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Réalisé par :
Mohamed Yousni
Professeur responsable :
M. amharech Amine
ECOLE NATIONALE DES SCIENCE APPLIQUEES
Remerciement :
Nous tenions à présenter nos remerciements à notre professeur
« M. Amharech» ,nous voulons par la même lui témoigner notre
gratitude pour son travail et son soutien qui nous a été précieux.
Merci
Sommaire :
2. Intérêt du PWM :
Le PWM permet d'obtenir un équivalent d'une variation de tension continue à
l'aide d'un contrôle en tout ou rien. Le PWM (signal tout ou rien) permet aux
composants de puissance de beaucoup moins chauffer qu'en analogique (signal
continue). D'autre part, les signaux numériques sont moins sensibles au
parasitage que les signaux analogiques ils sont donc plus fiable.
Le principal intérêt de la technique PWM est de limiter la chauffe des
composants électroniques. En effet, en commande analogique, pour obtenir
une variation de puissance il faut dissiper le complément de la puissance
maximale consommée. Par exemple : une lampe de 20 Watts allumée au
maximum consomme 20 Watt. Si par une commande de gradation elle est
allumée au quart de sa puissance, elle consomme 10 Watt. Le composant
analogique devrait alors dissiper 10 W, ce qui implique un énorme radiateur si
l’on utilise un système analogique. En PWM, la puissance fournie est soit
maximale, soit nulle. Lorsqu'elle est maximale, pendant la moitié du temps
dans cet exemple, il n'y a pas besoin de dissiper de puissance résiduelle.
Lorsqu'elle est nulle, il n'y a pas besoin de dissiper non plus de puissance, car
aucune puissance n’est fournie.
3. Fréquence de PWM :
La commande par PWM est très liée à la notion de fréquence. Pour que
l'impression d'une valeur moyenne constante d'allumage apparaisse, il faut que
l'alternance d'allumage/extinction soit suffisamment rapide pour qu'elle ne se
remarque pas.
Si par exemple le cycle complet de PWM durait une seconde (cette durée est
nommée période), ce qui donne une fréquence de 1 Hertz
(1 cycle par seconde), les durées d'allumage et d'extinction de l'actionneur
seraient réparties proportionnellement sur cette seconde. Imaginons une
lampe halogène allumée à 40% de sa puissance. Elle doit être alimentée 40%
du temps et éteinte durant 60 % du temps. Avec une fréquence de 1 Hz, elle
serait allumée pendant 0,4 seconde puis éteinte pendant 0,6 seconde. L'effet
de clignotement résultant est parfaitement perceptible... La fréquence du
PWM doit donc être beaucoup plus grande que 1 Hz, ou autrement dit la
période doit être bien plus courte qu'une seconde.
Selon les utilisations la fréquence de PWM va de 100 Hz (100 cycles par
seconde) à 200 kHz. Nos cartes de commande permettent actuellement d'avoir
deux fréquences de PWM : 100 Hz et 400 Hz.
2. MLI NUMERIQUE :
Bien qu’il existe d’autre types tel que MLI numérique son principe se base sur la
réalisation de la fonction à l'aide d'un microcontrôleur. Les microcontrôleurs
modernes (ARM Cortex M, PIC, etc.) disposent tous de périphériques dédiées à
la génération de PWM. Pour les microcontrôleurs plus anciens (8051, 68HC11),
il est possible de détourner le fonctionnement d'un TIMER pour le transformer
en générateur de PWM. Enfin en cas d'utilisation d'un microprocesseur la PWM
est généralement émulée.
Dans tous les cas, le principe du périphérique ou du programme d'émulation
consiste à générer un signal périodique à assez haute fréquence (généralement
supérieure à 20KHz pour éviter d'être dans la gamme audible, bien que cela ne
soit pas obligatoire) appelé généralement porteuse (mais l'appellation est
impropre) et à générer des impulsions à 1, dont le rapport entre la durée et la
période, est égal à la valeur moyenne souhaitée par rapport à la valeur
maximum du signal :
3. MLI précalculé :
Elle est surtout utilisée lorsque, du fait d'une fréquence porteuse faible, on a
besoin d'optimiser le spectre du signal généré. Le motif du signal de sortie est
Prédéterminé (hors ligne) et stocké dans des tables qui sont ensuite relues en
temps réel.
De fait, ces MLI sont toujours synchrones (la fréquence porteuse est
exactement multiple de la fréquence de la modulante), condition nécessaire
pour avoir un spectre harmonique constant.
En pratique, ce type de MLI ne peut être réalisé qu'en numérique.
Shéma De circuit
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2. MLI calculée :
Les MLI calculées sont utilisées lorsque le rapport entre la fréquence de
découpage et la fréquence fondamentale est faible, ce qui est fréquent en forte
puissance. Dans ce cas, il y a présence de composantes harmoniques de rang
bas
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Il s'agit ici d'une forme à trois niveaux et 6 impulsions par période, mais le
principe peut être généralisé à un nombre quelconque d'impulsions, sachant
que celui-ci sera défini par le rapport entre la fréquence de commutation
permise par la technologie des interrupteurs et la fréquence fondamentale.
La décomposition du motif complet est alors :
Avec h impair.
La décomposition de la fonction de modulation de base (courbe supérieure du
graphe) est :
IV. Conclusion
Les onduleurs de tension, associés aux machines à courant alternatif, sont de
nos jours très largement utilisés dans les systèmes d'entraînement industriels.
En premier lieu, les progrès en matière de semi-conducteur ont permis la
réalisation des convertisseurs statiques de plus en plus performants. En second
lieu, l'évolution des techniques numériques, notamment l'utilisation sans cesse
grandissante des processeurs de signaux (DSP, "Digital Signal Processing") et
des systèmes à base d'architecture reconfigurable (FPGA,"Field Programmable
Gate Array"), permet désormais d'exécuter en temps réel des algorithmes
complexes de contrôle des convertisseurs. Compte tenu de ces deux principales
avancées technologiques, les techniques de MLI ont été l'objet de recherches
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intensives pendant ces deux dernières décennies. Un nombre important de
méthodes,
Bibliographie :
https://perso.crans.org/gherault/Cours/Costa
https://elearn.univ-ouargla.dz/2013-2014/courses
https://www.robertponge.com/
http://demo.2ie-edu.org/
https://spacevectorpwm.wordpress.com
https://www.cder.dz
http://www.dbmoteurs.fr
http://robert.cireddu.free.f