut être en revanche employé comme médicament ; de manière générale, on prête au vin des
vertus médicales étonnantes. Élien mentionne ainsi que le vin d'Héraia en Arcadie rend fous les hommes et
P 48 [source
les femmes fertiles ; inversement, un vin achéen aide les femmes désirant avorter
secondaire nécessaire]. Hors de ces applications thérapeutiques, la société grecque réprouve la consommation
de vin par les femmes. S'il faut en croire Élien, une loi de Massalia l'interdit même et prescrit aux femmes
P 49
de ne boire que de l'eau . Sparte est la seule cité où les femmes boivent couramment du
vin [réf. nécessaire].

Les vins réservés à un usage local sont stockés dans des outres de peau. Ceux destinés à la vente sont
versés dans des pithoi (πίθοι / píthoi), grandes jarres en terre cuite. On les transvase ensuite dans des
amphores enduites de poix, pour les vendre au détail. Les grands crus comportent des estampilles du
producteur et/ou des magistrats de la cité afin de garantir leur origine (principe des appellations d'origine
contemporaines) [réf. nécessaire].

Cycéon et ptisane
Les Grecs boivent le cycéon, intermédiaire entre la boisson et la nourriture, gruau d'orge allongé d'eau et
additionné selon les cas d'herbes, d'aromates, de laitage et de vin. Son nom vient de la nécessité de remuer
(du verbe grec κυκάω) le mélange avant de l’absorber pour éviter la formation d’un dépôt de matières
57 58
solides . Héraclite en fait le symbole de l'union des contraires rendue possible par le mouvement .
P 50 [source secondaire nécessaire]
Hippocrate en donne plusieurs recettes selon le régime désiré . Dans l’Iliade,
la boisson préparée pour Machaon par une servante est un cycéon comportant du fromage de chèvre râpé
P 51 [source secondaire nécessaire] P 52
en plus de l'oignon . Dans l’Odyssée , Circé y ajoute du miel et un philtre
[source secondaire nécessaire] P 53
magique . Dans l’Hymne homérique à Déméter , la déesse refuse du vin rouge
mais accepte un cycéon composé d'eau, de farine et de menthe pouliot [source secondaire nécessaire]. Utilisé
comme boisson sacrée dans les mystères d'Éleusis, le cycéon est aussi un breuvage populaire, surtout à la
P 54 [source secondaire nécessaire]
campagne : Théophraste montre dans ses Caractères un rustre ayant bu force
cycéon et incommodant ses voisins par son haleine à l'Assemblée. La boisson est réputée pour ses vertus
digestives : dans la comédie La Paix, le dieu Hermès la recommande au héros qui a abusé de fruits
P 55 [source secondaire nécessaire]
secs . Jean-Claude Ameisen en fait l'objet d'un numéro de son émission
59
radiophonique Sur les épaules de Darwin .
60
La ptisane est une décoction d'orge mondée, filtrée ou non, qui sert de nourriture habituelle aux malades .
Hippocrate la recommande plus particulièrement dans l'alimentation des patients atteints de maladies
P 56 [source secondaire nécessaire]
aiguës .

Goinfres, gourmets et cuisiniers


À l'époque archaïque et classique, la frugalité, imposée par les conditions physiques et climatiques
grecques, est érigée en vertu. Les Grecs n'ignorent pas le plaisir que l'on peut prendre à se nourrir, mais
celui-ci doit rester simple. Le campagnard Hésiode, cité plus haut [réf. incomplète], considère comme un festin
de la viande grillée, du lait et des galettes, le tout à l'ombre par une belle journée. Encore le meilleur repas
est-il celui qui est gratuit : « bombance sans écot n'est pas à laisser perdre », remarque le philosophe
P 57 [source secondaire nécessaire]
Chrysippe .

La recherche culinaire et gastronomique est en revanche rejetée comme un signe de mollesse toute
orientale : les Perses sont considérés comme décadents en raison de leur goût du luxe, qui se manifeste dans
61
leur gastronomie . Les auteurs grecs se complaisent à décrire la table du Grand Roi achéménide et de sa
P 58 P 59 P 60 P 61
cour : Hérodote , Cléarque de Soles , Strabon et plus encore Ctésias sont unanimes dans
leurs descriptions [source secondaire nécessaire]. Au contraire, les Grecs se complaisent à souligner l'austérité de
P 62 [source secondaire nécessaire]
leur régime alimentaire. Plutarque raconte ainsi qu'un roi du Pont, curieux de
goûter le fameux « brouet noir » spartiate, achète un cuisinier laconien. Il goûte le plat et le trouve très
mauvais ; le cuisinier répond « Ô roi, pour goûter ce brouet, il faut s'être d'abord baigné dans l'Eurotas. »
P 63 [source secondaire nécessaire]
Selon Polyen , Alexandre le Grand, en découvrant la salle à manger du palais
royal perse, se moque de leur goût pour la nourriture et y voit la cause de leur défaite. Pausanias de Sparte,
en découvrant les habitudes alimentaires du Perse Mardonios, aurait pareillement ridiculisé les Perses qui
« ayant le moyen de vivre [ainsi], est venu attaquer [les Grecs] pour [leur] ravir ce dont [ils] viv[ent] ainsi
P 64 [source secondaire nécessaire]
misérablement » .

Conséquence de ce culte affiché de la frugalité, la cuisine reste longtemps le domaine des femmes, qu'elles
soient libres ou esclaves [réf. nécessaire]. Malgré tout, dès la période classique, la réalité semble ne pas
correspondre totalement au tableau peint par les Grecs : on voit déjà mentionner des spécialistes de l'art
P 65
culinaire [source secondaire nécessaire]. Élien et Athénée mentionnent les mille cuisiniers accompagnant, à
l'époque de Clisthène, Smindyridès de Sybaris dans son voyage à Athènes — même si c'est pour
stigmatiser sa « mollesse ». Platon mentionne ainsi « Théarion le cuisinier, Mithécos, l'auteur d'un traité sur
la cuisine sicilienne, et Sarambos, le marchand de vins, trois éminents connaisseurs en gâteaux, en cuisine
P 66
et en vins . » Certains cuisiniers écrivent des traités de cuisine.
P 67
Au fil du temps, de plus en plus de Grecs se présentent comme gourmets. Élien explique ainsi :«à
Rhodes, celui qui fait grand cas des poissons et les apprécie et qui dépasse tout le monde en gourmandise
est, dit-on, loué par ses concitoyens comme un noble esprit. » À la période hellénistique puis romaine,
malgré les revendications de frugalité, les Grecs — du moins les riches — ne se montrent guère plus
austères qu'ailleurs [réf. nécessaire].

Régimes alimentaires particuliers

Le végétarisme

L'orphisme et le pythagorisme, deux courants religieux et


philosophiques grecs, ont proposé un mode de vie différent, fondé
sur l'idée de pureté et donc de purification (κάθαρσις / kátharsis)
— c'est au sens propre une ascèse : ἄσκησις / áskêsis signifie
d'abord un exercice, puis un mode de vie particulier. Dans ce cadre,
le végétarisme est un élément central de l'orphisme et d'un certain
nombre de variantes du pythagorisme [réf. nécessaire].

L'enseignement de Pythagore (vie siècle av. J.-C.) est plus difficile à


cerner. Les auteurs de la Comédie moyenne, comme Alexis ou
Aristophon, décrivent des pythagoriciens strictement végétariens,
certains subsistant même au pain et à l'eau [réf. nécessaire].
Cependant, d'autres traditions se contentent d'interdire la
62
consommation de certains légumes, comme la fève , d'animaux
sacrés comme le coq blanc, ou même seulement certaines parties
d'animaux. En outre, même des pythagoriciens mangent de la
Triptolème recevant des épis de blé
viande de temps à autre dans le cadre des banquets sacrificiels, afin
63 de Déméter est béni par Coré, relief
d'obéir à leurs devoirs religieux : « c'est uniquement dans les
du ve siècle av. J.-C., Musée
animaux qu'il est permis de sacrifier que l'âme de l'homme ne peut
national archéologique d'Athènes.
pas pénétrer ; c'est pourquoi il faut manger les animaux du sacrifice,
P 68
si nécessaire, et jamais les autres .»

Empédocle condamne la consommation de viande et adopte une position proche du végétarisme moderne.
On la justifie souvent par la croyance en la transmigration des âmes et la justice que l'on doit aux créatures :
P 69 [source secondaire nécessaire]
« Jeûnez de la méchanceté ! » . L'âme de chacune des créatures, humaines,
animales ou végétales, passe d'un corps à un autre, de la mort à la naissance et de la naissance à la mort,
pour se purifier. On a fait observer qu'Empédocle aurait dû également refuser de manger des végétaux,
64
puisqu'il croit que son âme s'est déjà incarnée en buisson : Eric Robertson Dodds voit dans le
végétarisme une conséquence de l'« antique horreur du sang versé » : Orphée enseigne de ne pas verser le
65
sang . D'autres contestent l'attribution à Empédocle de la doctrine de la métempsycose, et lient son
végétarisme à la doctrine suivant laquelle tous les êtres vivants sont parents : il faut donc ne manger que les
66
fruits des plantes à maturité . Le sacrifice aux dieux devient symbolique : « Empédocle, qui était
pythagoricien, et ainsi ne mangeait de rien qui eût une vie, fit, avec de la myrrhe, de l'encens et d'autres
P 70
aromates précieux, un bœuf qu'il distribua à toute l'assemblée des jeux Olympiques . » [source
secondaire nécessaire].
Par la suite, le végétarisme et l'idée de pureté restent étroitement associés, et souvent accompagnés par une
abstinence sexuelle [réf. nécessaire]

Dans son Manger la chair, Plutarque (ier-iie siècles apr. J.-C.) reprend la thématique de la barbarie du sang
P 71 [source
versé et, renversant le débat habituel, somme l'homme zoophage de justifier son choix
secondaire nécessaire]. Le néoplatonicien Porphyre de Tyr (iiie siècle), dans son De l'abstinence, rattache le
végétarisme aux Mystères crétois et recense les végétariens du passé en commençant par Épiménide, selon
qui c'est Triptolème, à qui Déméter a confié le blé pour apprendre l'agriculture à l'humanité, qui est à
l'origine du végétarisme : ses trois commandements sont « honore tes parents », « honore les dieux par des
P 72 [source secondaire nécessaire]
fruits » et « épargne les animaux » .

La diète des malades

Les médecins grecs s'accordent sur la nécessité d'une diète particulière pour les malades, mais le consensus
s'arrête là. Dans son Régime des maladies aiguës, Hippocrate rapporte que la ptisane est souvent utilisée,
parce qu'elle est facile à absorber et qu'elle est réputée calmer la fièvre. Cependant, certains l'administrent
épaisse, avec ses grains d'orge, tandis que d'autres la prescrivent filtrée des grains d'orge. D'autres encore
n'autorisent que les boissons jusqu'au septième jour, puis passent à la ptisane et enfin, certains interdisent
P 73 [source secondaire nécessaire]
toute forme de nourriture solide tout au long de la maladie .

Les prescriptions d'Hippocrate sont elles-mêmes évaluées de manière diverse : certains médecins accusent
le grand médecin de faire jeûner les malades ; au contraire, d'autres lui reprochent de trop les nourrir. À
l'époque hellénistique, l'alexandrin Érasistrate fait grief aux disciples d'Hippocrate de contraindre les
malades à ne boire qu'un peu d'eau, sans prendre de nourriture : c'est en fait la doctrine des méthodistes, qui
ordonnent une diète stricte pendant les 48 premières heures de la maladie. Inversement, un certain Pétronas
67
recommande de manger du porc rôti et de boire du vin pur .

Les régimes des athlètes

S'il faut en croire Élien, le premier athlète à s'être soumis à un régime alimentaire particulier est Iccos de
P 74 [source secondaire nécessaire]
Tarente, un athlète du ve siècle av. J.-C. . Platon confirme qu'il suit un régime
P 75 [source secondaire nécessaire]
très strict, l'expression « repas d'Iccos » devenant proverbiale . Pourtant,
Milon de Crotone, champion olympique de lutte, est déjà réputé avaler 7,5 litres de vin, 9 kilos de pain et
P 76 [source secondaire nécessaire]
autant de viande par jour . Avant lui, les athlètes de l'époque classique
observent un régime à base d'aliments secs (ξηροφαγία / xêrophagía) composé de figues sèches, de
68, 69 70 69
fromage frais , de noix, et de pain . Le vin leur était interdit . Pythagore (soit le philosophe, soit un
P 77 [source
maître de gymnastique) est le premier à proscrire aux athlètes de manger de la viande
secondaire nécessaire].

Par la suite, les entraîneurs appliquent une sorte de régime standard : pour prétendre au titre olympique,
« on doit suivre une diète particulière, ne pas prendre de desserts (…) ; on ne peut pas boire d'eau glacée ni
P 78 [source secondaire nécessaire]
prendre un verre de vin quand on veut . » Ce régime semble reposer sur une
[source secondaire nécessaire] P 79
consommation importante de viande : Pausanias évoque un « régime carné .»
Le médecin Galien reproche aux sportifs de son temps de « toujours se gaver de viandes
P 80 [source secondaire nécessaire]
saignantes . » Pour lui, ce régime alimentaire conduit à un épaississement de

P 81
P 81
la chair et donc l'extinction de la chaleur innée du corps, à terme à la mort de l'athlète . Au contraire, il
estime que le régime diététique doit être adapté à chaque sportif et prescrit par un médecin
P 82, 71
hygiéniste .

Notes et références

Notes
1. Expression introduite par Sr Colin Renfrew dans The Emergence of Civilisation: The
Cyclades and the Aegean in The Third Millennium BC, 1972.
2. πολύπους
3. τευθίς
4. ὄστρεον
5. καρκίνος
6. ἀστακός
7. κάραϐος
8. ἄρκτος
9. ἐχῖνος
10. Peuple du nord de l'Égée.
11. en grec ancien, le mot ἀνθοσμίας signifie « Qui a une odeur de fleurs »

Sources primaires antiques


1. Alexis le Comique, fr. 214 Kock = Athénée, 47e.
2. Aristote, Politique (lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/tablepolitiq
ue.htm)), 1323a4.
3. Aristophane, Cavaliers 413–16 ; Pollux, VI, 93.
4. Théophraste, Caractère XX, Le Raseur (10).
5. Théophraste, Caractère X, L’Avare (3 ; 13).
6. Platon, Le Banquet, 176 e-177 a.
7. La lettre est mentionnée par l'historien Athénée : Deipnosophistes [détail des éditions] (lire
en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/erudits/athenee/index.htm)), IV, 1.
8. Aristophane, La Paix, 449.
9. Scholie du vers 630 du chant XI de l’Iliade
10. Aristophane, Les Grenouilles [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/c
omediens/Aristophane/grenouilles.htm)], v. 62-63.
11. Aristophane, La Paix (529)
12. Aristophane, La Paix, 1127-1129.
13. La Paix (374)
14. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/Odyssée)] :
Chant XVIII (118-119)
15. Hésiode, Les Travaux et les Jours [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/blood
wolf/poetes/falc/hesiode/travaux.htm)] (588-593)
16. Machon fr. 4 = Athénée, 243f.
17. Plutarque, Propos de table 2, 10 = Moralia, 642 ef.
18. Plutarque, Vie de Lycurgue (XII, 12) (Extrait de la traduction d'Anne-Marie Ozanam)
19. Athénée, 138d ; rapporté sous une forme différente par Plutarque, Vie de Pélopidas, I, 5.
20. Dicéarque, fr. 12 Wehrli = Vie de Lycurgue (XII, 3).
21. Élien, Histoires variées [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/elien/table.htm)],
XIV, 7.
22. Eubule, 118 K-A.
23. Platon, La République [détail des éditions] [lire en ligne (http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/co
ncordances/intro.htm#platon)], 404b-405a.
24. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/Odyssée)],
XII, 329-332.
25. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/eru
dits/athenee/index.htm)) Livre VII (14)
26. Éphippos, poète comique, Géryon (Athénée 370d) - également attribué à Eubule (frag. 150
Kock) = Athénée 65 c-d.
27. Galien, Sur les propriétés des aliments, III, 32, 2.
28. Aristophane, Les Guêpes, 491.
29. Épainétos et Héraclidès de Syracuse dans l’Art culinaire = Athénée 58b.
30. Philogélos, 59.
31. Nicomaque, fr. 3 Kock = Athénée, 58a.
32. Athénée, 151b.
33. Galien, Sur les propriétés des aliments, III, 15.
34. Athénée, 325f.
35. Pindare, fr. 198 B4.
36. Antiphane, fr.179 Kock.
37. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/eru
dits/athenee/index.htm)), II, 44.
38. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/hist
oriens/Plutarque/index.htm)], Lycurgue (IX, 7-8)
39. Hésiode, Les Travaux et les Jours, 609-614.
40. Hippocrate, Du régime des maladies aiguës XXXVII, 2.
41. Dioscoride, Materia Medica, V, 7.
42. Théophraste, Histoire des Plantes, V, 3, 2.
43. Athénée, I, 32a.
44. Élien, XII, 31.
45. Elien, Athénée, I, 31d.
46. Dioscoride, Materia Medica, V, 34.
47. Dioscoride, Materia Medica (V, 39)
48. Élien, XIII, 6.
49. Elien, Histoire variée II, 38.
50. Du régime, livre II, 41: Le cycéon avec le gruau d'orge, rafraîchit et nourrit préparé à l'eau
seule ; préparé au vin, échauffe, nourrit et resserre ; préparé au miel, échauffe et nourrit
moins, mais donne plus de selles, si le miel est coupé ; s'il ne l'est pas, loin de donner des
selles, il resserre. Avec le lait, tous les cycéons sont nourrissants; seulement le lait de brebis
resserre, le lait de chèvre relâche, le lait de vache moins, le lait de cavale et celui d'ânesse
davantage (traduction d'Emile Littré, 1849)
51. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/Iliade_(trad._Le
conte_de_Lisle))], XV (638-641) et Ion (538c)
52. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/Odyssée)] :
X (234)
53. Hymnes homériques [détail des éditions] [lire en ligne (http://www.mediterranees.net/mythes/
hymnes/index.html)] à Déméter (V, 208)
54. Caractère IV, Le Rustre, 2-3.
55. Aristophane, La Paix (712)
56. Hippocrate, Sur le régime dans les maladies aiguës, 4.
57. Athénée, 5I, 8c.
58. Histoires [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/i
ndex.htm)] (I, 133)
59. Athénée, XII, 539b.
60. Géographie [détail des éditions] [lire en ligne (http://www.mediterranees.net/geographie/strab
on/sommaire.html)], XV, 3, 22.
61. Athénée, II, 67a.
62. Plutarque, Vie de Lycurgue, XII, 13.
63. Polyen, Stratagèmes (IV, 3, 32)
64. Polyen, Stratagèmes (IX, 82)
65. Élien, XII, 24.
66. Gorgias [détail des éditions] [lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/Gorgias_%28trad._Co
usin%29)] (518b)
67. Élien, I, 28.
68. Jamblique, Vie de Pythagore (85)
69. Fr. 144 Diels-Kranz. http://philoctetes.free.fr/empedocle.html
70. Empédocle, fr. 14 Diels = Athénée, I, 3e.
71. Plutarque, Moralia (XII, 68)
72. Porphyre de Tyr, De l'abstinence, IV, 22.
73. Hippocrate, Commentaire au régime des maladies aigües, I 12 H.
74. Élien, XI, 3.
75. Platon, Les Lois [détail des éditions] [lire en ligne (http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concord
ances/intro.htm#platon)], VIII, 839e-840a.
76. Théodore d'Hiérapolis, Combats gymniques ; rapporté par Athénée (X, 412e).
77. Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions]
(lire en ligne (http://ugo.bratelli.free.fr/index.php#Laerce)), VIII, 12.
78. Épictète, Entretiens, XV, 2, 5.
79. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloo
dwolf/erudits/pausanias/table.htm)] (VI, 7-10)
80. Galien, Exhortation à l'étude de la médecine, 9.
81. Galien, Protreptique, XI, 1-8 et XII, 1.
82. Galien, Hygiène, VI, 164-166.

Sources contemporaines
1. Flacelière 1988, p. 205.
2. Chez Homère et les premiers poètes tragiques, le terme désigne d'abord le premier repas du
jour, qui n'est pas nécessairement aussi frugal : au chant XXIV de l’Iliade, les compagnons
d'Achille abattent un mouton pour préparer le petit-déjeuner.
3. Flacelière 1988, p. 206.
4. Dalby 1996, p. 5.
5. Dalby 1996, p. 15.
6. Dalby 1996, p. 13-14.
7. Flacelière 1988, p. 209.
8. Sparkes 1962, p. 132.
9. Nadeau 2010, p. 202.
10. Flacelière 1988, p. 212.
11. Pauline Schmidt Pantel, 2011, p. 2
12. J.-P. Vernant « Religion grecque, religions antiques » dans « Religions, histoires, raisons »,
Paris 1979, p. 11.
13. Pauline Schmidt Pantel, 2011, p. 7
14. Pauline Schmidt Pantel, 2011, p. 331
15. Pauline Schmidt Pantel, 2011, p. 320
16. Pauline Schmidt Pantel, 2011, p. 333
17. Flacelière 1988, p. 213.
18. Flacelière 1988, p. 215.
19. Le Banquet de Xénophon (Chapitre II (22-25).
20. Dalby 1996, p. 90-91.
21. Migeotte 2002, p. 62.
22. Dalby 1996, p. 91.
23. Sparkes 1962, p. 127.
24. Sparkes 1962, p. 128.
25. Flacelière 1988, p. 207.
26. Dalby 1996, p. 22.
27. Cfr. Kimberly-Hatch
28. Dalby 1996, p. 89.
29. Dalby 1996, p. 23
30. Dalby 1996, p. 90.
31. Flint-Hamilton 1999, p. 75.
32. Flacelière 1988, p. 208.
33. Sparkes 1962, p. 123
34. Davidson 1997, p. 115.
35. Berthiaume 1982, p. 64.
36. Berthiaume 1982, p. 63.
37. Davidson 1997, p. 12-13.
38. Corvisier, p. 232.
39. Corvisier, p. 231
40. Dalby 1996, p. 67
41. Dalby 1996, p. 73.
42. Dalby 1996, p. 74.
43. Corvisier, p. 197.
44. Corvisier, p. 226.
45. Corvisier, p. 220.
46. Dalby 1996, p. 65.
47. Dalby 1996, p. 66.
48. Les Travaux et les Jours, 595.
49. Auberger 2010, p. 48.
50. Auberger 2010, p. 49.
51. Auberger 2010, p. 51.
52. Auberger 2010, p. 52.
53. André Labaste, « Les vins grecs », Annales de géographie 48 (juillet 1939), p. 404-405.
54. Auberger 2010, p. 50-51.
55. Auberger 2010, p. 55.
56. Dalby 1996, p. 150.
57. A.Delatte, Le Cycéon, breuvage rituel des mystères d’Eleusis, Les belles lettres, 1955, p. 23
58. Même le cycéon se désagrège, s’il n’est pas agité, fragment 125, rapporté par Théophraste,
commenté par Fabien Crépet dans la revue philosophique Klésis, numéro 1.2, 2006.
59. Sur les épaules de Darwin, émission du 15 septembre 2018.
60. Jacques Jouanna, Hippocrate, Fayard, 1992, p. 236.
61. Sur la gastronomie perse vue par les Grecs, cfr. P. Briant, Histoire de l'Empire perse de
Cyrus à Alexandre, Fayard, 1996, p. 297-306.
62. Sparkes 1962, p. 379-380.
63. Davidson 1997, p. 17.
64. Dodds, p. 158-159.
65. Aristophane, Les Grenouilles (1032)
66. Jean-François Balaudé, « Parenté du vivant et végétarisme radical », Barbara Cassin et
Jean-Louis Labarrière Éditeurs. L'Animal dans l'Antiquité, Vrin, 1997.
67. Antoine Pietrobelli, « Démonstrations géométriques de Galien », BAGB 2 (2009), p. 117.
68. Philippe De Carbonnières, Olympie : La victoire pour les dieux, CNRS Éditions via
OpenEdition, 30 septembre 2013, 128 p. (ISBN 978-2-271-07838-4, lire en ligne (https://book
s.google.fr/books?id=8PIJCwAAQBAJ&pg=PT86&dq=koliphia))
69. Charles Rollin, Œuvres complètes de Ch. Rollin, Ledoux et Tenré, 1817 (lire en ligne (https://
books.google.fr/books?id=hqMTAAAAQAAJ&pg=PA180&dq=pain+fromage+figue+athl%C
3%A8te)), p. 180
70. Essais Sur L'Histoire Des Belles Lettres, Des Sciences Et Des Arts, Duplain, 1749 (lire en
ligne (https://books.google.fr/books?id=fN9BAAAAcAAJ&pg=PA218&dq=pain+fromage+figu
e+athl%C3%A8te)), p. 218
71. E. Felsenheld, « Galien et la gymnastique : science sans conscience n'est que ruine du
corps », BAGB 2 (2009), p. 137.

Sources secondaires et tertiaires


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Sources Antiques
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Caton l'Ancien (-234av JC/ -149 ap JC) dans son traité d'agronomie De Re Rustica
Varron (116 av. J.-C./27 av. J.-C.), dans son traité d'agriculture De Re Rustica libri III en 3
volumes
Columelle (ier siècle apr. J.-C.), auteur d'un traité d'agronomie De re rustica en 12 volumes
Palladius (ive siècle av. J.-C.) auteur d'un traité d'agronomie De re rustica en 14 volumes
Glaucus de Locri,
Denys,
Epaenetus, cuisinier ayant écrit deux ouvrages disparus : Sur les Poissons et L'Art
culinaire
Hégésippe de Tarente,
Erasistrate, (304 à 250 av. J.-C.) médecin royal de Seleucos Ier
Dioclès de Carystus, célèbre médecin grec d'Eubée du ive siècle av. J.-C.
Thimachidas de Rhodes était un grec de Rhodes qui vécu vers A00 av JC. Philologue, il a
écrit l'ouvrage disparu Deipna ou "diners"
Philistion de Locri, médecin grec du ive siècle av. J.-C., né à Locres en Italie
Euthydème d'Athènes,
Chrysippe de Tyane, auteur de l'ouvrage de boulangerie L'Art de faire du pain
Paxamus.
Poètes élégiaques de la Grèce archaïque, Solon - Tyrtée - Théognis - Xénophane et les
autres, Traduits et présentés par Yves Gerhard, Ed. de l'Aire, Vevey, 2022
(ISBN 978-2-88956-248-0).

Bibliographie
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Belles Lettres, Paris, 1989 (ISBN 2-251-60328-X) [PDF] Deuxième partie : Les techniques de
transformation, p. 112-196 (http://ista.univ-fcomte.fr/iso_album/86__amouretti_prt2.pdf)
[PDF] Troisième partie : Les hommes et les techniques - L'héritage grec, p. 199-255 (http://i
sta.univ-fcomte.fr/iso_album/86__amouretti_.prt3.pdf)
Les Dieux d'Orphée, Paris, Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2007 (1re éd. 1989), 240 p.
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Guy Berthiaume, Les Rôles du mágeiros. Étude sur la boucherie, la cuisine et le sacrifice
dans la Grèce ancienne, Leyde, Brill, 1982, 141 p. (ISBN 90-04-06554-7, lire en ligne (https://book
s.google.com/books?id=epMfAAAAIAAJ&printsec=frontcover))
Pierre Briant, Histoire de l'Empire perse de Cyrus à Alexandre. Fayard, Paris, 1996
(ISBN 2-213-59667-0).
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coll. « Bibliothèque des histoires », Paris, 1979.
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Robert Flacelière, La Vie quotidienne en Grèce au temps de Périclès, Paris, Hachette,
coll. « Antiquité : une histoire », 1988 (1re édition 1959) (ISBN 978-2-01-005966-7 et
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s://portal.issn.org/resource/issn/0018-098X)).
Jean-Pierre Brun, Le vin et l’huile dans la Méditerranée antique. Viticulture, oléiculture et
procédés de fabrication, Errance, Paris, 2003.
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Schmitt-Pantel, Pauline, La cité au banquet : histoire des repas publics dans les cités
grecques, Paris, Publications de la Sorbonne, 2011, 585 et [XXIV] p. de planches
(ISBN 978-2-85944-657-4)
(en) B. A. Sparkes, « The Greek Kitchen », The Journal of Hellenic Studies, vol. 82,‎1962,
p. 121-137 (ISSN 0075-4269 (https://portal.issn.org/resource/issn/0075-4269)).
(en) J. Wilkins, D. Harvey et M. Dobson, Food in Antiquity, Exeter, University of Exeter
Press, 1995, 459 p. (ISBN 0-85989-418-5)

Voir aussi

Articles connexes

Histoire de l'art culinaire


Cuisine de la Rome antique
Agriculture en Grèce antique

Liens externes
/ Recettes grecques antiques (http://www.actu-histoireantique.com/pages/Recettes_de_la
ntiquite_grecque-4126159.html)
(en) A Taste of the Ancient World (http://www.umich.edu/~kelseydb/Exhibits/Food/text/Foo
d.html), exposition en ligne organisée par les étudiants de l'université du Michigan
(fr) Boire avec Dionysos (http://www.canal-u.tv/video/les_amphis_de_france_5/boire_ave
c_dionysos.273), François LISSARRAGUE (vidéo en ligne)
Paul Bras :
« Réflexions sur les fondements de la diététique dans le monde grec ancien (à
propos de l'interdit de la fève) » (http://www.persee.fr/showPage.do?urn=dha_0755-7
256_1999_num_25_2_2590), présentation de recherches dans la revue Dialogues
d'histoire ancienne no 25-2 (1999), p. 221-246 ;
« L'interdit alimentaire et la linguistique » (http://www.persee.fr/showPage.do?urn=dh
a_0755-7256_2003_num_29_2_1568), dans Dialogues d'histoire ancienne no 29-2
(2003), p. 149-164.
Jacques Annequin, « Aliments et pratiques alimentaires dans l'Onirocriticon
d'Artémidore » (http://www.persee.fr/showPage.do?urn=dha_0755-7256_2003_num_29_2
_1566), dans Dialogues d'histoire ancienne no 29-2 (2003), p. 109-123

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