La monnaie

Historique
Le troc
Il s’agit d’un échange de biens contre biens. Il a été
abandonné en raison de:
- la difficulté de trouver un échangiste;
- l’indivisibilité de certains biens;
- le grand nombre de rapport d’échange qu’il implique.
L a monnaie marchandise
La collectivité choisit une marchandise qui s’interpose
dans les échanges. Elle joue le rôle d’une véritable
monnaie. Ce système a comporté les limites suivantes:
- la périssabilité de certains biens;
- l’hétérogénéité de certains biens;
- l’altérabilité de certains biens;
- le problème de transport de la marchandise ne
concentrant pas beaucoup de valeur en cas de grandes
transactions.
La monnaie métallique
La monnaie est constituée par les métaux
précieux ( l’or et l’argent essentiellement).
A/ La monnaie pesée
C’est un système qui a été abandonné en raison
de la pléthore d’opérations de coupe et de
pesage, de même qu’en raison du risque de
falsification.
B/ La monnaie frappée
L’autorité monétaire se charge de frapper de la monnaie et de garantir sa teneur.
1- Le bimétallisme (or et argent)
La loi de GRESHAM: « la mauvaise monnaie chasse la bonne  »
2- Le monométallisme or
La circulation des assignats délivrés par l’hôtel en contrepartie d’un dépôt d’or
21 Couverture totale et convertibilité totale
22 Couverture partielle et convertibilité totale
23 Couverture très partielle et inconvertibilité (cours légal: personne ne peut refuser les billets de banque en paiement et cours forcé: personne ne peut
réclamer la convertibilité): C’est la naissance de la monnaie fiduciaire
Définition et rôles
La monnaie est un bien ou un signe accepté au sein d’une communauté
comme instrument d’échange, de mesure et de réserve de la valeur.
Les composantes de la masse monétaire
M1: Les disponibilités monétaires (monnaie fiduciaire et monnaie scripturale)
M2: M1+ placements à vue
M3: M2+ placements à terme: c’est la masse monétaire.
Les contreparties de la masse monétaire
- Les avoirs extérieurs nets
-Les avances au trésor
- Les crédits à l’économie
Les billets et pièces en circulation ont augmenté de 11% en valeur depuis un an. A
158 milliards de DH, ils représentent 17% de la masse monétaire qui M3 qui s’élève
à 927 milliards de DH.
Quand on parle d’un taux de bancarisation qui ne cesse d’augmenter au Maroc et
qui atteint désormais plus de 50%, on a tendance à penser que les Marocains
utilisent de moins en moins l’argent liquide et que les moyens de paiement
bancaires, tels les chèques, les virements et les cartes de paiement, y sont de plus
en plus préférés. Mais quand on voit comment évoluent les différentes
composantes de la masse monétaire, on constate un phénomène tout à fait
opposé.
A fin août, la circulation fiduciaire, autrement dit les billets de banque et pièces de
monnaie en circulation au Maroc, totalisait une valeur de 158 milliards de DH. Un
montant en hausse de 8,8% par rapport à fin 2010 et de 11% sur une année
glissante. En face, la monnaie scripturale, c’est-à-dire les dépôts à vue, n’a évolué
que de 0,5% depuis le début de l’année et que de 4,8% par rapport à août 2010,
s’établissant à 409 milliards de DH.

Ainsi, la masse monétaire liquide, à laquelle on attribue l’abréviation M1, a

progressé de 2,7% depuis le début de l’année, à 567 milliards de DH, et ce,
principalement en raison de l’augmentation de l’utilisation du cash comme moyen
de paiement.
Année 2011
MERCI