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ECOLE NATIONALE DES SCIENCE APPLIQUEES

Rapport de recherche sur la commande MLI


(PWM)

Réalisé par :

Mohamed Yousni

Yahya Elouazzani bouyeddar

Professeur responsable :

M. amharech Amine
ECOLE NATIONALE DES SCIENCE APPLIQUEES

Remerciement :
Nous tenions à présenter nos remerciements à notre professeur
« M. Amharech» ,nous voulons par la même lui témoigner notre
gratitude pour son travail et son soutien qui nous a été précieux.
Merci

Sommaire :

I. Introduction sur la commande MLI


1. Définition
2. Intérêt du PWM
3. Fréquence du PWM
II. Principe de fonctionnement :
1. MLI intersective ou analogique
2. MLI NUMERIQUE
3. MLI précalculé :
4. MlI - vecteur spatial-
III. Exemple d’application des MLI :
1. SVPWM (COMMANDE PAR MLI VECTORIEL)
2. MLI calculée :
IV. Conclusion :
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Commande MLI (PWM)

I. Introduction sur la commande MLI :


1. Définition :
La commande MLI ou PWM est une technique de création de signaux qui
permet de contrôler de l'analogique avec des sorties numériques d'un
microcontrôleur.
La commande en PWM consiste donc en une succession rapide d’impulsion
électrique. Le PWM est un signal tout ou rien, c'est-à-dire alternant sans
transition entre une valeur minimale fixe A, et une valeur maximale fixe B en
fonction de la durée des signaux A en proportion des signaux B on peut obtenir
la valeur moyenne en pourcentage
Exemple :

Ce signal rectangulaire, présente un rapport cyclique de 10%, ce qui signifie


que le niveau électrique reste à l'état haut pendant 10% du temps total d'un
cycle. Sa valeur moyenne est faible, par rapport à l'amplitude maximale qu'il
possède quand il est à l'état haut.
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2. Intérêt du PWM :
Le PWM permet d'obtenir un équivalent d'une variation de tension continue à
l'aide d'un contrôle en tout ou rien. Le PWM (signal tout ou rien) permet aux
composants de puissance de beaucoup moins chauffer qu'en analogique (signal
continue). D'autre part, les signaux numériques sont moins sensibles au
parasitage que les signaux analogiques ils sont donc plus fiable.
Le principal intérêt de la technique PWM est de limiter la chauffe des
composants électroniques. En effet, en commande analogique, pour obtenir
une variation de puissance il faut dissiper le complément de la puissance
maximale consommée. Par exemple : une lampe de 20 Watts allumée au
maximum consomme 20 Watt. Si par une commande de gradation elle est
allumée au quart de sa puissance, elle consomme 10 Watt. Le composant
analogique devrait alors dissiper 10 W, ce qui implique un énorme radiateur si
l’on utilise un système analogique. En PWM, la puissance fournie est soit
maximale, soit nulle. Lorsqu'elle est maximale, pendant la moitié du temps
dans cet exemple, il n'y a pas besoin de dissiper de puissance résiduelle.
Lorsqu'elle est nulle, il n'y a pas besoin de dissiper non plus de puissance, car
aucune puissance n’est fournie.

Le même signal rectangulaire présente ici un rapport cyclique de 50%, ce qui


signifie que la durée pendant laquelle le signal reste à l'état haut (lumière
alimentée), est identique à la durée pendant laquelle il reste à l'état bas
(lumière non alimenté). Sa valeur moyenne est égale à la moitié de l'amplitude
maximale.
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3. Fréquence de PWM :
La commande par PWM est très liée à la notion de fréquence. Pour que
l'impression d'une valeur moyenne constante d'allumage apparaisse, il faut que
l'alternance d'allumage/extinction soit suffisamment rapide pour qu'elle ne se
remarque pas.
Si par exemple le cycle complet de PWM durait une seconde (cette durée est
nommée période), ce qui donne une fréquence de 1 Hertz
(1 cycle par seconde), les durées d'allumage et d'extinction de l'actionneur
seraient réparties proportionnellement sur cette seconde. Imaginons une
lampe halogène allumée à 40% de sa puissance. Elle doit être alimentée 40%
du temps et éteinte durant 60 % du temps. Avec une fréquence de 1 Hz, elle
serait allumée pendant 0,4 seconde puis éteinte pendant 0,6 seconde. L'effet
de clignotement résultant est parfaitement perceptible... La fréquence du
PWM doit donc être beaucoup plus grande que 1 Hz, ou autrement dit la
période doit être bien plus courte qu'une seconde.
Selon les utilisations la fréquence de PWM va de 100 Hz (100 cycles par
seconde) à 200 kHz. Nos cartes de commande permettent actuellement d'avoir
deux fréquences de PWM : 100 Hz et 400 Hz.

II. Principe de fonctionnement :


1. MLI INTERSECTIVE OU ANALOGIQUE :
La figure suivante montre le fonctionnement de la modulation de largeur
d'impulsion (MLI). Une porteuse triangulaire est comparée à un signal de
consigne, par exemple une sinusoïde. Le signal de consigne doit avoir une
fréquence bien plus petite que la porteuse. Le signal de sortie est au niveau
haut (disons 5 V) lorsque la consigne est supérieure à la porteuse, au niveau
bas (0 V) dans le cas contraire. On considère le cas d'un signal de consigne à
valeurs positives. Pour traiter un signal alternatif, il suffira de lui appliquer un
décalage.
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Cette méthode s’appelle MLI intérsective ou MLI analogique.

2. MLI NUMERIQUE :
Bien qu’il existe d’autre types tel que MLI numérique son principe se base sur la
réalisation de la fonction à l'aide d'un microcontrôleur. Les microcontrôleurs
modernes (ARM Cortex M, PIC, etc.) disposent tous de périphériques dédiées à
la génération de PWM. Pour les microcontrôleurs plus anciens (8051, 68HC11),
il est possible de détourner le fonctionnement d'un TIMER pour le transformer
en générateur de PWM. Enfin en cas d'utilisation d'un microprocesseur la PWM
est généralement émulée.
Dans tous les cas, le principe du périphérique ou du programme d'émulation
consiste à générer un signal périodique à assez haute fréquence (généralement
supérieure à 20KHz pour éviter d'être dans la gamme audible, bien que cela ne
soit pas obligatoire) appelé généralement porteuse (mais l'appellation est
impropre) et à générer des impulsions à 1, dont le rapport entre la durée et la
période, est égal à la valeur moyenne souhaitée par rapport à la valeur
maximum du signal :

Où Ton est la durée de l'impulsion, T la période du signal, N la valeur du signal à


l'instant t (analogique ou numérique) et Nmax la valeur maximum que peut
prendre N. Dès lors la tension moyenne générée par le signal de PWM (variant
entre E et 0) devient :
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3. MLI précalculé :
Elle est surtout utilisée lorsque, du fait d'une fréquence porteuse faible, on a
besoin d'optimiser le spectre du signal généré. Le motif du signal de sortie est
Prédéterminé (hors ligne) et stocké dans des tables qui sont ensuite relues en
temps réel.
De fait, ces MLI sont toujours synchrones (la fréquence porteuse est
exactement multiple de la fréquence de la modulante), condition nécessaire
pour avoir un spectre harmonique constant.
En pratique, ce type de MLI ne peut être réalisé qu'en numérique.

4. MlI - vecteur spatial-


La MLI dite space vector (vecteur spatial) est surtout applicable aux variateurs
de vitesse triphasés sans neutre.
Elle consiste à considérer globalement le système triphasé, et à lui appliquer
une transformée de Concordia pour se ramener dans le plan (Vα, Vβ). Le
système triphasé de tensions à générer pour la durée d'échantillonnage en
cours peut alors être représenté comme un unique vecteur dans ce plan (voir
aussi commande vectorielle).
Ce vecteur n'est pas directement réalisable par les interrupteurs du variateur,
mais on peut chercher les trois configurations les plus proches (situées sur les
sommets et au centre de l'hexagone), et les appliquer successivement pendant
une fraction adéquate de la période d'échantillonnage, de façon à obtenir en
moyenne le vecteur recherché.
En modulation sinusoïdale, elle donne des résultats similaires à la MLI
intersective à porteuse triangulaire centrée. Néanmoins, elle peut être plus
facile à implanter dans un microcontrôleur, et, disjointe d'harmonique 3, elle
permet de maximiser la puissance disponible, ce qui justifie son usage.
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III. Exemple d’application des MLI :


1. SVPWM (COMMANDE PAR MLI VECTORIEL)

Le schéma de circuit du modèle considéré de l’onduleur triphasé est représenté


sur la Figure, l’étage de puissance consiste de six commutateurs (c’est-à-dire
Q1, Q2, …, Q6) et une charge triphasée {Za, Zb, Zc} associé de manière
correspondante à une tension triphasée {VAN, VBN, VCN}. Vα et Vβ, qui sont
utilisés pour contrôler la tension triphasée de l’onduleur.

Shéma De circuit
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Dans ce modèle, si la tension triphasée idéale Nous avons :

Les tensions triphasées ci-dessus peuvent être contrôlées en fonction de la


rotation du vecteur spatial. Nous pouvons en déduire que les trois tensions de
phase sont alternativement représenté par un vecteur de rotation Vs. Pour ce
faire, nous utilisons un coordonnée fixe 2-D (Clarke transformation), dans
laquelle l’axe α horizontal est affecté dans la même direction avec la phase A et
β est l’axe vertical comme d’habitude. Vs est maintenant équivalent aux
vecteurs de tension Vα et Vβ. Il est évident que la tension triphasée est
complètement contrôlée par Vα et Vβ, ces vecteurs de tension sont décrits par
un ensemble de formules comme ci-dessous.
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Dans la matrice de l’équation ci-dessus est également exprimée comme :

La combinaison des formes vectorielles de trois bits contrôle huit tensions


vectorielles de base (V0, V1, …, V7) données dans le tableau. Parmi eux, il existe
six vecteurs de tension actifs (V1, V2, V3, V4, V5, V6) et deux vecteurs de
tension nuls (V0, V7). Le premier ensemble divise l’espace de modulation en six
secteurs (I, II, VI).
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Dans le plan α, β la sélection du secteur correspond à l’organigramme suivant :

2. MLI calculée :
Les MLI calculées sont utilisées lorsque le rapport entre la fréquence de
découpage et la fréquence fondamentale est faible, ce qui est fréquent en forte
puissance. Dans ce cas, il y a présence de composantes harmoniques de rang
bas
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Indésirables que l'on cherche à éliminer ou minimiser en exploitant au mieux le


nombre d'impulsions disponibles sur la période fondamentale. Pour atteindre
cet objectif, on détermine a priori des formes d'ondes optimisées qui seront
ensuite mémorisées dans des tables. La courbe inférieure du graphe de la
figure ci-dessous montre un exemple simple de fonction de modulation sur
laquelle on peut procéder à cette optimisation.

Il s'agit ici d'une forme à trois niveaux et 6 impulsions par période, mais le
principe peut être généralisé à un nombre quelconque d'impulsions, sachant
que celui-ci sera défini par le rapport entre la fréquence de commutation
permise par la technologie des interrupteurs et la fréquence fondamentale.
La décomposition du motif complet est alors :

Avec h impair.
La décomposition de la fonction de modulation de base (courbe supérieure du
graphe) est :

A partir de là, Il est possible de calculer l'amplitude de chaque rang harmonique


en fonction des différents paramètres angulaires :
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L'optimisation correspond ensuite à un lourd travail de résolution numérique


qui peut s'appuyer sur différents critères comme l'annulation pure et simple de
certains rangs ou, plus globalement, sur la minimisation du taux de distorsion. Il
faut souligner que l'on doit mémoriser autant de motifs que de valeurs désirées
de la composante fondamentale. D'autre part, dans l'hypothèse d'une
application à large plage de fréquence (variation de vitesse), il faut créer
différentes gammes de motifs selon la situation dans cette plage (nombre
d'impulsions par période fondamentale croissant avec cette dernière, à
fréquence de commutation donnée). Cette mise en œuvre est donc assez
lourde, avec comme principales difficultés la nécessité de prendre en compte
les temps de retard à la commutation des interrupteurs de puissance qui
déformeront le motif idéal et le respect d'une continuité entre motifs en
régime dynamique. L'optimisation correspond ensuite à un lourd travail de
résolution numérique qui
Peut s'appuyer sur différents critères comme l'annulation pure et simple de
certains rangs ou, plus globalement, sur la minimisation du taux de distorsion.

IV. Conclusion
Les onduleurs de tension, associés aux machines à courant alternatif, sont de
nos jours très largement utilisés dans les systèmes d'entraînement industriels.
En premier lieu, les progrès en matière de semi-conducteur ont permis la
réalisation des convertisseurs statiques de plus en plus performants. En second
lieu, l'évolution des techniques numériques, notamment l'utilisation sans cesse
grandissante des processeurs de signaux (DSP, "Digital Signal Processing") et
des systèmes à base d'architecture reconfigurable (FPGA,"Field Programmable
Gate Array"), permet désormais d'exécuter en temps réel des algorithmes
complexes de contrôle des convertisseurs. Compte tenu de ces deux principales
avancées technologiques, les techniques de MLI ont été l'objet de recherches
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intensives pendant ces deux dernières décennies. Un nombre important de
méthodes,

différentes de par leur concept et leur performance ont été développées. La


Simplicité d'implantation restant cependant encore un critère important,
quelques-unes d'entre elles seulement ont gagné la confiance des industriels.

Bibliographie :
https://perso.crans.org/gherault/Cours/Costa

https://elearn.univ-ouargla.dz/2013-2014/courses

https://www.robertponge.com/

http://demo.2ie-edu.org/

https://spacevectorpwm.wordpress.com

https://www.cder.dz

http://www.dbmoteurs.fr

http://robert.cireddu.free.f

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