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Quelles sont les étapes du vol d’une fusée transversant l’atmosphère

terrestre ?

Aujourd’hui nous allons parler du vol d’une fusée depuis la terre qui a pour but de
mettre un place un satellite autour de la lune et nous allons étudier son comportement
dès qu’il est expulsé de la capsule

PLAN :

1- Décollage cad produire une poussée avec réaction chimique et combustion


2- Vol cad s’échapper de l’attraction terrestre et vitesse de libération et satelisation
3- Orbite vol géostationnaire, loi de képler et Newton

PARTIE 1 : Décollage
En astronautique, une fusée est un véhicule mûni d’un moteur-fusée de grande
puissance qui lui permet de se déplacer dans l'espace proche, et notamment de placer
en orbite une charge utile, voire d'échapper à l'attraction terrestre pour visiter
différents corps célestes.
Tout d’abord, une fusée est un engin très lourd (plus de 700 tonnes) autonome cad
qu’il doit fournir sa propre force pour décoller.
D’après la 2e loi de Newton, on mentionne qu'une force résultante exercée sur un
objet est toujours égale au produit de la masse de cet objet par son accélération mais
La troisième loi de Newton qui est le principe de l'action et de la réaction. Si un corps
A exerce une force sur un corps B, alors B exerce sur A une force d'égale intensité, de
même direction et de sens opposé.
La fusée a été donc conçu pour génèrer sa propre puissance, la force de poussée. Cette force
doit être largement supérieur au poids pour que la fusée puisse décoller .
Pour que la fusée puisse décoller, il faut lui fournir une force de poussée puissante cad une
énergie cinétique suffisante.
Comment le moteur crée t’il cette énergie ?
Lorsque le moteur est mise en route on assiste à une réaction chimique exothermique de
combustion ce qui libère énergie thermique qui est ensuite convertie par l’intermédiaire de
la tuyère en énergie cinétique. La tuyère joue un rôle central dans l'efficacité de cette
propulsion en convertissant l'énergie thermique et la pression des gaz résultant de la
combustion en énergie cinétique. Ce convertisseur possède une forme convergeante ou
divergeante afin d’augmenter la différence de pression pour atteindre une vitesse
supersonique

A la source, Cette réaction chimique très énergétique est presque toujours une combustion.
Pour obtenir une combustion il faut un combustible (le carburant, ou plus généralement: "ce
qui brûle") et un comburant (ce qui fait brûler, souvent l'oxygène, mais pas seulement). Soit
respectivement un oxydant et un réducteur .
Cette réaction se déroule dans une chambre de combustion
Généralement, un moteur fusée fonctionne en expulsant des gaz
Pour que l'éjection se fasse rapidement, il est important que les gaz soient très chauds, légers,
et même si cela a un peu moins d'importance, sous forte pression
Ces substances, dont la réaction assure la propulsion, sont appelées propergols. Selon la
nature du couple comburant/combustible, on distingue des propergols solides et des
propergols liquides.
Ces ergols sont contenus dans de volumineux réservoirs.
Ce type de moteur est en particulier utilisé par les fusées car, étant autosuffisant, il peut
fonctionner dans un milieu dépourvu d'atmosphère, mais également par les missiles car il
permet d'atteindre des vitesses très importantes

PARTIE 2 : vol

Durant le vol, Le poids de la fusée varie a chaque instant du a la combustion du carburant.

La forme de la fusée aide la croissance de la vitesse évitant des pertes et d’énergies


On peut faire ainsi le bilan des forces :
Au cours de son vol, la fusée est soumise à trois forces :
• le poids de la fusée : dirige vers le bas
• la poussée du moteur, sens opposée au poids
• la résistance de l’air : s’oppose à l’avancement de la fusée dans l'air. Elle dépend donc du
vent relatif
La fusée suit une trajectoire initialement verticale durant 10 à 20 secondes pour dégager la
fusée des installations au sol. Durant la traversée de l'atmosphère la fusée est basculée dans
le plan de sa future orbite en optimisant le rendement de la fusée niveau force

Dans la vie tous les jours, lorsqu’on lance un objet on s’attend toujours à ce qu’il retombe du
à la force d’attraction. Cette force d’attraction diminue avec la distance formule de la force
gravitationnelle

F=

Donc on se demande à quelle vitesse faudrait-il propulser la fusée pour qu’elle sort du champ
de pesanteur terrestre ?

On appelle cette vitesse : la vitesse de liberation qui est la vitesse minimale que doit atteindre
un projectile pour échapper définitivement à l'attraction gravitationnelle d'un astre dépourvu
d'atmosphère et s'en éloigner indéfiniment. Cette vitesse est d'autant plus importante que la
masse de l'astre est importante et que l'objet est proche de son centre cad altitude

Lorsqu’on lance un objet avec une vitesse plus importante il va tomber plus loin et ainsi de
suite mais cette vitesse fait en sorte qu’il aille tellement loin qu’il aille plus loin que la
courbure de la terre et va être en orbite autour de la terre durant une période et faire plusieurs
tours. A ce moment, on attend d’abord la vitesse de satellisation vers 7km/s

En l’occurrence ce qui nous intéresse c’est d’élever cette vitesse pour qu’il échappe
définitivement de l’attraction et l'augmentation de cette vitesse rend la trajectoire de plus en
plus elliptique et la vitesse de libération correspond au point où la trajectoire cesse d'être
une ellipse pour devenir une parabole avant de devenir une hyperbole.

La vitesse de libération de la terre est 11km/s


Du fait de la présence de l’atmosphère terrestre il est difficile d’amener un objet proche de la
surface de la terre a cette vitesse d’un seul coup considérée comme supersonique car l’objet
se désintègrerait a cause des forces de friction

Donc on amène d’abord les objets autour de la terre dans l’espace puis on les accélère jusqu’à
ce qu’il dépasse la vitesse de libération et s’éloigne indéfiniment.

PARTIE 3 : SATELISATION AUTOUR DE LA LUNE

La fusée va donc se rapprocher de la lune et va expulse un satellite dans l’orbite lunaire

Une mise sur orbite lunaire n'est en rien comparable à une mise sur orbite terrestre.
En particulier la détermination de la trajectoire suivie est beaucoup plus difficile.

Sur terre cette trajectoire est déterminée grâce au passage du satellite au-dessus d'un
certain nombre de stations au sol. Il n'existe évidemment pas de telles stations sur la
Lune et la trajectoire autour de notre satellite doit être déterminée de beaucoup plus
loin, donc avec une précision bien inférieure.
Lorsqu’un satellite est lâché dans l’espace par une fusée telle qu’Ariane, il est soumis
à deux forces principales :
L’une est l’attraction lunaire qui attire tous les corps vers le centre du globe.
L’autre est la force centrifuge qui éloigne le satellite du sol, un peu comme si vous étiez
« éjectés » d’un manège tournant à grande vitesse.

Si la force d’attraction terrestre est supérieure à la force centrifuge, le satellite retombe


inévitablement. Mais lorsque ces deux forces sont égales, on dit qu’il y a
satellisation. Ainsi plus l’orbite est basse, plus l’attraction est grande et plus la vitesse
doit être importante. Cette vitesse de satellisation doit être comprise entre 1,64 km/s
eTkm/s : en deçà de 1,67 km/s, l’engin retombe sur terre et au-delà de 2,4 km/s.

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