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u
L’épreuve comporte trois exercices et un problème.
et G d’affixes respectifs zA = 1 + i 3 , zB = −1 − i 3 , zF = 4 et zG = −4
√
1. Résolvons dans C l’équation z 2 + 2 − 2i 3 = 0
Soit (E) l’équation dans C
√
Nz
z 2 + 2 − 2i 3 = 0
Soit z ∈ C posons z = x + iy avec (x, y) ∈ R2 . On a : |z|2 = x2 + y 2 et z 2 = x2 − y 2 + 2ixy
Il s’ensuit que z est solution de (E) si et seulement si :
2 2
√ x − y = −2
z 2 = −2 + 2i 3 ⇔ x2 + y 2 = 4
√
xy = 3
√ √
si et seulement siz = 1 + i 3 ou z = −1 − i 3. Ainsi, l’ensemble solution de (E) est
c’est-à-dire
√ √
la paire 1 + i 3; −1 − i 3
√
2. Soit S la similitude directe d’expression complexe z 0 = (1 − i 3)z
(a) Donnons les éléments caractéristiques de S.
On a
√
|1 − i 3| = 2
et
√ π
arg(1 − i 3) = − [2π]
3
Ainsi, on a l’égalité
π
z 0 = 2e−i 3 z
π
puis on en déduit que S est la similitude directe de centre O, d’angle 3
et de rapport 2.
et
√ √ √
zB0 = (1 − i 3)zB = (1 − i 3)(−1 − i 3) = −4
Ainsi, on a S(A) = F et S(B) = G.
3. Soit (E) l’éllipse de foyer A et B et d’excentricité e = 12 .
(a) Déterminons une équation de l’image (E 0 ) de (E) par la similitude S.
L’éllipse (E 0 ) image de l’éllipse (E) par S est l’éllipse de foyers F et G et d’excentricité e = 21 .
Il est facile de voir que le centre de (E 0 ) est le point O. De plus, on sait qu’une équation réduite
de (E) dans le repère (O, → −u ,→
−v ) est donnée par :
x2 y 2
u
+ 2 =1
e a2 b
Par définition de (E 0 ) on a : OF = OG = c et e = ac = 12 .
ek
De ces égalités on obtient : c = |zF | = 4 et a = 8. Or,
√ √
b = a2 − c 2 = 4 3
ou
(b) La construction de l’ellipse (E) est déduit de l’éllipse (E 0 ) en faisant une rotation de centre
O, d’angle π3 suivi d’une homothétie de centre O et de rapport 12 . On obtient la construction
suivante :
4. Aïcha a choisi au hazard l’un après l’autre deux points distints parmi les points O , A , B , F , G
comme ceux par lequel passe l’axe focal de l’éllipse (E 0 ). Calculons la probabilité qu’elle ait choisi
deux points de l’axe focal de (E 0 ).
On sait que l’axe focal de l’éllipse (E 0 ) est l’axe des réels c’est-à-dire (O; →
−
u ). Soit D l’évènement
0
« choisir deux points de l’axe focal de l’éllipse (E )». En notant l’ensemble des choix possibles on a
6
card(Ω) = A25 = 5 × 4 = 20 et card(D) = A23 = 3 × 2 = 6. Il s’ensuit que P (D) = 20 = 0, 3
Exercice 2. (5 points)
→
− → − → −
Soit ( i , j , k ) une base d’un espace vectoriel E. Soit f un endomorphisme de E.
1. Pour k appartenant à R on considère l’ensemble Ek des vecteurs → −
u de E tels que f (→
−
u ) = k→
−
u
(a) Démontrons que Ek est un sous-espace vectoriel de E.
→
− →
− → − → −
La lettre k étant deja choisie pour désigner le vecteur k de la base ( i , j , k ) de l’espace
vectoriel E ainsi, pour éviter toute confusion nous posons Eλ = {u ∈ E/f (→ −
u ) = λ→−u }. Soit
→
− →
− →
−
λ ∈ R, Puisque λ O = O = f ( O ) ∈ Eλ , on a Eλ 6= ∅.
Soit →
−
u ,→−
v ∈ E, α, β ∈ R on a :
f (α→
−
u + β→
−
v ) = αf (→
−
u ) + βf (→
−
v ) = λ(α→
−
u + β→
−
v)
donc α→
−
u + β→
−
v ∈ Eλ . Ainsi, on en déduit que Eλ est un sous-espace vectoriel de E.
u
(b) On suppose que f ◦ f = 2f .
Soit →
−
u ∈ E,
e
ek
→
−
u ∈ Imf ⇔ ∃→
−
v ∈ E/→
−
u = f (→
−
v ) ⇒ f (→
−
u ) = f ◦ f (→
−
v ) = 2f (→
−
v ) = 2→
−
u
Ainsi on a →
−
u ∈ E2
ou
Réciproquement, si →
−
u ∈ E2 on a f (→
−u ) = 2→
−u et par suite
→
− 1→−
u =f u = f (→ −
v)
2
Nz
où v = 21 →
−
u ∈ E. Ainsi, on a montrer que →
−
u ∈ Imf si et seulement si f (→
−
u ) = 2→
−
u.
2. On suppose ici qu’on a
→
− → − →
− →
−
f( i + j ) = 2 i + 2 j
→
− → − →
− →
−
f( i − j ) = 2 i − 2 j
→
− → − → − →
−
f( i − j + k ) = 0
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
(a) Démontrons que f ( i ) = 2 i , f ( j ) = 2 j et f ( k ) = −2 i + 2 j
D’une part on a :
→
− 1 →− → − 1 → − → − 1 →− →
− 1 →
− →
−
f( i ) = f ( i + i ) = f ( i + i ) = (2 i + 2 i ) = (4 i ) = 2 i
2 2 2 2
de même
→
− 1 →− → − 1 → − → − 1 →− →
− 1 →− →
−
f( j ) = f ( j + j ) = f ( j + j ) = (2 j + 2 j ) = (4 j ) = 2 j
2 2 2 2
et
→
− → − → − →
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
f( i − j + k ) = f( i ) − f( j ) + f( k ) = 2 i − 2 j + f( k ) = 0
d’où
→
− →
− →
−
f ( k ) = −2 i + 2 j
→
− → − → −
(b) Donnons la matrice M de f dans la base ( i , j , k )
→
− →− →
−
Notons par M la matrice de f dans la base B = ( i , j , k ). D’après la question 2a on en
déduit que :
2 0 −2
M = 0 2 2
0 0 0
(c) Démontrons que f ◦ f = 2f
En remarquant que
2 0 −2 2 0 −2 4 0 −4 2 0 −2
M 2 = 0 2 2 0 2 2 = 0 4 4 = 2 0 2 2 = 2M
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
u
il s’ensuit que f ◦ f = 2f e
(d) Déterminons par l’une
de ses bases le noyau ker f de f .
x
ek
→
− →
−
Soit u ∈ E tel que u y avec (x, y, z) ∈ R3 .
z
ou
On a
0 2 0 −2 x 0 ( (
→
− 2x − 2z = 0 x=z
u ∈ ker f ⇔ M →−u = 0 ⇔ 0 2 2 y = 0 ⇔ ⇔
Nz
2y + 2z = 0 y = −z
0 0 0 0 z 0
→
−
u (x, y, z) = (z, −z, z) = z(1, −1, 1) donc →
−
u =< (1, −1, 1) > d’où une base est
→
− → − → −
e1 = i − j + k
→
− → − → −
ainsi, ker f est la droite vectorielle dirigée par e1 = i − j + k
(e) Déterminons l’image Imf de f et précisons une de ses bases.
D’après la question 2c on a vu que f ◦ f = 2f alors on en déduit que :
Imf = E2 = {→
−
u ∈ E/f (→
−
u ) = 2→
−
u}
x
→
− →
−
Soit u ∈ E tel que u y avec (x, y, z) ∈ R3 .
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
u ∈ Imf ⇔ f (x i + y j + z k ) = 2(x i + y j + z k )
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
2x i + 2y j − 2z i + 2z j = 2x i + 2y j + 2z k
→
− →
− →
− →
− →
−
x i + y j + z k = (x − z) i + (y + z) j
→
− →
− →
−
u = (x − z) i + (y + z) j
→
− → −
ainsi, Imf est le plan vectoriel engendré par la base ( i , j ).
Exercice 3. (5 points)
f est une fonction définie sur [0, 2π] par
(Cf ) est la courbe représentative de f dans un repère orthogonal où en abscisse on a 2 cm pour unité et
en ordonnée on a 4 cm pour unité.
1. Démontrons que f 00 (x) + 2f 0 (x) + 2f (x) = 0
La fonction f : x 7→ e−x cos x est au moins deux fois dérivables sur [0; 2π] comme produit
des fonctions h : x 7→ e−x et g : x 7→ cos x et pour tout x ∈ [0; 2π] on a :
0 −x −x −x −x π
f (x) = −e cos x − e sin x = −e (cos x + sin x) = −e cos x −
4
f 00 (x) = e−x cos x + e−x sin x + e−x sin x − e−x cos x = 2e−x sin x
ainsi on a
e u
f 00 (x) + 2f 0 (x) + 2f (x) = 2e−x sin x + 2(−e−x (cos x + sin x)) + 2(e−x cos x)
ek
= 2e−x sin x − 2e−x cos x − 2e−x sin x + 2e−x cos x
ou
=0
et on conclut que
f 00 (x) + 2f 0 (x) + 2f (x) = 0
Nz
3. (a) Démontrons qu’on a pour tout x ∈ [0; 2π], −e−x ≤ f (x) ≤ e−x
Pour tout x ∈ [0; 2π], −1 ≤ cos x ≤ 1 et e−x > 0 donc on a
c’est-à-dire
−e−x ≤ f (x) ≤ e−x
(b) Déterminons les coordonnées des points d’intersection de (Cf ) avec les courbes d’équations
y = e−x et y = −e−x D’une part, on a
d’autre part,
f (x) = −e−x ⇔ cos x = −1 ⇔ x = π
! ! !
0 2π π
on a les points A , B −2π et le point C
1 e −e−π
4. Traçons la courbe de f .
e u
ek
ou
Nz
qA (t + 1) = qA (t) + 0, 75
u
c’est-à-dire
t∼
e = 11, 29
ek
Conclusion : il faudra au moins 12 années à partir de sa première exploitation pour voir épuisé
le gisement A.
2. Soit q(t) la quantité totale (en milliards de mètres cubes) de gaz extraite du gisement B. Le contenu
ou
c’est-à-dire si
q(t) ≥ 100
Or, on sait que q vérifie l’équation différentielle
1
q 0 (t) = + 0, 02t
2t + 1
par suite,
1 1 2
q(t) =ln(2t + 1) + t +ξ
2 100
avec ξ ∈ R. On sait que q(0) = 0 d’où ξ = 0. Ainsi, pour chaque année t la quantité totale de gaz
extraite du gisement B est donnée par la formule :
1 1 2
q(t) = ln(2t + 1) + t
2 100
Il y aura épuisement si et seulment si q(t) ≥ 100. Posons
On a
1
h0 (t) = q 0 (t) = + 0, 02t ≥ 0
2t + 1
donc h est strictement croissante sur [0; +∞[. De plus h(0) < 0 et
lim h(t) = +∞
t→+∞
on déduit que l’équation q(t) = 100 admet une unique solution α dans l’intervalle [0; +∞[. En
utilisant la calculatrice on trouve que
α∼ = 98, 67
Conclusion : Après l’inauguration, il faudra au moins 99 années pour voir épuiser le gisement B.
3. Soit q(t) la quantité totale (en milliards de mètres cubes) de gaz extraite du gisement C. Le contenu
du gisement sera épuisé si q(t) ≥ 100. Or, on sait que q vérifie l’équation différentielle
q 0 (t) = αq(t)
ln(100) ∼
5, 01t ≥ 100 ⇔ t ln(5, 01) ≥ ln(100) ⇔ t ≥ = 2, 85
ln(5, 01)
Conclusion : Après l’inauguration, il faudra au moins 3 années pour vider le contenu du gisement
Nz
C.