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= Méthodologie

= Cours

Qu’est ce qu’une dissertation ?

C’est un travail d’écriture argumentatif ayant pour objectif de répondre a une


question posée. Il doit être entièrement rédigé (abréviation non autorisées,
chiffres écrits en lettre sauf dates etc, pas de symboles) aucune liste. Il faut
travailler au brouillon !!! Accorder 1h30/2h00 au brouillon, 1h/1h30 pour la
rédaction et environ 30min pour la relecture. Il faut que les arguments soient
logiques, compréhensibles et s’enchaînent. Utiliser des exemples pour justifier.
Faire des fiches de citations. Souligner le titre de l’œuvre. Citations et titres
des poèmes entres guillemets et situées (de préférence).
Il faut mettre des alinéas au début de chaque paragraphe, sauter une ligne
seulement entre chaque paragraphe et utiliser des connecteurs logiques, faire
des transitions entre chaque grandes parties. Une dissertation se compose
d’une introduction, d’un développement et une conclusion.
Une dissertation se prépare :
Il faut connaître son cours, ses œuvres et réviser son travail personnel.

Il existe deux types de plan :

. le plan dialectique.
. le plan explicatif.
C’est le sujet qui va déterminer le plan qui va être utilisé.

Quand c’est une question totale on utilise le plan dialectique : on va dans le sens
du sujet.

Ex : la comédie n’est elle qu’un spectacle divertissant ?

I) Oui,… dans le sens du sujet


II) Mais,… limites du sujet, faille
III) Ne serait-ce pas plutôt,… proposer une nouvelle définition (de la comédie)

I : Je veux démontrer que la comédie à une valeur de divertissement.


1) Molière utilise tous les types de comiques dans le malade imaginaire.

- les différents types de comique : caractère, mot, situation, gestes.


- caractère : Argan = ridicule à cause de son obsession pour sa maladie.
- situation : quiproquos, gags, sketches.
- gestes : bastonnades, course.
- mots : répétitions, onomastique (noms propres), jurons.
- l’ironie de Toinette qui veut ramener Argan à la raison.

2) Les intermèdes et le prologue permettent d’offrir une grande variété de


personnages et de décors.

Quand le sujet est une question partielle on utilise le plan explicatif : on


démontre pourquoi.

Ex : Dans quelle mesure la comédie est un spectacle total ?

I) Différents types de comiques…


II) Choix de la mise ne scène, comédie ballet…
III) Satire des ridicules, critique des mœurs…

Commencer les grands axes par : « Je veux montrer que… », uniquement au


brouillon !

Les règles d’or :

- Cohérence.
- Progression.
- Équilibre.

L’introduction :

L’amorce :
Éviter les : depuis toujours, depuis la nuit des temps etc, ce sujet, ce problème.
Commencer par une citation et en dire quelque mots (lien avec le sujet) est une
amorce de choix.
Reprendre un peu le nom du sujet, expliquer, commenter etc.
Donner la problématique ? Puis annoncer le plan : dans un premier temps nous
verrons, ensuite, puis… (seulement les grands axes).
La conclusion :

Aussi longue que l’intro.


Bilan de la réflexion : reprendre l’ensemble des parties avec des formules plus
percutantes, réponse à la problématique.
Puis faire une ouverture.

Sujet de dissertation sur la comédie : Amusement, plaisir

Le comique n’a-t-il qu’une fonction de divertissement ?

Négation exceptive = faille du sujet


Spectacle total, grandes
rire fêtes à Versailles.

Comédie ballet =

}
• musique
• chant
• danse
• théâtre
Plaire à Louis XIV

Molière Satire du ridicule Faille du sujet

Q°1) La comédie est amusante, drôle et divertissante mais ce n’est pas


seulement cela, c’est aussi un moyen de critiquer et de dénoncer certaines
choses, corriger les mœurs par le rire, dresser la satire des ridicules et
instruire.

C’est un plan dialectique.


En quoi peut on dire que la comédie sert à dénoncer et à instruire en plus de
divertir ?

Chapitres : - Subordination
- Négation
- Interrogation

Sujet de dissertation sur la comédie :

Sujet I
Le comique n’a t il qu’une fonction de divertissement ? Vous répondrez à cette
question en vous appuyant sur le malade imaginaire.

I) Le comique à un rôle de divertissement :

1) Le comique prends différentes formes pour provoquer le rire.

 comique de gestes :
 comique de situation :
 comique de mot :

2)

2) Le comique sert à dénoncer, critiquer la société.

Séance 1 :

Le théâtre du XVIIème siècle au XXIème siècle : Le malade


imaginaire de Molière (1673).

Problématique : la comédie n’est elle qu’un spectacle divertissant ?

Spectacle : mis en scène, comédiens, jeu d’acteur, public, comédie, rire,


intrigue.
Les pièces de Molière dénoncent certains aspects de la société notamment les
médecins, la religion, l’argent et surtout le mariage forcé.
Le malade imaginaire :

La pièce se déroule au temps de Molière, au XVIIème siècle, à l’époque du


règne de louis XIV on sait que le roi avait soixante dix neuf médecins à son
service et il aurait dit : « Les médecins font assez souvent pleurer pour qu’ils
fassent quelque fois rire ».

Le classicisme :

C’est un mouvement culturel, esthétique et artistique, défini par les critiques


du XIXème siècle.
Il se définit par un ensemble de de valeurs et de critères qui dessinent un idéal
s’incarnant dans « l’honnête homme ». Le classicisme concerne la littérature du
XVIIème siècle, en particulier le théâtre, et les arts plastiques : peinture,
sculpture, architecture. La musique baroque française, contemporaine du
courant classique, s’adresse au même public et partage des principes communs.

Je suis en train de lire un livre. Ce livre est très intéressant.

Les élèves ne travaillent pas assez. J’en suis convaincue.

Pour dire qu’une proposition est subordonnée relative il faut que le pronom
relatif évite la répétition de l’antécédent et que l’antécédent du pronom relatif
soit un nom.

La maison aux volets bleus ] [ dont je t’ai parlé ] [ appartient à mon oncle.

La fonction d’une PSR est toujours complément de l’antécédent soit

! complément du nom. ! !
Dans Ainsi soit-elle (1975), l’auteure féministe Benoîte Groult écrit : « Il faut
que les femmes crient aujourd’hui. Et que les autres femmes (et les hommes)
aient envie d’entendre ce cri. Qui n’est pas un cri de haine, a peine un cri de
colère, car alors il devrait se retourner contre elles mêmes. Mais un cri de vie.
» En quoi cette citation éclaire t elle votre lecture de la DDFC ?

Il faut = Impératif : elle incite les femmes à agir.

Femmes crient aujourd’hui = elle demande aux femmes de revendiquer leurs


droits haut et fort pour que leur cause soit entendue avec vigueur.

Autres femmes (et les hommes) = même si certaines personnes ne combattent


pas pour l’égalité homme femme ils doivent approuver ce combat même si ça ne
les concernent pas. Ils doivent accepter le changement qui est à leur
désavantage. Et les femmes doivent l’accepter car elles sont victimes de la
société et de l’immobilisme. Cela demande beaucoup de volonté.

Qui n’est pas un cri de haine = elle œuvre pour l’égalité et appelle à la
revendication des droits de la femme et non à la haine. Il ne s’agit pas de se
venger.

Se retourner contre elles mêmes = si elle appelais à la haine cela reviendrais à


inverser la situation, elle veut l’égalité des sexes et pas la supériorité de l’un
par rapport à l’autre.

Cri de vie =

Pbque : Comment la DDFC d’Olympe de Gouges peut elle être caractérisée


comme un crie de vie, qui entend éveiller les consciences sur la condition
féminine et pousser les femmes à l’action ?

Recherches à faire :

➢ Les grandes fêtes à Versailles.


➢ Les médecins au temps de Molière.
➢ La comédie-ballet, un spectacle total.

(Tous supports autorisés)


Fiche sur le classicisme et sur le contexte historique, politique, etc du malade
imaginaire. Et répondre aux questions du fascicule pages 10 à 12. Lire les
chapitres 49 et 50.

Analyse linéaire n°1 :

Introduction :

Jean baptiste Poquelin de son nom de scène Molière est un célèbre dramaturge,
comédien et metteur en scène du XVIIème siècle. Répondant aux exigences du
classicisme, ses comédies et notamment Le malade imaginaire sont, pour lui,
l’occasion de « corriger les mœurs par le rire » et de dresser la satire des
ridicules de son temps.
Dans cette scène, il a eu quiproquo : Angélique a cru que son père la destinait à
Cléante alors qu’il l’a promise au fils d’un médecin qui doit lui même embrasser
la carrière : Tomas Diafoirus, fraîchement sorti du collège, garçon maladroit et
sans charme. Toinette, la servante, se refuse à cette union et en fait part à son
maître de manière assez insolente. Cette scène se déroule devant les yeux
d’Angélique qui reste impassible et muette.
Comment cette scène d’opposition entre le maître et sa servante permet-elle
de faire naître le rire ?

I°a) la vivacité du rythme.

≺ série de phrase interrogative dont le but est d’exprimer la surprise et


l’indignation d’Argan. Cela permet aussi de réaffirmer sa supériorité.
Phrases coutres qui donnent du rythme au dialogue : stichomythie.

Toinette imite la réaction d’Angélique. Elle utilise la lexique de la bonté pour


convaincre Argan. Elle dévoile ici sa gentillesse pour montrer qu’il ne mettra pas
sa fille dans un couvant. Elle a des arguments bien construits mais Argan, à
l’inverse, n’a pas de répartie et ne fait que répondre à Toinette en reprenant
ses phrases à la forme négative.
Toinette parvient à mettre argan en colère qui réaffirme son autorité avec «
Je lui commande absolument des se préparer à prendre le maris que je dis. » (I,
5). C’est une marque de trouble et de colère.

A) Toinette outre passe son rôle, cette dispute pourrait passe pour une dispute
conjugale. La hiérarchie est totalement bousculé car Toinette s’accapare
l’autorité en utilisant les marques d’autorité d’Argan. Elle se montre insolente
et affirme ainsi son assurance, son autorité et son audace.

B) Le rappel à l’ordre d’Argan avec les deux questions rhétoriques qui


traduisent l’indignation de ce dernier. Les deux thermes opposés : Maître et
servante rappelle la hiérarchie entre les deux personnages qui à été perturbée
par Toinette. Il n’arrive pas à la convaincre alors il fini par utiliser la violence.
Toinette soulève les circonstances exceptionnelles de la situation car Argan a
perdu la raison et elle se doit de le redresser. Dans cette scène Argan es fou
et Toinette est résonné. Il y a une opposition entre «ne songe pas à ce qu’il fait
» et « bien sensée ».

La menace d’Argan :
La tournure impersonnelle de la phrase « il faut que je t’assomme » indique une
menace physique et oriente la scène vers la farce. Les didascalies qui se
multiplient expriment un passage à l’acte. La phrase « viens, viens, que je
t’apprenne à parler » est une menace. De la même manière que ses paroles, les
actes d’Argan restent sans effet sur Toinette qui continue de dire ce qu’elle
pense, elle ne change pas d’attitude.
Argan perds tous ses moyens et décide donc de s’en remettre à la violence et
voulant l’assommer et en l’insultant. Toinette, elle, évite de se retrouver à
portée d’Argan et ne tente plus de résonner Argan mais se contente de lui dire
qu’elle s’oppose totalement à lui et au mariage arrangé qu’il prépare. Toutes les
menaces d’Argan ne font rien sur Toinette qui continue d’affirmer son point de
vue.

Ensuite Angélique reste passive et n’intervient pas au tout début mais elle est
introduite dans la dispute à la fin et chacun essaye de l’avoir de son côté en la
menaçant. Elle évitera la question en profitant du fait que son père est malade
pour basculer sur ce sujet.

Le comique de la farce :
La farce met en scène des gens du peuple, des situations triviales et use, pour
provoquer le rire, d’un comique grossier.
Là c’est le bâton, les insultes, les courses poursuites autour des meuble,
l’obstination de Toinette à faire enrager son maître et la passivité d’Angélique.
C’est à la fois un comique de gestes et de situation.

Sur un rythme trépidant e utilisant tous les ressorts du comique de la farce,


Molière, dans ce passage, pose les jalons de sa comédie qui repose sur le
mariage forcé et sur l’opposition entre la servante et le maître. Argan y
apparaît comme le maître de maison autoritaire et égoïste, mené par sa « folie
de la maladie » tandis que Toinette est le type de la servante insolente mais
raisonnable qui prends le parti de la fille, Angélique. Cette scène rappelle deux
de ses premières pièces : Le médecin malgré lui et les fourberies de Scapin
dans lesquelles spectacle et comédie se mêlent pour faire jaillir le rire.

Jean baptiste Poquelin de son nom de scène Molière est un célèbre dramaturge,
comédien et metteur en scène du XVIIème siècle. Répondant aux exigences du
classicisme, ses comédies et notamment Le malade imaginaire sont, pour lui,
l’occasion de « corriger les mœurs par le rire » et de dresser la satire des
ridicules de son temps.

Cette scène nous fait faire la connaissance des Diafoirus, père et fils, venus
chez Argan pour présenter Thomas çà son futur beau père et, accessoirement,
à sa future femme. Ils se sont soigneusement préparés à cette visite qui est,
pour eux, très importante. Après avoir fait ses compliments, pour le moins
maladroits et ampoulés, le père tente de faire de son fils un portrait élogieux.
Comment cette tirade permet-elle de présenter Thomas Diafoirus et comment
exprime-t-elle la satire des médecins ?

Analyse linéaire n° 2 :

Mouvement 1 : Un enfant discret.


Mouvement 2 : Des débuts laborieux.
Mouvement 3 : Un jeune homme prometteur ?

I)

1) Un enfant discret.
La phrase « Ce n’est pas parce que je suis son père, mais … » est une précaution
oratoire pour introduire la tirade. Elle se révèle inutile car cette tirade n’est
pas du tout à l’avantage de Thomas.
Le portrait s’effectue par la négative ce qui fait apparaître les défauts en
premier. Et les seuls points positifs sont des points rapportés. Ensuite la
phrase « Il n’a point de méchanceté … » est une formule à double sens qui sous-
entend qu’il n’est pas méchant mais pas non plus fou fou. On nous le présente
comme quelqu’un n’ayant pas de vivacité d’esprit. On insiste sur sa passivité
quand il est dit qu’il ne jouait pas, qu’il ne parlait pas. Finalement on se rend
compte que le père Diafoirus croit faire un discours panégyrique sur son fils
alors qu’il le décrédibilise. Ce qui fait apparaître la sottise de Diafoirus père.

2) Des qualités curieuses.

Dans la phrase « ni ce feu d’esprit qu’on remarque dans quelques uns » il utilise
le pronom indéfini quelque uns péjorativement en sous-entendant qu’il les
méprisent.

II)

1) Un apprentissage de la lecture tardif.

Tous ce qu’il dit sert à discréditer son fils mais il continue. C’est un manque de
lucidité de sa part. Les pensées intimes de M. Diafoirus dans lesquelles on
trouve deux métaphores avec un arbre et du marbre.

III)

a) Des capacités dans les disputes.

Glorieusement = adv de manière = succès.

Il fait du bruit mais ne débat pas et il argumente à outrance, donc trop, c’est
un mauvais débatteur et il ne démord jamais de son opinion. Il apparaît comme
têtu et ne change jamais d’avis peu importe les arguments de ses adversaires.
C’est un personnage borné et inflexible.

b) La fierté du père.

Mais = conj. coordination = opposition.


On comprends que les fils et le père sont pareils et et M. Diafoirus en est fier.
Aveuglément = adv de manière = manque de réflexion.
Lorsqu’on parle de l’ancien temps on parle d’opinion (croyances, idées) alors que
de nos jours on parle d’expériences et de raison (science, objectivité
rationnelle). Mais les Diafoirus choisissent de suivre les opinions, donc des
théories non justifiées ce qui n’est pas logique surtout venant d’un médecin.
Ils ne représentent donc pas le progrès scientifique mais plutôt le refus de ce
dernier. Il dénigre les avancées sur la circulation du sang faites par le médecin
Anglais William Harvey ce qui montre sa réticence envers la nouveauté et le
progrès de la science te de la médecine. Ensuite la phrase « Il n’a point de
méchanceté … » est une formule à double sens qui sous-entend qu’il n’est
pas méchant mais pas non plus fou fou. On nous le présente comme
quelqu’un n’ayant pas de vivacité d’esprit. On insiste sur sa passivité quand
il est dit qu’il ne jouait pas, qu’il ne parlait pas. Finalement on se rend
compte que le père Diafoirus croit faire un discours panégyrique sur son
fils alors qu’il le décrédibilise. Ce qui fait apparaître la sottise de
Diafoirus père.

Conclusion :

Cette tirade constitue une satire des médecins tels que Diafoirus au
temps de Molière. Les éléments caricaturaux tendent à faire de ces deux
personnages des personnages types qui incarnent la profession. Il n'a
jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit qu'on remarque dans
quelques-uns ; mais c'est par là que j'ai toujours bien auguré de sa
judiciaire, qualité requise pour l'exercice de notre art. Cette phrase est
caractéristique. Finalement, en voulant faire le portrait élogieux de son
fils, Diafoirus fait le contraire et tous, sauf Argan et lui naturellement,
en conçoivent une idée bien négative permettant la moquerie de Toinette
par la suite. Ce texte peut être rapproché de la consultation que M.
Diafoirus et Thomas exercent sur Argan à l’acte II scène 6.

Répondre aux questions de la séance 5 pour préparer l’analyse n°3.


L’autorité d’argan provient de sa supériorité en tant qu’homme de la
maison, elle provient aussi de sa richesse qui en fait un homme de pouvoir.
C’est un bourgeois qui possède une grande fortune, des servantes et
plusieurs médecins à son service. Il décide de quasiment tout pour ses
filles et est prêt à les mettre dans un couvent et se pense en droit de
décider quel homme elles épouseront. Le portrait s’effectue par la
négative ce qui fait apparaître les défauts en premier. Et les seuls points
positifs sont des points rapportés.

Béline feint d’être amoureuse d’argan dans le but de lui prendre sa


fortune en envoyant les filles d’argan dans un couvent. Elle le manipule
complètement car est Elle commet un lapsus révélateur.

Analyse linéaire n° 3 :

Béralde pense que lorsqu’on est malade c’est que la nature est en «
désordre » et qu’il faut la laisser faire pour pouvoirs guérir. L’utilisation
du présent de vérité générale montre l’assurance de Béralde et de ses
principes. Il est sûr de ce qu’il avance et le présente comme quelque chose
de non négociable. Le mot rien est utilisé trois fois : d’abord par Béralde
qui réponds à Argan, ensuite par Argan qui remet en question cette
réponse, et enfin par Béralde ce qui a pour effet de montrer, encore une
fois, que Béralde est sûr de lui. Béralde pense que la nature est la seule à
pouvoir guérir ce qu’elle à causé et qu’il faut la laisser faire d’elle même
en se reposant. Selon lui les remède et médicaments ne font que
détériorer le corps : « presque tous les hommes meurent de leurs
remèdes, et non pas de leurs maladies. » (L.7-8).
La médecine ne serait que de belles paroles faites aux malades pour les
rassurer et les convaincre de se faire soigner en ayant recours aux
médecins. Les mots : « pures idées », « belles imaginations », « croire », «
souhaiter qu’elles fussent véritables », « le roman de la médecine » et «
de beaux songes » montrent la crédulité des hommes envers la médecine.
Béralde emploie un lexique qui n’est pas celui de la médecins mais plutôt
celui que l’on utiliserais pour parler de la réparation d’un objet : «
rectifier », « raccommoder », « réparer » ou « fortifier ».
Il dit aussi « rétablir et conserver la chaleur naturelle » ce qui est
paradoxal car on ne peut pas arriver à quelque chose de naturel avec les «
artifices » que sont les remèdes selon lui.
Le mot roman sert à décrédibiliser les médecins car les romans sont des
récits fictifs, à l’images des promesses faites par les médecins. Béralde
donne une mauvaise image des médecins en les faisant apparaître comme
des menteurs et des charlatans qui ne viennent aucunement en aide à
leurs patients qui se porteraient mieux sans eux.

Argan se montre sarcastique car il dit le contraire de ce qu’il pense sur un


ton que l’on perçoit nonchalant : « toute la science du monde est
renfermée dans votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les
grands médecins de notre siècle » ou encore « Vous êtes un grand
docteur, à ce que je vois ». Cela montre qu’Argan est dans une posture
défensive car il n’a pas d’argument et veut éviter de débattre avec son
frère car il n’aura pas l’avantage.
Béralde fait preuve d’humilité car il dit c’est seulement son point de vue
et que chacun est libre de croire et penser ce qu’il veut. Il aurait
seulement aimer faire entendre raison à son frère qui est fermé d’esprit
et obsédé par sa maladie. Béralde est du côté de Molière, pensant qu’il
dénonce le ridicule des médecins et Argan est contre lui car il se moque,
selon lui, des honnêtes hommes que sont les médecins.
Le nom de molière apparaît pour parler de la satire des ridicules faite
par Molière dans nombre de ses pièces : « pour vous divertir vous mener
voir sur ce chapitre quelqu’une des comédies de Molière. »
Correction :

INTRODUCTION :

Créée en 1673, Le Malade imaginaire est une comédie-ballet sur le


thème de la médecine. Il s’agit également de la dernière pièce de Molière
qui, malade, ne peut mener la quatrième représentation jusqu’au bout et
meurt quelques heures plus tard. De cette confusion entre réalité et
fiction, entre l’auteur et son personnage, sont nées bien des légendes –
dont celle que Molière serait mort sur scène. La scène 3 de l’Acte III
contribue à cela, quand le débat entre Argan et Béralde sur la médecine
se porte sur les comédies de Molière, et la manière dont elles ridiculisent
la profession médicale. Nous verrons en quoi cet extrait constitue une
mise en abyme en étudiant, dans un premier temps…puis…enfin…

La répétition du mot rien insinue que Béralde n’a pas confiance en la


médecine et qu’il vaut mieux laisser faire la nature selon lui. Sa position
est très philosophique ,depuis l’antiquité, l’épicurisme enseignait qu’il
fallait suivre la nature et qu’il convenait de supporter les maux et les
malheurs dont l’Homme n’est pas responsable. C’est à ce courant de
penser que se rattache Béralde tout comme Molière dont on qu’il
fréquentait les philosophes de cet épicurisme. En effet le présent de
vérité générale fait de cette réplique quelque chose de non discutable. La
tournure impersonnelle est une négation exceptive qui suppose que pour
lui il n’y a aucune autre solution que de laisser faire la nature. Il dit que
les médicaments et les remèdes servent plus à nuire au corps qu’autre
chose et que les malades meurent non pas de leur maladies mais de leurs
remèdes. La nature est la seule capables de guérir ce qu’elle a causé et
c’est l’inquiétude et l’impatience des Hommes qui « gâte tout ».
Les mots : « pures idées », « belles imaginations », « croire », «
souhaiter qu’elles fussent véritables », « le roman de la médecine » et «
de beaux songes » montrent la crédulité des hommes envers la médecine.
Il y a toute une série de verbes qui dépendent d’une structure « lorsqu’un
médecin vous parle de… ». C’est une répétition de la structure : de +
infinitif qui représente les supposées compétences des médecins. Il
utilise aussi des verbes qui seraient plutôt utilisés pour parler d’un objet :
« réparer », « raccommoder » comme si le corps n’était qu’une machine.
Le roman de la médecine est une métaphore car le roman est un récit
fictif ce qui dénonce les mensonges et le charlatanisme des médecins.
C’est aussi une métaphore pour désigner leurs études littéraires car
quand on maîtrise le savoir on peut faire croire aux gens ceux que l’on
veut leur faire croire. Il caricature le discours des médecins, les faisant
apparaître ayant des ‘’pouvoirs mystiques, étranges’’ en lesquels on ne
peut pas avoir confiance, comme étendre la vie. Il jette le discrédit sur
les médecins. Béralde donne une mauvaise image des médecins en les
faisant apparaître comme des menteurs et des charlatans.
Argan utilise le sarcasme pour répondre aux arguments de Béralde car il
n’a aucune répartie : « toute la science du monde est renfermée dans
votre tête, et vous voulez en savoir plus que tous les grands médecins de
notre siècle » ou encore « Vous êtes un grand docteur, à ce que je vois ».
Il est totalement à l’opposé de son frère car il place une grande confiance
en les médecins et leurs remèdes. Béralde lui réponde en faisant un
parallélisme de construction entre « entendez les parler » qui revoie au
discours des médecins et « voyez les faire » qui renvoie au actes, cela
montre l’écart, le contraste entre ce que les médecins se disent capable
de faire et ce dont ils sont réellement capables. Il y a aussi une antithèse
entre ‘’habile‘’ et ‘’ignorants‘’. Béralde dévoile encore une fois le
charlatanisme des médecins qui se présentent comme des faiseurs de
miracles alors qu’ils sont en fait ignorants en mettant en place des
arguments convaincants contrairement à son frère.
Argan réponds en ‘’appelant à l’aide’’ en sous entendant que seuls les
médecins pourraient contrer le raisonnement de Béralde. Cet appel à
l’aide renvoie aussi à un aveu car sous entendre que seuls les médecins
pourraient contredire Béralde signifie que lui même en est incapable.
Béralde fait preuve d’humilité car il dit c’est seulement son point de vue
et que chacun est libre de croire et penser ce qu’il veut. Il aurait
seulement aimer faire entendre raison à son frère qui est fermé d’esprit
et obsédé par sa maladie. Le « Moi, mon frère » est une antithèse entre
lui et son frère ayant des opinions divergentes, mettent l’accent sur le
fait qu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. Cela montre aussi la
bienveillance de Béralde envers son frère. La citation : « j’aurais
souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l’erreur où vous êtes ; et pour
vous divertir vous mener voir sur ce chapitre quelqu’une des comédies de
Molière. » est une mise en abîme car on introduit le théâtre dans une
pièce de théâtre et montre que la comédie n’a pas seulement comme but
de divertir mais incite aussi à réfléchir sur certains aspects de la société
( notamment la médecine ). Le nom de molière est introduit par une mise
en abîme. Béralde est du côté de Molière, pensant qu’il dénonce le ridicule
des médecins et que sa comédie fait réfléchir en plus de divertir alors
qu’Argan est contre lui car il se moque, selon lui, des honnêtes hommes
que sont les médecins. La phrase « Ce ne sont points les médecins qu’il
joue, mais le ridicule de la médecine. » vise à ‘’calmer le jeu’’ ce qui montre
encore une fois la bienveillance de Béralde envers Argan.
CONCLUSION

Cet extrait constitue un débat contradictoire sur la représentation de la


médecine dans les pièces de Molière. Il s’agit d’une scène de comédie, qui
comporte une dimension méta-théâtrale (scène de théâtre qui parle du
théâtre). Il constitue une mise en abyme, puisque les deux personnages
d’une comédie de Molière sur la médecine parlent de la médecine dans les
comédies de Molière. En ce sens, ce passage participe à la réflexion sur
l’illusion théâtrale qui traverse toute la pièce avec les nombreuses scènes
de théâtre dans le théâtre, avec la leçon de musique qui sert de langage
aux amoureux et jusqu’à la cérémonie carnavalesque de la fin.

Analyse linéaire n°4 :

Introduction :

Marivaux (1688 – 1763) écrit ses pièces pour la troupe des comédiens
italiens de Luigi Riccoboni, dit Lélio. La commédia dell’arte a donc une
grande influence sur son écriture dramaturgique, comme ce fut le cas au
XVIIème siècle pour Molière. Déguisements et travestissement occupent
une place centrale dans ses comédies, comme dans La Fausse suivante
(1724), où pour apprendre à connaître Lélio, L’homme qu’elle doit épouser,
une « demoiselle de paris » se déguise en chevalier. Dans la scène 3 du
dernier acte de la pièce, Lélio cherche à démasquer le chevalier en le
provoquant en duel. En quoi le travestissement permet-il de remettre en
cause les stéréotypes sur les hommes et les femmes ? Nous répondrons à
cette question en étudiant, dans un premier temps, les provocations de
Lélio, puis en montrant comment le chevalier réussit à renverser la
situation.

I – Les provocations de Lélio.

a. Un ton peu amical.


- Lélio donne des ordre au chevalier.
- Il le traite de lâche, de poltron.
- Il lui parle avec dédain.
- Il sous-entends qu’il est une femme.

b. Le chevalier joue bien son rôle.


- Il ne perds pas son sang froid.
- Il essaye d’éviter le conflit au départ.
- Il entre dans le jeu de Lélio en essayant de lui faire peur.
- Il utilise les arguments de Lélio contre lui.

c. La quenouille, objet symbolique de la féminité.


- c’est un objet servant dans le métier à tisser réservé aux femmes.
- Lélio utilise le mot quenouille pour dire qu’il ressemble à une femme.
- C’est une provocation car la femme est considérée comme inférieure à
l’homme à cette époque.

II – Un reversement de situation.

On parle de cantatrice quand on ressent la terreur et la pitié dans une


tragédie. Ainsi le spectateur vit par procuration en s’identifiant à
certains personnages ce qui le débarrasse de ses passions, de ses
sentiments, de ses pulsions. Il se sent libéré quand il sort du théâtre.
Il sort du théâtre meilleur qu’il n’y est entré.

La proposition subordonnée :

Elle dépend d’une autre proposition, il faut donc au moins 2 propositions,


on les trouve donc dans les phrases complexes. Elle dépend d’une
proposition principale. Elle peut être introduite par : quand, si, une
conjonction de subordination ou un pronom relatif. Fascicule p12 → 13.

Q° sur le médecins :

1 - Il apparaît une fois et il s'indigne de ne pas pouvoir faire son travail.


Il s'en va le dire à M. Purgon.

2 - Béralde pense que Purgon ne fera pas de bien à son frère avec son
lavement, on en conclu qu'il n'a aucune confiance en la médecine.
3 - Les Diafoirus sont maladroits : Thomas confond sa belle mère et sa
femme, M. Diafoirus parle en même temps qu’argan et le discours de l’un
comme de l’autre sont préparés à l’avance et superficiels.

4 – Toinette se déguise en médecin après que M. Fleurant l’ai quitté. C’est


burlesque car elle

Ils sont aussi têtus et obstinés comme on le voit dans l’acte II scène 5 : «
il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les
disputes de notre école. Il s'y est rendu redoutable ; et il ne s'y passe
point d'acte où il n'aille argumenter à outrance pour la proposition
contraire.

5 - Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne
démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les
derniers recoins de la logique. ».

a) M.Fleurant a pour rôle de humer les humeurs d’Argan.


b) M.Fleurant n’apparaît qu’une fois, dans le but de gronder Argan, qui,
sous l’avis de Béralde, n’a pas voulu se faire administrer les « soins » du
docteur.

a)Béralde pense que Purgon est un charlatan, et que Argan est condamné
si il continue de prendre ses « remèdes ». Il a une « dent de lait » contre
lui et les médecins. On peut en conclure que…

a) Limités : Ils n’ont pas une très grande capacité de réflexion,


conduisant à des scènes telles que le monologue de M. Diafoirus où il
montre lui même des défauts de son fils, pensant vanter ses qualités et
ses mérites, ou encore le quiproquo de Thomas, prenant Angélique pour sa
belle-mère. Ils représentent bel et bien l’absurdité des médecins du
temps de Molière.
b) Thomas Diafoirus pense d’abord qu’Angélique est sa promise, se
trompant donc et présentant un trait de caractère absurde.

a) Toinette se déguise en médecin pour faire comprendre à Argan qu’il


n’est pas malade, mais aussi pour le dégoûter de la médecine.

b) La consultation de Toinette est burlesque. En effet, elle va utiliser des


outils impromptus, se révélant être en réalité des objets qu’elle a déniché
un peu partout. Cette scène prend aussi un caractère comique lorsque
Toinette prend le rôle du docteur Fleurant, humant les selles d’Argan.
Après cette « consultation », elle va répéter à Argan que ses problèmes
lui viennent du poumon, et ce pour chaque symptôme.

Dénoncer l’incompétence des médecins, se moquer de leur galimatias


pseudo-scientifique et les accuser de charlatanisme appartient à une très
ancienne tradition satirique, qui remonte au Moyen-âge. Le Malade
imaginaire s’inscrit dans cette tradition, mais c’est pour mieux la
dépasser. Dans le débat qui s’engage entre Argan et Béralde, (Acte III,
Scène 5), ce ne sont plus les médecins qui sont en cause mais la médecine
elle-même.

2) ARGAN.- C’est-à-dire, que toute la science du monde est renfermée


dans votre tête, et vous
voulez en savoir plus que tous les grands médecins de notre siècle.

3) Que faire donc, quand on est malade ?

a) BÉRALDE.- Mon Dieu, mon frère, ce sont pures idées, dont nous aimons
à nous repaître ; et de
tout temps il s’est glissé parmi les hommes de belles imaginations que
nous venons à croire, parce
qu’elles nous flattent, et qu’il serait à souhaiter qu’elles fussent
véritables. Lorsqu’un médecin vous
parle d’aider, de secourir, de soulager la nature, de lui ôter ce qui lui nuit,
et lui donner ce qui lui
manque, de la rétablir, et de la remettre dans une pleine facilité de ses
fonctions : lorsqu’il vous
parle de rectifier le sang, de tempérer les entrailles, et le cerveau, de
dégonfler la rate, de
raccommoder la poitrine, de réparer le foie, de fortifier le coeur, de
rétablir et conserver la
chaleur naturelle, et d’avoir des secrets pour étendre la vie à de longues
années ; il vous dit
justement le roman de la médecine. Mais quand vous en venez à la vérité,
et à l’expérience, vous
ne trouvez rien de tout cela, et il en est comme de ces beaux songes, qui
ne vous laissent au réveil
que le déplaisir de les avoir crus.

b) BÉRALDE.- Dans les discours, et dans les choses, ce sont deux sortes
de personnes, que vos
grands médecins. Entendez-les parler, les plus habiles gens du monde ;
voyez-les faire, les plus
ignorants de tous les hommes.

L’illusion comique :

1 : “Quand un maître ne songe pas à ce qu’il dit, une servante bien censée
est en droit de le redresser.”

2 : Elle conseille à Argan de contrefaire la mort pour déclencher la


réaction de Béline et Angélique pour savoir laquelle des deux l’aime
vraiment.

3 : Lors-qu’Argan évoque son testament, il donne la somme et Béline,


jouant toujours la détresse lui dit tout de même : “Combien dites vous
qu’il y a dans votre coffre ?”
4 : “ Je ne peut qu’essayer de vous sortir de l’erreur dans laquelle vous
êtes”. C’est une citation de Béralde qui veut “sauver” son frère de son
obsession pour la médecine.

5 : “C’est pour moi que je lui donne ce médecin; et une fille de bon naturel
doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la santé de son père.”

6 : “C’était un homme dégoûtant, arrogant, toujours malade, à ruminer et


à tousser.”

7 : La musique au début de la scène renforce le côté comique, elle est


contrastante.

8 : Ils sont vêtus de manteaux de médecins avec un col blanc pour le père.
Le fils est simplement vêtu d’un costume noir d’époque.

9 : Le metteur en scène insiste sur les nombreuses maladresses de


Thomas Diafoirus. Il laisse par exemple voir l’incertitude de Thomas
lorsque ce dernier ne cesse de se retourner, en quête d’approbation de la
part de son père, durant son discours à Angélique. Il se montre aussi
maladroit lorsqu’il confond sa promise avec sa belle mère.

10 : Angélique n’est pas à l’aise, elle ne l’’apprécie pas. Toinette quand à


elle, se moque ouvertement de lui.

11 : Argan semble un peu déboussoler par les discours des Diafoirus.

12 : Il révèle son attirance unique pour elle, la réaction d’angélique montre bien
qu’il est le seul à ressentir cela. Il est maladroit.

13 : Tout au long de la scène, on peut entendre le tic-tac de l’horloge présente


dans le pièce.

14 : Sur le comique de geste LF poursuit AI et sur une sorte de comique de


caractère. Il y a aussi la réaction d’Argan face à l’énumération de maladie que
Mr Purgon prédit à Argan car il a refusé son traitement.
15 : Ils semblent tout deux non accoutumés du monde extérieur et donc un peu
étrangers.

16 : J’ai préféré la première car j’ai trouvé cette dernière peu authentique
dans le jeu de la femme concernant taciturne.<

Fin janvier bac blanc : malade imaginaire ou olympe de gouges. Dissertation /


commentaire.

Écrire et combattre pour l’égalité :

I : Dans le malade imaginaire, on observe tous les types de comiques.

On voit que Molière utilise d’abord le comique visuel.


On retrouve dans ce type de comique le comique de situation pouvant être
observé notamment lors de l’acte I scène 5 avec le quiproquo entre argan et sa
fille Angélique. Dans ce passage, Argan annonce à sa fille qu’il veut la marier.
Cette dernière approuve sa décision pensant que l’homme auquel elle est
promise est son amant Cléante : « Je dois faire, mon père, tout ce qu'il vous
plaira de m'ordonner.». Alors qu’il s’agit de Thomas Diafoirus, un jeune étudiant
en médecine. Il y a aussi l’exemple du quiproquo lors duquel Thomas Diafoirus
s'adresse à Angélique en la prenant pour sa belle mère ou aussi le comique de
mots avec les gags. On peut voir apparaître le comique de gestes notamment
avec les cavalcades et les bastonnades quand argan poursuit Toinette pour la
frapper avec un bâton.
Ensuite, on retrouve le comique de mot qui se traduit par des gags et Des
sketches. On les retrouve lorsque Argan demande à M. Diafoirus combien de
grains de sel il doit mettre sur un œuf ou quand il se demande si il doit faire
des allés retours en longueur ou en largeur. On peut également citer Toinette
qui dit: "s'il est aussi bon médecin qu'il est bon orateur, il y aurait plaisir à être
de ses malades !’’ (11.5) Il utilise ici le sarcasme pour décrédibiliser Thomas
Diafoirus. On retrouve également des insultes et des jurons de la part d’Argan
envers Toinette comme par exemple : Chienne, pendarde, carogne ou morbleu.
Il l’insulte à défaut d’avoir des argument aussi valables qu’elle. Cela oriente la
scène vers un comique grossier et farcesque. On peut parler de l’onomastique
qui désigne le comique à travers les noms propres. Par exemple les Diafoirus
dont le nom vient des foires, la diarrhée. Ou encore Purgon qui vient de purge
car il est médecin. Ces noms vont insisté sur les traits, souvent négatifs, d’un
personnage.
En outre, nous constatons le comique de langage qui se révèle une source
inépuisable d’humour subtil et satirique. Molière excelle dans la manipulation
des mots et des expressions pour créer des expressions comiques à travers
des insultes et des jurons, l’onomastique, les répétitions ou encore l’ironie et
les bons mots de Toinette.

En outre, nous constatons le comique de langage qui se révèle une source


inépuisable d’humour subtil et satirique. Molière excelle dans la manipulation
des mots et des expressions pour créer des expressions comiques à travers
des insultes et des jurons. En effet…

Olympe De Gouges.

Les femmes ont étés oubliées dans la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen, c’est l’une des raisons pour lesquelles elle réécrit cette déclaration.

Il y a trois représentations d’Olympe de Gouges une pour le passé, une pour le


présent et une pour le futur. Il y a une différence dans l’expression du visage
peu à peu. Elle passe de calme à énervée.
Il y a une absence d’arrière plan pour montrer que ce qui est important c’est le
personnage et ses paroles.
Plan rapproché taille pour mettre l’accent sur ses expression faciales.

2) Un postambule est un paragraphe qui suit un texte comme pour le conclure


ou résumé ce qui est important.

3) Ils sont nécessaires car le préambule sert à expliqué le nécessité de ce


texte et le postambule va permettre aux femmes de s’emparer des droits
qu’elles ont.

Analyse linéaire n° 5 :

Intro :

Olympe De Gouges, pionnière du féminisme déçue de voir les femmes


classées parmi les citoyens passifs, rédige la déclaration des droits de la
femme et de la citoyenne (DDFC) en 1791 juste après la révolution française
durant laquelle les femmes on été oubliées. Elle est en lien avec la DDHC de
1789 et à de nombreux points communs puisqu’elle est basée sur cette dernière
à la différence que celle ci n’oublie pas les femmes. Elle reprends les mêmes
articles que la DDHC et y inclus les femmes. Dans sa déclaration elle expose les
incohérences de la DDHC, elle développe un argumentaire en faveur du droit
des femmes et propose les bases d’un modèle égalitaire.

I)

1)

a. Le mot « citoyenne » vise à déstabiliser l’ordre des choses puisque depuis


toujours la femme à été considérée comme inférieure par les hommes. La
désigner en tant que citoyenne au même titre qu’un homme et la mettre sur un
même piédestal est choquant pour l’époque. Dans ce contexte là il a un
caractère révolutionnaire.

b. L’énumération au début du préambule « les mères, les filles, les sœurs » fait
appel à toutes les femmes. Cela donne de l’importance aux femmes et les
incites à se rendre compte de ce que dénonce cette déclaration.

c. L’expression « représentantes de la nation » signifie qu’elle font autant parti


de cette dernière que les hommes. On se rend compte que les femmes
représentent au même titre que les homme, la nation de laquelle elles font
parti.

d. les mots législatif et exécutif sont remplacé par hommes et femmes. Le


pouvoir n’est plus départagé entre législatif et exécutif mais entre hommes et
femmes. C’est la fin d’un rapport hiérarchique entre les hommes et les femmes
en faveur d’un rapport d’égalité.

2)

a. ODG à remplacé les hommes par les femmes : « considérant que l’ignorance,
l’oubli ou le mépris des droits de la femme sont les seules causes des malheurs
public et de la corruption des gouvernements… » au lieu de « considérant que
l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des
malheurs public et de la corruption des gouvernements… » gradation «
l’ignorance, l’oubli ou le mépris » : misogynie = maladie qui affecte tous le corps
social.
b. « le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances
maternelles » = ODG propose une voix originale en présentant ainsi une
catégorie qu’on appelle généralement « le sexe faible ». Elle prends ainsi le
contre-pied de toute traditions. Le complément de l’adjectif précise que la
supériorité de la femme s’exerce dans la beauté et le courage.

c. Un énoncé performatif est un énoncé qui accompli l’acte qu’il dénonce. Ainsi
une autrice, à cette époque, ne pouvait pas écrire un texte performatif dans la
mesure où le contexte ne le permet pas. En effet, la Constitution, en voie
d’adoption pendant la révolution exclut les femmes des droits civiques et
politiques.

Citoyens actifs = hommes participants à la vie politique.

Citoyens passifs = femmes, enfant et handicapés mentaux.

II)

a. articles dans lesquels le mot « homme » est remplacé par le mot « femme » :
ART 1/2/4/6/9/11.

b. articles dans lesquels le mot « femme » est rajouté :


ART 8/10/12/13/14/15.

« Surtout » est ajouté ici. ODG insiste sur la résistance à l’oppressions parce
que la femme.

Dans l’article 3, ODG rajoute sa définition de la « nation » = « qui n’est que la


réunion de la femme et de l’homme ». Ce rajout est primordial dans la mesure
où la suite « nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane
expressément.

Dans l’article 6 le mot devoir est utilisé à trois reprises. Il a un sens d’ordre,
d’obligation. Il est conjugué au présent ce qui à pour objectif de préciser que
cette obligation est a la fois une vérité générale et aussi qu’elle est
immédiatement applicable.

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui = définition
de la justice dans le texte de 1789.
ODG modifie considérablement cet article en proposant une nouvelle définition
du mot « liberté » indexé à la notion de « justice » : la liberté et la justice
consistent à rendre tous ce qui appartient à autrui. Ce faisant, elle s’écarte de
l’esprit initial de l’article 4. Sous sa plume, il devient une charge contre les
hommes qui profitent de leur autorité sur les femmes pour les opprimer. Ainsi
la liberté des femmes ne pourra commencer que lorsque la tyrannie exercée par
les hommes aura pris fin.

Conclusion :

En donnant pour titre la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à


son texte, ODG se place d’emblée dans une démarche subversive d’une part
parce que réécrire un texte en le féminisant de manière aussi systématique est
autant l’affirmation de l’incompétence et de l’insuffisance du texte originel que
de l’oppression continuelle que les hommes exercent sur les femmes. Ce faisant,
elle propose une autre définition de la nation qui repose, selon elle, sur
l’équilibre entre les droits des hommes et les droits des femmes. C’est à ce seul
prix que la liberté et la justice pourront s’élever au rang de valeurs cardinales.
En outre, alors même que ODG est consciente de l’inconsistance politique des
femmes à son époque, elle donne à son texte une valeur performative grâce au
présent de l’indicatif à valeur de vérité générale ou encore grâce à l’utilisation
récurrente du verbe « devoir ». Enfin, elle pare toutes les oppositions qui
peuvent lui être faite en se faisant l’écho des « lois de la nature et de la raison
», lois qu’elle place au dessus des lois des hommes.

Pbque : de quels procédés rhétoriques et poétique ODG se sert elle pour inciter
les femmes à revendiquer leurs droits ?

Introduction :

Olympe De Gouges, pionnière du féminisme déçue de voir les femmes


classées parmi les citoyens passifs, rédige la déclaration des droits de la
femme et de la citoyenne (DDFC) en 1791 juste après la révolution française
durant laquelle les femmes on été oubliées. Elle est en lien avec la DDHC de
1789 et à de nombreux points communs puisqu’elle est basée sur cette dernière
à la différence que celle ci n’oublie pas les femmes. Elle reprends les mêmes
articles que la DDHC et y inclus les femmes. Dans sa déclaration elle expose les
incohérences de la DDHC, elle développe un argumentaire en faveur du droit
des femmes et propose les bases d’un modèle égalitaire.
Citer Identifier le procédé analyser
« Femme », L.1 (+ dans le Répétition Elle veut montrer
mouvement 2) : l’importance des femmes
« Ô femmes », 1.5 et s’adresse pour les
« Femmes » inciter à revendiquer
leurs droits. La
répétition du mot «
femme » leur donne de
l’importance.
« Toi – tes – aux tiennes Les marqueurs de Elles s’adresse aux
» personne femmes de manière
individuelle mais elle
s’adresse aussi aux
femmes de manière
globale, à l’ensemble des
femmes.

2ème personne :
complicité, proximité
entre ODG et les
femmes.
« Réveilles – reconnais » Les terminaisons 2ème personne : adresse
Impératif présent = verbales aux femmes.
temps défectif et le PP
n’est pas exprimé

Bilan :

à travers son emploi de la 2ème personne à de nombreuse reprise et la


répétition d’’apostrophe, Olympe de Gouge cherche à capter l’attention des
femme afin de les faire régir notamment avec l’utilisation de l’impératif. Une
certaine proximité s’installe entre elle en s’adressant d’’abord aux femmes de
manière individuelle puis de manière globale.

« se fait – n’est plus – a Présent de l’indicatif ODG décrit un monde qui


dissipé – a multiplié – est avec une valeur s’inscrit dans la
devenu – a eu besoin » d’énonciation. temporalité, la
Passé composé contemporanéité : elle
dresse une échelle du
temps, se tourne vers le
passé pour définir les
changements du présent.
« Le puissant empire Négation Un nouvel ordre mettant
empire de la nature n’est totale/métaphore de la fin à l’ancien monde : La
plus environnée », 1.2 puissance nature, la raison
reprennent leurs droits
« Le flambeau de la Opposition lexicales, Opposition entre l’époque
vérité – le tocsin de la métaphores, périphrases précédente et l’époque
raison – les nuages de la et personnification. présente
sottise et de l’usurpation Oppositions lexicales
» siècle des lumières :
disparition de
« de préjugés, de l’obscurantisme.
fanatisme, de
superstition et de
mensonges »

Par l’intermédiaire des temps verbaux et d’opposition lexicales, ODG crée


ici une hypotypose dans laquelle elle oppose l’ancien monde fait de «
préjugés, fanatisme, superstition et mensonges » à un nouvel ordre, basé
sur la vérité et la raison. C’est « le puissant empire de la nature » reflet
du siècle des lumières où l’obscurantisme disparaît, chassé par le savoir.

Comparaison extrait n°1 « Le puissant empire de la nature :

a. Une rhétorique guerrière

« tocsin », « briser Présence du champ Conquête des droits


ses fers », « lexical de la guerre des femmes =
flambeau », « forces combat, bataille
»
« L’homme esclave à Métaphore filée de ODG compare ici le
multiplié ses forces, l’esclavage combat pour la
a eu besoin de Presque « liberté et l’égalité au
recourir aux tiennes hypotypose » combat des esclaves.
pour briser ses fers
et devenu libre il est
devenu injuste
envers toi »
« Devenu libre, il est Présence du passé Description d’une
devenu injuste composé injustice faire aux
envers sa compagne Répétition du femmes par les
», l.5 participe passé « hommes. L’oppressé
devenu » est devenu
Compagnon = notre oppresseur dès lors
ami, égal qu’il a eu un peu plus
de libertés, de droits
Injustice de la
révolution alors que
les femmes ont joué
un rôle important
dans cette dernière.

Olympe de Gouges désire mener un réel combat pour l’égalité et la liberté


des femmes critiquant l’injuste oppression que subissent que subissent les
femmes alors qu’elles ont aidé les hommes à se débarrasser du joug du
pouvoir grâce à la révolution.

II. SUSCITER L’INDIGNATION DE L’AUDITOIRE


a. Le constat d’une inégalité criante

« quand cesserez Questions Elle veut faire réagir


vous de d’’être rhétoriques ou les femmes, c’est un
aveugles » « quels oratoires appel qu’elle leur
sont les avantages lance. C’est une
manière de
provoquer leu
adhésion.

La femme est la
victime de
l’oppression de
l’homme > extrait n°1

b. Le rythme au service de l’argumentation

Système
question/réponse
avec //me de
construction

Rimes internes et
alexandrins blancs

« Dans les siècles de


corruption, vous
n’avez régné que sur
la faiblesse des
hommes »

III. ODG ENCOURAGE LES FEMMES


a. Un changement nécessaire et en cours

Le bon mot du Référence biblique Réécriture de la


législateur des noces aux Noces de Cana phrase de réponse de
de Cana J.C. à sa mère. »

ODG = humaniste des


Lumières

« Craignez-vous que Métaphore filée de Elle repose sur « les


nos législateurs la nature. branches » et « n’est
français, plus de saison ». Cela
correcteurs de insiste sur le
cette morale, changement.
longtemps accrochée
aux branches de la
politique, mais qui
n’est plus de saison,
ne vous répètent… »

« Tout, auriez-vous
à répondre »

b. ODG montre la voie et se place en visionnaire

ODG exprime ici un


encouragement
vigoureux

//me de construction

Les jeux d’opposition

Comme dans l’extrait


N°1, ODG place son
argumentation sous
l’égide de l’« Être
Suprême » et oppose
les « lois de
l’homme » aux « lois
de la nature et de la
raison » supérieures.

L’émancipation des
femmes = fruit de la
volonté

Conclusion :

Après un détour pour susciter l’indignation, qui fonctionne également


comme une légitimation de la cause défendue, le texte cherche à donner
confiance en la victoire des femmes.
Si la révolution française permet de déclarer tous les citoyens égaux, elle
laisse de côté les femmes, qui, malgré le rôle qu’elles ont joué en 1789,
n’obtient pas dans les faits les mêmes droits que les hommes. C’est
pourquoi, en 1791, Olympe de Gouges rédige une DDFC. Après avoir, au
début du postambule, rappelé à l’assemblée nationale ‘la nécessité d’une
réelle égalité entre les sexes pour permettre un gouvernement et une
société équilibrés et après avoir encouragé les femmes à rejoindre son
combat, elle fait ici l’analyse des rapports entre hommes et femmes dans
l’ancien régime. Entre soumission et « administration nocturne » sur tous
les domaines du pouvoir, quelle est la réelle place de la femme ? C’est ce
que tente d’expliquer ODG dans ce texte.
De quels procédés ODG se sert elle pour dénoncer les rapports entre les
hommes et les femmes ?

Dissertation :

En quoi la DDFC est-t-elle un appel à une égalité des sexes ?

Annonce du plan :

• Introduction
• Contexte historique et principes fondamentaux
• Critiques et héritage
• Conclusion

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en


1791 par la militante Olympe de Gouges, émerge comme un jalon
significatif dans l'histoire des droits humains. Inspirée par la Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle cherche à promouvoir
l'égalité des sexes et à dénoncer les discriminations envers les femmes.
Cette dissertation explorera les origines, les principes fondamentaux, les
critiques et l'héritage de cette déclaration progressiste.

Tout d’abord, pour comprendre la Déclaration des droits de la


femme et de la citoyenne, il est essentiel d'analyser le contexte
révolutionnaire français du XVIIIe siècle. Les idéaux de liberté, d'égalité
et de fraternité, proclamés dans la Déclaration des droits de l'homme et
du citoyen, ont inspiré Olympe de Gouges à réclamer ces principes pour
les femmes également. L'émergence de mouvements féministes
précurseurs, tels que celui des "sans-culottes", a jeté les bases d'une
revendication plus explicite des droits des femmes.
Ensuite, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
proclame l'égalité des sexes, le droit au divorce, l'accès à l'éducation et
la participation politique des femmes. Ces principes, audacieux pour leur
époque, remettaient en question les structures patriarcales en place.
Olympe de Gouges insiste sur le fait que les droits et devoirs des
citoyennes doivent être identiques à ceux des citoyens, contribuant ainsi
à forger une vision novatrice de l'égalité.

Cependant, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne


a suscité des critiques virulentes de la part de certains révolutionnaires
et penseurs de l'époque. Certains estimaient qu'elle menaçait l'ordre
social établi, tandis que d'autres considéraient les revendications
féministes comme prématurées. Marie-Antoinette, la reine de France, fut
l'une des nombreuses figures opposées à cette déclaration, soulignant les
tensions persistantes entre les idéaux révolutionnaires et les réalités de
l'époque.
Enfin, malgré sa réception mitigée à l'époque, la Déclaration des
droits de la femme et de la citoyenne a laissé un héritage durable. Elle a
jeté les bases pour les mouvements féministes ultérieurs et a influencé
les débats sur l'égalité des sexes tout au long du XIXe et du XXe siècle.
L'évolution des droits des femmes trouve ses racines dans ces principes
énoncés par Olympe de Gouges, faisant de sa déclaration un jalon
essentiel dans la quête constante de l'égalité. En effet elle proclame bien
l’égalité des sexes et non la supériorité de l’un par rapport à l’autre.

En conclusion, la Déclaration des droits de la femme et de la


citoyenne représente une première tentative significative de revendiquer
les droits et la dignité des femmes dans le contexte de la Révolution
française. Malgré son impact limité à l'époque, elle a inspiré les
générations futures de féministes à poursuivre le combat pour l'égalité.
Aujourd'hui, elle demeure un rappel important des progrès réalisés et des
défis persistants dans la quête universelle de justice et d'égalité. En
reconnaissant l'importance de la diversité et en promouvant l'inclusion,
nous pouvons continuer à œuvrer ensemble pour créer un monde où les
droits et les libertés sont véritablement universels, indépendamment du
genre. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne demeure
ainsi une source d'inspiration pour construire un avenir plus équitable et
juste pour tous.

TEXTE 1: Marivaux, le des esclaves (1725)

Contexte historique du théâtre:


Théâtre antique: Met en scène les esclaves s'opposant à des maîtres
injustes, usant de ruse. Marivaux (1688-1763): Mélange cette tradition à
l'inversion des rôles dans "L'Île des esclaves".

Synopsis:

Iphicrate et son esclave font naufrage sur une île spéciale.

Trivelin, habitant de l'ile, explique son fonctionnement particulier.

Caractéristiques principales:

Thématiques: Opposition maîtres/esclaves, ruse, inversion des rôles.

Personnages: Iphicrate, esclave, Trivelin,

Scène clé: Explication par Trivelin du fonctionnement inhabituel de l'ile.

Analyse théâtrale:

Mise en scène: Utilisation de la ruse et de l'inversion des rôles pour le


comique. Commentaire social: Réflexion sur les relations de pouvoir,
maltes/esclaves.
Éléments de la scène :
Personnages: Trivelin en autorité, arbitre le conflit entre Iphicrate et
Arlequin.
Changement de statut: Trivelin joue avec les identités, inversant les rôles
sociaux.
Lois de la République insulaire: Autrefois, les maîtres étaient tués, mais
désormais, les étrangers sont mis en esclavage pour être éduqués.

Objectif éducatif: Les étrangers sont considérés comme des "patients" à


guérir de leur "barbarie de cœur pour être ensuite réintégrés.

Marivaux dénonce les inégalités sociales entre maîtres et esclaves, ainsi


que les disparités de statut et de traitement, à travers une scène où
Trivelin, représentant de l'autorité, manipule les identités pour enseigner
l'humilité aux étrangers mis en esclavage dans cette République insulaire.

La fiction présente une société utopique qui tente de corriger les


inégalités à travers une approche éducative. Cependant, cette utopie
maintient toujours des structures de pouvoir et des règles strictes qui,
bien qu'intentionnelles pour réformer, ne garantissent pas
nécessairement l'égalité. Ainsi, la fiction peut offrir des pistes de
réflexion sur la lutte contre les inégalités, mais elle ne peut pas toujours
résoudre ces problèmes de manière réaliste et complète.

TEXTE 2: La Boétie, discours de la servitude volontaire (1548)

Dénonciation de l'oppression:

L'auteur utilise un langage fort pour dénoncer l'oppression subie par le


peuple. Il décrit comment les gens se laissent dépouiller de leurs biens et
de leur liberté sous prétexte de servir un maitre.

Responsabilité du peuple:

L'accent est mis sur la responsabilité du peuple dans son propre


asservissement. Il souligne que le pouvoir oppressif ne peut agir sans la
complicité, voire la collaboration, de ceux qu'il opprime. Les actions des
opprimés contribuent à leur propre malheur.

Appel à la prise de conscience:

L'auteur appelle à une prise de conscience collective. II invite les gens à


réaliser qu'ils ont le pouvoir de se libérer en refusant de soutenir le
système oppressif. La liberté est présentée comme étant à portée de
main si seulement les gens prennent la décision de ne plus servir.

Analogie et métaphores:

Des métaphores fortes et des images saisissantes, comme celle du


colosse dont on brise la base, sont utilisées pour illustrer la fragilité du
pouvoir oppressif et la force potentielle du peuple une fois qu'il se libère
de ses propres chaînes.

Appel à l'action non-violente:

L'auteur encourage une action non-violente en appelant les gens à


simplement cesser de soutenir le système oppressif. Il ne prone pas une
révolution violente mais suggère une libération par la prise de conscience
et la volonté de ne plus coopérer.

TEXTE 3: Condorcet sur l'admission des femmes au droit de cité

Ce texte, aborde la question des droits des femmes et dénonce


l'injustice fondamentale de les priver de leurs droits naturels,
notamment le droit de cité, de participer à la formation des lois et de
jouir des mêmes droits civiques que les hommes. Voici quelques notes sur
les idées clés:

La normalisation de l'injustice: L'auteur souligne comment l'habitude peut


amener les individus à accepter comme normal des violations flagrantes
de leurs droits naturels, au point que ceux qui les ont perdus ne réclament
même pas justice.

Inégalité des droits: L'exemple principal évoqué est l'exclusion des


femmes du processus politique. L'auteur dénonce le paradoxe de
revendiquer l'égalité des droits pour certains groupes d'hommes tout en
ignorant l'immense population des femmes.

Arguments pour l'égalité: L'auteur établit une argumentation solide en


faveur de l'égalité des droits entre hommes et femmes, soulignant que
les droits résultent de la sensibilité, de la capacité à acquérir des idées
morales et à raisonner, des qualités présentes chez les femmes comme
chez les hommes.

Réfutation des arguments de supériorité masculine: L'auteur conteste les


arguments prétendant à une supériorité masculine en soulignant que la
majorité des hommes ne sont pas nécessairement supérieurs à la majorité
des femmes, et que même parmi les hommes éduqués et éclairés, une telle
supériorité est discutable.

Exemples historiques: L'auteur mentionne des femmes historiques


(Élisabeth d'Angleterre, Marie- Thérèse, les deux Catherine de Russie)
pour prouver que les femmes ont démontré des qualités de leadership, de
courage et de force d'âme.

TEXTE 4: Louise Michel, Memoires

Forêts calédoniennes et vie des arbres. Vieux niaoulis s'effondrent


soudainement, laissant des cendres et des branches vertes. Myriades
d'insectes ensevelis dans cet effondrement. Les êtres vivants sont
sujets aux transformations constantes. Analogie sociale - Révolution et
lutte. Analogie avec l'arbre social: fragilité apparente malgré la croyance
en sa vitalité. La Révolution secoue ces structures établies. Soulignement
des antagonismes et des luttes entre hommes et femmes. Appel à la
reconnaissance de l'égalité entre les sexes. Condition féminine et société.
Critique de la condition de la femme, comparée au "potage de
l'homme.Refus de cette condition et revendication de la place des
femmes dans la lutte. Remise en question du culte de la force et de la
domination masculine.Perspective sur la transformation vers l'égalité et
l'élimination des petites vanités.Culte de la force et évolution sociale
Réflexion sur la primauté de la force dans les sociétés primitives.Appel à
dépasser ce culte pour parvenir à une société égalitaire et émancipée.

Conclusion

Critique de l'attribution du pouvoir basée sur la force et appel à une


transformation vers l'égalité et la disparition des antagonismes.

3. Ambiguïté de la critique des femmes.

→ Des circonstances atténuantes

Consigne : analyser les subornées de la ligne 20 à 32.


B. Un retournement de situation.

Dans cette sorte d’antithèse, que de remarques n’ai-je point a offrir ! je n’ai qu’un moment
pour les faire, mais ce moment fixera l’attention de la postérité la plus reculée. Sous l’ancien
régime, tout était vicieux, tout était coupable ; mais ne pourrait-on pas apercevoir
l’amélioration des choses dans la substance même des vices ? Une femme n’avait besoin
que d’être belle ou aimable ; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent
fortunes a ses pieds. Si elle n’en profitait pas, elle avait un caractère bizarre, ou une
philosophie peu commune, qui la portait aux mépris des richesses ; alors elle n’était plus
considérée que comme une mauvaise tête ; la plus indécente se faisait respecter avec de
l’or ; le commerce des femmes était une espèce d’industrie reçue dans la première classe,
qui, désormais, n’aura plus de crédit. S’il en avait encore, la Révolution serait perdue, et
sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus ;

Sous l’ancien régime : ancien = adjectif = le temps révolu.

question rhétorique à tournure négative. C’est une interrogation négative


au conditionnel qui amène une répons positive.

De l’observation des mœurs de l’ancien temps qui lui offrent la possibilité


de faire des suggestions pour l’amélioration de la condition des femmes.
Proposition de donner aux femmes la même sécurité financière mais de
manière légale.

3) ODG se fait l’écho d’une parole populaire.


Discours indirect libre contre la pensée d’olympe de Gouges.
Lexique « bizarre » « peu commune » « mauvaise tête » Présence du
champ lexical de l’argent.

« la plus indécente » spéculatif + adjectif péjoratif.


Retour à la pensée d’Olympe de Gouges qui à une pensée ‘’originale’’
‘’unique’’ car elle est contre l’opinion publique.

Elle appelle à un changement impératif entre l’ancien régime et le nouveau


régime. Selon ODG la femme n’aura plus besoin de ses charmes pour
obtenir une stabilité financière. Si ce changement n’a pas lieu la
révolution serait perdu selon elle, elles seraient encore corrompues.

La comparaison avec l’esclave.


Une absence d’issue.
Rhétorique avec une réponse négative qui souligne une absence d’issue
pour la femme. Le lexique permet de dresser un esclave femme.

Introduction :

En 1721, lorsque paraissent les lettres persanes à Amsterdam de manière


anonyme, Montesquieu, pour échapper à la censure, se présente comme
l’éditeur. Roman épistolaire qui offre la correspondance fictive entre
deux voyageurs perses (Usbek et Rica) qui entreprennent un voyage en
Europe et plus particulièrement en France et leurs amis persans restés
chez eux, il contribue, grâce au regard naïf de l’étranger au relativisme
culturel et à la critique mordante de la société du XVIIIème siècle. La
lettre 161 est signée par Roxane, favorite du sultan Usbek. Cette
dernière est surprise dans les bras de son amant qui a été tué. Elle
décide de mourir, à son tour, en s’empoisonnant. Malgré l’approche
imminente de la mort, elle se révolte contre la tyrannie de son maître et
défend sa liberté. Ainsi, nous nous demanderons en quoi cette lettre
esquisse le portrait d’une femme qui paradoxalement, en mourant,
affirme sa liberté.

Mvmt 1 : L’aveu de la tromperie (L. 1 à 6)

1° Un lieu de déplaisir.

La phase commence par l’adverbe ‘oui’ (adv) qui réaffirme avec force la
tromperie, c’est une répétition. Manipulation – séduire = tromper.
Présence du champ lexical de la tromperie.
Utilisation e ‘’je’’ dans chaque groupe de mots, utilisation du ‘’je’’.

Mvmt 2 : La lettre d’une femme libre (L. 7 à 16)

Mvmt 3 : L’homme, le jouet de le femme (L. 17 à FIN)

Composition à partir de ‘’Dans Athène’’.

I) Je veux démontrer que ce texte est un apologue :


1°) Ce texte est une fable.
- Rimes
-

2°) C’est une narration.


-
-

II) Je veux démontrer que ce texte repose sur le procédé de la mise en


abîme.

1°)
2°)

III) Je veux démontrer que cette mise en abîme permet l’argumentation :

1°)
2°)

Dans Ainsi soit-elle (1975), l’auteure féministe B. Groult écrit : “ Il faut


que les femmes crient aujourd’hui. Et que les autre femmes et hommes
aient envie d’entendre ce cri. Qui n’est pas un cri de guerre, à peine un cri
de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un
cri de vie.
En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture de la DDFC.

I°) ODG pousse un cri nécessaire pour améliorer la condition des femmes
et pour une société plus juste.

1) ODG fait le constat d’une inégalité criante.


• La femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme = réécrire
le DDHC pour en rectifier les injustices et les inégalités. Les
femmes ont jouées un rôle important pendant la révolution française
et ont étés les grande oubliées de la constitution. ODG rajoute le
terme « femme » partout là où il avait été oublié.
• Considérant l’oubli et le mépris des droits de la femme (préambule)
• Femme = victime de l’oppression de l’homme.
• Ne réclame pas la domination d’un sexe par rapport à l’autre mais
plutôt l’égalité des sexes.

2) ODG encourage les femmes à la révolte et les exhorte à réagir.


• ODG appartient au courant des lumières.
• Ton polémique → « Femmes, quand cesserez vous d’être aveugles ? »
« Quels sont les avantages → révolution ? »
« Le sexe supérieur…maternelles. »
« Les mères, les filles, les sœurs »

3) Elle appelle de ses vœux à une mise en place des lois de la nature.
• Elle oppose les lois des hommes et les lois de la nature et de la
raison quelle place sous l’autorité divine d’un être suprême juste.

2) Elle propose une société plus égalitaire et un nouveau modèle social.

I°) L’apologue.

1) la fable : Vers irréguliers → alexandrins, décasyllabes, octosyllabes.


Présence d’une morale : le monde est vieux → enfant. Argumentation :
raisonnement, déductif, inductif.

2) la partie narrative : Les temps verbaux (fit, couru, put, parla, etc …) =
temps du récit. « Dans Atène » (licence poétique)
« Autrefois » = plonge dans le passé lointain et imprécis. Lieu
imaginaire/mythique propice à la narration car dans l’Athènes mythique il
y a plein de contes.

II°) La mise en abîme.

1) l’orateur raconte une histoire dans une fable


2)

III°) La visée augmentative.

1) le discours
2)
Entraînement à la dissertation.

« La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également


celui de monter à la tribune », déclare Olympe de Gouges dans l’article X
de la DDFC. Selon vous, la littérature est-elle une tribune efficace pour
dénoncer les inégalités ? Vous développerez votre argumentation en vous
appuyant sur la DDFC d’Olympe de Gouges, sur le parcours associé et sur
votre culture personnelle.

Problématique : La DDFC d’Olympe de Gouges a-t-elle eu un rôle


important dans le combat pour l’égalité des sexes ?

Plan :

I°) La DDFC prône l’égalité des sexes.

1- dénonciation des inégalités, appel à la révolte.


Cri de vie, L’homme esclave à multiplié ses forces, a eu besoin de recourir
aux tiennes pour briser ses fers et devenu libre il est devenu injuste
envers toi. Quand cesserez vous de d’’être aveugles ? Femme, Ô femmes.

Dans son essai des femmes rebelles, l’historienne Michelle Perrot affirme au
sujet d’ODG : « l’écriture fut pour elle surtout instrumentale, un cri
protestataire, véhément. Elle avait le talent du manifeste. » En quoi la DDFC
d’ODG peut elle être considérée comme un texte engagé ?

Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur votre connaissance de


l’œuvre d’ODG, mais aussi sur les extraits proposés dans le parcours « Écrire
et combattre pour l’égalité. » ainsi que sur votre culture et vos lectures
personnelles.

Définition Exemple
Figure de style
allégorie n.f. Personnification d'une idée abstraite - Ô Mort, vieux capitaine,
Définition Exemple
Figure de style
il est temps !
Allitération en [s] dans
Répétition d'une ou de plusieurs
Colombine de Verlaine :
consonnes dans un groupe de mots
ALLITÉRATION n.f.
Cassandre sous son
Allitérations et assonances -> Les détecter
Capuce
et commenter

- Partout l'image idée,


partout la pensée fleur,
partout les fruits
Répétition d'une même expression ou d'un
ANAPHORE n.f. - Anaphore de "il y a" dans
même mot en début de phrase ou de vers
le poème Enfance III, de
Rimbaud

2 termes de sens opposés dans une même - Le navire était noir, mais
ANTITHÈSE n.f.
phrase la voile était blanche
Assonance en [u] dans Je
Répétition d’une même voyelle dans un vous envoie un bouquet de
groupe de mots Ronsard :
ASSONANCE n.f. Qui ne les eût à ce vêpre
Allitérations et assonances -> Les détecter cueillies
et commenter Chutes à terre elles fussent
demain.
- Il regarde longtemps,
longtemps cherche sans
Structure en croix qui associe 2 termes voir
CHIASME n.m. deux à deux sans nécessairement qu'ils
aient un rapport de sens - Ces murs, maudits par
dieu, par Satan profanés

Établir un parallèle entre un comparé et


- Tes yeux sont bleus
COMPARAISON n.f. un comparant à l'aide d'un mot-outil
comme le ciel
(comme, semblable à...)
- Un gros meuble à tiroirs
ENUMERATION n.f., encombrés de bilans, de
Juxtaposition d'une série de termes
ACCUMULATION n.f. vers, de billets doux, de
procès, de romances
- Les non-voyants
(aveugles)
Formulation adoucie d'une idée qui
EUPHÉMISME n.m.
pourrait paraître trop brutale
- Il s'est éteint (il est mort)

GRADATION n.f. Succession de mots ou d'expressions de - elles piaillaient,


sens voisins et dont l'ordre traduit une beuglaient, hurlaient.
progression croissante ou décroissante Le Vieux saltimbanque de
Définition Exemple
Figure de style
Baudelaire
- Un bruit à réveiller un
HYPERBOLE n.f. Exagération dans le choix des mots
mort
- C'est malin ! (c'est idiot)
IRONIE n.f. Dire le contraire de ce que l'on pense
- Surtout ne te presse pas !

- Ce n'est pas mauvais


(c'est bon)
Utilisation d'une expression suggérant
LITOTE n.f. beaucoup plus que ce qu'elle dit - Va, je ne te hais point (je
réellement t'aime)
Le Cid, de Corneille

- Et tes mains, feuilles de


Établir une assimilation entre un comparé
l'automne
et un comparant qui sont rapprochés sans
MÉTAPHORE n.f. outils de comparaison.
- Les étoiles volaient dans
Une métaphore filée est développée et
les branches des arbres
poursuivie sur plusieurs mots.

Remplacer un élément par un autre


élément appartenant au même ensemble - Boire un verre
MÉTONYMIE n.f.
logique (contenu -> contenant ; partie -> - Manger son assiette
tout)
Réunir à l'intérieur d'une même
OXYMORE n.m. - Une obscure clarté
expression deux mots aux sens opposés
- La capitale de la France
Remplacer un terme par une expression
PÉRIPHRASE n.f.
qui le définit - Le roi des animaux

- Cette rose aimable


comme toi
PERSONNIFICATION Attribuer des qualités humaines à un objet
n.f. inanimé - Un soleil voit naître et
mourir la rose

- Un géant vraiment grand


PLÉONASME n.m. Répétition superflue de termes
- Descendre en bas

SYNECDOQUE n.f. Remplacer un mot par un autre ayant une Le tout pour la partie :
relation d’inclusion avec celui-ci (la - Metz a gagné la finale
partie pour le tout ou le tout pour la (pour « l'équipe de foot de
partie). Cas particulier de la métonymie. Metz »...)
Définition Exemple
Figure de style
La partie pour le tout :
- Je quitterai bientôt ces
murs (pour « cette maison
»)

La guerre franco prussienne

venus anadyomène
le mal
ma bohème
une au choix
L’interrogation :

L’interrogation permet de poser une question, d’avoir une information.

Il existe plusieurs types de phrases interrogatives : familier, courant et


soutenu.

Caractéristiques générales :

• Point d’interrogation,
• Toues les phrases interrogatives se caractérisent par une intonation
montante,

Il existe deux types d’interrogation : l’interrogation totale et l’interrogation


partielle.

• Interrogation totale :

On peut répondre par oui ou par non.

• Interrogation partielle :

Toutes les autres.

Cas particulier :
La question rhétorique est utilisée pour créer un effet de style sans que son
énonciateur attende de réponse.

Syntaxe de la phrase interrogative :

1) Niveau familier.

Ex : Tu viendras demain ?
Ordre des mots = phrase déclarative. Point d’interrogation et intonation
montante.

Ce type d’interrogation est le plus simple, rencontré rarement à l’écrit (sauf


quand l’auteur veut montrer le niveau de langue d’un personnage) mais très
souvent à l’oral.

2) Niveau courant.

Ex : Est-ce que tu viendras demain ?

Structure interrogative, point d’interrogation et intonation montante.

3) Niveau soutenu.

Ex : Viendras-tu demain ?

Inversion du sujet et du verbe, point d’interrogation et intonation montante.

Ex : Viendras-t-elle demain ?

L “t” est dit euphonique. Il sert à faciliter la prononciation.

Ex : Madame prendra-t-elle du thé ?

Inversion du sujet complexe = deux sujets.

Toinette
Non.

Argan
Non ? Question totale
Toinette
Non.

Argan
Ouais ! Voici qui est plaisant ! Je ne mettrai pas ma fille dans un couvent, si je
veux ? Question totale, langage courant

Toinette
Non, vous dis-je.

Argan
Qui m'en empêchera ? Question partielle. Mot interrogatif qui

Toinette
Vous-même.

Argan
Moi ? Question totale

Toinette
Oui. Vous n'aurez pas ce cœur-là.

Argan
Je l'aurai…

Toinette
Vous vous moquez.

Argan
Je ne me moque point.

Toinette
La tendresse paternelle vous prendra.

Argan
Elle ne me prendra point.

Toinette
Une petite larme ou deux, des bras jetés au cou, un : "Mon petit papa mignon",
prononcé tendrement, sera assez pour vous toucher.

Argan
Tout cela ne fera rien.

Toinette
Oui, oui.

Argan
Je vous dis que je n'en démordrai point.

Toinette
Bagatelles !

Argan
Il ne faut point dire : "Bagatelles" !

Toinette
Mon Dieu, je vous connais, vous êtes bon naturellement.

Argan
Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux !

Toinette
Doucement, monsieur. Vous ne songez pas que vous êtes malade.

Argan
Je lui commande absolument de se préparer à prendre le mari que je dis.

Toinette
Et moi, je lui défends absolument d'en faire rien.

Argan
Où est-ce donc que nous sommes ? Question partielle, langage soutenu, mot
interrogatif où et quelle audace est-ce là, à une coquine de
servante, de parler
de la sorte devant son maître ? Question partielle, langage soutenu, mot
interrogatif quelle
Toinette
Quand un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en
droit de le redresser.

Argan
(court après Toinette.)
Ah ! insolente ! il faut que je t'assomme !

Toinette
(se sauve de lui.)
Il est de mon devoir de m'opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer.

Argan
(en colère, court après elle autour de sa chaise, son bâton à la main.)
Viens, viens, que je t'apprenne à parler !

Toinette
(courant et se sauvant du côté de la chaise où n'est pas Argan.)
Je m'intéresse, comme je dois, à ne vous point laisser faire de folie.

Argan
Chienne !

Toinette
Non, je ne consentirai jamais à ce mariage.

Argan
Pendarde !

Toinette
Je ne veux point qu'elle épouse votre Thomas Diafoirus.

Argan
Carogne !

Toinette
Et elle m'obéira plutôt qu'à vous.

Argan
Angélique, tu ne veux pas m'arrêter cette coquine-là ? Question totale, langage
courant

Angélique
Eh ! mon père, ne vous faites point malade.

Argan
Si tu ne me l'arrêtes, je te donnerai ma malédiction.

Toinette
Et moi, je la déshériterai, si elle vous obéit.

Argan
(se jette dans sa chaise, étant las de courir après elle.)
Ah ! ah ! Je n'en puis plus ! Voilà pour me faire mourir !

Olympe de Gouges peint les hommes comme des tyrans qui abusent de leur
pouvoir

Olympe de Gouges dépeint les hommes comme des tyrans abusant de leur
pouvoir à travers la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle
dénonce la domination masculine en mettant en lumière les inégalités criantes
entre les sexes. Olympe de Gouges critique la manière dont les hommes, en
particulier ceux au pouvoir, exploitent leur statut pour opprimer les femmes et
maintenir un système de privilèges injustes. Elle souligne les abus de pouvoir
perpétrés par les hommes dans la sphère domestique, politique et sociale,
dénonçant les lois discriminatoires et les normes sociales qui confèrent aux
hommes des droits excessifs au détriment des femmes. À travers ses écrits
provocateurs, Olympe de Gouges offre une analyse critique de la tyrannie
masculine et appelle à une réforme radicale en faveur de l'égalité des sexes.

✨Et voili le voiçâ !✨

éval :

I - Théorie = hard soft power, définir la puissance et les gens qui l’ont pensés.
1 – hard et soft power.
2 – Quels personnes y ont pensés ?

II – réalité = cas concrets : c quoi une puissance ?

1 – Amérique
2 – JSP

Introduction :

Les puissances mondiales, acteurs majeurs dans l'arène internationale,


occupent une place prépondérante dans la configuration géopolitique mondiale.
Ces nations, souvent caractérisées par leur influence politique, économique,
militaire et culturelle, jouent un rôle essentiel dans la détermination des
dynamiques globales. La multiplicité des critères définissant la puissance
mondiale englobe des dimensions diverses, allant du développement culturel à la
diplomatie, en passant par la force militaire et la capacité à projeter une
influence sur le monde.

PB : que représentent et comment sont définis les puissances théoriquement et


concrètement.

I : théorie.

1) Le soft power et le hard power :

Le soft power et le hard power sont deux concepts clés dans les relations
internationales, reflétant la capacité d'un pays à influencer le monde par des
moyens non coercitifs ou coercitifs. En ce qui concerne le soft power, des
personnalités comme Nelson Mandela illustrent parfaitement cette notion.
L'ancien président sud-africain a utilisé sa stature morale et sa capacité à
inspirer pour promouvoir la réconciliation nationale et attirer le soutien
international. D'un autre côté, le hard power est souvent associé à des figures
politiques telles que Vladimir Poutine. Le président russe a consolidé le pouvoir
de son pays en utilisant des méthodes plus assertives, comme l'intervention
militaire en Crimée. Ces exemples démontrent comment des personnalités
influentes peuvent incarner les principes du soft power ou du hard power,
façonnant ainsi la position et l'influence de leur nation sur la scène mondiale.

2) La puissance :

Les puissances mondiales, véritables acteurs majeurs dans l'arène


internationale, occupent une place prépondérante dans la configuration
géopolitique mondiale. Ces nations, souvent caractérisées par leur influence
politique, économique, militaire et culturelle, jouent un rôle essentiel dans la
détermination des dynamiques globales. La multiplicité des critères définissant
la puissance mondiale englobe des dimensions diverses, allant du développement
économique et technologique à la diplomatie, en passant par la force militaire et
la capacité à projeter une influence soft power. L'évolution constante de cette
hiérarchie des puissances témoigne des changements géopolitiques, des
alliances complexes et des défis émergents qui façonnent le paysage mondial.
Cette introduction pose les bases pour explorer les enjeux et les dynamiques
qui caractérisent les puissances mondiales contemporaines.

Analyse linéaire de Vénus anadyomène.


Champ lexical des couleurs qui dénote d’un détournement parodique.
Hypallage : figure de style consistant à donner à quelqu’un ou quelque chose une
caractéristique pour décrire quelqu’un d’autre.

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