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COURS D’ORGANES D’AUTOMATISME ET DE CONTROLE DES PROCEDES INDUSTRIELS II

,REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI

COURS D’ORGANES D’AUTOMATISME


ET DE CONTROLE DES PROCEDES
INDUSTRIELS II
(Gd1 ISI)

PAR MASTER ING CIVIL TUNDA-OLEMBE DJAMBA

Novembre 2O18
1

UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI MASTER ING CIVIL TUNDA-OLEMBE


COURS D’ORGANES D’AUTOMATISME ET DE CONTROLE DES PROCEDES INDUSTRIELS II

DESCRIPTIF DU COURS D’ORGANES D’AUTOMATISMES ET DE CONTROLE DES


PROCEDES INDUSTRIELS II

FACULTE : SCIENCES INFORMATIQUES


DEPARTEMENT : INGENIERIE DES SYSTEMES D’ INFORMATION ( ISI )
INTITULE : ORGANES D’AUTOMATISMES ET DE CONTROLE DES PROCEDES
INDUSTRIELS II
VOLUME : 45 HEURES
PROMOTION : GD1 ISI
TITULAIRE : TUNDA-OLEMBE DJAMBA
PROFIL ACADEMIQUE : CT
EMAIL : tundaolembe@yahoo.fr
TELEPHONE : 0974762941
I. PRE-REQUIS
AUTOMATIQUE, ARCHITECTURE DES MICROPROCESSEURS
ET SYSTEME D’INFORMATION
II. LIMINAIRE
Afin de répondre aux besoins du marché, les entreprises doivent rechercher
continuellement des solutions. Réduire les dépenses, améliorer le rendement des procèdes
industriels ou la qualité des produits, sont des thèmes récurrents que l’entreprise s’efforce
d’améliorer pour se démarquer.
Et ces efforts d’amélioration impliquent une bonne coordination entre les
différents pôles de l’entreprise notamment au niveau de leurs échanges d’informations. Voilà
pourquoi deux types de système d’information se sont développés au niveau des sites de
production :
1. Le système d’information de l’entreprise comprenant les fonctions de gestion de
l’entreprise (Finances, comptabilité, commerciale et marketing, ressources humaine,
ERP, …)
2. Le système d’information industriel assurant le contrôle, la commande et le pilotage en
temps réel des ateliers de fabrication et des lignes de production. Les systèmes
d’informations industriels sont déployés dans les sites industriels et comprennent les
éléments suivants: les réseaux des organes d’automatisme et de contrôle, la supervision
SNCC, la supervision SCADA et le MES.
La communication entre les deux systèmes d’informations reste difficile car leurs
objectifs, leurs bases de temps et leurs utilisateurs sont différents. C’est pourquoi l’objectif
principal du cours d’étudier les matériels et les logiciels qui permettent d’intégrer les
équipements industriels au système d’information de l’entreprise. Cette intégration se fait

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autour de trois logiciels : ERP (Enterprise Ressource Planning), MES (Manufacturing


Execution Systeme) et SCADA (Supervisor Control And Data Aquisition)
III. OBJECTIFS DU COURS

1. L’étudiant doit comprendre et maitriser les aspects matériels et logiciels de l’informatique


dans le contexte d’applications à usage industriel, afin de lui permettre de concevoir, et de
mettre en œuvre les réseaux des organes d’automatismes et de contrôle, la supervision
industrielle et système d’information industriel ;
2. L’étudiant doit comprendre les notions fondamentales sur le système d’information intègre
ERP.
IV.METHODE DE COMMUNICATION
1. Cours théorique orienté vers la pratique ;
2. Travaux et discussion en groupe ;
3. Organisation TD et TP ;
4. Autoformation.

V. METHODE D’EVALUATION
1. Travaux pratiques ;
2. Interrogations ;
3. Examen
VI. PLAN DU COURS
- Chapitre 1 : Introduction au système d’information industriel ;
- Chapitre 2 : Les réseaux des organes d’automatisme et de contrôlé ;
- Chapitre 3 : Le système d’information industriel et le MES ;
- Chapitre 4 : Supervision industrielle et le SCADA ;
- Chapitre 5 : Le système d’information d’une entreprise industrielle et l’ERP.

VII. BIBLIOGRAPHIE
1. Anthony BUTHOD et Vincent BOYER
‘ Introduction au concept MES Manufacturing Execution Système’
Cours de l’Université de Savoie, France, 2015.
2. Pierre BONNET
‘ Introduction à la supervision industrielle’
Cours de d l’Université de Lille 1, Lille, 2017.
3. Jean-François PETIN
‘ Cours d’ingénierie d’automatismes : Systèmes de supervision industrielle et systèmes
informations industriels ’
Université Henry Poincaré, Nancy 1, France, 2017.

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4. Mohamed LOUADI
‘ Progiciel de gestion intégrée ERP ‘
Cours de l’Institut supérieur de gestion de Tunis, Tunisie 2011
5. Bernard COUSIN
‘ Cours de réseaux des capteurs’
Université de Rennes, France, 2017
6. Laurent BARBE
‘Cours de systèmes numériques de contrôle et de commande SNCC’
INSA, Strasbourg, France, 2015
7. Djeffal ABDELHAMID
‘ Cours de réseaux locaux industriels ‘
Université Mohamed Khider, BRISCA, Algérie, 2016
8. James A. O’ BRIAN
‘Introduction to information systemes: Essentials for the e-business enterprise ‘
Eleventh edition, Mc Graw Hill, New-York, 2010
9. Kenneth LONDON et Jane LONDON
‘ Management des systèmes d’informations ‘
Editions Nouveaux horizons, Paris,2013.

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CHAP.1 : INTRODUCTION AUX SYSTEMES


D’INFORMATIONS INDUSTRIELS

I.1 SYSTEME D’INFORMATION ET E-BUSINESS

I.1.1 SYSTEME D'INFORMATION D’ENTREPRISE

I.1.1. Généralités sur le système d'information d’entreprise

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels,


personnel, données et procédures) qui permet de collecter, regrouper, classifier, traiter et diffuser
de l'information sur un environnement donné 1.

L'apport des nouvelles technologies de l'Information (NTIC) est à l'origine du regain de la notion de
système d´information. L'utilisation combinée de moyens informatiques, électroniques et de
procédés de télécommunication permet aujourd'hui -selon les besoins et les intentions exprimés-
d'accompagner, d'automatiser et de dématérialiser quasiment toutes les opérations incluses dans
les activités ou procédures d'entreprise.

Ces capacités de traitement de volumes importants de données, d'interconnexion de sites ou


d'opérateurs géographiquement éloignés, expliquent qu'elles sont aujourd'hui largement utilisées
(par exemple dans les activités logistiques) pour traiter et répartir l'information en temps réel, en
lieu et place des moyens classiques manuels - plus lents - tels que les formulaires sur papier et le
téléphone.

Ces capacités de traitement sont également fortement appréciées par le fait qu'elles renforcent le
caractère « systémique » des données et traitements réalisés : la cohérence et la consolidation des
activités lorsqu'elle est recherchée et bien conçue permet d'accroître la qualité du contrôle interne
de la gestion des organisations, même lorsque celles -ci sont déconcentrées ou décentralisées.

Le système d'information est le véhicule de la communication dans l'organisation. Sa structure est


constituée de l'ensemble des ressources (les hommes, le matériel, les logiciels) organisées pour :

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collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d'information coordonne


grâce à l'information les activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs.

Le système d'information se construit autour de processus "métier" et ses interactions, et non


simplement autour de bases de données ou de logiciels informatiques. Le système d'information
doit réaliser l'alignement stratégique de la stratégie d'entreprise par un management spécifique.

La gouvernance des systèmes d'information ou gouvernance informatique ( IT gouvernance) renvoie


aux moyens de gestion et de régulation des systèmes d'information mis en place da ns une
organisation en vue d'atteindre ses objectifs 2. À ce titre, la gouvernance du SI fait partie intégrante
de la gouvernance de l'organisation. Les méthodes ITIL (IT infrastructure library ) et COBIT sont par
exemple des supports permettant de mettre un SI sous contrôle et de le faire évoluer en fonction de
la stratégie de l'organisation.

I.1.1.2 Composition d'un système d'information d'entreprise

Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve :

 un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion
intégré) - qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le
fonctionnement de l'entreprise ;
 des systèmes appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception
« maison », développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on
rencontrera davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la
facturation, de l'aide à la production, ou de fonctions annexes.

La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.

Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la gestion de
la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des ressources
humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.

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Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses domaines
d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans un PGI, mais
interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par exemple des
applications de :

 CRM - Customer Relationship Management (en français : GRC pour Gestion de la


relation client) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les clients dans
le système d'information de l'entreprise
 XRM - eXtended Relationship Management (en français : Gestion de la Relation
Tiers) : est un système d'information d'entreprise, imaginé par Nelis XRM en 2005,
dont les processus relationnels constituent le socle de l'organisation de l'information.
 SCM - Supply Chain Management (en français : GCL pour Gestion de la chaîne
logistique) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs et la
logistique au système d'information de l'entreprise
 HRM - Human Resource Management (en français : SIRH pour la GRH)
 PDM - Product Data Management (en français : SGDT pour Système de gestion de
données techniques) : fonctions d'aide au stockage et à la gestion des données
techniques. Surtout utilisé par les bureaux d'études.

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Autres composants possibles

D'autres composants peuvent être inclus dans un système d'information pour offrir des
caractéristiques techniques ou des fonctionnalités spécifiques :

 Applications métiers,
 Bases de données de l'entreprise,
 Contrôle d'accès,
 Dispositifs de sécurité,
 Infrastructure réseau,
 Postes de travail informatique,
 Accès aux réseaux Internet, Intranet ou Extranet,
 Serveurs d'application,
 Serveurs de données et systèmes de stockage,
 Système de paiement électronique,
 Système de sécurité (protection et chiffrement),
 Outils de Groupware, agendas,
 espace de partage de documents ,
 échange d'informations (forums électroniques),
 gestion de contacts,
 conférence électronique (chat, vidéoconférence).

I.1.2 E-BUSINESS

Le e-business (pour ELECTRONIC BUSINESS) parfois traduit en affaires électroniques, et


parfois traduisible par commerce électronique, correspond à une notion très vaste que l'on pourrait
synthétiser par l'utilisation de moyens électroniques (particulièrement des techniques de
l'information et de la communication) pour réaliser des affaires (business en anglais). Ce sont
souvent les techniques de l'internet et le Web qui viennent à l'esprit, mais en fait presque toutes les
techniques informatiques et de télécommunications interviennent dans le domaine des affaires
électroniques. Les affaires électroniques existaient d'ailleurs bien avant l'apparition de la toile,
même si celle-ci a permis une meilleure visibilité de ce domaine par le grand public.
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Les méthodes proposées par les affaires électroniques permettent aux entreprises de mettre en
œuvre leurs processus plus efficacement et avec plus de souplesse tant en interne qu'avec les
entités extérieures. Ces méthodes permettent de travailler plus étroitement avec les fournisseurs et
partenaires, dans le but de satisfaire au mieux les besoins et les attentes des clients.

En pratique, l'utilisation du commerce électronique conduit à de nouvelles sources de revenu, à


l'amélioration des relations avec les clients et partenaires, et à une meilleure efficacité par l'emploi
des systèmes de gestion des connaissances. Les affaires électroniques peuvent se déployer à travers
le réseau Internet public, des réseaux internes (Intranet) ou externes (Extranet) privés et sécurisés,
ou plus généralement tout moyen de communication électronique.

L'e-business ne se réduit pas au commerce électronique. Il couvre également tous les processus
impliqués dans la chaîne de valeur : les achats électroniques (e-procurement en anglais), la gestion
de la chaîne d'approvisionnement avec le traitement électronique des ordres, le service à la
clientèle, et les relations avec les partenaires. Cela s'applique aux organisations traditionnelles et
virtuelles. Les standards techniques propres à l'e-business facilitent les échanges de données entre
les entreprises. Les solutions logicielles intégrant ces standards permettent l'intégration des
processus au sein des entreprises mais aussi entre les entreprises.

Les principales catégories e-business sont :

 B2B (Business to Business) permet aux entreprises de faire des affaires via des
moyens électroniques
 B2C (Business to Consumer) permet aux entreprises de vendre des biens, à travers
un site web par exemple
 C2C (Consumer to Consumer) permet aux personnes de faire des affaires entre
particulier (enchères par exemple)
 B2E (Business to Employee), sous forme d'intranet par exemple, permet à
l'entreprise de communiquer avec ses employées
 G2B (Government to Business), permet aux gouvernements de communiquer avec
les entreprises

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 G2C (Government to Consumer), permet aux gouvernements de communiquer avec


ses concitoyens
 A2A (Administration to Administration), Permet aux administrations de
communiquer entre elles.

Cette liste n'est pas exhaustive, mais ce sont les catégories que l'on retrouve le plus souvent dans la
littérature.

Quelques exemples d'outils pour les affaires électroniques :

1. Systèmes de gestion interne :

 gestion des relations client (GRC ou CRM en anglais)


 planification des ressources de l'entreprise (PGI ou ERP en anglais)
 portail des informations relatives aux employés
 intranet
 gestion des connaissances (Knowledge Management en anglais)
 gestion des flux d'informations (Workflow Management en anglais)
 système de gestion de documents
 gestion des ressources humaines
 contrôle des procédés
 traitement des opérations internes

2. Systèmes de communication et de collaboration :

 système gestion de contenu


 courrier électronique
 messagerie vocale
 forum de discussion
 système de bavardage (chat en anglais)
 conférence virtuelle
 système de travail en groupe (groupware en anglais)
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 EDI, systèmes permettant l'échange de données entre 2 ou plusieurs entreprises

3. Systèmes de commerce électronique :

 système de transfert électronique de fonds


 gestion de la chaîne d'approvisionnement
 marketing électronique
 marketing en ligne
 traitement en ligne des transactions
 commerce mobile (M-Commerce)

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I.2 INTRODUCTION A LA SUPERVISION


INDUSTRIELLE
I.2.1 GENERALITES

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SUPERVISION INDUSTRIELLE AU BUREAU

SUPERVISION INDUSTRIELLE SUR CHANTIER

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I.2.2 ORGANISATION LOGICIELLE DE LA SUPERVISION

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I.2.3 ORGANISATION MATERIELLE DE LA SUPERVISION

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I.2.3 SUPERVISION ET PYRAMIDE CIM

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I.2.4 SUPERVISION INDUSTRIELLE ET SYSTEME D’INFORMATION

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I.3 DE LA SUPERVISION AU SCADA ET MES

I.3.1 DE LA SUPERVISION AU SCADA

I.3.1.1 DEFINITION

I.3.1.3 AVENEMENT DE LA SUPERVISION

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I.3.1.4 POSITIONNEMENT DE LA SUPERVISION

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1.3.1.5 ROLES DE LA SUPERVISION

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ROLE 1 : AIDE A LA CONDUITE (CONTROLE ET COMMANDE)

ROLE 2 : SUPPORT INFORMATION

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ROLE 3 : GESTION DES ALARMES

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1.3.2. MISE EN OEUVRE DE LA SUPERVISION AVEC LE SCADA

1.3.2.1 PRESENTATION DU SCADA

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1.3.2.2 FONCTIONNALITES DU SCADA

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1.3.2.3 COMPOSITION DU SCADA

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1.3.2.4 CARACTESTIQUE DU SCADA

1.3.2.5 MATERIELS A SUPERVISER

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1.3.2.6 LOGICIELS DE SUPERVISION

1.3.3. DE LA SUPERVISION AU MES

I.3.3.3 GENERALITES SUR MES (MANUFACTURING EXECUTION


SYSTEME)

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I.3.3.2 FONCTIONS DU MES

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I.4 INTRODUCTION AU SYSTEME D’INFORMATION


INDUSTRIEL MES

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I.4.1 GENERALITES

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I.4.2 Les objectifs du système d’information


industriel MES

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I.4.3 CONCLUSION

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CHAP.II LES RESEAUX DES ORGANES


AUTOMATISMES ET DE CONTROLES
II.1 INTRODUCTION

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Figure 1 NIVEAUX ET CARACTERISTIQUES RESEAUX DES ORGANES


D'AUTOMATISMES ET DE CONTROLE

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II.2 LE BUS DES CAPTEURS ET DES ACTIONNEURS : NIVEAU 0

II.2.1 PRESENTATION DU BUS DE CAPTEURS ET ACTIONNEURS (ASI)

Les bus de capteurs et des actionneurs sont connus surtout avec leur
appellation en anglais Actuator Sensor Interface (ASI) :

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Caractéristique du bus ASI :

- Nature d’information échangé : bytes ;


- Débit : quelques bits / seconde ;
- Distance : maximum 100 m ;
- Temps de réaction : 10 –3 secondes ;
- Fabriquant: AS-I; PROFIBUS PA; CAN; SERIPLEX; …..

II.2.2 ARCHITECTURE DU BUS DE CAPTEURS ET ACTIONNEURS (ASI)

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II.2.2 MISE EN OEUVRE DU BUS DE CAPTEURS ET ACTIONNEURS (ASI)

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II.3 BUS ET RESEAUX DE TERRAIN

II.3.1 BUS DE TERRAIN (FIELDBUS) : Niveau 1

Le bus de terrain ou Fieldbus est un terme générique qui désigne un


support de communication numérique qui remplace progressivement
dans l’industrie le concept de transmission analogique appelé couple 4-20
mA par un bus série numérique bidirectionnel susceptible de relier les
dispositifs indépendants sur terrain tels que les périphéries
d’automatismes (variateur de vitesse, démarreur, robot…), le coupleur
(module entrée-sortie), les capteurs, les actionneurs et les contrôleurs.

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Caractéristique du bus terrain :

- Nature d’information échangé : mots (word) ;


- Débit : quelques octets / seconde ;
- Distance : maximum 1000 m ;
- Temps de réaction : 10 –2 secondes ;
- Fabriquant: FIPIO; PROFIBUS DP; MODBUS ; UNTEL WAY ;….

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EXEMPLE DU BUS DE TERRAIN : LE PROFIBUS DP DE SIEMENS

II.3.2 RESEAU DE TERRAIN (DEVICE BUS) : Niveau 2

II.3.2.1 DEFINITION DU RESEAU DE TERRAIN (BUS EQUIPEMENT)

II.3.2.2 CARACTERISTIQUE DU RESEAU DE TERRAIN :

- Nature d’information échangé : messages ;


- Débit : quelques kbits / seconde ;
- Distance : maximum 10000 m ;
- Temps de réaction : 10 –1 secondes ;
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- Fabriquant: FIPWAY; PROFIBUS DP; MODBUS +; …..

II.3.2.3 ARCHITECTURES CENTRALISEES ET DECENTRALISES DE


RESEAU DE TERRAIN

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II.4 RESEAUX LOCAUX INDUSTRIELS : NIVEAU 3 (SYSTEME


NUMERIQUE DE CONTROLE ET COMMANDE SNCC)

II.4.1 EVOLUTION DE LA REGULATION PNEUMATIQUE AU SNCC

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II.4.2 GENERALITES SUR SNCC

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II.4.3 ARCHITECTURE MATERIELLE SNCC

NB. SNCC= DCS

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II.4.3 COMPOSITION DU SNCC

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II.5 RESEAUX D’ ENTREPRISE ET PYRAMIDE CIM : NIVEAU 4


(GESTION ENTREPRISE)

II.5.1 GENERALITES SUR LA PYRAMIDE CIM

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II.5.2 EVOLUTION DE L’ARCHITECTURE LOGICIELLE DE LA


PYRAMIDE CIM

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II.5.3 ARCHITECTURE MATERIELLE DE LA PYRAMIDE CIM


APLANIE

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II.5.4 MISE EN ŒUVRE DE LA PYRAMIDE CIM

EXEMPLE1 : SCHENEIDER ELECTRIC

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EXEMPLE2 : SIMATIC PCS 7 DE SIEMENS

SIMATIC PCS 7 DE SIEMENS

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LEGENDE DE COULEUR DU SIMATIC PCS 7

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II.6 LE RESEAU DES CAPTEURS SANS FIL

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II.7 LE RFID

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II.8 ETHERNET INDUSTRIEL (ETHERNET EN TEMPS REEL)

II.8.1 PRESENTATION DE L’ETHERNET INDUSTRIEL

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II.8.2 LES SERVICES ET PRINCIPAUX CONSORTIUMS

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II.8.3 ARCHITECTURE DE L’ETHERNET INDUSTRIEL

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II.8.4 ARCHITECTURE DE L’ETHERNET INDUSTRIEL ET STANDARD

Légende : Ethernet industriel en jaune et Ethernet standard en rouge

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I.9 INTERNET INDUSTRIEL (ETHERNET TCP/IP)


II.9.1 PRESENTATION DE L’INTERNET INDUSTRIEL (ETHERNET TCP/IP)

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II.9.2 DESCRIPTION GENERALE ET EVOLUTION COMMUNICATION

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II.9.3 L’IMPACT NTIC ETLE STANDARD OPC

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II.9.3 ETHERNET MODBUS TCP ET LES SERVICES


ETHERNET INDUSTRIEL

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CHAP.III LE SYSTEME D’INFORMATION INDUSTRIEL ET


LE MES

III.1. Définition du MES

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III.2. MES et flux d’informations

Figure 2 FLUX D' INFORMATION SANS MES

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Figure 3 FLUX D' INFORMATION AVEC MES

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Figure 4 FLUX D' INFORMATION ERP-MRP-MES

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Figure 5 COMMUNICATION ENTRE LES SYSTEMES INFORMATIQUES D' ENTREPRISE ET D'


ATELIER (ERP-SCADA-MES -CONTROLE ET COMMANDE)

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III.3. Fonctions couvertes par le MES

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III.4. MES et flux matières en production

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III.5 Intégration du système d’information industriel MES dans le


système d’information global de l’entreprise ERP

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III.6 CONCLUSION

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CHAP.IV La supervision industrielle et le SCADA


IV.1 DEFINITIONS

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IV.2 LES PRINCIPALES PROCEDES INDUSTRIELS

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IV.3 AVENEMENTS DE LA SUPERVISION INDUSTRIELLE

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IV.4 FONCTIONS DE LA SUPERVISIONS DE LA


SUPERVISION INDUSTRIELLE

FONCTION1 : REPRESENTATION SYNOPTIQUE

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FONCTION2 : REPRENSATION GRAPHIQUE AVEC DES


COURBES

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FONCTION3 : ALARMES

FONCTION4 : HISTORISATION DU PROCEDE

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FONCTION5 : GESTION DES GAMMES DE FABRICATION ET


RECETTES

IV.5 FOURNISSEURS DE SUPERVISSEURS INDUSTRIELS

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IV.6 DOMAINES D’APPLICATION DE LA SUPERVISION ET EXEMPLE

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IV.7 ANALYSE DES CARACTERISTIQUES DE LA SUPERVISION


SCADA

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IV.8 ARCHITECTURE MATERIELLE DU SYSTEME DE SUPERVISION

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IV.9 ARCHITECTURE LOGICELLE DU SYSTEME DE SUPERVISION

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IV.9 CAHIER DES CHARGES EXTERNE DU SYSTEME SCADA

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IV.10 DU SCADA AU MES

V.10.1 LES VERITES QUI DERANGENT

Piloter sa production, c’est souvent une question d’intégration entre trois logiciels : ERP
(Enterprise resource planning, pour la gestion des ressources de l’entreprise), MES
(Manufacturing execution system, pour le suivi de la production) et SCADA (Supervisory
control and data acquisition, pour le pilotage des machines automatisées). La répartition des
tâches entre ces logiciels se révèle un casse-tête pour de nombreux industriels. Pour l’
expert Philippe Allot, PDG d’Ordinal Software, éditeur français de logiciels pour l’industrie, la
représentation habituelle sous forme de pyramide ne correspond pas vraiment à la réalité
du terrain.

De nombreux articles ont été consacrés à la comparaison entre MES et ERP et à leur
positionnement respectif. Toutefois, une fois épuisé le questionnement initial : "Ai-je
vraiment besoin d’un système MES dès lors que j’ai déjà un ERP ?", il ressort rapidement
qu’ERP et MES sont des logiciels parfaitement complémentaires, et que le MES permet entre
autres de tirer un meilleur parti de l’ERP.

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Le débat sur la ligne de partage entre ERP et MES, certes variable suivant les process et
même suivant les choix de l’industriel, va rarement au delà de l’arbitrage des responsabilités
sur la gestion des stocks d’ateliers et les recettes de fabrication des produits. Dans quatre-
vingt quinze pour cent des cas, l’ERP fournira au MES une liste d’ordres de fabrication que le
MES aura pour tâche d’exécuter, en maitrisant le déroulement des opérations et leur
traçabilité, fournissant en retour à l’ERP les consommations de matières, la performance de
production et la qualité des produits fabriqués. Ce travail de clarification a plus rarement été
mené sur la ligne de partage entre MES et supervision (ou SCADA, pour Supervisory Control
And Data Acquisition). Et pour cause, l’existence même de cette ligne de partage étant une
véritable énigme…

IV.10.2 LE SECRET DES PYRAMIDES

Pour percer le secret de cette énigme, il faut prendre conscience de la puissance qu’a
longtemps exercé (et continue de le faire) une représentation très consensuelle dans le
monde de l’automation, à savoir la pyramide du CIM.

Le CIM (Computer Integrated Manufacturing) a connu une large diffusion dans les années
quatre-vingt. On en a surtout retenu la représentation pyramidale des différentes strates
matérielles et logicielles qu’il suppose dans l’architecture digitale de la production d’une
entreprise.

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Figure 6 DIAGRAMME CIM D'ORIGINE

Le diagramme CIM d’origine ne mentionne pas le positionnement du SCADA, car ces logiciels sont
embryonnaires au moment où le CIM est mis en place. Il peut être tentant de l’ajouter sous forme
d’une couche supplémentaire, et de caractériser plus précisément chacune des couches, ce qui
donne la représentation suivante.

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Figure 7 DIAGRAMME CIM ACTUEL

Cette représentation pyramidale repose implicitement sur plusieurs hypothèses, même si


celles-ci ne sont jamais exprimées très clairement.

La première est une hiérarchie fonctionnelle, dont l’effet est renforcé par la représentation.
Elle suppose que l’on va des fonctions les plus simples (au bas de la pyramide) aux fonctions
les plus complexes (en haut de la pyramide). La seconde hypothèse - c’est sans doute la plus
importante - est que chaque bloc fonctionnel ne peut communiquer qu’avec celui qui est
juste au dessus et celui qui est juste au dessous. Cette dernière hypothèse est à la fois dictée
historiquement par une analogie avec les structures managériales traditionnelles et
l’existence de types de communication matérielle très différents à chaque niveau : dans l es
années quatre-vingt, les réseaux de capteurs, les réseaux automates, et les réseaux
informatiques étaient de types très différents, incapables de cohabiter sur le même support
physique.

Aujourd’hui, on ne pense plus forcément que l’intelligence est essentiellement concentrée


en haut des pyramides. Surtout, les standards Ethernet et TCP/IP se sont imposés comme
couche universelle de base de la plupart des réseaux, qu’il s’agisse de réseaux de capteurs et
d’actionneurs, d’automates ou de systèmes informatiques, sans oublier la connexion à
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l’Internet mondial. Sans aller jusqu’à prétendre que la pyramide du CIM a éclaté, le moins
que l’on puisse dire est que cette représentation s’impose beaucoup moins naturellement
qu’à cette époque.

Il n’empêche, le "secret" des pyramides est de véhiculer subrepticement un découpage qui


ne correspond pas nécessairement àune réalité fonctionnelle, ni aujourd’hui à une
contrainte technique, ni même comme nous le verrons plus tard à une réalité sur le terrain !

Mais voyons d’abord si l’ISA, principal contributeur dans le travail d’analyse sur le MES au
travers du standard ISA-95, définit mieux les domaines du SCADA et du MES…

IV.10.3 MES et SCADA selon les travaux de l’ISA

Rappelons d’abord que l’objectif premier des travaux de l’ISA-95 a été de définir un mode
d’échange entre le MES et l’ERP, avec comme première conséquence positive de justifier
l’existence de chacun de ces deux grands logiciels au sein de toute architecture de
production.

Dans le positionnement fonctionnel du MES, l’ISA n’a pas repris la représentation pyramidale
du CIM, mais elle en a néanmoins conservé les niveaux, affectant le niveau 4 à l’ERP et le
niveau 3 au MES, de manière assez proche de la représentation que nous avons faite dans la
figure 2.

En allant un peu plus au détail de la figure, on constate que l’ISA-95 n’identifie pas plus
clairement que les premières versions du CIM le positionnement du SCADA. Dans l’acronyme
SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition), si Monitory Control et Supervisory
Control sont bien considérés comme de niveau 2, Data Acquisition (le DA de SCADA) et
Recipe Control, souvent considérés comme des fonctions SCADA, sont rattachés au niveau 3
dans l’ISA-95. Le niveau 2 étant plutôt celui des "automatismes".

D’ailleurs, si on trouve, en particulier dans la partie 2 du standard, de longs développements


sur la modélisation des échanges entre MES et ERP, on chercherait en vain une définition
des échanges entre MES et SCADA. Comment expliquer cette absence ?

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IV.10.4 La réalité du terrain - les vies parallèles

Pour comprendre exhaustivement la réalité du terrain, il faut prendre conscience d’un autre
présupposé de la pyramide du CIM : emportés par leur élan vers une automatisation
complète des installations industrielles, les concepteurs du CIM ne font aucunement
apparaître les opérations manuelles, pourtant nombreuses voire prépondérantes suivant le
type d’industrie. Or les automates et les logiciels SCADA n’ont pas été spécialement conçus
pour la gestion des opérations manuelles. Faute de mieux, les industriels ont longtemps
considéré qu’un SCADA était nécessaire pour réaliser des Interfaces Homme-Machine (IHM),
mais en réalité cette fonction n’appartient en propre à aucun logiciel.

Dans la pratique donc, lors de l’arrivée des logiciels de MES, ceux-ci ont pris en compte
directement, généralement par des interfaces de saisie, les opérations manuelles. Pour
faciliter la collecte d’information et la traçabilité, des dispositifs tels que les lecteurs de
codes à barres et les imprimantes d’étiquettes sont gérés par le logiciel MES soit
directement, soit par l’intermédiaire des automates, mais pratiquement jamais au travers du
logiciel de supervision. Présenter le SCADA comme un étage entre le terrain et le MES par
l’intermédiaire des automatismes ne correspond donc que très rarement à une réalité.

Dans la pratique, supervision et MES suivent des vies totalement parallèles. Les outils sont,
de plus, souvent attachés à des cultures différentes : les développements de supervision
reflètent une vision "automatismes" de la production, très orientée "bits et mots", c’est-à-
dire "entrées/sorties élémentaires", alors que les développements de MES en reflètent une
vision "opérationnelle", plus structurée et généralement plus "informatique". De ce fait,
aucun échange structuré n’a réellement été défini entre SCADA et MES, et il est plus simple
pour les logiciels de MES de collecter les données à la source. Le diagramme fonctionnel de
l’ISA-95 met aussi en évidence que le MES travaille à quelques exceptions spécifiques près
sur les mêmes échelles de temps que le SCADA.

On représentera donc mieux la réalité du positionnement du SCADA et du MES avec le


schéma de la figure 3.

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Figure 8 POSITIONNEMENT DU SCADA ET DU MES

Ce schéma rend compte d’une beaucoup plus grande confusion des rôles entre SCADA et
MES que ne le laisse présager la représentation pyramidale, et qui explique pour une bonne
part les questions que les industriels peuvent se poser sur le rôle de chacun de ces log iciels.
L’acquisition des données et une partie du contrôle des opérations sont directement en
doublon entre les deux blocs logiciels, dont les écrans seront présentés chacun de leur côté
aux mêmes opérateurs. Parfois, le parallélisme va jusqu’à l’historis ation, chacun des deux
outils stockant quasiment les mêmes données dans des systèmes différents. Dans une telle

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confusion, on peut trouver logique de demander à l’intégrateur de la solution de supervision


de se connecter directement à l’ERP, ce qui ne veut pas dire pour autant, comme on l’a
parfois cru, que les outils de supervision se sont dotés de fonctions de MES ! Les intégrateurs
sont en fait conduits à faire des développements spécifiques importants, difficiles à mettre
au point et à maintenir, et généralement éloignés par les contraintes du logiciel des bonnes
pratiques de l’ISA-95.

Pour éviter cette confusion, il apparait plus sain de regrouper SCADA et MES au sein d’une
même plateforme logicielle, mettant en commun a minima les fonctions communes entre
ces logiciels : communication avec les automates, communication avec les périphériques de
production, acquisition et historisation des données, interface homme-machine, etc. Une
approche modulaire permettra à l’industriel d’adapter le périmètre fonctionnel à ses besoins
propres. L’organisation est alors celle de la figure 4, beaucoup plus claire et efficace.

Figure 9 SCADA et MES regroupés

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IV.10.5 SCADA et MES peuvent fusionner

SCADA et MES, qui se partagent souvent les rôles au sein d’une installation industrielle,
coopèrent de manière beaucoup moins claire et efficace que ne le laissent penser les
représentations pyramidales inspirées du CIM. La réalité du terrain montre que le MES ne
dialogue que très rarement avec les outils de supervision.

La coexistence des deux outils correspond plus à un développement historique qu’à un


partage naturel des rôles entre les deux logiciels. A l’inverse, une fusion de ces outils au sein
d’une même plateforme logicielle représente un gain important pour l’industriel en termes
de simplicité et coût de déploiement, de maintenabilité des applications et d’efficacité des
opérateurs.

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CHAP.V LE SYSTEME D’INFORMATION D’UNE


ENTREPRISE INDUSTRIELLE ET ERP

V.1.1 PRESENTATION DU ERP

L'acronyme ERP signifie "Enterprise Ressource Planning" traduit en


français par Progiciel de Gestion Intégré ou PGI. ERP est le terme le plus
couramment utilisé.

Emanant d'un concepteur unique, un ERP est un progiciel qui permet de


gérer l'ensemble des processus d'une entreprise intégrant l'ensemble de
ses fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion
financière et comptable, l'aide à la décision, la vente, la distribution,
l'approvisionnement, la production ou encore du e-commerce.

Le principe fondateur d'un ERP est de construire des applications


informatiques correspondant aux diverses fonctions citées précédemment
de manière modulaire sachant que ces modules sont indépendants entre
eux, tout en partageant une base de données unique et commune au sens
logique.

L'autre principe qui caractérise un ERP est l'usage de ce qu'on appelle un


moteur de workflow et qui permet, lorsqu’une donnée est enregistrée
dans le SI, de la propager dans les modules qui en ont l'utilité, selon une
programmation prédéfinie.

Ainsi, on peut parler d'ERP lorsqu'on est en présence d'un SI composé de


plusieurs applications partageant une seule et même base de données,
par le biais d'un système automatisé prédéfini et éventuellement
paramétrable, un moteur de workflow.

Les ERP sont principalement destinés aux grandes entreprises ou


multinationales du fait d'un coût important. Cependant, le marché des ERP
tend à se démocratiser vers les PME/PMI. Certains éditeurs conçoivent un

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ERP uniquement pour ce type de structure. Enfin, il existe des ERP open
source ce qui revient moins cher, puisqu'il n'y a pas de coût de licence (ils
sont gratuits). En revanche, il faut inclure dans le calcul du coût
d'acquisition total, les frais de maintenance et l'assistance technique.

Concrètement, les avantages de la mise en place d'un ERP sont les


suivants:

 L'intégrité et l'unicité du SI, c'est à dire qu'un ERP permet une logique
et une ergonomie unique à travers sa base de données, elle aussi unique
au sens "logique". Ceci se traduit par le fait qu'il peut exister plusieurs
bases de données "physiques" mais celles-ci respectent la même
structure. En bref, un ERP permet d'éviter la redondance d'information
entre différents SI de l'entreprise.

 L'utilisateur a la possibilité de récupérer des données de manière


immédiate, ou encore de les enregistrer. Un avantage important, les
mises à jour dans la base de données sont effectuées en temps réel et
propagées aux modules concernés.

 Un ERP est un outil multilingue et multidevise, il est donc adapté au


marché mondial, en particulier aux multinationales.

 Pas d'interface entre les modules, il y a synchronisation des traitements et


optimisation des processus de gestion. De même, la maintenance
corrective est simplifiée car celle-ci est assurée directement par l'éditeur et
non plus par le service informatique de l'entreprise. (Celui-ci garde
néanmoins sous sa responsabilité la maintenance évolutive: amélioration
des fonctionnalités, évolution des règles de gestion, etc.).

 Un ERP permet de maîtriser les stocks, élément important pour la


plupart des entreprises car les stocks coûtent chers

Par conséquent, les ERP gèrent et prennent en charge plusieurs périodes (


pour les exercices comptables par exemple), plusieurs devises, plusieurs

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langues pour les utilisateurs et clients, plusieurs législations, plusieurs


axes d'analyse en informatique décisionnelle.

Mais l'implantation comporte plusieurs risques: des risques


organisationnels (le progiciel et l'organisation de l'entreprise doivent
cohabiter), de mise en œuvre (au niveau formation utilisateur),
fonctionnels ( fonctions offertes par le progiciel par rapport aux fonctions
attendues), techniques, contractuels entre l'éditeur et l'entreprise et
enfin des risques économiques du fait de l'investissement.

Concernant le déploiement d'un ERP, celui-ci est la plupart du temps


client/serveur comme le décrit le schéma ci-dessous:

Avant de découvrir en quoi consiste une architecture modulaire et ses


modules, nous allons voir les principaux acteurs du marché des ERP (au
niveau mondial).

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V.2.LE SYSTEME D’INFORMATION FONCTIONNEL


D’ENTREPRISE

V.2.1 PRESENTATION

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V.2.2 LE SYSTEME D’INFORMATION DE PRODUCTION

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V.2.2 LE SYSTEME D’INFORMATION FINANCIER

V.2.3 LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLES


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V.1.3 LE SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

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V.3. EVOLUTION VERS LE SYSTEME INTEGRE

V.3.1 INTRODUCTION

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V.3.2 INTERGRATION DES APPLICATIONS ET DES SYSTEMES

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V.4 ERP (Entreprise Ressource planning ou PGI :


Progiciel de Gestion Intègre)

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FIN

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