Parlons transformateurs

Un transformateur c’est quoi ?

Prenons une inductance et plaçons-là dans un circuit
magnétique où le flux induit se referme sur lui-même.
Ajoutons-y un second enroulement placé dans le même flux
induit, nous venons de créer un transformateur.
Les enroulements prennent alors le nom de primaire et
secondaire.

Vue en coupe d’un transformateur

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Comme il est dit dans le cours, si deux enroulements sont
proches l’un de l’autre il y a alors couplage magnétique entre
les deux et toute variation de tension sur l’un des
enroulements entrainera une variation induite sur le second
enroulement.
Cette variation sera alors d’autant plus élevée que :
1°) Le couplage est serré entre les deux bobines.
2 °) Le nombre de spires est grand.
Un transformateur peut avoir toutes les dimensions et il existe
des transformateurs pour toutes les fréquences et toutes les
puissances.
Il peut avoir un ou plusieurs secondaires.
Les puissances fournies par les secondaires s’additionnent et
le primaire doit fournir la puissance totale plus les pertes dues
aux fuites magnétiques et aussi les pertes par échauffement
du fil de cuivre servant au bobinage.

Symboles utilisés pour les transformateurs

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Si le nombre de spires entre le primaire et le secondaire est

identique, alors nous retrouverons au secondaire la même
tension qu’au primaire et nous dirons que le transformateur
a un rapport de 1
Cela nous amène à définir le Rapport de transformation.

Attention : si nous avons à faire à un transformateur

élévateur alors la nombre de spires au secondaire sera plus
grand qu’au primaire et le transformateur aura un rapport
inverse (plus grand que 1).

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Les rapports et les triangles de vérité.
Les formules concernant le rapport de transformation (r)
peuvent très bien être insérées dans un triangle de vérité.

Le fonctionnement est toujours le

même:
On met le doigt sur ce que l’on
cherche et on applique la formule.

Une remarque intéressante et un

piège à éviter :
La recherche de I2 qui est placée
dans le haut du triangle.

r = U1 / U2

r = N1 / N2

r = I2 / I1

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Rapport de transformation : Cas des transformateurs avec
plusieurs enroulements secondaires :

Ici il n’est pas possible d’appliquer la formule du calcul du

rapport de transformation car ce qui est applicable pour un
enroulement secondaire ne le sera plus pour un autre.
Nous utiliserons la formule du « nombre de spires par volt ».
Si cette formule est applicable pour le primaire elle l’est
forcément pour les secondaires.
Sp / V => 1750 / 230 => 7,608 sp/V
Secondaire 1 => 50 / 7,608 = 6,57 V
Secondaire 2 => 85 / 7,608 = 11,17V
Secondaire 3 => 140 / 7,608 = 18,4 V

NB : Le calcul du rapport de nombre de spires « r » sera

néanmoins indispensable pour d’autres calculs.
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Section des conducteurs:

Si la tension induite est fonction du nombre de spires, le

courant passant dans le conducteur va directement définir sa
section; aussi bien pour le primaire que pour le/les secondaires.
En général dans un transformateur on travaille à 3A / mm2
(valeur empirique).
Il faudra bien en tenir compte lors du calcul d’un
transformateur car tous les enroulements doivent entrer dans
la « fenêtre » disponible (primaire et secondaire/es).

Calcul de la puissance d’un transformateur :

Un transformateur ne peut créer de la puissance; il ne peut

que la transférer du primaire vers le / les secondaires.
La puissance que pourra fournir un secondaire doit évidement
être fournie par le primaire.
S’il y a plusieurs secondaires, la puissance de chacun des
secondaires sera additionnée afin de définir la puissance à
fournir par le primaire.
Cela définira aussi la valeur du fusible de protection à poser
en amont du transformateur.

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Et les pertes ? Page à titre informatif (pas au programme)

Pour le passage de votre licence on ne tiendra pas compte des

pertes et chaque transformateur sera considéré comme
« parfait ». Cependant aucun transformateur n’est parfait et les
pertes sont de plusieurs ordres :
Pertes par courant de Foucault : ce sont des pertes qui
prennent naissance dans toutes les masses métalliques denses
soumises à un champ magnétique variable.
Elles se traduisent par un échauffement du circuit magnétique.
Pour pallier à cela il faut que les parties métalliques qui
véhiculent le flux soient de faible épaisseur ; on utilisera donc
des tôles feuilletées et le plus souvent isolées.

Pertes par effet Joule : ces pertes prennent naissance dans le fil
de cuivre car la résistance du fil n’est jamais nulle et le fait de
faire circuler du courant dedans le fait échauffer. De plus le fil
est le plus souvent confiné dans le transformateur sans aucune
ventilation.

Ces deux sortes de pertes influencent grandement sur le

rendement du transformateur et les premières victimes sont
les transformateurs de faible puissance (<50VA).
Souvenez vous que la puissance d’un transformateur s’exprime
en VA (Volt-Ampères) car en plus de la puissance ACTIVE le
primaire doit fournir les pertes ; ce sera donc une puissance
REACTIVE dont on parlera pour exprimer la puissance .
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Les rapports d’impédance entre enroulements :

Tous les transformateurs ne sont pas tous des transformateurs

d’alimentation. Certains sont utilisés pour faire un transfert
d’impédance. Ils servent aussi de transformateur d’isolement
pour séparer deux tensions distinctes.
Par exemple sur les amplificateurs à tubes la puissance de
sortie est disponible sous la forme d’une importante variation
de tension et doit-être dispensée sous 8 Ohms.

Un transformateur basse Un transformateur haute

fréquence fréquence
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Les rapports d’impédance entre enroulements :

Le rapport d’impédance entre un enroulement primaire et

un secondaire utilise exactement les mêmes formules de
calcul que pour les inductances :

Si on part du rapport de nombre de spires pour chercher le

rapport des impédances, il faut élever ce rapport au carré.
Ensuite on multiplie ou on divise pour avoir la bonne valeur
d’impédance.

Et si on part du rapport des impédances pour retrouver un

nombre de spires, il faut faire la racine de ce rapport.
Ensuite on multiplie ou on divise pour avoir le bon nombre
de spires.

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Parlons transformateurs

Page à titre informatif (pas au programme)

Rendement d’un transformateur :

Le transformateur parfait n’existe pas ( où uniquement lors du

passage de la licence). Un transformateur génère toujours des
pertes (nous l’avons vu plus haut).
La puissance absorbée sera obligatoirement plus élevée que la
puissance restituée et le rendement (η êta) qui sera toujours
inférieur à 1, se calculera en % .

Nous écrirons donc :

Ps : Puissance secondaire
Pp : Puissance primaire
η % = (Ps / Pp ) x 100

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Les transformateurs spéciaux :
Page à titre informatif (pas au programme)

Le transformateur torique.

Le circuit magnétique d’un tel transformateur est fait d’une

bande de tôle d’environ 3cm de large et de 3/10mm d’épaisseur.
Cette bande est enroulée sur elle-même de manière à constituer
une sorte de bague appelée « tore ».
Cette bande est traitée à chaud de manière à rendre sa surface
isolante mais surtout autocollante.
La longueur peut varier entre 3m et 10mètres en fonction de la
dimension du tore que l’on veut faire.
On va donc constituer un circuit magnétique « sans fin » avec
aucun pont magnétique comme avec des E et des I classiques.
Dans un tore on estime les pertes à moins de 0,2%, il n’y aura
donc pratiquement aucune perte par courant de Foucault.
Le bobinage est assez difficile à réaliser car il faut passer le fil de
bobinage dans le tore à chaque spire… Ce travail est confié à
des machines assez sophistiquées . La machine dévide le fil sur
le tore et celui-ci tourne sur lui-même pour répartir les spires
sur toute sa surface.
La fixation se fait avec une seule vis centrale et le matériel de
fixation est toujours fourni lors de l’achat.
C’est le seul inconvénient de fabrication qu’on peut reprocher à
ce type de transformateur.

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Parlons transformateurs
Les transformateurs spéciaux :
Le transformateur torique.
Page à titre informatif (pas au programme)

Le gros avantage est qu’il n’a pas de fuites magnétiques et

n’apporte donc aucune perturbation autour de lui (ronfle).
Il est extrêmement rare qu’une spire vibre sur un tel transfo car
elles sont suffisamment serrées au bobinage.
Egalement : sa plage de fréquence de travail est plus grande que
pour un transformateur classique (aussi bien 50Hz que 60Hz).

En général ces transfos sont plus chers que des transformateurs

classiques bien que la technique de fabrication soit maintenant
bien maitrisée.

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Parlons transformateurs

Les transformateurs spéciaux :

Les transformateurs pour alimentations à découpage :
Page à titre informatif (pas au programme)

Le circuit magnétique de ces transfos est constitué d’un

ensemble de deux coquilles en ferrite car ils travaillent en
fréquence élevée (de l’ordre de 100kHz).
De ce fait le transfo est beaucoup plus petit pour une même
puissance. On ne parle plus se « spires par Volt » mais de
« Volts par spire ». Par contre ils ne peuvent pas fonctionner
sans une électronique appropriée, mais là aussi la technique
d’intégration a fait de gros progrès et on trouve maintenant
des alimentations à découpage complètes dans le culot
d’une simple ampoule électrique.

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Parlons transformateurs
Les transformateurs spéciaux :
L’autotransformateur :
Page à titre informatif (pas au programme)

Il ressemble étrangement à une inductance où nous aurions fait

des prises médianes.

Il faut cependant bien calculer la section des conducteurs car

ceux-ci servent à la fois de primaire et de secondaire.
Ils sont très peu employés mais il en existe encore.

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Et voilà…….

C’est tout

pour

aujourd’hui…

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