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Méthodologie

La synthèse de documents

Objectif : rédiger une synthèse concise, objective et ordonnée.


Longueur conseillée de la synthèse : de 4 à 6 pages ( grand maxi !) manuscrites.
Intro courte : un paragraphe de 6 à 10 lignes.
Développement en 2 (conseillé) voire 3 parties.
Conclusion : 4 à 6 lignes maxi.

Le corpus de documents
Il est composé de 4-5 documents, le plus souvent :
- 2 textes d’idées (articles de journaux, extraits d’essai…)
- Un texte littéraire (extrait de roman, de pièce de théâtre, de poème…)
- Un document iconographique (dessin, photo, affiche de film, publicité,
graphique ou tableau stat (c’est plus rare),

Ce qui est attendu : Il s’agit de confronter les documents tout au long du devoir,
pour obtenir donc une synthèse concise, objective et ordonnée.

Le déroulement du travail
Etape 1 (25 mn) Lecture analytique du corpus
Lire une seule fois, mais efficacement les documents, avec un surligneur et un stylo
- Pour les texte d’idées : surligner les passages essentiels.
- Pour les textes littéraires : souligner les passages importants et noter dans la marge
les idées qui en découlent si elles n’apparaissent pas d’emblée.
- Pour les docs iconographiques : rester objectif. S’attacher aux éléments qui
constituent l’image, c’est-à-dire à sa composition (premier plan, décor…), à son ton
( dessin humoristique, caricature…) et à son objectif ( émouvoir, faire acheter…)

Etape 2 (30 mn) Réalisation d’un tableau comparatif (avec gomme et crayon)
Réaliser un tableau (sur feuille A4 / horizontal) avec une colonne par doc.
Entête précis pour chaque colonne (titre, auteur, date, nature du document etc.) + 1 une
colonne pour les pistes de réflexion.

A gauche du tableau : choisir le texte de référence, soit le texte qui contient les aspects
les plus variés de la question (généralement un texte d’idées).
- Dans chaque colonne : rédiger les idées relevées (de 3 à 10 idées), en les
reformulant. (e pas recopier des passages et ne pas exprimer ses opinions
personnelles).

Colonne Pistes de réflexion. Il s’agit de relever les axes principaux (points


communs, divergences, complémentarité) qui apparaissent à la confrontation de
l’ensemble des docs.

Flore d’Arfeuille 1
Retenir de 4 à 6 pistes de réflexion. On regroupe ces pistes de réflexion par
rubriques (autour d’un même sujet) que l’on nomme par un titre qui résume leur
contenu. On les classe
Ce travail permettra de définir la problématique et le plan.

Etape 3 5mn
Elaborer une problématique. Il s’agit de formuler, à partir des pistes de réflexion,
une question qui sera développée dans la synthèse.

Etape 4 15mn
Etablir un plan en deux (ou trois, mais c’est plus risqué !) parties équilibrées. Chaque
partie est subdivisée en 2 ou 3 sous-parties.
Chaque sous-partie se réfère à au moins deux docs du corpus.
Attention : avoir en tête que chaque document du corpus doit être exploité au
moins une fois dans chacune des grandes parties du plan

Etape 5 5mn
Rédiger la conclusion juste après avoir fixé le plan. La conclusion s’étend sur un seul
paragraphe. (Pas d’alinéa pour l’ouverture de la conclusion).
Elle comprend :
- une phrase bilan qui répond à la problématique (On y reformule sous une forme très
synthétique les grands axes de la synthèse. Ces idées clés sont reliés par des termes de
connexion : d’une part, d’autre part, ainsi, pourtant etc.
- une ouverture (à partir d’un élément du corpus non évoqué, ou de la question posée
pour l’écriture personnelle).
Elle démarre par : En définitive, en conclusion, finalement, pour résumer…
Elle reste objective : On y formule aucune idée nouvelle.
Elle se termine par un élargissement. Elle peut être une transition vers l’écriture
personnelle.

Etape 6
Rédiger l’introduction 10mn
L’intro s’étend sur un seul paragraphe de 6 à 10 lignes maximum.
Elle comprend 3 « temps », sans retour à la ligne pour chacun des temps.
D’abord, on amène le sujet, puis on pose la problématique en évoquant le corpus (avec
une question indirecte) et enfin, on annonce le plan.
Utiliser donc des connecteurs logiques pour passer d’une étape à l’autre.

Etape 7
Rédaction les parties de la synthèse (60 mn)
Rédiger le développement directement au propre en s’appuyant sur le plan et le
tableau (et non sur les documents du corpus).
Chaque partie doit être élaborée à partir de la confrontation des documents.
Chaque partie débute par une idée directrice formulée en une phrase qui synthétise les
pistes de réflexion développées. Cette phrase a une portée générale (pas d’allusions
aux docs).

Flore d’Arfeuille 2
Chaque partie comprend 2 ou 3 paragraphes (ou sous-partie). Chaque paragraphe
exploite plusieurs docs. Attention de ne pas consacrer un paragraphe à chaque
document (il s’agit d’une synthèse et pas d’un catalogue…). L’ordre des pistes de
réflexion doit être logique et progressif.

Chaque grande partie se termine par une phrase de bilan et une phrase de transition qui
annonce la suivante.

Expression
Aucun « je » ou « nous » trop personnels, mais des « on » objectifs.
Rédaction simple, claire et concise : on ne répète pas, on résume. Aucune citation. On
reformule avec ses propres mots. On ne cherche pas à faire du style, mais à restituer
fidèlement les idées contenues dans les documents. Il s’agit de résumer (on fait donc
plus court que l’auteur des textes). On évite tout vocabulaire dont on est pas
absolument sûr.
Références aux auteurs : chroniqueur, journaliste, essayiste, critique, romancier,
écrivain, dramaturge, poète, artiste, philosophe, sociologue, économiste, juriste,
chercheur, essayiste, penseur, intellectuel...
Référence aux textes : dans cet extrait, dans ce récit, dans cet article, dans ce
document, dans ce poème…

Références aux docs


Chaque document est présenté dans le détail quand il apparaît pour la première fois
dans la première partie. Les noms des auteurs ou le titre du doc sont systématiquement
cités : entre guillemets si c’est une partie d’oeuvre (article, chapitre, poème…) ou
soulignés pour le titre de l’oeuvre. Le type d’oeuvre (quotidien, hebdomadaire,
autobiographie, recueil de poésie etc.) est précisé.
La présentation complète de tous les documents se fait au fil de la première partie.
Attention : On écrit jamais « doc 1 », « doc 2 » etc.

La reformulation
On ne doit pas citer de passage de documents. On doit reformuler les idées avec ses
propres mots.
Confrontation des documents. Expressions pour marquer la convergence de 2 docs : «
S’accorder à penser », « se retrouver sur une idée », « confirmer », « correspondre »…
Expressions pour marquer la divergence : «s’opposer », « contredire », « diverger »…

Mise en page
L’introduction forme un seul paragraphe. Ne pas revenir à la ligne pour chacun des 3
temps.
Saut de 4 lignes avant et après le développement.
Saut de 2 lignes entre les parties du développement.

Chaque partie comprend 2 ou 3 paragraphes correspondant chacun à une sous-partie


On peut marquer le passage d’un paragraphe (sous partie) à l’autre par un alinéa.

Flore d’Arfeuille 3
La conclusion constitue un seul paragraphe : Elle commence par un alinéa et constitue
ensuite un seul bloc. Il faut donc s’appuyer sur des connecteurs logiques pour relier le
bilan de l’ouverture.

La relecture
Etape déterminante : stylo à la main, vérifier l’orthographe, les non sens,
les oublis.
Vocabulaire : Remplacer en particulier le verbe faire et le mot chose…
Vérifier aussi les confusions dans l’orthographe des verbes (confusion courante entre é
et er).
Et attention à bien accorder les noms au pluriel .

Bon travail !

Flore d’Arfeuille 4

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