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Damien Ehrhardt
MusiqueS du monde chez Heinemann
Grandeur et totalité
MONDE
Société
Astronomie
Monde Astronomie, Grandeur et
Société
Musique Planète totalité
World Music,
Mondes de la
mondialisation de Conception
musique
Art la musique, emphatique
(artistes,
circulation des de la musique
œuvres…)
musiciens
Musica humana, Musica
Art libéral Musica Mundana
instrumentalis Mundana
Cosmos Globalisation
Musique
Cosmos Globalisation
La naissance grecque du kosmos
En Grèce antique, kosmos signifie « ordre » dans l’expression kata
kosmon («en bon ordre») ou parure, comme les bijoux d’Héra 🡪
cosmétique.
«Ce que les Grecs appellent kosmos, nous l’appelons mundus en raison
de son élégance parfaite et sans défaut» (Pline l’Ancien)
«le grec kosmos se traduit au sens propre par ornement (ornatus), non
par monde» (Jean Scot Erigène, IXe s.)
« die ewige Zier» (Goethe)
«[le titre de mon livre] signifiait à l’origine, à l’époque d’Homère,
ornement (Schmuck = ornement, bijoux) et ordre» (Alexander v.
Humboldt, Kosmos)
Ce ne sont plus les métaphysiciens, mais les géographes et les marins qui dessinent la nouvelle
carte du monde. Avec l’ère des grands navigateurs (Christophe Colomb, Fernand de
Magellan…), appréhension de la rondeur de la Terre pour les voies de mer. Le globe apparaît
Globalisation électronique
Dépassant les limites du globe terrestre. Elle se joue en grande partie dans
l’atmosphère (ondes, satellites…). Navigateurs classiques 🡪 Marins
électroniques,
faire surgir le monde sur nos écrans
Evolution du web
Cosmos Globalisation
La musique, reflet de l’harmonie du monde
(de l’Antiquité à la Renaissance)
Musica humana
Peut être appréhendée via une approche
introspective et correspond à l’union entre les
parties du corps et de l’âme.
Musique = harmonie au-delà de l’audible,
celle du cosmos (macrocosme ou son
abrégé = microcosme de l’être humain).
Musica instrumentalis
Reflet audible d’une harmonie qui la dépasse.
Miniature du Liber magnus organi,
ca.1300
La musique des sphères
Dès l’Antiquité, l’ordre du monde (supra-lunaire) s’exprime dans
la correspondance établie entre :
▪ les rapports numériques les plus simples (1/2, 1/3…) ;
▪ les intervalles de musique (octave, quinte…) ;
▪ la distance entre les planètes et les étoiles ;
▪ les solides platoniciens (icosaèdre, octaèdre, tétraèdre, cube,
dodécaèdre), liés aux 4 éléments et à l’éther.
Ces correspondances se retrouvent dans l’unité du quadrivium
au Moyen-Age (arithmétique, géométrie, musique, astronomie)
Pythagore et la légende de la forge (-VI s.)
Le système pythagoricien est plus
ancien que Pythagore. Ce dernier lui
a donné une justification théorique,
en termes mathématiques.
La légende de la forge :
Pythagore aurait noté des relations
harmoniques entre les sons produits
par les marteaux d’un forgeron.
Après vérification, il aurait constaté
que la différence de masse entre ces
marteaux pouvait être exprimée par
des rapports numériques simples, ce
qui lui aurait permis de trouver une
corrélation entre les consonances et
les rapports les plus simples.
Franchino Gafurio, Theorica musice, 1492
Pythagore et la légende de la forge (-VI s.)
selon Boèce (V-VI s.)
Boèce, Institutione musica, I/X, trad. Christian Meyer, Brepols, Turnout, 2004, p.47-48
Le monocorde
Divisions du monocorde
SON fréquence N
1/2 🡪 OCTAVE 2N
1/4 🡪 2 octaves 4N
3/4 🡪 QUARTE 4/3 N
1/5 🡪 3 M + 2 8ve 5N
4/5 🡪 TIERCE MAJEURE 5/4 N
1/7 🡪 7 m + 2 octaves 7N
4/7 🡪 SEPTIEME m. 7/4 N
Sons harmoniques (Sauveur, déb. XVIIIe s.)
Sons harmoniques
La gamme pythagoricienne (formée par quintes successives)
FA DO SOL RE LA MI SI
2/3 1 3/2 9/4 27/8 81/16 243/32
tons et ½ tons
La musique des sphères
4te
8 ve 5te
4te
6 tons = 1 octave
Le modèle de Sensorinus
La musique des sphères illustrée par Gravure de la Renaissance italienne
Robert Fludd (1574-1637), astrologue et représentant Apollon, les muses, les
mystique anglais sphères planétaires et les ratios musicaux
Terre-Soleil: QUINTE 3/2
Soleil-Fixes: QUARTE 4/3
Moyenne arithmétique de 1 et 2:
A = (a1 + a2) /2 = 3/2
Moyenne harmonique de 1 et 2:
TERRE
FIXES
H = 2a1a2/ (a1 + a2) = 4/3
Le modèle de Sensorinus
Distances relatives entre les planètes du Système solaire
(les tailles des planètes ne sont pas à l'échelle).
Distances relatives entre les planètes du Système solaire
(les tailles des planètes ne sont pas à l'échelle).
Nep-
Mars Saturne
tune
Tétraèdre 4 6 4
Hexaèdre
(cube) 8 12 6
Octaèdre 6 12 8
Dodécaèdre 20 30 12
Icosaèdre 12 30 20
La réciprocité des polyèdres
Tétraèdre – Tétraèdre
Feu -- Feu
Icosaèdre – Dodécaèdre
Eau -- Ether
Cube – Octaèdre
Terre – Air
La musique, reflet de l’harmonie du monde
(de l’Antiquité à la Renaissance)
monde artistique
la négation du le monde
monde réel artistique
donne accès au rétroagit sur le
monde artistique monde réel
monde réel
LE MODÈLE DES DEUX MONDES AU DÉBUT DU
ROMANTISME (Wackenroder/Eggebrecht) :
VISION POSITIVE
monde artistique
la négation du le monde
monde réel artistique
donne accès au rétroagit sur le
monde artistique monde réel
monde réel
VISION NEGATIVE: TRIVIAL
LE MODÈLE DES DEUX MONDES
DANS LES ŒUVRES DE JEUNESSE DE KARL MARX
(1842)
liberté artistique
« oh, alors je ferme les yeux sur toutes les guerres du monde –
et je me retire en silence dans le monde de la musique, comme
sur le monde de la foi, où tous nos doutes et nos souffrances se
perdent dans une mer de sons, - où nous oublions tous les
croassements des gens, où aucun caquetage des mots et des
langues, aucun fouillis de lettres et d'écriture hiéroglyphique
monstrueuse ne nous donne le vertige, mais où toute la peur de
notre cœur est guérie d’un seul coup par un toucher doux. »
Le compositeur et l’œuvre comme mondes
(des Lumières au XXe siècle)
Partie médiane
2e thème (la m.) 1er thème
1er thème (SOL M.) traitement des (UT M.) 2e thème
(UT M.) deux thèmes (UT M.)
Première présentation de la forme sonate chez Schumann, 1835
Partie médiane
2e thème (la m.) 1er thème
1er thème (SOL M.) traitement des (UT M.) 2e thème
(UT M.) deux thèmes (UT M.)
Début
Th 1
Interm.
Th. 1
Interm.
Th 1
Finale
L’émergence de la forme musicale:
un changement de paradigme
1909
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Tandis que s’expose et se réexpose à
l’infini dans chacun des bas-côtés la
pieuse idée de l’artiste, le vaisseau
central s’appuie, de travée en travée, sur
les piliers que la courbe ouvragée de la
voûte ogivale relie l’un à l’autre en
d’harmonieux développements.
Examinons de plus près ces chapiteaux:
Bas-côtés : Nef centrale
tel d’entre eux ne reproduit-il pas, dans expos. et : dvp.
une attitude différente, le personnage, le réexpos.
motif que le portail introducteur nous
avait proposé une première fois.
Personnage : motif
1909
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Toujours guidés par ces figures cycliques
d’un intérêt croissant, nous voici
parvenus à l’extrémité de la grande nef :
le premier morceau de l’œuvre est
achevé.
Personnage : motif
1909
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Toujours guidés par ces figures cycliques
d’un intérêt croissant, nous voici
parvenus à l’extrémité de la grande nef :
le premier morceau de l’œuvre est
achevé. Parfois se dresse ici un obstacle
qui retarde encore notre entrée dans le
sanctuaire: richement vêtu de ses mille
figurines en miniature où éclate la joie du
sculpteur, le jubé s’interpose et semble
distraire un instant notre vue, ainsi que le
gai Scherzo, où se répètent les petits
thèmes brefs et joyeux, repose notre
oreille avant les émotions intimes et
profondes de la pièce lente, du Saint Lieu
qui, le plus souvent, fait suite à la nef
principale sans transition, sans jubé…,
sans Scherzo.
Jubé : Scherzo
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Calme et recueilli, le transept étale alors
devant nous sa construction ternaire.
Entre ses branches latérales, alpha et
oméga, commencement et fin, s’élève le choeur
chœur, point culminant de l’œuvre Transept :
entière, d’où rayonne toute clarté, car mouvement lent
tout y chante la gloire de Dieu, comme
en un Lied sacré dont la phrase centrale,
différente des deux redites qui
l’encadrent, s’épanouit en accents
sublimes où l’âme inspirée de l’artiste
s’exhale ineffablement.
1909
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Sitôt que s’est éteinte cette lente
mélodie, nos yeux s’élèvent et
rencontrent les galeries supérieures qui
tournent autour du chœur avec leurs
arcades finement ciselées et groupées en
trios : ici est, en effet, la place normale du
Scherzo, dont les fines arabesques
frapperont joyeusement notre oreille et
reposeront notre cœur encore ému des
graves impressions de l’autel où s’est
accompli, lentement, le sacrifice.
1909
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
Chapelles de l’abside : forme
Nous parcourons enfin les chapelles de rondo du dernier mvt.
l’abside qui se succèdent et alternent
régulièrement comme des refrains ou des
couplets, entre lesquels circulent encore des
ornements ou des motifs déjà connus de
nous : ce sont ces personnages symboliques,
ces thèmes conducteurs apparus tour à tour
au portail d’introduction, aux
développements de la nef, aux décorations
variées du transept. Et nous saluons
pieusement leur retour dans ce chemin de
ronde, dans ce Rondeau terminal moins
sévère…, « dernier refuse » aussi, par quoi
s’achève dignement l’édifice, le monument, -
sonore ou architectural, - œuvre de
rayonnante beauté, œuvre cyclique d’« unité
dans la variété, exprimant la grandeur et
« l’ordre ».
La « cathédrale sonore » de Vincent d’Indy
4e mvt
Nous parcourons enfin les chapelles de
l’abside qui se succèdent et alternent
régulièrement comme des refrains ou des scherzo
couplets, entre lesquels circulent encore des
ornements ou des motifs déjà connus de
nous : ce sont ces personnages symboliques,
ces thèmes conducteurs apparus tour à tour
au portail d’introduction, aux mvt. lent
développements de la nef, aux décorations
variées du transept. Et nous saluons
pieusement leur retour dans ce chemin de
ronde, dans ce Rondeau terminal moins
1er mvt
sévère…, « dernier refuse » aussi, par quoi
s’achève dignement l’édifice, le monument, -
sonore ou architectural, - œuvre de
rayonnante beauté, œuvre cyclique d’« unité
dans la variété, exprimant la grandeur et
« l’ordre ».
1909
L’émergence de la forme musicale:
un changement de paradigme
Alexandre Scriabine :
o Synesthésie exprimée par une
musique colorée (clavier coloré dans
Promethée);
L’émergence de la forme musicale:
un changement de paradigme
Alexandre Scriabine :
o Synesthésie exprimée par une
musique colorée (clavier coloré dans
Promethée);
o Musique comme principe universel
du cosmos 🡪 symétrie ou section
d’or dans l’élaboration formelle
cosmos
Univers tout cosmos de espace
microcosme
entier l’art interstellaire
musique
musique des
ars liberalis sphères
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
art forme âge du
(beaux arts) musicale cosmique
Music and Cosmos. A Historical Panorama
cosmos
Univers tout cosmos de espace
microcosme
entier l’art interstellaire
musique
musique des
ars liberalis sphères
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
art forme âge du
(beaux arts) musicale cosmique
Music and Cosmos. A Historical Panorama
cosmos
Univers tout cosmos de espace
microcosme
entier l’art interstellaire
musique
musique des
ars liberalis sphères
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
art forme âge du
(beaux arts) musicale cosmique
Cosmos Globalisation
Musique & Globalisation: autour de la Baltique
S
N FIN
EST
DK
LV
LT
PL
XVIIe s. Johan Lorentz I (ca. 1550-1650)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s.
DK
1608
D
XVIIe s. Dietrich Buxtehude (1637?-1707)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s.
DK
1668
D
XVIIe s. Johann Joachim Agrell (1701-1765)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. S
DK
1735
RUS
DK
1778
RUS
PL
XVIIe s. Wincenty Ferdynand Lessel (ca. 1750-ca. 1825)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. S
DK
RUS
1780
PL
XVIIe s. Christian Samuel Barth (1735-1809)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. S
DK
1785
RUS
PL
XVIIe s. Józef Kozłowski (1757-1831)
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. S
DK
RUS
1787
PL
XVIIe s. XVIIIe s. XIXe s. XXe s.
GB
DK
NL
RUS
F
D
A
I PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
DK
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
Pacius (né à Hambourg, études à RUS
Kassel 1828 Chapelle Royale de
Stockholm 1834 Helsinki)
Kajanus (Leipzig, Paris, Dresden)
DK
Merikanto Fr. O. (Leipzig, Berlin)
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
Glinka (Italien 1830-33 - Berlin
1833-34 : Dehn)
DK Rubinstein A. (Berlin
1844-46 : Dehn…)
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
DK
PL
XVIIe s.
XVIIIe s.
XIXe s.
XXe s. FIN
S
N
RUS
DK
PL
XVIIe s. XVIIIe s. XIXe s. XXe s.
FIN
S
USA
N
RUS
GB
DK
NL
E I A PL
CH AUS
XVIIe s. XVIIIe s. XIXe s. XXe s.
CDN S
FIN
N
USA RUS
GB
NL DK
EST
F
LV
D
LT
E PL
I CH A
P
YU CS RO
Musique & Globalisation: voyages des musiciens
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1837-9
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1840
1841
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1842
1843
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1844
1845
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1837-9
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1837-9
1840
« banane
bleue »
1841
Weimar, Leipzig, Dresde
1842
Paris 1843
Vienne
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1837-9
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: la Glanzperiode de Liszt
1837-9
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847-8
Musique & Globalisation: Paganini dans la presse
Source: Salmi 2016
UK
USA
Autriche
Wagner, Richard
in Zürich
En 1854/55 : 15 + 6 = 21 membres
La Neudeutsche Schule (1859)
Neudeutsche Schule
Proclamée par Franz Brendel
Tonkünstler-Versammlung,
Leipzig 1859
La Neudeutsche Schule (1859)
Influence italienne,
Classicität Différence
interpénétration du réel et de
(ère de la musique absolue) (influence du Sud)
l’idéal (Wiener Klassik)
Appropriation Distanciation
▪ Valorisationde l‘histoire de la
musique française (Rameau,
Appropriation de la musique
Musique Couperin)
(instrumentale) allemande
▪ Appropriation de la musique
‚sérieuse‘
étrangère non-allemande à la
place de cette dernière
Beaux-arts Appropriation de l‘art Valorisation de l‘art allemand par des
(Kostka/Lucbert) français dominant innovation sur son propre terrain
Processus d‘appropriation et de distanciation, France-Allemagne
dans la musique et les beaux-arts
Appropriation Distanciation
▪ Valorisationde l‘histoire de la
musique française (Debussy,
Appropriation de la musique
Musique Couperin)
(instrumentale) allemande
▪ Appropriation de la musique
‚sérieuse‘
étrangère non-allemande à la
place de cette dernière
Beaux-arts Appropriation de l‘art Valorisation de l‘art allemand par des
(Kostka/Lucbert) français dominant innovation sur son propre terrain
Solution:
Position de faiblesse
processus d‘émancipation
Musique & Globalisation:
écoles nationales & mondialisation
La situation change avec le développement des cultural studies nées dans les
années 1960 dans l’entourage de l’Ecole de Birmingham, transgressant les
limites de l’enseignement de la culture académique par la prise en compte de
la culture des médias, des classes populaires et contestataires, des minorités,
mais aussi des postcolonial studies qui, dès les années 1980, entreprennent
une critique du colonialisme et de son héritage culturel. A la même époque, la
world music quitte la sphère de l’ethnomusicologie aux Etats-Unis, où elle
désignait l’étude de tous les types de musiques dans le monde, pour devenir
un concept marketing visant à établir sur le marché des mélanges de
musiques (populaire) occidentale et ‘ethnique’. Théoriquement, la world
music aurait pu s’inscrire dans l’hybridation tant prônée par les études
postcoloniales, si ce n’est que cette notion a fini par désigner de manière trop
unilatérale le champ du « non-occidental ». Comme formes accomplies d’une
musique mondiale, il reste encore ces rencontres, parfois fortuites, qui
produisent de véritables mélanges interculturels et concourent à la
construction d’une mondialité musicale.
Cf. contributions de Darbon et de Lethurgez.
Musique & Globalisation:
écoles nationales & mondialisation
De Mao à Mozart (From Mao to Mozart: Isaac Stern in China), film de Murray Lerner
présenté au Festival de Cannes 1981, Oscar du meilleur film documentaire
ANNEE MANIFESTATIONS
1963 Récital de la violoniste Brigitte H. de Beaufond
1965 ▪ Ballet classique de France, tournée Madras, Bombay, Delhi
▪ Concert Raffi Petrossian
▪ Deux concerts de musique classique, Alliance française de New Delhi
1967 Record playing : French Music, dont Dinu Lipatti, Troubadours &
Trouvères, Institut de Chandernagor
1968-69 Ballets modernes de Paris
1975 Centenaire de la naissance de Ravel
1980 Quatuor de flûtes « Arcadie »
1982 Tournées du compositeur Iannis Xenakis et de la pianiste Caroline Haffner
1984/85 Tournée du Ballet de l’Opéra de Paris
1989 Chœur de l’Orchestre de Paris, Festival de France en Inde
Musique & Globalisation:
la ‘musique classique occidentale’ en Inde
cosmos
Univers tout cosmos de espace
microcosme
entier l’art interstellaire
musique
musique des
ars liberalis sphères
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
musique forme âge du
(beaux arts) musicale cosmique
Planétarisme
Cosmos Globalisation
Atmosphère
De la vision humboldtienne de la musique
au planétarisme
o Engagement de Humboldt
pour bon nbr. de compositeurs:
Berlioz, Meyerbeer,
Mendelssohn Autographe de la Cantate Humboldt
(Humboldt-Kantate, colloque à de Mendelssohn-Barthody
Musique & Cosmos. Panorama historique
cosmos
ensemble de monde espace
microcosme
music l’Univers de l’art intersidéral
musique des
ars liberalis sphères
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
art forme l’âge du
(beaux-arts) musicale cosmique
Musique & Cosmos. Panorama historique
globalisation
cosmos
ensemble de monde espace
microcosme
music l’Univers de l’art intersidéral
musique des
ars liberalis sphères
planétarisme
(quadrivium)
astronomia
nova /
2da prattica
art forme l’âge du
(beaux-arts) musicale cosmique
Merci!