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Investigations
Les services de l’État se veulent pragmatiques mais ne veulent pas
dramatiser. L’eau potable, provenant de forages profonds dans la nappe
éocène, ne peut en aucun cas être touchée. Les terrains et les puits doivent
cependant être examinés sur une zone volontairement « élargie au
maximum » de façon à prendre la juste mesure de la pollution. « Aucun cas
de maladie ne nous a été rapporté ces dernières années qui aurait justifié
des investigations complémentaires », indique Matthieu Doligez. « Rien ne
laisse non plus supposer, renchérit Olivier Pairault, que les hydrocarbures
aient pollué la nappe phréatique. Les odeurs sont très caractéristiques. »
(1) Contact : 05 57 55 45 46, ou izon.fr/contact
Principe de précaution
« J’ai retiré tout un tas de déchets de mon terrain. Mon enfant a joué là, il a
mangé des légumes du jardin… » Les représentants de l’Agence régionale
de santé (ARS) ont tenté de répondre aux angoisses de ce père de famille,
propriétaire depuis 2017, dans une zone directement exposée. Il est
recommandé de se laver régulièrement les mains, de ne pas boire d’eau
provenant d’un puits ni même de l’utiliser, de laver soigneusement tous les
légumes produits. Les propriétaires de volailles peuvent consommer les
œufs, mais doivent éviter d’en manger la viande. Aux interrogations de la
société de pêche locale, il a été répondu que la pêche pouvait être
maintenue, mais en « no kill », un arrêté municipal devant être pris en ce
sens.