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Novembre 2O18
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V. METHODE D’EVALUATION
1. Travaux pratiques ;
2. Interrogations ;
3. Examen
VI. PLAN DU COURS
- Chapitre 1 : Introduction au système d’information industriel ;
- Chapitre 2 : Les réseaux des organes d’automatisme et de contrôlé ;
- Chapitre 3 : Le système d’information industriel et le MES ;
- Chapitre 4 : Supervision industrielle et le SCADA ;
- Chapitre 5 : Le système d’information d’une entreprise industrielle et l’ERP.
VII. BIBLIOGRAPHIE
1. Anthony BUTHOD et Vincent BOYER
‘ Introduction au concept MES Manufacturing Execution Système’
Cours de l’Université de Savoie, France, 2015.
2. Pierre BONNET
‘ Introduction à la supervision industrielle’
Cours de d l’Université de Lille 1, Lille, 2017.
3. Jean-François PETIN
‘ Cours d’ingénierie d’automatismes : Systèmes de supervision industrielle et systèmes
informations industriels ’
Université Henry Poincaré, Nancy 1, France, 2017.
4. Mohamed LOUADI
‘ Progiciel de gestion intégrée ERP ‘
Cours de l’Institut supérieur de gestion de Tunis, Tunisie 2011
5. Bernard COUSIN
‘ Cours de réseaux des capteurs’
Université de Rennes, France, 2017
6. Laurent BARBE
‘Cours de systèmes numériques de contrôle et de commande SNCC’
INSA, Strasbourg, France, 2015
7. Djeffal ABDELHAMID
‘ Cours de réseaux locaux industriels ‘
Université Mohamed Khider, BRISCA, Algérie, 2016
8. James A. O’ BRIAN
‘Introduction to information systemes: Essentials for the e-business enterprise ‘
Eleventh edition, Mc Graw Hill, New-York, 2010
9. Kenneth LONDON et Jane LONDON
‘ Management des systèmes d’informations ‘
Editions Nouveaux horizons, Paris,2013.
L'apport des nouvelles technologies de l'Information (NTIC) est à l'origine du regain de la notion de
système d´information. L'utilisation combinée de moyens informatiques, électroniques et de
procédés de télécommunication permet aujourd'hui -selon les besoins et les intentions exprimés-
d'accompagner, d'automatiser et de dématérialiser quasiment toutes les opérations incluses dans
les activités ou procédures d'entreprise.
Ces capacités de traitement sont également fortement appréciées par le fait qu'elles renforcent le
caractère « systémique » des données et traitements réalisés : la cohérence et la consolidation des
activités lorsqu'elle est recherchée et bien conçue permet d'accroître la qualité du contrôle interne
de la gestion des organisations, même lorsque celles -ci sont déconcentrées ou décentralisées.
un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion
intégré) - qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le
fonctionnement de l'entreprise ;
des systèmes appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception
« maison », développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on
rencontrera davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la
facturation, de l'aide à la production, ou de fonctions annexes.
La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.
Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la gestion de
la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des ressources
humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.
Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines
d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais
interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par exemple des
applications de :
D'autres composants peuvent être inclus dans un système d'information pour offrir des
caractéristiques techniques ou des fonctionnalités spécifiques :
Applications métiers,
Bases de données de l'entreprise,
Contrôle d'accès,
Dispositifs de sécurité,
Infrastructure réseau,
Postes de travail informatique,
Accès aux réseaux Internet, Intranet ou Extranet,
Serveurs d'application,
Serveurs de données et systèmes de stockage,
Système de paiement électronique,
Système de sécurité (protection et chiffrement),
Outils de Groupware, agendas,
espace de partage de documents ,
échange d'informations (forums électroniques),
gestion de contacts,
conférence électronique (chat, vidéoconférence).
I.1.2 E-BUSINESS
Les méthodes proposées par les affaires électroniques permettent aux entreprises de mettre en
œuvre leurs processus plus efficacement et avec plus de souplesse tant en interne qu'avec les
entités extérieures. Ces méthodes permettent de travailler plus étroitement avec les fournisseurs et
partenaires, dans le but de satisfaire au mieux les besoins et les attentes des clients.
L'e-business ne se réduit pas au commerce électronique. Il couvre également tous les processus
impliqués dans la chaîne de valeur : les achats électroniques (e-procurement en anglais), la gestion
de la chaîne d'approvisionnement avec le traitement électronique des ordres, le service à la
clientèle, et les relations avec les partenaires. Cela s'applique aux organisations traditionnelles et
virtuelles. Les standards techniques propres à l'e-business facilitent les échanges de données entre
les entreprises. Les solutions logicielles intégrant ces standards permettent l'intégration des
processus au sein des entreprises mais aussi entre les entreprises.
B2B (Business to Business) permet aux entreprises de faire des affaires via des
moyens électroniques
B2C (Business to Consumer) permet aux entreprises de vendre des biens, à travers
un site web par exemple
C2C (Consumer to Consumer) permet aux personnes de faire des affaires entre
particulier (enchères par exemple)
B2E (Business to Employee), sous forme d'intranet par exemple, permet à
l'entreprise de communiquer avec ses employées
G2B (Government to Business), permet aux gouvernements de communiquer avec
les entreprises
Cette liste n'est pas exhaustive, mais ce sont les catégories que l'on retrouve le plus souvent dans la
littérature.
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I.3.1.1 DEFINITION
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I.4.1 GENERALITES
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I.4.3 CONCLUSION
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Les bus de capteurs et des actionneurs sont connus surtout avec leur
appellation en anglais Actuator Sensor Interface (ASI) :
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II.7 LE RFID
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III.6 CONCLUSION
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FONCTION3 : ALARMES
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Piloter sa production, c’est souvent une question d’intégration entre trois logiciels : ERP
(Enterprise resource planning, pour la gestion des ressources de l’entreprise), MES
(Manufacturing execution system, pour le suivi de la production) et SCADA (Supervisory
control and data acquisition, pour le pilotage des machines automatisées). La répartition des
tâches entre ces logiciels se révèle un casse-tête pour de nombreux industriels. Pour l’
expert Philippe Allot, PDG d’Ordinal Software, éditeur français de logiciels pour l’industrie, la
représentation habituelle sous forme de pyramide ne correspond pas vraiment à la réalité
du terrain.
De nombreux articles ont été consacrés à la comparaison entre MES et ERP et à leur
positionnement respectif. Toutefois, une fois épuisé le questionnement initial : "Ai-je
vraiment besoin d’un système MES dès lors que j’ai déjà un ERP ?", il ressort rapidement
qu’ERP et MES sont des logiciels parfaitement complémentaires, et que le MES permet entre
autres de tirer un meilleur parti de l’ERP.
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Le débat sur la ligne de partage entre ERP et MES, certes variable suivant les process et
même suivant les choix de l’industriel, va rarement au delà de l’arbitrage des responsabilités
sur la gestion des stocks d’ateliers et les recettes de fabrication des produits. Dans quatre-
vingt quinze pour cent des cas, l’ERP fournira au MES une liste d’ordres de fabrication que le
MES aura pour tâche d’exécuter, en maitrisant le déroulement des opérations et leur
traçabilité, fournissant en retour à l’ERP les consommations de matières, la performance de
production et la qualité des produits fabriqués. Ce travail de clarification a plus rarement été
mené sur la ligne de partage entre MES et supervision (ou SCADA, pour Supervisory Control
And Data Acquisition). Et pour cause, l’existence même de cette ligne de partage étant une
véritable énigme…
Pour percer le secret de cette énigme, il faut prendre conscience de la puissance qu’a
longtemps exercé (et continue de le faire) une représentation très consensuelle dans le
monde de l’automation, à savoir la pyramide du CIM.
Le CIM (Computer Integrated Manufacturing) a connu une large diffusion dans les années
quatre-vingt. On en a surtout retenu la représentation pyramidale des différentes strates
matérielles et logicielles qu’il suppose dans l’architecture digitale de la production d’une
entreprise.
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Le diagramme CIM d’origine ne mentionne pas le positionnement du SCADA, car ces logiciels sont
embryonnaires au moment où le CIM est mis en place. Il peut être tentant de l’ajouter sous forme
d’une couche supplémentaire, et de caractériser plus précisément chacune des couches, ce qui
donne la représentation suivante.
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La première est une hiérarchie fonctionnelle, dont l’effet est renforcé par la représentation.
Elle suppose que l’on va des fonctions les plus simples (au bas de la pyramide) aux fonctions
les plus complexes (en haut de la pyramide). La seconde hypothèse - c’est sans doute la plus
importante - est que chaque bloc fonctionnel ne peut communiquer qu’avec celui qui est
juste au dessus et celui qui est juste au dessous. Cette dernière hypothèse est à la fois dictée
historiquement par une analogie avec les structures managériales traditionnelles et
l’existence de types de communication matérielle très différents à chaque niveau : dans l es
années quatre-vingt, les réseaux de capteurs, les réseaux automates, et les réseaux
informatiques étaient de types très différents, incapables de cohabiter sur le même support
physique.
l’Internet mondial. Sans aller jusqu’à prétendre que la pyramide du CIM a éclaté, le moins
que l’on puisse dire est que cette représentation s’impose beaucoup moins naturellement
qu’à cette époque.
Mais voyons d’abord si l’ISA, principal contributeur dans le travail d’analyse sur le MES au
travers du standard ISA-95, définit mieux les domaines du SCADA et du MES…
Rappelons d’abord que l’objectif premier des travaux de l’ISA-95 a été de définir un mode
d’échange entre le MES et l’ERP, avec comme première conséquence positive de justifier
l’existence de chacun de ces deux grands logiciels au sein de toute architecture de
production.
Dans le positionnement fonctionnel du MES, l’ISA n’a pas repris la représentation pyramidale
du CIM, mais elle en a néanmoins conservé les niveaux, affectant le niveau 4 à l’ERP et le
niveau 3 au MES, de manière assez proche de la représentation que nous avons faite dans la
figure 2.
En allant un peu plus au détail de la figure, on constate que l’ISA-95 n’identifie pas plus
clairement que les premières versions du CIM le positionnement du SCADA. Dans l’acronyme
SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition), si Monitory Control et Supervisory
Control sont bien considérés comme de niveau 2, Data Acquisition (le DA de SCADA) et
Recipe Control, souvent considérés comme des fonctions SCADA, sont rattachés au niveau 3
dans l’ISA-95. Le niveau 2 étant plutôt celui des "automatismes".
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Pour comprendre exhaustivement la réalité du terrain, il faut prendre conscience d’un autre
présupposé de la pyramide du CIM : emportés par leur élan vers une automatisation
complète des installations industrielles, les concepteurs du CIM ne font aucunement
apparaître les opérations manuelles, pourtant nombreuses voire prépondérantes suivant le
type d’industrie. Or les automates et les logiciels SCADA n’ont pas été spécialement conçus
pour la gestion des opérations manuelles. Faute de mieux, les industriels ont longtemps
considéré qu’un SCADA était nécessaire pour réaliser des Interfaces Homme-Machine (IHM),
mais en réalité cette fonction n’appartient en propre à aucun logiciel.
Dans la pratique donc, lors de l’arrivée des logiciels de MES, ceux-ci ont pris en compte
directement, généralement par des interfaces de saisie, les opérations manuelles. Pour
faciliter la collecte d’information et la traçabilité, des dispositifs tels que les lecteurs de
codes à barres et les imprimantes d’étiquettes sont gérés par le logiciel MES soit
directement, soit par l’intermédiaire des automates, mais pratiquement jamais au travers du
logiciel de supervision. Présenter le SCADA comme un étage entre le terrain et le MES par
l’intermédiaire des automatismes ne correspond donc que très rarement à une réalité.
Dans la pratique, supervision et MES suivent des vies totalement parallèles. Les outils sont,
de plus, souvent attachés à des cultures différentes : les développements de supervision
reflètent une vision "automatismes" de la production, très orientée "bits et mots", c’est-à-
dire "entrées/sorties élémentaires", alors que les développements de MES en reflètent une
vision "opérationnelle", plus structurée et généralement plus "informatique". De ce fait,
aucun échange structuré n’a réellement été défini entre SCADA et MES, et il est plus simple
pour les logiciels de MES de collecter les données à la source. Le diagramme fonctionnel de
l’ISA-95 met aussi en évidence que le MES travaille à quelques exceptions spécifiques près
sur les mêmes échelles de temps que le SCADA.
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Ce schéma rend compte d’une beaucoup plus grande confusion des rôles entre SCADA et
MES que ne le laisse présager la représentation pyramidale, et qui explique pour une bonne
part les questions que les industriels peuvent se poser sur le rôle de chacun de ces log iciels.
L’acquisition des données et une partie du contrôle des opérations sont directement en
doublon entre les deux blocs logiciels, dont les écrans seront présentés chacun de leur côté
aux mêmes opérateurs. Parfois, le parallélisme va jusqu’à l’historis ation, chacun des deux
outils stockant quasiment les mêmes données dans des systèmes différents. Dans une telle
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Pour éviter cette confusion, il apparait plus sain de regrouper SCADA et MES au sein d’une
même plateforme logicielle, mettant en commun a minima les fonctions communes entre
ces logiciels : communication avec les automates, communication avec les périphériques de
production, acquisition et historisation des données, interface homme-machine, etc. Une
approche modulaire permettra à l’industriel d’adapter le périmètre fonctionnel à ses besoins
propres. L’organisation est alors celle de la figure 4, beaucoup plus claire et efficace.
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SCADA et MES, qui se partagent souvent les rôles au sein d’une installation industrielle,
coopèrent de manière beaucoup moins claire et efficace que ne le laissent penser les
représentations pyramidales inspirées du CIM. La réalité du terrain montre que le MES ne
dialogue que très rarement avec les outils de supervision.
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ERP uniquement pour ce type de structure. Enfin, il existe des ERP open
source ce qui revient moins cher, puisqu'il n'y a pas de coût de licence (ils
sont gratuits). En revanche, il faut inclure dans le calcul du coût
d'acquisition total, les frais de maintenance et l'assistance technique.
L'intégrité et l'unicité du SI, c'est à dire qu'un ERP permet une logique
et une ergonomie unique à travers sa base de données, elle aussi unique
au sens "logique". Ceci se traduit par le fait qu'il peut exister plusieurs
bases de données "physiques" mais celles-ci respectent la même
structure. En bref, un ERP permet d'éviter la redondance d'information
entre différents SI de l'entreprise.
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V.2.1 PRESENTATION
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V.3.1 INTRODUCTION
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FIN
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