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CLAUSES TECHNIQUES
C.14. BETON........................................................................................................................................... 7
C.16. ACIERS.......................................................................................................................................... 7
E.2. DEBLAIS........................................................................................................................................ 10
K.4.1. BETON................................................................................................................................ 22
K.4.1.3. Exigences de base concernant la composition du béton................................................. 22
K.4.1.4. Spécifications du béton .................................................................................................... 23
K.4.1.5. Procédure de contrôle de la qualité ................................................................................. 30
Le CCT Qualiroutes de la Région Wallonne, édition de 2012 et ses mises à jour ultérieures éditées
3 mois avant la date d’adjudication, constituant le document de référence du présent marché de
travaux, est modifié et complété comme suit.
Le métré récapitulatif du CCT QUALIROUTES n’est pas d’application.
Les articles additionnels font partie intégrante des présentes clauses techniques.
Il est expressément stipulé que l’adjudicataire doit exécuter les travaux suivant les règles de l’art. Il ne
peut, sous aucun prétexte, se prévaloir d’insuffisance de données aux plans, métré ou cahier des
charges afin de se soustraire à sa responsabilité.
C.14. BETON
Formulation
Un tableau récapitulatif des différentes configurations est repris dans le chapitre K.4.1.4
Chlorure de calcium et adjuvant chlorés
Pour rappel, l'utilisation de chlorure de calcium et d'adjuvants chlorés n'est plus autorisée dans le
béton armé.
Pour le béton non armé, il peut être utilisé comme accélérateur de prise et de durcissement à la dose
maximale de 1 % par rapport au poids du ciment. Cette dose est réduite à 0,4 % si des pièces
métalliques sont noyées dans ce béton.
Autres adjuvants
La fiche technique interne ou le dossier technique doit mentionner les adjuvants utilisés et leurs
quantités ainsi que le moment de leur incorporation dans le mélange. Les adjuvants sont choisis et
dosés en fonction des performances imposées aux bétons.
Addition sur chantier
Sur chantier, tout ajout d'eau ou d'adjuvants destinés à modifier la consistance d'un béton pour en
améliorer l'ouvrabilité au moment de sa mise en œuvre est interdit sauf si cet ajout est clairement
prévu sur le bon de livraison au départ de la centrale.
Plans d'exécution
Les plans d'exécution et les plans as-built qui seraient à établir par l'adjudicataire doivent reprendre
les spécifications des bétons: classes de résistance, domaines d'utilisation, classes d'environnement,
classes de consistances ainsi que l'enrobage nominal requis des armatures.
C.16. ACIERS
C.16.7. BOULONS
Tous les boulons en acier au carbone sont galvanisés à chaud. Les boulons zingués ou bichromatés
ne sont pas autorisés.
La visserie en acier inoxydable telle que repérée aux documents d'adjudication est réalisée en acier
INOX DIN 1.4401 AISI 316 A4 – classe 70. Les protections nécessaires contre l'apparition de couples
électrolytiques (rondelles en polyamide, etc.) sont prévues dans la visserie.
Tous les écrous sont accompagnés de rondelles adéquates et munis d’un dispositif anti desserrement.
C.25. GEOTEXTILE
Le géotextile empêche l'interpénétration des couches de sous-fondation (voirie) ou d’empierrement
(chenaux) et du sol support. Il empêche la remontée des particules fines et permet une amélioration
de la répartition des charges au niveau du fond de coffre.
Il répond aux caractéristiques suivantes :
- masse volumique ≥ 230 g/m²
- résistance à la traction ≥ 15 kN/m,
- allongement à la rupture ≥ 20 %,
- résistance à la perforation ≤ 21 mm,
- perméabilité ≥ 16 l/m².s,
- critère de filtration O90/D90 ≤ 2.
E.2. DEBLAIS
Des postes de déblais sont prévus en vue d'une réutilisation sur le chantier. Leur stockage provisoire
éventuel et leur reprise, fonction des phases de chantier et des conditions climatiques, constituent une
charge d’entreprise.
Sauf spécification contraire, la fouille conventionnelle est fixée suivant une pente de 8/4,
correspondant à la pente maximale acceptée en déblai. Les volumes de déblais du métré sont
comptabilisés sur cette base.
Pour établir ses prix, l'adjudicataire est censé s'être rendu compte de l'état du terrain ainsi que de ses
abords.
Pour rappel, les déblais concernent non seulement les terres, mais aussi les divers empierrements et
les massifs d’un volume inférieur à 0,1 m³ (sauf ceux pour lesquels un poste est prévu).
En ce qui concerne les vases présentes dans le bras de Dendre à désaffecter (zone amont du
chantier), un poste est prévu pour le dragage du matériau, son chargement/transport ainsi que son
dépôt en centre de regroupement agréé. L’entrepreneur réalise préalablement à ces opérations une
analyse de la qualité physico-chimique des sédiments (analyse totale et tests d’élution) en vue de leur
catégorisation univoque. Un plan de zonage est établi par l’entreprise sur base de ces résultats et les
dragages sont entamés dès approbation de celui-ci par le fonctionnaire dirigeant. L’ensemble des
études et plans de caractérisation décrits ci-dessus constituent une charge d’entreprise.
Cubature
Avant tout travail de terrassement, l'entrepreneur procède à ses frais au levé topographique
contradictoire complet du site et à l'établissement des profils en travers nécessaires au calcul des
cubatures.
La cubature est réalisée sur base des levés avant ou en cours des travaux et des profils à réaliser
suivant les plans. Les cubatures sont définies par différence des profils avant et après déblais sans
qu'il ne soit tenu compte de foisonnement.
Les profils représentant l'état des lieux existant sont levés contradictoirement avant le commencement
des travaux de terrassement. Les profils sont implantés tous les 25 mètres et en tout endroit où l'une
des parties considère que la situation doit être complétée. L'emplacement des profils est repéré
pendant toute la durée des travaux.
L'entrepreneur prévient le pouvoir adjudicateur avec un préavis d’au moins cinq jours de la réalisation
de tout levé topographique.
Les levés des profils, leur report sur plan ainsi que les calculs de cubature sont une charge
d'entreprise.
Si des terres de mauvaise qualité doivent être enlevées, les déblais sont effectués suivant les
indications du pouvoir adjudicateur et font l'objet de levés contradictoires.
E.3. REMBLAIS
F.3. SOUS-FONDATIONS
Les matériaux recyclés de type mixte contenant des plastiques, caoutchouc… sont interdits.
Des postes sont prévus au métré pour la réalisation d’essais à la plaque.
La sous-fondation des voiries est réalisée en empierrement de type 2.
G.2.1. DESCRIPTION
Le code de bonne pratique pour la fabrication et la pose de bétons hydrocarbonés édité par le centre
de recherche routière est d'application.
Avant toute mise en œuvre de nouveau revêtement, le sciage périphérique des revêtements existants
est réalisé, de façon à obtenir des bords de reprise nets. Il fait l’objet d’un poste spécifique.
La tranche des revêtements existants fait l’objet d’un enduisage optimisant l’accrochage du nouveau
revêtement. Un joint souple doit être réalisé, au moyen d’une bande bitumineuse extrudée. Ce travail
fait constitue une charge d’entreprise.
G.2.2.1. Matériaux
Le liant utilisé pour les voiries communales est de type x = 1 (bitume routier).
L'incorporation d’AEB (recyclage à chaud) est autorisée à raison de 25% maximum uniquement dans
les couches de liaison et de reprofilage.
calibre 80/120 (sans calcaire ni schiste). Pour ce faire, le remplissage mécanique est complété par un
remplissage manuel.
Les gabions jointifs sont reliés entre eux par des agrafes.
Les fils employés pour la fabrication des cages, couvercles et agrafes sont de type galfan (alliage
eutectique de 95% de Zn et 5% d’Al). Le diamètre nominal des agrafes est de 3 mm et l’assemblage
des panneaux se fait à l’aide d’une agrafeuse pneumatique.
L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le respect strict de la géométrie finie des ouvrages,
pouvant nécessiter certains gabions de forme autre que parallélépipédique rectangle.
Il y a lieu de veiller au bon soutien et au bon alignement des gabions lors de leur mise en place, de
manière à éviter toute déformation des cages lors des manipulations et travaux.
Paiement
Le poste prévu au métré comprend la fourniture et pose des cages et du matériau de remplissage
ainsi que le remplissage proprement dit. Le paiement est effectué au mètre cube de cage mise en
place.
K.2.1. GENERALITES
Documents d'application
− NBN B15-001, -002
− NBN ENV 1993-1-1
− NBN ENV 1994-1-1
− NBN ENV 1997-1 (Calcul géotechnique, règles générales)
Complétés et modifiés par :
− Cahier des Charges Qualiroutes, notamment le chapitre K.2
Complété (sauf contradiction) par (dans l'ordre de préséance) :
− Cahier des Charges Type 104 - 1999, notamment l'index 21A
− Document Technique Unifié DTU 13.2 "Fondations profondes pour le Bâtiment" (France, 09/1992)
− Fascicule 62 "Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie
civil" (France, Ministère de l'Equipement, du Logement)
− NIT 129 du CSTC "Procédés de fondations profondes et d'infrastructure"
Caractéristiques générales
Les pieux ont une capacité portante nominale de 500 kN. Leur longueur est renseignée sur les plans.
Elle ne tient pas compte de la hauteur de recépage.
Matériaux
Béton
Les caractéristiques du matériau sont reprises au tableau du paragraphe K. 4.1.4.1. Le produit est en
tout point conforme au chapitre C.44 du CCT Qualiroutes.
La composition du béton (dont les adjuvants) tient compte des sollicitations, des méthodes de mise en
œuvre et de la nature des sols en contact avec le béton. L'emploi d'adjuvants est soumis à l'accord
préalable du fonctionnaire dirigeant.
Acier
Acier BE 500 S
Contrôles
Les données de réalisation des pieux sont enregistrées et restituées continûment sous forme de
fiches signalétiques dans le but d'effectuer un contrôle in situ de la bonne exécution des pieux.
L'entrepreneur soumet à l'approbation préalable du fonctionnaire dirigeant le modèle de fiche-type
d'exécution de pieu.
Exécution
Généralités
Les travaux de pieux ne sont entamés qu'après approbation des documents d'exécution (plans, notes
de calculs, ...) par le maître d’ouvrage.
L'ordre d'exécution des pieux est choisi de façon à éviter toute détérioration des pieux voisins.
Les engins et outils choisis par l'entrepreneur permettent de traverser toutes les couches de terrain
rencontrées (même les couches dures d'épaisseur trop mince pour y asseoir les pieux).
Lorsque les pieux ont été réalisés hors des tolérances admises, les renforcements liés à ces écarts
(tête de pieu, poutres d'équilibre dans les différentes directions, dédoublement,…) sont à charge de
l'entrepreneur, même si ces travaux sont réalisés par d'autres entrepreneurs.
Toute anomalie ou tout incident est systématiquement rapporté au maître d’ouvrage, dans la journée.
Préalablement aux travaux de pieux, l'entrepreneur fait réaliser un état des lieux s'étendant à toutes
les zones risquant d'être influencées par ses travaux. Les réparations des dégâts imputés à
l'entrepreneur sont à sa charge.
Dimensions et tolérances
Les tolérances suivantes sont à respecter :
− diamètre : 0 mm en moins ;
− implantation de l'axe du pieu (en absolu, par rapport à l'implantation théorique) : 50 mm ;
− verticalité ou inclinaison (hors-plomb) : 1,5° sur la hauteur du pieu ;
− orientation des pieux inclinés : déviation de la projection horizontale de l'axe : 3° ;
Les armatures longitudinales dépassent d'au moins 50 cm la tête du pieu après recépage.
Eléments à soumettre
Documents à soumettre à l'approbation préalable (avant le début des travaux concernés) du maître
d’ouvrage :
− les plans de coffrage et armaturage détaillés des différents types de pieux préfabriqués (le cas
échéant) ;
− une note descriptive des moyens et méthodes d'exécution
− le(s) plan(s) d'installation de chantier reprenant :
• les installations (zones de stockage, manutention, ...) ;
• les plates-formes de travail (niveaux, largeurs, constitution, ...)
− les plans de pieux indiquant :
• l'identification des pieux et de leur type, leur niveau d'assise prédéterminé ;
• les types de cages d'armature ;
• l'ordonnancement de la réalisation des pieux ;
• le circuit de rotation des machines ;
− une note de calculs justifiant la capacité portante, les sections, les armatures, les niveaux d'assise des
pieux, pour les caractéristiques qui ne sont pas imposées par les documents d'adjudication ;
− les plans de ferraillage des différents types de cages d'armature ;
− les fiches techniques des matériaux, notamment :
• du béton et ses composants ;
• de l'acier de ferraillage ;
• les contrôles ;
• les mesures de protection des ouvrages existants (contre les vibrations, les dégradations,
ainsi que les décombres et poussières...) ;
• les protections provisoires de câbles et canalisations ;
• les démolitions nécessaires ne faisant pas l'objet explicite d'un autre poste, et les réfections
après travaux de pieux ;
• les états des lieux et récolement ;
Le fait de remettre prix signifie que, pour le soumissionnaire (aidé éventuellement par des sous-
traitants), les essais de sol, son know-how et une éventuelle visite des lieux lui ont suffi pour fixer le
choix du matériel, des rendements et des méthodes à mettre en œuvre et qu'il ne pourra se prévaloir
de quelconques éléments pour réclamer des suppléments de prix ou de délais.
Les rideaux de palplanches constituant les rives du chenal amont et l’enceinte étanché du barrage
sont constitués de palplanches de type 1 (voir caractéristiques géométriques ci-dessous) en acier
laminé de qualité S 235. Les palplanches sont laminées d'une seule pièce dans le sens de la
longueur. Aucun allongement par soudure n'est admis lors de la fourniture.
Les éventuelles palplanches de raccord (constituées de 3 demis sections de palplanches assemblées
suivant un angle variable) ont des griffes présentant une résistance en traction de minimum 200to/m.
Les liernes, butons et tous moyens d’exécution liés au phasage de mise en œuvre de ces ouvrages
font l’objet d’un poste spécifique au métré.
Battage
Les palplanches sont d'abord enfilées correctement les unes dans les autres, et enfoncées à refus. Le
rideau ne peut présenter aucune discontinuité. Dans ce but, pendant leur enfoncement, toutes les
palplanches sont obligatoirement maintenues par un guide, de manière à assurer une mise en place
suivant la géométrie voulue. Le hors alignement du rideau, par rapport à son alignement théorique, ne
peut être supérieur à 5 cm mesurés au niveau de recépage des palplanches. Si l’entrepreneur
dépasse cette tolérance, il est tenu à procéder à une nouvelle intervention sur le rideau afin de
corriger son alignement, au besoin en arrachant et en remettent en place les palplanches non
alignées. Toutes ces prestations et fournitures sont comprises dans le prix au m² des palplanches.
A proximité des habitations et installations existantes, l'entrepreneur veillera à utiliser un dispositif de
battage ou de vibration des palplanches adapté, de façon à éviter toutes dégradations aux
installations avoisinantes.
Caractéristiques des palplanches.
Palplanche type 1 :
− I/v > 1245 cm³/m
− I > 21430 cm4/m
− A > 120 cm²/m
− Acier S 235
− Epaisseur minimale 8,5 mm
K.4. BETON ET MORTIER POUR OUVRAGE D’ART
Le chapitre K.4 du Qualiroutes est intégralement remplacé par les clauses suivantes :
K.4.1. BETON
K. 4.1.3.1. Généralités
Aucune opération de bétonnage n'est autorisée tant que le dossier technique tel que décrit au
§ B.2.4.1. et précisé à l'annexe 2 du document QUALIROUTES -C-2 n'a pas été approuvé et que les
demandes de réception prévues à l'annexe 5 de ce même document n'ont pas été introduites.
Les propriétés du béton telles que, par exemple, la résistance aux réactions alcalis-granulats (voir
§ B.2.2.4. du QUALIROUTES -C-2), la résistance au gel, etc. non couvertes par la marque BENOR ou
équivalent font l'objet d'un contrôle de réception (voir annexe 3 du QUALIROUTES -C-2).
document QUALIROUTES -C-2 sont uniquement autorisées pour les bétons de composition bien
définie et constante, confectionnés par les usines d'éléments préfabriqués.
K. 4.1.3.3. Adjuvants
Les adjuvants répondent aux prescriptions du C.17.
Outre les impositions du § B.2.4.1 du document QUALIROUTES -C-2, le dossier technique mentionne
l'endroit d'incorporation des adjuvants au béton. Les adjuvants sont choisis et leurs dosages
déterminés en fonction des performances imposées aux bétons et ce selon les modalités du § B.2.1.5
du document QUALIROUTES -C-2. L'utilisation de fumée de silice est interdite dans tous les
bétons hormis celui des pieux et des semelles de fondation.
K. 4.1.4.1. Généralités
Le béton est considéré comme étant prescrit à performance spécifiée.
Aspect
L'entrepreneur prend toutes les dispositions pour éviter tous les défauts d'aspect lors des
différentes phases, et en particulier toutes les souillures dues aux armatures en attente,
ancrages, douilles, …
Les exigences suivantes sont basées sur les spécifications de la norme NF P 18-503 :
- essai de propreté (au moins les matières organiques) des sables et graviers;
- détermination de la fluidité du béton à la table à secousses;
- confection des cubes d'essais dans les moules ;
- le cas échéant, mesure de la teneur en air entraîné sur site.
K.4.1.4.3.1. Transport
Que la centrale soit située sur ou en dehors du chantier, il est dans tous les cas fait usage
obligatoirement et exclusivement de camions malaxeurs; la cuve du malaxeur tourne à vitesse réduite,
différente de la vitesse de malaxage.
La vitesse de rotation et le temps de malaxage de la cuve sont déterminés selon le type d'engin
adopté et sont indiqués par une plaque de façon apparente sur celui-ci.
Le délai d'ouvrabilité (délai de mise en œuvre) du béton est mentionné sur le bon de livraison et a fait
l'objet d'essais initiaux par le producteur.
Ferraillage
Les armatures sont conformes au K.5.
L’entrepreneur soumet à l'agréation du fonctionnaire dirigeant le type d'écarteurs qu'il se propose
d'utiliser. Leurs dimensions et résistances à l'écrasement sont telles que les épaisseurs d'enrobage
des armatures imposées par les normes précitées et le document QUALIROUTES-C-2 et renseignées
aux plans soient respectées. Ils ne pourront pas nuire à l'aspect du béton ni à la durabilité des
armatures. L'usage de cales en bois ou déchet de briquaillons est interdit.
Il est interdit de soulever les armatures après le bétonnage.
Le ferraillage est présenté à la réception du fonctionnaire dirigeant avant bétonnage.
Déversement du béton
Avant de déverser le béton à l’endroit de sa mise en œuvre, le malaxeur tourne pendant au moins une
minute à grande vitesse (de 15 à 18 tours/min) pour homogénéiser le béton.
Entre le déversement du béton sur chantier et la mise en œuvre, le délai est de 30 minutes maximum.
La hauteur de chute du béton ne peut dépasser un mètre. A cet effet, l’entrepreneur utilise des
goulottes, une grue à grappin ou un cufa éventuellement muni d'un manchon en caoutchouc, pour
limiter la hauteur de chute dans le coffrage.
De même, dans le cas de hauteur de déversement importante, il est fait usage de tuyaux verticaux à
diamètre réduit, de manière à ce que le frottement du béton contre les parois en freinent la vitesse de
chute.
Le bétonnage de parois s'effectue par remplissage en couches successives, sur toute la longueur de
celles-ci; le déplacement du béton à l'aide de l'aiguille vibrante d'un point central vers les côtés n'est
pas admis.
Le bétonnage de colonnes s'effectue également par remplissage en couches successives qui sont
vibrées une à une afin d'assurer un bon compactage du béton et une remontée de l'air occlus.
Serrage du béton
Le serrage du béton se fait par vibration dans la masse par tout moyen adapté aux éléments à
bétonner et de manière à obtenir partout la compacité optimale du béton (voir le § B.2.4.2.3. du
document de référence QUALIROUTES -C-2).
Les appareils vibratoires sont maniés par des ouvriers qualifiés bien au courant du procédé de
serrage par vibration.
Le nombre d’appareils vibratoires en bon état de fonctionnement et le nombre d’ouvriers qualifiés sont
suffisants pour éviter toute interruption dans la vibration du béton (en principe pour un bétonnage en
continu, 2 ouvriers se relayant par appareil).
La durée de vibration est réglée en fonction de la dimension maximum et de la forme des éléments de
l’agrégat, de la constitution du béton, de l’effet de paroi, de la densité et de la position des armatures,
de la distance des points de vibration. Elle est, dans tous les cas, suffisamment longue pour que la
surface de béton vibré soit brillante et fermée. Un soin particulier est apporté à la vibration le long des
coffrages de manière à obtenir le long de ceux-ci un film continu de mortier de ciment.
L’ouvrier doit pouvoir guider l’appareil vibratoire, il doit voir le béton qu’il vibre, de façon à pouvoir
judicieusement observer l’aspect de la surface du béton vibré et régler la durée de vibration en
conséquence.
Les coffrages sont constitués de manière à réaliser les conditions ci-dessus. En cas d’emploi de
l’aiguille vibrante, celle-ci doit pouvoir passer entre les armatures et il y a lieu de prévoir en certains
endroits des distances suffisantes entre les armatures pour livrer passage à l’appareil.
faisant l'objet du contrôle, en raison du développement plus lent des résistances (voir document
Qualiroutes-C-2 § B.4.3.4.2.).
Au cas où tous les cubes auraient été écrasés avant que la résistance requise soit atteinte, les délais
suivants sont respectés avant décoffrage :
Température à 8 h du matin :
- > 5 °C : 14 jours
- comprise entre 0 °C et 5 °C : 21 jours
- comprise entre – 3 °C et 0 °C : 28 jours
Ce délai minimum de décoffrage est déterminé sans prendre en compte les jours où la température
relevée à 8 h du matin est inférieure à – 3 °C.
Les températures précitées sont relevées sur un thermomètre placé à 1,5 m du sol, exposé au Nord -
Nord-Ouest et abrité de la pluie et du soleil par un auvent.
L’entrepreneur soumet un programme accompagné de notes de calculs qui montrent qu'au moment
du décoffrage le béton est suffisamment résistant pour pouvoir porter son propre poids et les
surcharges éventuelles.
Après le temps de cure prescrit, l’entrepreneur procède au décoffrage à ses propres risques après
accord du fonctionnaire dirigeant.
- Tolérances dimensionnelles
Excepté pour les surfaces faisant l'objet de prescriptions dimensionnelles spécifiques, pour toutes les
surfaces de béton contre lesquelles aucun remblai n'est réalisé, la tolérance est de 1,5 cm, en plus ou
en moins, par rapport aux profils théoriques et ceci pour autant que les prescriptions relatives à
l'enrobage soient respectées.
Les faces des bétons en contact avec les terres ne peuvent en aucun point rentrer à l'intérieur des
profils théoriques.
Pour les surfaces apparentes des bétons, il ne peut exister de dépressions ou de saillies, présentant
une dénivellation de plus de 1 cm, mesurée à la règle de 3 m de longueur celle-ci pouvant être placée
en tous sens.
L'enrobage des armatures est vérifié par coup de sonde :
- pour 10 armatures successives (ou moins s'il échait), des valeurs individuelles de l'enrobage
égales à 90 % de la valeur prescrite sont acceptables si l'enrobage moyen des 10 armatures
est supérieur à l'enrobage prescrit; l'enrobage prescrit étant toujours la valeur minimale à
obtenir dans l'ouvrage;
- toute insuffisance d'enrobage fait l'objet d'une évaluation tant au niveau stabilité (position des
armatures dans la section) que durabilité (danger de corrosion dû à la carbonatation du béton).
Dans ce but, l’entrepreneur établit un relevé complet des enrobages dans les zones litigieuses
et ce sous le contrôle du fonctionnaire dirigeant. L’entrepreneur propose une méthode
détaillée de réparation sauf s'il apparaît que les défauts relevés conduisent le fonctionnaire
dirigeant au refus des éléments de béton concernés, ce dont il reste seule juge. La méthode
de réparation est conforme aux prescriptions reprises ci-après.
Les déformations et/ou manques d'enrobage sont corrigés en accord avec le fonctionnaire dirigeant
selon les directives suivantes :
- toute déformation dépassant les tolérances admises est corrigée par bouchardage puis
meulage;
- si la déformation est trop importante, le béton est démoli suivant un contour régulier défini par
le fonctionnaire dirigeant, jusqu'à une profondeur de 20 cm sous le parement théorique, et le
vide est rebétonné;
- tout creux ou toute insuffisance d'enrobage peut être réparé à l’aide de mortier de ragréage à
liant hydraulique conforme au C.13.2.2.2. L’opération de ragréage est conforme au N.1.2. de
manière à restaurer les épaisseurs manquantes. Pour les surfaces restant apparentes, la
teinte finale de la réparation est semblable à celle du béton avoisinant.
Matériaux
* Les nuances J0, JR, J2 ou K2 sont spécifiées sur les plans d’adjudication. Le tableau ci-dessous
précise la qualité d’acier.
Exécution
La classe de tolérance imposée pour l’ensemble des structures métalliques est la CLASSE 1.
Les classes d’exécution sont spécifiées dans le tableau ci-dessous.
Protection
La durée de vie des structures est supérieure à 15 ans. Leur degré de préparation est P2.
Les classes de corrosivité sont spécifiées dans le tableau ci-dessous.
Les éléments en acier peints respectent la prescription suivante : Couleur Anthracite RAL 8022 mat,
avec une brillance inférieure à 50%.
1)
Planéité (mm) ≤3
2)
Creux (mm) ≤3
2) 4)
Aspérités et escaliers (mm) ≤e
3)
0,25 ≤ PMT ≤ 0,25 e
4)
Texture de surface (PMT) (mm)
1)
- Planéité : variation graduelle du niveau de surface, affectant des zones de 0,1 m à 1 m de
long.
2)
- Discontinuité de surface : variation brutale du niveau de la surface, telles que trace de pas,
strie, …
La discontinuité de surface est une singularité observée sur une surface, par rapport à la
texture.
Les discontinuités de surface sont caractérisées par la profondeur des creux, et la hauteur des
aspérités et escaliers.
3)
- Texture : rugosité de la surface, perçue lorsqu'on la parcourt du bout des doigts.
La texture est caractérisée par la PMT (profondeur moyenne de texture).
4)
- e : épaisseur de liant de surfaçage sous armature (en mm).
Le système d'étanchéité par feuilles bitumineuses est mis en œuvre comme décrit dans l'ATG.
Les principes généraux suivants sont d'application :
Pose du primaire
L'application du primaire ne peut être effectuée en dehors des conditions limites de température
reprises dans l'ATG.
Les conditions hygrothermiques de l'air et du support sont telles que toute formation de rosée est
exclue pendant l'application et le séchage/durcissement du primaire.
L'application doit être effectuée de manière régulière; il convient d'éliminer tout produit excédentaire,
afin d'éviter le piégeage de solvants qui pourraient être libérés lors de l'application de la feuille, et
influencer négativement l'adhérence.
Pose de la feuille bitumineuse préfabriquée
La feuille est placée en adhérence totale, sans tension. La pose est effectuée au chalumeau de
manière à obtenir un bain de bitume au pied du rouleau. La pose est suivie d'un marouflage immédiat
au rouleau souple et pesant de manière à obtenir cette adhérence totale.
Le recouvrement des lés est de 100 mm au minimum, aussi bien dans le sens longitudinal que
transversal.
Les différents lés doivent être décalés de 500 mm au minimum.
La jonction se fait par soudage à la flamme sur toute la largeur du recouvrement, lequel est ensuite
soigneusement comprimé, afin d'assurer la continuité de l'étanchéité et de réaliser un chanfrein
diminuant ainsi les discontinuités brusques d'épaisseurs génératrices de fissures dans le revêtement.
K.9.1.4. Vérifications
Caractéristiques du support béton
Les contrôles effectués ont pour but de vérifier que toutes les impositions décrites au K. 9.1.2.2.2 sont
satisfaites.
- Inspections visuelles;
- respect du profil;
- profondeur de stagnation d'eau : au mètre, après un arrosage abondant du tablier;
- planéité : mesure, au pied à coulisse (ou autre instrument adéquat), des écarts du support par
rapport à une règle de 200 mm posé sur celui-ci;
- creux, aspérités, escaliers : au profilomètre à aiguilles (ou tout autre instrument adéquat);
- texture de surface : la profondeur moyenne de texture est mesurée comme décrit dans la
EN 13036-1 (méthode de la tache de sable);
- résistance à la traction en surface : la résistance à la traction en surface est mesurée comme
décrit dans la EN 1542. L'adhésif utilisé aura cependant un très faible pouvoir de pénétration
dans le support, afin d'éviter un renforcement de la couche superficielle par imprégnation du
support.
Aspect
La couche d'étanchéité doit être continue à la surface du support, jusqu'aux rives de l'ouvrage et
raccordée à tous les équipements (joints, avaloirs, barbacanes, etc.) ou dispositifs de fixation de ces
équipements. Elle ne peut présenter de dégradations (poinçonnement, arrachages, perforations)
consécutives aux manœuvres et stationnement de véhicules de chantier.
Adhérence
La couche d'étanchéité ne peut présenter de zones de non-adhérence détectables par observation
visuelle ou thermographie infrarouge, sauf en des zones très localisées n'excédant pas 1000 mm². La
surface cumulée de ces zones de non-adhérence ne peut dépasser 0,1 % de la surface totale.
Toutes les valeurs individuelles de mesure Ai,min doivent être supérieures ou égales aux valeurs
reprises ci-dessous.
Température
mesurée à
l'interface de
8 10 15 20 25 30
rupture au
moment de l'essai
(°C)
Le fabricant peut néanmoins avancer d'autres valeurs pour les températures différentes de 20 °C,
fondées sur des essais réalisés en laboratoire.
K.10.1. GARDE-CORPS
K.10.1.2 Matériaux
Acier S235JR
K.10.1.3 Exécution
L’entrepreneur fournit notamment les plans d’exécution après un relevé sur site et une note de calcul
à soumettre à AP pour approbation préalable. L’entrepreneur ne peut justifier aucune déformation de
l’ensemble due aux soudures et/ou au traitement, anticiper ces déformations font parties de sa
mission et de sa responsabilité.
Les montants sont toujours verticaux quelle que soit la pente du sol. Des joints de dilatation sont
prévus dans la lisse supérieure et inférieure.
Tous les éléments du garde-corps sont soudés entre eux, les soudures sont parfaitement meulées
pour devenir imperceptibles.
Tous les éléments constituant le garde-corps sont traités après assemblage contre la corrosion (voir §
K.6)
Les poudres sont des peintures sans solvants qui sont appliquées par un système électrostatique.
Après application, la surface doit présenter une structure lisse, dure et homogène. La cuisson est
réalisée dans un four à 200°C pendant au moins 15 m inutes.
Les retouches éventuelles sont toujours réalisées en atelier. Les zones endommagées sont poncées
et dépoussiérées avant retraitement. La fiche technique du produit prévu pour les retouches est à
soumettre à l’approbation du maître de l’ouvrage.
La teinte et la brillance sont laissées au choix du maître de l’ouvrage (voir K.6.2.2)
L'ensemble est ancré au sol de béton par l’intermédiaire de tiges filetées inox noyées au scellement
chimique et de boulons borgnes. La profondeur d’ancrage est de minimum 10 cm. Une cale de
réglage en Néoprène compense les écarts entre le sol et la platine d’assise du garde-corps.
K.12. DIVERS
O.1. PREMILINAIRES
O.1.2.1. Terre
Les terres de retroussement sont utilisées pour :
− Etre nivelées dans les zones de prairie et sur les berges sans enrochement ou gabions sur
une épaisseur de 30 cm.
− Remplir en partie les fosses de plantation d’arbre. La terre est éventuellement corrigée pour
être conforme aux prescriptions du C.2.3. Le pH (KCl) devra être compris entre 6 et 7,5.
− Remplir les interstices entre les enrochements qui couvrent les berges du canal. Lors de sa
mise en œuvre, la terre devra être correctement réessuyèe pour facilement se désagréger
Elles sont conformes aux prescriptions C.2.3.
O.1.3.2.5. fraisage
La profondeur du fraisage est de 20 cm.
O.2. GAZONNEMENT
− 5% Carex ovalis
− 5% Cirsium palustre
− 10% Lythrum salicaria
− 5% Lotus uliginosus
− 10% Filipendula ulmaria
− 5% Thalictrum flavum
− 5% Ranunculus acris
− 5% Luzula multiflora
− 5% Senecio aquatica
− 5% Mentha aquatica
− 10% Achillea ptarmica
Densité de semis : 100 kg/ha
Les graines sont fournies en mélange dans des sacs plombés contrôlés par un organisme agréé. Les
fournitures sont accompagnées de documents légaux.
Les semences doivent posséder un pouvoir germinatif minimum de 80%. Elles seront exemptes de
plus de 1% de plantes non prescrites.
Au moment de la fourniture, des échantillons pourront être prélevés sur place sur lesquels les essais
suivants sont exécutés:
− Détermination de la pureté ;
− Détermination du pouvoir germinatif ;
− Vérification de la composition des mélanges.
Des différences en plus ne donnent pas lieu à une quelconque révision de prix.
Le fait que le fonctionnaire dirigeant ou son délégué accepte les graminées fournies ne retire pas à
l'entrepreneur sa responsabilité ultérieure en ce qui concerne une levée et croissance normale après
le semis.
O.3. PLANTATIONS
Sable naturel de rivière conforme aux prescriptions C.3.2. en fonction des analyses préalables des
terres de retroussement.
Amendement et engrais organique conformes aux prescriptions O. 1.2.2.
La terre utilisée pour le remplissage de la fosse est la meilleure terre de retroussement débarrassée
de ses déchets et pierres.
− Longueur : 2,5 à 3 m
− Diamètre constant sur toute la longueur : 5-6 cm
− Pointe à la base : 20cm
Un tuteur est prévu par arbre. Il est enfoncé d’au moins 80 cm dans le sol.
O.3.8. PLANTATION
La fourniture d'engrais et d'amendement organique fait l'objet de postes séparés du métré.
Les amendements sont intimement mêlés à la terre préalablement à la plantation. La terre amendée
doit être homogène. Ce mélange se fera en présence du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Le
comblement de la fosse est réalisé en tenant compte d’un foisonnement de 10%.
Les engrais sont mis en œuvre après le placement de la plante et le comblement de la fosse.
L’engrais est ensuite incorporé dans la terre superficielle.
Les fosses des arbres de haute-tige sont ensuite plombées au moyen de 100 litres d’eau. En cas de
gel ou de prévision de gel, l’Ingénieur-dirigeant ou son délégué pourra postposer cette opération.
Après plantation, le tuteur ne pourra déborder dans la couronne des arbres de haute-tige. Dans le
cas, il pourra être recoupé sous autorisation expresse du fonctionnaire dirigeant ou de son délégué.
Ce recoupement est une charge d’entreprise.
O.3.9. LIENS
Les liens ne peuvent contenir aucun élément (fil de nylon, fil de fer, …) susceptible d’endommager les
végétaux. En vue de la réception technique préalable, l’Adjudicataire fournit au fonctionnaire dirigeant
ou à son délégué, un exemplaire du lien qu’il compte mettre en œuvre.
O.3.10. TAILLE
Les outils de coupe nécessaires à la taille à la plantation sont traités préalablement à tout travail par
un produit ou un procédé désinfectant soumis préalablement à l’approbation du fonctionnaire dirigeant
ou son délégué. Ce traitement est effectué au moins une fois par jour.
Les produits de taille sont évacués au jour le jour.
O.3.12. VERIFICATIONS
A la réception définitive, la reprise des arbres de haute tige est complète et totale
− des plantes mortes, de mauvaise venue ou non conformes, ce dont est seul juge le
fonctionnaire dirigeant ou son délégué;
− des plantes détruites lors de travaux d'entretien;
− des plantes atteintes, en tout ou en partie, par les rongeurs et gibiers quels qu'ils soient.
Les remplacements sont à effectuer à chaque époque de plantation, par des plantes de même espèce
et du calibre commercial identique à celui de la plante prévue au métré. Sauf accord du fonctionnaire
ou de son délégué, les arbres de haute-tige et les baliveaux de remplacement doivent également
provenir de la même pépinière d’origine que la plante qu’il remplace.
Les remplacements sont effectués dans un délai de trois mois calendrier à dater de leur notification
par lettre recommandée.
Par ailleurs, l’enlèvement et l’évacuation des plants remplacés sont également une charge
d’entreprise.
Tuteurs - liens
Le contrôle de la fixation des tuteurs et des liens est effectué au moins une fois par mois. Les tuteurs
et les liens ne remplissant plus leur fonction sont enlevés, évacués et remplacés dans la semaine
conformément à l’article O.3.14.6. Les arbres penchés sont redressés et retuteurés.
Arrosage
Durant la période de garantie, l’entrepreneur effectue les arrosages conformément aux prescriptions
du cahier général des charges RW 99 de 2004 ; ces arrosages constituent une charge d’entreprise.
Toutefois, en cas de sécheresse anormale reconnue comme tel par l’Institut royal météorologique
(IRM) pour le lieu de plantation et la saison, l’adjudicataire pourra introduire ces arrosages dans ses
états d’avancement.
B. Soins culturaux rétribués
Les soins culturaux sont effectués outre les prescriptions du cahier des charges – type Qualiroutes,
conformément aux clauses techniques ci-après.
Ces travaux font l'objet de postes repris au métré. Ils comprennent, en outre, le ramassage et
l’évacuation de tout déchet ou détritus se trouvant dans la zone traitée.
O.4.3. POUBELLES
Toutes les fournitures de mobilier urbain doivent être fixées conformément aux instructions techniques
du fabricant.
Le prix à la pièce inclut les terrassements, la fondation, la fourniture et la pose, les ancrages et
fixations et réglages divers. Le plan d’exécution de la fondation et des fixations et ancrages est à
soumettre à l’approbation de la DT.
Un échantillon de la poubelle doit être soumis pour approbation à la direction des travaux.
ARTICLES ADDITIONNELS
Le chantier s’inscrit dans un site aquatique. L’entrepreneur sera confronté tout au long des
travaux aux eaux libres de surface et aux eaux souterraines. Les zones du chenal amont et du
barrage sont isolées à l’aide de palplanches, dont les niveaux supérieurs diffèrent selon les
cas. Malgré celles-ci, un pompage de rabattement continu sera nécessaire. Les moyens de
pompage que l’entrepreneur devra mettre en œuvre pour assurer la réalisation de ses travaux
sont une charge d’entreprise. Après mises sous eaux de ces zones, des travaux devront être
réalisés sous eau : terrassements de digue (D4), pose de géotextiles et d’enrochements,
recépage ou retrait de palplanches selon les cas,… Le remblai partiel du bras du Moulin devra
être réalisé sous eau après mise en service du chenal amont. Le chenal aval est réalisé sous
le niveau de la nappe. Pour faciliter la réalisation des berges en gabions, l’entrepreneur peut
procéder à un rabattement mais celui-ci ne pourra en aucun cas se poursuivre sous le niveau
+20.80 afin de maintenir la stabilité des berges. Les terrassements, la pose du géotextile et
des enrochements devront être réalisés sous eau. En fin de chantier, des travaux de
réalisation de berge (terrassements des digues D2, D3, D4, D5) devront être réalisés dans
des zones exigües d’interconnexion entre la nouvelle dérivation, le bras du Moulin et la
Dendre canalisée.
Les prix de l’entrepreneur tiennent compte de ces conditions d’exécution particulières.
• Bras du Moulin
Le projet génère des déblais importants, certains étant à réaliser sous eau. La majorité des
déblais sont à réaliser en zone dégagée mais certains se trouvent dans des zones difficiles
d’accès : les embouchures amont et aval constituent certainement des points singuliers.
L’entrepreneur doit organiser les transferts de terres et présenter un plan de mouvements des
terres au démarrage du chantier.
Les terres arables seront préalablement déblayées et mises en stock pour réemploi ultérieur.
Le projet permet l’équilibre déblais/remblais en prévoyant une recharge de hauteur variable
sur une surface de terrain importante appartenant au SpW. Bien qu’un poste soit présent au
métré pour rémunérer l’évacuation de sols excédentaires, il n’est pas prévu d’évacuer de
déblais. L’entrepreneur doit organiser son chantier de manière à remettre en œuvre les
matériaux déblayés dans les meilleures conditions. L’étalement du matériau sur les grandes
surfaces disponibles sera privilégié en période sèche pour en réduire la teneur en eau avant
compactage.
L’état d’avancement progressif des remblais n’est pas représenté aux plans de phasage et est
du ressort de l’entrepreneur.
o Chenal amont
Les travaux peuvent commencer en conservant les digues D1, D2 et D3. Les déblais
doivent être réalisés en présence d’une nappe phréatique élevée (V.1.1). La pose,
sous eau, du géotextile et des enrochements (V.1.1.4 et V.1.1.5), ainsi que la
réalisation des berges en gabions et des risbermes (V.1.2), devra se faire par
tronçons à l’avancement des déblais. En effet, les sols en place de mauvaise qualité
imposent de stabiliser les talus au fur et à mesure de leur exécution. La réalisation
des berges par phases d’une dizaine de mètres est à prévoir.
L’entrepreneur doit avoir dévié le sentier vicinal existant avant d’entamer les travaux
susceptibles de l’impacter.
o Général
La rue de l’écluse qui traverse le site doit être provisoirement déviée. Des postes
existent au métré pour ces travaux.
ii) Phase 2
o Chenal amont
Les liernes et butons doivent être posés en tête de palplanches (M.2.1) avant de
poursuivre les terrassements (M.2.2). L’entrepreneur reste libre des moyens de
butonage pour autant que ceux-ci respectent les contraintes fixées aux plans de
phasage. L’entrepreneur est également libre de procéder à l’avancement en utilisant
un nombre limité de butons à déplacer au gré de l’avancement des travaux.
L’entrepreneur doit garantir que cette phase délicate d’un point de vue hydraulique
sera maintenue le moins longtemps possible.
L’étude du système de butonage provisoire est à charge de l’entreprise. Ce dispositif
est à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.
Sous butons, le terrassement au fond de fouille peut être réalisé (M.2.2) ainsi que la
pose du géotextile (M.2.3.1) et de l’empierrement (M.2.3.2) et la réalisation du
quadrillage de liernes et butons en béton armé en pied de palplanches (M.2.3.3).
Les berges en gabions peuvent être partiellement réalisées (M.2.4) : les berges
situées dans l’emprise du bras du Moulin ne peuvent encore être réalisées,
l’écoulement hydraulique devant être maintenu dans ce bras.
o Barrage
La zone amont du barrage est concernée par le système de butonnage dont il est
question ci-dessus.
Après butonage (B.2.1), le terrassement peut être réalisé pour atteindre le fond de
fouille (B.2.2), poser le géotextile (B.2.3.1), poser l’empierrement (B.2.3.2) et entamer
la réalisation des fondations profondes (B.2.4) et des ouvrages en béton (B.2.5).
o Chenal aval
o Chenal amont
o Barrage
La réalisation des ouvrages de génie civil se poursuit (B.3.1), ainsi que l’exécution du
bâtiment technique (B.3.2). Des interfaces avec l’entrepreneur adjudicataire du
marché d’équipements électromécaniques existent à ce stade dans le bâtiment
technique pour les travaux de techniques spéciales et l’installation d’équipements
électromécaniques (câblages, conduites oléohydrauliques,…) dont il a la charge.
Les vannes-clapet sont installées.
o Chenal aval
La nouvelle voirie est mise en service sur son tracé définitif (G.3.1). Les impétrants
sont définitivement déviés le long de celle-ci (G.3.2).
iv) Phase 4
o Chenal amont
Après réalisation des berges et remise sous eau à l’arrière des palplanches
correspondantes, celles-ci doivent être recépées sous eau (M.4.3).
o Barrage
i) Conditions de calcul
La Classification des mécanismes individuels et la définition des cas de manœuvre sont celles
définies au Cahier des charges 400 du SPW.
Les différents cas de manœuvre définis ci-dessous sont établis conformément aux
combinaisons de sollicitations prévues par le cahier des charges type 400
ii) Bilan des efforts de manœuvre
Le clapet possède deux axes pivot, un sur chaque face latérale. La fabrication, la fourniture et
le montage des arbres pivot et leurs supports font partie de la présente entreprise.
La matière utilisée est le 30CrNiMo8 suivant la norme EN 10027.
Le diamètre des demi-arbres est de 200 mm.
Toutes les autres pièces mécaniques des charnières de portes, à l’exception des rotules, sont
en acier de construction inoxydable X46Cr13, et les pièces chaudronnées en acier inoxydable
X2CrNiMo17-12-2, toujours selon la norme EN 10027.
Chaque support est muni d’une rotule lisse au PTFE, sans entretien.
Les demi-arbres sont placés à serrage moyen, à la presse dans le cylindre de bas de clapet.
Les supports de rotules ou blocs paliers coulissent dans deux rails en U noyés dans le béton
des flancs du chenal (bloc glissière). Il est impératif que le réglage du parallélisme et de
l’entraxe des rails en U soit très précis, de l’ordre du mm. A cet effet, les rails en U sont
montés chacun par quatre vis M20 dans des douilles filetées noyées dans le béton et entre le
dos du U et ces vis sont interposés des jeux de 10 rondelles Belleville en opposition,
permettant ainsi un réglage précis de l’écart en les rails en U. Pour le réglage dans les deux
autres directions, les trous accueillant les vis ont un diamètre supérieur à celui des vis de
16 mm. Lorsque les rails en U sont correctement réglés sur toute leur hauteur, le béton peut
être coulé autour de ceux-ci. En base, le bloc glissière est pourvu de 6 ancrages filetés M20
en acier inoxydable assurant la parfaite solidarisation avec le béton. Ces ancrages sont
prolongés au-delà de la première nappe d’armature du béton.
- Les deux sous-ensembles bloc palier – rotule sont montés sur les pivots de porte
- La porte avec ses deux blocs paliers – rotules est descendue entre les rails en U
latéraux jusque la position de travail
- Deux clavettes par bloc palier sont insérées dans leur logement. Elles empêchent
les mouvements vers le haut en service des blocs paliers.
- Les couvercles de blocs glissières sont insérés dans leurs rainures ; elles
empêchent la sortie des clavettes de leurs logements.
- Les couvercles de glissières U affleurant le béton sont enfin placés et fixés par les
six vis M12 par couvercle prévues à cet effet.
Le dimensionnement et le design définitif des supports et des arbres pivot sont étudiés en
détail et finalisés en coordination avec l’entreprise en charge des travaux d’électromécanique.
Le montage des arbres pivot et des rotules est étudié afin que leur démontage et remontage
éventuel soient aisés. En effet, lors d’opérations de maintenance sur les arbres pivots et leurs
supports, il est admissible que le clapet soit immobilisé.
o Articulations des vérins
L’articulation de la tête de vérin est munie d’une rotule autolubrifiante et fait partie du marché
de travaux électromécanique. Elle est traversée par un axe de 110 mm de diamètre, en acier
30CrNiMo8 suivant la norme EN 10027. Cet axe est maintenu en place par un anneau
élastique DIN 471. Elle est connectée par cet axe à une chape double en acier de
construction S355 suivant la norme EN 10025 qui est inclue dans le présent marché. Cette
chape peut être soudée ou vissée à la porte par sa semelle au choix du constructeur.
- mise à jour des fiches de maintenance préventive des équipements sur base du
plan précité de maintenance ;
Des modèles de plan de maintenance sont fournis en cours d’entreprise. Les fiches de
maintenance, sur base des plans de maintenance précités, sont également établies pour
chaque opération de maintenance.
Durant la période de garantie, l’adjudicataire s’occupe du plan de maintenance.
L’adjudicataire réalise également, outre la notice d'instruction, les manuels de conduite et
d'entretien, des équipements électromécaniques de la présente entreprise à l'usage du
personnel de conduite et d'entretien des équipements.
AA.2.6. PAIEMENT
Le métré prévoit un poste unique à prix global : celui-ci inclut l’ensemble des études, plans,
fournitures, poses, prestations, équipements, ajustements, ancrages, réglages, etc…. décrits
au présent article additionnel ou repris sur les plans des pièces concernées.
Un poste du métré rémunère, à la pièce, la fourniture et la mise en place d’un batardeau en aluminium
et acier inoxydable pour l’entrée de l’échelle à poissons. La fonction de ce batardeau est la mise à sec
de l’échelle à poissons.
Les pièces à manœuvrer par le personnel doivent être en aluminium pour en limiter le poids.
La hauteur totale de la pièce est de 1900 mm pour une hauteur d’eau à retenir de 1200 mm. La
largeur utile de la passe est de 1250 mm.
Sont inclus dans le prix :
- les planches de rétention, en aluminium, formant le dispositif étanche amovible de
batardeau ainsi que tout dispositif d’arrimage des planches les unes aux autres.
- les cadres de fixation en acier inoxydable y compris fixations et joints
d’étanchéité.
Note : les plans représentent une rainure sur les trois côtés du béton, à titre
illustratif conventionnel de la présence d’un batardeau. Ces rainures pourraient,
sur proposition éventuelle de l’entreprise et acceptation du bureau de contrôle,
être éventuellement remplacées par une fixation adaptée des cadres sur le béton,
sans réduction de la largeur utile.
- Tous les joints d’étanchéité nécessaires pour garantir une étanchéité conforme à
la DIN 19569-4, classe 1 0,1 (joints périphériques, joints entre planches,…). Les
joints doivent être remplaçables.
- Les étriers de compression permettant de comprimer les planches les unes sur
les autres afin d’améliorer l’étanchéité de l’ensemble.
- La sur-hauteur nécessaire des cadres et les dispositifs de blocage pour permettre
la consignation du batardeau à la verticale de sa position en service lorsque la
passe à poissons est libre. L’ensemble doit pouvoir être manœuvré par deux
personnes.
- Toutes les fixations et opérations de montage.
- L’écolage du personnel du SpW.
Les clapets métalliques sont pourvus de joints latéraux en caoutchouc qui doivent assurer l’étanchéité
du barrage et qui suivent les mouvements du clapet.
Sur chaque voile en béton jouxtant un clapet, l’amplitude du mouvement du clapet définit un quart de
cercle que nous appelons le plan de glissement des joints latéraux.
La planéité de ces surfaces et leur régularité sont essentielles pour garantir la bonne étanchéité du
clapet et prévenir l’usure prématurée des joints suite aux mouvements des clapets engendrant des
sollicitations mécaniques sur les joints.
Les joints vont frotter successivement sur :
• Les capots en acier inoxydable des articulations,
• Les scellements de seconde phase entre ces capots et les bajoyers,
• Les bajoyers.
Un soin particulier sera apporté à la netteté des limites de la zone ainsi traitée vu la différence de
teinte prévisible avec le béton coulé en place.
Un échantillon de minimum 1 m² sera réalisé dans les conditions du chantier (élément vertical,
conditions atmosphériques, nature du béton,…) et sera soumis à l’approbation du Fonctionnaire
dirigeant avant toute application sur les ouvrages.
AA 6.1. JOINT
Généralités
Un joint hydrogonflant est mis en œuvre afin d’éviter les infiltrations d’eau au droit de certains joints de
reprise. La position exacte de ce joint est définie sur les plans.
Il s’agit d’un profilé aquaréactif à base d’élastomère polyuréthane polymérisé qui s’expanse au contact
de l’eau. Ce profilé est enduit d’un vernis hydrosoluble qui diffère son gonflement au contact de l’eau
avant le coulage du béton afin de lui conserver ses qualités d’expansion.
Caractéristiques
Le joint hydrogonflant possède les caractéristiques suivantes :
> Section = 10 x 20 mm
> Extrait sec = 100%
> Expansion volumétrique à 90 jours = 300%
> Température d’application = 5 à 40° C
> Pression d’eau admissible minimum = 5 bars
Préparation des supports béton
Les supports béton doivent être propres, dégraissés et débarrassés des parties non adhérentes. Lors
de la mise en œuvre du joint hydrogonflant, le béton en contact devra être de préférence sec.
Cependant une mise en œuvre sur béton légèrement humide doit rester possible.
Les supports sur lesquels le joint hydrogonflant est appliqué doivent également être les plus lisses
possibles afin d’assurer un bon contact entre le joint et le support.
Mise en place des joints
Le joint hydrogonflant doit être placé entre les nappes d’armatures à 70 mm minimum de la face du
béton qui sera en contact avec l’eau.
Il doit être éloigné des armatures d’une distance au moins égale à deux fois le granulat le plus gros.
Le joint peut également être placé dans une réservation qui aura été prévue à cet effet au sein des
parois en béton existantes. Ce dispositif permet de mieux positionner le joint en évitant son
déplacement lors de la mise en place du béton et améliore l’étanchéité du joint en créant un effet de
chicane.
Le joint peut être fixé sur le support en béton par collage ou par fixation mécanique avec des pointes à
béton, ou par une combinaison des deux systèmes.
Par collage, l’adhérence du joint sur les parois de béton existantes est réalisée à l’aide d’une colle ou
d’un mastic. Les conditions de mise en œuvre par collage doivent exclure un gonflement prématuré
du joint hydrogonflant.
Par fixation mécanique, le joint peut être fixé à l’aide des pointes à béton en prenant soin de ne pas
gêner l’expansion du joint.
L’attention de l’entrepreneur est attirée sur la jonction entre deux joints hydrogonflants, pour laquelle
l’étanchéité doit être assurée.
En cas de gonflement prématuré accidentel du joint hydrogonflant, l’entrepreneur doit procéder à ses
frais au remplacement du joint avant bétonnage.
AA 6.2. TUYAU
Le tuyau d’injection préventif permet un étanchement par post-injection des joints de reprise et de
construction dans le béton. En cas d’infiltration après bétonnage, une résine peut y être injectée.
Le tuyau est composé d’une spirale en acier pour éviter son écrasement sous béton frais, enrobée
dans une première membrane filtrante pour éviter l’obstruction du tube par le ciment lors du
bétonnage et d’une seconde membrane synthétique extérieure laissant la résine pénétrer dans les
fissures du béton lorsque la pression d’injection s’établit dans le tuyau..
Le diamètre extérieur du tuyau est de 12mm, le diamètre intérieur de 8mm. Le produit pourra être mis
en œuvre au contact de surfaces régulières dont la température ne dépassera pas 70°C.
Date Modifications
05.07.2013 Première diffusion
1 TEXTES DE REFERENCE............................................................................................................................. 63
1.1 Textes réglementaires et règlements de calculs ..................................................................................... 63
1.2 Autres textes ........................................................................................................................................... 63
2 MATERIAUX................................................................................................................................................... 64
2.1 Sols ......................................................................................................................................................... 64
2.2 Béton ....................................................................................................................................................... 64
2.2.1 Béton de propreté C12/15 et béton maigre C16/20 .......................................................................... 64
2.2.2 Classe de résistance C25/30 ........................................................................................................... 64
2.2.3 Classe de résistance C30/37 ........................................................................................................... 64
2.2.4 Déformations dues au retrait ............................................................................................................ 65
2.3 Aciers passifs .......................................................................................................................................... 65
2.3.1 Acier BE500S ................................................................................................................................... 65
2.3.2 Acier FeE400 ................................................................................................................................... 65
2.4 Acier de charpente .................................................................................................................................. 65
3 ACTIONS ET SOLLICITATIONS .................................................................................................................... 67
3.1 Charges permanentes ............................................................................................................................. 67
3.1.1 Poids propre structure (PP) .............................................................................................................. 67
3.1.2 Poids propre terrain (PPS) .............................................................................................................. 67
3.1.3 Poids propre des équipements (PPE) .............................................................................................. 67
3.1.4 Poussée/butée du sol (PBS) ............................................................................................................ 67
3.1.5 Eau dans le sol (GW) ....................................................................................................................... 67
3.1.6 Eau libre (NW).................................................................................................................................. 68
3.1.7 Coefficients partiels de sécurité pour actions permanentes ............................................................. 69
3.2 Charges variables ................................................................................................................................... 69
3.2.1 Elévation du niveau de la nappe (NAP)............................................................................................ 69
3.2.2 Elévation du niveau d’eau libre (FW)................................................................................................ 69
3.2.3 Température (T) ............................................................................................................................... 69
3.2.4 Ecart de température (DT) ............................................................................................................... 70
3.2.5 Glace (GLA) ..................................................................................................................................... 70
3.2.6 Vent .................................................................................................................................................. 70
3.2.7 Charges d’exploitation (CEX) ........................................................................................................... 70
3.2.8 Efforts d’accostage (ACC) ................................................................................................................ 71
3.2.9 Effort d’amarrage (AMA) .................................................................................................................. 71
3.2.10 Efforts de choc (CH) ......................................................................................................................... 71
3.2.11 Manœuvre des éléments (MAN) ...................................................................................................... 71
3.2.12 Coefficients partiels de sécurité pour actions variables .................................................................... 72
4 Remarque ....................................................................................................................................................... 73
5 CONSTRUCTION DES OUVRAGES ............................................................................................................. 74
5.1 Charge de chantier .................................................................................................................................. 74
5.2 Butonage ................................................................................................................................................. 74
6 COMBINAISONS D’ACTIONS ....................................................................................................................... 75
6.1 Combinaisons ELU fondamentales : ....................................................................................................... 75
1 TEXTES DE REFERENCE
2 MATERIAUX
2.1 Sols
Les caractéristiques des sols et les niveaux des différentes couches sont déduits des résultats des essais des
campagnes géotechniques préalable et complémentaire.
2.2 Béton
Pour les éléments de forte épaisseur (>60cm), cette vérification est faite sur base d’une peau de béton de 30cm
d’épaisseur.
La limite élastique de l’acier est décroissante en fonction de l’augmentation d’épaisseur des tôles employées. Ces
valeurs sont indiquées ci-dessous (N/mm²) en fonction de l’épaisseur des tôles (fourchettes exprimées en mm).
Epaisseur de 0 17 41 64 81
(mm) à 16 40 63 80 100
fyk S235 235 225 215 205 195
(N/mm²) S355 355 345 335 325 315
3 ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les coefficients de poussée et de butée sont calculés pour chaque cas d’après les « Tables de butée et de
poussée » de Caquot-Kerisel.
Dans le cas des ouvrages indéformables (notamment symétriques) ou rigides, un coefficient de poussée neutre
Ko=1-sin Φ est appliqué.
La limite inférieure de déformation pour laquelle la poussée du sol devient active est 1/100 (sol en poussée active
=> Ka).
La limite inférieure de déformation pour laquelle la poussée du sol devient passive est 1/1000 (sol en butée =>
Kp).
La cohésion sera parfois négligée. L’expression de l’action des terres sur le sol se réduira alors à :
q a = Ka p
q p = Kp p
q 0 = K0 p
Les pressions hydrostatiques ainsi que les actions pondérales dues à l’eau dans le terrain seront prises en
compte en donnant à l’eau un poids volumique de 10 kN/m³. Une distribution linéaire des sous-pressions est à
prendre en compte pour les vérifications de stabilité.
L’ensemble du radier du barrage, y compris les avant- et arrière-radiers, repose sur un matelas en gravier
drainant. L’arrière radier aval est équipé de percements mettant en connexion les masses d’eau de part et d’autre
de celui-ci. La présence du matelas drainant connecté au chenal aval et isolé du chenal amont par le parafouille
permet d’émettre l’hypothèse que la sous-pression sous le radier est toujours déterminée par le niveau d’eau à
l’aval.
Les vérifications suivantes ont été faites :
• Chenal amont rempli (niveau +23.65 DNG), chenal aval vide,
• Batardeaux en service (avarie sur un clapet), eau à l’aval au niveau +23.00 DNG.
AMONT Niveau de flottaison normal 23.65 m DNG (selon plan SpW 222/381 « Dendre
canalisée – Profil en long » du 05.08.2002)
Niveau des plus hautes eaux 23.80 DNG (selon CSC et observations)
Niveau du plafond 20.75 m DNG (selon plan SpW 222/381 « Dendre
canalisée – Profil en long » du 05.08.2002)
Tirant d’eau Entre 2.90 m et 3.05 m
AVAL Niveau de flottaison normal 21.18 m DNG (selon plan SpW 222/381 « Dendre
canalisée – Profil en long » du 05.08.2002)
Niveau des plus hautes eaux 23.00 m DNG (selon informations SETHY)
Niveau du plafond 18.80 m DNG (selon plan SpW 222/381 « Dendre
canalisée – Profil en long » du 05.08.2002)
Tirant d’eau normal Entre 2.38 m et 4.20 m
Pour le dimensionnement du clapet, le CETMEF recommande de considérer une sur-hauteur d’eau de 25 cm au-
dessus du niveau de flottaison normal, soit +23.90 DNG.
Les tables de CASTRO présentées dans l’ouvrage de référence « Hydrodynamics forces », Eduard
NAUDASCHER – A.A.BALKEMA – 1991, ont permis de déterminer, pour les différentes inclinaisons du clapet, le
moment de basculement appliqué sur celui-ci par l’eau. La méthode présentée dans le référentiel technique du
CETMEF a ensuite permis d’en déduire la part de celui-ci provenant respectivement de la charge d’eau
rectangulaire et de la charge d’eau triangulaire, ceci en fonction de la hauteur de la lame déversante sur le clapet.
Pour le dimensionnement du clapet, le CETMEF recommande d’utiliser les coefficients suivants en fonction des
différentes situations de projet.
Selon le référentiel CETMEF, seules les situations de projet SD1 et SA5 sont pertinentes dans notre cas.
SD1 SA5
Poids propre (Pp) 1.35 1
Action k * γ = Action d
3.2.6 Vent
En l’absence de calculs plus détaillés, l’action du vent est prise égale à 1 kN/m².
- Valeur caractéristique de freinage/accélaration : Qlk = 0.6 * aQ1 * (2 Q1k) + 0.1 * aq1 * q1k * W L = 360 kN à
répartir linéairement sur la longueur du tablier.
- Les valeurs caractéristiques sont à multiplier par 0.8 pour obtenir les valeurs fréquentes.
Pour le dimensionnement du clapet, le CETMEF recommande d’utiliser les coefficients suivants en fonction des
différentes situations de projet.
Selon le référentiel CETMEF, seules les situations de projet SD1 et SA5 sont pertinentes dans notre cas.
SD1 SA5
Charge d’eau (Ce) 1.5 1.1
Manœuvre (Man) 0 1
Action k * γq = Action d
4 Remarque
La note du 12 août 1980 du ministère français des transports ST n°1423 prévoit que les taux de travail maximaux
dans l’ossature et les appareils d’appuis correspondant au cas de charge statique le plus défavorable ne devront
pas dépasser les 2/3 du taux de travail admissible. Pour les appareils d’appui et de manœuvre dont la défaillance
pourrait entraîner la chute ou la mise hors service du clapet, l’effort admissible résultant des règlements ou l’effort
nominal indiqué par le fabricant des pièces devra être le double de l’effort maximal statique calculé dans le projet.
5.2 Butonage
Un système de butonage provisoire (liernes, butons, triangulations,…) est nécessaire pour réaliser les
terrassements au fond de fouille sur certaines zones du chantier.
Dans les sections courantes, l’effort appliqué en tête de palplanches (niveau +22.50) au système est de 10
tonnes par mètre linéaire aux états limite de service.
6 COMBINAISONS D’ACTIONS
Gkj valeurs caractéristiques des actions permanentes
Pk valeur caractéristique d’une action de précontrainte
Qk1 valeur caractéristique de l’action variable dominante
Qki valeurs caractéristiques des autres actions variables
Ad valeur de calcul de l’action accidentelle
∑γ
j ≥1
Gj Gkj + γ P Pk + γ Q1Qk1 + ∑ γ Qiψ 0i Qki
i >1
∑γ
j ≥1
GAj Gkj + γ PA Pk + Ad + ψ 11Qk 1 + ∑ψ 2 Qki
i >1
∑G kj + Pk + Qk1 + ∑ψ 0i Qki
j ≥1 i >1
∑G kj + Pk + ψ 1,1Qk 1 + ∑ψ 2i Qki
j ≥1 i >1
∑G kj + Pk + ∑ψ 2i Qki
j ≥1 i >1
Vd × tan (ϕ ) c× A
Hd ≤ +
γ g1 γ g2
γg1 est un facteur de sécurité sur l’angle de frottement interne = 1.2
γg2 est un facteur de sécurité sur la cohésion = 1.5
Hd et Vd sont les efforts horizontaux et verticaux calculés pour les combinaisons ELU fondamentales et
accidentelles.
6.9 Remarque
Pour toutes les combinaisons, les coefficients de sécurité sur la valeur de l’ancrage sont les suivants :
γdéfavorable = γfavorable = 1
Le coéfficient de sécurité sur la valeur de l’action de l’eau permanente est de 1.18125 lorsque l’action est
défavorable.
La variation de l’action de l’eau due à une crue est également accompagnée du coefficient 1.18125, sauf pour le
clapet pour lequel ce coefficient devient 1.5. Pour ce dernier, une surhauteur d’eau forfaitaire de 25 cm par
rapport au niveau de flottaison normal est considérée.
27 Toitures ...................................................................................................................... 87
27.01 Hourdis en béton précontraint haut. 12 cm larg. 60 cm avec face inférieure lisse ....................... 87
27.02 Chape de compression armée ép. 5 cm armature Ø 6mm maille 15/15 cm ................................... 90
27.03 Béton de pente hauteur variable de 3 à 8 cm ................................................................................... 90
30 Superstructure - éléments secondaires .................................................................... 91
41.02 Grille de ventilation en aluminium anodisé naturel dimensions baie 41/61 cm .......................... 128
42.02 Habillage du mur de bloc par des panneaux de multiplex marin ép. 22 mm ............................... 129
42.03 Structure en bois verticale 80/60 mm, support panneaux multiplex ............................................ 129
60.01 Ligne de vie en acier inoxydable AISI 316 L, en toiture ................................................................. 136
Introduction
Toutes les maçonneries sont parfaitement modulées et apparentes.
La maçonnerie est armée horizontalement tous les deux tas.
Description
Les maçonneries sont repérées sur la vue en plan et les coupes. Cet article concerne les maçonneries
portantes du bâtiment de services.
Documents d'application
NBN B21 -001 (Matériaux de maçonnerie - Prescriptions relatives aux matériaux de maçonnerie en
béton)
Série NBN B14 (Mortiers de maçonnerie)
Matériaux
Maçonnerie
Type d'appareillage : voir plans d’architecture ou à défaut type grec en panneresses (joints verticaux
décalés d’ ½ bloc).
Tous joints horizontaux et verticaux sont remplis au plein mortier.
Blocs en béton
L'armature est constituée d'un treillis composé de 2 fils longitudinaux profilés reliés entre eux par une
armature transversale de forme diagonale inclinée à 45°. La structure diagonale est soudée aux fils
longitudinaux. La distance entre les fils longitudinaux est maximale, en respectant un enrobage
minimal de 15 mm par rapport aux faces de la maçonnerie.
L'acier est de qualité BE 500 S.
Classe d'exposition de l'armature : MX2.1 (suivant la pr EN 845-3 :1997).
Protection de l'armature : galvanisation à chaud à raison de minimum 60 gramme de zinc par m² revêtu
de 100 µm d'epoxy.
Les diamètres minimum des fils sont les suivants :
Les blocs sont amenés et entreposés sur des palettes en bois. Ils sont protégés de l'humidité et de la
pluie.
Tous les joints sont remplis au plein mortier. Ils sont parfaitement horizontaux et verticaux. Ils ont une
épaisseur constante. Les précautions nécessaires sont prises pour obtenir et maintenir un aspect
soigné et propre.
Modulation
La pose se fait en respectant scrupuleusement les plans, ainsi que les hauteurs de tas, l'alignement
des assises horizontales, …
Seuls des éléments entiers, et des demi–éléments sont utilisés.
Les dimensions des maçonneries sont modulées pour que, de façon générale, il ne soit pas nécessaire
de couper les éléments.
Le premier lit est établi de telle manière que les niveaux des appuis des linteaux et du dernier tas se
situent aux cotes indiquées aux plans, sans découpe ni sciage.
Liaisons
Les maçonneries sont reliées mécaniquement entre elles à chaque raccord perpendiculaire entre deux
murs, tous les 40 cm en hauteur.
La liaison des maçonneries est réalisée en harpe au niveau des angles et est assurée par l'ancrage
deux barres d'armature DE500BS diamètre 8 mm, longueur 600 mm, ancrées d'environ 170 mm pour
les liaisons perpendiculaires.
Rejointoiement
Les joints des maçonneries sous les éléments de structure (hourdis, …) situés au-dessus d'elles sont,
suivant les indications de APS et selon leur position :
• soit bourrés au mortier, résistant au retrait différentiels des éléments ;
• soit fermés avec un joint souple en polyuréthanne ;
Finition
L'entrepreneur prend toutes les précautions nécessaires pour ne pas endommager les surfaces de
l'ouvrage restant apparentes. Le mortier sur sols, menuiseries, châssis, … est complètement enlevé
jusqu'à l'obtention de surfaces entièrement propres.
Eléments à soumettre
− Fiches techniques ;
− Blocs de maçonnerie ;
− Mortier ;
− Linteaux préfabriqués à faces visibles lisses ;
− Armature pour maçonnerie ;
− Ancrages, crochets et accessoires, … ;
− Echantillons de maçonnerie apparente rejointoyée.
Inclus dans le prix
− la maçonnerie ;
− les découpes, sciages, percements ;
− les linteaux préfabriqués de portée max de 2,01 m ;
− Les asselets ;
− le rejointoiement ;
− le bourrage ou le joint souple éventuel au-dessus de la maçonnerie ;
− le remplissage éventuel (au mortier et / ou au béton) de certains blocs de maçonnerie ;
− les armatures pour maçonnerie ;
− les liaisons avec les éléments en béton ;
− les ancrages, crochets et autres accessoires.
Code de mesurage
− Suivant la NBN B06 -001 (Méthodes de mesurage de quantités) modifiée comme suit :
Les évidements inférieurs à 0,50 m² ne sont pas déduits.
Application
Toutes les maçonneries du bâtiment de services.
Introduction
Ces pièces sont entièrement conformes au chapitre K6 du CCT Qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Pour supporter la partie courbe de la charpente de toiture en bois, deux colonnes circulaires sont
placées et ancrées à la dalle au niveau +24.50. Elles sont placées à l'axe du cercle formant la partie
courbe du bâtiment de service et sont entre-distante de 4.50 m.
Description
Ces colonnes sont en acier galvanisé à chaud. Une platine de 160 x 180 x 10 mm d'épaisseur est
soudée à chaque extrémité de ces colonnes. Quatre ancrages chimiques M12 permettent la fixation de
chaque colonne sur la dalle de béton structurelle. Quatre boulons M12 permettent la fixation de la
poutre HE160A au sommet de chaque colonne.
Matériaux
Acier S235 galvanisé à chaud.
Eléments à soumettre
− Un plan de traçage des colonnes devra être fourni pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des deux colonnes avec platines soudées ;
− fourniture et pose des pièces d'ancrage chimique M12 ;
− fourniture et pose des boulons pour la fixation de la poutre au sommet des colonnes ;
23 Parois horizontales
Introduction
Cette pièce est entièrement conforme au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Pour supporter la partie courbe de la charpente de toiture en bois, une poutre est placée à l'axe du
cercle formant la partie courbe du bâtiment de service. Elle s'appuie sur le sommet des deux colonnes
circulaires.
<Description>
Cette poutre réalisée au moyen d'une poutrelle HE 160 A est en acier galvanisé à chaud, quatre
boulons M12 permettent la fixation de la poutre au sommet de chaque colonne.
Matériaux
Acier S235 galvanisé à chaud.
Eléments à soumettre
− Un plan de traçage de la poutre devra être fourni pour approbation ;
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la poutre ;
− galvanisation de la poutre ;
− toutes sujétions.
Application
Support horizontal de la charpente en bois de la toiture du bâtiment de service.
27 Toitures
27.01 Hourdis en béton précontraint haut. 12 cm larg. 60 cm avec face inférieure lisse
Introduction
Les éléments de plancher alvéolés en béton précontraint sont porteurs de la marque BENOR.
Il s'agit des éléments de plancher préfabriqués, en béton précontraint armé, vibrés en coffrages
métalliques et durcis thermiquement. L'ancrage de la précontrainte se fait par adhérence.
Documents d'application
• PTV 201 (Probéton) (Eléments préfabriqués de planchers alvéolés en béton armé et précontraint)
complétée (et non modifiée) par :
• la brochure technique "Eléments de plancher alvéolés en béton précontraint" (FeBe)
Matériaux
Les matériaux (y compris les aciers de précontrainte) portent la marque BENOR.
Béton
Le béton n'est pas sujet aux réactions alcali-granulats. Les prescriptions pour le béton armé relatives à
ce sujet sont d'application.
Classe de résistance minimale : C40/50.
Classe d'environnement :
• pour les éléments strictement intérieurs en atmosphère chauffée (en-dessous et au-
dessus) : EI
• pour les autres éléments : EE2.
Pour les hourdis dont la chape de compression est destinée à rester apparente, l'adhérence de la face
supérieure doit être supérieure à 1,5 N/mm². A défaut d'obtenir cette valeur, les hourdis sont grenaillés
par et aux frais de l'entrepreneur.
Caractéristiques et essais
Les éléments ont maximum 40% de creux.
Des trous permettant l'évacuation des eaux infiltrées dans les alvéoles sont percés au milieu et aux
extrémités des éléments de plancher, du côté inférieur et suivant l'axe de chaque alvéole.
Flèche maximale (wb + wc) : f/L < 1/1000, avec :
wb : la somme de la flèche différée sous charge permanente et de la flèche instantanée sous
charge de parachèvement ;
wc : la flèche instantanée et différée sous les actions variables.
Exécution
Il est fait usage d'un maximum d'éléments de 600 mm de largeur. Des éléments découpés
soigneusement en usine peuvent être utilisés si nécessaire, module de 100 mm en largeur.
Etudes, plans et documents
Les éléments sont tous marqués d'un code d'identification. Celui-ci ne peut toutefois pas être apposé
sur les faces restant apparentes.
Si les documents d'exécution de APS comportent une identification des éléments de plancher,
l'entrepreneur les mentionne alors également sur tous ses documents relatifs à ces éléments de
plancher.
Aspect
Les faces latérales des éléments de plancher sont profilées en vue d'assurer la solidarisation du
plancher.
La face inférieure des éléments de plancher est lisse.
La face supérieure des éléments de plancher est rugueuse.
L'entrepreneur fournit, sur demande de RPA et pour approbation, les échantillons nécessaires aux
choix définitifs relatifs à l'aspect des bétons.
Hourdis apparents
Sauf indication contraire, la face inférieure des éléments de plancher est considérée comme restant
apparente, elle respecte alors les prescriptions relatives aux "Coffrages pour béton armé".
Les trous d'évacuation de l'eau des alvéoles sont parfaitement alignés (sur l'ensemble des hourdis) et
à distance constante des appuis.
Défauts et réparations
L'entrepreneur prend toutes les dispositions pour éviter tous les défauts d'aspect lors des différentes
phases d'exécution (fabrication, transport, montage, etc.), et en particulier toutes les souillures dues
aux armatures en attente, ancrages, douilles…
Les défauts suivants ne sont pas acceptés sur les surfaces restant apparentes :
• les faces non parfaitement planes ;
• les traces de ragréage ;
• les écornures d'arête, fendillement, écaillage… ;
• pas de constance de la teinte d'un élément à l'autre ;
• pas d'uniformité de teinte sur un même élément ;
• les traces en surface des armatures sous-jacentes ;
• les marques des supports d'entreposage ;
• les souillures de toute provenance…
Les autres exigences, citées dans les articles de référence, restent également d'application.
Si les réparations ne sont pas satisfaisantes, ce dont RPA et AP sont les seuls juges, les éléments
sont rebutés et remplacés aux frais de l'entrepreneur.
Dimensions et tolérances
Les éléments de plancher respectent les dimensions et formes indiquées sur les plans de APS.
Les tolérances sont définies aux documents de référence.
Entreposage
Les éléments de plancher sont entreposés de manière à ce qu'aucune marque ne s'imprime sur leur
face inférieure (restant apparente), à aucun moment (transport, stockage, entreposage, manutention,
…). L'utilisation de supports en bois est interdite. L'emploi de pastilles en PVC est recommandé.
Appuis
De manière générale, les éléments de plancher s'appuient d'une longueur suffisante sur leur support.
Les longueurs minimales d'appui sont définies au paragraphe 6.1 de la Brochure Technique de la
FeBe.
Les éléments de plancher s'appuient sur une bande d'élastomère continue, servant à positionner
correctement les charges d'appui.
Appui court
Des contraintes spécifiques à certains planchers peuvent conduire à utiliser le système d'appui suivant
: les éléments de plancher sont appuyés de 40 mm, ils sont alors pourvus de torons dépassants de
150 mm et des barres sont prévues dans les joints pour relever les charges.
Les hourdis pour lesquels, à leur extrémité, un ou plusieurs torons n'adhèrent pas au béton seront
refusés.
Les hourdis sont étançonnés le long de l'appui.
Mise en œuvre sur chantier
Toutes les dispositions sont prises pour une pose parfaite et régulière, en particulier, l'alignement des
faces inférieures des hourdis sur leur longueur.
Les alvéoles des éléments de plancher sont obturées par des bouchons placés au droit du nu des
appuis des éléments.
La surface supérieure des éléments de plancher est nettoyée et humidifiée avant remplissage des
joints et avant l'application éventuelle de la couche de solidarisation (appelée aussi chape de
compression).
Le plancher constitué de ses éléments est solidarisé, sur son pourtour, aux éléments de structure
coulés en place (armatures dans les joints, têtes marteaux, armatures de liaison dans la chape de
compression, …). Les aciers de précontrainte sont disposés de manière à permettre les évidements et
découpes des éléments de plancher sans que la stabilité n'en soit altérée.
Les dispositifs de pose et les liaisons structurelles (chaînage, remplissage des joints, etc.) pour rendre
le plancher monolithique et pour transmettre les charges au droit des évidements sont conformes aux
indications du fabricant.
Les éventuels enchevêtrements (renforts métalliques) nécessaires autour de certains évidements sont
résistants au feu.
Eléments à soumettre
• notes de calculs complémentaires, plans de pose et schémas de fabrication :
• des éléments de plancher ;
• des dispositifs de pose, des liaisons structurelles, des enchevêtrements…
• fiches techniques :
• des cales, supports de stockage (en contact avec le béton) ;
• des percements et réservations ;
• des réparations des bétons (produits, méthodes d'exécution, points d'application…) ;
Inclus dans le prix
• les études et documents d'exécution (plans, fiches…) ;
• les échantillons demandés par RPA ou AP ;
• les éléments de plancher (y compris également : chanfreins, trous…) ;
• les armatures passives (y compris les armatures de liaison) ;
• les armatures de précontrainte ;
• les découpes et évidements (de toutes formes et de toutes localisation ; traversantes ou
non, alvéoles à claire voie, enlèvement de la couche supérieure ou inférieure ; armatures
dépassantes ; têtes marteau, etc.), réservations… (indiquées ou non aux plans
d'adjudication) ;
• les fers d'enchevêtrement et leurs accessoires ; la protection au feu ;
• les contre-flèches ;
• les bouchons, les bandes d'appui en élastomère ;
• les filières d'étançonnement ;
• le réglage ;
• les joints de mortier, joints de mousse, joints de pose… ;
• le nettoyage et l'humidification soignée des éléments avant bétonnage de la couche de
solidarisation ;
• le béton de remplissage des joints entre hourdis, têtes marteaux, évidements… ;
• le rejointoiement a posteriori des joints entre les éléments de plancher ;
• les ragréages et réparations éventuels (y compris toutes les impositions pour le choix de la
teinte) ;
• les trous et les percements pour l'évacuation des eaux infiltrées dans les alvéoles.
Code de mesurage
La surface est limitée aux dimensions théoriques des éléments de plancher, limitées aux longueurs
minimales d'appui demandées. Dans le cas de torons dépassants, c'est la longueur minimale de la
partie béton qui est prise en compte. Les évidements supérieurs à 1 m² sont déduits.
Application
Couverture des locaux armoire électrique, groupes et couloir du bâtiment de services.
27.02 Chape de compression armée ép. 5 cm armature Ø 6mm maille 15/15 cm
Introduction
La chape de compression est entièrement conforme au chapitre K4 du CCT qualiroutes et les
précisions des présentes clauses techniques.
Sont d'application : toutes les prescriptions relatives a :
• Béton pour béton armé
• Coffrage pour béton armé
• Lissage éventuel des dalles
Le poste concerne la réalisation de la chape de compression sur les hourdis et le remplissage au-
dessus des maçonneries sur l'épaisseur des hourdis.
Matériaux
Béton
Introduction
Le béton de pente est entièrement conforme au chapitre K4 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Sont d'application : toutes les prescriptions relatives à :
• Béton pour béton armé
Introduction
Une isolation en laine de roche est placée sur les façades du bâtiment de services.
Matériaux
Les fibres minérales de la laine de roche sont obtenues par fusion de roche volcanique liées ensuite au
moyen de résines polymérisées. Le produit ne présente aucune dilatation ni retrait. La laine de roche
est entièrement recyclable.
Les panneaux isolants ne comportent aucune particule non fibrée. Ils sont chimiquement neutres et
n'attaquent pas les matériaux en contact, même en présence d'humidité. Ils ne constituent pas un
aliment pour les rongeurs, les insectes et ne favorisent pas le développement des moisissures, de
bactéries ou d'autres micro-organismes.
− Les panneaux d'isolation sont incombustibles, ils appartiennent à la classe A1 de réaction au feu
suivant la NBN-EN 13501-1.
− Les panneaux d'isolation sont non hygroscopiques et non capillaires. Le coefficient de résistance
à la diffusion de vapeur d’eau µ est d’environ 1,3.
− La capacité calorifique spécifique cp est d’environ 1.030 J/kg.K conformément à NBN-EN-ISO
10456.
Sauf mention contraire, les panneaux d'isolation sont non revêtus.
Caractéristiques spécifiques :
− panneaux d'isolation rigides, non revêtus ;
− épaisseur: 80 mm ;
− dimensions: 1000 x 600 mm ;
− masse volumique: environ 70 kg/m³ ;
− coefficient de conductivité thermique déclaré: 0.034 W/m².K conformément à la NBN EN 12667;
− isolation fortement répulsive à l'eau, absorption moyenne: 0,25 l/m² selon la EN 1609.
Exécution
Les panneaux d'isolation sont posés avec le long côté disposé horizontalement et les joints verticaux
se chevauchent en quinconce. Les panneaux sont serrés les uns contre les autres et sont de
dimensions maximales.
La pose des panneaux d'isolation est réalisée à l'aide de fixations mécaniques. Le nombre de points
de fixation est conforme aux prescriptions du fabricant.
Code de mesurage
Surface nette à exécuter. Les portes et fenêtres de plus de 1 m² sont déduites.
Application
Toutes les maçonneries extérieures en blocs de béton du bâtiment de services.
Introduction
Toutes les façades du bâtiment de services sont revêtues d'un bardage vertical ajouré en Douglas.
Description
Le bardage est composé de pièces de bois ajourées en Douglas fixées par l'arrière, de manière
invisible, sur la maçonnerie.
Les pièces de bois sont placées verticalement et entre distantes de 15 cm d'entraxe. Pour la partie
courbe du bardage, il faudra absolument respecter le nombre et l'entre distance des pièces comme
renseigner sur la vue en plan.
La partie inférieure est parfaitement horizontale. Par contre, la partie supérieure est coupée en oblique
vers l'arrière suivant une pente identique à celle de la toiture (2.2 %). ceci permettant à l'eau de pluie
de s'écouler sur la toiture. Les pièces de bois verticales constituants le bardage sont fixées trois fois
sur la hauteur du niveau +24.65.
Matériaux
− Bois du bardage
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Les nœuds adhérents mis en œuvre ne sont pas supérieur à 3 cm de diamètre.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
La section des pièces de bardage est de 150 mm de large sur 50 mm d'épaisseur, Tous les bois sont
équarris à arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions indiquées sont des
dimensions rabotées et poncées.
Les éléments qui constituent le bardage vertical sont en une seule pièce sur la hauteur de la façade.
Un certificat d'origine et d'espèce est fourni avant toute mise en œuvre, le label FSC et/ou PEFC est
requis.
Le bois satisfait à la NBN EN942 Bois dans les menuiseries - exigences générales, et est de qualité de
menuiserie selon les STS 04.2
− Fixations du bardage
Les fixations sont réalisées au moyen d'un système de fixations invisibles pour le bardage qui se fixe
sur les maçonneries de bloc.
Dans ce cas, les fixations du bardage se font par des vis inox Ø 6 mm de 140 mm de longueur, à
chaque pièce de support horizontal, soit tous les 120cm. Ces vis sont placées par l'arrière du bardage.
Il faudra préassembler des parties de bardage en atelier et ensuite les fixer entre les pièces verticales
sur les chevrons qui sont fixés préalablement sur les maçonneries de bloc.
Quand il n'y a pas de maçonnerie, le bardage est fixé, en pied, par un tirefond inox M12 long. 100 mm
avec rondelle inox vissé sur une cornière inox reconstituée 100 x 150 x 10 mm continue et horizontale,
fixée au béton structurel. Des trous Ø 13 mm sont réalisés dans cette cornière pour recevoir les
tirefonds de fixation M12.
Pour la fixation du bardage au-dessus du déflecteur, la cornière est complétée par des plats en acier
inoxydable de 130 x 70 x 10 mm percé de deux trous Ø 13 mm. Deux boulons en acier inoxydable
M12 à tête fraisée mâle et femelle assurent la fixation du bardage à cet endroit.
Pour la fixation en partie haute du bardage, une platine en acier inoxydable de 240 x 150 x 10 mm est
placée à la jonction de la panne de toiture et de la pièce de bardage. Une rainure est réalisée à l'axe
des deux pièces afin de placer la platine de manière invisible. Quatre boulons en acier inoxydable M12
à tête fraisée mâle et femelle sont placés à chaque assemblage.
Le bardage est aussi placer dans l’ouverture aval de la pile, il est fixé en pied et en tête, par des
tirefonds inox M12 long. 100 mm avec rondelle inox, vissé sur une cornière cintrée en inox
reconstituée de 100 x 150 x 10 mm. Celle-ci est fixée au béton structurel par des ancrages chimiques
M12. Des trous Ø 13 mm sont réalisés dans ces cornières, à l’axe de chaque pièce de bois, pour
recevoir les tirefonds de fixation inox M12 avec rondelle. Le plan extérieur du bardage est placé dans
le plan extérieur du voile de béton courbe. Un espace libre de 30 mm est réalisé au sommet et en pied
de bardage.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les pièces en
bois du bardage.
Inclus dans le prix
− étude et plans d'exécution
− fourniture, pose et réglage des pièces de bardage, des fixations invisibles et toute visserie et
accessoires nécessaires ;
− cornière en acier inoxydable pour fixation du bardage ;
− toutes sujétions.
Code de mesurage
Au mètre carré de surface de bardage posé, les évidements de moins de 1 m² ne sont pas déduits,
toutes finitions comprises.
Application
Bardage sur toutes les façades du bâtiment de services et ouverture aval de la pile.
Introduction
Un pare-pluie est placé à l'extérieure de l'isolant de façade, juste derrière le bardage en bois.
Description
Le pare-pluie est ouvert à la diffusion et offre une grande stabilité dimensionnelle grâce à une
composition multicouche. Il est étanche à l'air, résistant aux UV. Il s'adapte aux façades ajourées sans
limite d'écartement et doit être compatible avec tout type de support. Le pare-pluie peut être collé sur
son support.
Matériaux
Le pare-pluie est un écran de façade polyacrylique ouvert à la diffusion, de type enduction acrylique
sur fibre composite polyester/verre. Il est disponible en lès de 2,50 m et en rouleau de 25 m de
longueur. La teinte du pare-pluie est au choix de l'AP suivant la gamme de coloris disponibles.
Caractéristiques et essais
Le pare pluie dispose de caractéristiques techniques performantes pour l'isolation et la protection des
façades : étanchéité, respirabilité et résistance durable aux UV.
− poids : 420 g/m² suivant EN 12127
− épaisseur : 0.75 mm suivant EN ISO 5084
− résistance à la rupture : 250 N/5 cm suivant EN ISO 1421
− allongement à la rupture : - 25 % suivant EN ISO 1421
− force de propagation d'une déchirure : 60 N suivant EN ISO 13937/2
− résistance à la pénétration de l'eau : >600 mm suivant EN ISO 20811
− résistance à la diffusion de la vapeur 1/KD : - 0.069 hPa/mg
− perméabilité à la vapeur : - 475 g/m²d
− résistance à la température : - 40 °C à + 80 °C
− réaction au feu : M3/VKF 5.3/ B2
− coefficient de dilatation surfacique : en longueur - 0.01 à - 0.07 %
en largeur -0.02 à - 0.03 %
Exécution
La membrane pare-pluie est soigneusement tendue et fixée sur les pièces de support horizontal du
bardage au moment de la pose.
Eléments à soumettre
Une fiche technique du pare-pluie est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose du pare-pluie ;
− réalisation de tous les raccords avec les éléments de façades et toiture : membrane d'étanchéité
de toiture, portes, fenêtres, grilles de ventilation, buses, ...
Code de mesurage
Au m² de pare-pluie réellement placé, les vides de moins de 1 m² ne sont pas déduis.
Application
Tous les murs extérieurs en maçonneries de blocs du bâtiment de services.
Introduction
Deux pièces de bois horizontales de 5 x 6.5 cm, en partie cintrées, permettent la fixation par l'arrière
du bardage dans la partie ajourée. L'essence de bois choisi pour cette structure est le Douglas.
Description
Les pièces de bois horizontales sont placées tous les 1.20 m en hauteur. Une est placée au sommet
du bardage, la seconde est placée 1.20 m plus bas.
Matériaux
− Bois de structure
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Les nœuds adhérents mis en œuvre ne sont pas supérieur à 3 cm de diamètre.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
La section des pièces structurelles est de 65 mm de large sur 50 mm d'épaisseur, Tous les bois sont
équarris à arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions indiquées sont des
dimensions rabotées et poncées.
Les éléments qui constituent le bardage vertical sont en une seule pièce sur la hauteur de la façade.
Un certificat d'origine et d'espèce est fourni avant toute mise en œuvre, le label FSC et/ou PEFC est
requis.
Le bois satisfait à la NBN EN942 Bois dans les menuiseries - exigences générales, et est de qualité de
menuiserie selon les STS 04.2
− Fixations du bardage
Des vis en acier inoxydable à tête fraisée Ø 6 mm et 140 mm de longueur assurent la fixation du
bardage sur la structure.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les pièces en
bois du bardage.
Inclus dans le prix
− étude et plans d'exécution ;
− fourniture et pose des pièces structurelles horizontales ;
− fourniture et pose des vis de fixation en inox ;
− toutes sujétions.
Application
Partie du bardage ajouré et courbe du bâtiment de services.
Introduction
Trois pièces de bois horizontales, sont fixée à la maçonnerie par des vis inox à tête fraisées Ø 6 mm
long. 100 mm. L'essence de bois choisi pour cette structure est le Douglas.
Description
Les pièces de bois horizontales sont placées tous les 1.20 m en hauteur.
Matériaux
− Bois de la structure
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Les nœuds adhérents mis en œuvre ne sont pas supérieur à 3 cm de diamètre.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
La section des pièces structurelles est de 50 mm de large sur 52.5 mm d'épaisseur, Tous les bois sont
équarris à arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions indiquées sont des
dimensions rabotées et poncées.
Les éléments qui constituent le bardage vertical sont en une seule pièce sur la hauteur de la façade.
Un certificat d'origine et d'espèce est fourni avant toute mise en œuvre, le label FSC et/ou PEFC est
requis.
Le bois satisfait à la NBN EN942 Bois dans les menuiseries - exigences générales, et est de qualité de
menuiserie selon les STS 04.2
− Fixations du bardage
Des vis en acier inoxydable à tête fraisée Ø 6 mm et 100 mm de longueur assurent la fixation des
pièces structurelles sur la maçonnerie.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les pièces en
bois du bardage.
Inclus dans le prix
− étude et plans d'exécution ;
Application
Partie de bardage sur la maçonnerie du bâtiment de services.
31.03.07 Pièces de bois structurelles horizontales 5/5.25 cm fixées à l'arrière du bardage
bois
Introduction
Trois pièces de bois horizontales, sont fixée à l'arrière du bardage par des vis inox à tête fraisées Ø 6
mm long. 140 mm. L'essence de bois choisi pour cette structure est le Douglas.
Description
Les pièces de bois horizontales sont placées tous les 1.20 m en hauteur.
Matériaux
− Bois de la structure
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Les nœuds adhérents mis en œuvre ne sont pas supérieur à 3 cm de diamètre.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
La section des pièces structurelles est de 50 mm de large sur 52.5 mm d'épaisseur, Tous les bois sont
équarris à arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions indiquées sont des
dimensions rabotées et poncées.
Les éléments qui constituent le bardage vertical sont en une seule pièce sur la hauteur de la façade.
Un certificat d'origine et d'espèce est fourni avant toute mise en œuvre, le label FSC et/ou PEFC est
requis.
Le bois satisfait à la NBN EN942 Bois dans les menuiseries - exigences générales, et est de qualité de
menuiserie selon les STS 04.2
− Fixations du bardage
Des vis en acier inoxydable à tête fraisée Ø 6 mm et 120 mm de longueur assurent la fixation des
pièces structurelles sur le bardage.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les pièces en
bois du bardage.
Inclus dans le prix
− étude et plans d'exécution ;
− fourniture et pose des pièces structurelles horizontales ;
− fourniture et pose des vis de fixation en inox ;
− toutes sujétions.
Application
Partie de bardage sur la maçonnerie du bâtiment de services.
31.03.08 Profil rejet d'eau en tôle inox AISI 316L ép. 2 mm en pied de bardage
Introduction
Ces pièces sont entièrement conformes au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Afin d'assurer une évacuation efficace de l'eau de pluie sur le bardage vertical de façade en bois, un
profil rejet d'eau périphérique en tôle d'acier inox pliée ép. 2 mm est placé en pied de bardage.
Description
La face extérieure verticale du profil rejet d'eau est placée à 3 cm du plan extérieur du voile en béton.
Il est réalisé au moyen d'une tôle d'acier inoxydable pliée de 2 mm d'épaisseur.
Ce profil rejet d'eau est cintré dans la partie courbe du bâtiment suivant un rayon de 239.50 cm
intérieur.
Documents d'application
Toutes les dimensions du profil rejet d'eau sont indiquées sur le plan de détail.
Matériaux
Tôle en acier inoxydable AISI 316L finition brute.
Aucune écriture ne sera visible sur la face extérieure de la tôle rejet d'eau en acier inox.
Exécution
Le profil rejet d'eau doit être placé avant la pose de l'isolant de façade et du bardage en bois. Il se fixe
sur le premier tas de bloc en béton, en pied de maçonnerie, au niveau de la remontée arrière de la tôle
du profil rejet d'eau. Deux lattes de bois biaises sont fixées sur le bord de la dalle de béton avant la
pose du profil rejet d'eau.
Eléments à soumettre
Un plan de traçage du profil rejet d'eau avec la position des trous de fixation est à fournir pour
approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose du profil rejet d'eau en tôle d’acier inox ;
− fourniture et pose des vis de fixation en acier inox ;
− réalisation de la soudure étanche autour des plats de fixation inox (au niveau du déflecteur) ;
− fourniture et pose des lattes de bois biaises, support du rejet d'eau ;
− toutes sujétions.
Application
Pied de bardage en bois de toutes les façades du bâtiment de services, y compris portes bardées.
31.03.09 Cornière de fixation reconstituée en inox AISI 316L ép. 10 mm pied de bardage
Introduction
Ces pièces sont entièrement conformes au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Une cornière en acier inoxydable est fixée sur le bord de la dalle de béton structurel, elle permet de
fixer le pied de bardage de la partie de bâtiment qui ne comporte pas de mur de maçonnerie. Cette
cornière est aussi placée en pied et en tête de bardage, dans l’ouverture aval de la pile.
Description
La face extérieure verticale de la cornière d'inox est placée 10 mm à l’extérieure du bord de la dalle
structurelle en béton.
Cornière reconstituée par soudage, en acier inoxydable, de 150 x 100 x 10 mm. Un trou Ø 13 mm est
réalisé sur l’aile verticale, à l'axe de toutes les pièces verticales du bardage, un tirefond avec rondelle
en inox Ø 12 mm et de 100 mm de long, assure la fixation du pied de bardage en bois.
La cornière reconstituée en inox est cintrée dans la partie courbe du bâtiment suivant un rayon de
249.50 m intérieur.
Pour la fixation du bardage placé dans l’ouverture de la pile, une cornière cintrée est fixée sur le voile
courbe en béton et une seconde sur la face inférieure de la dalle en béton. La face extérieure du
bardage est placée dans le plan extérieur du voile courbe.
Documents d'application
Toutes les dimensions de la cornière de fixation en inox sont indiquées sur les plans de détail.
Matériaux
Acier inoxydable AISI 316L finition brute.
Aucune écriture ne sera visible sur la face extérieure de la cornière de fixation en acier inox.
Exécution
La cornière de fixation en inox se fixe sur la dalle de béton à l'aide d'ancrages chimiques M12 en acier
inox. L'entre distance des ancrages chimiques est de 600 mm. Ils sont positionnés entre les pièces de
bardage vertical en bois à l’axe des 150 mm. Un calage est à placer entre le béton et la cornière de
fixation, il permet de régler la pose ce celle-ci à l'horizontale. Le niveau supérieur de l’aile horizontale
de la cornière est placé au même niveau que la dalle lissée (niv. +24.65). Il faut prévoir un léger
décaissé en périphérie de la dalle pour la pose de cette cornière.
Eléments à soumettre
Un plan de traçage de la cornière de fixation avec la position des trous de fixation est à fournir pour
approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la cornière de fixation en acier inox ;
− fourniture et pose des vis de fixation en acier inox ;
− fourniture et pose des ancrages chimiques M12 inox ;
− toutes sujétions.
Application
Pied de bardage en bois des parties de façades qui ne comportent pas de mur de maçonnerie et
ouverture aval de la pile, bâtiment de services.
31.03.10 Cornière de fixation inox AISI 316L ép. 10 mm pied de bardage au droit du
déflecteur
Introduction
Cette pièce est entièrement conforme au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Une cornière reconstituée en acier inoxydable est fixée sur le bord de la dalle de béton structurel, elle
permet de fixer le pied de bardage au droit du déflecteur.
Description
La face extérieure de la cornière d'inox est placée au bord de la dalle structurelle en béton.
Elle est réalisée au moyen d'un plat horizontal d'acier inoxydable de 160 x 10 mm et d'un second plat
vertical soudé de 135 x 10 mm. Des platines de 130 x 70 x 10 mm sont soudées verticalement à la
cornière. Un trou Ø 13 mm est réalisé sur la cornière à l'axe de toutes les pièces du bardage. Un
tirefond inox Ø 12 mm, longueur 100 mm assure la fixation de chaque pièce du pied de bardage en
bois.
Documents d'application
Toutes les dimensions de la cornière de fixation en inox sont indiquées sur le plan de détails.
Matériaux
Acier inoxydable AISI 316L finition brute.
Aucune écriture ne sera visible sur la face extérieure de la cornière de fixation en acier inox.
Exécution
La cornière en inox se fixe sur la dalle de béton à l'aide de deux ancrages chimiques M12 en acier
inox. Ils sont positionnés à 50 mm chaque extrémité de la cornière.
Eléments à soumettre
Un plan de traçage de la cornière de fixation avec la position des trous de fixation est à fournir pour
approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la cornière et des plats de fixation en acier inox ;
− fourniture et pose des vis de fixation en acier inox ;
− fourniture et pose des ancrages chimiques M12 inox ;
− toutes sujétions.
Application
Fixation du pied de bardage au-dessus du déflecteur du bâtiment de services.
Documents d'application
− STS 38 et NBN S 23-002 Vitrage + Addendum 1: - Vitrage - Vitrage de sécurité
− STS 52 Menuiseries extérieures - Généralités
− STS 53 Portes (1990)
− NIT 214 Le verre et les produits verriers, les fonctions du vitrage.
− NIT 221 La pose des vitrages en feuillure.
− NIT 222 Dimensionnement des menuiseries sous l’action du vent (2001)
− NBN B 03-002-1 Charges de vent sur les bâtisses, généralités.
− NBN B 03-003 Déformation des structures – Valeurs limites de déformation – Bâtiments
(1991)
− NBN B 25-201 à NBN B 25-211 Méthodes d’essai des portes et fenêtres (1977-1980)
− EN 24 – 25 – 42 – 43 – 77 – 78 –79 – 85 – 86 – 107 – 108
− NBN ENV 1627 à 1630 Fenêtres, portes, fermetures – Résistance à l’effraction (1999)
Etudes et conception
Dès le début des travaux et avant de passer les commandes pour les ensembles de portes et fenêtres
avec tous leurs accessoires, l'entrepreneur est tenu de vérifier si ceux-ci peuvent être livrés dans les
dimensions, type, couleur et traitement prescrits dans les documents d'adjudication.
Il doit également contrôler si les dimensions s'adaptent à la modulation de la structure portante, à la
nature de l'ossature principale ou du gros-œuvre, y compris l'emplacement et la répartition des joints
de dilatation et de tassement prévus pour les éléments, la jonction avec le gros-œuvre (linteaux,
parement, seuils), le choix et la mise en œuvre des moyens de fixation, les éléments de finition
(tablettes de fenêtre, habillages intérieures, volets, …), les éventuels dispositifs de protection s'ils sont
prévus et/ou les autres exigences particulières en matière d'isolation thermique, hygrométrique et
acoustique des façades.
Lorsqu'il constate des anomalies, l'entrepreneur en avertira immédiatement le maître d’ouvrage.
Pour chaque menuiserie extérieure, vitrée ou non, l'entrepreneur garantit une valeur d'isolation
thermique globale U inférieure ou égal à 1.3 W/m³K.
Exécution
La menuiserie extérieure est posée conformément aux exigences des plans et du cahier spécial des
charges. Les dimensions indiquées sur les plans et dans le métré permettent à l’adjudicataire de
remettre un prix pour ce poste mais restent indicatives. L'entrepreneur et le fabricant des menuiseries
sont tenus de prendre lui-même les mesures sur le chantier avant de procéder à la fabrication des
éléments.
Les travaux sont exécutés par une firme spécialisée et par des ouvriers qualifiés.
L’entrepreneur garantit pour toutes les dimensions requises l’étanchéité parfaite à l’air et à l’eau des
menuiseries extérieures, tant en ce qui concerne le resserrage entre la menuiserie et la maçonnerie
(ou structure en général) qu’au niveau de la menuiserie elle-même.
Dans cet ordre d’idée, les détails figurants sur les différents plans d’adjudication doivent être compris
comme étant un minimum à exécuter.
− Entreposage
Les ensembles de portes et fenêtres ainsi que leurs accessoires doivent être transportés dans des
circonstances qui protègent les matériaux contre toute dégradation; ils sont soigneusement empilés et
amarrés. L'entreposage sur le chantier doit être limité au minimum et surtout ne pas excéder une
semaine. Les éléments sont stockés à la verticale, à l'ombre et ne peuvent pas être entassés.
Les feuilles de protection appliquées en usine sur les profilés ou vitrages ne peuvent pas être enlevées
plutôt qu'un mois après la livraison sur le chantier. Ces mesures de protection essentielles servent à
éviter que l'eau de pluie ou de condensation n'abîme les éléments prématurément.
− Pose
La menuiserie extérieure est posée symétriquement dans la baie et ajustée à la distance requise du
gros-œuvre en fonction du système de ragréage prévu. L’ensemble est parfaitement d'aplomb, de
niveau et dans l'axe.
Tous les châssis sont placés selon les dessins de détail et en concertation avec les entrepreneurs du
gros-œuvre, des plafonnages, des finitions intérieures et extérieures.
− Ancrage au gros-œuvre
Le raccordement des éléments de menuiserie au bâtiment doit être réalisé de telle façon que les
mouvements du bâtiment et des éléments montés soient amortis sans que des charges ne soient
transmises aux menuiseries. Les châssis sont fixés de manière telle que les sollicitations des châssis
soient transférées sur le gros-œuvre.
Après la pose, le châssis ne pourra pas se gauchir. La fixation sera effectuée par des plats en acier
traité contre la corrosion et vis en acier inoxydable et selon les prescriptions du fabricant. Le nombre
de points de fixation sera suffisant pour résister aux actions du vent et à toute autre sollicitation
éventuelle avec un coefficient de sécurité d'au moins 3. Tous les moyens de fixation seront fabriqués
en acier inoxydable ou galvanisé (375g/m²).
Afin de prévenir toute transmission de froid entre les murs et les châssis, les pattes d'ancrage seront
fixées derrière l'isolation du mur et prévues en nombre suffisant, soit :
− en hauteur : au moins deux à une distance d'environ 200 mm de chaque angle, à hauteur des
charnières et ensuite avec un espacement maximal de 750 mm ;
− en largeur : au moins une fixation par 1000 mm de largeur et au moins une fixation à hauteur de
chaque montant intermédiaire ainsi qu'aux endroits les plus sollicités afin de prévenir toute
déformation de la pièce.
Des fixations supplémentaires peuvent toujours être prévues afin de répondre à des exigences
particulières qui s'imposent par le vitrage et/ou la prévention antieffraction.
− Jonction avec le gros-œuvre
La menuiserie extérieure doit être en contact tout autour avec l'isolant du gros-œuvre et la pose
garantit une jonction parfaite avec ce dernier. L'étanchéité est obtenue en utilisant les cordons
d'étanchéité appropriés et les mastics élastiques adaptés. Les faces d'adhérence doivent être propres,
sèches et exemptes de poussière. Les éclaboussures de mortier doivent être préalablement enlevées.
Au droit du seuil on place un cordon d'étanchéité qui est partiellement comprimé de manière à réaliser
un joint étanche. Dans la partie supérieure et sur les côtés, on pose un cordon ou une bande qui doit
servir de fond à un mastic d'étanchéité appliqué au pistolet.
Les cordons d'étanchéité sont posés en plus grandes longueurs possibles et de façon rectiligne. Le
support se compose d'une matière plastique à structure cellulaire fermée suffisamment compressible
afin de caler le châssis contre les éléments du gros-œuvre. Les cordons d'étanchéité sont posés
conformément aux prescriptions du fabricant.
La classe des mastics et les dimensions des joints sont déterminées en fonction des différentes
circonstances qui ont de l'influence sur la menuiserie extérieure. En aucun cas les solvants de mastic
ne peuvent migrer dans les supports et en modifier la structure et l’apparence.
Seuls les joints plastiques ayant obtenu l'agrément technique UBAtc peuvent être utilisés (au moins un
mastic élastique, un caoutchouc butylique sans huile, un joint acrylique ou silicone, soit classe 4 selon
la STS 38 ) la couleur du joint est assortie à celle de la menuiserie.
La finition intérieure (caissons, tablettes de fenêtres, …) ne peut être appliquée que lorsque DT a
contrôlé l'isolation. Les vides qui subsistent entre la menuiserie et le gros-œuvre à l'intérieur sont
complètement colmatés avec un matériau isolant et imputrescible afin d'obtenir une étanchéité
complète au vent : le joint est bien rempli de laine minérale bakélisée qui n'absorbe pas l'eau.
La finition intérieure est réalisée en fonction de la nature du matériau de finition des murs intérieurs et
selon les directives de la DT. Ces travaux sont également compris dans les postes de menuiseries.
− Nettoyage et protection
L’entrepreneur doit nettoyer l’intérieur et l’extérieur des travaux qu'il réalise préalablement à la livraison
provisoire. Il assure la protection des travaux réalisés contre les dommages et le vol et ce notamment
par la pose d’un film protecteur en PVC. Ce film ne peut être retiré qu’après la pose des éléments sur
le chantier et après autorisation de la DT.
La dégradation des menuiseries suite à la mise en place, griffes, évidements ou mauvaise fixation
entraîne le refus et le remplacement de l'élément.
− Tolérances
Les écarts dimensionnels admissibles en largeur et en hauteur pour les vantaux ouvrants, mesurés
dans les feuillures des vitrages ne dépasseront pas ± 1 mm, augmentés de 0,5 mm par mètre de
hauteur ou de largeur complémentaire. En ce qui concerne l'équerrage des vantaux ouvrants, la
longueur des diagonales, mesurée dans le bas des feuillures des vitrages, ne peut pas dépasser ± 2
mm, augmentée de 0,5 mm par mètre de diagonale supplémentaire, avec un maximum de 3 mm.
Eléments à soumettre
L'entrepreneur soumet, avant l'exécution, à l'approbation de DT:
− Les plans d’exécution : Ces plans doivent respecter les sections et la position des pièces de
profilé les dimensions vues ainsi que leur constance sur le pourtour aussi bien vu du côté
intérieur qu’extérieur conformément aux plans d’adjudication. Ces plans doivent prendre en
compte les détails de raccord nécessaires avec les éléments de constructions avoisinant
(revêtement de mur, de sol, de plafond, tablette, store, etc.)
− Une note de calcul qui prend en compte la résistance à la charge au vent des menuiseries sur
base de la NBN 03-002-1. La flèche des éléments de structure (montant, poutres, traverses) et
des éléments de façade doivent être inférieure à 1/300 de la portée.
− Les certificats de garanties, labels CE et certificats UBAtc, etc. pour tous les matériaux
constituants les menuiseries.
− les échantillons et les prototypes des différentes composantes, c'est-à-dire au moins un angle
ouvrant avec tous les profils, pièces qui en font partie, et un prototype complet montés sur site
pour approbation.
Inclus dans le prix
Les postes suivant comprennent la fourniture et la pose de tous les éléments nécessaires à la
composition des menuiseries (portes et fenêtres) extérieures, y compris toutes les pièces qui en font
intrinsèquement partie.
Les prix unitaires compris dans ces postes doivent toujours comprendre :
− le relevé et la vérification sur place des dimensions exactes ;
− la fourniture des notes de calcul, des plans d’exécution, des certificats et échantillons ;
− la fourniture et le montage des châssis ou profilés de portes et fenêtres, y compris toute la
quincaillerie ;
− la fourniture et la pose des vitrages et/ou des éléments de remplissage, y compris les cales, les
parcloses, les étanchéités et joints ;
la fourniture et la pose de tous les moyens de fixation et/ou de suspension, ainsi que tous les
resserrages étanches et la finition des joints intérieurs et extérieurs entre la menuiserie et le gros-
œuvre, …
31.04.01 Châssis de fenêtre en bois oscillo-battant avec double vitrage FE1
Description
Le châssis est conforme à l'article 31.04 .
FE1:
− fenêtre simple ouvrante oscillo-battante en Douglas,
− dimension de baie: 81 / 141 cm,
− double vitrage isolant k = 1.1
− ébrasement en bloc de béton pour baie gros-œuvre,
− ébrasements latéraux verticaux et du linteau en multiplex stratifié ép. 12 mm,
− tablette et ébrasements (4 faces) intérieurs en multiplex stratifié + chants stratifiés.
Exécution
La fenêtre s'implante dans une maçonnerie en bloc de béton de 19 cm d'épaisseur et isolation de 8 cm
avec un bardage en bois. L'épaisseur du châssis est de 80 mm.
Le châssis se place complètement à l'extérieur de la baie. La face intérieure du châssis correspond à
la face extérieure de la maçonnerie de façade. Il se place dans l'épaisseur de l'isolation en laine
minérale.
La traverse inférieure du châssis est posée sur une équerre de fixation inox côté extérieur du mur.
Un panneau de 12 mm en multiplex stratifié assure la finition de l'ébrasement et du seuil intérieur de la
baie.
Application
Les châssis FE 1 du bâtiment de services.
31.04.02 Porte simple ouvrante isolée ossature bois finition multiplex 22 mm baie 81/206 cm
PE1
Introduction
La porte extérieure, côté escalier d'accès au niveau -1, est revêtue sur ces deux faces, d'un panneau
de multiplex marin fixé sur une ossature en bois. Une isolation en laine minérale de 40 mm d'épaisseur
est placée entre les deux panneaux de multiplex de l'ouvrant de porte. Un cadre fixe de 60 x 80 mm en
Douglas, constituant le dormant du châssis, est fixé directement sur la maçonnerie de bloc.
Description
PE1:
− porte simple ouvrante en multiplex marin,
− dimension de baie: 81 / 206 cm,
− ébrasement en bloc de béton pour baie gros-œuvre.
L'ouvrant de porte est constitué d'une ossature en bois 40 x 60 mm et de panneaux de multiplex marin
de 22 mm d'épaisseur.
Une plinthe en bois massif de 7 cm de hauteur est réalisée en pied de l'ouvrant de porte. Cette plinthe
a la même épaisseur que le panneau et est collée au panneau. Des lamellos sont utilisés afin d'assurer
un affleurement parfait à la jonction de la plinthe avec le panneau.
Le bas de la plinthe est placé 10 mm au-dessus du niveau fini de la dalle de sol en béton.
Matériaux
− Panneaux en multiplex marin 22 mm ;
− Ossature de l’ouvrant en douglas ;
− Fixations :
Les fixations des panneaux de l’ouvrant sont peu visibles, elles sont réalisées à l'aide de vis à tête
fraisées cruciforme en acier inoxydable, Ø 5 mm et long. 50 mm.
Les vis sont placées à l'axe des montants et des traverses structurels, en suivant des alignements
parfaitement verticaux et horizontaux, avec une entre distance de 30 cm maximum.
Eléments à soumettre
Une fiche technique de tous les éléments constituants la porte est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la porte complète y compris isolation ;
− fourniture et pose des paumelles en acier inoxydable ;
− fourniture et pose d'une béquille double avec rosettes en inox ;
− fourniture et pose d'une serrure avec cylindre et rosette en inox ;
− serrure à encastrer avec têtière inox ;
− fourniture et pose de tous les éléments de fixation ;
− fourniture et pose d'une plinthe en bois massif ;
− fourniture et pose d'un butoir extérieur de porte au sol, en inox ;
− toutes sujétions.
Application
Porte simple PE1.
Introduction
Porte extérieure simple revêtue à l'extérieur d'un bardage bois fixé par l'arrière sur un panneau de
multiplex marin fixée directement sur la maçonnerie de bloc par des paumelles déportées en acier
inoxydable.
Description
PE2:
− porte simple ouvrante en Douglas,
− dimension de baie: 81 / 206 cm,
− ébrasement en bloc de béton pour baie gros-œuvre,
− ébrasements latéraux verticaux et du linteau en multiplex stratifié + chants stratifiés ép. 12 mm.
L'ouvrant de porte est constitué d'un panneau de multiplex marin de 22 mm d'épaisseur sur lequel sont
fixées les pièces de Douglas formants le bardage de façade. D'un point de vue esthétique, la porte doit
disparaître au maximum dans l'ensemble de la façade bardée. Un cadre en tube d'acier galvanisé à
chaud 40 x 20 x 2 mm est fixé sur le panneau de multiplex, côté intérieur de la porte, afin de raidir
l'ensemble de l'ouvrant.
Afin d'assurer une évacuation efficace de l'eau de pluie au pied de la porte bardée, un profil rejet d'eau
en tôle d'acier inox pliée ép. 2 mm est placé en pied de porte. Son prix est comptabilisé dans l'article
profil rejet d'eau en acier inoxydable.
La porte doit pouvoir s'ouvrir à 180° afin de dégag er au maximum le passage. Les charnières en inox
sont adaptées ou réalisées sur mesure afin de placer le point de rotation de la porte à 45 mm du plan
extérieur du bardage. Les charnières sont dimensionnées afin de reprendre le poids de la porte, aussi
le nombre de charnière devra être adapté.
Un joint d'étanchéité est placé entre l'ouvrant et le cadre dormant de porte. Celui-ci est réalisé par une
pièce massive en Douglas de 20 x 83 mm fixée à la maçonnerie de bloc.
Le bardage est interrompu et adapté au droit des béquilles et du cylindre de porte.
Matériaux
− bardage en Douglas ;
− panneaux en multiplex marin 22 mm ;
− cadre en acier galvanisé à chaud ;
− paumelles en acier inoxydable ;
− Fixations :
Les fixations des panneaux et du bardage de l’ouvrant sont peu visibles, elles sont réalisées à l'aide de
vis à tête fraisées cruciforme en acier inoxydable, Ø 6 mm et long. 100 mm.
Les vis sont placées à l'axe des pièces du bardage, en suivant des alignements parfaitement verticaux,
avec une entre distance de 30 cm maximum.
Eléments à soumettre
Une fiche technique de tous les éléments constituants la porte est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la porte bardée ;
− du cadre en acier galvanisé à chaud ;
− des paumelles adaptées en acier inoxydable ;
− d'une béquille double avec rosettes en inox ;
− d'une serrure avec cylindre et rosette en inox ;
− d'une serrure à encastrer avec têtière inox ;
− de tous les éléments de fixation ;
− d'un butoir extérieur de porte au sol, en inox ;
− toutes sujétions.
Application
Porte simple bardée PE2.
Introduction
Porte extérieure double revêtue à l'extérieur d'un bardage bois fixé par l'arrière sur un panneau de
multiplex marin fixée directement sur la maçonnerie de bloc par des paumelles déportées en acier
inoxydable.
Description
PE3 :
− porte double ouvrante en Douglas,
− dimension de baie: 201 / 206 cm,
− ébrasement en bloc de béton pour baie gros-œuvre,
− ébrasements latéraux verticaux et du linteau en multiplex stratifié stratifié + chants stratifiés.
ép. 12 mm,
Les ouvrants de porte sont constitués d'un panneau de multiplex marin de 22 mm d'épaisseur sur
lequel sont fixées les pièces de Douglas formants le bardage de façade. D'un point de vue esthétique,
la porte doit disparaître au maximum dans l'ensemble de la façade bardée. Un cadre en tube d'acier
galvanisé à chaud 40 x 20 x 2 mm est fixé sur le panneau de multiplex côté intérieur de la porte afin de
raidir l'ensemble de l'ouvrant.
Afin d'assurer une évacuation efficace de l'eau de pluie au pied de la double porte bardée, un profil
rejet d'eau en tôle d'acier inox pliée ép. 2 mm est placé en pied de porte.
Les portes doivent pouvoir s'ouvrir à 90°. Les char nières en inox sont adaptées ou réalisées sur
mesure afin de placer le point de rotation de la porte à 45 mm du plan extérieur du bardage. Les
charnières sont dimensionnées afin de reprendre le poids de la porte.
Une latte de 70 x 15 mm est fixée verticalement sur l'ouvrant secondaire, côté intérieur, elle sert de
frappe entre ouvrants de porte.
Un joint d'étanchéité est placé entre l'ouvrant et le cadre dormant de porte. Celui-ci est réalisé par une
pièce massive en Douglas de 20 x 83 mm fixée à la maçonnerie de bloc.
Le bardage est interrompu et adapté au droit des béquilles et du cylindre de porte.
Matériaux
− bardage en Douglas ;
− panneaux en multiplex marin 22 mm ;
− cadre en acier galvanisé à chaud ;
− paumelles en acier inoxydable ;
− fixations :
Les fixations des panneaux et du bardage de l’ouvrant sont peu visibles, elles sont réalisées à l'aide de
vis à tête fraisées cruciforme en acier inoxydable, Ø 6 mm et long. 100 mm.
Les vis sont placées à l'axe des pièces constituants le bardage, en suivant des alignements
parfaitement verticaux, avec une entre distance de 30 cm maximum.
Eléments à soumettre
Une fiche technique de tous les éléments constituants la porte est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la porte bardée ;
− du cadre en acier galvanisé à chaud ;
− des paumelles adaptées en acier inoxydable ;
− d'une béquille double avec rosettes en inox ;
− d'une serrure avec cylindre et rosette en inox ;
− d'une serrure à encastrer avec têtière inox ;
− d’un verrou à bascule haut et bas pour l'ouvrant secondaire ;
− de tous les éléments de fixation ;
− d'un butoir extérieur de porte au sol en inox pour chaque ouvrant ;
− toutes sujétions.
Application
Porte double bardée PE3.
Introduction
Le présent chapitre s'applique à l'ensemble des menuiseries intérieures du bâtiment de services.
Dans ce bâtiment, on peut distinguer un seul type de portes et fenêtres :
− Menuiserie en bois:
• les portes pleines : portes sur huisserie en bois massif (chêne d’Europe) peinte, feuille de
porte stratifiée ;
• les fenêtres avec châssis en bois massif (douglas).
Conforme aux plans de détails des menuiseries intérieures pour le bâtiment de services.
Description
− Général
Tous les éléments de menuiserie doivent faire l’objet de plan d’exécution par l’entrepreneur. Les plans
de détails sont des plans reprenant les principes d’alignement, de construction, les dimensions
imposées et les affleurements demandés.
− Résistance au feu
Au sein de chaque groupe de menuiserie de porte ou fenêtre (bois ou métallique), elles sont toutes
construites sur le même principe, qu'elles soient Rf ou non.
Tous les éléments et blocs portes Rf sont installés conformément à la description d’un PV d’un
laboratoire du feu ayant réalisé les essais suivant la norme belge NBN 713-020.
Les menuiseries Rf 30' et Rf 60' sont attestées par le label BENOR-ATG. Elles doivent être placées
par des placeurs agréés par le ministère de l’intérieur (A.R du 7/07/94 fixant les normes de base en
matière de prévention contre l’incendie et l’exposition auxquelles les bâtiments nouveaux doivent
satisfaire).
La preuve doit en être fournie à la DT avant la pose des menuiseries et figurer sur les vantaux des
portes par la présence d'une pastille d'agrément.
Documents d'application
− STS 53 Portes;
− NBN 227;
− NBN S 23-002 Vitrerie, et addendum;
− NBN ISO 1804 - Portes - Terminologie (1992);
− NBN B 25-201 - Portes - Mesurage des défauts de planéité générale des vantaux de portes
(norme européenne EN 24-1974) (1977);
− NBN EN 942 - Bois dans les menuiseries - Classification générale de la qualité du bois (1996);
− Tout bois de menuiserie devra satisfaire aux STS 04 et à la NBN EN 942;
− ATG 1639 - Portes résistantes au feu, battantes, simples et doubles, en bois, Rf 1/2h;
− ATG 2048 - Portes résistantes au feu, battantes, simples et doubles en bois, Rf 1h;
− NBN 713.020 - Comportement et résistance au feu des éléments de construction.
Matériaux
− Huisserie, feuille de porte, châssis de fenêtre
Les huisseries, les feuilles de porte et les fenêtres sont décrites individuellement dans les articles
spécifiques.
− Résistance au feu
Concerne toutes les portes et fenêtres de ce chapitre pour lesquelles on requiert une résistance au feu
d' 1/2 heure ou d'1h.
− Les matériaux constitutifs ainsi que leur pose doivent faire l’objet d’un agrément technique avec
certificat.
− Tous les vantaux de blocs portes Rf sont équipés d’un dispositif de fermeture automatique en cas
d’incendie.
− Tous les frais d’agréation restent à charge de l’entrepreneur.
− L’adjudicataire fournit les PV d’essai requis pour l’agréation des ensembles blocs-portes Rf mis
en œuvre.
− Joints
La classe des mastics et les dimensions des joints sont déterminées en fonction des différentes
circonstances qui ont de l'influence sur la menuiserie intérieure. En aucun cas les solvants de mastic
ne peuvent migrer dans les supports et en modifier la structure et l'apparence.
Seuls les joints plastiques ayant obtenu l'agrément technique UBAtc peuvent être utilisés (au moins un
mastic élastique, un caoutchouc butylique sans huile, un joint acrylique ou silicone, soit classe 4 selon
les STS 38 ).
Le joint doit pouvoir être peint par la suite. La couleur du joint est identique à celle de la menuiserie.
− Quincaillerie et accessoires de portes
Toutes les quincailleries doivent assurer aux portes une performance de minimum 1.000.000 cycles
d'ouvertures et fermetures, suivant EN 1191. Chaque élément de quincaillerie est proposé à la DT pour
approbation avant la pose sur les portes.
− Profils de battée
Dans la partie centrale de l'huisserie (listel de frappe) un profilé de batée en matériau polymère,
élastique et homogène est placé :
Dimensions adaptées au placement dans l'huisserie métallique ou bois décrite. Dureté shore : A 60-65.
Résistance à la traction : 10,4 N/mm². Conserve ses propriétés : de - 45° à 65°C. Résistance aux U.V.
: bonne.
− Paumelles en acier inoxydable
Paumelles en acier inoxydable brossé cylindrique. Diamètre du nœud : 16 mm, montée sur roulement
à bille. Résistance à l'arrachement : 75 kg/paumelle. Minimum trois paumelles par vantail, le nombre
est déterminé par le fabricant en fonction de la dimension et du poids du vantail pour garantir la
pérennité de la menuiserie.
Fixations à l'huisserie et à la porte par vis en inox en nombre suffisant pour reprendre les efforts et
autorisant un réglage de l'alignement parfait.
A l’endroit des paumelles, l’huisserie est pourvue d’un plat en acier soudé à la face non-apparente de
l’huisserie.
− Béquille double avec rosettes
Paire de béquille, acier inox brossé mat, diamètre 16 mm, droite en forme de L, l'angle est courbé,
avec rosace fixe sur rosettes à coussinets à billes. Aucun amincissement ou déformation n'est admis
dans les courbures. L'assemblage de la clenche par vis noyée sans aspérité réalise un réglage sans
jeu. Fournie avec rosettes pleines avec deux vis relieuses avec douille.
Les rosettes de forme circulaire sont de même aspect et matière que les clenches et sont chacune
fixées de manière non visible par clips.
Sauf indication contraire, les portes doubles ne sont équipées de béquilles que sur l’ouvrant prioritaire.
Quincaillerie type d line ou similaire.
− Cylindre avec rosettes
Les cylindres de serrures sont placés avec une rosette pour cylindre standards euro-norme en acier
inox brossé mat de part et d'autre de la porte. Aspect identique à celles des béquilles de porte.
Fixations par clips. Le cylindre vient à fleur des rosettes.
Pour les portes RF les modèles de serrures et cylindres doivent être admis par la norme NBN 713-020
et l'ATG correspondant.
Ils sont fournis et posés par l'entrepreneur.
− Serrure à encastrer
Serrure pour toutes les portes excepté celles munies d'un lecteur de badge et d'une gâche électrique
ainsi que pour les portes de wc et douches munies d'un loquet libre/occupé.
Serrure adaptée au sens d’ouverture de la porte dans laquelle elle se trouve, à son épaisseur et à sa
caractéristique RF ou non.
Gâche en inox, elle s'entaille et se visse dans le montant fixe de fermeture. Les deux pênes s'y logent
lorsque la porte est fermée. Gâches aux extrémités en arc de cercle. La partie en saillie de la gâche
doit être rabattue pour permettre le fonctionnement du pêne lançant lorsque la porte claque ou se
ferme brusquement.
Boitier en acier laqué composé d’un pêne lançant et d’un pêne dormant, d’une noix ainsi qu’une entrée
adaptée au cylindre.
Têtière en inox de forme rectangulaire avec les extrémités en arc de cercle, elle est entaillée dans le
chant de la porte et sa fixation est assurée par vis inox.
− Gâche électrique
Pour les portes intérieures équipées d'un lecteur de badge, on installe une gâche électrique.
La gâche est à contact stationnaire, c'est-à-dire qu'elle est bloquée hors tension et une fois alimentée
par une impulsion, elle va mémoriser sa condamnation jusqu'à la manipulation de la porte. Une fois la
porte refermée, la gâche se verrouille à nouveau.
L'alimentation est en 24 Vdc.
Finition: caisse et têtière en acier inox.
− Loquets libre/occupé
Toutes les portes des WC et des douches ne sont pas équipées de cylindre classique mais d'un loquet
libre/occupé:
Mécanisme agissant sur un boîtier comparable à la serrure de type Zeiss-Ikon ou similaire. Le voyant
blanc/rouge s'intègre sous la même forme et est fixé de la même manière que les rosaces des
clenches et des serrures. Sur l'autre face du vantail, le maneton tournant est exécuté dans le même "
design " que son voyant. L'ensemble est décondamnable de l'extérieur.
− Butoirs intérieur de porte au sol
Butée de porte au sol Ø 47 mm, hauteur : 38 mm. Finition du corps en acier inoxydable satiné +
rondelle circulaire en caoutchouc ton noir.
Fixation au sol par cheville pour revêtement appropriée. La position des butoirs est à calepiner sur les
joints du sol et à soumettre à l’approbation de la DT.
− Ferme porte automatique pour porte simple
Ferme porte à crémaillère et bras à coulisse muni d'une plaquette de finition coulissant sur un corps en
aluminium massif de forme rectangulaire. Le modèle est identique quel que soit le type de porte
simple.
Tous les réglages du ferme porte se font aisément par l'intermédiaire de vis situées sur la face avant
du ferme-porte. Les fixations se font en nombre suffisant, en fonction des efforts soumis au mécanisme
par l'intermédiaire de vis inox.
Réglage de la force de fermeture par vis frontale suivant la norme EN 1154.
Force de rappel efficace à partir de 180°.
Freinage à l'ouverture (à partie de 80°), à coup fi nal et vitesse de fermeture thermo stabilisée. Angle de
fermeture réglable - freinage à l'ouverture contrôlé hydrauliquement empêche des endommagements
lors d'une ouverture brusque.
Le ferme porte est toujours placé coté intérieur local, quel que soit le sens d'ouverture de la porte. Le
modèle du ferme porte sera donc adapté au sens d'ouverture.
Un échantillon est fourni par l'entrepreneur et soumis à l'approbation de la DT.
− Ferme porte automatique pour porte double
Mêmes fonctionnalités et exigences que pour les portes simples.
Le système est composé de deux fermes-portes à crémaillère de force de fermeture réglable.
La régulation de fermeture en cascade est obtenue en arrêtant le battant de service jusqu'à ce que le
battant secondaire soit totalement fermé. Le caractère indéréglable de cette sélection de fermeture est
assuré par un câble invisible qui est intégré dans la coulisse monobloc.
Réglage de la force de fermeture suivant la norme EN 1154. Force de rappel efficace à partir de 180°.
Freinage à l'ouverture (à partie de 80°), à coup fi nal et vitesse de fermeture thermo stabilisée. Angle de
fermeture réglable - freinage à l'ouverture contrôlé hydrauliquement empêche des endommagements
lors d'une ouverture brusque.
Tous les réglages se font aisément par l'intermédiaire de vis situées sur la face avant du ferme-porte,
les fixations se font en nombre suffisant, en fonction des efforts soumis au mécanisme soumis au
mécanisme pat l'intermédiaire de vis inox.
Le ferme porte est muni d'une plaquette de finition dissimulant les vis de fixation et de réglage et
coulissant sur un corps en aluminium massif de forme rectangulaire.
Le ferme porte est toujours placé coté intérieur local, quel que soit le sens d'ouverture de la porte. Le
modèle du ferme porte sera donc adapté au sens d'ouverture.
Un échantillon est fourni par l'entrepreneur et soumis à l'approbation de la DT.
− Verrou à bascule
Pour les portes doubles, l'ouvrant secondaire est équipé de deux verrous à bascule avec loquet
déporté en acier inoxydable intégrés sur la tranche de la porte et comportant deux points d'ancrages:
un supérieur et un inférieur.
Deux douilles en acier inoxydable sont prévues pour reprendre les ancrages. Celle du sol est à ressort
autonettoyante, intégrée dans le revêtement de sol.
Exécution
− Finition et qualité de la menuiserie.
La fabrication est de la plus haute qualité, sans négligence ni défaillance ; il n’est toléré aucune
mouluration ou décor qui puisse masquer une faute quelconque dans le détail de la conception ou de
l’exécution ; les onglets sont de la plus grande précision.
Les arasements sont parfaitement jointifs, les assemblages sont affleurés.
La fixation des parcloses, chambranles et listels est sans fixations apparentes. Les différentes pièces
sont à angles vifs.
Les ancrages sont en nombre suffisant pour reprendre le poids propre des portes ainsi que tous les
efforts de fonctionnement et du vent.
Le placement des portes est effectué après la mise en œuvre du plafonnage et des finitions de sol.
Un joint de maximum 5 mm est prévu entre le niveau fini du revêtement de sol et le pied de
l’ébrasement. Ce joint est identique entre le niveau fini du revêtement de sol et la feuille de porte.
Pour chaque porte, il faut prévoir et intégrer dans celle-ci, si nécessaire, les transferts d'air prévus et
décrits sur les plans et dans le cahier des charges HVAC du présent marché, le prix est inclus dans le
prix unitaire des portes. Ces transferts se font en premier lieu par détalonnage des feuilles de portes
sans excéder 10 mm. Au-delà, une grille de transfert acoustique (telle que décrite à l'article
HVAC/Sanitaire) sera intégrée dans la porte, affleurante de chaque côté, et de la même couleur que le
stratifié de la porte.
Tous les frais d’agréation restent à charge de l'entrepreneur.
L'entreprise garantit toutes dégradations de la menuiserie notamment par un stockage vertical des
produits avec protections intercalaires, à l’abri des intempéries, en évitant tout contact avec des
matériaux et/ou milieux agressifs.
− Intégration du contrôle d'accès
Des organes de protection ou de contrôle tels que des lecteurs de badge doivent être installés sur
certaines menuiseries. Les lecteurs de badges sont prévus dans le CSC Techniques spéciales tandis
que la gâche électrique ainsi que l'intégration du matériel dans la menuiserie sont prévus dans le
présent cahier des charges.
L'intégration de ce matériel doit être exécutée de façon totalement encastrée et invisible : soit le travail
comprend l'intégration et le passage des câbles à l'intérieur des vantaux et des châssis ou
ébrasements ainsi que des passe-câbles encastrés (au niveau des paumelles).
Introduction
Les deux portes intérieures du bâtiment de services sont appliquées contre la maçonnerie de bloc.
L'intérieur du cadre de porte est aligné à l'ébrasement de la baie maçonnerie. Ainsi la largeur du cadre
de porte ne réduit pas le passage. Les portes sont placées côté local armoire électrique et groupes.
Description
Tous les éléments de menuiserie doivent faire l’objet de plan d’exécution dressé par l’entrepreneur.
Les plans de détails sont des plans avec les principes d’alignement, de construction, les dimensions
imposées.
Portes pleines : portes sur huisserie en bois massif (chêne d’Europe) peinte, feuille de porte stratifiée,
paumelles et béquille double avec rosettes en acier inox.
Eléments à soumettre
Une fiche technique de tous les éléments qui constituent les portes intérieures est à soumettre à la DT
pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des portes intérieures en bois ;
− Profils de battée :
Dans la partie centrale de l'huisserie (listel de frappe) un profilé de batée en matériau polymère,
élastique et homogène est placé.
− Paumelles en acier inoxydable ;
− Béquille double avec rosettes inox ;
− Cylindre avec rosettes inox ;
− Butoir intérieur de porte au sol inox ;
− Serrure à encastrer avec têtière inox ;
− toutes sujétions.
Application
Les deux portes intérieures PI1 du bâtiment de services.
33 Parois horizontales
Introduction
Le béton est entièrement conforme au chapitre K4 du CCT qualiroutes et les précisions des présentes
clauses techniques.
Documents d'application
NIT 204 (CSTC) (Sols industriels à base de ciment)
Norme NBN B 15-223 (Essais des bétons - Usure)
Matériaux
Béton armé : C25/30
Ciment
De même type et de même classe de résistance que celui utilisé pour le béton sous-jacent.
Granulats
L'entrepreneur ne peut pas entamer les travaux de bétonnage de dalles lorsque les prévisions
météorologiques locales prévoient de la pluie entre la période de bétonnage et la fin de l'opération de
lissage.
L'entrepreneur prend toutes les mesures nécessaires à la protection du béton lissé (p.ex. couverture
de la dalle par des bâches).
Eléments à soumettre
Fiches techniques (relatives aux matériaux et aux procédures) avec références à fournir avant
exécution concernant :
• les ciments, granulats et pigments ;
• la composition et de la mise en œuvre.
Inclus dans le prix
• la protection des éléments voisins (voiles, colonnes…, réservations, avaloirs…) ;
• le lissage à l'hélicoptère (y compris matériaux et colorants…) ;
• le parachèvement des zones non accessibles à l'hélicoptère ;
• la protection du béton lissé face aux intempéries.
• la pose d'une bande de désolidarisation périphérique en mousse.
• sciage joints de dilatation.
Code de mesurage
La surface est comptée entre murs, colonnes… Les surfaces des évidements supérieurs à 1 m² sont
décomptées.
Application
Les dalles de béton de tous les locaux du bâtiment de services.
33.02 Isolation
Description
Le type d'isolant décrit dans le présent article est utilisé pour isoler le plancher des locaux situés à
l'intérieur des murs maçonnés.
L'isolation thermique du sol sera effectuée à l'aide de panneaux composés de mousse rigide
homogène de polystyrène extrudé. Un film polyéthylène sera étalé sur l'isolant avec un recouvrement
de 20 cm environ. La dalle de béton lissée sera ensuite apportée. Ce film est compté dans le poste de
la dalle.
Matériaux
Caractéristiques spécifiques:
− épaisseur : 50 mm ;
− coefficient de conductivité thermique : maximum 0.034 W/mK ;
− panneaux à battée ;
− résistance à la compression : 700 kPA à 10% d'affaissement.
Exécution
Les panneaux seront collés, en dimensions maximales, en quinconce et à joint fermé, sur un support
sec et bien plat afin d'éviter les déformations et les ponts thermiques.
Inclus dans le prix
Tout ce qui est décrit dans cet article et notamment :
− préparation du support ;
Description
Le pied de chaque mur de bloc est isolé, des blocs de verre cellulaires sont maçonnés à la base de
tous les murs. Sous tous les pieds de mur, un tas de bloc béton de 9 cm de hauteur est remplacé par
un tas de bloc de verre cellulaire. Par contre, sous le mur qui comporte les deux portes bardées, deux
tas de blocs de béton de 9 cm de hauteur sont remplacés par un premier tas de blocs en verre
cellulaire, le deuxième tas sera constitué de blocs de béton de 9 x 9 x 39 cm côté intérieur et de bloc
de verre cellulaire 9 x 9 x 39 cm côté extérieur du mur.
Matériaux
Maçonnerie de blocs isolants en verre cellulaire.
Toutes les faces du bloc sont revêtues de bitume. Les faces supérieures et inférieures sont revêtues
d'un voile de verre et d'une feuille de polyéthylène.
L’isolant présentera les caractéristiques suivantes :
− Conductivité thermique : λD = 0,050 W/mK ;
− Masse volumique = 175 kg/m3 ;
− Résistance à la compression à la rupture : 1,60 N/mm² (sans écrasement) ;
− Résistance à la compression avec coefficient de sécurité: 0,45 N/mm² (valeur de calcul
proposée) ;
− Epaisseur du bloc : 9 cm ;
− Largeur du bloc : 19 cm.
Le verre cellulaire fera l’objet d’un agrément technique UBAtc, il sera fabriqué essentiellement à base
de verre recyclé.
Exécution
Les prescriptions du fabricant sont strictement d’application et notamment :
− Préparation du support : La planéité du support devra permettre l’application d’une couche de
mortier de 10 à 15 mm.
-Mise en œuvre de l’isolant : La mise en œuvre sera conforme aux prescriptions du fabricant. La mise
en œuvre est soignée afin d'assurer la parfaite continuité de l'isolant et ce compris la continuité avec
l'isolant en verre cellulaire.
Eléments à soumettre
Une fiche technique de l'isolation en verre cellulaire doit être fournie pour approbation.
Inclus dans le prix
La fourniture, la pose des blocs isolants et du mortier, les découpes, les fixations, toutes sujétions.
Code de mesurage
En mètre linéaire, réellement placé.
Application
Le pied de toutes les maçonneries en bloc de béton du bâtiment de services.
37 Toitures
Introduction
La charpente de toiture du bâtiment de services est réalisée en Douglas.
Description
Les pièces de bois sont placées horizontalement et entre distantes de 30 cm d'entraxe, pour la partie
droite. Pour la partie courbe de la toiture, il faudra absolument respecter le nombre et l'entre distance
des pièces comme renseigner sur la vue en plan de toiture du plan ADJ-GC-04 07. Les pièces de
charpente sont radiales à cet endroit. Pour éviter d'avoir trop de pièces au centre de la partie courbe,
une pièce sur deux est interrompue à mis longueur et prend appuis sur une traverse qui est fixée
latéralement.
La face inférieure des bois de charpente est parfaitement horizontale. Par contre, la partie supérieure
est coupée en oblique vers le point bas de la toiture avec une pente identique à celle de la toiture (2.2
%). La largeur des bois de charpente est de 50 mm, la hauteur varie de 225 mm à 173 mm. Une zone
horizontale de 25 cm est réalisée sur les bois espacés de 30 cm et placés parallèlement, afin de
pouvoir créer le chéneau.
Matériaux
− Bois de charpente
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Les nœuds adhérents mis en œuvre ne sont pas supérieur à 3 cm de diamètre.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
Tous les bois sont équarris à arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions
indiquées sont des dimensions rabotées et poncées.
Les éléments qui constituent la charpente en bois sont en une seule pièce.
Un certificat d'origine et d'espèce est fourni avant toute mise en œuvre, le label FSC et/ou PEFC est
requis.
Le bois satisfait à la NBN EN942 Bois dans les menuiseries - exigences générales, et est de qualité de
menuiserie selon les STS 04.2
− Fixations des bois de charpente
Les pièces de charpente radiales sont posées et fixée, au centre de la partie courbe de la toiture, par
le bas, sur une platine circulaire soudée sur la semelle supérieure de la poutrelle HE 160 A.
Pour la fixation des bois de charpente sur le bardage de façade, une platine en acier inoxydable de
240 x 150 x 10 mm est placée à la jonction de la charpente et de la pièce de bardage de façade. Une
rainure verticale est réalisée à l'axe des deux pièces afin de placer la platine de manière invisible.
Quatre vis à tête fraisée mâle et femelle en acier inoxydable M12 sont placés à chaque assemblage.
Ces platines et vis de fixation sont déjà comptabilisés dans l'article bardage en bois.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les arêtes des
pièces en bois de la charpente.
Application
Charpente de toiture du bâtiment de services.
Introduction
La charpente de toiture en bois est revêtue d'un panneau de multiplex marin. Celui-ci est utilisé comme
support de la membrane d'étanchéité en EPdm.
Description
Les panneaux de multiplex ont une épaisseur de 22 mm. Ils sont placés sur une ossature en bois
espacée de 30 cm d'entraxe ou sur une ossature en bois rayonnante.
Pour la partie courbe de la toiture, les panneaux de multiplex sont découpés en 7 secteurs identiques.
La jonction des panneaux se faisant à l'axe des pièces de charpente.
Matériaux
− Panneaux en multiplex marin 22 mm
− Fixations
Les fixations sont réalisées à l'aide de vis à tête fraisées cruciforme en acier électro zingué, Ø 5 mm et
long. 70 mm.
Les vis sont placées à l'axe des pièces de bois structurelles, en suivant des alignements droit, avec
une entre distance de 30 cm maximum. A la jonction de deux panneaux, deux rangées de vis entre
distantes de 30 mm, assurent la fixation des panneaux.
Eléments à soumettre
Une fiche technique du panneau de multiplex marin est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des panneaux de multiplex marin ;
− fourniture et pose des vis de fixation en acier électro zingué à tête fraisée ;
− toutes sujétions.
Application
Toiture sur charpente en bois du bâtiment de services.
37.02 Isolation
Description
L'isolation de toiture du bâtiment de services est réalisée à l'aide de panneaux de laine de roche de 80
mm d'épaisseur.
Matériaux
Les fibres minérales de la laine de roche sont obtenues par fusion de roche volcanique liées ensuite au
moyen de résines polymérisées. Le produit ne présente aucune dilatation ni retrait. La laine de roche
est entièrement recyclable.
Les panneaux isolants ne comportent aucune particule non fibrée. Ils sont chimiquement neutres et
n'attaquent pas les matériaux en contact, même en présence d'humidité. Ils ne constituent pas un
aliment pour les rongeurs, les insectes et ne favorisent pas le développement des moisissures, de
bactéries ou d'autres micro-organismes.
− Les panneaux d'isolation sont incombustibles, ils appartiennent à la classe A1 de réaction au feu
suivant la NBN-EN 13501-1.
− Les panneaux d'isolation sont non hygroscopiques et non capillaires. Le coefficient de résistance
à la diffusion de vapeur d’eau µ est d’environ 1,3.
− La capacité calorifique spécifique cp est d’environ 1.030 J/kg.K conformément à NBN-EN-ISO
10456.
Sauf mention contraire, les panneaux d'isolation sont non revêtus.
Les panneaux conviennent pour des toitures plates où il y a un entretien peu fréquent. Les panneaux
isolants satisfont aux exigences suivantes:
− Comportement au feu EUROCLASS B-s1, d0 conformément à NBN EN 1350-41
− Stabilité de forme dans le temps, absence de retrait, absence de gondolement; conformité à
l'exigence UEAtc 3.4.1. : < 0.5 % (max 5 mm)
− Coefficient de dilatation a = 0 (1/K)
− L'isolation est chimiquement neutre. Absence de corrosion des panneaux profilés en acier et/ou
des fixations. Absence de migration de solvants, aucune couche de séparation n'est nécessaire.
− Durabilité des prestations mécaniques : après une charge d’humidité, la délamination et le
comportement à la compression sont conformes à l’exigence UEAtc 3.4.2. D < 20 %
− Résistance à la délamination : min. 20 kPa (NBN EN 1607)
− Conductibilité thermique lD < ou = 0,043 W/mK (NBN EN 12667)
− L’épaisseur de l’isolation est de 80 mm. Les panneaux sont plans.
Exécution
Appliquer uniquement sur un support sec. Si nécessaire, enlever les saletés détachées.
Disposer les panneaux de façon décalée et placer la couche supérieure dure vers le haut.
Effectuer la mise en œuvre avec des panneaux secs. Prendre les mesures nécessaires pour éviter les
infiltrations d'eau pendant et après la pose. Les panneaux isolants mis en œuvre doivent être
recouverts le même jour avec une étanchéité de toiture ou une bâche (temporaire).
En cas de forte charge pendant la mise en œuvre, protéger les panneaux isolants de toiture, par
exemple au moyen de panneaux multiplex.
Les panneaux sont collés sur le support.
Inclus dans le prix
− la protection contre les intempéries ;
− la fourniture, les découpes et la pose de l'isolant ainsi que tout élément d'isolant nécessaire pour
assurer la continuité de l'isolant dans toutes les directions, les accessoires et toutes sujétions.
Code de mesurage
Surface nette d'isolant mis en place, tout vide ou percements de plus de 1 m² déduit.
Application
La toiture du bâtiment de services.
37.02.02 Pare-vapeur sous l’isolation de toiture
Introduction
Préalablement à la pose de l'isolant et l'étanchéité, la toiture du bâtiment de services est couverte par
un pare-vapeur placé sur un support en béton ou en panneau de multiplex marin.
Documents d'application
− NIT 215 et NIT 191
− NBN B46-002
Introduction
La couche d'étanchéité est appliquée sur toiture en troisième phase: après le pare-vapeur et après
l'isolation.
C'est un système d'étanchéité pour toitures plates et en pente dont le lé d'étanchéité est constitué
d'une membrane à base de matière plastique.
Documents d'application
− NIT 134 : "Compositions de toitures en fonction des données hygrométriques"
− NIT 191 : "La toiture plate : Exécution des ouvrages de raccord"
− Fixations mécaniques
La fixation mécanique sert à la fixation tant de la membrane d’étanchéité que de l’isolant et du pare-
vapeur au support en béton.
Des bandes EPDM armé avec 2 tapes auto-adhésif laminé de ± 250 mm sont fixées au moyen de
plaquettes métalliques et chevilles à frapper (tête arrondies) Les plaquettes (rondelles) et les vis
doivent être compatibles avec le système, sont fonction du support et doivent être agréées par le
fabricant. La distance entre les bandes et le nombre de fixations au m² doivent être déterminés par les
étancheurs et calculés selon les exigences nationales concernant les contraintes de vent. Un plan de
calepinage des fixations doit être fourni et approuvé.
Le centre de la bande EPDM armé ainsi que les surfaces de lés en contact avec cette bande sont
enduits de primer, afin d’ouvrir les pores de la membrane. La membrane est ensuite déroulée sur les
bandes d’EPDM armé et marouflée le long des bandes de fixation. La membrane est soudée à la
bande par vulcanisation.
Il est nécessaire de réaliser des tests de traction sur le chantier afin de déterminer la résistance à
l'arrachement des fixations. Les tests de traction doivent se réaliser au centre et en rive de toiture.
− Réalisation du joint entre lés
Le nombre de joints des lés de toiture est réduit à un minimum. La disposition des joints longitudinaux
et transversaux doit être choisie de façon à assurer un écoulement total des eaux.
Les joints sont réalisés au moyen une bande auto-adhésive en butyle de ±75 mm de large et selon les
spécifications du fabricant. Les lés et le collage sont compatibles et proviennent du même fabricant.
Particularités
L’entrepreneur doit se renseigner sur le nombre et la nature des percements techniques, supports,
montants d’échelles à crinoline et autres éléments nécessitant un ragréage de la membrane autour de
ce dernier. Ce ragréage est à charge de l’entrepreneur qui place la membrane et ils sont inclus dans le
prix au mètre carré de toiture à couvrir. Des pièces préfabriquées de forme appropriée sont fournies
afin de pouvoir effectuer le raccord avec les angles, les passages de tuyaux et les pièces d’écoulement
et autres techniques. L’entrepreneur exécute également toutes les rehausses d’étanchéité en attente
d’éléments techniques (conduits de cheminée, ventilation haute,…), après en avoir discuté
préalablement avec l’entrepreneur mettant en œuvre l’élément technique, et après avoir intégré les
contraintes de ce dernier.
Une coordination efficace est impérieuse entre le couvreur, le menuisier et les techniques notamment
afin de réaliser tous les passages et réservations nécessaires (ventilation, cheminées, châssis, etc.).
Une fois les divers éléments placés, le couvreur s’assure de la parfaite étanchéité de la toiture dans
son ensemble et aux différents points particuliers de traversées.
− Contrôle
Après l’exécution des travaux d’étanchéité, celle-ci est contrôlée en mettant la toiture sous eau
pendant au moins 48 heures.
Inclus dans le prix
− Nettoyage complet du support ;
− Fourniture, pose et soudure de la membrane y compris tous les raccords ;
− Pose et soudure des membranes d'étanchéité pour les rejets d'eau ;
− Toutes les mesures de protection et de nettoyage ;
− Rehausses d’étanchéité en attente d’éléments techniques (conduits de cheminée, ventilation
haute,…) ;
− Bandes de fixation ;
− Toutes les réparations et ragréages nécessaires autour des percements techniques, supports,
montants d’échelles à crinoline, ancrages de plots de support de ligne de vie, …
− Toutes les accessoires et fixations nécessaires à la parfaite pose de l’étanchéité, y compris
pièces spéciales ;
− L’épreuve d’étanchéité de la toiture ;
− Toutes les couches de protection et de désolidarisation nécessaires quelles qu’elles soient (voile,
panneau, etc.).
Code de mesurage
Surface nette mise en œuvre mesurées horizontalement hors recouvrement des bandes, tout vide de
plus de 1 m² déduit.
Application
La toiture du bâtiment de services.
Introduction
La toiture du bâtiment de services est recouverte d'un système de toiture végétale. Elle ne sera pas
accessible (uniquement pour son entretien).
Description
La toiture est recouverte d'un système complet pour toiture végétale extensive comportant les
éléments suivants :
− une structure en nid d'abeille, spécialement prévue (pour la toiture sans pente) pour maintenir
hors d'eau la base du substrat.
− un matelas de drainage afin de capter et d'évacuer l'eau de pluie en excès sous la couche
végétale.
− un substrat minéral pauvre dans lequel les plantes pourront s’enraciner (les bordures sont
maintenues par une cornières d'arrêt).
− un tapis végétal pré-cultivé contenant un mélange de sédums, de mousses et plantes adaptés
aux terrains sec.
Il s'agit d'un système global à végétation permanente et variable à croissance lente, sans entretien,
placé par un entrepreneur spécialisé et compétent.
Le système doit être conforme aux règles du FLL et répondre aux prescriptions de la NIT 229 sur les
toitures vertes.
Documents d'application
− NIT 229
Matériaux
− Structure en nid d'abeille
Ce sont des nids d’abeilles extrudés en polypropylène se présentant sous forme de panneaux:
− épaisseur : 40 mm ;
− mailles : 37 mm
− dimensions : 2400x1200 mm
Les panneaux sont légers (2 kg/m²) et résistants à la compression (à vide : ± 40 T/m²). Ils possèdent
une très bonne tenue aux agressions chimiques, micro-organismes et rongeurs.
− Matelas de drainage
Il se compose de deux toiles filtrantes et protectrices (appelées filtres) et d'un noyau fait d'un
enchevêtrement de filaments de polypropylène (à très fort indice de vide – 95%).
La liaison entre les éléments est faite par soudure sur toute la surface. La liaison thermique assure une
résistance au colmatage beaucoup plus élevée qu’avec des filtres à liaison mécanique ou chimique.
Le matelas se présente en lé. De chaque côté du lé, un filtre (géotextile) dépasse le noyau pour
permettre les recouvrements. Les dépassants (bavettes) sont les faces opposées du matelas (d'un
côté le filtre supérieur, de l'autre l'inférieur). A défaut de dépassement, un géotextile complémentaire
est utilisé et mis en œuvre.
L’eau pénètre facilement à travers le filtre dans le noyau, à travers lequel elle est évacuée. Le
raccordement doit être aisé avec les lés voisins, dans tous les sens. Le matelas doit rester souple
même en période de gel.
− Epaisseur du matelas : ± 8 mm ;
− Masse surfacique : ± 780 g/m² ;
− Filtres : géotextiles non tissés en polypropylène, épaisseur ±1,1 mm, ouverture 85 µ, perméabilité
100 mm/s ;
− Noyau central : filament de polypropylène ;
− Débit évacué en drainage horizontal : 0,36 l/s par mètre de largeur sous une pression de 20 kPa
et avec une pente de 4 % ;
− Résistance à la perforation statique : 1600 N ;
− Résistance à la perforation dynamique : < 21 mm ;
− Géotextile complémentaire: non tissé en fibres de polypropylène, masse surfacique : 140 g/m²,
perméabilité : 100 mm/s.
Les matelas drainants sont fabriqués dans le cadre d’un système d’assurance-qualité ISO 9001.
− Cornières d'arrêt en aluminium
Ces profilés d'arrêt sont des produits manufacturés, fabriqués à partir de tôles d'aluminium pliées sur
mesure et pourvues d'un film protecteur :
Epaisseur de tôle : 2 mm ; Hauteur de cornière min. 60 mm ou selon l'épaisseur du complexe végétal,
en partie supérieur, elle forme un retour horizontal de 10 mm ; longueur des profilés : 4 m ;
Le front vertical qui fait office de frein est pourvu de trous d'évacuation d'eau oblongs, de largeur 6 mm,
entre distants de 30 mm. Des pièces soudées et des pièces spéciales fabriquées sur mesure sont
placées aux angles sortants et rentrants.
La surface d'applique horizontale est de 110 mm, avec trous de fixation prépoinçonnés.
− Substrat minéral
Couche rétentrice d'épaisseur minimum 4 cm composée essentiellement de matières minérales telles
que la pierre de lave. Sa teneur en matière organique est faible afin de réduire le risque de voir
apparaître des mauvaises herbes.
− Poids du substrat pour une couche de 4cm : ± 60kg/m² à l’état sec et ±100 kg/m² à l’état saturé
− Capacité de rétention d'eau : 30 l/m².
− Tapis végétal
Ce tapis est composé, au fond, d'une toile en matière synthétique faisant office de semelle filtrante à
laquelle est fixée une armature tridimensionnelle. Ensuite vient un substrat léger, pauvre en éléments
nutritifs et la végétation pré-cultivée proprement dite, soit :
− un non tissé en polyester ou en polypropylène thermosoudé,
− une armature tridimensionnelle en filaments de polypropylène ;
− un substrat minéral léger, pauvre en éléments nutritifs ;
− une végétation pré-cultivée composée de plusieurs variétés de plantes résistant à la sécheresse
(telles que sédums, mousses et plantes xeromorphes (terrain sec)) ;
Le tapis végétal est d'une épaisseur min. de 4 cm jusqu'à 10 cm pour le tapis avec ses plantations ;
poids : ± 25 kg/m².
La végétation est permanente avec un aspect et des couleurs variables suivant les saisons et
l'ensoleillement. La croissance est lente et ne nécessite pas d'entretien ni de taille. La végétation
résiste bien à la sécheresse sans arrosage.
Un arrosage est tout de même prescrit pendant les premières semaines après le placement ou en cas
de sécheresse exceptionnelle.
Exécution
La surface de l'étanchéité doit être propre et régulière. Tous les objets non souhaitables sont évacués
et l’étanchéité est soigneusement vérifiée.
Ni l'acheminement, le stockage ou la mise en œuvre des matériaux nécessaires à la mise en place de
la toiture extensive, ne mettent en péril la structure portante ou l’étanchéité. Aucunes palettes ne
peuvent être déposées sur le toit.
Les prescriptions du fabricant sont d’application et sont à respecter scrupuleusement afin d’effectuer le
travail dans les règles de l’art. Les saisons idéales pour la pose de toitures végétales extensives sont
le printemps (d’avril à mi-juin) et l’automne (de début septembre à mi-novembre).
− Pose du nid d'abeille
Les panneaux sont placés côte à côte, jointifs, partout où la toiture végétale sera installée directement
à plat sur l'étanchéité.
− Pose du matelas drainant
Dans le principe, l’eau qui entre dans le matelas de drainage doit être filtrée : cela signifie que les
bords exposés du matelas doivent être garnis d'un géotextile filtrant évitant la pénétration d’impuretés
dans le noyau drainant. Cette protection est effectuée au moyen des dépassants (bavettes) de
géotextile du matelas ou par le géotextile complémentaire. L’eau qui sort du matelas de drainage ne
doit plus être filtrée : le géotextile filtrant doit donc être omis, enlevé ou découpé vers les avaloirs,
chêneaux ou gouttières.
Le premier matelas est déroulé le long d’un bord de l’ouvrage, avec la bavette côté bord vers le haut et
l’autre bavette vers le bas. La bavette côté bord est repliée sous le matelas. Le matelas peut être lesté
provisoirement. Le deuxième lé est déroulé, noyau central serré contre le premier, bavette recouvrant
le premier lé, l’autre bavette vers le bas. On continue ainsi jusqu’à l’autre bord de l’ouvrage. Le dernier
lé est découpé à la bonne largeur, en gardant une bavette de 10 cm pour la fermeture de la tranche du
noyau qui sera repliée.
Les matelas de drainage ne doivent pas remonter contre les bords, exutoires ou acrotères.
− Pose des cornières d'arrêt
Les profilés d'arrêt du substrat sont posés sur le matelas drainant. C’est le poids du complexe (substrat
+ tapis) qui leste le profilé. Ils sont placés en plus grande longueur en prenant soin de ménager un joint
de dilatation de 3 mm par longueur de 4 m et moyennant la pose d'un profilé de raccord. Des pièces
soudées et des pièces spéciales fabriquées sur mesure sont placées aux angles
Ces cornières sont posées sur toute la périphérie du complexe végétal.
− Pose du substrat
Le substrat est étalé à l'épaisseur voulue au moyen de pelles et de râteaux.
Lors du placement, les couches sous-jacentes ne sont pas perturbées ou endommagées. La planéité
est telle que, par rapport à la surface théorique, la déviation n’est pas supérieure à 3 cm mesurée à
partir d’une latte de 3 m.
− Pose du tapis végétal
Les tapis doivent être dépliés ou déroulés au plus tard 48 heures après la livraison et sont placés sans
recouvrements et sans joints entre eux, ni avec les relevés, bords ou acrotères. La mise en place se
fait depuis le point le plus éloigné vers le point d’amenée, de manière à ce que les tapis déjà placés ne
soient pas piétinés. Les joints éventuels et les endroits dégarnis sont saupoudrés de substrat.
Autour des évacuations d’eau de pluie (crépines) et des détails de toiture (exutoires, …), une bande
avec remplissage de graviers roulés gris sur une largeur de 30 cm est maintenue. Aux endroits
fortement exposés au vent, un lestage par gravier peut être nécessaire.
Après la pose, les tapis sont arrosés abondamment jusqu’à saturation complète de la couche de
rétention (au moins 20 litres par m², une averse ne suffit pas).
− Précautions
L'achèvement du bâtiment doit être organisé de telle façon que, ni l'étanchéité, ni les tapis végétaux ne
puissent être endommagés ou piétinés après leur installation.
Les tapis, qui après un an présentent encore des dégâts ou des endroits dégarnis seront remplacés ou
retouchés au frais de l’entrepreneur sauf s’il est établi que celui-ci n’en est pas responsable.
Inclus dans le prix
Fourniture et pose de :
− La structure en nid d'abeille ;
− Le matelas de drainage et tout ce qui est nécessaire à son fonctionnement et géotextile
complémentaire éventuel ;
− Le substrat minéral ;
Introduction
Pièce de rive en bois de charpente rabotée placée sur la périphérie de la toiture, au sommet et à
l'arrière des pièces verticales du parement en bois.
Description
La pièce de bois est placée horizontalement en périphérie de toiture. Pour la partie courbe de la
toiture, la pièce de rive sera cintrée et suivra parfaitement la courbure de la façade.
La partie inférieure de la pièce de rive est parfaitement horizontale. Par contre, la partie supérieure est
coupée en oblique vers l'arrière suivant une pente identique à celle de la toiture (2.2 %). ceci
permettant à l'eau de pluie de s'écouler sur la toiture.
Matériaux
− Bois pour pièce de rive
Pièces de bois massives en Douglas: Pseudotsuga menziesii
Tous les bois sont sciés sur dosse ou sur quartier hors aubier. Le bois est exempt de faux bois et de
nœuds non adhérents, de fissures, de champignons ou de toutes autres agressions. Il est non
imprégnable.
Le bois sera non traité.
Caractéristiques du bois :
− Masse volumique (à 12% d'humidité) : ≥ 550 kg/m³
− Stabilité dimensionnelle : moyenne
− Classe de durabilité naturelle : III
La section de la pièce de rive est de 25 mm de large sur 65 mm de hauteur, Les bois sont équarris à
arêtes vives (pas de chanfrein), rabotés et poncés. Les dimensions indiquées sont des dimensions
rabotées et poncées.
− Fixations du bardage
La pièce de rive est fixée par vis inox à tête fraisée Ø 5 mm et lg. 60 mm, tous les 60 cm, à l'arrière et
à l'axe des pièces verticales de bardage.
Exécution
Les découpes sont réalisées avec le plus grand soin. Aucun chanfrein n’est accepté sur les pièces en
bois de rive. La pièce de rive est placée sur les panneaux de multiplex marin support de la membrane
d’étanchéité.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose de la pièce de rive et des vis de fixation ;
− toutes sujétions.
Application
Toiture du bâtiment de services.
40 Superstructure - Finitions
Introduction
Trois grilles de prise et de rejet d'air sont placées sur les parois extérieures du bâtiment de services, la
quatrième est placée sur un des deux vantaux de la double porte bardée.
Description
Grille avec cadre et ailettes en profilé d'aluminium extrudé et anodisé, teinte naturelle. Un grillage en
acier galvanisé mailles 6 x 6 mm est fixé sur l'arrière de la grille.
Les prises d'air offrent une bonne protection contre la pluie et empêchent que les feuilles ou des
oiseaux ne pénètrent dans les ouvertures de reprise et de rejet d'air.
Matériaux
Aluminium anodisé naturel.
Exécution
Les grilles sont soit placées entre la maçonnerie de bloc et le bardage en bois ou directement placée
sur un des deux ventaux de de la double porte bardée. Dans les deux cas, la face arrière du bardage
sera adaptée si nécessaire afin de pouvoir intégrer parfaitement les grilles. Une finition de
l’ébrasement, de la face inférieure du linteau et la tablette est réalisée en panneaux de multiplex marin
stratifié, ép. 12 mm. Un couvre chant stratifié est collé sur tous les chants visibles des panneaux.
Eléments à soumettre
Une fiche technique des grilles doit être fournie à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des grilles en aluminium ;
− fourniture et pose des accessoires de fixation ;
− réalisation du raccord avec le pare-pluie ;
− réalisation des ébrasements et tablettes en multiplex marin ép. 12 mm ;
− toutes sujétions.
Application
Grille de prise et de rejet d'air du bâtiment de services.
42.02 Habillage du mur de bloc par des panneaux de multiplex marin ép. 22 mm
Introduction
Le mur en blocs de béton, côté escalier d'accès au niveau -1, est revêtu d'un panneau de multiplex
marin fixé sur une ossature verticale en bois.
Description
Les panneaux de multiplex ont une épaisseur de 22 mm et une largeur utile de 1.20 m. Ils sont placés
verticalement sur une ossature en bois espacée de 66 cm d'entraxe.
Un panneau entier de 1.20 m est placé au milieu de la paroi à revêtir, ensuite un panneau de 1.20 m
est placé de part et d'autre du panneau central. Pour terminer, un panneau de 67.5 cm de largeur est
placé à chaque extrémité.
Les panneaux sont parfaitement jointifs, des lamellos sont placés sur le chant vertical de chaque
panneau afin d'assurer un affleurement parfait à la jonction des différents panneaux.
Une plinthe en bois massif de 7 cm de hauteur est réalisée en pied de panneau. Cette plinthe a la
même épaisseur que le panneau et est collée au panneau. Des lamellos sont utilisés afin d'assurer un
affleurement parfait à la jonction de la plinthe avec le panneau.
Le bas de la plinthe est placé 10 mm au-dessus du niveau fini de la dalle de sol en béton.
Matériaux
− Panneaux en multiplex marin 22 mm
− Fixations :
Les fixations sont peu visibles, elles sont réalisées à l'aide de vis à tête fraisées cruciforme en acier
inoxydable, Ø 5 mm et long. 70 mm.
Les vis sont placées à l'axe des montants structurels, en suivant des alignements verticaux, avec une
entre distance de 30 cm maximum. A la jonction de deux panneaux, deux rangées de vis verticales
entre distantes de 34 mm assurent la fixation des panneaux.
Eléments à soumettre
Une fiche technique du panneau de multiplex marin est à fournir à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des panneaux de multiplex marin ;
− fourniture et pose des vis de fixation en acier inoxydable ;
− fourniture et pose d'une plinthe en bois massif ;
− toutes sujétions.
Application
Maçonnerie en blocs de béton côté escalier.
Introduction
Cette structure en bois est fixée verticalement maçonnerie de bloc de béton.
Description
Des pièces de bois rabotées en SRN traité fongicide et insecticide, de 80 x 60 mm sont fixées par des
vis à tête fraisée Ø 6 mm, en acier électro zingué. L'entre distance des pièces de bois est de 660 mm.
L'espace entre chaque chevron est rempli par un isolant en laine de roche de 80 mm d'épaisseur.
Celui-ci est comptabilisé dans un autre article.
Toutes les pièces de bois sont calées avant d'être fixées sur la maçonnerie afin de former un plan
parfaitement vertical pour la pose de l'habillage en panneaux de multiplex marin.
Une pièce structurelle est placée de part et d'autre et au-dessus de la porte située sur la maçonnerie à
habiller.
Matériaux
Sapin rouge du nord raboté et traité fongicide et insecticide.
Eléments à soumettre
Une fiche technique du traitement fongicide et insecticide est à soumettre à la DT pour approbation.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose des pièces de bois structurelles rabotées y compris vis de fixation ;
− traitement fongicide et insecticide ;
− réalisation d'un calage avant la pose des pièces de bois ;
− toutes sujétions.
Application
Maçonnerie en bloc de béton côté cage d'escalier.
48 Ferronnerie
Description
Ce caillebottis est entièrement conforme au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Caillebotis en acier galvanisé à chaud, maille 33 x 33 mm.
Les barres portantes seront placées suivant la dimension la plus courte de l'ouverture réalisée dans le
plancher.
Matériaux
Acier S235 galvanisé à chaud.
Caractéristiques et essais
Sauf indication contraire, charges minimales de service de 5,0 kN/m² & 2,5 kN ponctuelle sur une
surface de 200 x 200 mm
Exécution
Une cornière en acier galvanisé 45 x 45 x 5 mm est placée au bord la dalle de béton lissé, en
périphérie du caillebottis. Cette cornière et fixée à l’horizontale au moyen de doguets entre distants de
60 cm maximum, sur le bord de la dalle structurelle. Le niveau supérieur de la cornière est placé au
niveau +24.65 c'est -à-dire au niveau fini de la dalle de béton lissé.
Le caillebottis est réalisé en plusieurs éléments amovibles. Une division de l’ensemble du caillebottis
en éléments facilement manipulable doit être proposée par l’entrepreneur à la DT.
Un plat périphérique de même section que les barres portantes est placé tout autour de chaque
panneau de caillebottis. Celui-ci sera parfaitement cintré dans la partie courbe.
Inclus dans le prix
− fourniture et pose du caillebottis ;
− fourniture et pose de la cornière périphérique ;
− galvanisation à chaud de l'ensemble des éléments ;
− toutes sujétions.
Application
Concerne le caillebotis à placer au-dessus du premier bassin de l'échelle à poissons du bâtiment de
services.
Introduction
Les buses sont entièrement conforme au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Deux buses en acier inoxydable sont placées sur le mur extérieur du bâtiment de services, au-dessus
du groupe électrogène. Une, servant pour l'extraction forcée et l'autre pour l'échappement du groupe
électrogène.
Description
Les buses sont réalisée au moyen d'un tuyau en acier inoxydable Ø 200 mm intérieur, ép. 3 mm.
La longueur totale de celles-ci est de 850 mm. L'extrémité extérieure est découpée à 45° afin de créer
une protection naturelle contre les entrées d'eau éventuelle dans les buses. La partie la plus longue
étant placée vers le haut.
Matériaux
Acier inoxydable AISI 316L finition microbillée.
Exécution
L'intérieur de chaque buse sera parfaitement aligné avec le plan intérieur de la maçonnerie de bloc.
Eléments à soumettre
Un plan de fabrication est à soumettre à la DT pour approbation, avant la fabrication des buses.
51.01.01 Chéneaux
Introduction
Un chéneau de 25 cm de largeur est implanté à l'axe de la toiture, sur une longueur de 6.80 m.
Description
Le chéneau est réalisé par l'interruption de la toiture végétale sur la partie centrale de la toiture, en
point bas. Des cornières en aluminium bordent la périphérie du chéneau et soutiennent le substrat
végétal. Celles-ci font partie de l'article toiture végétale.
Matériaux
L'étanchéité du chéneau est assurée par la membrane d'étanchéité en EPDM qui est placée sur toute
la surface de la toiture.
Inclus dans le prix
− réalisation du raccord d'étanchéité avec les deux entonnoirs d’évacuation pluviale.
Application
Toiture plate du bâtiment de services.
Introduction
Tuyauteries en PEhd pour évacuation d'eau pluviale.
Description
Les tuyaux, accessoires, les techniques d'assemblage et modes d'installation doivent impérativement
faire partie d'un système complet et le système doit être agréé UBAtc.
Le tracé est défini dans le plan ADJ-GC-04 07. Le tracé est donné à titre indicatif et une étude
d'exécution sera fournie par l'entrepreneur.
Matériaux
Les tuyaux et accessoires correspondants sont réalisés en polyéthylène de haute densité et basse
pression (polyéthylène dur PE 50). Les tuyaux disposent d’un agrément technique ATG.
− Spécifications
− forme : circulaire ;
− couleur : noir;
Le diamètre extérieur est précisé dans le poste.
− Tuyaux en PEhd
Les tuyaux de décharge répondent aux prescriptions de la NBN T42-105.
L'installation est réalisée suivant les recommandations reprises dans la NIT 207.
Les regards de nettoyage sont installés à des endroits facilement visitables. Les accessoires utilisés
sont obligatoirement fournis par le fabricant des tubes et parfaitement adaptés à ces derniers.
Les tubes en PEhd sont assemblés, soit par le procédé de fusion au moyen d'un manchon chauffé, soit
par le procédé de soudure par rapprochement. Chaque changement ou branchement est effectué à
l'aide de coudes ou de pièces spéciales ; le cintrage du tube est interdit.
Dans le cas d'un système d'évacuation des eaux pluviales gravitaire, les dilatations sont absorbées par
l'élasticité des tubes grâce à l'adoption d'un tracé adéquat, des manchons et d'une pose correcte des
supports et des guidages.
Le montage est effectué dans toutes les règles de l'art par un personnel ayant déjà pratiqué le genre
de soudure décrit ci-dessus. Il est fait usage d'étriers en polypropylène avec fermeture rapide pour les
tuyaux verticaux et les parties horizontales à la plinthe et de colliers à tige de suspension réglable et
articulée pour les parties horizontales suspendues.
En aucun cas, les étriers ou les colliers ne peuvent endommager les tuyaux. Toutes les fixations sont
réalisées en acier inoxydable ou électro-zingué.
− Resserrages (Rf, acoustique, ...)
Les percements réalisés pour le passage des tuyaux de décharge d'eau doivent être le cas échéant
resserré au moyen d'un produit adéquat.
− Données techniques
− Euro-classe incendie suivant EN 13501-1 : E-d2 ;
− Densité : 200 kg/m³ ;
− Températures de service : -20 à +80°C ;
− Coefficient de conductibilité thermique : 0,036 W/(m².K) ;
− Epaisseur : 5 mm.
Exécution
Les tuyaux sont autant que possible d’une seule pièce et sont fixés au moins tous les 150 cm.
En gravitaire, les colliers sont serrant mais permettent un glissement de sorte que les tuyaux puissent
bouger sans endommagements. Afin de permettre les dilatations dues aux changements de
température, les pièces de dilatation nécessaires sont montées.
Le premier collier se trouve à ± 5 cm sous le point le plus bas de la tubulure. Les autres distances des
colliers se trouvent à 1,50 m au maximum pour du gravitaire.
Eléments à soumettre
Une fiche technique des tuyaux en PEhd et des accessoires de fixation sont à soumettre à la DT pour
approbation.
Inclus dans le prix
Le prix unitaire comprend les éléments suivants :
− la tuyauterie ;
− les pièces spéciales (coudes, tés, dérivations, regards de visite, manchon, réduction,
embranchements,… comptés pour 1 m linéaire) ;
− les resserrages de toute sorte (Rf, acoustique, …) ;
− les supports, accessoires de fixation (supports, tige filetée, bride, élément de suspension, rail,
élément d’assemblage, clavette de fixation, colliers, colliers avec isolation phonique, points fixes,
...) ;
− tout ce qui est nécessaire, suivant les règles de l’art, pour un fonctionnement correct de
l’installation.
Les pièces spéciales sont comprises, sont à répartir dans le prix unitaire au m courant et n’appellent
pas de supplément.
Code de mesurage
Les tuyauteries sont mesurées au mètre courant à l’axe de la tuyauterie depuis la crépine en toiture
jusqu'à l'échelle à poisson.
Application
Tuyaux PEhd de décharge d'eau de pluie du bâtiment de service.
Introduction
Les eaux pluviales de la toiture du bâtiment de services sont reprises par une crépine traditionnelle à
écoulement gravitaire.
Description
Un entonnoir traditionnel d'évacuation des eaux pluviales est positionné à l'axe du chéneau de toiture.
Conforme au plan de toiture du bâtiment de services.
Matériaux
− Entonnoir
L'entonnoir se compose d'un corps en acier inoxydable avec bride de fixation ne nécessitant pas
d'entretien. La bride de fixation permet le raccord aisé à la membrane d'étanchéité synthétique lisse et
souple (EPDM).
Débit d'évacuation de l'entonnoir à calculer par l'entrepreneur et à soumettre à DT. Il est raccordé par
soudage au tuyau d'évacuation en PEHD Ø 125 mm et comprend un protège gravier / protège feuilles.
− Accessoire pour raccordement avec un pare-vapeur
Corps en matière synthétique avec diamètre d'évacuation 125 mm, isolation et bride de serrage en
matière synthétique pour la liaison avec le pare-vapeur.
Exécution
Suivant les directives du fabricant.
Inclus dans le prix
− Fourniture, pose et réglage de:
• l'entonnoir
• l'étanchéité
• les accessoires de raccordement
• les supports/accessoires de fixation
− le dimensionnement
− les notes de calcul
− toutes les options et tout ce qui est nécessaire, suivant les règles de l'art, pour un fonctionnement
correct de l'installation.
Code de mesurage
A la pièce.
Application
Evacuation des eaux de pluie de la toiture du local de services.
60 Sécurité
Introduction
La ligne de vie est entièrement conforme au chapitre K6 du CCT qualiroutes et les précisions des
présentes clauses techniques.
Une ligne de vie est placée sur la toiture du bâtiment. Elle est positionnée à l'axe du chéneau.
La ligne de vie est constituée de deux potelets en tube d'acier inoxydable avec platine d'ancrage et
d'un câble en acier inoxydable tendu horizontalement entre les deux potelets.
Description
Les potelets sont conçus pour être fixé sur une toiture en panneaux de multiplex sur ossature bois et
aussi sur une toiture en béton. Ils sont constitués d'une tôle d'embase sur laquelle est soudé un tube,
au sommet du tube est soudée une platine avec un trou permettant la fixation du câble. Un câble est
fixé sur chaque potelet, un tendeur placé à côté d’un des potelets permet de mettre la tension
nécessaire sur le câble.
Le plan ADJ-GC-04 07, vue en plan de toiture, permet de visualiser l'implantation de la ligne de vie.
Tous les éléments constituant la ligne de vie sont dimensionnés afin de répondre aux normes en
vigueurs actuellement.
Matériaux
Acier inoxydable AISI 316L.
Caractéristiques et essais
Ce type de potelet d'ancrage est testé et certifié selon la norme EN 795 classes A1.
− Nombre d'utilisateur maximum : 2 personnes
− Matériel : W1.4301 / AISI 316L
− Certificat : N° ZB 10-4943
− Hauteur potelet : 300 mm
− Dimension de la platine : 280x365x3 mm
− fixation sur la toiture : ancrages à dimensionnés par l'entrepreneur.
Exécution
Les points d'ancrage doivent être conçus et posés selon les normes et les réglementations en vigueur.
L’installation doit être faite dans des conditions optimales par du personnel formé et habilité. La
technique de fixation des supports de ligne de vie sera adaptée à chaque structure d’accueil (bridage,
crapautage, perçage boulonnage ou par scellements chimiques).L’entrepreneur ayant pour mission la
mise en œuvre des éléments de fixation de la ligne de vie se coordonne avec l’entrepreneur chargé de
la pose de la membrane d’étanchéité.
Eléments à soumettre
Une fiche technique du matériel constituant la ligne de vie est à fournir pour approbation de la DT.
Inclus dans le prix
− installation de chantier et mesures de protection ;
− la fourniture et la pose des points d'ancrages nécessaires à la fixation des lignes de vie ;
− la note de calcul se rapportant au système complet appliqué à la toiture ;
− Fourniture et pose de la ligne de vie ;
− toutes les fixations et accessoires nécessaires à la mise en œuvre du système de ligne de vie ;
− le contrôle et la réception de l'installation par un organisme agréé avec rapport d'examen
technique ;
0. INTRODUCTION
Les hypothèses et calculs sont présentés dans les tableaux qui suivent. Ces tableaux sont de deux types, ceux à sept colonnes destinés aux hypothèses de départs et au calcul des variables ne prenant qu’une seule valeur quelle que soit la
position du clapet, ou bien des données de départ, c’est-à-dire clapet fermé à fond, et les tableaux à onze colonnes où l’on a calculé les valeurs des variables dépendant de la position du clapet.
- A. N° VAR : Numéro de variable : ce numéro sert de référence pour retrouver d’où viennent les valeurs utilisées dans la suite du calcul ; il est à deux ou trois nombres séparés par un point, ces nombres représentant le paragraphe,
l’alinéa et enfin la position de la ligne de tableau où la variable est donnée ou calculée pour la première fois. Ceci explique que cette introduction soit numérotée 0. Dans les tableaux, la numérotation commence à la position 5 car les
tableaux de 1 à 4 ne sont pas destinés au BEGC.
- B. GRANDEUR : Descriptif de la variable dont on calcule la valeur dans la ligne
- C. SYMBOLE : le symbole représentant la grandeur
- D. FORMULE : la formule utilisée pour calculer la valeur de la variable
- E. REFERENCE : les numéros des variables utilisées dans la formule
- F. VALEUR : la valeur calculée.
- G. UNITE : l’unité mksA de la grandeur calculée.
- H. UNITE PRATIQUE : autre que celle du système mksA et couramment utilisée
- I. VALEUR PRATIQUE : la valeur de la variable exprimée en cette unité pratique.
Ces tableaux sont des images de tableaux Excel utilisés pour le calcul, dans lesquels les cellules permettant de changer les valeurs pour effectuer des simulations sont laissées en blanc, alors que les cellules calculées, contenant une formule
de calcul automatique, sont grisées.
Les figures placées en vis-à-vis, où sont représentées les grandeurs, aident à la compréhension de celles-ci.
Dans les tableaux, les symboles sont représentés par une lettre souvent suivie d’indices en lettres capitales. Comme l’utilisation d’indices est très fastidieuse dans le logiciel de dessin, dans les figures, les indices ont été remplacés par des
lettres minuscules. L’indice est parfois complété par la valeur de l’angle de position du clapet pour lequel la grandeur est cotée.
Selon la codification des normes DIN 24333, ISO 6022 et VW 39 D 921, nous aurons donc la spécification suivante
Figure 1.2
3. CALCUL DES EFFORTS DEVELOPPES PAR LE VERIN DANS CHAQUE SENS D’UTILISATION
Nous considérons, pour vérifier les organes mécaniques à la résistance, que le vérin reçoit les pressions maximales sur ses deux faces, à savoir les pressions de tarage des soupapes de décharge, soit 125 bars en rentrée de tige, et « à bars en
sortie de tige. Ces valeurs ne peuvent être atteintes en service normal, même par temps de crue ou de gel, mais un blocage du clapet pourrait les engendrer. Cette partie de la note de calcul destinée au BEGC tire certaines valeurs de la note
générale (des référence 5.1.00 à 5.2.99) laquelle on se référera pour les obtenir, car elles sont posées ici comme hypothèses.
5.3.01 : on calcule ici l’effort au vérin sous la pression de tarage des soupapes en rentrée de tige, effort qui déterminera les efforts sous lesquels seront vérifiées toutes les pièces mécaniques lorsqu’on remonte le clapet.
5.3.02 à 5.3.10 : on vérifie la tige du vérin au flambement ; le degré d’élancement du vérin étant de 235 (5.3.09), et donc supérieur à 72 (5.3.08), c’est la loi d’Euler qui s’applique. Pour ne pas dépasser l’effort limite donné en 5.3.10 par cette
loi, le tarage des soupapes en sortie de tige ne devra pas dépasser la valeur calculée en 5.3.11. Le vérin comporte des pivot d’articulation sur le corps, la longueur de flambement considérée LK est représentée sur la figure 5.1 ci-après.
LK
Figure 3.1
Les lignes 6.20 à 6.27 donnent les maxima maximora des précédentes.
Figure 4.1
Figure 5.1
6.2. DEMI-ARBRE
Le demi-arbre constituant le pivot de porte sera en acier de construction fortement allié, avec une limite élastique de 850 MPa
8.1.01 LONGUEUR PORTANTE DU PIVOT DE PORTE LPP Figure 6.1 0,13 m 130 mm
LONGUEUR FLECHIE ET TORDUE DU PIVOT
8.1.02 LFP Figure 6.1 0,074 m 74 mm
DE PORTE
CONGE DE RACCORDEMENT DU PIVOT DE
8.1.03 rCPP Figure 6.1 0,01 m 10 mm
PORTE
8.1.04 DIAMETRE DU PIVOT DE PORTE DPP Figure 6.1 0,2000 m 200 mm
8.1.05 SECTION DU PIVOT DE PORTE SPP SPP = p * DPP² / 4 8.1.04 0,0314 m² 31416 mm²
MOMENT D'INERTIE DE FLEXION DU PIVOT 4
8.1.06 IPP IPP = p * DPP / 64 8.1.04 7,85398E-05 m4 78539816 mm4
DE PORTE
MODULE D'INERTIE DE FLEXION DU PIVOT 3
8.1.07 (I/v)PP (I/v)PP = p * DPP / 32 8.1.04 0,000785398 m3 785398 mm3
DE PORTE
MOMENT D'INERTIE DE TORSION DU PIVOT
8.1.08 IPPT IPPT = p * DPP4 / 32 8.1.04 0,00015708 m4 157079633 mm4
DE PORTE
MODULE D'INERTIE DE TORSION DU PIVOT 3
8.1.09 (I/v)PPT (I/v)PPT = p * DPP / 16 8.1.04 0,001570796 m3 1570796 mm3
DE PORTE
8.1.10 SURFACE PORTANTE DU PIVOT DE PORTE SPPP SPPP = DPP * LPP 8.1.04, 8.1.01 0,026 m² 26000 mm²
EFFORT MAXIMUM MAXIMORUM PAR
8.1.11 FMMP FMMP = FMMP2 6.20 2960422 N
PIVOT
PRESSION SPECIFIQUE MAXIMALE SUR LE Figure 6.1
8.1.12 PSPP PSPP = FMMP / SPPP 8.1.11, 8.1.10 113862391 N/m² 114 N/mm²
PIVOT DE PORTE
8.1.13 TENSION DE CISAILLEMENT AU PIVOT tCP tCP = 4/3 FMMP / SPP 8.1.11, 8.1.05 125644219 N/m² 126 N/mm²
MOMENT FLECHISSANT MAXIMAL AU
8.1.14 MMMP MMMP = FMMP * LFP 8.1.11, 8.1.02 219071 Nm
PIVOT DE PORTE EN CAS D'OBSTACLE
TENSION DE FLEXION MAXIMALE AU PIVOT
8.1.15 sFOP sFOP = MFOP / (I/v)PP 8.1.14, 8,1,07 278930166 N/m² 279 N/mm²
DE PORTE EN CAS D'OBSTACLE
8.1.16 COUPLE RESISTANT TOTAL MINIMAL CRm Minimum (C RTNc) 3.2.18 131355 Nm
COUPLE MAXIMUM MAXIMORUM
8.1.17 CMM 6.21 1334210 Nm
TRANSMIS AU CLAPET PAR LE VERIN
COEFFICIENT DE FROTTEMENT SI ROTULE
8.1.18 jG 1.15 0,65
GRIPPEE
MOMENT TORDANT MAXIMAL AU PIVOT
8.1.19 MTPP MTPP = (C MM - C Rm) * jG 8.1.16, 8.1.17 781856 Nm
DE PORTE - PIVOT GRIPPE
8.1.20 MOMENT RESULTANT COMBINE MAXIMAL MRPP MRPP = 0,35 MMMP + 0,65 MMMP² + MTPP² 8.1.14, 8.1.18 604454 Nm
8.1.11 : l’effort maximum maximorum est à répartir sur les deux pivots de clapet mais comme le clapet n’est mu que par un seul vérin, et pour tenir compte d’un déséquilibre possible selon la localisation d’un obstacle éventuel, nous
considérerons, par sécurité que tout l’effort se transmet à un seul pivot.
8.1.12 à 8.1.15 : les contraintes en pression, cisaillement et flexion simple sont admissibles.
8.1.21 : la contrainte induite par les moments combinés de traction et flexion est élevée, mais si on la multiplie par 1.1, comme le demande le cahier des charges 400 dans le niveau 3 de sollicitation, elle reste en-dessous de la limite élastique.
Elle n’apparaîtrait que si le système de pivotement était complètement bloqué, ce qui est très peu probable puisqu’il faudrait pour cela que la rotule, elle-même le soit, en même temps que l’arbre dans la rotule, ce qui nécessiterait de toute
manière un démontage de l’ensemble. Néanmoins nous prévoirons un fusible supplémentaire en montant le demi-arbre dans la porte à serrage moyen, afin de ne jamais atteindre une contrainte aussi élevée.
6.3. ROTULE
La rotule prenant place sur le demi-arbre est une rotule lisse de type sans entretien en acier dur au manganèse ou chromée dur DIN ISO 12 240-1-Série E dont la charge statique admissible est de 10 MN pour diamètre 200.
6.4. BLOC-PALIER
Le bloc-palier est vérifié à la flexion de ses parties minces. On considère, pour ce calcul que c’est le voile du bloc-palier dans l’axe de l’alésage et le bord du bloc glissière qui résistent à la flexion ensemble.
8.2.02 LARGEUR BLOC PALIER DU PIVOT DE PORTE LBPP Figure 6.3.a 0,360 m 360 mm
8.2.11
TENSION DE FLEXION DANS LE VOILE DU
sFPP sFPP = MFVPP / (I/v)FPP 8.2.10, 8.2.08 350898957 N/m² 351 N/mm²
induites sont
PALIER DU PIVOT DE PORTE tout-à-fait
FLECHE DU VOILE DU PALIER DU PIVOT DE
8.2.12 FVPP FVPP = (HMMP * DAPP3) / 192 * YAX * IFPP 8.2.09, 8.2.01, 7.01, 8.2.07 0,000107207 m 0,107 mm admissibles
PORTE
6.5. CLAVETTE
La clavette est en deux parties pour permettre son introduction aisée lors du montage. Ce que nous considérons donc comme « épaisseur de la clavette » dans la suite du calcul est la somme des épaisseurs des deux parties de celle-ci. En
service normal, la clavette n’est pas sollicitée puisqu’aucun effort vers le haut n’apparaît au palier. Par contre si un obstacle vient se coincer sous la porte en ouverture complète, soit en position 90°, une composante verticale vers le haut
apparaîtra, puisque cet obstacle transformera la porte en un levier inter-résistant dont l’appui sera le pivot de porte (voir figure 8.3.a).
6.6. BLOC-GLISSIERE
Nous vérifierons le bloc-glissière à la traction dans sa partie la plus faible.
Remarque : l’item 4 ne fait pas partie de cette étude puisqu’il est du ressort du BEEM
et non du BEGC. Il est donc calculé et déterminé dans la note de calcul générale du
BEEM.
3
Figure 7.1
Figure 7.1
Figure 7.2.b
Figure 7.2.a
Les tensions et les flèches exprimées respectivement en 9.1.11, 9.1.15, 9.1.19, 9.1.23, et, 9.1.16 et 9.1.24 sont admissibles
9.2.08 : la pression spécifique calculée est admissible, tant pour la chape que pour l’axe.