Vous êtes sur la page 1sur 9

CHAPITRE I : TRANSPORT PAR VOIE ROUTIERE

C’est le mode de transport qui répond le mieux aux besoins d’efficacité pour
atteindre les attentes des consommateurs moyens et finaux (usagers, populations).
C’est le mode employé exclusivement en distribution pour la mise en place finale des
produits au niveau des stations-services. Il se fait par camion-citerne de capacité attei-
gnant 45000L.

I.1. Caractéristique des chargements et déchargements d'hydrocarbures

Le bras de chargement par le dôme est très souvent utilisé pour le chargement
de citernes, routières comme ferroviaires. Le chargement s’effectue par le trou
d’homme situé au-dessus de la citerne. Selon la nature du produit (non dangereuse,
sans évaporation de gaz toxiques…), le chargement peut se faire de façon « ouverte »,
c’est-à-dire que le trou d’homme n’est pas recouvert. Une connexion «semi-fermée »
peut se faire par un cône connecté sur le trou d’homme de la citerne. Une connexion
« fermée » est nécessaire pour les produits toxiques et dangereux. Cette connexion se
fait par bride sur le dessus de la citerne. Le cône peut, être, équipé d’un flexible pour
évacuer les vapeurs du produit sans les rejeter dans l’atmosphère. Il existe une multi-
tude d’accessoires pour rendre l’utilisation d’un bras de chargement en dôme plus er-
gonomique et plus pratique : montée et descente pneumatiques, des sondes de niveau,
des sondes de détection de positionnement, système anti-arrachement, purge, drain…

Le bras de chargement en source est dédié au déchargement de citernes (rou-


tières ou ferroviaires). La connexion peut se faire sur le côté ou sur l’arrière de la ci-
terne voire les deux. La place de la connexion influence la taille des tubes. Ainsi une
connexion arrière nécessite des tubes plus longs que pour une connexion latérale. La
connexion de ce type de bras à la citerne peut se faire par bride ou par coupleur. Là
aussi, il existe une multitude d´accessoires qui peuvent venir se greffer sur les bras de
chargement en source pour les rendre plus ergonomiques tels que décrit pour les bras
de chargement en pluie.

I.2. Les codes de danger de la signalisation de transport par camion-citerne des


hydrocarbures.

Un camion-citerne est utilisé pour le transport de liquides, de gaz ou encore


de pulvérulents stockés en vrac.

Page 14
Les camions citernes sont généralement caractérisés par une
longue cuve (ou citerne) d'acier inoxydable placée à l'arrière de la cabine, parfois sur
une remorque articulée, avec une apparence similaire aux wagons-citernes des trains,
constituée d'un cylindre et de deux extrémités hémisphériques. Les cuves peuvent être
de différents types suivant la cargaison à contenir : pressurisée, réfrigérée ou isolée,
divisée en plusieurs compartiments, résistante à l'acide, conçue pour transporter des
produits alimentaires et munies d'une ou plusieurs ouvertures trous d’homme (dites
trappes de visite).

La variation de la capacité typique d'un transporteur d'essence se situe entre 15


et 35 m3 par cuve, bien que l'on trouve de petits camions de 10 m3 ou parfois moins
utilisés pour la vidange de fosses septiques, et d'autres de moins de 4 m3 pour le trans-
port du GPL sous pression.

Le nombre d'essieux se situe bien en fonction du poids total au sol, soit le poids
du véhicule plus la charge, et varie d'un pays à l'autre.

La forme des citernes transportant les pulvérulents est influencée par les contraintes
liées à la vidange. Il y a deux principaux concepts :

- La citerne « plate » ou les pis, la vidange se fait par dessous, par des orifices coniques

- La citerne « basculante », la citerne entière est soulevée vers l'arrière, à la manière des
camions-benne.

La basculante a en général un volume bien supérieur à la plate. Tous les cuves


pour les pulvérulents sont généralement en aluminium pour diminuer la tare ce qui
permet de charger plus.(6)

I.3. La plaque de danger

Figure 3 : Schéma des plaques avec « code de danger » :

Page 15
Dans la première partie de la plaque. Ils correspondent à un chiffre donné ayant
toujours la même signification, il se place dans la seconde ligne de votre plaque de
danger. Normalement, 2 chiffres suffisent pour déterminer le danger d’une matière.
Cependant, un 3 ème chiffre peut éventuellement être nécessaire pour une matière pré-
sentant trois risques, ou pour simplement intensifier un risque.
Le numéro une fois constitué, permet ainsi de déterminer immédiatement le danger
principal (1er chiffre) et le ou les danger(s) secondaire(s) (2ème chiffre).

A savoir : si l’eau est interdite comme agent extincteur, le numéro est précédé d’un X.
Tableau 1 : description des codes de danger (6)

2ème ou 3èmechiffre
Numéro 1 er chiffre Danger principal subsidiaires
Danger

0 - Absence de danger secondaire

1 Matières et objets explosibles Risque d’explosion

2 Gaz comprimé Risque d’Emanation de gaz

3 Liquide inflammable Inflammable

4 Solide inflammable Inflammable

5 Comburant ou peroxyde Comburant

6 Matière toxique Toxique

7 Matière radioactive -

8 Matière corrosive Corrosif

on violente
9 Danger divers Danger de réaction
spontanée

Page 16
Cas particulier :
Dédoublement du même chiffre : amplification du danger, à l'exception de :
- 22 : gaz réfrigéré.

- 44 : solide inflammable, qui a une température élevée, se trouve à l’état fondu.

- 99 : matières dangereuses diverses transportées à chaud (ex : goudron).

- Lorsque le danger d’une matière peut-être indiqué suffisamment par un seul chiffre, ce
chiffre est complété par un 0.

- Chiffres ayant une signification spéciale : 232, 333, 362, 382, 423, 446, 462, 482, 539,
606, 623, 642, 823, 842, 90.

I.4. Code matière

33
3256

Dans la seconde partie de la plaque (2ème ligne), on trouve le code matière qui est
le numéro ONU sous lequel est référencé le type de produit transporté (près de 3000
numéros existants).

C’est un numéro d’ordre chronologique des matières évaluées par l’ONU.

C’est toujours un numéro composé de 4 chiffres, un seul numéro est attribué à chaque
matière.

Il permet d’identifier la matière concernée.

En voici quelques exemples :

- 1017 = chlore

- 1114 = benzène

- 1202 = gasoil

- 1203 = essence

- 1428 = sodium

- 1789 = Acide chlorhydrique en solution

Page 17
- 1830 = Acide sulfurique

- 2809 = mercure

- 2820 = acide butyrique

- 3374 = acétylène sans solvant

Retrouvez la liste complète des codes matière ONU.

I.5. Ou poser la signalisation du camion


Un seul produit dans une citerne mono cuve :

Figure 4 : Les camions mono cuves (6)


- Plaque avec « code de danger » à l’avant et à l’arrière du camion.

- Plaque « symbole de danger » sur les côtés et à l’arrière de la cuve.

Plusieurs matières différentes et présentant des dangers différents (plusieurs


cuves) :

Page 18
30 30
33

1863 1223
1203

33 30 30

1863 1223
1203

Figure 5 : Les camions multicuves (6)

- plaque "code danger" vierge à l'avant et à l'arrière,


- plaque "code danger" sur la cuve contenant le produit,
- plaques "symbole danger" à l'arrière et une sur la cuve contenant le produit
NB : Les citernes vides et non dégazées gardent la signalisation.
Les citernes vides et dégazées, panneau orange barré
A savoir :
- Les citernes vides non dégazées gardent la signalisation.

- Les citernes vides dégazées : panneau orange barré.

- Plaque orange barrée ou enlevée en cas d’absence de matières dangereuses.

I.6. signalisation des camions

Tous les TMD (transport des marchandises dangereuses) sont accompagnés, sur les véhicules
(camions ou wagons), par des plaques signalétiques.

Plaque "Code Danger" Plaque "Symbole Danger"

Page 19
III.7. La plaque code danger
Cette plaque est de couleur orange, elle mesure 30x40cm.x
Elle est divisée en 2 :

- le numéro du haut est le code danger, il indique la nature du ou des


dangers présentés par la matière.
- le numéro du bas est le code matière ou no ONU, il permet d'identifier la
matière.

Le Code Danger

A un chiffre donné, correspond toujours la même signification.


En principe, 2 chiffres suffisent pour déterminer le danger le plus fréquent d'une matière. Un
3ème chiffre peut cependant être nécessaire pour une matière présentant un triple risque, ou
pour intensifier un risque.

Le numéro d'identification du danger ainsi constitué permet de déterminer


immédiatement le danger principal (1er chiffre) et le, ou les, dangers subsidiaires de la
matière (2ème et 3ème chiffre).

Si l'eau est prohibée comme agent extincteur, le no est précédé d'un X.

1er chiffre : 2ème ou 3ème chiffre :


No
danger principal dangers subsidiaires

0 - absence de danger secondaire

2 gaz comprimé risque d'émanation de gaz

3 liquide inflammable Inflammable

4 solide inflammable -

5 comburant ou peroxyde Comburant

6 matière toxique Toxique

7 matière radioactive -

8 matière corrosive Corrosif

9 dangers divers danger de réaction violente spontanée

Page 20
Cas particuliers :

- Dédoublement du même chiffre (33, 55, 66, 88) = intensification du danger, sauf:

22 = gaz réfrigéré

44 = solide inflammable qui, à une température élevée, se trouve à l'état fondu

99 = matières dangereuses diverses transportées à chaud (ex : goudron)

- Lorsque le danger d'une matière peut être indiqué suffisamment précisément par un seul
chiffre, ce chiffre est complété par 0.

- Chiffres ayant une signification spéciale : 323, 333, 362, 382, 423, 446, 462, 482, 539, 606,
623, 642, 823, 842, 90.

- Code danger précédé d'un X = réaction dangereuse avec l'eau !


TABLEAU 2 : Liste des Codes Dangers et leur Signification Page annexe: matières
dangereuses
Le Code Matière
C'est un numéro d'ordre chronologique des matières recensées par l'ONU.
C'est toujours un numéro à 4 chiffres, un seul numéro étant attribué à chaque matière.
Il permet donc d'identifier la matière concernée, en voici quelques exemples :

1965 = butane, propane 1789 = acide chlorhydrique en solution


1072 = oxygène comprimé 1050 = acide chlorhydrique en gaz
1073 = oxygène liquéfié 1830 = acide sulfurique
1017 = chlore 1823 = soude caustique en solide
1005 = ammoniac 1824 = soude caustique en solution
1202 = gasoil 1040 = oxyde d'éthyle
1203 = essence 1613 = acide cyanhydrique
1114 = benzène 1428 = sodium

Voir les autres plaques codes de danger à l’annexe III

Page 21
III.8. Transport par camion

III.8.1.Les avantages du transport par camion comparé au transport par Train :

Livraison à temps réel;

Plus de flexibilité ;

Transport direct (peu d’intermédiaire) ;

Livraison porte-à-porte sans ruptures de charge ;

Délai de transit plus court suivant les destinations ;

Gamme de transport étendu : vrac, camion complet, Transport LTL, messagerie,


transport intermodal, etc.

III.8.2.Les inconvénients du transport par camion comparé au transport par train :

Plus polluant ;

Risque pour la sécurité routière dû au nombre de camion sur les routes;

Engorgement routier ;

Conditions climatiques pouvant retarder les livraisons :

Temps de repos obligatoire des chauffeurs à prendre en compte pour les délais de
livraison.

En questionnant certains chargeurs, on se rend compte que le manque de fiabilité (au


niveau

des délais) et de flexibilité du transport par train est un des obstacles essentiels.

Le transport par camion reste le transport « sur mesure » Par excellence. (7)

Page 22

Vous aimerez peut-être aussi