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Antennes et Lignes de transmission

CHA III : Antennes et le rayonnement

I Introduction
Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car les communications sur
petites distances sont moins couteuses avec l’emploi de câbles ou de guides d’ondes.
Une antenne peut se voir comme un convertisseur d'ondes électromagnétiques en émission
(convertissant les ondes d'un guide dans l'espace libre) ou en réception (convertissant les
ondes de l'espace libre dans un guide). Une antenne est donc un lien bijectif des ondes
électromagnétiques entre l'espace libre et un guide, comme représenté sur la Figure IV.1.

Figure IV.1- Schéma d'un radiateur d'ondes électromagnétiques - Antenne émettrice.


.

II. Equations du rayonnement

La loi de Maxwell gausse pour les charges magnétiques montre que la divergence de ⃗
(induction magnétique) est toujours nulle. Ainsi, ⃗ peut être exprimé comme le rotationnel
d’un vecteur car la divergence d’un rotationnel donne zéro :

∇. ⃗ = 0

B⃗ = ∇ Λ A⃗ (*)

ou ⃗ est appelé le potentiel vecteur magnétique

on peut aussi montrer que :



∇ Λ E⃗ = − = −jwB⃗ = −jw ∇ Λ A⃗ , avec ⃗ = ⃗
d’où ∇ Λ E⃗ + jwA⃗ = 0

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Le champ entre parenthèses est donc conservatif i.e. sa circulation sur un contour fermé est
nul. Comme le rotationnel d’un gradient donne aussi zéro, il s’ensuit que ce champ peut être
exprimé comme étant le gradient d’un potentiel scalaire ∇Φ , donc :

E⃗ + jwA⃗ = −∇Φ → E⃗ = −jwA⃗ − ∇Φ (**)

La connaissance des deux potentiels vecteur et scalaire permettra de calculer les champs de
deux équations (*) et (**)
D’après Lorenz on a la relation entre deux potentiels vecteur et scalaire :

1
∇. ⃗ = −!"# $ %$ & → & = − ∇. ⃗
!"# $ %$

∇ Λ ∇ Λ A⃗ = ∇ ∇. A⃗ − ∇( A⃗

⃗ = # $ )⃗

∇ Λ ∇ Λ A⃗ = ∇ ∇. A⃗ − ∇( A⃗ = ∇ Λ B⃗ = ∇ Λ μ* H⃗ = μ* ∇ Λ H⃗ (***)

L’équation maxwell d’Ampère

.⃗ /⃗
∇ Λ H⃗ = J-⃗ + = J-⃗ + %$ = J-⃗ + jwε* E⃗ , avec 0⃗ =0 1⃗

l’équation (***) :

μ* ∇ Λ H ⃗ = μ* J-⃗ + jw μ* ε E⃗ = ∇ ∇. A⃗ − ∇( A⃗
*

μ* J-⃗ + jw μ* ε E⃗ = μ* J-⃗ + jw μ* ε −jwA⃗ − ∇Φ = μ* J-⃗ + w ( μ* ε A⃗ + jw μ* ε ∇Φ


* * * *

donc on a μ* J-⃗ + w ( μ* ε A⃗ − jw μ* ε ∇Φ = ∇ ∇. A⃗ − ∇( A⃗
* *

∇( A⃗ + w ( μ* ε A⃗ = jw μ* ε ∇Φ + ∇ ∇. A⃗ − μ* J-⃗ = ∇ 2jw μ* ε Φ +
* * *

∇. A⃗ 3 − μ* J-⃗ = −μ* J-⃗

4 5 6⃗ + 7 5 95 6⃗ = −<= >?⃗ , Équation du rayonnement (potentiel vecteur→Induction B)


8
:;

C
(vph=propagation=rayonnement) avec @AB =
D μE εE

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L’équation (**) :

E⃗ = −jwA⃗ − ∇Φ → ∇. E⃗ = −jw∇. A⃗ − ∇. ∇Φ

L’équation de gauss pour les charges électriques :∇. G⃗ = HI → ∇. 0⃗ = L K


J
M

= −jw∇. A⃗ − ∇. ∇Φ = −jw −!"# $ %$ & − ∇( & = −w ( NQ Φ − ∇( &


JK C
LM OP

8 T
ce qui donne : 45 R + 75 5 S = − V U , Equation du rayonnement (potentiel
9:; W

scalaire→Champ electrique E )

II.2 Paramètres caractéristiques d’une antenne


Une antenne est un dispositif permettant de convertir l’énergie électrique en énergie
électromagnétique en émission ou en réception. De nombreux paramètres sont utilisés pour
décrire les caractéristiques et les performances des antennes tels que l’impédance d’entrée, le
coefficient de réflexion, la directivité, le gain, l’efficacité ainsi que les diagrammes de
rayonnement.
L’antenne a plusieurs rôles dont les principaux sont les suivants :
• Permettre une adaptation correcte entre l’équipement radioélectrique et le
milieu de propagation.
• Accentuer l'énergie de rayonnement dans certaines directions
• Transmettre le plus fidèlement possible une information.
Par ailleurs, afin de décrire les caractéristiques et les performances des antennes, divers
paramètres sont utilisés. Ces paramètres sont classés en deux groupes. Le premier groupe
caractérise l’antenne comme un élément de circuit électrique (Zin et S11) et le second groupe
s’intéresse à ses propriétés de rayonnement, tel que le diagramme de rayonnement, la
directivité et le gain. Enfin, précisons que la notion de puissance (absorbée ou rayonnée) joue
un rôle important dans l’étude des antennes. La partie suivante récapitule les principales
caractéristiques des antennes.

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II.2.1 Impédance
On appelle impédance d’entrée de l’antenne l’impédance vue à l’entrée de ce composant .Une
antenne est caractérisée par son impédance Za composée d’une partie réelle Ra et d’une partie
imaginaire Xa. L’impédance est donnée par l’expression :
XY = ZY + ![Y (IV-1)
La partie réelle représente un terme de dissipation. Il est lié, d’une part à la puissance
rayonnée et d’autre part, à la puissance perdue par effet Joule. La partie réelle est constituée
de la résistance de rayonnement Rr et de la résistance de pertes Rl et dont l’expression est
donnée par la relation (IV-2). L’énergie dissipée par Rr correspond à l’énergie rayonnée par
l’antenne. L’énergie dissipée par Rl correspond aux pertes de conduction, aux pertes
diélectriques et aux pertes d’onde de surface de l’antenne.

ZY = Z\ + Z] (IV-2)
La réactance Xa est liée à la puissance réactive stockée et concentrée au voisinage de
l’antenne.
L’impédance de l’antenne est influencée par les objets environnants, en particulier par des
objets ou des plans métalliques proches ou par d’autres antennes. Dans ce dernier cas, on
parle d’impédances mutuelles entre éléments rayonnants.

II.2.2. L’adaptation

L'adaptation est un processus qui permet à l'antenne, en émission par exemple, d'accepter le
maximum de la puissance fournie par le générateur. Il est généralement caractérisé par le
paramètre S11 qui est le rapport entre l'onde incidente (Pinc) appliquée à l'entrée de l'antenne et
l'onde réfléchie (Pref) vers la source. Ce paramètre permet de caractériser l'adaptation de
l'antenne jugée satisfaisante à partir généralement d'une valeur de -10 dB. Les expressions
(IV-3) et (IV-4) expriment la valeur de S11 en linéaire et en dB.

`abc
|_CC |( = (IV-3)
`def

`
_CC g = 10hij `abc (IV-4)
def

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II.2.3. Le coefficient de qualité


D'un point de vue électrique, une antenne peut être vue comme un circuit résonnant RLC. La
largeur de bande Bp est liée au facteur de qualité Q du circuit RLC à la fréquence de
résonance fr. Le facteur de qualité représente la quantité de résistance présente lors de la
résonance. Le coefficient de qualité d'un circuit résonant est défini comme étant égal à 2π
multiplié par le rapport d'énergie stockée divisé par l'énergie perdue.

la éqr\str u vwxér
k= = 2o éqr\str \Yyvqqér r ztuutAér
(IV-5)
m

Un fort coefficient de qualité implique un rayonnement très efficace de l’antenne sur une
bande de fréquences très étroite, ce qui limite les interférences hors bande.
Un faible coefficient de qualité indique un fonctionnement large bande de l’antenne et donc
une possible collecte du bruit présent dans la bande, dégradant ainsi le rapport signal sur bruit
en réception.
II.2.4. Largeur de bande de fréquence
La bande passante fréquentielle (Frequency bandwith BW) désigne, en respectant certaines
caractéristiques, la gamme de fréquences dans laquelle la performance de l’antenne est
conforme à une norme indiquée. La bande passante elle-même représentant la gamme de
fréquence (de part et d’autre de la fréquence centrale) où les caractéristiques de l’antenne
approchent celles de la fréquence centrale.
Communément dans les communications sans fil, l’antenne doit absolument fournir un
coefficient de réflexion S11 plus bas que -10 dB sur sa bande passante de fréquences.

Figure IV.2-Bande passante et coefficient de réflexion.

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Il existe deux manières d’exprimer la bande passante fréquentielle : soit par la largeur de
bande absolue ou absolute bandwidth (ABW) ou largeur de bande partielle ou fractional
bandwidth ( FBW ). Si fH et fL indiquent la borne supérieure et la borne inférieur de la largeur
de bande d'antenne, respectivement; alors la ABW est définie comme la différence des deux
bornes et la FBW est définie comme le pourcentage de la différence de fréquence sur la
fréquence centrale, comme donné dans l'équation IV-6 et IV-7, respectivement.

{ = |} − |~ (IV-6)

l •l
•{ = 2 l€ƒl‚ (IV-7)
€ ‚

La largeur de bande, pour les antennes larges bande peut également être exprimée, comme le
rapport de la fréquence la plus haute à celle la plus basse, où la performance de l'antenne est
acceptable, comme donné à l'équation IV-8.

l€
{= l‚
(IV-8)

II.2.5. Angle d’ouverture d’une antenne

L'angle d'ouverture d'une antenne est l'angle de direction pour lequel la puissance rayonnée
est la moitié (-3dB) de la puissance rayonnée dans la direction la plus favorable.

II.2.6. Efficacité

L'efficacité de l’antenne tient compte des pertes ohmiques de l'antenne dans le matériel
diélectrique et les pertes de réflexion sur les bornes d'entrée. L'efficacité de réflexion, ou
l'efficacité de désadaptation d'impédance, est directement liée au paramètre S11(Γ). Elle est
donnée par er et est définie par:
\ = 1 − |„ ( | (IV-9)
L'efficacité du rayonnement tient compte de l'efficacité de la conduction et de l'efficacité
diélectrique. Elle est généralement déterminée expérimentalement avec plusieurs mesures
dans une chambre anéchoïque. L'efficacité du rayonnement est déterminée par le rapport de la
puissance rayonnée, Pray à la puissance d'entrée aux bornes de l'antenne, Pe :

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`a…†
\Yy = `b
(IV-10)

L'efficacité de la réflexion et l'efficacité du rayonnement sont prises en compte pour définir


l'efficacité totale de l'antenne.
II.2.7 Directivité et gain

La directivité désigne le rapport (de puissance) entre la puissance émise dans la direction
maximum sur toute sa distribution spatiale. Nous affirmons donc qu'une antenne hautement
directive a une faible ouverture de rayonnement et une antenne faiblement directive a une
large ouverture de rayonnement. La directivité D0 peut également être considérée comme le
rapport de l'intensité du rayonnement U dans une direction donnée de l'antenne sur celle d'une
source isotrope. Pour une source isotrope, l'intensité du rayonnement U0 est égale à la
puissance rayonnée totale Pray divisée par 4π. Ainsi, la directivité peut être donnée par:

‡ ‰Š‡
G=‡ =` (IV-11)
ˆ a…†

Si elle n’est pas spécifiée, la directivité d'antenne implique sa valeur maximum, c.-à-d D0.

‡Œ…• ‰Š‡Œ…•
G‹ = ‡ˆ
= `a…†
(IV-12)

Le gain signifie le rapport de la puissance émise par une antenne dans une direction donnée
sur la puissance maximale rayonnée par une antenne de référence ayant la même alimentation.
L'antenne isotrope est souvent utilisée comme antenne de référence: elle s'appelle dBi.
Souvent, il s'agit aussi de la puissance rayonnée dans la direction principale. Le gain d'antenne
est défini par:

‰Š‡
Ž= \Yy G = (IV-13)
`b

De même, le gain maximum G0 est relié la directivité maximum D0 par:


Ž= \Yy G‹ (IV-14)

Une antenne à faible gain a tendance à être omnidirectionnelle, tandis qu'une antenne à fort
gain a tendance à être plus directive et émet une grande partie de sa puissance dans certaines
directions.

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II.2.8 La puissance isotopique rayonnée effective


La puissance isotopique effective rayonnée (PIRE) ou effective isotropically radiated power
(EIRP) d'un émetteur (y compris l’antenne) est la puissance apparente transmise vers la
direction du gain maximum de l'antenne,, en supposant que l'antenne est isotrope. Ainsi, la
PIRE est donnée par le produit du gain maximal de l'antenne et de la puissance de l'émetteur
(en réalité, l'antenne réelle ne rayonne pas de manière isotrope et la PIRE n'est donc qu'une
mesure théorique de l'énergie). L’organisme de réglementation limitera la PIRE pour une
bande de spectre particulière, parce qu'il donne une bonne indication de la possibilité
d'interférence aux services pour des fréquences semblables. La PIRE de l'émetteur étant
directement proportionnelle au gain maximal de l'antenne, La puissance rayonnée totale
(PIRE) , on peut calculer a l’aide de l’intensité de rayonnement :

Ÿ ž
••‘’ = •“”• = ∰U —“”• . ˜U = ™ ™ š. ›œ•ž ˜ž ˜Ÿ, (IV-15)
avec 0 ≤ ¢ ≤ o 0 ≤ £ ≤ 2o
‡ ¤,¦
avec : {\Yy = [w/m2] , la densité de puissance rayonnée
\Q

Figure IV.3- La puissance rayonnée( diagramme de rayonnement)

II.2.9 Diagramme de rayonnement


Le diagramme de rayonnement ou diagramme d'antenne décrit la force relative du champ
rayonné dans diverses directions de l'antenne, à une distance constante. Le modèle de
rayonnement est aussi un modèle de réception puisqu'il décrit également les propriétés de
réception de l'antenne. Le modèle de rayonnement est tridimensionnel, mais habituellement
les modèles de rayonnement mesurés sont une tranche bidimensionnelle du modèle
tridimensionnel.
Dans la pratique, le modèle à trois dimensions est parfois nécessaire et peut être construit en
une série de modèles à deux dimensions. Pour la plupart des applications pratiques, quelques

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graphiques du diagramme en fonction de Φ pour certaines valeurs particulières de la


fréquence, ainsi que quelques graphiques en fonction de la fréquence pour certaines valeurs
particulières de θ fourniront la plupart des informations utiles nécessaires, où θ et ϕ sont les
deux axes dans un système en coordonnés sphériques. Le rendement des antennes à
polarisation linéaire est habituellement décrit en termes des deux plans E et H. Le plan E est
défini comme étant le plan contenant le vecteur champ électrique et la direction du
rayonnement maximal tandis que le plan H est défini comme étant le plan contenant le vecteur
champ magnétique et la direction du rayonnement maximal.
Il existe trois modèles de rayonnement couramment utilisés pour décrire la propriété du
rayonnement d’une antenne:
• Isotrope – Une antenne hypothétique sans perte avec un rayonnement égal dans
toutes les directions. Il n’est valable que pour une antenne idéale et est souvent utilisé
comme référence pour exprimer les propriétés pratiques des antennes.
• Directionnel – Une antenne qui a la propriété de rayonner ou de recevoir des ondes
électromagnétiques de manière plus efficace dans certaines directions que dans
d'autres. Ceci est généralement applicable à une antenne dont la directivité maximale
est significativement supérieure à celle d'un dipôle demi-onde.
• Omnidirectionnel – Une antenne ayant un modèle non-directionnel essentiellement
dans un plan donné et un modèle directionnel dans n'importe quel plan orthogonal.

Les diagrammes de rayonnement sont normalisés par rapport à une antenne isotrope, de sorte
que les valeurs de la directivité et le gain sont donnés en dBi. La figure IV-4 représente la
distribution de l'énergie rayonnée dans l'espace en trois types d'antennes.

Figure IV-4: Répartitions possibles de l’énergie rayonnée dans l’espace par les antennes.
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II.2.10 Polarisation
La polarisation est définie comme étant l’orientation du champ électrique d'une onde
électromagnétique. La polarisation est en général décrite par une ellipse. La polarisation
linéaire et la polarisation circulaire sont deux cas spéciaux de polarisation elliptique. La
polarisation initiale d'une onde radio est déterminée par l'antenne.
L’onde rayonnée peut être représentée par une onde plane dont l'intensité du champ électrique
est la même que celle de l'onde et dont la direction de propagation est la direction principale
de l’antenne. Une polarisation peut être linéaire, circulaire ou elliptique, comme représenté
sur la figure IV-5.

Figure IV-5 : Exemple de polarisation.


III. Différents types d'antennes

L'antenne la plus simple est un simple brin conducteur de longueur λ/4. En fonction des
applications, plusieurs types d'antennes ont été développés. Sommairement, leur conception
vise à obtenir un diagramme de rayonnement adapté à l'application finale. Ainsi, des antennes
fortement directives vont être utilisées pour la transmission entre des dispositifs fixes ou qu'il
est possible de poursuivre (relais téléphoniques, satellites), les antennes faiblement directives
vont être choisies pour permettre une diffusion omnidirectionnelle. Leurs formes peuvent
également être liées aux fréquences d'emploi.
Les antennes sont réparties en plusieurs catégories selon la géométrie, le gain, la forme du
faisceau, et la bande passante. Ainsi, on peut les classer comme suit:

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A. Selon la forme géométrique :


Antennes filaires : dipôle, boucle, spirale.
Antennes à ouvertures : cornet, fente, antenne à réflecteur
Antennes imprimées : patch, dipôle imprimé, spirale.
B. Selon le gain:
gain élevé : cornet.
gain moyen : planaire.
gain bas : dipôle, fente, patch.
C. Selon la forme du faisceau:
omnidirectionnelle : dipôle.
faisceau étroit : antenne réseau.
Faisceau large : planaire.
D. Selon la largeur de bande :
bande large : spirale.
bande étroite : patch, fente

III.1 Antennes quart d'onde (Marconi)


Ce type d'élément rayonnant dont la hauteur électrique est d'environ λ/4. Sous sa forme la plus
simple, l'antenne quart d’onde est composée d'un élément rayonnant vertical érigé sur un
système de mise à la terre. Cette antenne peut être constituée d'une structure autoportée ou
d'un pylône haubané et être alimentée de différentes manières, c'est-à-dire en choisissant la
hauteur optimale du point d'alimentation sur la structure verticale. Cette antenne est bien
adapté lorsqu'on souhaite assurer un service par onde de sol sur une distance relativement
courte et que le service par onde ionosphérique doit être assuré le plus près possible du site
émetteur.

Figure IV-6 : Antenne Marconi.

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III. 2 Antenne Yagi


L’antenne Yagi (ou Yagi-Uda) est une antenne couramment employée pour la réception de la
télévision . Il s’agit d’un exemple de réseau d’antennes formé de N dipôles colinéaires équidistantes.
Les dipôles sont orientés le long d’un axe qui est pointé vers l’émetteur de télévision. La mise en
réseau est à l’origine d’un rayonnement longitudinal

Figure IV-7 : Antenne Yagi.

III.3 Antenne parabolique


Les antennes basées sur des réflecteurs paraboliques sont le type le plus commun d'antennes
directives quand un gain élevé est exigé. Leur avantage principal réside dans le fait qu'elles
peuvent être construites afin de disposer d’un gain et d’une directivité aussi grands que
souhaités. L'inconvénient principal est que ce type d’antenne est difficile à installer et se
retrouve souvent à la merci du vent.
Les paraboles, jusqu'à un mètre, sont habituellement faits de matériel solide. L'aluminium est
fréquemment employé pour l’avantage qu’il confère par rapport à son poids, sa longévité et
ses bonnes caractéristiques électriques.

Figure IV-8 :.Antenne parabolique.


L’effet du vent s accroît rapidement avec la taille de la parabole et peut rapidement devenir un
grave problème. Des paraboles d’une surface réfléchissante employant un maillage ouvert
sont fréquemment employées. Ceux-ci ont un moins bon rapport avant-arrière mais sont plus

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sûrs et plus facile à construire. Le cuivre, l'aluminium, le laiton, l'acier galvanisé et le fer
peuvent être utilisés lors de la construction d’une parabole maillée.

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