Édition 2011/2012

Les métiers de l’art

Arts plastiques • Graphisme et design • Culture et patrimoine
Édition 2011/2012

l’art
Les métiers de

Centre de Documentation et d’Information

sur l’Enseignement Supérieur
Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur
209, route d’Esch • L-1471 Luxembourg-Gasperich
tél. +352 247-88650 • fax 26190104 • cedies@mesr.etat.lu
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 Les métiers de l’art
Arts plastiques • Graphisme et design • Culture et patrimoine

1
Centre de Documentation
et d’Information
sur l’Enseignement Supérieur

209, route d’Esch

L-1471 Luxembourg-Gasperich
Tél 00 352 247-88650
Fax 26190104
cedies@mesr.etat.lu

Illustrations : Fotolia.fr
Cover: Lycée Classique de Diekirch

Clôture de rédaction: 15 septembre 2011

Toute modification postérieure à cette date
est annoncée sur le site www.cedies.lu

Edition 2011/2012
05 04 03 02

Dans la présente publication le masculin est

utilisé dans un souci de lisibilité sans volonté
de discrimination.
 Ce document a vu le jour grâce à la coopération de nombreuses personnes et institutions. Stylisme, critique d’art, muséographie, photographie,…

Les métiers d’art sont nombreux et variés. Du design à la mode

Nous tenons plus particulièrement à remercier en passant par les arts plastiques, tous ces métiers mobilisent une
capacité d’invention ainsi qu’une grande habileté manuelle. Mais,
Cindy EINSWEILER médiatrice Mudam, Luxembourg pour acquérir les techniques nécessaires, une formation spécia-
Claude MULLER directeur Comed, Luxembourg lisée bien qu’indispensable n’est pas suffisante. Pour devenir un
bon professionnel, il faudra encore plusieurs années d’expérience
pratique ainsi qu’une maîtrise parfaite des nouvelles technolo-
Les personnes interviewées: gies (machines industrielles, nouveaux matériaux). Un graphiste,

Les
aussi talentueux soit-il doit savoir utiliser des logiciels informa-
tiques. Un designer textile doit avoir une connaissance parfaite
Anne BACKENDORF graphic designer Comed, Luxembourg
des matériaux et des procédés de fabrication qu’il emploie.
Christiane BESCH
Tania BRUGNONI
architecte d’intérieur
restauratrice d’art
Sandweiler
Differdange métiers Dans un milieu où la concurrence est rude, un bon niveau de

de l’art
formation et le sens des affaires sont également très utiles, voire
Muriel FISCHER styliste de mode Moersdorf
indispensables. Car, quel que soit votre projet professionnel, les

Remerciements
Christophe GALLOIS commissaire d’exposition Mudam, Luxembourg métiers artistiques nécessitent une formation dans le supérieur,
en école ou à l’université, l’artiste devant pouvoir maîtriser à la
Tom GLOESENER graphiste VidaleGloesener, Luxembourg fois la création, la culture et le marché de l’art.
hebdomadaire
Josée HANSEN critique d’art « Lëtzebuerger Land »,
Luxembourg

3
Marie-Josée KERSCHEN sculptrice Vianden
Véronique KOLBER photographe Bourglinster
Enrico LUNGHI directeur Mudam, Luxembourg ‘Faut-il peindre ce qu’il y sur un
Charles NILLES directeur de création Comed , Luxembourg visage, ce qu’il y a dans un visage,
ou ce qui se cache derrière un visage ?’
Laura POGGI régisseur Mudam, Luxembourg
Fabienne SCHMIT web designer Comed, Luxembourg
Pablo Picasso
assistante attachée
Pascale STAES de presse
Mudam, Luxembourg

Valérie THOLL médiatrice Mudam, Luxembourg

Silvano VIDALE graphiste VidaleGloesener, Luxembourg
‘L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme.’
Vincent WILWERS concepteur – rédacteur Comed, Luxembourg

André Malraux
Les institutions contactées :

Comed s.a. Luxembourg

‘Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.’
Mudam Luxembourg
Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean

OAI Pablo Picasso

Luxembourg
Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils
 Dictionnaire des métiers
7 Arts plastiques 35 Design
7 Artiste 35 Créateur de meubles
8 • Artiste, un métier pas 35 Designer produit
comme les autres …
Rencontre avec
Marie-Josée Kerschen, sculptrice 37 Mode
37 Designer textile
10 Graphisme et multimédia 37 Styliste de mode
38• Interview avec Muriel Fischer,
10 Auteur de bande dessinée Modedesignerin
10 Directeur artistique
11 Graphiste

Sommaire
12• Le parcours de deux jeunes graphistes … 41 Culture et patrimoine
Vidale-Gloesener Graphic Design 41 Commissaire d’exposition
14 Illustrateur 41 Antiquaire
14 Infographiste 42 Attaché de presse

5
15 Maquettiste 42 Critique d’art
15 Roughman 42 • Rencontre avec Josée Hansen, cheffe
17 Photographe de la rubrique Culture à l’Hebdomadaire
17 Photographe de presse “Lëtzebuerger Land”
19• La passion de l’image photographique… 44 Expert d’art
Véronique Kolber, photographe 44 Galeriste
22 Web designer 45 Guide-conférencier
23 Zoom sur Comed 45 Manager culturel
23 • Le travail en agence 46 Médiateur culturel
23 • L’agence full service 46 Muséographe
25 • Interview avec Charles Nilles, 47 Restaurateur d’oeuvres d’art
directeur de création chez Comed 48• Tania Brugnoni, restauratrice d’art à
26 • Interview avec Vincent Wilwers, Differdange, nous parle de son travail…
concepteur-rédacteur chez Comed 51 Zoom sur le Mudam - Musée d’Art Moderne
27 • Interview avec Fabienne Schmit, Grand-Duc Jean, Luxembourg
web designer chez Comed 52 • Interview avec Enrico Lunghi,
28 • Interview avec Anne Backendorf, Directeur du Mudam
graphic designer chez Comed 54 • Interview avec Christophe Gallois,
commissaire d’exposition au Mudam
55 • Interview avec Valérie Tholl,
31 Architecture d’intérieur médiatrice au Mudam
et décoration 56 • Interview avec Laura Poggi,
régisseur au Mudam
31 Architecte d’intérieur 58 • Interview avec Pascale Staes,
32• Interview avec Christiane Besch, assistante attachée de presse au Mudam
architecte d’intérieur
34 Scénographe
Dictionnaire des métiers Dictionnaire des métiers

Sommaire
Artiste

La définition longtemps en vigueur pour l’artiste était : «celui ou celle qui exerce un des beaux-arts.»
Aujourd’hui on parle plutôt d’un métier complexe qui s’exerce indépendamment d’une spécialité dé-
finie. À côté des expressions traditionnelles comme la peinture, la sculpture ou la gravure, l’artiste,
aujourd’hui, pratique des techniques comme la photographie, la vidéo, les nouvelles technologies, mais
explore aussi des champs qui sortent du propre domaine artistique.

L’artiste crée des oeuvres d’art ou des actions artistiques qui sont le résultat d’une inspiration, d’une
réflexion, et d’une sensibilité personnelles. Le champ d’action de l’artiste étant de plus en plus élargi, il
doit avoir une bonne culture générale et un esprit critique développé.

Arts plastiques
Les études d’arts plastiques, d’arts visuels ou d’arts appliqués et d’histoire de l’art sont la base de la
formation, mais il existe aussi des cas d’artistes qui ont suivi une formation scientifique ou littéraire.

7
Formations
61 Studieren in Deutschland
74 Studieren in Österreich
78 Étudier en Belgique
84 Étudier en France
95 Étudier au Luxembourg
97 Studying in the UK
102 Étudier en Suisse

Annexe
106 Le statut de l’artiste
Dictionnaire des métiers

dû faire des petits jobs à gauche et à droite

Artiste, Cedies: Comment et quand avez-vous eu

le déclic pour la sculpture ?
pour vivre étant donné que j’avais investi une
grande partie de la bourse d’études
(remboursable) dans mon travail (bronzes,
MJ Kerschen : J’ai eu le coup de foudre à la
un métier pas Summerakademie en 1973 en visitant l’atelier
de sculpture de Moritz Ney.
marbres).
Après il fallait trouver des clients. Mais comme
j’avais déjà créé un certain nombre de sculptures
comme les Cedies: Quelles formations avez-vous suivies ?
MJ Kerschen : J’ai suivi 2 formations : d’abord
avant, cela ne posait pas trop de problèmes. J’ai
réussi et j’ai même remporté le premier prix de

autres … en Allemagne à la Staatliche Kunstakademie à

Karlsruhe, ensuite en Italie, à l’ Accademia di
© Photo:
Gare art festival ( 6 août 2011)
la sculpture à la Biennale des Jeunes à Esch-sur
Alzette en 1983, la première année de ma vie
Belle Arti à Carrara. professionnelle.
Marie-Josée Kerschen, http://mjk-art.eu/

Rencontre avec A Karlsruhe: Bildhauerei, Modellieren, Cedies : Est-ce que vous pourriez nous donner Cedies: Quel est votre statut ? Quels avantages
Marie-Josée Kerschen, Armaturen bauen, Gipsformen machen,
Holzskulpturen, Aktzeichnen (Nebenfach
quelques détails quant aux débuts dans votre en retirez-vous ?
MJ Kerschen: Je travaille sous le statut de
sculptrice Fotografie).
profession ?
MJ Kerschen: Difficile de répondre. Il n’y a pas travailleur intellectuel indépendant. Je ne
de règles. J’ai fait la demande pour exposer à bénéficie d’aucun avantage et je paie mes
A Carrara: sculpture sur marbre, bronze, terre

Arts plastiques
la Galerie Municipale à Esch/Alzette, ma ville contributions sur le revenu comme tout le
cuite, plâtre, dessin de nus. monde.
natale, et on m’a prise !
A Karlsruhe, l’enseignement était plus J’ai participé à la Biennale des Jeunes et j’ai
Cedies: Quelle est la réalisation dont vous êtes
philosophique et à Carrare plus pratique. La gagné le prix de la sculpture.
la plus fière ?
combinaison des deux était très importante J’ai contacté la BCEE qui avait un chantier à
MJ Kerschen: J’ai toujours suivi mon chemin de
à mes yeux puisque les meilleures idées ne Vianden pour leur agence ; je leur ai proposé un
créateur.

servent à rien si on ne sait pas les exprimer dans
la matière que l’on a choisie, dans mon cas la
sculpture.
Quant à l’ambiance dans ces deux pays, en
Allemagne on boit plus de bière et en Italie plus
de vin. Puis il y a une question de soleil et de
mentalité… Mais je crois que la différence entre
les deux pays est assez connue.
Cedies: Comment avez-vous choisi ces écoles ?
MJ Kerschen : J’ai choisi ces deux écoles par
hasard. L’enseignant de la Summerakademie,
Moritz Ney, m’a recommandée à son professeur
à Karlsruhe, ce qui s’est avéré le meilleur choix
pour ma carrière de sculptrice.
Lors d’une visite en Italie, accompagnant une
amie de Karlsruhe qui visitait son frère, étudiant
en sculpture, j’ai découvert que Floriano Bodini
enseignait à Carrara. Trois semaines plus tard,
j’ai déménagé en Italie (1987) pour m’inscrire
à l’académie.
© Photo:
Les fruits de ma passion,
Cedies: Quel est, en quelques mots,
exposition à la galerie Lucien-Schweitzer
votre parcours professionnel ?
du 11 juin au 31 juillet 2009.
MJ Kerschen: J’ai suivi et je suivrai toujours
Marie-Josée Kerschen, http://mjk-art.eu/
mon chemin, celui de la création !
travail et ça leur a plu, etc…
J’ai rencontré par hasard (et par chance) Pierre
Puth de Hei Elei qui passait devant mon atelier
à Vianden et mon travail lui a tellement plu
qu’il a fait un film de 20 minutes pour RTL.
Puisque Hei Elei ne passait que le dimanche
après-midi, tout Luxembourg a vu ce film. Et
puisqu’on pouvait y voir une sculpture en
bronze représentant un homme nu en érection,
ce fut un scandale – la meilleure façon d’être
connue d’un seul coup ! Mais je ne crois pas
que çela marche simplement en provoquant un
scandale!…
Cedies: Comment résumez-vous votre activité?
Qu’est-ce qui est essentiel à vos yeux lorsque
vous débutez un nouveau projet ?
MJ Kerschen: Je profite de la lumière du jour
pour développer matériellement mes créations
et de la nuit pour les penser. L’essentiel est la
création indépendamment du projet.
Cedies: Diplôme en poche, comment devient-on
artiste ? Comment se sont passés vos débuts?
MJ Kerschen: On ne devient pas forcément
artiste avec un diplôme en poche (moi je n’en
ai pas).
Mes débuts d’artiste professionnelle étaient
assez durs sur le plan financier. En effet, j’ai
9
Cedies: N’y a-t-il vraiment aucune œuvre
qui ressorte un peu plus et dont vous êtes
particulièrement fière ?
MJ Kerschen: Je n’aime pas donner des points
à mes oeuvres , mais si vous insistez, j’aime
beaucoup l‘ABBRACCIO, le monument pour
le centenaire de l‘immigration des Italiens au
Luxembourg, sur la place du théâtre à Esch/
Alzette.
Puis les oeuvres en commun avec d’autres
créateurs sous le nom de TEATRO VIVACE.
Cedies: Parlez-nous du projet sur lequel vous
travaillez en ce moment :
MJ Kerschen: Pour le moment je prépare une
grande exposition au théâtre d’Esch pour avril
2012 à l’occasion de mes 60 ans et mes 30
ans de vie professionnelle comme sculpteur
indépendant. Le titre de l’expo rétrospective
est: Ma vie sculptée.
Cedies: Que diriez-vous aux étudiants qui
rêvent de devenir artiste?
MJ Kerschen: Je leur dirais tout simplement de
continuer à rêver. Par contre, ils doivent garder
en mémoire que la vie d’artiste est une vie dure,
une vie pour laquelle il faut renoncer à un
certain confort matériel.
Dictionnaire des métiers

Auteur de bande dessinée Graphiste

Métier mythique par excellence, il n’en est pas moins exigeant
pour autant. L’auteur de bande dessinée raconte une his-
toire et met en scène des personnages. Son sens aigu de
l’image, son excellent coup de crayon, l’enchaînement
des plans, la qualité des dialogues, son travail fait sou-
vent penser à celui du cinéaste. L’originalité est sans
doute la première qualité dont doit faire preuve le
créateur de bandes dessinées. Ensuite il doit raconter
une histoire cohérente et captivante pour le lecteur,
une histoire qui lui donne envie de tourner les pages
Le graphiste crée une image pour faire passer
un message. Excellent dessinateur, il doit être
capable de synthétiser ou de développer une
idée en tenant compte de la demande du client
et en se souciant du public visé. Son message
doit séduire le consommateur.
Le graphiste doit maîtriser les outils qui lui per-
mettent de faire passer son message:
Les supports qu’il utilise sont multiples. En pu-
blicité, il réalise des logos, des images, de la ty-
pographie, du packaging... En presse ou dans
l’édition, il aura pour mission de définir le gra-
phisme d’une nouvelle collection, ou encore la
réalisation de la couverture d’un ouvrage, une
affiche publicitaire, la charte graphique d’un
CD-Rom, d’un logiciel...

Graphisme et Multimédia
et de lire la suite. Si de nombreux auteurs sont au-
todidactes, suivre une formation spécialisée permet
d’acquérir de solides bases pour réussir.
le dessin, la couleur, la typographie, la mise en
page, le travail sur ordinateur....
Mais avant tout, le graphiste doit savoir des-
siner.
Souplesse et forte personnalité, résistance au
stress… sont des qualités nécessaires au gra-
phiste pour pouvoir défendre ses idées et sur-
vivre face aux délais souvent trop courts. La
formation, d’une durée de deux à quatre ans,
se fait en école d’art spécialisée en design gra-
phique, communication visuelle…

11
Directeur artistique

Le directeur artistique est celui qui supervise
de A à Z la conception graphique d’un projet.
Créatif par excellence, c’est lui qui élabore
l’identité visuelle d’un magazine, d’un spot télé
ou d’un journal. Il élabore avec son équipe une
charte graphique précise qui permettra au lec-
teur de reconnaître un magazine du premier
coup d’oeil. En publicité, il forme équipe avec
le concepteur-rédacteur qui aura la charge de
trouver le bon slogan ou le texte qui convient à
l’image. Le directeur artistique, outre sa grande
expérience, devra faire preuve d’originalité, de
curiosité, d’une capacité au travail d’équipe et
d’une excellente formation artistique.
Dictionnaire des métiers
Logo pour un bar-restaurant
Poster pour le lancement
d’un nouveau site Internet
Le parcours
de deux jeunes
graphistes …
Vidale-Gloesener
Graphic Design
Graphisme et Multimédia
Tom Gloesener et Silvano Vidale obtiennent
en 1996 leur diplôme de technicien en gra-
phisme au Lycée Technique des Arts et Métiers,
Luxembourg. Ils décident de poursuivre leur for-
mation en Angleterre et sélectionnent quelques
écoles dont la Norwich School of Art and
Design, d’excellente renommée. Les entretiens
ont lieu dès le mois d’avril. La sélection est sé-
vère mais au bout du compte, ils sont acceptés
tous les deux, chose assez rare!
Fin 99, diplôme en poche, les deux insépa-
rables décident de monter leur propre agence :
Vidale-Gloesener Graphic Design. Ils sont
aidés dans leurs démarches par une fiduciaire.
Premier projet : la conception d’une nouvelle
mise en page pour le Lëtzebuerger Land. Ce
projet est très bien reçu et leur permet d’entrer
en contact avec d’autres clients. « Nous avons
des projets plein la tête. Ça marche bien… !
Notre agence est spécialisée dans le produit pa-
pier. Mais nous travaillons en fait dans toutes
les directions du graphisme, quitte à sous traiter
quand c’est nécessaire. »
Leur avantage en tant que petite agence est de
pouvoir mener un projet de A à Z. Le contact
avec le client est très important. Les autres qua-
lités essentielles pour faire ce métier, Vidale-
Gloesener les résument comme suit : « avoir
un excellent portfolio est déterminant. Etre
imprégné de la culture locale, pouvoir travailler
en équipe, savoir défendre le projet de l’agence
avant le sien et pouvoir laisser son ego de côté
quand il le faut!
Savoir dessiner va de soi. Les idées sont d’abord
mises sur papier sous forme d’esquisses.
Le travail sur ordinateur vient ensuite. »
Ce qui les a amenés à faire ce métier, c’est tout
simplement l’envie de créer.
« Le boulot est tout sauf monotone. Les pro-
jets sont nombreux et variés, gros ou petits.
Certains projets peuvent prendre une année.
D’autres sont de très courte durée. Il n’y a pas
de routine. Chaque client a des attentes diffé-
rentes auxquelles il faut apporter une réponse
adaptée.
Série d’étiquettes pour
des eaux-de-vie
La partie plus négative de ce travail est qu’il
est rarement évalué à sa juste mesure. En
d’autres termes, le client ne se rend pas toujours
compte de l’immense travail que représente la
conception graphique. Ces dernières années, on
constate une nette dépréciation sur le marché
luxembourgeois.
On n’est pas toujours rémunéré en fonction
du travail accompli. A cela s’ajoute pas mal de
stress… »
Leur conseil aux graphistes en herbe : « pour-
suivre des études supérieures. La formation que
l’on reçoit au lycée est excellente. La preuve,
elle nous a permis d’accéder directement à une
des écoles les plus réputées dans le domaine.
Mais elle ne suffit pas pour se lancer directe-
ment sur le marché du travail. Il est essentiel
d’ouvrir l’esprit à d’autres cultures, d’apprendre
à réaliser des projets, à les défendre devant un
auditoire. L’apprentissage des langues est aussi
important - le luxembourgeois, le français, l’an-
glais et l’allemand sont indispensables puisqu’il
13
y a une clientèle diversifiée au Luxembourg.
Un autre conseil que nous donnerions est celui
de faire des stages à gauche et à droite. Rencon-
trer les professionnels permet de mieux évaluer
son travail et de bien préparer le portfolio exigé
pour être admis dans une école supérieure. »
Leur devise : « chaque projet est un bon projet.
L’objectif est de le mener à bien. »
On entend parfois dire qu’à Luxembourg, on
travaille moins bien qu’ailleurs, que les moyens
manquent. « Il est vrai que les budgets sont
plus petits qu’ailleurs et que les clients sont
plus conservateurs. Mais selon nous, c’est au
graphiste d’apporter la nouveauté. Il faut une
bonne dose de courage pour faire passer ses
idées et proposer autre chose. Il faut surtout
bien connaître le pays et sa mentalité pour
pouvoir proposer une campagne réussie.
Ceci dit, rien n’est impossible et la chance sourit
à ceux qui croient en ce qu’ils font. »
Dictionnaire des métiers

Illustrateur
L’illustrateur est celui qui met en images un
message publicitaire un article de magazine, un
livre pour enfants…L’univers graphique, c’est lui
qui le crée. Un excellent coup de crayon et une
personnalité forment les qualités principales
de l’illustrateur. Il est choisi en fonction de son
style et travaille en solitaire, ce qui le rapproche
plus de l’artiste. Le dessinateur de presse, quant
à lui, devra avoir de l’humour, parfois incisif, et
un esprit journalistique en plus de son coup de
Maquettiste
Il est le spécialiste de la mise en page et a pour
objectif de rendre un texte clair et agréable à
lire en tenant compte du type de support (jour-
nal, livre…) et du type de lecteur. Le maquettiste
monte ses pages sur écran en utilisant l’outil
PAO (publication assistée par ordinateur). Il
aura pour compétence première le sens de la
mise en page, - savoir accrocher l’oeil -. Le mé-
tier demande une grande rigueur. De la pre-
mière à la dernière page, le maquettiste devra
respecter la charte graphique élaborée par le
directeur artistique.
Formation : de deux à cinq ans d’études après
le bac, en communication visuelle ou en école
d’art.

Graphisme et Multimédia
crayon. Du talent et une bonne dose de culot
seront nécessaires pour décrocher un contrat
dans ce secteur. Trois à cinq ans d’études après
le bac sont conseillés pour apprendre les tech-
niques de base en dessin et maîtriser les outils
de création.

15
Infographiste
L’infographiste est un graphiste qui travaille sur outil informatique.
Il est derrière tout ce qui s’imprime ou se divulgue par l’inter-
médiaire du multimédia. C’est lui qui conçoit et réalise toute
l’identité visuelle et la communication d’une entreprise, du
logo au site web, en passant par les brochures, les
affiches…

Le client attend de l’infographiste qu’il mette

Roughman
en scène l’identité visuelle la mieux adaptée à
son entreprise. L’infographiste doit être un très bon
utilisateur des systèmes informatiques sans pour au-
tant devoir connaître la programmation.
“Spécimen ” rare dans le monde de l’image roughman, des dépenses inutiles. L’agence peut
S’il se spécialise dans le traitement de l’image de synthèse - imprimée, le roughman est “ l’homme du cro- ainsi proposer au client plusieurs projets sans
3 D- tels que les jeux vidéo ou le dessin animé, il travaillera néces- quis” ! C’est grâce à ses planches ou “boards” aller jusqu’à leur finalisation. Ses croquis servi-
sairement au sein d’une équipe de spécialistes : réalisateurs, spécialistes que le client sera séduit ou non par les idées ront de guide au moment de la réalisation.
de l’animation… de l’agence. Virtuose du dessin, il doit pou-
voir changer de style en fonction du produit Formation : de deux à trois ans d’études après le
et des idées du directeur artistique. L’objectif bac en communication visuelle, arts graphiques,
de l’agence est d’éviter, grâce aux dessins du design graphique…
Dictionnaire des métiers Dictionnaire des métiers

Photographe
La profession de photographe consiste à institutions ou entreprises suivantes : studios,
restituer en images des personnes, des objets, laboratoires de photographie, agences de
des paysages…, à des fins publicitaires, publicité, presse et édition. Le photographe
artistiques, scientifiques… Technicien de l’image peut aussi travailler comme indépendant (free-
avant tout, c’est dans la prise de vue que le lance).
photographe exprime sa créativité.
Des liens étroits existent avec le secteur de
Les emplois dans le domaine de la photographie l’audiovisuel et du multimédia.
sont très diversifiés et concernent davantage
les techniciens ou cadres de laboratoires. La
profession s’exerce principalement dans les

Graphisme et Multimédia

17
Photographe
de presse

Le photographe de presse se différencie

du photographe dans la mesure où leurs
conditions d’exercice ne sont pas iden-
tiques. Le photographe de presse a une
carte de presse, ce qui lui donne un statut
particulier et des rapports de travail très
étroits avec le milieu journalistique.

La photographie de presse doit témoigner

et permet une prise de connaissance im-
médiate de l’événement. C’est en quelque
sorte une seconde écriture.
Dictionnaire des métiers
La passion
de l’image
photographique
Rencontre avec
Véronique Kolber,
Photographe indépendant
&
Graphisme et Multimédia
Photographe auteur
(artistique)
Photos © Véronique Kolber
Quel a été votre parcours formation ?
J’ai suivi mes études secondaires artistiques
au Lycée Technique des Arts et Métiers, avant
de me spécialiser en photographie au sein de
l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et de
l’Image « Le 75 » à Bruxelles dont je suis sortie
diplômée avec la mention distinction en 2001.
En 2005, j’ai obtenu ma maîtrise en Arts Plas-
tiques à l’Université Marc Bloch à Strasbourg, ce
qui m’a permis d’approfondir ma compréhen-
sion de l’art d’une façon plus théorique.
Pourriez-vous nous décrire, en quelques mots,
votre parcours professionnel ?
En 2005, après 7 ans d’études à l’étranger, je
suis revenue au Luxembourg et j’ai entendu
que MKE (Mike Koedinger Editions) cherchait
un photographe. Puisque Mike Koedinger avait
suivi mon parcours artistique depuis mon début
en 2001, il m’a donné l’opportunité de travailler
chez lui comme freelance. Ce travail m’avait
beaucoup aidé à rentrer dans le monde de la
photographie éditoriale. Une grande partie de
mon travail consistait à faire des portraits pour
les magazines « nico », « paperjam », « flydos-
cope» et « citymagazine ».
En 2006, un ami avait besoin d’aide parce qu’il a
fondé une agence de communication.
J’ai saisi cette opportunité, puisqu’il s’agissait
d’un contrat à duré indéterminée. Après deux
ans, j’ai eu le vif besoin de devenir indépen-
dant. J’ai démissionné du jour au lendemain et
j’ai fait toutes les démarches pour pouvoir tra-
vailler comme photographe indépendante.
En quoi consiste votre travail ?
Dans mon cas, la photographie est divisée en
deux grandes parties: le côté commercial et édi-
torial et le côté artistique.
Du côté commercial, je travaille pour des per-
sonnes privées ainsi que pour des maisons
d’éditions ou agences de communication. Dans
une première étape, je me déplace beaucoup
pour faire des reportages sur place. La deuxième
étape de mon travail est assez importante: faire
le bon tri des photographies et finalement:
éditer toutes les images choisies. Le travail de
postproduction est réalisé dans mon bureau à
Bourglinster.
19
Contrairement à la photographie commerciale,
où je travaille la plupart du temps avec des
clients, le côté artistique est plutôt individuel et
consiste en des commandes photographiques et
travaux personnels destinés à être exposés ou/
et édités.
Le travail que vous faites aujourd`hui corres-
pond-il à ce que vous aviez imaginé en débu-
tant vos études ?
J’avais toujours en tête de devenir photographe
et je voulais tout faire pour atteindre ce but.
Je voulais gagner ma vie avec la photographie
et c’est ce que je fais maintenant. Parfois, c’est
très dur, puisque je travaille non-stop, mais
j’exerce ce travail avec toute ma passion.
Quelles sont les qualités requises pour exercer
ce métier ?
Avoir une bonne maîtrise de son art et de son
matériel et avoir un esprit d’initiative, de la
persévérance, surtout de la créativité et de la
passion pour son travail.
À côté de cela, il faut avoir de bonnes compé-
tences sociales.
 Dictionnaire des métiers
Quel(s) est (sont), à ce jour, le(s) projet(s) dont
vous êtes le plus fière et sur quel projet tra-
vaillez-vous actuellement?
À peine sortie de l’Ecole de photographie à
Bruxelles, j’étais choisie lauréate du soutien à
la création « Découvertes Jeunes Talents » du
Centre National de l’Audiovisuel avec ma pu-
blication monographique « Reflections », ce qui
m’a permis de montrer mon travail dans des ex-
positions dans différents musées, galeries, festi-
vals de photographies à Luxembourg ainsi qu’à
l’étranger, notamment aux Etats-Unis, en Inde,
en Chine, en Espagne, en Finlande, …
C’est évident que tous mes travaux personnels
artistiques me tiennent beaucoup à cœur. Je ne
peux pas vraiment en souligner un spécifique.
Apparitions – 2003.
Entre autres, exposé pour le Prix d’Art
Robert Schuman 2003, Luxembourg
Portraits with a mirror – 2010.
Commande artistique du CID-Femmes pour le livre :
Not the girl you’re looking for ? Melusina redisco-
vered
Est-ce que vous croyez qu’il y a des débouchés
dans ce domaine au Luxembourg?
Oui bien sûr. La photographie est un vaste do-
maine. On peut toujours se spécialiser pour
travailler soit dans le milieu de la photogra-
phie de presse, soit de mode ou de publicité au
Luxembourg. Dans un monde dominé par les
médias, il existe toujours un grand besoin pour
des images.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes inté-
ressés par la photographie ?
Ce qui est très important est d’être passionné
par ce qu’on fait. On doit avoir une bonne en-
durance, ainsi qu’une bonne autoévaluation.
On doit savoir, que les 3 premières années sont
assez dures, si on travaille comme photographe
freelance. On ne doit jamais cesser de perfec-
tionner son style et ne jamais s’arrêter, toujours
être en mouvement et ne jamais perdre ses ob-
jectifs. Grosso modo il s’agit d’aimer ce qu’on
fait.
21
Portrait d’auteur – 2010.
Commande photographique pour
la Walfer Anthologie : Saz fir Saz -
Editions Guy Binsfeld
Dictionnaire des métiers
Web designer
Zoom sur
Le métier de web designer est actuellement en plein essor. Ce graphiste multimédia conçoit des sites
web pour des entreprises, des musées, des institutions diverses…Sur base des directives du client, de ses
produits, il s’agit de créer un site qui le représente de la façon la plus juste possible. Le web designer
Comed
doit faire preuve d’une grande créativité pour que chaque réalisation soit originale. Il doit aussi pou- Photos et illustrations: © Comed
voir accepter la critique de son client, être à l’écoute et faire montre de beaucoup de diplomatie et de
patience pour finaliser son projet. La curiosité est une autre qualité essentielle que le web designer doit
avoir. A lui de se tenir au courant de tout ce qui se fait dans le domaine du multimédia et des Le travail en agence
nombreux changements technologiques.
Il existe au Luxembourg une cinquantaine
d’agences de communication, mais pas toutes
Graphisme et Multimédia
ne s’occupent de publicité, qui appartient à un
domaine relativement spécialisé.
Chaque agence choisit le ou les domaines dans
lesquels elle sera principalement active. Inter-
net ou print, relations publiques ou publicité,
la palette est grande et ne cesse d’évoluer avec
l’apparition de nouveaux médias. La taille des
agences luxembourgeoises varie de 1 à 40
personnes, alors que les agences internatio-
nales dans les grandes villes occupent parfois
plusieurs centaines de collaborateurs. Aucune
agence ne peut se passer des graphistes, direc-
teurs artistiques, illustrateurs, web designers…
Les métiers de la communication visuelle sont
indispensables dans une société qui accorde
tant d’importance à l’image.
La création visuelle est au cœur de tout projet
qui cherche à imposer durablement sa marque
dans le cœur du public. Mais pour cela il faut
que le message touche sa cible. Communiquer,
c’est donc définir une cible et un message.
Il revient à l’équipe créative de trouver les
moyens de faire parvenir le message au public.
Les concepteurs de campagnes jouent alors sur
l’humour et l’humeur du moment, sur l’émotion,
l’impact et le décalage. Parfois, ils emploient la
provocation. L’image occupe une place centrale
dans ce processus.
L’agence full service
Comed est ce qu’on appelle une agence conseil
full-service. C’est-à-dire une agence active
dans tous les canaux de communication : radio,
télé, presse, affichage, internet...
Annonces PQ / Print / Affichage
A vos tAsses !
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23
Comment fonctionne-t-elle ?
La plupart des agences sont divisées en deux
parties principales, à savoir le studio de création
d’un côté, et le groupe commercial de l’autre.
Comed a décidé de se structurer différemment
et de former des « client desks » regroupant sur
un même plateau un gestionnaire commercial,
un directeur artistique et plusieurs graphistes
qui travaillent en équipe sur un portfolio de
clients.
Indépendamment de la structure opérationnelle,
chaque projet nécessite la concertation étroite
entre ceux qui gèrent (account managers,
project managers etc.) et ceux qui créent.
Ensemble, ils travaillent sur les objectifs des
campagnes, ainsi que les meilleurs moyens de
les atteindre.
Le volet commercial :
prospection et gestion
L’agence est animée par l’équipe commerciale,
composée souvent d’un directeur commercial
et de plusieurs account managers. Ils sont en
charge de la prospection, (c’est-à-dire de trou-
ver de nouveaux clients), de la gestion des dos-
siers et de la coordination des campagnes.
Dictionnaire des métiers
Tout créatif est amené à travailler étroi-
tement avec un account manager ou
« contact client ». Ce dernier est la char-
nière qui relie un client à l’agence. Toujours
à l’écoute du client, il récolte ses attentes et
les relaie à l’agence sous forme d’un briefing.
En accord avec le client, il décide des actions
de communication à mener et des budgets à
fixer. L’account manager intervient également
dans la supervision des campagnes. C’est par
exemple lui qui détermine, souvent en collabo-
ration avec le service media de l’agence, quels
canaux de communication seront utilisés et à
quel moment ils seront activés selon un agenda
détaillé. Il est en quelque sorte le représentant
de l’agence auprès du client et le représentant
du client auprès de l’agence.
Comme la plupart des agences, Comed possède
également un responsable de production
dont la tâche est de veiller à la production et
impression des supports publicitaires (affiches,
flyers, dépliants, brochures, gadgets, etc.). Le
responsable de production possède une connais-
sance pointue des différents matériaux, de leurs
propriétés techniques, de leurs fournisseurs et
surtout de leurs coûts. Une sensibilité esthé-
tique lui est profitable, car les matériaux choisis
doivent être agréables à l’œil, au toucher et
parfois même à l’odeur ou au goût.
Chez Comed, une autre personne est
responsable de la production web.
C’est lui le spécialiste de l’Internet et des ré-
seaux sociaux. Il a comme mission principale de
transformer les idées créatives des graphistes
et les exigences de contenu du client en des
sites fonctionnels et ergonomiques. Il surveille
en permanence l’évolution des technologies
interactives de manière à pouvoir consulter
et guider clients et agence dans la mise en
place des applications web les plus poussées.
Le studio:
au cœur de la création
Le studio est le cœur battant de l’agence.
C’est de là que proviennent les concepts des
campagnes et les réalisations graphiques. Une
partie du studio consacre son temps à des tra-
vaux de design, de mise en page, de création
d’identités visuelles. Une autre partie planche
sur la conception de campagnes d’annonces,
d’affiches, de spots télévisés, de street marke-
ting, etc.
Plusieurs métiers y sont encadrés par un
directeur de création («créative direc-
tor»), qui donne son impulsion à l’ensemble du
studio, ou bien, dans le cas de Comed, à tous
les créatifs dans les différents client desks.
Les directeurs artistiques (« art direc-
tors ») ont pour tâche de créer des concepts
visuels forts et percutants. Ils sont impliqués
Graphisme et Multimédia
dans la création de campagnes publicitaires,
d’images qui sont utilisés alors en affichage,
dans la presse, en télévision et cinéma etc.
Les graphistes (« graphic designers ») s’oc-
cupent de divers projets de design : création
d’identités visuelles, conception d’univers gra-
phiques, mise en page des supports les plus
variés, y compris les travaux de photomontage,
d’illustration etc. Ils font la « mise au net » des
annonces et affiches conçues par les directeurs
artistiques et ils se chargent de la réalisation
des brochures et des dépliants. Leur métier
prend une dimension additionnelle lorsqu’il
s’agit d’élaborer un concept de packaging
ou de travailler sur des supports atypiques.
Le métier de web designer est relativement
récent et ne cesse d’évoluer. Il s’agit d’un gra-
phiste spécialisé dans le web, chargé de créer
des sites internet ou de décliner des campagnes
sur le web. Inutile de dire qu’il est constamment
à l’affût de nouveautés, car l’Internet se réin-
vente à mesure que les technologies progressent.
Le concepteur-rédacteur est chargé des
travaux de rédaction. Cela va de la simple cor-
rection à la création de slogans en passant par
le remplissage de sites Internet. Il fait souvent
équipe avec un directeur artistique, de manière
à ce que les approches visuelles et textuelles
puissent idéalement se compléter lors de la
création de campagnes. Inutile de dire qu’au
Luxembourg, le concepteur-rédacteur a tout
intérêt à se sentir à l’aise dans plusieurs langues.
Interview avec
Charles Nilles,
directeur de création
chez Comed
Âgé de 35 ans, Charles supervise une équipe de
créatifs actifs dans les domaines les plus divers:
campagnes print, réalisations audiovisuelles, de-
sign graphique, applications web ...
Quel est le quotidien d’un directeur créatif au
Luxembourg ?
Mon but est de faire germer les meilleures idées
et de donner des pistes de recherche pour la créa-
tion de campagnes publicitaires. Ca demande
beaucoup d’énergie et d’attention, à tel point
que les directeurs créatifs des grandes agences à
l’étranger ne touchent plus au dessin.
Heureusement la situation diffère au
Luxembourg, où les agences ont des tailles plus
modestes. Ici un directeur a encore le loisir de
proposer ses propres créations.
Quel est votre parcours éducatif ?
Je ne me suis pas tout de suite posé la question de
l’orientation professionnelle. C’est venu plus tard,
pendant mes études supérieures. J’ai fais mon ly-
cée dans la section E. Mon diplôme de première
en poche, je suis parti à Bruxelles, au CAD (Col-
lege of Advertising and Design) qui correspondait
à mes attentes. L’idée de travailler dans la créa-
tion publicitaire s’est imposée plus clairement au
fil de mon parcours.
Quel est votre parcours professionnel avant
d’obtenir ce poste?
Chez Comed, je suis d’abord passé par la case
de directeur artistique. Ainsi, j’ai participé à de
grandes campagnes nationales luxembourgeoises.
Mais j’emmenais dans mes bagages une expé-
rience de 5 ans en tant que directeur artistique
dans une agence parisienne indépendante. Je
pense que cela m’a été très profitable. A Paris, nos
chefs ne faisaient aucune distinction entre les
projets des nouveaux arrivants et des vieux routi-
niers. Qu’on soit un stagiaire ou directeur senior,
nous étions tous logés à la même enseigne. L’im-
portant, c’était la qualité du travail. C’était très
motivant.
Quelle est la réalisation dont vous êtes le plus
fier ?
Au début de mon expérience parisienne, une
grande marque de montres avait organisé un
pitch (ainsi sont appelés les concours organisés
par les clients pour choisir leur agence) pour une
campagne à échelle mondiale. Je n’étais encore
que stagiaire, mais c’est mon projet qui a été sé-
lectionné pour représenter l’agence. La suite a
été aussi excitante qu’un bon match de sport !
Le client évacuait progressivement les différentes
agences. « Round » après « round » on voyait les
autres décrocher. A la fin il ne restait plus que…
nous, avec mon projet.
25
Que diriez-vous à un jeune qui commence ?
Qu’il ne se prive pas de l’expérience d’une grande
agence à l’étranger. On y rencontre d’autres défis.
Quelles qualités devra-t-il avoir ?
Il doit être créatif, très créatif. Ca paraît banal
mais c’est très important. Il doit être capable
de produire de nouvelles idées, qu’importent les
contraintes amenées par le client ou le message.
C’est une qualité indispensable pour faire une
campagne dont les gens se souviennent favora-
blement.
Il devra aussi savoir écouter. Toutes les solutions
qu’on propose ne sont pas forcément bonnes,
même si elles sont super créatives. Entrer en dia-
logue avec un client ou un chef de pub peut être
très formateur.
Un directeur créatif ou artistique doit-il savoir
dessiner ?
Oui. Le dessin à main levée est un véritable atout
pour proposer son idée ou pour la travailler. Per-
sonnellement, tous mes travaux de création com-
mencent toujours avec quelques jets sur papier.
Mais pas besoin d’être un as du crayon : l’essentiel
est de savoir exprimer son idée avant la réalisa-
tion finale qui, elle, se fait toujours par ordina-
teur.
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Vincent Wilwers
concepteur-rédacteur
chez Comed
Après plusieurs expériences dans le journalisme
et le domaine de l’animation culturelle, Vincent
s’est tourné vers la communication. Il y a trouvé
un dénominateur commun à la plupart de ses
centres d’intérêts.
Quel est votre quotidien dans l’agence ?
On me confie des tâches très variées, mais toutes
sont liées au texte. Ca va de la mise à jour quoti-
dienne de sites internet à la création de slogans
ou d’accroches verbales pour des campagnes.
Brochures, annonces, spots radio, corrections,
traductions, communiqués de presse… tout ce
qui est constitué de plus de trois mots passe par
moi.
Il arrive aussi qu’on fasse appel à mes facultés
de dessinateur. Comme j’ai étudié le dessin, les
directeurs artistiques me demandent parfois de
réaliser des croquis pour concrétiser leurs idées.
Comment devient-on concepteur-rédacteur ?
Il y a plusieurs voies. Il existe certains cours de co-
pywriting, mais à ma connaissance les diplômes
de concepteur-rédacteur ne sont pas mon-
naie courante. Pour ma part, j’ai privilégié des
études abstraites. D’abord un MA en littérature à
Aberdeen, ensuite un bachelor en arts plastiques
à l’ARBA à Bruxelles. Dans beaucoup de cas cela
vous mène tout droit vers l’enseignement. C’est
quelque chose que je voulais éviter. Je me suis
donc orienté vers l’écriture avec un stage dans un
grand hebdomadaire et en m’impliquant dans le
club d’écriture universitaire.
Diplôme en poche, j’ai fait du journalisme, des
traductions de rapports de conseils communaux
(un bon exercice) et du dessin de presse. Comme
je cherchais un boulot qui met toutes ces com-
pétences au diapason, je suis allé frapper chez
Comed qui a bien voulu me prendre. A condi-
tion que je me rattrape en marketing par le biais
d’une formation continue.
Comment définissez-vous votre métier?
J’aime bien cette définition-ci: « un métier où
l’on doit être capable d’écrire une demande en
mariage à un aspirateur ». Le concepteur-rédac-
teur écrit dans le but de vendre une marque,
une idée, un produit. Il ne fait pas du grand
Graphisme et Multimédia
art. Mais comme il écrit pour des gens qui ne se
lèvent pas le matin dans l’intention de le lire,
il va devoir se montrer très inventif. Inventif et
persuasif.
Quels sont les points négatifs et positifs de votre
profession ?
Ce qui est ressenti de manière négative pour les
uns peut très bien être positif pour d’autres; c’est
une question de tempérament, ou d’attitude.
J’ai un boulot aux tâches et contraintes très
diverses. Constituer des revues de presse ou
alimenter des sites web relève plutôt d’une
routine rigoureuse. En revanche, pondre un spot
radio avec des délais serrés, où participer à la
communication de crise d’un client sollicite da-
vantage les nerfs ou la créativité. Le défi, la dif-
ficulté et le plaisir de ce job, c’est que vous ne
savez jamais ce qui vous attend.
Quelles sont les qualités requises pour exercer
votre profession?
Aimer et respecter les langues, s’émerveiller de-
vant les liens qu’elles créent. Ca peut aider quand
on travaille dans les relations presse, ou quand
on vous demande d’être actif sur les réseaux so-
ciaux.
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
La plupart du temps, je participe à un processus
collaboratif et n’ai donc pas de réalisation per-
sonnelle à mon actif.
Mais je suis assez content de ma contribution aux
campagnes du ministère de l’Égalité des chances:
il s’agit d’un travail de fond sur un sujet qui me
passionne depuis la fac, et qui a trouvé un écho
favorable sur internet.
Interview avec
Fabienne Schmit,
web & print designer
chez Comed
Fabienne Schmit cumule les fonctions. Formée
en design graphique, l’agence Comed lui confie
des créations graphique ainsi que la réalisation
de sites web et de publicités online.
Pouvez-vous décrire votre parcours ?
Après le lycée classique en section E, j’ai rejoint
l’ECV à Paris, d’où je suis sortie avec un Master
II. Entre-temps, j’avais effectué six stages de 2 à
6 mois dans des agences de communication au
Luxembourg, dont Comed, laquelle m’a ensuite
recrutée.
En quoi consistent les tâches qui vous sont
confiées au sein de l’agence?
Je crée des univers graphiques avec des concepts
forts, esthétiques et faciles d’utilisation, desti-
nés à des supports immatériels (le web) ou phy-
siques (print, corporate). Souvent un site web
est accompagné d’autres supports.
Grâce à ma formation de graphic designer, je
prends en charge les déclinaisons graphiques
sur les supports dérivés.
Quelles qualités sont requises pour mener à
bien ces tâches?
De l’assurance pour imposer ses idées, de la
créativité pour les emmener très très loin, du
doigté et de la rigueur pour les réaliser.
Les connaissances techniques sont indispen-
sables, même si on ne vous demande pas de tout
maîtriser. Surtout qu’avec l’apparition du web
2.0, tout s’est accéléré. Je connais assez bien
les animations flash, ce qui est pratique pour
créer des bandeaux publicitaires en ligne. Mais
si l’envie me prend de faire plus, je dois surtout
savoir ce qui est techniquement possible, quitte
à déléguer à un spécialiste. Du coup, je me tiens
toujours au courant des nouveautés sur le net.
Quels sont les aspects positifs et négatifs de
votre métier ?
Ce qui est négatif : on ne possède pas toujours
la liberté qu’on aurait souhaitée.
Au Luxembourg, il faut se battre davantage
qu’à l’étranger pour gagner la confiance d’un
client. Bien qu’il faille répondre aux attentes
d’un client, il est toujours important de propo-
ser un petit plus, quelque chose de personnel.
Si le projet porte votre empreinte, vous en
serez d’autant plus satisfaite. J’aime bien
27
proposer une touche d’humour, un aspect
ludique, qui intrigue et incite les gens à en
découvrir davantage. L’aspect positif est qu’il n’y
a pas de limites personnelles à votre créativité.
Enfin, chaque jour apportant autre chose, c’est
un métier où l’on ne s’ennuie pas.
Avez-vous un conseil à donner aux jeunes sou-
haitant s’orienter vers votre métier ?
Prenez chaque jour un bon petit déjeuner le
matin. Vous verrez que vous en aurez besoin !
Quelle est la réalisation dont vous êtes la plus
fière ?
Elle remonte à ma dernière année d’études
à Paris, l’année passée. J’avais participé à un
concours organisé à Paris. Il s’agissait de conce-
voir le motif qui allait figurer sur une bâche en-
tourant l’échafaudage d’une maison de maître
en rénovation. J’avais proposé un montage où
l’on voit la façade en question recouverte de
papier bulle. Mon projet a été choisi. Imaginez :
votre travail exposé pendant plusieurs mois en
plein centre de Paris !
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Anne Backendorf,
graphic designer
chez Comed
Après avoir fréquenté la section E de son lycée,
Anne est partie étudier dans une école supé-
rieure de communication visuelle à Paris. Après
ses études, elle a travaillé pendant un an dans la
capitale française avant d’être embauchée par
Comed.
Comment êtes-vous devenue graphic designer?
A Paris, les cours mettaient l’accent sur la
publicité, c’est-à-dire sur le travail qu’effec-
tuent principalement les directeurs créatifs. J’ai
décidé de m’orienter vers le graphisme après
un stage d’été dans une petite agence de Wiltz.
Mon passage par une agence spécialisée dans le
design corporate à Paris m’a permis de parfaire
ma formation.
Graphisme et Multimédia
Comment définissez-vous votre travail ?
Je crée des identités visuelles, c’est-à-dire des
environnements graphiques qui correspondent
au client et à l’image qu’il souhaite projeter.
Ce travail peut se décliner sur des supports très
différents qui amènent leur lot de contraintes.
Par exemple un logo, un stand d’exposition, une
brochure. C’est pour cette raison qu’il est très
important d’observer une approche graphique
efficace et cohérente. En tout lieu et tout
instant le client doit afficher ce qui le distingue
des autres.
Que dire à un jeune qui souhaite s’orienter vers
les arts graphiques ?
Si tu es passionné par les arts graphiques
mais que l’idée de devenir prof de dessin ne
t’enchante pas, tu fais le bon choix. Le
graphiste ne connaît pas la routine. Son métier
fait appel à une multitude de qualités très
différentes. Il faut être perfectionniste mais
aussi créatif; précis mais prêt à jouer avec les codes;
appliqué mais capable de créer ses propres règles.
Streetmarketing / t-shirts / stickers / sous-bocks
Il faut aussi s’informer des nouveautés. Le gra-
phisme est quelque chose qui évolue et se re-
nouvelle avec le temps. Quand j’en ai le loisir,
je feuillette les revues et les bouquins de gra-
phisme que notre directeur créatif fait passer
dans l’agence.
Enfin, il faut être prêt à se soumettre à
des horaires irréguliers parce que certains
projets n’attendent pas. Mon travail reste lié
aux contraintes horaires des clients et des im-
primeurs.
Quelle est la réalisation dont vous êtes la plus
fière ? Streetmarketing / T-Shirts / Stickers /
La première est une brochure de présenta- Sous-bocks
tion au design très contemporain pour un
prestataire de services haut de gamme dans le
domaine de l’immobilier d’entreprise.
29
La deuxième est la création de l’identité visuelle
Affichage (Abribus)
d’une grande association de commerçants. Il
s’agissait d’un travail sur de multiples sup-
ports – papier à lettres, affichage commercial,
brochure – qui requérait une grande
cohérence. Savoir que les gens passent tous les
jours devant la vitrine que j’ai conçue me rend
plutôt fière. Pour ce client, j’ai même conçu une
campagne d’annonces presse sur base du même
vocabulaire graphique.
Quels sont les avantages et les désavantages
de ce métier ?
Le graphiste n’est pas le mieux payé au Luxem-
bourg si l’on compare son salaire à celui perçu
dans d’autres professions. Mon métier possède
toutefois l’avantage d’une certaine flexibilité
au niveau des horaires. Bien que je sois parfois
obligée de travailler tard, j’ai néanmoins la li-
berté de m’arrêter plus tôt, quand j’ai fini mon
travail.
Livreur de frissons.
Si on sait s’organiser et gérer les phases de
5, rue Raiffeisen - Luxembourg-Gasperich - www.mdl.lu
stress, on peut véritablement s’épanouir dans
ce métier.
Affichage (Abribus)
 Dictionnaire des métiers
Architecture d’intérieur et décoration
Architecte d’intérieur
L’architecte d’intérieur est spécialisé dans la
conception structurelle et fonctionnelle d’es-
paces intérieurs aussi bien de constructions
nouvelles que de bâtiments existants. Ainsi,
il crée et aménage des espaces intérieurs, les
transforme, agrandit ou modernise tant pour le
secteur public, commercial que privé.
Il élabore la conception de base, la structure et
la fonctionnalité de l’espace, et définit les ma-
tériaux, les couleurs et les systèmes d’éclairage.
Il prépare des plans d’ensemble et de détail, y
compris des plans d’exécution. Afin d’illustrer
davantage ses concepts il dessine des perspec-
tives, réalise des maquettes et des collages de
matériaux.
L’architecte d’intérieur exerce sa profession in-
dépendamment des activités commerciales liées
à la construction. Son rôle consiste à conseiller
le maître d’ouvrage pour le compte duquel il
gère l’ensemble de la planification, prépare les
appels d’offre et contrats y relatifs, contrôle
les coûts et surveille l’exécution des travaux.
A cette fin, il travaille en étroite collaboration
avec les ingénieurs et architectes, les adminis-
trations concernées et, en cas de besoin, avec
des psychologues, sociologues, médecins et ar-
tistes.
Le champ d’activités de l’architecte d’intérieur
inclut aussi la création de meubles et d’objets
complétant ces espaces.
31
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Christiane Besch,
architecte d’intérieur
à Luxembourg
© Guy Jallay, LW
Quel a été votre parcours de formation ?
Après le Bac j’ai suivi pendant 4 années des
études supérieures à l’ESA Saint-Luc Bruxelles.
Quel est, en quelques mots, votre parcours pro-
fessionnel ?
Mes études accomplies j’étais tout de suite en-
gagée par une société spécialisée dans l’amé-
nagement d’espaces de travail. 3 ans plus tard,
en 1992, j’ai fondé avec 3 associés mon propre
bureau d’étude « Forum a.i. s.a. ».
.. Stop infos ...
Architecture d’intérieur et décoration
Quels sont les points positifs et négatifs du
Pendant ce temps j’ai eu la possibilité de faire job?
un stage de quelques semaines dans un bureau
d’architecture à Milan. Cette expérience était à Pour moi personnellement le côté artistique de Depuis 1999 la profession est reconnue
l’origine de ma passion pour la restauration de ce métier est sûrement la partie la plus inté- au Grand Duché de Luxembourg comme
vieilles bâtisses. ressante: profession libérale indépendante dont
l’exercice est soumis à une autorisation
Qu’est ce qui vous a amené à faire ce métier ? Oser, expérimenter afin de créer des espaces ou d’établissement. En 2009 les architectes
Je voulais un métier diversifié qui ne m’ennuyait objets amusants, étonnants, confrontants. Le d’intérieur ont été intégrés à l’OAI.
pas à la longue, un métier lié à la créativité et développement permanent de nouvelles tech-
aux contacts humains. En 1984 la profession de nologies et de produits permet de concevoir Pour exercer en tant qu’architecte
l’architecte d’intérieur était très peu connue au continuellement des projets innovatifs et très d’intérieur indépendant il faut :
Luxembourg. J’ai découvert son existence au variés.
Centre d’Orientation Scolaire. • Être en possession d’un grade ou
Assez souvent l’architecte d’intérieur indé- diplôme délivré par un établissement
En quoi consiste votre travail ? pendant est obligé de travailler tard le soir, le d’enseignement supérieur reconnu par
Mon activité professionnelle comprend tous weekend est sacrifié pour finir des plans, visiter l’Etat du siège de l’établissement et
les champs de l’architecture d’intérieur. Je des clients,… le temps libre est rare. D’un autre sanctionnant l’accomplissement avec
transforme des églises, des lieux historiques, côté, c’est un métier où l’on reçoit beaucoup de succès d’un bachelor en architecture
je fais des rénovations et assainissement de reconnaissance et qui procure de la satisfaction d’intérieur ou de son équivalent.
vieilles fermes, je réalise des aménagements de personnelle. • Faire inscrire son diplôme d’architecte
maisons privées, d’espaces de travail, de d’intérieur au registre des titres de
restaurants, de musées, … Quels conseils donneriez-vous aux jeunes in- l’enseignement supérieur (Ministère
téressés par le métier d’architecte d’intérieur ? de l’Enseignement supérieur et de la
33
Généralement je reçois une mission complète Avant d’entamer les études avoir des entretiens Recherche, service des Titres)
allant de la conception de l’espace, l’étude avec une ou plusieurs personnes exerçant le • Obtenir une autorisation
de détails jusqu’à la réalisation, c’est-à-dire métier et les accompagner pendant quelques d’établissement auprès du
l’organisation et la surveillance de l’exécution jours dans leur travail quotidien. Ministère des Classes Moyennes
des travaux. La plupart de mes projets exigent • Souscrire une assurance
non seulement des tâches conceptuelles et responsabilité professionnelle et
créatrices très élevées mais surtout un haut ni- décennale
veau de technicité, en particulier dans le do- • Obtenir son inscription à l’OAI
maine de la restauration et de la rénovation. (Ordre des Architectes et des Ingénieurs-
Conseils)
Quelles sont les qualités requises pour exercer
ce métier ? Nombre d’architectes d’intérieur
Idéalement, posséder un esprit créatif autant indépendants à Luxembourg
que rationnel ! L’architecte d’intérieur doit faire (juillet 2011) : 19
preuve d’une grande ouverture d’esprit, avoir
la faculté d’observation et la capacité d’expres-
sion. Il doit savoir analyser, critiquer, synthétiser En savoir plus :
pour réaliser des projets de qualité.
Ordre des Architectes
Avoir une aisance avec les contacts humains, et des Ingénieurs-Conseils
savoir écouter et avoir une bonne aptitude à se 6, boulevard Grande-Duchesse Charlotte
mettre au diapason. L-1330 Luxembourg
Tel.: +352 42 24 06
Et finalement, posséder le talent de Fax.: +352 42 24 07
gestionnaire, être rigoureux dans l’organisation mail to: oai@oai.lu
de son travail et prendre beaucoup de soins sur www.oai.lu
les détails d’exécution.
Dictionnaire des métiers
Scénographe
Ce créateur d’ambiances exerce ses talents
principalement dans trois domaines :
• la fiction (cinéma, théâtre…),
• la muséographie
• et l’événementiel
(expositions, salons, télévision…).
Créateur
de meubles
Comme l’architecte d’intérieur et le décorateur,
Le “ designer mobilier ” conçoit des objets qui
il agence l’espace, joue avec les couleurs et la
allient esthétique et fonctionnalité. Il crée
lumière en tenant compte des contraintes tech-
d’abord le modèle puis le prototype qui sera
niques et artistiques du client.
ensuite proposé aux fabricants. Spécialiste des
matériaux et de leurs propriétés, il doit s’assurer
Il assure le suivi d’une réalisation ; les ouvriers
que ses créations sont techniquement
et techniciens réaliseront le projet à partir de
réalisables.
ses plans et croquis.
Il devra faire montre d’originalité, de créati-
vité audacieuse et d’un sens de l’innovation
pour avoir quelque chance d’être repéré dans
le monde du design. Les formations se font sur
trois ou quatre ans dans des écoles spécialisées
en design ou en architecture d’intérieur.
Design
Designer
produit
Le designer produit ou designer industriel
conçoit les objets de notre quotidien:
appareils électroménagers, voitures,
téléphones…
Créer un bel objet qui se distingue des autres et
interpelle le client tout en restant fonctionnel,
voilà le pari de ce créatif. Le designer produit
doit jongler en permanence avec les impéra-
tifs esthétiques et fonctionnels. Les contraintes
sont nombreuses, d’ordre technique, financier
et commercial, surtout dans le domaine indus-
triel où il faut tenir compte des impératifs com-
merciaux, des études de marché et des modes
de distribution.
35
Dictionnaire des métiers
Designer textile
Le designer ou créateur textile invente le tissu,
le styliste crée la forme. Du vêtement au papier
peint, en passant par la moquette et le linge
de maison, ses recherches concernent tous les
supports textiles. Si la technique de base est le
dessin, l’ordinateur devient de plus en plus in-
contournable.
Mode
Styliste de mode
Créateur de vêtements ou d’accessoires, le sty-
liste de mode recherche les formes, choisit les
couleurs et les matières de sa future collection.
Son savoir-faire est multiple: il dessine des cro-
quis, détermine la gamme des couleurs, définit
les tissus et réalise les modèles sur un manne-
quin. A côté des contraintes techniques, la né-
Ce créatif est aussi un technicien, spécialiste de
l’étoffe, de ses propriétés, des modes de traite-
ment et des contraintes de fabrication.
Il travaille chez un industriel du textile, dans
une société de prêt-à-porter ou en freelance.
37
gociation commerciale avec les fabricants fait
partie intégrante de son travail. Pour imaginer
les vêtements de demain, le styliste doit pou-
voir saisir les tendances de la mode, «humer l’air
du temps », sortir de son atelier, visiter salons,
expositions et autres manifestations consacrées
aux arts plastiques et à la mode…
Dictionnaire des métiers

Wie kam Muriel Fischer auf diesen Beruf?

Auf diese Frage antwortet sie schnell und ohne
viel Bedenken. Der Zeichenstift war von Kind an
ihr beliebtestes Spielzeug und als Kind, so ihre
Erinnerungen, war sie ständig am Malen.

Wie macht man sich in Luxemburg als

Modedesignerin bekannt?
Sofort nachdem sich Muriel Fischer selbst-
ständig gemacht hat, präsentiert sie ihre erste
Kollektion im Parc Hotel in Dommeldingen, ein
Jahr später im Hôtel Royal. Ihr extravagantes-
tes Défilé fand jedoch in Düsseldorf statt, wo
sie für Ferrero Rocher aus Plastik angefertigte
Kleider präsentierte.

Welche Kompetenzen muss eine Modedesigne-

rin mit sich bringen?
«Ohne Kreativität läuft nichts», so die Modede-
signerin, ausserdem sind neben «Flexibilität und
Entscheidungssicherheit ein gutes Farb- und
Interview mit Materialempfinden, sowie der Blick für Propor-
tionen und Mass » die nötigen Voraussetzungen
Muriel Fischer, in diesem Beruf.

39
Modedesignerin
(Interview von 2003)
©
Fotos: Muriel Fischer

Muriel Fischer ist erst 28 Jahre alt und hat be-

reits mehrmals ihr Können unter Beweis gestellt,
sowohl in Luxemburg als auch im Ausland. Nach
einer Sektion E-artistique in Echternach, be-
suchte Muriel Fischer die Fachhochschule Trier
Mode
(8 Semester Studium, 1 Semester Diplomarbeit
und 6 Monate Praktikum bei Frau Niederkorn in
Schüttringen), die sie als Diplomdesignerin ver-
liess. Anschliessend bestand sie die Meisterprü-
fung als Damenschneiderin. Eine Voraussetzung
für das Niederlassungsrecht als Damenschnei-
derin in Luxemburg ist das Erlangen des Meis-
terbriefs (brevet de maîtrise).

So konnte Muriel Fischer ihr eigenes Atelier

neben ihrem Elternhaus in Moersdorf bei Was-
serbillig eröffnen, wo sie seit 3 Jahren mit Hilfe
eines jungen Auszubildenden selbstständig ar-
beitet.
Dictionnaire des métiers
Commissaire d’exposition / Curateur
En général, il conçoit et organise les exposi-
tions, aide et accompagne les artistes dans la
réalisation de leurs projets, et travaille en col-
laboration avec des centres d’art, des musées et
autres lieux qui accueillent ou co-organisent
l’exposition. Il est l’intermédiaire par excellence
entre les artistes, les institutions et les médias.
Il s’occupe aussi souvent de trouver les finan-
Culture et Patrimoine
Antiquaire
L’antiquaire cherche des objets rares et de qua-
lité qu’il vendra ensuite. Très au courant du
marché, il est aussi un historien d’art, excellent
connaisseur des techniques et des styles.
Il doit garantir ses ventes comme authentiques
(à la différence des brocanteurs).
cements nécessaires ou complémentaires pour
réaliser l’exposition et le catalogue dont il signe
généralement le texte principal. Selon les situa-
tions, son rôle se limite à déléguer une grande
partie du travail ou à être véritablement la per-
sonne à tout faire pour que l’exposition ait lieu.
Il peut être commissaire indépendant ou ratta-
ché à une institution.
41
C’est un métier qui se pratique le plus souvent
de père en fils, mais on peut également débuter
comme assistant.
Formation : souvent “sur le tas”, études d’his-
toire de l’art à l’université. Quelques écoles
privées proposent également des formations
spécifiques dans le domaine du marché de l’art.
Dictionnaire des métiers
Attaché
de presse
L’attaché de presse collecte les informations
nécessaires autour d’un projet - le contexte,
le lieu, les participants, les artistes, les respon-
sables, le contenu… et rédige, en accord avec le
responsable principal (directeur, commissaire) le
communiqué et le dossier de presse. Il assure la
relation avec les journalistes, les contacte, les
accueille, organise la conférence de presse et
ensuite s’occupe du suivi médiatique et de la
revue de presse.
Son objectif est de faire parler du projet sans
verser dans la publicité. On demande à l’attaché
de presse - encore appelé conseiller en relations
presse - de connaître parfaitement le projet,
d’avoir une solide formation en communication
et une excellente culture générale et artistique
en particulier.
Critique
d’art
Le critique d’art écrit sur les expositions et les
projets d’artistes organisés par des tiers. Il est
censé posséder une grande connaissance de son
sujet (histoire de l’art et art contemporain), mais
aussi du milieu artistique, des institutions et du
marché de l’art. Le critique d’art peut être affilié
à un journal ou écrire indépendamment pour
différents organes (journaux, revues spéciali-
sées…). Les meilleurs critiques arrivent à déceler
l’essentiel d’une proposition artistique et à bien
le communiquer. Contrairement au journaliste,
qui rend sobrement compte d’une certaine ac-
tualité, le critique d’art émet un jugement; il
doit pouvoir situer le travail d’un artiste dans
l’histoire de l’art mais aussi pouvoir en juger la
qualité. Si une formation en histoire de l’art est
conseillée pour débuter dans le métier, c’est en
lisant beaucoup et surtout en allant voir beau-
coup d’expositions, en rencontrant beaucoup
d’artistes que l’on enrichit son savoir.
Culture et Patrimoine
Rencontre avec
Josée Hansen,
cheffe de la rubrique
Culture à l’hebdomadaire
« Lëtzebuerger Land »
Cedies : Quelle définition donneriez-vous de
votre métier, et peut-on parler de métier?
JH : Critique d’art est certainement un métier,
car il demande aussi bien un savoir (sur l’art)
qu’un savoir-faire (savoir écrire, avoir un style).
Pour moi, les critiques d’art sont des intermé-
diaires éclairés entre les artistes et le public,
que ce soient des lecteurs, des auditeurs ou des
spectateurs.
Mais contrairement au journaliste, qui rend
sobrement compte d’une certaine actualité, le
critique d’art émet un jugement ; il doit pou-
voir situer le travail d’un artiste dans l’histoire
de l’art mais aussi pouvoir en juger la qualité.
Et cela est uniquement possible si on a des ré-
férences.
Cedies: Quelle formation avez-vous suivie ? vienne cheffe de la rubrique culture au Land, ce
Une formation artistique est-elle indispensable
pour être un bon critique d’art ?
qui m’a permis de considérablement développer
le cahier culture. Je souligne que c’est une
JH : Personnellement, je serais alors un mauvais chance, parce que je peux ainsi aussi définir la
exemple : je suis une journaliste pure souche, ligne rédactionnelle du journal dans le domaine
formation en information et communication de la culture. Personnellement, je mets l’accent
jusqu’à la maîtrise en France, puis un DESS particulièrement sur les cultures contempo-
en journalisme à l’Institut français de presse- raines, celles qui se créent aujourd’hui. Cela est
Paris II. Tout mon bagage en matière d’art, je l’ai parfois plus risqué, mais certainement toujours
acquis en autodidacte : en lisant beaucoup et plus gratifiant, car on peut avoir un contact
surtout en allant voir beaucoup d’expositions, direct avec des artistes vivants. Des critiques
en rencontrant beaucoup d’artistes. d’art qui doivent travailler en free-lance n’ont
pas toujours la chance de pouvoir décider quel
Cedies : Quel est, en quelques mots, votre artiste vaut la peine d’être critiqué et lequel
parcours professionnel? moins.
JH : Durant mes études déjà, j’ai commencé à
faire des stages dans la rédaction culture du Cedies : Quels conseils donneriez-vous aux
Luxemburger Wort, pour laquelle j’ai également jeunes qui voudraient se lancer dans cette ac-
écrit des piges à partir de Paris. tivité à Luxembourg ?
JH : Commencer tôt, lire beaucoup de journaux
Après mes études, j’ai travaillé durant deux ans et magazines spécialisés, aller voir des exposi-
comme free-lance dans la rédaction de RTL tions – au Casino, dans les musées et les galeries
43
Radio Lëtzebuerg, ce qui m’a permis de cou-
vrir tous les événements majeurs de l’année
qui ne manquent plus – et surtout : ne pas avoir
peur d’avoir une opinion !
culturelle Luxembourg 95.
Mes piges occasionnelles pour le Lëtzebuerger
Land durant cette époque m’ont permis de
décrocher un emploi fixe dans la rédaction en
décembre 1996.
Cedies: Qu’est ce qui vous a amené à devenir
critique d’art ?
JH : J’ai commencé dès le lycée à aller beaucoup
au théâtre et au cinéma et je côtoyais des amis
artistes. Peu à peu, j’ai trouvé que ce sont
les artistes plasticiens qui jettent souvent le
regard le plus pertinent et le plus critique sur
notre société. En quelque sorte, ils combinent,
dans le meilleur des cas, l’esthétique et le
philosophique. J’ai donc vu de plus en plus
d’expositions, j’ai suivi le filon et très vite
ressenti le besoin de parler de ces artistes
passionnants et de leurs oeuvres à un public
plus large.
Cedies : Sous quel statut travaillez-vous ?
JH : J’ai la grande chance d’être rédactrice dans
un journal, en plus, le hasard a voulu que je de-
Dictionnaire des métiers
Expert d’art
L’expert d’art est chargé de déterminer la
véracité des oeuvres d’art, de les estimer et de
les dater. Il procède par recoupement à l’aide de
catalogues et d’ouvrages de référence.
Attention ! Ce métier n’est pas réglementé au
Luxembourg.
Pour devenir expert d’art assermenté, il faut
obtenir une autorisation du Ministère de la
Justice. En principe, les candidats doivent jus-
tifier d’une qualification professionnelle dans le
domaine artistique ou se prévaloir d’une expé-
rience professionnelle .
Galeriste
Il est l’intermédiaire entre l’artiste et le collec-
tionneur, privé ou public. Il présente le travail
des artistes dans sa galerie, s’occupe de leur
promotion et accompagne l’artiste dans sa car-
rière professionnelle et économique.
La galerie organise des expositions monogra-
phiques et collectives des artistes qu’elle repré-
sente.
Guide -
conférencier
Le guide-conférencier accompagne les visiteurs à
travers une exposition en leur donnant les informations
nécessaires à une bonne compréhension de l’exposition
et du travail des artistes présentés. Il s’agit surtout
de donner envie aux visiteurs d’en voir et d’en savoir
davantage.
Une connaissance approfondie de l’histoire de l’art en
général est nécessaire, ainsi que du sujet de l’exposition
Culture et Patrimoine
en particulier.
Le guide - conférencier est souvent l’unique personne
Il n’existe pas de texte de loi ou de règlement
de contact entre le public et les oeuvres exposées : une
régissant d’une façon stricte cette fonction. Se
bonne aptitude à la communication et au partage des
faire connaître, avoir une bonne expérience…
45
connaissances est fondamentale pour bien accomplir
sont des atouts majeurs. L’expert peut être ap-
cette tâche.
pelé à faire des expertises pour le compte des
tribunaux ou des douanes.
Les études d’arts plastiques et d’histoire de l’art
Formations à l’université (histoire de l’art, né-
sont essentielles pour pouvoir exercer ce métier.
goce de l’art) et en écoles privées ( ex : IESA ;
Icart ; EAC …)
Manager
culturel
Associer le management, la créativité et la culture, c’est
la mission du manager culturel. Le manager culturel est
au service d’une association, d’un centre culturel, d’une
ville, d’une entreprise culturelle ou d’une fondation.
Il doit connaître l’aspect économique de la culture :
il conçoit un projet avec un budget qu’il gère. Il peut
également exercer dans un théâtre ou aux affaires
culturelles d’une ville.
Le galeriste d’art contemporain accompagne
généralement ses artistes durant toute leur car-
De formation généraliste (histoire de l’art, communi-
rière et les aide dans beaucoup de démarches
cation…), il sera également spécialisé dans un domaine
administratives et culturelles. Souvent, il pro-
particulier pour mieux affronter ce milieu de plus en
duit ou coproduit des œuvres et des catalogues
plus prisé.
et présente ses artistes dans les foires d’art in-
ternationales.
De nombreuses spécialisations se font à l’université au
niveau bac +5.
Dictionnaire des métiers
Médiateur culturel
Le médiateur culturel exerce un métier aux
mille facettes. Sa mission est de promouvoir
une oeuvre en organisant des événements et
des rencontres avec le public, en mettant en
place des projets culturels … Le but de la mé-
diation est de favoriser, provoquer, rendre pos-
sible la rencontre entre l’objet original et le
public, le visiteur. Agissant en véritable homme
orchestre, les tâches de coordination du média-
teur seront multiples et variées: élaboration de
Muséographe
On entend par muséographie l’ensemble des
techniques permettant d’exposer des objets,
voire des oeuvres d’art dans les meilleures
conditions tant au point de vue de leur conser-
vation que de leur présentation au public. Le
muséographe cherchera le juste équilibre entre
la présentation, le discours scientifique et les
oeuvres présentées.
Muséographier un lieu, c’est aussi le scénogra-
phier, concevoir un espace de communication
programmation, promotion auprès des médias,
suivi du budget, collaboration avec les artistes…
Connaître les rouages institutionnels et avoir
un sens aigu des relations lui seront nécessaires
en plus d’excellentes connaissances en histoire
de l’art.
où la sensibilité artistique joue un rôle essentiel
dans la transmission du savoir. Ce métier néces-
site une excellente connaissance de l’histoire de
l’art, mais aussi de l’agencement de l’espace et
des techniques propres à la conservation des
objets.
Ces connaissances s’acquièrent dans le cadre
d’écoles spécialisées et à l’université (niveau bac
+5 minimum).
Restaurateur d’oeuvres d’art
Le restaurateur d’oeuvres d’art assure la res-
tauration et la conservation des oeuvres d’art
et d’objets culturels : monuments, sculptures,
peintures, verre, textile, meubles, bijoux, pho-
tographies ou documents graphiques. Il se spé-
cialise souvent dans un de ces domaines. Histo-
rien de l’art et technicien, il doit être capable de
replacer les objets dans leur contexte d’origine
pour pouvoir définir les techniques auxquelles
il aura recours. Avant d’entreprendre la restau-
ration proprement dite, il pratique un examen
approfondi de l’objet afin d’envisager le champ
et la méthode de son intervention. Il travaille en
collaboration avec l’historien d’art, le conserva-
teur du musée ou du monument historique, les
scientifiques. Il travaille à la demande d’orga-
nismes publics (musées, collectivités...) ou de
particuliers. La durée des chantiers est variable,
quelques jours à plusieurs années. Le métier
de restaurateur exige une grande habileté
manuelle, des compétences scientifiques, no-
tamment en chimie et en physique, une bonne
culture en histoire de l’art. Le restaurateur peut
être fonctionnaire recruté par voie de concours
au sein d’un établissement public (musée...) ou
choisir d’être travailleur libéral, artisan à son
compte.
Formations de haut niveau généralement spéci-
fiques au métier de restaurateur d’oeuvres d’art.
47
Dictionnaire des métiers

Tania Brugnoni,
restauratrice d’art
à Differdange,
nous parle
de son travail…

Photos: © Tania Brugnoni

« Le métier de restaurateur d’oeuvre d’art com-

bine l’art, l’artisanat et la science.

Culture et Patrimoine
J’ai toujours aimé l’histoire de l’art, mais je
voulais exercer un métier qui ait aussi un côté
manuel et non uniquement théorique. J’ai donc
très vite été attirée par la restauration d’art.
Fascinée par l’Italie et surtout Florence, où
j’avais déjà effectué un stage, j’ai décidé de

49
poursuivre ma formation à «L’Istituto per Arte
e Restauro, Palazzo Spinelli» à Florence, seule
institution privée, habilitée à délivrer des di-
plômes agréés par la région de la Toscane. J’ai
hésité entre l’Italie et l’Allemagne qui exige,
quant à elle, deux ans de «Praktikum» avant
d’accéder à une «Fachhochschule». D’autre part,
l’aspect scientifique des études y est plus pous-
sé. Les études de restauration en Italie mettent Ecole: Restauration d’une statue Restauration de la mosaïque de Vichten, Landesmuseum Trier 1996
l’accent sur l’histoire de l’art, l’esthétique et de St François en plâtre 1997
l’histoire des techniques, ce qui me correspon-
dait plus. Ma formation au Lycée Technique des
Arts et Métiers m’a permis d’être admise sans
problème à l’Institut qui, par ailleurs, fournit
également le logement, si désiré. Durant et après Le restaurateur ne peut pas non plus se déclarer Même s’il n’existe pas de véritable «culture» de saïque du sol, ensuite à assister aux nombreuses
mes études j’ai effectué plusieurs stages auprès Artiste indépendant puisqu’il n’exerce pas un la restauration comme en Italie, où on va chez phases de conservation et de restauration, pour
de musées nationaux et, en 1998, j’ai démarré métier créatif mais artisanal. Pas facile donc le restaurateur comme chez le cordonnier, de enfin pouvoir l’aménager dans le musée natio-
mon activité en tant que profession libérale. d’exercer ce métier. Et pourtant, ce n’est pas le plus en plus de gens ont envie de conserver les nal d’histoire et d’art rénové en 2002.
travail qui manque ! objets qui leurs sont chers. Je commence tou-
A vrai dire, il n’existe pas beaucoup de restau- jours par faire un devis de la pièce à restaurer. Actuellement, j’ai un mi-temps en tant
rateurs d’art dans notre pays. La plupart d’entre Mes clients sont des antiquaires, des collec- Ensuite le client décide de me la laisser ou non. qu’employée auprès du service culturel de la
eux sont spécialisés dans la restauration de tionneurs, les musées nationaux, mais aussi des Ville de Differdange et un mi-temps
tableaux et dans le mobilier. Il faut savoir que particuliers. Le travail de restauration ne diffère La participation à la restauration de la mosaïque en tant que travailleur intellectuel.
ce métier n’a pas d’encadrement légal ici au pas selon le mandataire mais selon la typologie de Vichten reste ma plus grande aventure. J’ai Cela me permet de rester assez flexible ».
Luxembourg et que le restaurateur archéolo- des objets ou des oeuvres. Bien sûr, dans le do- eu la grande chance de participer à son sauve-
gique ne bénéficie toujours pas de statut auprès maine public, les travaux ont souvent une autre tage dès le début. Encore étudiante j’ai pu aider
de la chambre des métiers ! envergure. l’équipe du Musée national à extraire la mo-
Dictionnaire des métiers
Zoom sur
le Mudam
(Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean)
© Photos: Christian Aschman/Mudam
Culture et Patrimoine
La mission du Mudam est de refléter et
de présenter à travers sa collection et sa
programmation les tendances de la création
actuelle sous toutes ses formes (peinture,
dessin, sculpture, photographie, design, mode,
graphisme et nouveaux médias) ainsi que de
rendre compte de l’émergence de nouvelles
pratiques artistiques à l’échelon national et
international. Afin de pouvoir accomplir cette
mission, le Mudam réunit une équipe d’une
cinquantaine de personnes qui travaillent
ensemble tout en s’organisant en trois
départements.
Le département culturel est composé des
services de la programmation, de la collection
et des publics. Les curateurs, véritables auteurs
des expositions, sélectionnent les artistes et
les œuvres afin que les régisseurs puissent
organiser le travail de logistique, de transport et
d’assurance et d’installation des œuvres et que les
techniciens prennent en charge la préparation
des salles et la réalisation des éléments
nécessaires à la présentation des œuvres. Le
service des publics développe les différents
Dictionnaire des métiers
51
outils d’éducation autour de l’exposition et de
l’art contemporain en général (visites guidées,
workshops, textes et documentation, cycles de
conférences, médiathèque, etc.) afin d’offrir
à tous les publics des supports de médiation
adaptés.
Le département « communication » réunit les
activités autour de la diffusion de l’information
et de la présence du musée dans les médias.
Les missions relèvent de la relation avec la
presse, des relations avec les autres institutions,
des nouveaux médias, de l’infographie et des
publications du musée.
Le troisième département joue plus un rôle de
suivi que d’intervention dans le domaine de
l’art et regroupe les services de l’administration
et de la comptabilité, des ressources humaines
et de la logistique bureautique. A cette division
en départements s’ajoutent d’autres missions,
plus individuelles; comme le mécénat et le
sponsoring, la programmation d’évènements;
ou plus techniques; comme la gestion du café,
de la boutique, de l’accueil et du bâtiment.
Dictionnaire des métiers

Et le plus contraignant ? L’intuition joue un grand rôle aussi :

Savoir qu’il n’y a pas de vérité ultime en art et
Interview avec que tout passe par la passion et la persuasion et
non par la démonstration. Or les gens aiment
Enrico Lunghi, les certitudes…
Directeur du Mudam Quelles sont les différentes étapes pour mettre
il faut parfois se décider entre deux artistes
ou deux démarches qui se valent. Faire une
exposition veut dire aussi ne pas faire toutes
les autres qu’il était potentiellement possible de
faire...

sur pied une exposition temporaire ?
Cela varie beaucoup d’une exposition à
Quelle est votre formation ? l’autre : il y a une grande différence entre
J’ai un parcours scolaire atypique : après l’Ecole l’organisation de projets monographiques et
des Arts et Métiers en section bâtiment, j’ai passé celle d’expositions collectives, entre productions
trois ans à l’Institut Supérieur de Technologie d’œuvres nouvelles et prêts d’œuvres existantes,
(IST) qui préparait au métier d’ingénieur. Puis etc. Disons que chaque exposition doit d’abord
j’ai réussi à m’inscrire à l’Université des Sciences être pensée et conceptualisée, le projet se
Humaines de Strasbourg où j’ai obtenu une transforme ensuite dans le dialogue avec le ou
Licence en Histoire et un D.E.A. (équivalent au les artistes et les autres partenaires ainsi que
Vous concentrez-vous sur les jeunes publics ?
Oui, le Mudam fait beaucoup d’efforts pour
sensibiliser les jeunes à l’art, notamment à
travers le projet Art Freak qui s’adresse aux
adolescents de 12 à 19 ans. Mais il n’y a pas
d’âge pour apprécier l’art : tous les publics sont
les bienvenus.
Quel message aimeriez-vous transmettre aux
jeunes qui voudraient se lancer dans ce do-

Master aujourd’hui) en Histoire de l’Art.
Pourriez-vous nous décrire, en quelques mots,
votre parcours professionnel ?
Après mes études, à partir de 1989, j’ai surtout
Culture et Patrimoine
selon les possibilités techniques et financières,
pour enfin se réaliser comme résultat d’un
grand nombre de décisions intermédiaires.
Comment sélectionnez-vous les artistes tem-
© Andres Lejona poraires au MUDAM ?
maine ?
Je crois que dans la vie, il faut décider de ce qui
est le plus important pour soi, mais sans avoir de
but précis, sinon on passe à côté de beaucoup de
choses. Si on aime l’art, il ne faut pas se laisser
enfermer par l’idée d’une carrière ou l’appât du

fait des visites guidées (de la Ville de Luxembourg,
au Musée national d’histoire et d’art, à la
Villa Vauban et dans d’autres expositions
organisées dans la capitale), donné des cycles
de conférences sur l’art (à Sarreguemines et à
Walferdange) et écrit des critiques sur l’art pour
le Luxemburger Wort. Puis j’ai travaillé pour le
service éducatif du MNHA, avant d’être engagé
en 1994 comme assistant du conservateur en
Beaux-Arts. Pour l’année culturelle 1995, j’ai été
détaché provisoirement au Casino Luxembourg,
mais j’y suis resté après la création du Forum
d’art contemporain (en 1996) en tant que
directeur artistique jusqu’en décembre 2008.
Depuis janvier 2009, je suis directeur général du
Mudam.
En quoi consiste votre travail ; quelles sont vos
missions ?
Les missions principales d’un musée sont la
constitution et la préservation d’une collection,
l’exposition (des œuvres de la collection et
d’autres) et le travail de transmission des savoirs
par la médiation (visites guidées, conférences,
rencontres, etc) et les publications (articles,
brochures, catalogues, etc.).
53
Mon rôle consiste à définir les orientations Il y a de nombreux critères qui entrent gain – pour cela, mieux vaut s’engager dans
en jeu : la qualité et la pertinence d’une une carrière administrative ou bien dans le
artistiques du musée et à les mettre en œuvre
démarche artistique, son inscription dans marché de l’art. Garder l’ouverture d’esprit et la
avec mon équipe, en tenant compte des
la programmation générale du musée (on liberté de suivre ses propres intuitions, tout en
contraintes budgétaires, bien sûr.
n’arrive pas toujours à montrer ce que l’on s’appuyant sur des connaissances solides et un
aimerait montrer au bon moment, donc il faut travail rigoureux peut amener à vivre une belle
Quelles qualités et compétences doit avoir un
parfois renoncer) et plein de questions d’ordre aventure. Le reste, après, est aussi une question
directeur de musée selon vous?
esthétique et historique. de chance.
En ce qui concerne un musée d’art
contemporain, je pense qu’il faut d’abord avoir
des connaissances solides en histoire de l’art
et la passion pour l’esprit d’expérimentation
et d’aventure qui anime les artistes. Ensuite, il
faut savoir faire passer ses messages, gérer une
équipe et un budget, organiser le tout selon
une vision personnelle, mais crédible. Un peu
de diplomatie et beaucoup de patience sont des
atouts certains.
Quel est l’aspect le plus stimulant de votre mé-
tier ?
Être constamment en contact avec des artistes,
des créateurs et des penseurs, donc des
personnes qui donnent à voir le monde un peu
différemment et qui contribuent à le modeler
jour après jour.
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Christophe Gallois,
Commissaire d’exposition
au Mudam
« Le commissaire d’exposition, qu’on appelle
également curateur, est la personne qui, au sein
d’un musée ou d’un centre d’art, est chargée
de concevoir le programme d’expositions, en
invitant par exemple des artistes à développer
de nouveaux projets ou en concevant des
expositions de groupe autour de thématiques,
Culture et Patrimoine
à partir d’œuvres empruntées à d’autres
collections. Il est le lien entre l’artiste et le musée.
C’est un métier très polyvalent, qui combine
des aspects scientifiques – recherches, lectures,
écriture, visites d’expositions, rencontres avec
des artistes – à une dimension plus pratique,
d’organisation, de coordination, etc.
Les formations qui conduisent à l’exercice de ce
métier dépendent du contexte géographique. Si
l’on souhaite exercer dans un musée en France,
il faut passer le concours de conservateur du
patrimoine, avant d’intégrer l’Institut National
du Patrimoine. Dans d’autres pays, s’est
développé depuis le début des années 1990 un
réseau de formations curatoriales. J’ai pour ma
part opté, après un premier master d’histoire de
l’art et une première expérience dans un petit
centre d’art en tant que coordinateur, pour le
master Curating Contemporary Art du Royal
College of Art à Londres, qui est spécialisé dans
le commissariat d’exposition dans le champ de
l’art contemporain, et qui offre aux étudiants de
nombreuses rencontres avec des professionnels
et une vraie ouverture sur l’international.
Commissaire d’exposition est un métier
passionnant, qui permet d’être en contact
avec beaucoup d’artistes et donc avec des
univers très riches et très variés. C’est aussi un
métier très prenant, qui exige un très grand
investissement personnel. »
© Andres Lejona
Interview avec Pour le médiateur, chaque journée de travail
est différente. Il accueille et prend en charge
Valérie Tholl, le public individuel et en groupes à travers
Médiateur au Mudam des visites guidées (visites régulières, visites
conférences, visites interactives scolaires....).
Il assure également la présence dans les salles
d’exposition lors des weekends et jours de
« Un intérêt prononcé pour l’art contemporain grande affluence pour répondre aux questions
des visiteurs.
et une envie de rencontrer et de partager
ma passion m’a menée vers ce métier. Ce qui
Le médiateur travaille en équipe. Avec ses
me passionne dans mon travail en tant que
collègues, il développe et met en place des
médiateur est d’abord la diversité des projets
projets pédagogiques taillés sur mesure:
auxquels je peux participer ou que je peux
des ateliers et parcours ludiques pour les
initier. Ce qui m’a paru intéressant dès le départ
enfants, des rencontres et workshops avec des
fut le rapport à un public très varié allant de
artistes pour les jeunes, des conférences, cours
jeunes enfants aux adolescents et aux adultes.
du soir et autres événements pour les adultes.
Bien que dans l’équipe nous ayons la même
mission, chaque médiateur a des projets
Les dossiers d’artistes, entretiens avec les
spécifiques: dans mon cas c’est plutôt la
artistes et la formation des conférenciers
programmation pour les enfants. Je suis
55
freelance font également parties de ses tâches
fascinée par leur façon de voir les œuvres
quotidiennes, ainsi que la réalisation et la
sans préjugés. D’ailleurs ils m’apprennent en
permanence de nouvelles choses sur l’art. La publication de différents supports explicatifs.
Certains projets pour les médias lui permettent
routine ne se met jamais en place. Au contraire
de collaborer avec la radio et la télévision : il
les publics nous donnent en permanence envie
écrit alors du contenu et intervient dans des
de réinventer notre façon de voir l’œuvre et la
émissions spécialisées.
façon de la communiquer. »
Le médiateur au Mudam est le lien direct entre
Formation :
le public et l’oeuvre d’art exposée. Sa mission
Master en Arts Visuels à l’Université Marc Bloch
est de créer un accès à l’art contemporain et
de Strasbourg
plus particulièrement aux œuvres du musée.
© Mudam
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Laura Poggi,
Régisseur au Mudam
Formation
• ERG - Ecole de Recherche Graphique,
Bruxelles: 3e année Licence
• Université Paul Verlaine Metz, France :
Master 2 – Arts, Esthétique et
Sociologie de la culture, section
Arts plastiques / Scénographies et art de
l’exposition
Journée de travail
« Le matin en arrivant, je commence par
consulter ma boîte e-mail (contact avec
les galeries, institutions culturelles ou
collectionneur privés concernant les œuvres
empruntées par le Mudam.)
Première intervention au sein du musée : la
maintenance. Diverses œuvres en exposition
ou appareils de monstration (p.ex. projecteur
16mm) nécessitent un entretien journalier, voir
hebdomadaire. Ensuite, avant l’ouverture du
musée, je fais un tour d’inspection pour vérifier
que toutes les œuvres sont en bon état de
fonctionnement et de présentation.
Après ces tâches, je me concentre de manière
plus approfondie sur les e-mails et le courrier
pour y répondre en organisant parallèlement
des transports d’œuvres pour les expositions à
venir et en établissant des assurances pour ces
dernières. Le régisseur est le contact qui organise
et fait le lien entre l’artiste, le commissaire
d’exposition, le prêteur, le transporteur,
l’assureur et le Mudam. C’est le côté le plus
administratif du métier pour lequel je dois
rédiger de nombreux e-mails et m’occuper de
documents concernant les prêts, tel des fiches
de prêt, des attestations d’assurances, des devis,
etc. Outils de travail
Dans le musée :
Lorsque les implantations et les schémas • Téléphone
d’accrochage des œuvres ont été déterminés • Gants blancs (manipulation d’œuvres)
par les commissaires d’exposition, je suis en • Matériel d’accrochage
charge, avec le scénographe du musée, de • Emballages diver
dessiner sur plan des cloisons mobiles qui seront
reconstruites et adaptées aux différentes salles Au bureau :
en fonction des œuvres pour chaque nouvelle • Téléphone
exposition. • Adobe Indesign
• Excell
A l’arrivée des œuvres d’art, avec les autres • Adobe Illustrator
régisseurs du musée, les œuvres sont déballées
et un constat d’état de chaque pièce entrant
Culture et Patrimoine
au musée est établi pour évaluer son état. Ce Aspects positifs
document nous sert de preuve en en cas de La rencontre avec les artistes est toujours très
détérioration pendant le transport ou même intéressante et enrichissante. De plus, le métier
en cas d’endommagement futur. Pendant de régisseur n’est pas figé, il génère une certaine
ces interventions, le régisseur doit prendre polyvalence dans les missions à accomplir.
57
en compte les principes de la conservation
préventive. Le régisseur est un « logisticien
» et un « conservateur » qui a pour objectif
premier de gérer le mouvement des œuvres
avec un risque zéro (stratégie de préservation
des œuvres).
La régie, exclusivement, s’occupe de manipuler
les œuvres (démontage, montage) seuls ou en
compagnie des artistes ou d’un régisseur envoyé
par une institution prêteuse selon leur souhait
d’être présent à l’installation. Pour le régisseur,
le montage consiste à accrocher des tableaux,
à installer des sculptures et à accompagner
l’artiste s’il est présent.
Pendant cette période, la régie travaille
beaucoup avec le service Technique du musée.
Le jour du vernissage, un manuel technique
est rédigé sur les nouvelles expositions faisant
office de mode d’emploi pour allumer et
éteindre les expositions en cours (destiné au
service des Publics qui sont en charge de cette
mission journalière). »
Dictionnaire des métiers
Interview avec
Pascale Staes,
Attachée de presse
au Mudam
« Le travail d’assistante d’attachée de presse au
Mudam Luxembourg permet de participer acti-
vement à la promotion de l’art contemporain et
à valoriser l’image du musée, à faire connaître
les différents projets mis en place et les possibi-
lités qu’un musée peut offrir au public».
Il permet de connaître le milieu culturel
du Luxembourg et de la Grande Région
ainsi que le paysage médiatique national et
international, de rencontrer des journalistes
et critique d’art, de pouvoir quotidiennement
profiter d’un environnement artistique et
d’être constamment dans l’actualité. Ce travail
demande aussi de l’innovation afin d’adapter
les informations aux différents projets afin
que la diffusion d’informations s’intègre dans
la stratégie de communication générale de
l’institution, et un intérêt poussé pour l’art, la
lecture, la presse écrite et audiovisuelle.
Avant l’ouverture d’une exposition, on collecte
les informations sur les artistes et les œuvres
exposées, tandis que pour un projet plus
spécifique on travaille en étroite collaboration
avec les départements concernés.
Après avoir fait le choix des informations
à diffuser, suit la conception du dossier de
presse ainsi que la relecture. Tout un travail de
préparation du matériel iconographique doit
également se faire en amont de l’ouverture
d’une exposition. Ce qui implique d’être en
contact direct avec les artistes ou les galeries
qui les représentent.
Avant une conférence de presse, il faut assurer
l’accueil des journalistes et critiques d’art et
les mettre en relation avec les curateurs ou les
artistes.
À la fin d’une exposition, une revue de presse est
réalisée et envoyée aux artistes ou aux galeries.
Un suivi médiatique et une mise à jour du fichier
presse font partie des tâches quotidiennes ainsi
que l’envoi des informations aux différents
médias, la mise à jour des agendas électroniques
et de la page presse sur le site internet du
musée.
La recherche de partenariat et le développement
de projets spécifiques et ciblées aux différents
types d’aspects est également primordial pour
ce travail, ainsi que de rester constamment en
phase avec l’évolution technique des médias.
Le contact régulier avec les journalistes et la
disponibilité sont des compétences qu’il faut
développer à long terme.
Mes outils de travail:
Indesign, Photoshop, Microsoft Office,
Adress Book, journaux, magazines
Ma formation :
Lycée Michel Rodange, Luxembourg, Section E
59
(artistique)
Master en Recherche Théorie et Pratique des
Arts à l’Université de Provence Mudam Luxembourg
Aix-Marseille I www.mudam.lu
 Studieren in Deutschland
Studiengänge im Überblick
Bildende Kunst
Etudes
Die «Bildende Kunst» gliedert sich in zwei Hauptbereiche:
die freie Kunst
Malerei, Glas, Grafik, Bildhauerei
Studium
(einschl. aller dreidimensionalen Arbeiten
wie Objekte und Installationen) und
Performances
Studies
Ziel der Ausbildung im Bereich der bildenden
Kunst ist es, auf die Ausübung eines künstleri-
schen oder kunstpädagogischen Berufs vorzu-
bereiten und die dafür erforderlichen fachli-
chen Kenntnisse, Fähigkeiten und Methoden zu
vermitteln. Entsprechend vielgestaltig ist das
Lehr- und Studienangebot der Hochschulen.
Studium
an Kunsthochschulen, Universitäten und
Fachhochschulen.
Studienabschlüsse und Mindeststudiendauer
Bachelor of (Fine) Arts /
Bachelor of Education: 6 Semester
Master of (Fine) Arts /
Master of Education (Lehramt): 4 Semester
Diplom (Abschlussprüfung): 8 – 10 Semester
Aufnahmebedingungen
• Hochschulreife/Fachhochschulreife
• Nachweis einer besonderen auf den
Studiengang bezogenen künstlerischen
Befähigung/Eignung. Der Nachweis ist im
Rahmen eines Auswahl- oder Eignungsfest-
stellungsverfahrens zu erbringen, welches
von der Hochschule durchgeführt wird.
www.studienwahl.de
die angewandte Kunst
Gold- und Silberschmieden, Keramik, Textil-
Kunst und Bühnenbild, wobei es zahlreiche
Überschneidungen mit dem Bereich Grafik-
design, Medienkunst, Textildesign, Produkt-
design usw. gibt. Auch der Übergang zu den
freien Künsten ist mitunter fließend.
61
Kriterien für die Auswahl sind auf den
Studiengang bezogene eigenständige künst-
lerische Arbeiten (Mappe), Klausuren und
in der Regel ein Auswahlgespräch. Die Zahl
der Studienplätze ist begrenzt. Bei heraus-
ragender künstlerischer Befähigung/Eignung
kann von dem Nachweis der Hochschul- bzw.
Fachhochschulreife abgesehen werden.
Freie Kunst
Das Studium der freien Kunst beginnt mit
Übungen und bildnerischer Elementarlehre
in Fächern wie Zeichnen, Malen, plastisches
Gestalten sowie Materialkunde. Vermittelt
werden ebenso handwerkliche Techniken
wie künstlerische Darstellungsmethoden und
Ordnungsprinzipien. Später erfolgt wahlwei-
se eine Vertiefung z.B. in Malerei, Grafik, Ge-
brauchsgrafik oder Plastik. Mit Fortgang des
Studiums werden kunsthistorische, kunsttheo-
retische, künstlerisch-technische Aspekte sowie
Methodenlehre und individuelle Arbeitstech-
niken immer wichtiger.
Etudes / Studium / Studies
Studienanstalten für bildende / freie Kunst
Alanus Hochschule staatlich anerkannte,
private Hochschule für Kunst und Gesellschaft
http://www.alanus.de
FH Kunst (privat) Arnstadt
http://www.fh-kunst.de
Universität der Künste Berlin
http://www.udk-berlin.de
Kunsthochschule Berlin-Weißensee
Hochschule für Gestaltung
http://www.kh-berlin.de
Hochschule für Bildende Künste
Braunschweig
http://www.hbk-bs.de
Hochschule für Künste Bremen
http://www.hfk-bremen.de
Kunstakademie Düsseldorf
http://www.kunstakademie-duesseldorf.de
Staatliche Hochschule für Bildende Künste
Städelschule Frankfurt
http://www.staedelschule.de
Ernst-Moritz-Arndt-Universität Greifswald
http://www.uni-greifswald.de
Burg Giebichenstein Hochschule
für Kunst und Design Halle
http://www.burg-halle.de
Hochschule für bildende Künste Hamburg
http://www.hfbk-hamburg.de
Universität Hamburg
http://www.uni-hamburg.de
Staatliche Akademie der Bildenden Künste
Karlsruhe
http://www.kunstakademie-karlsruhe.de
Angewandte Kunst
Der Bereich Gestaltung/Design umfasst im we-
Universität Kassel sentlichen zwei Studiengänge:
http://www.uni-kassel.de
Industrial-Design
Muthesius Kunsthochschule Kiel (Produkt-Design)
http://www.muthesius-kunsthochschule.de
Dazu gehören Gestaltungsaufgaben in den
Universität Koblenz-Landau, Bereichen Konsumgüter (z.B. Kleidung, Mode,
Schmuck, Hausrat, Möbel, Verpackung, Ge-
Abteilung Koblenz
schmacks- und Verbrauchsgüter, gestaltendes
http://www.uni-koblenz-landau.de
Handwerk), Investitionsgüter (z.B. Maschinen,
Anlagen, Werkzeuge, medizinisches Gerät, Ar-
Universität Koblenz-Landau, beitsmittel, Arbeitsplätze, Bürokommunikati-
Abteilung Landau on) und Fahrzeuge (Personen- und Lastwagen,
http://www.uni-koblenz-landau.de Schienenfahrzeuge, Schiffe, Flugzeuge, Trans-
portmittel). Die Gestaltung des Produkts wird
Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig bestimmt durch technisch-funktionale, markt-
http://www.hgb-leipzig.de
wirtschaftliche und ästhetische Gesichtspunkte.
Johannes Gutenberg-Universität Mainz
Kommunikations-Design
(Visuelle Kommunikation)
http://www.uni-mainz.de
umfasst Gestaltungsaufgaben im Bereich der
Philipps-Universität Marburg Kommunikationsmittel, beispielsweise Zeitun-
http://www.uni-marburg.de gen, Zeitschriften und Prospekte, Verpackun-
Deutschland
gen und Displays, Multimedia. Dazu gehören
Akademie der Bildenden Künste in Nürnberg sowohl die Herstellung von Druckvorlagen für
Werbung, Kataloge, Kundeninformationen, Ge-
http://www.adbk-nuernberg.de
brauchsanleitungen und Presseerzeugnisse als
auch die Konzeption, Gestaltung und Erstellung
Hochschule Ottersberg (privat) von (audiovisuellen) Medien wie Werbevideos,
http://www.fh-ottersberg.de Lehrfilme, Multivisionen, Videotexttafeln für
Werbung, PR, Bildungsarbeit, TV u. Ä. Und na-
Universität Regensburg türlich geht es auch um gestalterische Entwür-
http://www.uni-regensburg.de fe für den optischen Aufbau z.B. von digitalen
Datenträgern (CD und DVD), für Internet- und
Hochschule der Bildenden Künste Saar, Intranetseiten, für elektronische Kiosksysteme
(Informationssysteme) sowie für Lernsysteme,
Saarbrücken
wobei das Design sowohl die Programmoberflä-
http://www.hbksaar.de
chen (Screens) als auch die Benutzerschnittstel-
len (User interfaces) umfasst. Daneben beste-
Staatliche Akademie der Bildenden hen zahlreiche weitere Ausbildungsrichtungen.
Künste Stuttgart
http://www.abk-stuttgart.de Studium an Universitäten, Kunsthochschulen
und Fachhochschulen
Bauhaus-Universität Weimar Die Lehrinhalte unterscheiden sich an den ein-
zelnen Ausbildungsstätten erheblich. Im Studi-
http://www.uni-weimar.de
engang Industrial-Design (Produkt-Design) ist
etwa mit folgenden Fächern/Studienmodulen
zu rechnen: Grundlagen der Gestaltung, zwei-
und dreidimensionales Gestalten, Farbe und Vo-
lumen, Darstellungstechniken, Modellbau und
Konstruktion, Werkstofftechnologie, techni-
sche Physik, Psychologie, Soziologie, Kulturge-
schichte. Im Studiengang Kommunikationsde-
sign (Visuelle Kommunikation) wird angeboten:
Farbgestaltung, Druck- und Reproduktions-
technik, figürliches Zeichnen, Gestaltungslehre/
Komposition, Typographie, Informationstheorie,
Wahrnehmungstheorie, Psychologie und So-
ziologie. Studienschwerpunkte: Grafik-Design,
Foto-Design, elektronische Medien, Illustration,
Display (Verpackung, Produktausstattung) und
Flächendesign.
Studienabschlüsse
Bachelor of Arts , Master of Arts, Diplom
Aufnahmebedingungen
• künstlerisch-gestalterische Eignungsprüfung
(in der Regel Vorlage einer Arbeitsmappe mit
eigenen Arbeitsproben und eine künstler-
ische Prüfung)
• Praktika von unterschiedlicher Dauer
63
teilweise vor Studienaufnahme
Bei Nachweis besonderer künstlerischer Be-
gabung und hinreichender Allgemeinbildung
kann unter Umständen auf weitere Zulassungs-
erfordernisse verzichtet werden.
Studienanstalten für angewandte Kunst
Fachhochschule Aachen
http://www.fh-aachen.de
FH Kunst (privat) Arnstadt
http://www.fh-kunst.de
Hochschule für angewandte Wissenschaften
Fachhochschule Augsburg
http://www.hs-augsburg.de
Private Fachhochschule Nordhessen Bad Sooden
Allendorf (privat)
http://www.fh-nordhessen.de
Hochschule für Technik und Wirtschaft Berlin
http://www.htw-berlin.de
DEKRA Hochschule Berlin (privat)
http://www.dekra-hochschule-berlin.de
Etudes / Studium / Studies
MEDIADESIGN Hochschule für Design und
Informatik Berlin (privat)
http://www.mediadesign.de
Design Akademie Berlin - Hochschule
für Kommunikation und Design (privat)
http://www.design-akademie-berlin.de
Universität der Künste Berlin
http://www.udk-berlin.de
Berliner Technische Kunsthochschule -
Hochschule für Gestaltung (privat)
http://www.btk-fh.de
Kunsthochschule Berlin-Weißensee
Hochschule für Gestaltung
http://www.kh-berlin.de
Fachhochschule Bielefeld
http://www.fh-bielefeld.de
Universität Bielefeld
http://www.uni-bielefeld.de
Fachhochschule des Mittelstands
(FHM) (privat)
http://www.fhm-mittelstand.de
Hochschule für Bildende Künste
Braunschweig
http://www.hbk-bs.de
Hochschule für Künste Bremen
http://www.hfk-bremen.de
Universität Bremen
http://www.uni-bremen.de
Jacobs University Bremen (privat)
http://www.jacobs-university.de
Technische Universität Chemnitz
http://www.tu-chemnitz.de
Hochschule für angewandte
Wissenschaften Fachhochschule Coburg
http://www.hs-coburg.de
Hochschule Darmstadt
http://www.h-da.de
Technische Universität Dortmund
http://www.tu-dortmund.de
Fachhochschule Dortmund
http://www.fh-dortmund.de
Hochschule für Technik und Wirtschaft Dresden
http://www.htw-dresden.de
Fachhochschule Düsseldorf
http://www.fh-duesseldorf.de
Folkwang Universität der Künste Essen
http://www.folkwang-uni.de
Universität Flensburg
http://www.uni-flensburg.de
Staatliche Hochschule für Bildende
Künste Städelschule Frankfurt
http://www.staedelschule.de
Ernst-Moritz-Arndt-Universität Greifswald
http://www.uni-greifswald.de
Burg Giebichenstein Hochschule für Kunst
und Design Halle
http://www.burg-halle.de
Akademie Mode & Design Hamburg (privat)
http://www.amdnet.de
Hochschule
für Angewandte Wissenschaften Hamburg
http://www.haw-hamburg.de
Brand Academy Hochschule
für Design und Kommunikation (FH) (privat)
http://www.dfi-ba.com
Hochschule Hannover
http://www.fh-hannover.de
Fachhochschule
Hildesheim/Holzminden/Göttingen -
Hochschule für angewandte Wissenschaft und Kunst
http://www.hawk-hhg.de
Fachhochschule Hof
http://www.hof-university.de
Fachhochschule Kaiserslautern
http://www.fh-kl.de
Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe
http://www.hfg-karlsruhe.de
Universität Kassel
http://www.uni-kassel.de
Muthesius Kunsthochschule Kiel
http://www.muthesius-kunsthochschule.de
Hochschule Rhein-Waal Kleve
http://www.hochschule-rhein-waal.de
Fachhochschule Koblenz
http://www.fh-koblenz.de
Fachhochschule Köln Cologne
http://www.fh-koeln.de
Rheinische Fachhochschule Köln (privat)
http://www.rfh-koeln.de
Hochschule Konstanz Technik, Wirtschaft
und Gestaltung
http://www.fh-konstanz.de
Hochschule Anhalt (FH) Hochschule
für angewandte
Wissenschaften Köthen
http://www.hs-anhalt.de
Hochschule Niederrhein Krefeld
http://www.hs-niederrhein.de
Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
http://www.hgb-leipzig.de
Hochschule Ostwestfalen-Lippe, Lemgo
http://www.hs-owl.de
Fachhochschule Lübeck
http://www.fh-luebeck.de
Hochschule Magdeburg-Stendal (FH)
http://www.hs-magdeburg.de
Fachhochschule Mainz
http://www.fh-mainz.de
Hochschule Mannheim
http://www.hs-mannheim.de
Hochschule für angewandte Wissenschaften -
FH München
http://www.hm.edu
Technische Universität München
http://www.tu-muenchen.de
Ludwig-Maximilians-Universität München
http://www.uni-muenchen.de
Macromedia Hochschule
für Medien und Kommunikation (MHMK)
München (privat)
http://www.macromedia-fachhochschule.de
Hochschule für Musik und Theater München
http://www.musikhochschule-muenchen.mhn.de
Fachhochschule Münster
http://www.fh-muenster.de
Georg-Simon-Ohm Hochschule Nürnberg
http://www.ohm-hochschule.de
Akademie der Bildenden Künste in Nürnberg
http://www.adbk-nuernberg.de
Hochschule für Gestaltung Offenbach am Main
http://www.hfg-offenbach.de
Hochschule für Technik, Wirtschaft und Medien
Offenburg
http://www.hs-offenburg.de
Carl von Ossietzky Universität Oldenburg
http://www.uni-oldenburg.de
Universität Osnabrück
65
http://www.uni-osnabrueck.de
Hochschule Osnabrück
http://www.fh-osnabrueck.de
Universität Paderborn
http://www.uni-paderborn.de
Hochschule Pforzheim Gestaltung, Technik,
Wirtschaft und Recht
http://www.hs-pforzheim.de
Fachhochschule Potsdam
http://www.fh-potsdam.de
Duale Hochschule Baden-Württemberg
Ravensburg
http://www.dhbw-ravensburg.de
Hochschule Reutlingen
http://www.reutlingen-university.de
Hochschule der Bildenden Künste Saar
http://www.hbksaar.de
Hochschule für Gestaltung Schwäbisch Gmünd
http://www.hfg-gmuend.de
Etudes / Studium / Studies
Fachhochschule Schwäbisch Hall -
Hochschule für Gestaltung (privat)
http://www.fhsh.de
Merz Akademie Hochschule für Gestaltung
Stuttgart (privat)
http://www.merz-akademie.de
Staatliche Akademie der Bildenden Künste
Stuttgart
http://www.abk-stuttgart.de
Hochschule der Medien Stuttgart
http://www.hdm-stuttgart.de
Fachhochschule Trier - Hochschule für Technik,
Wirtschaft und Gestaltung
http://www.fh-trier.de
Universität Vechta
http://www.uni-vechta.de
Universität Bauhaus-Universität Weimar
http://www.uni-weimar.de
Hochschule RheinMain - Wiesbaden Rüsselsheim
Geisenheim
http://www.hs-rm.de
Hochschule Wismar
http://www.hs-wismar.de
Ostfalia Hochschule für angewandte Wissenschaften • Grundlagen (1. & 2. Semester):
Fachhochschule Braunschweig/Wolfenbüttel
http://www.ostfalia.de
Bergische Universität Wuppertal
http://www.uni-wuppertal.de
Fachhochschule Würzburg-Schweinfurt
http://www.fhws.de
Westsächsische Hochschule Zwickau
http://www.fh-zwickau.de
Medien und Fotographie
Medien
Im Bereich Medien gibt es eine Vielzahl von Stu-
dienangeboten. Der Studieninhalt unterscheidet
sich oft erheblich von Institution zu Institution.
Die Fächer können beispielsweise folgende Kurse
enthalten:
• Gestaltung,
• Planung und Konzeption medialer
Produktionen,
• Schulung künstlerisch kreativer
Fähigkeiten,
• Anwendung der verschiedenen
Gestaltungselemente,
• Vermittlung erweiterter und
• vertiefender Kenntnisse des
Designprozesses.
Praktika ergänzen gewöhnlich die Ausbildung.
Beispiel: Bachelor of Arts Intermediales
Deutschland
Design an der Fachhochschule Trier
Studienphasen
Das Studium gliedert sich in drei Phasen:
Der Studierende erarbeitet sich gestalterische
Grundlagen in verschiedenen Qualifikations-
feldern. Diese Einführungs- und Orientierungs-
phase dient dem Aufbau eines Grundwissens
und zentraler Schlüsselkompetenzen, auf denen
das weitere Studium aufbaut.
• Vertiefung (3. bis 5. Semester):
Auf Basis seiner Erfahrungen kann der Studie-
rende nun seine Kenntnisse vertiefen. Es steht
ihm frei, sich dabei eng zu spezialisieren oder
ein breiter angelegtes Interesse zu verfolgen. In
der Vertiefungsphase arbeitet er gemeinsam mit
Kommilitonen der Semester 2 bis 6.
• Schwerpunkt (6. Semester):
Der Arbeitsaufwand im letzten Semester fließt
zum Großteil in die Abschlussarbeit ein. Mit
ihr setzt der Studierende einen abschließenden
Schwerpunkt seines Studiums.
Studieninhalte Studienanstalten für Fotografie
Die Lehrangebote des Intermedialen Designs
konzentrieren sich auf eine Reihe zentraler Berliner Technische Kunsthochschule
Qualifikationsfelder: - Hochschule für Gestaltung (privat)
http://www.btk-fh.de
- Interaktive & Hypermediale Systeme
- Medienräume & Mediale Szenografien Fachhochschule Dortmund
- Crossmedia & Integrierte Kommunikation http://www.fh-dortmund.de
- Narrative Formate & Audiovisuelle Medien
- Character-, 3D-, Concept-, Animation- Folkwang Universität der Künste Essen
und Game Design http://www.folkwang-uni.de
- Theorie & Praxis des Intermedialen
Burg Giebichenstein Hochschule
Details zu den Studieninhalten für Kunst und Design Halle
Ausrichtungen http://www.burg-halle.de
Die Angebote im Rahmen des Intermedialen De-
signs werden derzeit in drei Ausrichtungen ori- Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
entiert. Die Ausrichtungen „Games“ und „Neue http://www.hgb-leipzig.de
Medien“ stellen jedoch keine einmaligen, strik-
ten Festlegungen dar: Mit der semesterweisen Akademie der Bildenden Künste München
Wahl entsprechend zugeordneter Lehrangebote http://www.adbk.de
stellt der Studiernde lediglich die Weichen für
die Ausrichtung seines individuellen Qualifika- Daneben bieten einige Fachschulen Ausbil-
tionsprofils. dungsmöglichkeiten in Fotografie an (Meister-
67
• Ausrichtung Neue Medien schulen).
• Ausrichtung Games
• Ausrichtung Edelstein & Schmuck
Fotographie
Die Ausbildungen in den Bereichen Medien
und Fotographie haben teilweise vergleichbare
Ausbildungsinhalte. Die immer stärker in den
Vordergrund tretende Digitalisierung der Ar-
beitsabläufe führt zu einer Verschmelzung bis-
her getrennter Arbeitsbereiche. Die klassische
Verlagsherstellung wurde weitgehend durch
digitale Bildbearbeitungsmöglichkeiten ersetzt
und um neue Bereiche wie die digitale Fotogra-
fie, die Bewegtbild- und Audiotechnik ergänzt.
An einigen Kunsthochschulen wird die Studi-
enrichtung Fotografie in den Studiengängen
“Freie Kunst” oder “Medienkunst” angeboten.
Fast jede Hochschule setzt eigene Akzente. Bei
allen Unterschieden läßt sich ganz allgemein
sagen, dass das Grundstudium der Technik und
der Theorie gewidmet ist, während die eigentli-
che künstlerische Ausbildung im Hauptstudium
erfolgt.
Etudes / Studium / Studies
Innenarchitektur und Bühnenbild / Szenographie
Das Studium der Innenarchitektur wird an
Fachhochschulen und Kunsthochschulen an-
geboten. Das Studium setzt den Akzent auf
gestaltende, baukünstlerische, technische,
wirtschaftliche, ökologische und soziale Pla-
nung und Gestaltung von Innenräumen und die
damit verbundene bauliche Veränderung von
Gebäuden. An Fachhochschulen wird dieser
Studiengang teilweise dem Fachbereich Archi-
tektur, teilweise dem Fachbereich Gestaltung/
Design zugeordnet.
Die Fachhochschulen und Kunsthochschulen
bieten verschiedene eigenständige Studien-
gänge im Bereich Szenografie/ Bühnenbild
an. Nachdem die Studierenden am Anfang
des Studiums eine allgemeine, künstlerische
Ausbildung erhalten haben, werden ihnen die
fachspezifischen Grundlagen vermittelt (Arbeit
an Skizzen, Entwürfen und Modelle für Räume
und Figuren, Technisches Zeichnen von Dekora-
tionen für die Bühne, Übungen zur Raumwahr-
nehmung und Raumgestaltung).
Studienanstalten für Innenarchitektur
Hochschule für angewandte Wissenschaften
Fachhochschule Coburg
http://www.hs-coburg.de
Hochschule Darmstadt
http://www.h-da.de
Fachhochschule Düsseldorf
http://www.fh-duesseldorf.de
Burg Giebichenstein Hochschule für Kunst und
Design Halle
http://www.burg-halle.de
Hochschule Hannover
http://www.fh-hannover.de
Fachhochschule Kaiserslautern
http://www.fh-kl.de
Hochschule Ostwestfalen-Lippe, Lemgo
http://www.hs-owl.de
Fachhochschule Mainz
http://www.fh-mainz.de
Akademie der Bildenden Künste München
http://www.adbk.de
Hochschule Rosenheim
http://www.fh-rosenheim.de
Hochschule für Technik Stuttgart
http://www.hft-stuttgart.de
Fachhochschule Trier - Hochschule für Technik,
Wirtschaft und Gestaltung
http://www.fh-trier.de
Hochschule RheinMain - Restaurierung
Wiesbaden Rüsselsheim Geisenheim
http://www.hs-rm.de
Bei der Restaurierung geht es um die Wieder-
Hochschule Wismar herstellung oder Erneuerung von beschädigten
http://www.hs-wismar.de oder verfallenen Kunstwerken und von kulturell
wertvollen Gegenständen, dem sogenannten
„kulturellen Erbe“.
Der Restaurator benötigt ein überaus grosses
Einfühlsvermögen in die Umstände des Gegen-
stands, ja sogar eine gewisse Ehrfurcht vor dem
Studienanstalten für Bühnenbild
zu restaurierenden Gegenstand. Darüber hinaus
und Szenographie
muss er fundierte Kenntnisse über geschicht-
liche Zusammenhänge erwerben, vor allem im
69
Universität der Künste Berlin
http://www.udk-berlin.de Bereich der Kultur und der Kunstgeschichte.
And „last but not least” muss der Restaurator
Kunsthochschule Berlin-Weißensee eine gute Hand besitzen und benötigt hierzu
Hochschule für Gestaltung
Deutschland
künstlerisch- gestalterische Fähigkeiten.
http://www.kh-berlin.de
Inhalte eines solchen Studiengangs : Fachhochschule Erfurt
Hochschule für Bildende Künste Dresden
http://www.hfbk-dresden.de - Konservierungstechnik, Fotografie, http://www.fh-erfurt.de
- naturwissenschafliche Grundlagen,
Akademie für Darstellende Kunst - technisches Zeichnen, Fachhochschule
Baden-Württemberg Ludwigsburg - Stilgeschichte der Malerei, Hildesheim/Holzminden/Göttingen
http://www.adk-bw.de - Ikonographie, Wandmalerei… Hochschule für angewandte
Wissenschaft und Kunst
Staatliche Akademie der Bildenden Künste Abschluss: http://www.hawk-hhg.de
Stuttgart
Bachelor of Arts, Master of Arts, Diplom
http://www.abk-stuttgart.de
Fachhochschule Köln
Fachhochschule Dortmund Studiendauer: http://www.fh-koeln.de
http://www.fh-dortmund.de zwischen 6 und 10 Semester
Johannes Gutenberg-Universität Mainz
Hochschule Hannover (HH) Zulassung: http://www.uni-mainz.de/studium
http://www.fh-hannover.de Praktikum unterschiedlicher
Dauer vorweisen, Eignungstest, Mappe Technische Universität München
Universität Hildesheim
http://www.tu-muenchen.de
http://www.uni-hildesheim.de
Studienanstalten:
Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe Fachhochschule Potsdam
http://www.hfg-karlsruhe.de Hochschule für Technik und Wirtschaft Berlin http://www.fh-potsdam.de
http://www.htw-berlin.de
Hochschule für Film und Fernsehen Staatliche Akademie
«Konrad Wolf» Potsdam-Babelsberg Hochschule für Bildende Künste Dresden der Bildenden Künste Stuttgart
http://www.hff-potsdam.de http://www.hfbk-dresden.de http://www.abk-stuttgart.de
Etudes / Studium / Studies
Kunsterziehung
Der Studiengang Kunsterziehung (an Kunst-
hochschulen und Universitäten) hat zum Ziel,
Pädagogen für ein künstlerisches Lehramt an
Sekundarschulen auszubilden. Dabei sollen die
Fähigkeiten zur Gestaltung sowie zur Analyse
und Interpretation von Werken der bildenden
Kunst, aber auch der gestaltenden Umwelt und
der visuellen Medien vermittelt werden. Das
Studium setzt gleichermaßen künstlerische Be-
gabung und pädagogisches Interesse voraus.
Das Studium verlangt gewöhnlicht ein
zweites, wissenschaftliches Unterrichtsfach.
Hinzu kommen das pädagogische Begleitstudi-
um sowie Fachdidaktik.
Für weitere Informationen zu Kunsterziehung
Lehramt an Gymnasien siehe Brochüre des
Cedies « Les métiers de l’enseignement II :
enseignement secondaire et secondaire tech-
nique».
Kunstgeschichte /
Kunstwissenschaft /
Kulturwissenschaft
Kunstgeschichte ist im Wesentlichen die
Wissenschaft von der historischen Entwick-
lung der bildenden Künste von der Antike bis
zur Gegenwart. Sie umfasst Werke aus den
Bereichen Architektur, Plastik, Malerei, Grafik,
Ornamentik, und Kunstgewerbe einschliess-
lich der technischen Bildmedien, die auf
europäischem Boden oder unter europä-
ischem Einfluss entstanden sind. Aufgabe der
Kunstgeschichte ist die Beschäftigung mit
Darstellungsinhalten der Kunstwerke und ihrer
zeitlichen und örtlichen Einordnung, insbeson-
dere die Interpretation von Kunstwerken nach
historischen, ästhetischen, stilistischen,
soziologischen, ökonomischen und psychologi-
schen Gesichtspunkten.
Die Schwerpunkte des Faches sind an den
Hochschulen unterschiedlich ausgebildet.
Fächer:
Kunsttheorie, Lehre von den Techniken der
Künste, Quellenstudium (z.B. Lebensgeschich-
ten der Künstler),…
Abschluss: Wolfgang-Goethe-Universität Ludwig-Maximilians-Universität München
Bachelor of Arts, Master of Arts Frankfurt am Main http://www.uni-muenchen.de
http://www.uni-frankfurt.de
Studium: Westfälische Wilhelms-Universität
Die Studiengänge sind nach Struktur und Inhalt
Albert-Ludwigs-Universität Münster
unterschiedlich geregelt. Kenntnisse in moder-
Freiburg im Breisgau http://www.uni-muenster.de
nen Sprachen sowie Kenntnisse der Kunsttech-
http://www.uni-freiburg.de
niken sind erforderlich. Vereinzelt werden auch
Lateinkenntnisse vorausgesetzt. Universität Osnabrück
Justus-Liebig-Universität Gießen http://www.uni-osnabrueck.de
Neben Vorlesungen und Übungen zu den ver- http://www.uni-giessen.de
schiedenen Kunstepochen gehören zum Studi- Universität Passau
um auch Exkursionen einschliesslich Auslands- Georg-August-Universität Göttingen http://www.uni-passau.de
reisen. http://www.uni-goettingen.de
Universität Regensburg
Studienanstalten: Ernst-Moritz-Arndt-Universität http://www.uni-regensburg.de
Greifswald
Universität Augsburg http://www.uni-greifswald.de Universität des Saarlandes
http://www.uni-augsburg.de http://www.uni-saarland.de
Martin-Luther-Universität
Otto-Friedrich-Universität Bamberg
Halle-Wittenberg Universität Stuttgart
http://www.uni-bamberg.de http://www.uni-halle.de http://www.uni-stuttgart.de
71
Freie Universität Berlin
http://www.fu-berlin.de
Universität Hamburg Universität Trier
http://www.uni-hamburg.de http://www.uni-trier.de
Deutschland
Humboldt-Universität zu Berlin Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg Eberhard-Karls-Universität Tübingen
http://www.hu-berlin.de http://www.uni-heidelberg.de http://www.uni-tuebingen.de
Ruhr-Universität Bochum Friedrich-Schiller-Universität Jena Bayerische Julius-Maximilians-
http://www.ruhr-uni-bochum.de http://www.uni-jena.de Universität Würzburg
http://www.uni-wuerzburg.de
Rheinische Friedrich-Wilhelms-
Karlsruher Institut für Technologie
Universität Bonn http://www.kit.edu
http://www.uni-bonn.de
Christian-Albrechts-Universität zu Kiel
Technische Universität Dresden http://www.uni-kiel.de
http://www.tu-dresden.de
Universität zu Köln
Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf http://www.uni-koeln.de
http://www.uni-duesseldorf.de
Universität Leipzig
Katholische Universität http://www.uni-leipzig.de
Eichstätt-Ingolstadt
http://www.ku-eichstaett.de Johannes Gutenberg-Universität Mainz
http://www.uni-mainz.de/studium
Friedrich-Alexander-Universität
Erlangen-Nürnberg Philipps-Universität Marburg
http://www.uni-erlangen.de http://www.uni-marburg.de
Etudes / Studium / Studies
Aufnahmeprozedur
Welche
Aufnahmebedingungen ?
• Abitur oder gleichwertiges Abschlussdiplom
(besonders bei kunstpädagogischen Studi-
engängen). Kunsthochschulen oder private
Ausbildungseinrichtungen können manch-
mal auch Studenten ohne Sekundarschulab-
schluss zulassen (besonders bei hervorragen-
der künstlerischer Begabung).
• Nachweis einer beruflichen Vorbildung bzw.
eines Vorpraktikums in der jeweiligen
Fachrichtung (oft gewünscht bzw. obligato-
risch bei Studien an Fachhhochschulen).
• Nachweis der künstlerischen Eignung
(künstlerische Prüfung und Vorlage einer
Mappe mit eigenen künstlerischen Arbeiten).
Eine Eignungsprüfung, wozu?
Die Eignungsprüfung gliedert sich in der Regel
in eine Vorauswahl anhand selbstgefertigter
künstlerischer Arbeiten (Zeichnungen, Entwür-
fe, Skizzenbücher, Ölbilder, Fotos von plasti-
schen Arbeiten usw.), eine praktische Prüfung
(künstlerische Klausur), und eine mündliche
Prüfung über künstlerisch-fachliche Fragen.
Diese Eignungsprüfungen sind von Hochschule
zu Hochschule höchst unterschiedlich. Man-
che dauern einen, manche zwei Tage. Manche
bestehen aus mündlichen, schriftlichen und
praktischen Arbeiten, wiederum andere nur aus
mündlichen und praktischen.
Es gibt viele subjektive Auswahlkriterien,
die es ermöglichen, dass ein Student mit
seiner Mappe und dem Resultat in der
Eignungsprüfung an einer Hochschule
angenommen und an einer anderen ab-
gelehnt wird!
Was ist bei der
Mappengestaltung zu
Sich einschreiben Weitere
berücksichtigen? Die Einschreibung erfolgt nach erfolgreichem
Informationsquellen
Ablegen der erforderlichen Zulassungsprüfun-
gen. Es gilt unbedingt die Einschreibungsfristen
Internet
zu beachten, da diese oft als Ausschlussfristen
Schon bei den Äusserlichkeiten gibt www.studienwahl.de
ausgelegt sind, d.h. dass Bewerbungen die nach
es von Hochschule zu Hochschule teils (vollständige Liste der Hochschulen)
diesen Fristen eingereicht werden, nicht mehr
gewaltige Unterschiede (z.B. Abgabe- berücksichtigt werden.
termin, Grösse der Mappen: DIN A3 bis www.hochschulkompass.de
DIN A10; mal sollen es höchstens 10
Arbeiten, mal nicht unter 20 oder 30 www.studis-online.de
Arbeiten sein). In der Mappe können
sowohl zeichnerische und malerische
als auch fotografische Arbeitsbeispiele
gezeigt werden. Auch Kurzfilme auf
Video oder CD sowie Abbildungen von
Skulpturen können beigelegt werden.
Bestimmte Hochschulen geben über-
haupt keine Angaben über Anzahl und
Art der einzureichenden Arbeiten.
73
Auf eines wird jedoch viel Wert
gelegt: die Arbeiten sollen alle neue-
ren Datums sein und möglichst nicht
in schulischem Zusammenhang ent-
Deutschland
standen sein.
Die Mappe sollte möglichst sorgfäl-
tig zusammengesetzt und präsentiert
werden.
Die Aufnahmeprüfungen
Die Aufnahmeprüfungen finden in der Regel
nur einmal im Jahr statt (Bewerbungen erfol-
gen mehrere Monate vor Studienbeginn: nor-
malerweise in der Periode von Dezember bis
April). Die einmal bestandene Eignungsprüfung
gilt nicht für immer, sondern nur für einen be-
grenzten Zeitraum. Falls der Student einmal die
Hochschule wechseln möchte, so ist es durchaus
üblich, dass er seine künstlerischen Fähigkeiten
erneut nachweisen muss. Einige Hochschulen
setzen ebenfalls ein Höchstalter für Studienbe-
werber fest (z.B. 30 Jahre).
Etudes / Studium / Studies

Studieren in Österreich Konservierung und

Restaurierung:
Akademie der Bildenden Künste Wien, Universität für Angewandte Kunst Wien

Kunstgeschichte: Universität Wien, Universität Graz, Universität Innsbruck, Universität Salzburg

www.wegweiser.ac.at / www.studienwahl.at
Innenarchitektur: Universität für Angewandte Kunst Wien, Technische Universitäten Wien und Graz, Universi-
tät Innsbruck, Universität für künstlerische und industrielle Gestaltung Linz,

Studiengänge im Überblick
In Österreich werden künstlerische Studiengän-
ge an den Universitäten für Angewandte oder
Bildende Kunst sowie an einigen Fachhoch-
schulen angeboten.
Universität für angewandte Kunst Wien, Universität für künstlerische und industrielle Ge-
Mediengestaltung: staltung in Linz (Audiovisuelle Gestaltung, Grafik – Design und Fotografie, Medientheorien
/ Interface Cultures)
Die Ausbildung zum Innenarchitekten findet in
Österreich im Rahmen des Architekturstudiums
Plastische Konzep- Universität für künstlerische und industrielle Gestaltung in Linz
statt (siehe Broschüre des CEDIES: „Les métiers
tion und Keramik:
de l’architecture et de la construction“).

Bachelor- und Masterstudiengänge in Kunstge-
schichte werden an den Universitäten der Wis-
senschaften angeboten.
Das Studium der Photographie wird zur Zeit nur
Studienangebot an den Fachhochschulen
von der Universität für angewandte Kunst Wien
sowie der Universität für künstlerische und in-
Welche
Design- und Produktmanagement:

Die Fachhochschulen bieten ausschliesslich

dustrielle Gestaltung Linz angeboten. Das Erler-
nen des Berufes erfolgt über den Weg der Be-
FH Salzburg Aufnahmebedingungen?

75
Studiengänge im Bereich Medien und Design rufsausbildung und über die Höhere Graphische Industrial Design:
an. Bundeslehr-u.Versuchsanstalt in Wien. FH Joanneum Graz • Abitur oder ein als gleichwertig anerkanntes
Diplom bei Studien in Bildnerischer
Informations-Design: Erziehung, Textilem Gestalten und Werken
FH Joanneum Graz und Industrial Design
Studienangebot an den Kunsthochschulen
Digital Arts: • künstlerische Aufnahmeprüfung.
FH Oberösterreich Steyr Jene Prüfung besteht teilweise aus Arbeits-
proben, die der Kandidat vorzulegen hat (die
Inter-Media: Arbeitsproben müssen eigene schöpferische
Akademie der bildenden Künste Wien (Studienzweige: bildende Kunst, Kunst und kulturwis- FH Voralberg Arbeiten in zwei- oder dreidimensionaler Art
senschaftliche Studien), Universität für Angewandte Kunst Wien (Studienzweige: Malerei, umfassen, wie z.B : Naturstudien,
Bildende Kunst: Grafik, Fotographie), Universität für künstlerische und industrielle Gestaltung Linz (Studien- Media and Interaction: Zeichnungen, Farbstudien, Grafiken, Plakate,
zweige: Malerei und Grafik, Bildhauerei und transmedialer Raum, Experimentelle Gestaltung) FH Joanneum Graz Entwürfe, Ideenskizzen, Fotos, Filme,
Keramiken usw.) und aus einer Klausurarbeit
Medientechnik: zu einem künstlerischen Thema zum
Bühnengestaltung: Akademie der Bildenden Künste Wien, Universität für Angewandte Kunst Wien, Universität FH St. Pölten Nachweis der kreativen Begabung und aus
Mozarteum Salzburg, Universität für Musik und Darstellende Kunst Graz einem persönlichen Gespräch.
Medientechnik und –design:
Universität für Angewandte Kunst Wien (Studienzweige: Grafik-Design, Grafik u.Werbung, FH Oberösterreich Hagenberg Die Aufnahmeprüfung an den Kunstuniversitä-
Landschafts-Design, Mode), Universität für künstlerische und industrielle Gestaltung Linz ten findet entweder im Juni/Juli oder im Sep-
Design: (Raum & Designstrategien, Textil/Kunst & Design, Grafikdesign und Fotografie), Privatuniver- MultiMediaArt: tember/ Oktober statt.
sität der Kreativwirtschaft St. Pölten (Grafikdesign & mediale Gestaltung) FH-Salzburg
An den Fachhochschulen ist die Zahl der Studi-
Studienabschlüsse und Mindeststudiendauer enplätze begrenzt.
Universität für Angewandte Kunst Wien, Universität für künstlerische und industrielle Ge- Diplom / Magister der Künste (Mag. Art.):
Industrial Design: staltung Linz 8 – 10 Semester
Bachelor of Arts: 6 Semester
Master of Arts: 4 Semester
Etudes / Studium / Studies

Sich einschreiben
Die Einschreibung an der Hochschule erfolgt
nach bestandener Aufnahmeprüfung.
Beispiel: Studien in bildender Kunst an
der Universität für angewandte Kunst
Wien
Struktur & Dauer
Gesamtstundenausmaß
Das Diplomstudium der Studienrichtung Bil-
dende Kunst an der Universität für angewandte
Kunst Wien umfasst ein Gesamtstundenausmaß
von 220 Semesterstunden. Davon entfallen
198 Semesterstunden auf Pflichtfächer und 22
Semesterstunden auf freie Wahlfächer
Studienabschnitte
1 Das Diplomstudium der Studienrichtung
Der erste Studienabschnitt bietet den Weitere Technische Universität Wien
Studierenden Gelegenheit, fächerübergreifend www.tuwien.ac.at
zu arbeiten, um die Möglichkeiten des kreativen Informationsquellen
Gestaltens kennen zu lernen und sich für einen Universität Wien
der im zweiten Studienabschnitt angebotenen www.univie.ac.at
Studienzweige entscheiden zu können. Internet-Adressen
der Hochschulen
Der zweite Studienabschnitt dient der
Vertiefung der künstlerisch-wissenschaftlichen Fachhochschule Voralberg, Dornbirn Internet
Bildung im gewählten Studienzweig www.fhv.at
Bildhauerei, Fotografie, Graphik, Keramik www.studienwahl.ac.at
oder Malerei. Das Studium weist einen hohen FH Joanneum, Graz
Anteil an künstlerischem Einzelunterricht www.fh-joanneum.at www.wegweiser.ac.at
auf. Die laufende Beurteilung des zentralen
künstlerischen Faches bewirkt, dass die Technische Universität Graz
Studierenden in ihrem künstlerischen Schaffen www.tugraz.ac.at
ständig gefordert und befähigt werden,
ihren individuellen bildnerischen Prozess auf Universität für Musik u. Darstellende Kunst
den erarbeiteten Grundlagen praktisch und Graz
theoretisch anzuwenden. www.kug.ac.at
Management in der Kunst vermittelt Universität Graz

77
Bildende Kunst ist in zwei Studienab- den Studierenden Kenntnisse der www.uni-graz.at
schnitte gegliedert. Der erste Studien- Kommunikations- und Präsentationstechniken,
abschnitt umfasst zwei Semester und 50 Marktpositionierung, Nutzung neuer Medien, FH Oberösterreich Hagensberg, Steyr
Semesterstunden. Der zweite Studienab- Networking, etc., die sie in verschiedenen www.fh-ooe.at
schnitt umfasst sechs Semester und 148 Berufsfeldern im Kunstbereich zur Anwendung
Semesterstunden. Die 22 für freie Wahl- bringen können. Universität Innsbruck

Österreich
fächer vorgesehenen Semesterstunden www.uibk.ac.at
sind keinem Studienabschnitt zugeordnet.
2 Das Studium wird ab dem dritten Universität für Künstlerische
Semester in fünf Studienzweige und Industrielle Gestaltung Linz
gegliedert: www.ufg.ac.at

a. Studienzweig Bildhauerei FH Salzburg

b. Studienzweig Fotografie www.fh-salzburg.ac.at
c. Studienzweig Graphik
d. Studienzweig Keramik Universität Mozarteum Salzburg
e. Studienzweig Malerei www.moz.ac.at

Qualifikationsprofil Universität Salzburg

www.uni-salzburg.at
Die Studienrichtung Bildende Kunst ermög-
licht in Zusammenhang mit dem kreativen Privatuniversität der Kreativität St Pölten
Prozess eine Auseinandersetzung mit künstle- www.ndu.ac.at
rischen und wissenschaftlichen Erkenntnissen
sowie eine gründliche Ausbildung in Hinblick Akademie der Bildenden Künste Wien
auf Technologie, Objektstudium (Mensch – www.akbild.ac.at
Gegenstand – Natur) und Darstellungsmethodik.
Dabei ist Offenheit für menschliche und gesell- Universität für Angewandte Kunst Wien
schaftlicheFragestellungen gefordert. www.dieangewandte.at

Etudier en Belgique
Formations:
quelques repères
Les Ecoles supérieures
des Arts
Deux types de formations supérieures :
Les dix-sept Écoles supérieures des Arts de la
Communauté française de Belgique organisent,
selon les cas, des études supérieures de type
court et / ou de type long dans le respect des
principes de Bologne. Les études de type court
s’étendent sur un cycle professionnalisant de
trois ans et donnent lieu à la délivrance du
grade de bachelier. Les études de type long
comportent un premier cycle de transition
débouchant sur le grade de bachelier et un
deuxième cycle sanctionné par le diplôme de
master. Ce deuxième cycle comprend une ou
deux années d’études et, dans ce dernier cas, le
master est obtenu avec une finalité didactique
(visant l’enseignement), spécialisée (consistant
en l’approfondissement d’un aspect de la
formation initiale) ou approfondie (préparant à
la recherche scientifique).
Diplômes délivrés :
Bachelier professionnalisant/ de transition :
3 ans
Master : 1 – 2 ans
Les domaines :
Les Ecoles supérieures des Arts comptent
plusieurs domaines parmi lesquels seul le
premier domaine sera abordé dans cette
brochure :
• les arts plastiques, visuels et de l’espace
• la musique
• le théâtre et les arts de la parole
• les arts du spectacle et techniques de
diffusion et de communication.
www.enseignement.be
Les options:
Enseignement supérieur de type court
Les options sont classées en trois sections :
• Arts de l’espace (stylisme de mode,
stylisme d’objets, dessin d’architecture,
création d’intérieurs)
• Arts visuels (infographie, photographie et
images animées, graphisme, bande dessinée,
illustration, gravure, sérigraphie, publicité)
• Arts plastiques (peinture, sculpture)
Enseignement supérieur de type long
Les options sont classées en champs
interdisciplinaires de formation :
• Recherches picturales et tridimensionnelles
(dessin, peinture, sculpture, céramique,
installation-performance)
• Image imprimée
(gravure, sérigraphie, lithographie, photographie)
• Art environnemental
(peinture monumentale, sculpture
monumentale)
• Stylisme et textile (design textile,
stylisme, parures, accessoires, tapisserie)
• Livre et design graphique
(bande dessinée, illustration, reliure-dorure
papier, typographie)
• Art et communication (publicité,
communication graphique/visuelle, graphisme)
• Mobilier et design (design industriel,
architecture d’intérieur, design urbain)
• Représentation et mouvement
(scénographie, cinéma d’animation,
vidéographie, arts numériques)
• Restauration d’oeuvres d’art
Admission :
quels critères ?
• diplôme de fin d’études secondaires
reconnu équivalent suivant la procédure
belge d’homologation.
• épreuve d’admission. Elle varie suivant la
spécialisation ou l’option voire suivant
l’école choisie. L’examen d’admission peut
comporter une épreuve artistique et une
épreuve de culture générale.
L’épreuve artistique comprend généralement
diverses épreuves de dessin (à main levée,
croquis...) et divers travaux servant à
examiner les motivations des candidats et
leurs éventuels travaux artistiques antérieurs.
L’examen a normalement lieu au courant
du mois de septembre et peut durer d’une
journée à deux semaines. Contactez les
écoles afin de connaître les détails et les
dates des épreuves d’admission ainsi que les
délais d’inscription.
Les écoles peuvent éventuellement dispenser
de l’épreuve artistique les étudiants porteurs
d’un diplôme d’enseignement artistique
secondaire supérieur ou d’un enseignement
reconnu équivalent.
Comment s’inscrire ?
Les inscriptions se font en principe de fin juin
à début septembre au secrétariat de l’école.
Contactez l’école pour obtenir un dossier
d’inscription.
Attention!
Tous les candidats titulaires d’un diplôme
de fin d’études secondaires non-belge
doivent demander l’homologation de leur
titre au Service des Équivalences de la
Direction de l’Enseignement obligatoire
à Bruxelles et ce, avant le 15 juillet!
www.equivalences.cfwb.be/portail_equivalences.asp
Il est possible de déposer le dossier au Cedies,
début juillet, sur rendez-vous.
Pour connaître les dates de dépôt, consultez
notre site www.cedies.lu
Où étudier ?
Les Écoles supérieures
des Arts
Enseignement supérieur de type court
Arts plastiques
Peinture :
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège;
Ecole Supérieure des Arts de l’Image « Le 75 »
Bruxelles
Sculpture :
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège
79
Arts visuels
Photographie:
Ecole Supérieure des Arts de l’Image « Le 75 »
Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège ;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Bande dessinée:
Ecole supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles;
Ecole supérieure des Arts Saint-Luc, Liège
Illustration:
Ecole supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège
Publicité:
Ecole supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Liège;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Graphisme:
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles;
Ecole Supérieure des Images Le « 75 » Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Images Plurielles:
Ecole Supérieure des Images Le « 75 » Bruxelles
Arts de l’espace
Stylisme de mode:
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Stylisme d’objets ou esthétique
industrielle:
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Création d’intérieurs:
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles ;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc de Tournai
Dessin d’architecture:
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles
Représentation et mouvement
Arts numériques :
Ecole Supérieure des Arts Saint–Luc Bruxelles
Enseignement supérieur de type long
Recherches picturales
et tridimensionnelles
Dessin:
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles;
Ecole de Recherche graphique – ERG, Bruxelles;
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre, Bruxelles;
Ecole supérieure des Arts Plastiques et Visuels,
Mons; Académie des Beaux-Arts de Tournai
Peinture:
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles;
Ecole de Recherche graphique – ERG, Bruxelles;
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre;
Ecole supérieure des Arts Plastiques et Visuels,
Mons;
Académie des Beaux-Arts de Tournai;
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège
Sculpture :
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles;
Ecole de Recherche graphique – ERG, Bruxelles;
Ecole Nationale Supérieure des Arts visuels de
la Cambre;
Ecole supérieure des Arts Plastiques et Visuels,
Mons;
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège
Céramique:
Livre et design graphique
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre
Typographie:
Installation, performance: ERG Bruxelles;
Ecole de Recherche graphique – ERG Bruxelles Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre, Bruxelles
Image imprimée
Reliure:
Gravure: Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles; la Cambre, Bruxelles
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre, Bruxelles; Illustration:
Académie Royale des Beaux- Arts de Liège Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles;
Ecole de Recherche graphique – ERG, Bruxelles ;
Sérigraphie: Académie Royale des Beaux-Arts Liège ; Acadé-
Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles mie des Beaux-Arts de Tournai
Lithographie: Bande dessinée:
Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles ERG Bruxelles; Académie des Beaux-Arts de
Tournai; Académie Royale des Beaux-Arts de
Photographie: Liège
Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles;
ERG Bruxelles ; Ecole Nationale Supérieure des
Arts Visuels de la Cambre Art et communication
Stylisme et textile Publicité :
Académie des Beaux-Arts de Tournai;
Tapisserie: Académie Royale des Beaux-Arts, Liège
Académie Royale des Beaux- Arts, Bruxelles
Communication visuelle :
Design textile: Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Belgique
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de Communication visuelle et graphique :
la Cambre, Bruxelles ; Ecole de Recherche graphique – ERG,
Académie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles; Bruxelles ;
Académie des Beaux-Arts de Tournai Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre, Bruxelles ;
Stylisme et création de mode : Ecole Supérieure des Arts Plastiques et visuels,
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de Mons ;
la Cambre, Bruxelles Académie des Beaux-Arts de Tournai
Art environnemental
Mobilier et design
Espace urbain:
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de Art dans l’espace public:
la Cambre Bruxelles Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Images dans le milieu: Design industriel:
Ecole Supérieure des Arts Plastiques et visuels, Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
Mons la Cambre;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège;
Architecture d’Intérieur (4-5 ans):
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles;
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre, Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège;
Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels,
Mons;
Académie des Beaux-Arts de Tournai;
Design urbain:
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles;
Représentation et mouvement
Scénographie:
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre Bruxelles;
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège;
Cinéma:
Institut National Supérieur des Arts du Specta-
cle et Techniques de Diffusion,
Bruxelles ;
81
Institut des Arts de Diffusion, Louvain-la-Neuve
Cinéma d’animation:
ERG Bruxelles;
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre
Vidéographie:
ERG Bruxelles; Académie Royale des Beaux-Arts
de Liège
Arts numériques:
Ecole Supérieure des Arts Plastiques et visuels
Mons;
ERG, Bruxelles ;
Académie des Beaux-Arts de la ville de Tournai
Conservation,
Restauration d’oeuvres d’art
Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de
la Cambre;
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège
 L’enseignement artistique
dans les Hautes Ecoles Pour en Haute Ecole de la Province
de Liège Seraing

Haute Ecole Francisco Ferrer Bruxelles

savoir plus http://haute-ecole.provincedeliege.be

HE de la ville de Liège ISET

Baccalauréat : www.iset-liege.be
• art du tissu Bibliographie
• styliste-modéliste Haute Ecole libre mosane –
• publicité Guide de l’enseignement HELMo Mode
(options : agencement de l’espace / supérieur 2010 - 2011, Siep 2010 www.helmo.be
médias contemporains)
Mons
Spécialisation : Internet
• accessoires de mode Ecole supérieure des Arts plastiques
http://www.enseignement.be et visuels Mons
Haute Ecole Provinciale de Hainaut – www.esapv.be
Condorcet – St Ghislain
Sites des écoles Mons-Saint-Ghislain
Baccalauréat : Haute Ecole de la Cf en Hainaut ISIMs
• arts graphiques Bruxelles www.isims.be
(options : arts graphiques / infographie)
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles Haute Ecole Provinciale de Hainaut -
Haute Ecole Louvain en Hainaut – www.arba-esa.be CONDORCET

83
HELHa – Mons www.condorcet.be
Ecole Nationale Supérieure
Baccalauréat : des Arts Visuels de la Cambre Haute Ecole Louvain en Hainaut
• publicité www.lacambre.be www.helha.be
(options : agencement de l’espace / médias
contemporains) Ecole de Recherche Graphique –ERG Namur
www.erg.be
Haute Ecole Albert Jacquard

Belgique
Ecole Supérieure des Arts www.infographie-sup.be
L’enseignement technique Saint-Luc de Bruxelles
dans les Hautes Ecoles www.stluc-bruxelles-esa.be.be Tournai
Baccalauréat Ecole Supérieure des Images Académie des Beaux-Arts de Tournai
Techniques de l’image Le « 75 » Woluwé-Saint-Lambert www.actournai.be
(cinématographie / photographie) www.septantecinq.be
• Haute Ecole libre de Bruxelles – Ecole Supérieure des Arts
HELB Ilya Prigogine – Bruxelles Haute Ecole Francisco Ferrer Saint-Luc de Tournai
Techniques graphiques : édition www.he-ferrer.eu www.stluc-sup-tournai.be
• Haute Ecole Francisco Ferrer Bruxelles
• HE de la ville de Liège ISET
Techniques graphiques : infographie Liège
• Haute Ecole Francisco Ferrer Bruxelles
• Haute Ecole de la Communauté française Académie Royale
en Hainaut – ISIMs Mons des Beaux-Arts de Liège
• Haute Ecole de la Province de Liège Seraing www.acasupliege.be
• Haute Ecole Albert Jacquard Namur
Textile : techniques de mode Ecole supérieure
• Haute Ecole libre mosane – des Arts Saint-Luc, Liège
HELMo Mode Liège www.saintluc-liege.be
 Etudes / Studium / Studies

Les écoles publiques

Etudier en France des concepteurs de produits et des designers
industriels. Le second mène (les titulaires d’un
Les grandes écoles d’art bac + 2) en 3 ans au diplôme de designer textile.
Accès en 1re année sur dossier puis concours.
www.onisep.fr www.ensci.com
Les grandes écoles nationales supérieures d’art
dépendent du ministère de la culture et de la Ecole du Louvre
communication:
Nombre Design, audiovisuel Grandes écoles d’art Beaux-arts Arts appliqués Université
d’années
l’ENSBA, l’ENSAD, l’ENSCI, l’Ecole du Louvre, L’école dispense des cours d’histoire de l’art,
d’études l’ENSP Arles (photographie), l’Institut natio- d’histoire des civilisations, d’archéologie et
nal du patrimoine (INP). Elles ont pour voca- de muséologie. Elle n’offre que des cours
Diplômes d’écoles INP Ensad Ensba Ensci DNSEP Master
tion de former des artistes, des créateurs dans théoriques. Admission sur bac et après réussite
5 M2 le domaine des arts visuels. Leurs enseigne- d’un test probatoire.
DSAA Dumi ments, théoriques et pratiques, sont axés sur www.ecoledulouvre.fr
4 M1 l’expérimentation de plusieurs médias. La sé-
DNAP DNAT Licence pro Licence
lection y est très sévère et spécifique à chaque ENSP: Ecole nationale supérieure
école. L’admission se fait sur concours. Une an- de la photographie
3 L3
née préparatoire peut être très utile sauf si vous
C C C DMA S BTS S S
avez suivi une filière artistique au lycée et que Elle forme en 3 années d’études des
2 L2 vous avez une très bonne culture générale. Les photographes dotés de solides connaissances et
formations durent 5 ans. d’une expérience dans les domaines artistiques,
1re année ou
1 Atelier préparatoire L1 techniques, historiques et théoriques.
C C S C C C C C S S ENSBA : Ecole nationale supérieure On entre à l’Ecole en passant un concours.

85
des beaux-arts. Pour s’inscrire à ce concours, le niveau BAC + 2
Année préparatoire artistique MANAA
minimum est requis.
S
Elle s’impose comme lieu de formation par
Bac excellence des peintres, des sculpteurs et INP: Institut national du patrimoine
d’autres créateurs.
Diplôme DNAP : Diplôme national d’arts plastiques
Elle délivre le diplôme national supérieur d’arts Il forme des restaurateurs du patrimoine. Admis
plastiques. sur concours, les élèves restaurateurs suivent
S Accès sélectif DNAT : Diplôme national d’arts et techniques
Accès en 1re année sur examen. à l’Inp une formation de 5 ans pour acquérir
(étude de dossier, épreuves, entretien) DNSEP : Diplôme national supérieur d’expression www.ensba.fr les bases théoriques, scientifiques et pratiques
plastique nécessaires à la restauration d’oeuvres et objets
C Accès sur concours
ENSAD : Ecole nationale des arts

France
DSAA : Diplôme supérieur d’arts appliqués patrimoniaux.
L : Licence
décoratifs
BTS : Brevet de technicien supérieur
Le recrutement est organisé par spécialité (arts
DMA : Diplôme des métiers d’art M : Master
Elle est l’une des écoles les plus cotées. Elle forme du feu, arts graphiques et livre, arts textiles,
en cinq ans des décorateurs-scénographes, mobilier, peinture, photographie, sculpture).
des designers, des stylistes, des vidéastes, des Il assure également la formation des
Les types d’établissements
Formations: créateurs multimédia… Dix spécialisations sont
proposées.
conservateurs du patrimoine de l’État français.

quelques repères Les écoles privées Accès en 1re année sur concours.
www.ensad.fr
Les écoles supérieures d’arts appliqués

De bac +2 à bac +5, les formations artistiques
sont nombreuses. Elles se préparent dans les ly-
cées, en académies, dans les écoles supérieures
d’art, en écoles privées et à l’université.
Dans le secteur artistique, les écoles privées sont Ces écoles et lycées dépendent du Ministère de
les plus nombreuses et les plus chères, mais pas ENSCI : Ecole nationale supérieure l’Education nationale et préparent à des BTS
toujours les meilleures! La sélection y est moins de création industrielle (brevets de technicien supérieur) et à des DMA
sévère que dans les grandes écoles. Elle peut se (diplômes des métiers d’art) en arts appliqués
faire également sur concours. Par contre, les Connue sous le nom « Les ateliers », cette en deux ans. Très axés sur la pratique, ils
frais de scolarité peuvent y être très élevés. école se positionne comme la grande école permettent de s’insérer dans le monde du travail
Un conseil: vérifier si le diplôme délivré par française de création industrielle. Deux cursus tout en autorisant une poursuite d’études en
l’école est homologué par l’Etat ou reconnu par sont proposés: le premier, sanctionné par le DSAA (diplôme supérieur des arts appliqués) en
la profession. diplôme de création industrielle, forme en 5 ans deux ans, en école des beaux-arts ou en école
Etudes / Studium / Studies
nationale supérieure d’art. Parmi eux : Boulle,
Estienne, Duperré, Olivier de Serres, ESAAT….
A noter : sélection très forte !
Les écoles supérieures d’art
ou ‘beaux-arts’
Au nombre d’une cinquantaine, ces écoles sont
nationales, régionales et municipales.
Les sept écoles nationales d’art :
• Ecole nationale supérieure d’art de Bourges,
• Ecole nationale supérieure d’arts de Cergy,
• Ecole nationale supérieure d’art de Dijon,
• Ecole nationale supérieure d’art
de Limoges-Aubusson
• Ecole nationale des beaux-arts de Lyon
• Ecole nationale supérieure d’art de Nancy,
• Ecole nationale supérieure d’art de Nice-Villa
Arson, dépendent du Ministère de la Culture.
Les écoles régionales et municipales dépendent
du Centre National de la Fonction publique
territoriale.
Certaines sont plus réputées que d’autres.
On y entre sur concours.
Elles proposent deux cursus distincts à partir
d’une 1re année commune : l’un mène en 3 ans
au diplôme national d’arts et techniques (DNAT);
l’autre mène en 5 ans au diplôme national
supérieur d’expression plastique (DNSEP).
L’université
Accordant peu de place à la conception et à
la pratique, les cursus universitaires dans le
domaine des arts ne forment pas à la création.
La licence générale (3 ans) suivie du master (2
ans) prépare plutôt à l’enseignement et à la
recherche. D’où la part prépondérante de la
réflexion sur l’art (histoire de l’art, esthétique)
dans les programmes.
L’offre de formations en art appliqués est
limité, car ce champ disciplinaire nécessite un
enseignement technique qui ne fait pas partie
des objectifs pédagogiques universitaires.
Les types de formations DNAT: Diplôme national d’arts
techniques: bac + 3 ans
Formations à bac +2 ou 3 ans Le DNAT forme des techniciens assistants de
concepteurs. Il comporte trois options :
• Design d’espace
BTS: Brevet de Technicien • Design graphique
Supérieur: bac +2 • Design de produits
Formation courte conçue pour former des tech- Licence pro:
niciens opérationnels après 2 ans d’études.
On compte neuf spécialités préparées dans Préparées à l’université, les licences
quelques lycées publics, dans les écoles supé- professionnelles sont accessibles après un bac
rieures d’arts appliqués (ESAA) et dans certains + 2 spécifique.
établissements privés :
• Agencement de l’environnement Les mentions proposées en art permettent
architectural surtout de s’orienter vers le design graphique,
• Concepteur en art et industrie céramique la communication visuelle, le ‘packaging’ ou le
• Design de mode, textile et environnement management de projet artistique. Les licences
• Design d’espace pro sont plutôt rares ; citons entre autres :
• Design de produits • Conception numérique en design et
• Design de communication, espace et volume technique automobile
• Communication visuelle (Université de Marne-la-Vallée)
(graphisme / multimédia) • Design d’emballage (Université de Reims)
• Métiers de l’audiovisuel • Communication visuelle
• Photographie (Université Grenoble 2 / Université de Tours)
• Design graphique (Université Nancy 1)
DMA : Diplôme des Métiers d’Art: • Graphisme et édition
bac +2 ans (Université de Reims et Lycée Charles
de Gaulle de Chaumont (Haute-Marne))
Plus « appliqué » que le BTS, le DMA est spé-
cifique au domaine de l’art et est davantage Formations à bac + 4 à 5 ans
tourné vers les savoir-faire traditionnels, sans
exclure les technologies modernes de concep- DNSEP: Diplôme National Supérieur
d’Expression Plastique
France
tion-fabrication.
Il comprend plusieures spécialités :
• Arts de l’habitat 5 ans dont une année propédeutique. Le cycle
• Art du bijou et du joyau long se découpe en 2 phases. Les 2 premières
• Arts textiles et céramiques années permettent de préparer le DNAP, les 2
• Décor architectural dernières années sont consacrées à la prépara-
• Horlogerie tion du DNSEP. Ce cursus comprend 3 options:
• Arts graphiques art, communication, design.
• Cinéma d’animation
• Facture instrumentale DSAA: Diplôme supérieur d’arts
• Costumier-réalisateur appliqués: bac + 4 ans
… sont extrêmement sélectives. De nombreux
Dans la suite logique des BTS et DMA, le
Le DMA se prépare au sein des écoles supérieu- diplôme supérieur d’arts appliqués forme des
res d’arts appliqués (Boulle, Duperré, Estienne concepteurs-créateurs destinés à des postes de
et Olivier de Serres …) et dans plusieurs lycées. responsable au sein des bureaux de création ou
Accès sur dossier et entretien directement après dans les agences.
le bac ou après une MANAA (mise à niveau en Il couvre six spécialités dans des domaines va-
arts appliqués pendant un an). riés : architecture intérieure, communication
visuelle, création industrielle, illustration, sty-
lisme de mode… Certaines spécialités ne sont
proposées que dans un seul établissement.
Le DSAA se prépare en 2 ans dans quelques ly-
cées et dans les écoles supérieures d’arts appli-
qués.
Accès sur dossier et entretien avec un BTS des
arts ou un DMA.
Master: bac + 5 ans
A bac + 5, les masters sont organisés sur deux
années. A finalité professionnelle ou recherche,
ils permettent d’acquérir une spécialisation
dans un domaine. Les masters professionnels
sont orientés vers la création numérique ; plus
rarement vers le design, la mode ou encore le
luxe…
87
Admission :
quels critères ?
Les étudiants doivent généralement être
titulaires d’un diplôme de fin d’études
secondaires ou d’un diplôme reconnu
équivalent.
Un examen voire un véritable concours
d’admission où le nombre de candidats admis
est fonction de leur classement à l’examen, sont
de rigueur dans pratiquement toutes les écoles
des beaux-arts, lycées et écoles privées. Les
écoles prestigieuses telles que l’ENSBA et
l’ENSAD à Paris (pour ne citer que celles-là)
étudiants n’y entrent qu’après avoir suivi une
formation artistique supérieure préalable.
Seules les universités admettent les candidats
sur base du bac uniquement (quitte à ce que
certaines universités exigent des preuves de
qualification artistique).
Etudes / Studium / Studies
Classe de mise
à niveau artistique: MANAA
Avant de s’inscrire en BTS art ou en DMA,
les titulaires d’un bac général doivent
normalement passer par une année de mise
à niveau en arts appliqués (MANAA). Cette
année leur permet d’acquérir les bases théo-
riques et techniques communes aux métiers
de la création. L’enseignement y est géné-
ral (maths, langues, sciences humaines…)
et artistique (histoire de l’art, expression
plastique…).
Elle se prépare dans les grandes écoles d’art,
les écoles supérieures d’arts appliqués et les
lycées. L’inscription dans ces établissements se
fait via le portail www.admission-postbac.fr
et auprès de chacun d’eux. Attention ! l’accès
y est sélectif ! Une préselection se fait sur
dossier scolaire, puis, selon le cas, sur dossier
artistique, épreuves ou entretien.
A noter :
certains établissement privés ont des clas-
ses de mise à niveau qui ne donnent accès
qu’aux BTS préparés en leur sein .
D’autres ont des années préparatoires aux
concours des écoles d’art.
Rien à voir avec la MANAA.
Comment s’inscrire ?
Inscription par la procédure de
l’admission post-bac
Inscription du 20 janvier au 20 mars par le
portail www.admission-postbac.fr
pour les étudiants qui souhaitent intégrer une
1re année de l’enseignement supérieur en Fran-
ce et notamment pour les formations suivantes:
• BTS (brevet de technicien supérieur)
• DMA (diplôme des métiers d’art)
• Licence (1re année en université)
• MANAA (Mise A Niveau Arts Appliqués)
• CPGE (classes préparatoires aux grandes
écoles).
Inscription directe auprès de l’école
Les délais de pré-inscription et d’inscription
varient fortement d’une institution à l’autre.
Certains concours ont déjà lieu en mars. Il est
vivement recommandé de contacter l’école dès
le mois de novembre.
Où étudier ?
Le graphisme
bac + 2 ou 3 ans
Le BTS communication visuelle
(ou BTS design graphique),
option graphisme, édition, publicité
• se prépare dans plus de 70 établissements
(lycées, écoles supérieures d’art, écoles
privées)
• forme des techniciens capables d’assurer le
suivi des documents d’exécution.
Le BTS communication visuelle,
option multimédia
• prépare à la conception et à la mise en forme
visuelle de supports multimédias
(sites Internet, intranets, CD-Rom, DVD)
et à la création d’images fixes ou animées
(dessin animé, synthèse 3D...).
Le DMA arts graphiques (option
illustration)
• se prépare en 2 ans à l’école Estienne à Paris
France
et au lycée technologique d’arts appliqués
Jean Renoir à Paris
• forme des illustrateurs pour la presse,
l’édition ou la publicité (option illustration)
et des assistents d’agences de pub,
d’imprimeries… (option typographie).
Le DMA arts graphiques
(option typographie)
• se prépare en 2 ans à l’école Estienne,
• forme des assistants de studio de création,
d’agences de pub, d’imprimeries.
Le DMA cinéma d’animation
est préparé en deux ans à l’école Estienne,
à l’ESAAT Roubaix…. Il forme aux métiers
d’animateur (traditionnel, 2D, 3D), de desig-
ner graphique (personnages, décors), de story-
boarder pour des productions audiovisuelles ou
multimédias.
Le DNAT design graphique :
• se prépare en 3 ans dans les écoles des beaux
arts dépendant du Ministère de la Culture
• forme des techniciens capables de seconder
les graphistes-concepteurs
(maquettiste, directeur artistique).
Le DNAP communication
• première étape du cycle long des écoles d’art
se prépare dans 12 écoles des beaux arts
dépendant du Ministère de la Culture
• permet d’intégrer des studios de création et
des agences de pub en tant qu’assistant ou
exécutant.
Les Licences professionnelles
en graphisme:
en 1 an post-bac + 2 quelques licences pro
sont axées sur la communication visuelle,
l’audiovisuel et le multimédia, permettant
éventuellement des études en école spécialisée.
Les Diplômes d’écoles privées
se préparent en 2 ou 3 ans dans des écoles
privées, entre autres: école Pivaut de Nantes,
école d’arts appliqués de Poitiers.
bac +4 ou 5 ans
Le DSAA arts et techniques
de la communication
se prépare en 2 ans après un bac +2 à l’école
Estienne, Paris. Une option typographique est
rattachée à ce DSAA. Elle est centrée sur l’étude
des signes, des écritures et de leurs finalités.
Le DSAA créateur concepteur option
communication visuelle
se prépare en 2 ans à Olivier de Serres, Paris et
dans 3 lycées.
Le DSAA illustration médicale et
scientifique
se prépare en 2 ans après un bac + 2 à l’école
Estienne, Paris. Les cours d’art sont doublés de
cours d’anatomie générale.
Le DNSEP option communication
• se prépare en 5 ans via DNAP dans les écoles
d’art suivantes : Angers, Besançon, Caen,
Cambrai, Le Havre, Metz, Nancy, Rennes,
Strasbourg, Toulouse
• forme des designers en communication visu-
elle et audiovisuelle pour l’édition et les
agences de communication, les sociétés de
production…
Le Diplôme de l’ENSAD –Arts-Déco,
Paris:
L’Ecole Nationale supérieure des Arts Décoratifs
est la grande école du Ministère de
la Culture. La formation y dure 5 ans; la spécia-
lisation commence en 2e année.
Le Diplôme de l’ESAG-Penninghen, Paris
L’école supérieure d’arts graphiques
Penninghen est privée et de grande renommée.
Elle délivre le diplôme de directeur artistique en
art graphique et design numérique.
Le cursus dure 5 ans.
Le Diplôme de l’ECV
Etablissement privé, l’Ecole de Communication
Visuelle, implantée à Paris, Bordeaux, Aix-en-
Provence et Nantes, est très bien côtée chez les
89
professionnels.
L’ECV forme en 5 ans des graphistes polyvalents.
Autres écoles privées très appréciées
des professionnels :
Académie Charpentier, Paris: communication
visuelle
Créapole, Paris: design, communication visuel-
le – multimédia
Le design d’espace
et d’environnement
bac +2 ou 3 ans
DMA arts de l’habitat, option décors et
mobiliers :
se prépare en 2 ans dans 11 établissements pu-
blics dont l’école Boulle, Paris
DMA art du décor architectural :
• 4 options : vitrail, décor du mur, métal,
matériaux de synthèse
- se prépare à Olivier de Serres, Paris,
• 1 option : arts du verre et du crystal
- se prépare au Lycée Jean Monnet - Yzeure
Etudes / Studium / Studies
Le BTS design d’espace :
• se prépare dans de nombreux établissements
• forme des concepteurs d’espace capables
d’intervenir dans divers secteurs :
- architecture, urbanisme, scénographie,
muséographie, patrimoine, paysage…
Le BTS design de communication,
espace et volume
• se prépare dans 13 établissements dont
l’Ecole Boulle et Olivier de Serres à Paris
• forme des professionnels spécialisés en
aménagement d’espace de communication:
- réalisation d’espaces stands d’exposition
pour les foires et salons, scénographies
commerciales, exposition de musées,
évènementiels.
(Les titulaires d’un bac général passent par une
année préalable de mise à niveau en arts ap-
pliqués).
Le BTS agencement de l’environnement
architectural
• se prépare dans 16 établissements dont
l’Ecole Boulle, Paris
• concerne essentiellement l’aspect
technique de l’architecture intérieure.
Le DNAP option design
• se prépare en 3 ans dans 23 écoles d’art
dépendant du Ministère de la Culture,
• aborde toutes les variantes du design et
permet d’intégrer des studios de création et
des agences d’architecture intérieure en tant
qu’assistant concepteur.
Le DNAT design d’espace
• se prépare dans 5 écoles des beaux-arts,
• forme des techniciens assistants de
concepteurs.
Les Diplômes d’écoles privées :
de nombreuses écoles proposent des formations
de 2 à 3 ans, dont Créapole-ESDI à Paris, l’ESAT
espace à Paris.
Avec des frais de scolarité souvent élevés, les
écoles privées sont de qualité variable!
bac +4 ou 5 ans
Le DSAA architecture intérieure et
création de modèles
• se prépare en 2 ans à l’école Boulle
• accès sur BTS ou DMA
• recrutement sur dossier et entretien
• forme les futurs responsables de bureaux de
création ou de style exercant en agence de
design.
Le DSAA créateur concepteur
option architecture intérieure et
environnement
• se prépare en 2 ans dans huit établissements
publics dont le Lycée La Martinière-Terreaux
à Lyon et Olivier de Serres à Paris
• sélection très sévère
• forme les futurs responsables de bureaux de
création ou de style exercant en agence de
design.
DNSEP design
se prépare en 5 ans via DNAP dans 22 écoles
d’art. Certains DNSEP design ont des orienta-
tions particulières comme la scénographie à
Strasbourg.
Les Diplômes des écoles privées
spécialisées en design
Ces écoles sont accessibles sur dossier, entretien,
voire examen; le bac n’est pas toujours exigé.
Certaines écoles sont saluées par la profession
France
en France: ainsi, l’Esag-Penninghen, l’école
Camondo, l’Académie Charpentier, l’Ecole bleue,
l’Efet à Paris et l’Esail à Lyon délivrent un diplôme
reconnu par le Conseil français des architectes
d’intérieur, mais dont la reconnaissance n’est
pas garantie au Luxembourg.
Le Diplôme de l’ENSAD
Appelée encore “ Les Arts Déco ”, l’Ensad est la
grande école du Ministère de la Culture.
L’inscription administrative se fait en janvier.
Epreuves d’admissibilité : en mars / avril,
épreuve de création et entretien en mai.
L’école offre 10 spécialisations dont architecture
d’intérieur, art espace, scénographie…
Diplôme de scénographie :
L’ENSATT - Ecole Nationale Supérieure des Arts
et Techniques du Théâtre de Lyon forme en 3
ans des scénographes- décorateurs après bac
+2.
L’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre
National de Strasbourg (ESAD) délivre le dip-
lôme de scénographie costumes après 3 ans
d’études.
Le design produit et mobilier
bac +2 ou 3 ans
Le BTS design de produits
• se prépare dans 37 établissements dont le
Lycée La Martinière Diderot - Terreaux, Lyon,
l’Ecole de Condé (Lyon et Paris), l’Ecole
Boulle, Paris
• forme des techniciens assistants de bureaux
de création dans les nouvelles technologies.
Le BTS concepteur en arts et industrie
céramique
• proposé dans 3 établissements, dont Olivier
de Serres, Paris,
• forme des céramistes à même de travailler en
artisanat d’art et en industrie.
Le DMA arts de l’habitat, option
ornements et objets
• se prépare en 2 ans à l’école Boulle, Paris
• forme des assistants de création spécialisés
dans les produits utilisant des émaux,
des métaux ou des matières synthétiques.
Le DMA art du bijou et du joyau
• privilégie la création et la pratique
• se prépare en 2 ans dans 6 établissements
dont l’Ecole Boulle de Paris.
Le DNAT design de produit
se prépare en 3 ans à l’Ecole nationale
supérieure des beaux-arts de Lyon, à l’Ecole
supérieure d’art et de design - IAV Orléans et à
l’Ecole supérieure d’art et céramique de Tarbes.
Le DNAP design
• première étape du cycle long des écoles d’art
• se prépare en 3 ans dans 23 écoles des beaux
arts.
Diplômes d’écoles privées
Liste complète, voir Onisep : www.onisep.fr
bac +4 ou 5 ans
Le DSAA créateur-concepteur option
création industrielle
Préparé dans 7 établissements (dont l’Ecole Oli-
vier de Serres, Paris, et le Lycée La Martinière
Diderot – Terreaux, Lyon) forme au design in-
dustriel.
Recrutement après BTS sur entretien et dossier.
Le DSAA architecture intérieure
et création de modèles
de l’école Boulle, Paris forme au design mobilier.
Recrutement après BTS, DNAT, DMA sur
dossier et entretien.
Diplômes d’écoles
Très réputées pour leur formation à bac + 5,
deux de ces écoles proposent des cursus en de-
91
sign produits.
L’ENSCI
forme des designers industriels;
l’ENSAD,
des créateurs-concepteurs d’objets.
Attention: sélection sévère !
Diplômes d’écoles privées
Ecoles appréciées par les professionnels en
France:
Le Strate Collège Designers (Sèvres-Paris),
l’Ecole de design Nantes-atlantique, l’ISD de
Valenciennes, l’EID de Toulon, Créapole (Paris)…
Attention :
certaines écoles effectuent une sélection
après la 1re année dite préparatoire.
Il est important de regarder le niveau de
certification des diplômes délivrés et la
reconnaissance des écoles par l’Etat français
ou par des organismes professionnels.
Liste complète, voir : Onisep : www.onisep.fr
Etudes / Studium / Studies
Le stylisme
et la création textile
bac +2 ou 3 ans
Le BTS design de mode, textile
et environnement
L’option mode, proposée dans une vingtaine
d’établissements (Lycée de la Mode de Cholet,
Ecole Duperré, Paris…) permet de s’orienter vers
le métier de styliste (création, réalisation).
L’option textile, matériaux, surface, proposée
dans sept établissements oriente vers le métier
de designer textile.
Le DMA arts textiles et céramiques
option arts textiles
préparé en deux ans dans quatre établisse-
ments (à l’Ecole Duperré, au Lycée La Source de
Nogent-sur-Marne…) décline trois spécialités :
broderie, tapisserie, tissage.
La Licence pro
Les licences pro sont rares dans le domaine de
la mode. A 1 an post-bac + 2, elles s’adressent
surtout aux titulaires d’un BTS.
Accès sur dossier, travaux artistiques, voire
entretien de motivation.
Exemples: design de mode, textile et environne-
ment à Marne-la-Vallée; gestion et développe-
ment des produits de la mode à Aix-Marseille 2.
bac +4 ou 5 ans
Le DSAA mode et environnement
se prépare en 2 ans après un BTS ou un DMA à
l’école Duperré, Paris.
Le DSAA créateur-concepteur textile
se prépare en 2 ans après un BTS /DMA à
l’ESAAT, Roubaix et au Lycée La Martinière-
Diderot, Terreaux, Lyon.
Sélection importante à l’entrée !
Le Diplôme de l’ENSAD
La formation dure 5 ans, spécialisation en de-
sign vêtement ou en design textile.
Admission en 1re année sur dossier et sur con-
cours avec le bac.
Le Diplôme de l’ENSCI
L’ENSCI forme des créateurs textiles. Elle recrute
sur concours des bac + 2 pour 3 ans d’études.
Le Master pro information et
communication, spécialisation mode et
création
de niveau bac + 5, il se prépare en 2 ans à
l’Université de Lyon II.
Recrutement sur dossier et entretien après une
licence information et communication.
Diplômes d’écoles privées
Voir liste sur www.onisep.fr
La restauration d’art
Le DMA option restauration
de mobilier ancien
est proposé par l’Ecole Boulle. L’accès à la
formation est restreint ! Durée des études : 2
ans.
Le Diplôme de l’Ecole de Condé (privée)
Cette formation prépare au métier de
Conservateur-restaurateur d’objets d’art dans
les domaines de la peinture sur chevalet,
du papier (dessins, lithographies, estampes,
gravures, livres, manuscrits…) et de la céramique
(faïences, porcelaine, terres cuites, objets de
fouilles). L’école de Condé (Paris et Lyon) délivre
un diplôme après 5 ans d’études; il est certifié
de niveau II par l’Etat (bac + 3 / 4).
France
Accès: Bac ou équivalent sur entretien et
dossier scolaire.
La licence préservation des biens
culturels et le master conservation-
restauration des biens culturels.
L’accès à cette licence (bac + 3) proposée par
l’Université Paris 1 se fait en 2e année après des
épreuves de sélection et avec une 1re année de
licence en histoire de l’art, archéologie ou sci-
ences. En cours de cursus la pratique augmente.
La 2e année du master (Bac + 5) est consacrée à
un stage, le plus souvent à l’international.
Le DNSEP art, mention conservation-
restauration d’œuvres peintes (bac + 5)
est proposé par l’Ecole supérieure d’art
d’Avignon. Il forme à la restauration de pein-
tures sur chevalet et d’œuvres contemporaines.
Le DNSEP art, mention conservation-
restauration des œuvres sculptées (bac
+ 5)
est proposé par l’Ecole supérieure des beaux-
arts de Tours.
Le Diplôme de restaurateur du
patrimoine de l’INP (bac + 5)
Dépendant du Ministère de la Culture, l’Institut
national du patrimoine de Paris propose 7
spécialités en restauration d’art : arts du feu,
arts graphiques et livre, arts textiles, mobilier,
peinture, photographie, sculpture. La durée des
études est de 5 ans. L’admission se fait sur con-
cours.
La photographie
Le BTS photographie (bac + 2)
est préparé dans une dizaine d’établissements. Il
allie connaissances théoriques et pratiques dans
le traitement de l’image argentique et numé-
rique et comporte un enseignement important
en sciences physiques.
Diplômes d’écoles spécialisées
Quelques écoles proposent des formations en
photographie à bac + 2, dont l’Ecole de l’image
Les Gobelins à Paris. Accès sur concours et dos-
sier de travaux personnels.
Le Diplôme de l’ENSP (Bac + 5)
L’Ecole nationale supérieure de la photographie
à Arles forme en 3 ans post-bac + 2 au métier
de photographe. Accès sur concours.
Le Diplôme de l’ENSLL (bac + 5)
L’Ecole nationale supérieure Louis Lumière à
Noisy-le-Grand prépare en 3 ans post-bac + 2
à des postes de directeur de la photo. Accès sur
concours.
L’histoire de l’art
et l’archéologie
A l’université, les cursus en histoire de l’art et
en archéologie mènent à la licence (bac + 3), au
master (bac +5) et au doctorat (bac +8).
L’Université n’est pas une école d’art, elle pri-
vilégie une approche théorique et apporte des
repères et des outils sur l’univers des arts.
Très complète, la licence mention histoire de
l’art et archéologie permet une approche de
l’art dans toute sa diversité. Elle est en principe
composée d’un tronc commun de 2 années et
d’une spécialisation en 3e année.
Les masters recherche en histoire de l’art ne
manquent pas : de la préhistoire aux mondes
moderne et contemporain, en passant par des
champs très pointus. Ils concernent surtout
ceux qui envisagent de rédiger une thèse de
doctorat.
Tous les masters sur le site www.onisep.fr
L’audiovisuel et le multimédia
Pour les formations dans le domaine de
l’audiovisuel et du multimédia voir le dossier
‘Les métiers du cinéma et de l’audiovisuel’ du
Cedies ou consulter le site www.onisep.fr
93
Pour en savoir plus
Internet : quelques sites
Enseignement supérieur :
www.onisep.fr
www.campusfrance.org
www.studyrama.com
www.letudiant.fr
Ecoles d’art :
www.cnap.fr
(Délégation aux arts plastiques, Centre national
des arts plastiques)
http://www.ecoles-arts.com
(Portail des écoles d’art françaises et franco-
phones)
www.culture.fr
www.ensba.fr
www.ensad.fr
Comment choisir
son école ?
Renommée de l’école
En prenant vos renseignements sur les forma-
tions artistiques en France, les noms de certai-
nes écoles vous deviendront vite familiers.
Etudes / Studium / Studies
En effet, certaines écoles d’art sont
particulièrement renommées. Cette réputation
se base sur plusieurs critères qui peuvent être à
la fois la qualité de l’enseignement, la longévité
de l’établissement, le palmarès des anciens
élèves etc.
Intégrer une école renommée peut être
rassurant, mais tout le monde n’a pas
forcément les moyens d’y entrer. Moyens
artistiques d’une part, parce que ces écoles sont
très prises d’assaut et qu’elles sont obligées,
pour sélectionner leurs futurs élèves, de mettre
en place des preuves éliminatoires (cf. écoles
nationales supérieures). Et moyens financiers
d’autre part, parce qu’une majorité d’entre elles
sont situées à Paris et que tous les étudiants
n’ont pas forcément les moyens financiers de
venir s’installer à Paris.
N.B. Les écoles d’art privées exigent le paiement
de droits de scolarité souvent très élevés ! (de
2000 à 10.000 Euros par an selon l’école et le
diplôme préparé).
Reconnaissance des diplômes:
comment s’y retrouver ?
Renseignez-vous auprès des différents secteurs
professionnels en France sur la validité des
qualifications et des diplômes offerts par les
écoles privées.
Il est utile de savoir que les formations
organisées ne sont pas toutes reconnues,
agréées ou homologuées par les autorités
officielles françaises. Par contre, il existe
d’excellentes écoles privées dont les diplômes
ne sont pas homologués officiellement, mais
qui jouissent d’une grande réputation auprès
des professionnels de la branche.
Que signifient les termes
«habilitation», « reconnaissance»,
«homologation», «école agréée»?
• habilitation:
un terme qui s’applique aux écoles qui
préparent aux diplômes nationaux délivrés
par le Ministère de la Culture et de la
Communication. Une école est habilitée
lorsque son projet pédagogique, ses locaux
et les moyens mis en oeuvre correspondent à
un certain niveau d’exigence officiel.
• reconnaissance:
un établissement d’enseignement privé peut
solliciter la “reconnaissance” du Ministère
de la Culture et de la Communication qui
est accordée après vérification d’un certain
nombre de critères touchant à la qualité de
la formation.
• “agréé ”:
un terme utilisé dans le contexte d’écoles
offrant des titres, diplômes ou certificats
d’écoles agréées par le Ministère de la
Culture.
• homologation:
concerne les diplômes de l’enseignement
professionnel.
Un certain nombre de titres d’écoles d’art
(publiques ou privées) sont homologués. Le
niveau d’homologation fait référence à des
types de qualification spécifiques
(niveau I = bac+5, niveau II = bac+3/4, ni-
veau III = bac+2).
A ne pas confondre :
diplôme d’Etat et titre homologué. Le
diplôme d’Etat a reçu un “visa ” du Ministère
de l’Education Nationale après contrôle du
programme et de la pédagogie d’une institution.
L’appellation “diplôme” est d’ailleurs réservée
en principe aux titres munis de ce visa.
Certaines écoles délivrent à la fois des
diplômes d’Etat et des certificats, d’autres
seulement l’un ou l’autre. Ce n’est pas parce
qu’un diplôme n’est pas reconnu par l’Etat
qu’il ne vaut rien. Certaines écoles ne délivrent
que leur propre titre, de très grande qualité.
Simplement, il est parfois rassurant d’avoir un
diplôme d’Etat dont la valeur est incontestable.
Statut des écoles
Il existe 4 statuts différents pour les établisse-
ments d’enseignement:
• public
(écoles rattachées au Ministère de l’Education
Nationale ou au Ministère de la Culture et de
la Communication)
• consulaire
(dépendant d’une Chambre de Commerce et
d’Industrie)
• privé sous contrat d’association avec l’Etat
(contrôle de l’Etat)
• privé hors contrat
(écoles soumises à aucun contrôle)
Étudier au Luxembourg
Un glossaire
pour s’y retrouver
Les seules formations artistiques supérieures
dispensées actuellement au Luxembourg
sont le BTS ‘Dessin d’animation’ et ‘Opérateur
prépresse’.
Durée des formations: 2 ans
Formations:
quelques repères
Le BTS ‘Dessin d’animation’
Le BTS ‘Dessin d’animation’ offre des études
qui préparent aux différents métiers de la
production d’un film d’animation.
La formation concentre l’enseignement sur les
aspects techniques des processus de fabrication
et les conventions que les professionnels
respectent. Il en est de même pour la pratique
constante des techniques du dessin à main
levée, exigeantes et spécifiques au dessin animé.
Il forme des dessinateurs polyvalents et des
techniciens capables de s’intégrer facilement
dans des studios de production.
L’animation sur ordinateur comprend
l’apprentissage des programmes Photoshop,
After Effects, Adobe Premiere, Adobe Flash et
TV Paint pour les besoins de la mise en couleur,
du montage et de la postproduction. De plus,
l’apprentissage de base en animation 3D se fait
sur Autodesk Maya.
Débouchés
Les détenteurs d’un BTS Dessin d’Animation
peuvent travailler dans les productions de long-
métrage, de la série télévisée, de la publicité,
des jeux-vidéo, des animations de sites web et
de l’animation pour la téléphonie.
Le BTS ‘Opérateur prépresse’
Cette formation vise à former des techniciens
responsables de la mise en forme des docu-
ments destinés à l’impression.
Leur rôle consiste à assurer deux fonctions :
• d’une part technique:
la vérification des fichiers et leur mise
en conformité
• d’autre part créative:
la conception et la réalisation de produits
imprimés en rassemblant les informations
(textes, images) fournis par un client.
L’étudiant inscrit à la formation du BTS
Opérateur prépresse suit durant sa formation
deux stages pratiques en milieu professionnel
d’une durée de six semaines chacun, donc
95
douze semaines au total pour les deux années
de formation. L’étudiant prend par sa propre
initiative contact avec les entreprises du
secteur afin de postuler pour un stage auprès
de celles-ci.
Au programme :
typographie, techniques d’impression,
conception et traitement d’images, traitement
des couleurs, informatique appliquée,
langues…
Débouchés
L’opérateur prépresse assure des postes de pré-
presse en imprimeries, agences de publicité,
ateliers graphiques ou services de communica-
tion de tout autre organisme (entreprises ayant
en leur sein un service graphisme/prépresse :
administrations, banques, industrie…).
Etudes / Studium / Studies
Admission :
quels critères ?
L’étudiant intéressé à suivre la formation
du ‘BTS Dessin d’Animation’ doit être
détenteur d’un diplôme de fin d’études se-
condaires ou secondaires techniques ou d’un
diplôme de technicien et se soumettre à un
examen-concours.
Les épreuves spécifiques au ‘BTS Dessin d’Ani-
mation’ sont les suivantes :
1 Une épreuve de dessin d’après
mémoire (1heure).
2 Une épreuve d’étude de personnage
d’animation (1heure).
3 Une épreuve d’étude du mouvement
(1heure).
4 Une épreuve de perspective (1heure).
5 L’évaluation du dossier graphique
personnel du candidat.
Le deuxième jour de l’examen-concours les
candidats présentent individuellement leur
portfolio personnel et répondent aux questions
des membres du jury, questions relatives au tra-
vail, aux formations antérieures et aux attentes
des candidats.
L’étudiant intéressé à suivre la formation du
‘BTS Opérateur prépresse’ doit être
détenteur d’un diplôme de fin d’études se-
condaires ou secondaires techniques ou d’un
diplôme de technicien et se soumettre à une
épreuve d’admission. Cette épreuve consiste en:
• une épreuve de langue allemande,
• une épreuve pratique, suivie
• d’un entretien de motivation devant une
commission.
Comment s’inscrire ? Studying in the UK
Se renseigner auprès du
Lycée Technique des Arts et Métiers.
19, rue Guillaume Schneider
L-2522 Luxembourg
www.ltam.lu
Glossary of diplomas
Students in Britain have the opportunity to
choose between short-term courses (mostly
HND non-university level courses) and univer-
sity degrees (Bachelor’s and Master’s degrees
which require 3-5 years of study).
Length of studies : 2-5 years
Diplomas awarded
Higher National Diploma (HND):
2 years of study
Bachelor of Arts (BA), BSc
(Bachelor of Science):
3-4 years of study
Master of Arts (MA),
Master of Science (MSc):
1-2 additional years of study after a Bachelor’s
degree.
Courses and contents
Organization of study courses:
General overview
The core component of most courses is
traditional studio practice in painting, sculpture
and
printmaking, with institutions increasingly
offering opportunities to work in the newer
disciplines of performance art and lens-based
media.
Supporting lectures review both contempora-
ry and historical works of art and art theory,
www.ucas.com
allowing students to become familiar with the
values and techniques that have influenced the
practice of modern artists.
It is important to keep in mind that the same
course title at different institutions is no gu-
arantee of the same syllabus or course pro-
gramme:
interpretations of art and design terms vary
greatly between schools. In general, students
may choose between « single honours » (one
subject only) or « joint honours/combined ho-
nours » (combination of at least 2 subjects).
97
Some institutions or universities offer « Sand-
wich courses » involving academic work at a
chosen institution alternating with periods of
work experience, allowing the student to gain
access to the working world and practice the
acquired skills.
A popular form of assessment is the «modular»
organization. Students choose from a variety
of units (subject courses) each of which carries
weight towards the final honours degree.
Contents of degree courses:
CRAFTS AND APPLIED ART
Some of the crafts courses currently on offer
include:
• architectural glass
• blacksmithing
• ceramics
Ceramic courses cover hand building, throwing
on the wheel, ceramic technology, building and
firing, preparation of glazes, mould-making etc.
• embroidery
• furniture design, making and restoration
Furniture design courses may include design
and construction, technology of materials, er-
gonomics, upholstery and the use of hand and
machine tools
• gemmology
• glass
Glass covers both “hot” and “cold” skills – glass
blowing, engraving, cutting, sand-blasting and
stained glass.
• horology
• jewellery
• silversmithing, goldsmithing and jewellery
Most silver-smithing and jewellery courses pro-
vide the scope to work in expensive materials as
well as on individual one-off objects in precious
metals.
Courses are likely to cover a variety of areas in-
cluding hand-made jewellery, engraving, gem-
mology, metal technology and mass production.
Students may also learn specialist processes to
work with objects such as bone, ivory and lea-
ther.
DESIGN STUDIES
Design work can be categorised into two broad
categories: two-dimensional and three-dimen-
sional. Two-dimensional design is concerned
with visual communication using flat surfaces,
and includes graphic and textile design.
Three-dimensional design concerns the design
of solid shapes – from cars to jewellery, CD
players to ceramics, stage sets to furniture. It
can be divided in four main areas: craft, interi-
or, product and fashion design.
Craft work involves designing and producing
both decorative and utilitarian items such as
jewellery, silverware, handmade furniture, cera-
mics and glassware.
Interior design is concerned with the use, fur-
nishing and decoration of interior spaces.
Product design is concerned with manufactu-
red goods such as cars, china, furniture, com-
puters, DVD players, light fittings, mobil phones,
machine tools and thousand of other products.
Fashion design, which includes footwear, covers
everything from haute couture to garments
and shoes for mass production.
Many courses spend part of the first year intro-
ducing students to a range of activities before
students decide which area to specialise in. An
increasing number of degrees or diplomas offer
options in promotion and marketing and may
include trend forecasting, buying and styling.
GRAPHIC DESIGN /
VISUAL COMMUNICATION
Courses prepare students for work in the
communication industries like advertising,
publishing, printing, audiovisual and
multimedia production.
Although some courses are highly specialised,
United Kingdom
the majority are more broad-based in their
approach.
First year students are usually introduced
to a variety of techniques forming the base
knowledge of their degree. In their second and
third years, they can then choose to remain in a
broader spectrum, or specialise in, for example,
website design, animation, typography,
corporate identity, illustration, magazine design
or packaging.
Many graphic designers now specialise in design
for ‘new’ media, principally the internet.
Manual skills are still very important for graphic
design, but the electronic manipulation using
desk-top publishing software packages is
rapidly gaining ground.
PHOTOGRAPHY, VIDEO
& DIGITAL MEDIA
This area of study provides a wide range of
courses preparing students for careers in the
field of advertising, editorial fashion, as well as
industrial and medical photography.
Photography courses vary in content, scope and
approach, but popular options include:
• advanced desk-top publishing / advertising
and commercial photography
• architectural photography
• documentary photography /
editorial photography
• electronic imaging
• fashion photography
• industrial photography
• photographic materials and processing
• photo journalism
• portraiture
• video post-production techniques.
Courses are increasingly concerned with the
production of software for computers, websi-
tes, CD-ROMs and digital television. Interactive
multimedia, such as games, entertainment sys-
tems, electronic advertising, computer-based
learning and training, information kiosks, and
the Internet are growth areas presenting new
course opportunities.
Photography is now part of the wider discipline
of ‘photo imaging’ – so called to reflect the cur-
rent trend towards digital imaging. However,
traditional photography, an image reproduction
are still vibrant sectors.
FINE ART
The core traditional component of most courses
is studio practice in painting, sculpture, dra-
wing and printmaking, but institutions show
a keen interest in newer disciplines like avant-
garde performance art and lens-based media.
HISTORY OF ART
On history of art courses, the first year will ty-
pically serve as an introduction to the general
principles of art interpretation and critique, as
well as particular periods in art. In the second
and third years, students will be able to focus on
particular periods or forms, culminating with a
dissertation in their final year, although they
will probably also be able to take specialist mo-
dules, for example gallery management, and /
or work placements in, for example, an auction
house. However, institutions may vary in how
they allocate time to each particular topic. On
some courses, for example, students study sub-
jects one after another. Others prefer to teach
numerous aspects of the course simultaneously
through projects that last several weeks.
Entry requirements
British institutions are usually very selective at
the point of entry. Besides a secondary school
leaving diploma (with good grades), they may
ask for a « portfolio » (dossier) consisting of a
selection of work by the applicant to be presen-
ted for inspection.
Foundation art and design studies:
Students who want to prepare
themselves for entry into art or design
schools / universities may follow a
foundation course or foundation year
at several institutions.
99
How to apply?
For most of the institutions (all those being in-
cluded in the UCAS-scheme) applications have
to be sent to UCAS for the 15th January.
Applicants for Fine Art at the University of
Oxford (Ruskin College of Fine Art) should apply
by 15 October.
A small number of institutions do not run their
applications through UCAS, thus requiring
prospecting students to address them directly
using their own application systems. These
include the City and Guilds of London Art
School and the Glasgow School of Art.
Applications for Foundation courses are made
directly to the individual college.
Applications for higher education and design
courses in the UK are made via the UCAS web-
site.
For further information:
www.ucas.com
Brochure ‘Studying in the United Kingdom
& Ireland’, Cedies

Where to study ?
Finding a course
There are thousands of art and design courses
available in the UK.
First look up course details online on
www.ucas.com
Then read the university entry profiles to find
out which particular courses are offered.
Look at the university or college department
websites and find out as much as you can about
the course, department and university or col-
lege. Do not hesitate to contact them for more
information!
Entry profiles
When you find courses that interest you, search
for the entry profile via ‘Course Search’ at
www.ucas.com
The EP symbol after the course title tells you
that it has a complete entry profile. It gives you
detailed knowledge about the course, the entry
requirements, the qualities and experiences the
institution is looking for in the applicants.
Entrance requirements
Before you apply, you should contact indivi-
dual art schools and university and college art
departments to find out if your qualifications
meet their current entrance requirements. Each
individual art school sets its own entry requi-
rements.
Go to www.ucas.com/student/index.html
and click on ‘international students’.
Foundation course
Students who want to prepare themselves for
entry into art or design schools / universities
may follow a one – year college-based course
leading to a diploma in foundation studies (art
and design) or ‘foundation course’ for short.
Most foundation courses aim to give students
hands – on experience of all the major areas of
art and design. Some operate on the basis of of-
fering just a couple of focused study pathways,
such as graphic design and media production.
The alternative in Scotland – ‘Year Zero’
Foundation courses do not exist as such in Useful information
Scotland. Most degree courses in art and
design typically take four years, ie one year Internet
longer than in England, Northern Ireland or www.ucas.com
Wales, with the first year providing students
with a broad foundation in core drawing skills, Design and Art Direction
supplemented by the opportunity to try out a www.dandad.org
range of different specialisms. Students then
select one area in which to specialise for the The Chartered Society of Designers
next three years. www.csd.org.uk
Some universities elsewhere in the UK are now The advertising association
also starting to adopt the Scottish approach to www.adassoc.org.uk
art and design courses, by offering ‘Year Zero’
courses. The artists information company
www.a-n.co.uk
The Institute of Engineering Designers
www.ied.org.uk
The British Institute of Interior Design
www.bida.org
101
United Kingdom
The Arts Council of England
www.artscouncil.org.uk
The Association of Photographers
www.the-aop.org
Creative Scotland
www.creativescotland.com
The Quality Assurance Agency
www.qaa.ac.uk
gives indications on the quality of the different institu-
tions of higher education and the diplomas they offer.
Online reading
www.guardian.co.uk/artanddesign
www.graphicartsonline.com
www.designweek.co.uk
www.designmuseum.org
Etudes / Studium / Studies

Hautes écoles en Suisse française

Etudier en Suisse Haute Ecole d’art et de design - Genève
le. Les programmes du master (deuxième cycle)
reflètent les spécialisations et les projets de re-
http://www.hesge.ch/head cherche propres à chaque haute école.

www.orientation.ch Ecole cantonale d’art de Lausanne Hautes écoles de design en Suisse

http://www.ecal.ch française
Haute Ecole d’art et de design Genève
Ecole cantonale d’art du Valais http://www.hesge.ch/head
Un glossaire • soit pouvoir attester d’une formation et
http://www.ecav.ch
Ecole cantonale d’art de Lausanne
pour s’y retrouver d’une expérience reconnue comme
équivalentes.
Hautes écoles en Suisse alémanique
Hochschule der Künste Bern
http://www.ecal.ch

http://www.hkb.bfh.ch Ecole Supérieure du canton de Neuchâtel

Diplôme: Pour les filières d’études artistiques, il est en (ESNE)
diplôme des hautes écoles spécialisées. règle générale demandé d’avoir passé un test Hochschule für Gestaltung und Kunst Basel La Chaux-de-Fonds
d’aptitude. Les dates et les conditions d’examen www.fhnw.ch http://www.esne.ch
Bachelor: spécifiques sont communiquées par chacune
bac + 3 ans des hautes écoles. Hochschule Luzern Design und Kunst Hautes écoles de design en Suisse
http://www.hslu.ch/design-kunst alémanique
Master : Les études dans les hautes écoles suisses sont Hochschule der Künste Bern
bac + 5 ans payantes. Pour les hautes écoles d’art, les taxes Zürcher Hochschule der Künste http://www.hkb.bfh.ch
d’études s’élèvent à CHF 1000 à 2.200 par an- http://www.zhdk.ch

Formations:
quelques repères
Les hautes écoles suisses proposent des ba-
chelors et masters dans les domaines suivants :
• Arts visuels / Photographie
• Design
• Conservation/restauration
Admissions : quels
critères ?
Pour être admis aux études dans une haute éco-
le spécialisée suisse, il faut :
• soit être porteur d’une maturité
professionnelle correspondant à la filière
d’études choisie;
• soit être porteur d’une maturité gymnasiale
reconnue par la Confédération suisse et
disposer d’une pratique professionnelle d’une
année au minimum. Lors de cette pratique,
les candidats doivent avoir acquis des
connaissances pratiques et théoriques dans
une profession proche du domaine d’études
choisi;
née. Pour plus de détails, prière de s’adresser à
la haute école.
Comment s’inscrire ?
Consultez le site internet et contactez
l’institution dès le mois de janvier précédant le
début des cours.
Où étudier ?
Arts visuels
Sept hautes écoles offrent des formations en
arts visuels / beaux-arts, quatre en Suisse alé-
manique et trois en Suisse française.
Le premier cycle d’études se termine après trois
ans par le bachelor.
Un deuxième cycle de deux années conduit au
master et prépare à différents champs professi-
onnels: art libre, enseignement, médias, film…
ou alors il prend une orientation interdiscipli-
naire. Il peut comprendre des activités de re-
cherche et développement.
Photographie
Ecole cantonale d’art de Lausanne
http://www.ecal.ch
(Bachelor of Arts HES-SO en communication visuelle,
orientation photographie)
Zürcher Hochschule der Künste
http://www.zhdk.ch
(Bachelor of Arts in Medien & Kunst- Vertiefung
Fotografie)
Design
Trois hautes écoles en Suisse romande, quatre
en Suisse alémanique et une en Suisse italienne
proposent des formations en design.
Chacune des huit hautes écoles propose
des spécialisations qu’on peut attribuer aux
domaines d’approfondissement suivants:
communication visuelle, design industriel et de
produits, architecture d’intérieur.
Le premier cycle d’études de trois ans se ter-
mine par le bachelor. Il permet aux diplômés
d’entreprendre déjà un travail engagé et res-
ponsable dans le domaine de la création visuel-
103
Hochschule für Gestaltung und Kunst Basel
http://www.fhnw.ch
Hochschule Luzern Design und Kunst
http://www.hslu.ch/design-kunst.htm
Zürcher Hochschule der Künste
http://www.zhdk.ch
Hautes écoles de design en Suisse
italienne
Scuola Universitaria Professionale della
Svizzera Italiana, Lugano
http://www.supsi.ch
Conservation / restauration
L’enseignement des hautes écoles a lieu dans le
cadre du Swiss Conservation-Restauration
Campus : les quatre instituts suisses de Berne, La
Chaux-de-Fonds, Riggisberg et Lugano se sont
unis pour définir ensemble le profil des deux
cycles d’études en conservation et restauration.
Un enseignement de base en conservation,
harmonisé entre les quatres hautes écoles, est
délivré durant les 2 premières années d’études.
A Berne, les cours se déroulent en allemand.
Etudes / Studium / Studies

La 3e année correspond à une pré-spécialisati-

on suivie sur le site de la spécialisation choisie.
Les universités suivantes offrent des études
en histoire de l’art (Bachelor / Master) :
Pour en savoir plus
Le programme propose un bachelor de trois ans
en conservation et un master de deux ans en Universität Basel Internet
conservation- restauration. www.unibas.ch
Conférence des Hautes écoles de musique, de
Swiss Conservation-Restauration Campus : Universität Bern théatre, de danse et de design
http://www.swiss-crc.ch www.unibe.ch www.artschools.ch

Sites et spécialisations : Université de Fribourg Portail suisse de l’orientation scolaire

Haute école des arts de Berne (HEAB) Filière de www.unifr.ch et professionnelle
conservation et restauration www.orientation.ch
www.hkb.bfh.ch Université de Genève
www.unige.ch Liste des institutions d’enseignement supérieur
• peinture, objets archéologiques, art vidéo, www.switch.ch
installations contemporaines, biens culturels Université de Lausanne
techniques, bâtiments et leurs intérieurs www.unil.ch Site de la Confédération Suisse
dignes de protection. www.ch.ch
Université de Neuchâtel
Abegg Stiftung Riggisberg, in Kooperation mit www.unine.ch
der Hochschule der Künste Bern
http://www.abegg-stiftung.ch Université de Zürich

105
www.uzh.ch
• textile

Haute école ARC Conservation-restauration, La

Chaux-de-Fonds
www.he-arc.ch

• objets archéologiques et ethnographiques

• objets scientifiques, techniques et horlogers.

Scuola Universitaria Professionnale della

Svizzera Italiana, Lugano
Dipartimento Ambiente Costruzioni et Design
(DACD), Canobbio
www.dacd.supsi.ch

• conservazione et restauro, con

specializzacione in dipinti murali,
stucchi et superfici lapidee. Attention!

Histoire de l’art Les formations reprises dans cette brochure ne remplissent pas
toujours les conditions pour obtenir une aide financière de l’Eat.
Pour être admis aux études d’histoire de l’art
dans une université suisse, il faut être porteur Avant de vous décider, contactez le CEDIES!
d’une maturité gymnasiale reconnue par la
Confédération suisse.
Annexe
Le statut de l’artiste
professionnel indépendant
(d’après la loi du 26 mai 2004 modifiant 1) la loi du 30 juillet 1999 concernant
a le statut de l’artiste professionnel
indépendant et l’intermittent du spectacle
b la promotion de la création artistique).
A qui s’adresse-t-il ?
Aux auteurs et interprètes dans les domaines
des arts graphiques et plastiques, des arts de la
scène, de la littérature et de la musique ;
Aux créateurs et/ou réalisateurs d’oeuvres
d’art et techniciens de plateau ou de studio
qui se servent notamment de techniques
photographiques, cinématographiques, sonores,
audiovisuelles ou de toutes autres technologies
de pointe, numériques ou autres, actuelles ou
à venir.
Quel avantage
procure-t-il ?
La reconnaissance du statut d’artiste
professionnel indépendant est valable pendant
24 mois. Après chaque terme, elle pourra être
renouvelée sur demande.
L’obtention du statut permet à l’artiste
d’obtenir des aides du Fonds social culturel.
Ces aides peuvent atteindre la moitié du salaire
social minimum.
Qui peut obtenir
le statut ?
Pourra être reconnu comme artiste professionnel
indépendant la personne qui, en dehors de tout
lien de subordination, détermine elle-même
les conditions dans lesquelles elle effectue
ses prestations artistiques et qui en assume le
risque économique et social, donc à l’exclusion
107
de toute autre activité professionnelle.
Pourra néanmoins être reconnu comme artiste
professionnel indépendant la personne exerçant
une activité professionnelle secondaire non-
artistique qui génère un revenu annuel inférieur
à douze fois le salaire social minimum pour
travailleurs qualifiés.
Ne pourra être reconnu comme artiste
professionnel indépendant la personne dont
les activités principales sont régies par la
loi d’établissement du 28 décembre 1988
(profession d’artisan ou de commerçant) et les
règlements grand-ducaux y relatifs.
Le prétendant au statut devra rapporter la
preuve de son travail et être affilié en tant que
travailleur intellectuel indépendant auprès d’un
régime d’assurance pension.
Comment demander
le statut ?
Le demandeur doit faire parvenir une demande
écrite au Ministère de la Culture, 20, montée de
la Pétrusse, L-2912 Luxembourg.