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COURS DE PROGRAMMATION ET SUPERVISION INDUSTRIELLES BAC3 ISI

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI

COURS DE PROGRAMMATION ET
SUPERVISION INDUSTRIELLES
(BAC3 ISI)

PAR MASTER ING CIVIL TUNDA-OLEMBE DJAMBA

MARS 2022

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COURS DE PROGRAMMATION ET SUPERVISION INDUSTRIELLES BAC3 ISI

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Université Protestante de Lubumbashi

DESCRIPTIF DU COURS DE PROGRAMMATION ET SUPERVISION


INDUSTRIELLES

FACULTE : SCIENCES INFORMATIQUES


INTITULE : PROGRAMMATION ET SUPERVISION INDUSTRIELLES
VOLUME : 3 crédits
PROMOTION : BAC 3 ISI
TITULAIRE : MASTER ING CIVIL TUNDA-OLEMBE DJAMBA
PROFIL ACADEMIQUE : CT
EMAIL : djambatunda@gmail.com
TELEPHONE : 0974762941
I. PRESENTATION DU COURS
La programmation industrielle couvre l’ensemble des techniques de
conception, d’analyser et de programmation des systèmes informatiques à
vocation industrielle. Les applications de la programmation industrielle sont
multiples : les automatismes utilisés dans les appareils électroniques et
électriques, les avions, les automobiles, les avions, les locomotives et les
portables ; les automates programmables industriels, les systèmes numériques de
Contrôle et commande, et la supervision industrielle.

La supervision industrielle est l’ensemble des taches qui


visent à surveiller l’etat de fonctionnement d’ un procéde industriel ou d’une
installation industrielle,pour l’ amener au plus prés de fonctionnement nominal et
d’ y maintenir .Ceci requiert des procedures adéquates ainsi que le Contrôle de
leur exécution et de leurs résultats .
Les objectifs de la supervision sont : détecter toute rupture de performance ;
participer au maintien des cadences de production à leu niveau optimal ;
permettre la reconfiguration des paramètres de fonctionnement ; assurer un
certain niveau de disponibilité de l’outil de production ; et faciliter la
maintenance.

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Afin de répondre aux besoins du marché, les entreprises doivent


rechercher continuellement des solutions. Réduire les dépenses, améliorer le
rendement des procèdes industriels ou la qualité des produits, sont des thèmes
récurrents que l’entreprise s’efforce d’améliorer pour se démarquer.
Et ces efforts d’amélioration impliquent une bonne coordination
entre les différents pôles de l’entreprise notamment au niveau de leurs échanges
d’informations. Voilà pourquoi deux types de système d’information se sont
développés au niveau des sites de production :
1. Le système d’information de l’entreprise comprenant les fonctions de gestion de
l’entreprise (Finances, comptabilité, commerciale et marketing, ressources
humaine, ERP, …)
2. Le système d’information industriel est un système de traitement des transactions
assurant le contrôle, la commande et le pilotage en temps réel des ateliers de
fabrication et des lignes de production. Il comprend les réseaux des organes
d’automatisme et de contrôle la supervision SNCC la supervision SCADA le
MES et les outils ordonnancements MRP I et MRP II.

Afin de répondre aux besoins du marché, les entreprises doivent rechercher


continuellement des solutions. Réduire les dépenses, améliorer le rendement des
procèdes industriels ou la qualité des produits, sont des thèmes récurrents que
l’entreprise s’efforce d’améliorer pour se démarquer.
Et ces efforts d’amélioration impliquent une bonne
coordination entre les différents pôles de l’entreprise notamment au niveau de
leurs échanges d’informations. Voilà pourquoi les systèmes d’information
industriels se sont développés au niveau des sites de production. Le système
d’information industriel est un système de traitement des transactions assurant le
contrôle, la commande et le pilotage en temps réel des ateliers de fabrication et
des lignes de production. Il comprend les réseaux des organes d’automatisme et
de contrôle, la supervision SCADA, le MES et les outils ordonnancements MRP
I et MRP II.

L'acronyme ERP signifie "Enterprise Ressource Planning" traduit en


français par Progiciel de Gestion Intégré ou PGI. ERP est le terme le plus
couramment utilisé.

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Emanant d'un concepteur unique, un ERP est un progiciel qui


permet de gérer l'ensemble des processus d'une entreprise intégrant l'ensemble de
ses fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion financière et
comptable, l'aide à la décision, la vente, la distribution, l'approvisionnement, la
production ou encore du e-commerce.

Le principe fondateur d'un ERP est de construire des applications


informatiques correspondant aux diverses fonctions citées précédemment de
manière modulaire sachant que ces modules sont indépendants entre eux, tout en
partageant une base de données unique et commune au sens logique.

L'autre principe qui caractérise un ERP est l'usage de ce qu'on


appelle un moteur de workflow et qui permet, lorsqu’une donnée est enregistrée
dans le SI, de la propager dans les modules qui en ont l'utilité, selon une
programmation prédéfinie.

Ainsi, on peut parler d'ERP lorsqu'on est en présence d'un


SI composé de plusieurs applications partageant une seule et même base de
données, par le biais d'un système automatisé prédéfini et éventuellement
paramétrable, un moteur de workflow.

Les ERP sont principalement destinés aux grandes entreprises ou


multinationales du fait d'un coût important. Cependant, le marché des ERP tend
à se démocratiser vers les PME/PMI. Certains éditeurs conçoivent un ERP
uniquement pour ce type de structure. Enfin, il existe des ERP open source ce qui
revient moins cher, puisqu'il n'y a pas de coût de licence (ils sont gratuits). En
revanche, il faut inclure dans le calcul du coût d'acquisition total, les frais de
maintenance et l'assistance technique.

II. PLAN DU COURS


- Chapitre 1 : Introduction aux systèmes intelligents et aux systèmes d’

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Information d’entreprise industrielle


- Chapitre 2 : Introduction à la programmation et supervision industrielles;
- Chapitre 3 : La programmation des automates programmables industriels ;
- Chapitre 4 : Supervision industrielle SCADA ;
- Chapitre 5: Supervision industrielle et le système d’information industriel MES
- Chapitre 6: Supervision industrielle et le système d’information intègre ERP
III. OBJECTIFS DU COURS
a) Objectifs généraux :
1. L’étudiant doit comprendre et maitriser les concepts et la terminologie sur les
systèmes intelligents et les systèmes d’information d’entreprise industrielle;
2. L’étudiant doit être capable de programmer et de mettre œuvre un automate
programmable industriel ;
3. L’étudiant doit être capable de comprendre et d’analyser les performances d’ un
système de supervision industrielle SCADA
4. L’étudiant doit être capable de comprendre et d’analyser les performances d’un
système d’information industriel MES ;
5. L’étudiant doit être capable de comprendre et d’analyser les performances d’un
système d’information intègre ERP
b) Objectifs spécifiques :
1. L’étudiant doit être capable de programmer des applications en automatisation
et en supervision industrielle d’une façon structuree en respectant les normes de
génie logiciel ;
2. L’étudiant doit être capable de modifier un programme existant ;
3. L’étudiant doit capable d’utiliser de manière autonome, efficace et pertinente
divers outils logiciels sur la supervision industrielle SCADA . le système
d’information industrielle MES et le système d’information intègre ERP.
IV.METHODE DE COMMUNICATION
1. Cours théorique orienté vers la pratique ;
2. Travaux et discussions en groupe ;
3. Organisation TD et TP ;
4. Autoformation.
5. Lecture du support du cours

V. METHODE D’EVALUATION
1. Travaux dirigés et pratiques ;
2. Interrogations ; et

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3. Examen

VII. BIBLIOGRAPHIE
1. BONNET P. : Cours de Supervision industrielle, Université de Lille 1, 2015.
2. BUTHOD A. et BOYER V. : cours d’introduction au concept MES
Manufacturing Execution System; université de Savoie, 2018.

3. PETIN J.F : cours d’Ingénierie d’automatismes : Systèmes de supervision


Industrielle et système d’information industrielle, université
Henry-Poincaré, Nancy 1, 2017.

4. O’BRIEN J.A: Introduction to information Systems.


Essentials for the e- Business Enterprise.
Editions McGraw-Hill , New York , 2006.

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CHAP. 1 INTRODUCTION AUX SYSTEMES


INTELLIGENTS ET AUX SYSTEMES D’INFORMATION
D’ENTREPRISE INDUSTRIELLE.

1.1 INTRODUCTION AUX SYSTEMES INTELLIGENTS

1.1.1 PRESENTATION DES SYSTEMES INTELLIGENTS


Un système intelligent est une machine qui intègre un ordinateur connecté à
Internet qui peut collecter et analyser des données et communiquer avec d'autres systèmes. Ces
systèmes sont également caractérisés par leur capacité à apprendre par expérience, par la
sécurité et la connectivité, par la capacité à s'adapter aux données actuelles et par la supervision
et la gestion à distance.

Un système informatique est défini comme une collection d'éléments ou de


composants connectés, organisés à des fins communes. A ce titre, et malgré le fait qu'ils sont
souvent considérés comme des périphériques, les systèmes intelligents n'incluent pas
seulement des périphériques intelligents, mais aussi des collections interconnectées de
périphériques, dont des réseaux et de plus grands systèmes. Ils peuvent également inclure des
systèmes logiciels évolués basés sur l'intelligence artificielle, comme les assistants virtuels, les
systèmes experts et d'autres types de logiciels.

Dans l'absolu, un périphérique intelligent peut être défini comme tout


système intégrant un ordinateur fonctionnel, bien que généralement pas d'usage général, doté
d'une connectivité Internet. Un système intégré, bien que puissant et capable de traitement et
d'analyse de données complexes, est généralement spécialisé pour les tâches relevant de la
machine hôte.

Les systèmes intelligents sont très répandus et équipent notamment les


terminaux de point de vente, les téléviseurs numériques, les feux de circulation, les compteurs
intelligents, les voitures, la signalisation numérique, les gouvernes d'avions, etc. L'intelligence
intégrée fait partie du développement de l'internet des objets (IoT), où presque tout peut être
fourni sous la forme d'identifiants uniques, et permet de transférer automatiquement des
données sur un réseau sans interaction homme-homme ni homme-machine.

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1.1.2 Présentation de la communication machine to machine

1.1.2.1 Généralités

Le concept de machine to machine, abrégé par le signe M2M, utilise les


télécommunications et l'informatique pour permettre des communications entre machines, et ceci
sans intervention humaine. En français, le M2M se traduit par « la communication de machine à
machine », « la communication entre machines » ou encore « la communication inter -machines ».
Une définition plus générale de « la communication machine à machine » est l'association des
technologies de l'information et de la communication (abréviation TIC), avec des objets d its
intelligents et communicants et cela dans le but de fournir à ces derniers les moyens d'interagir sans
intervention humaine avec le système d'information. Ce dernier peut appartenir indifféremment à
une organisation ou à une entreprise. Comme toutes le s technologies qui émergent, sa définition
continue d'évoluer mais elle se réfère généralement à la télémétrie ou à la télématique. Cette
technologie fonctionne en utilisant des réseaux et plus particulièrement les réseaux mobiles publics
(comme le GPRS ou l'UMTS), ou des liaisons sans fil à courte distance, comme le Wi -Fi, le
Bluetooth le RFID. Apparaît alors la notion d'appareils connectés sur une boucle locale, cette
dernière étant connectée à un concentrateur de données qui fait office de passerelle ver s les bases
de données des gros serveurs centraux ou vers le cloud.
Il est difficile de définir précisément l’étendu du marché du machine to machine.
Difficile par exemple de faire la distinction avec d'autres types d'applications e mbarquées dédiées
à la communication, qui peuvent être considérées comme des automatismes ou de la télématique,
par exemple. D'autant plus que la limite entre un système M2M et une simple passerelle réseau est
bien réelle. Ces différents points rendent difficile la datation de la naissance du marché mais nous
pouvons noter une généralisation de l'emploi du terme « M2M » et une augmentation du nombre de
connections liées à cette technologie approximativement entre 2008 et 2009. Le marché potentiel
est énorme, mais le M2M n'en est encore qu'à ses débuts. Pour preuve, en France, en 2010, on
estimait à moins d'un million le nombre total de machines utilisant des fonctions M2M. Alors que
selon l'ARCEP en 2014 le nombre de carte SIM M2M à effectuer un bond de 50% en une seul année
pour dépasser la barre des 6.5 millions d'unités. Cela démontre le potentiel de ce marché en pleine
expansion et l'ampleur de ce phénomène en constante évolution qui ne se limite bien évidemment

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pas au marché français. Le marché mondial suit le même chemin de la montée en puissance des
technologies M2M. Le graphique ci-dessous représente, au niveau mondial, le nombre de
connexions présentes sur le réseau cellulaire.

1.1.2.2 Domaines d'applications


Aujourd'hui, dans le domaine de l'interconnexion entre machines, nombres de
cas d'utilisations restent envisageables. Longtemps cantonnés à l'état de fantasme pour geek, les
objets intelligents et communicants entre eux commencent à être des technologies d e plus en plus
tangibles. La mise en application des concepts du machine to machine nous offre la possibilité
d'imaginer un grand nombre de projets, objets ou services qui pourraient être tout simplement crées
ou intégrés à des solutions déjà existantes.
Le machine to machine intéresse tout particulièrement le monde
de l'industrie car il peut répondre à bon nombre de contraintes propres aux entreprises. Ces
dernières y trouveront un intérêt sur le plan de la télémétrie, de la sécurité, de l'automatisation de
processus, ou encore sur le monitoring d'activités. Vous l'aurez bien compris les cas sont divers et
variés.
Pour citer quelques exemples, nous pouvons nous référer au nouveau compteur communicant
Linky™ proposé par EDF. Ce dernier assurera la collecte à distance d'informations concernant
notre consommation électrique et la facturation ne nécessitera plus de relevés. Le machine to
machine s'avère également très pratique pour les industries relevant d'une activé dangereuse ou
opérant dans des lieux très distant. Cela est le cas des plate -formes pétrolières ou de l'industrie
chimique par exemple. La sécurité est un point important dans le monde de l'entreprise, les capteurs
contrôlant l'atmosphère de travail des salariés ou encore ceux qui veillent aux bonnes conditions
de stockage dans le secteur industriel agro-alimentaire sont encore des exemples concret que
l'interopérabilité entre machine permet de disposer d'un haut niveau qualitatif de service.
Au niveau du grand public, et dans notre quotidien, nous trouvons déjà des objets capable de
communiquer entre eux. Des équipements sportifs comme des raquettes de tennis ou des club de
golf sont capable d'enregistrer et d'envoyer des donnés afin d'analyser nos p erformances. Une filière
en plein essor et qui nous concerne tous est celle de la domotique. En effet l'habitat est un des lieux
ou se concentre le plus d'objet communiquant. L'interaction entre ces dernières vas permettre de
réaliser des économies d'énergie ou plus simplement améliorer la réalisation de certaines tâches.
Par exemple un capteur de luminosité va détecter une augmentation de l'ensoleillement et envoyer
l'information à une centrale qui va ordonner la fermeture des volets roulants électriques a fin d'éviter
que la température de la pièce augmente de trop. Cette température étant elle même contrôlée par
un autre capteur qui pourrait quand à lui envoyer des informations pouvant déclencher le démarrage
de la climatisation. Un des secteurs faisant également parti des domaines d'application du machine
to machine est celui du médicale. En effet, des capteurs présent directement sur le patient ou à son
domicile permettent par exemple un suivi médical à distance, voir même un maintien à domicile
pour certains patients. De plus, ce type de dispositif permet d'avertir automatiquement et
d'intervenir plus rapidement en cas d'urgence.
La mise en place de système machine to machine dans les différents secteurs cités précédemment
implique nécessairement un certain coût. Le marché du M2M étant encore en construction
l'évolution des prix et des technologies reste encore en mouvance. Malgré cela, nous pouvons noter
des changements significatifs parmi les offres et les différents acteurs du marché
1.1.2.3 Les trois types de solution de communication :

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1.Communication courte-portée

Certaines technologies de communication sont à courte portée (faible distance entre émetteur et
récepteur). L'échange de données doit se faire par contact physique entre l'émetteur et le récepteur
(par exemple grâce à un port Ethernet ou à un port USB), par la technologie NFC ou par RFID.

2. Communication via un Hub moyenne portée connecté à internet

Pour connecter les objets à internet dans le cas d'une distance de comm unication modérée, une
solution consiste à utiliser un Hub qui fera office d'interface entre l'internet virtuel et les objets
connectés. Les objets communiqueront au Hub (lui-même directement connecté à internet) via les
technologies Bluetooth, Wi-Fi, Zigbee ou Z-wave. Cette solution est adaptée pour les objets
destinés à rester proche du smartphone ou dans la maison connectée (une box domotique ou
inte&rnet pouvant alors faire office de Hub).

3. Communication via une solution longue portée

Dans le cas d'objets qui ont besoin de pouvoir communiquer de longue distance, la solution de la
communication courte portée et la solution de la communication par Hub sont inefficientes. Il est
donc dans ce cas nécessaire de s'appuyer sur un réseau qui permet une con nexion en tout lieu
couvert par les antennes. Les objets connectés peuvent s'appuyer sur les réseaux cellulaires couverts
par les opérateurs de téléphonie traditionnels (2G ,3G, 4G, LTE) pour transmettre leurs données
mais ils sont conçus pour de très haut débit et consomment en contrepartie beaucoup d'énergie.
Les objets connectés peuvent également s'appuyer sur des réseaux longue portée, qui ont la
particularité de se baser sur une transmission basse fréquence, basse consommation d'énergie mais
bas débit. Ce sont les caractéristiques de ces réseaux que nous allons spécifiquement suivre dans la
suite de notre rapport de veille.
Les nouveaux réseaux se basant sur ces solutions de
communication longue portée sont actuellement en pleine effervescence. Nous pouvons les
regrouper sous les dénominations suivantes « LPWAN » pour Low -Power Wide Area Networks
(Réseau longue portée basse consommation) ou encore « UNB » pour Ultra narrow band. Le point
fort des réseaux LPWAN et UNB est justement le fait que les antennes et relais positionnée sur une
fréquence basse permet d'atteindre de grande distance de couverture en terrain favorable. Cet
avantage offre la possibilité de couvrir rapidement un territoire ou une zone géographique donnée.
De nouvelles entreprises ont donc vu le jour avec comme idée de créer des connectivités entre objet
issue de stations indépendantes des réseaux historiques existants. Ce marché reste donc en pleine
définition et chaque acteur qui le compose tente encore de s'imposer face aux autres avec son propre
standard.

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1.1.3 PRESENTATION INTERNET DES OBJETS (IoT)

L'Internet des objets, ou IoT (Internet of Things), est un scénario dans lequel les
objets, les animaux et les personnes se voient attribuer des identifiants uniques, ainsi que la
capacité de transférer des données sur un réseau sans nécessiter aucune interaction humain-à-
humain ou humain-à-machine.

L IoT est issu de la convergence des technologies sans fil, des systèmes micro-
électromécaniques (MEMS) et d'Internet.

Dans l'Internet des objets, un « objet » peut être une personne équipée d'un
pacemaker, un animal de ferme qui porte une puce (transpondeur), une voiture qui embarque
des capteurs pour alerter le conducteur lorsque la pression des pneumatiques est trop faible, ou
encore tout objet naturel ou fabriqué par l'être humain auquel peuvent être attribuées une
adresse IP et la capacité de transférer des données sur un réseau.

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Pour le moment, l'Internet des objets est étroitement associé à la


communication machine-à-machine (M2M, Machine-to-Machine) dans les domaines de la
fabrication et de l'énergie (électricité, pétrole et gaz).

Les produits qui intègrent des capacités de communication M2M


sont souvent désignés par le terme intelligent ou smart. On parle par exemple d'étiquette
intelligente, de compteur intelligent, de capteur de grille intelligent.

La forte hausse de l'espace d'adressage qu'autorise le protocole


IPv6 constitue un facteur important du développement de l'Internet des objets. Selon Steve
Leibson, qui se qualifie lui-même de « guide occasionnel du Musée de l'histoire de
l'informatique », l'extension de l'espace d'adressage nous permet « d'affecter une adresse IPv6
à chaque atome à la surface de la Terre, tout en conservant suffisamment d'adresses en réserve
pour 100 planètes Terre supplémentaires. »

En d'autres termes, l'être humain peut facilement affecter une adresse IP à chaque « objet » sur
Terre. Par ailleurs, une hausse du nombre de nœuds intelligents, ainsi que de la quantité de
données amont que génèrent ces nœuds, créer de nouvelles préoccupations en termes de
confidentialité des données, de souveraineté des données et de sécurité.

Si le concept n'avait pas de nom avant 1999, l'Internet des Objets


se développe depuis des décennies. Ainsi, la première appliance Internet était un distributeur
de Coca-Cola installé à la Carnegie Melon University au début des années 80. Les développeurs
pouvaient se connecter à la machine via Internet, en contrôler l'état et ainsi déterminer s'ils
pouvaient compter sur une boisson fraîche au cas où ils se décideraient à descendre les étages.

Le problème tient à ce que les humains disposent d'un temps, d'une


attention et d'une précision limités. Ce qui revient à dire qu'ils ne sont pas très doués pour
capturer des données sur les objets du monde réel. Si nous disposions d'ordinateurs qui sachent
tout ce qu'il y a à savoir sur les objets - en utilisant des données qu'ils collecteraient sans aucune
aide humaine - nous serions en mesure de recenser et de comptabiliser toute chose, réduisant
ainsi considérablement le gaspillage, les pertes et les coûts. Nous saurions alors quand les
choses doivent être remplacées, réparées ou rappelées, et si elles sont encore fraîches ou ont
dépassé leur date de péremption. »

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1.1.4 PRESENTATION DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DES


OBJETS OU IAoT (AIoT, ARTIFICIAL INTELLIGENCE OF THINGS)

L'intelligence artificielle des objets ou IAoT (AIoT, Artificial


Intelligence of Things) combine les technologies de l'intelligence artificielle (IA) et
l'infrastructure de l'Internet des objets (IoT, Internet of Things) : le fonctionnement des
objets connectés est plus efficace, les interactions homme-machine s'améliorent, et la
gestion des données et l'analytique sont plus poussés.

L'IA transforme les données des objets connectés en informations de valeur qui viennent
nourrir des processus décisionnels ainsi améliorés, créant par là même le socle de
nouvelles technologies comme les services à la demande liés aux données des objets
connectés (IoTDaas, IoT Data as a Service).

La combinaison de l'IA et de l'IoT transforme et enrichit les deux technologies : l'IA


apporte ses capacités d'apprentissage automatique aux objets, et l'IoT apporte à l'IA la
connectivité, la signalisation et l'échange de données. Le développement progressif des
réseaux IoT dans les grands secteurs de l'économie va créer automatiquement des
ensembles toujours plus importants de données non structurées au service des
personnes. L'union de l'IA et de l'IoT peut servir de base à des solutions d'analytique
des données qui sauront valoriser les données des objets connectés.

Dans l'IAoT, l'IA est intégrée aux composants de l'infrastructure, tels que programmes,
jeux de composants et Edge computing, tous connectés aux réseaux IoT. Ce sont
des API qui serviront ensuite à développer l'interopérabilité entre composants au niveau

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des appareils, des logiciels et de la plateforme. Ces appareils s'occuperont en priorité de


l'optimisation des systèmes et des réseaux, et de la valorisation des données.

Relativement nouveau, le concept d'IA appliquée à l'IoT a néanmoins ouvert de


nombreuses perspectives d'amélioration des marchés verticaux, notamment dans les
secteurs des produits et des services pour les grandes entreprises, les industries et le
grand public, et continuera d'en ouvrir à mesure de son déploiement. Il pourrait
constituer une solution viable à des problèmes opérationnels actuels comme le coût
d'une gestion efficace du capital humain (HCM) ou la complexité des chaînes
logistiques et des modèles de livraison.

Applications de l'AIoT
Actuellement, de nombreuses applications ciblent les consommateurs : elles visent
essentiellement à intégrer l'informatique cognitive dans des appareils grand public. Par
exemple, la domotique fait partie de l'IA des objets connectés en ce que les appareils
intelligents apprennent via les interactions humaines et les réponses des personnes.

En termes d'analytique des données, l'IAoT combine l'apprentissage automatique


(machine learning) avec les réseaux et systèmes de l'IoT pour créer des « machines
d'apprentissage ». Elle peut s'appliquer aux cas d'usage des grandes entreprises et des
industriels où elle servira à exploiter les données de l'IoT, par exemple en périphérie
des réseaux, pour automatiser des tâches sur un lieu de travail connecté. Les données
en temps réel sont une valeur ajoutée essentielle de tous les cas d'usage et solutions
de l'IA des objets.

Dans un cas d'usage spécifique, on a intégré des solutions combinant IA et IoT à des
plateformes RH et de réseaux sociaux pour créer une fonction de décision artificielle à
la demande, au service des professionnels des RH.

1.1.4 Présentation de dispositif électronique intelligent ( EN ANGLAIS IED )

Un dispositif électronique intelligent ( DEI ) est un terme


utilisé dans l'industrie de l'énergie électrique pour décrire les contrôleurs à base
de microprocesseurs des équipements du système d'alimentation, tels que les disjoncteurs , les
transformateurs et les batteries de condensateurs . [1]
Les DEI en anglais IED reçoivent des données des capteurs et des
équipements électriques et peuvent émettre des commandes de contrôle, comme le
déclenchement de disjoncteurs s'ils détectent des anomalies de tension , de courant ou
de fréquence , ou augmentent / diminuent les niveaux de tension afin de maintenir le niveau
souhaité. Les types courants de DEI comprennent des dispositifs de relais de protection,

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des contrôleurs de changeur de prises en charge , des contrôleurs de disjoncteurs, des


commutateurs de batterie de condensateurs, des contrôleurs de réenclencheur, des régulateurs
de tension, etc. Ceci est généralement contrôlé par un fichier de paramètres. Le test des fichiers
de configuration est généralement l'un des rôles les plus chronophages d'un testeur de
protection.

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Les relais de protection numériques sont principalement des DEI,


utilisant un microprocesseur pour effectuer plusieurs fonctions de protection, de contrôle et
similaires. Un DEI typique peut contenir environ 5 à 12 fonctions de protection, 5 à 8 fonctions
de contrôle contrôlant des appareils séparés, une fonction de réenclenchement automatique,
une fonction d'autosurveillance, des fonctions de communication, etc. Par conséquent, ils sont
bien nommés appareils électroniques intelligents.

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1.2 INTRODUCTION AUX SYSTEMES D’INFORMATION


D’ENTREPRISE INDUSTRIELLE

I.2.1. Généralités sur le système d'information d'entreprise

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels,


personnel, données et procédures) qui permet de collecter, regrouper, classifier, traiter et
diffuser de l'information sur un environnement donné1.

L'apport des nouvelles technologies de l'Information (NTIC) est à l'origine du regain de la


notion de système d´information. L'utilisation combinée de moyens informatiques,
électroniques et de procédés de télécommunication permet aujourd'hui -selon les besoins et
les intentions exprimés- d'accompagner, d'automatiser et de dématérialiser quasiment
toutes les opérations incluses dans les activités ou procédures d'entreprise.

Ces capacités de traitement de volumes importants de données, d'interconnexion de sites ou


d'opérateurs géographiquement éloignés, expliquent qu'elles sont aujourd'hui largement
utilisées (par exemple dans les activités logistiques) pour traiter et répartir l'information en
temps réel, en lieu et place des moyens classiques manuels - plus lents - tels que les
formulaires sur papier et le téléphone.

Ces capacités de traitement sont également fortement appréciées par le fait qu'elles
renforcent le caractère « systémique » des données et traitements réalisés : la cohérence et
la consolidation des activités lorsqu'elle est recherchée et bien conçue permet d'accroître la
qualité du contrôle interne de la gestion des organisations, même lorsque celles-ci sont
déconcentrées ou décentralisées.

Le système d'information est le véhicule de la communication dans l'organisation. Sa


structure est constituée de l'ensemble des ressources (les hommes, le matériel, les logiciels)
organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système
d'information coordonne grâce à l'information les activités de l'organisation et lui permet
ainsi d'atteindre ses objectifs.

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Le système d'information se construit autour de processus "métier" et ses interactions, et non


simplement autour de bases de données ou de logiciels informatiques. Le système
d'information doit réaliser l'alignement stratégique de la stratégie d'entreprise par un
management spécifique.

La gouvernance des systèmes d'information ou gouvernance informatique ( IT gouvernance)


renvoie aux moyens de gestion et de régulation des systèmes d'information mis en place dans
une organisation en vue d'atteindre ses objectifs 2. À ce titre, la gouvernance du SI fait partie
intégrante de la gouvernance de l'organisation. Les méthodes ITIL (IT infrastructure library )
et COBIT sont par exemple des supports permettant de mettre un SI sous contrôle et de le
faire évoluer en fonction de la stratégie de l'organisation.

I.1.1.2 Composition d'un système d'information d'entreprise

Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve :

 un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion intégré) -
qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le fonctionnement de
l'entreprise ;
 des systèmes appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception « maison »,
développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on rencontrera
davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la facturation, de l'aide à
la production, ou de fonctions annexes.

La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.

Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la
gestion de la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des
ressources humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.

Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses
domaines d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans

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un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par
exemple des applications de :

 CRM - Customer Relationship Management (en français : GRC pour Gestion de la relation
client) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les clients dans le système
d'information de l'entreprise
 XRM - eXtended Relationship Management (en français : Gestion de la Relation Tiers) : est
un système d'information d'entreprise, imaginé par Nelis XRM en 2005, dont les processus
relationnels constituent le socle de l'organisation de l'information.
 SCM - Supply Chain Management (en français : GCL pour Gestion de la chaîne logistique) :
regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs et la logistique au
système d'information de l'entreprise
 HRM - Human Resource Management (en français : SIRH pour la GRH)
 PDM - Product Data Management (en français : SGDT pour Système de gestion de données
techniques) : fonctions d'aide au stockage et à la gestion des données techniques. Surtout
utilisé par les bureaux d'études.

Autres composants possibles

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D'autres composants peuvent être inclus dans un système d'information pour offrir des
caractéristiques techniques ou des fonctionnalités spécifiques :

 Applications métiers,
 Bases de données de l'entreprise,
 Contrôle d'accès,
 Dispositifs de sécurité,
 Infrastructure réseau,
 Postes de travail informatique,
 Accès aux réseaux Internet, Intranet ou Extranet,
 Serveurs d'application,
 Serveurs de données et systèmes de stockage,
 Système de paiement électronique,
 Système de sécurité (protection et chiffrement),
 Outils de Groupware, agendas,
 espace de partage de documents ,
 échange d'informations (forums électroniques),
 gestion de contacts,
 conférence électronique (chat, vidéoconférence).

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1.2 LE SYSTEME D’INFORMATION FONCTIONNEL


D’ENTREPRISE

1.2.1 PRESENTATION

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1.2.2 LE SYSTEME D’INFORMATION DE PRODUCTION

1.2.2 LE SYSTEME D’INFORMATION FINANCIER

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1.2.3 LE SYSTEME D’INFORMATION COMPTABLES

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1.2.4 LE SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

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V.3. EVOLUTION VERS LE SYSTEME INTEGRE

V.3.1 INTRODUCTION

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CHAP.2 INTRODUCTION A LA PROGRAMMATION ET A LA


SUPERVISION INDUSTRIELLES
II.1 INTRODUCTION A LA PROGRAMMATION DES AUTOMATES
PROGRAMMABLESINDUSTRIELS
II.1.1 Presentation des API

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II.1.2 LA NORME CEI

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II.2 INTRODUCTION A LA SUPERVISION INDUSTRIELLE

II.2.1 GENERALITES SUR LA SUPERVISION INDUSTRIELLE

SUPERVISION INDUSTRIELLE AU BUREAU

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II.2.2 ORGANISATION LOGICIELLE DE LA SUPERVISION

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II.2. 3 DE LA SUPERVISION INDUSTRIELLE AU SCADA

II.2.3.1, DEFINITION DE LA SUPERVISION INDUSTRIELLE

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II.2.3.2 POSITIONNEMENT DE LA SUPERVISION DANS LE SYSTEME


D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE

II.2.4.3 ROLES DE LA SUPERVISION

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ROLE 1 : AIDE A LA CONDUITE (CONTROLE ET


COMMANDE)

ROLE 2 : SUPPORT INFORMATION

ROLE 3 : GESTION DES ALARMES

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II.2.4.4 MISE EN OEUVRE DE LA SUPERVISION AVEC LE


SCADA

II.2.4.4.1 PRESENTATION DU SCADA

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II.2.4.4.2FONCTIONNALITES DU SCADA

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II.2.4.4.3 COMPOSITION DU SCADA

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II.2.4.4.4 CARACTESTIQUE DU SCADA

II.2.4.4.5 MATERIELS A SUPERVISER

64
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1.3.2.6 LOGICIELS DE SUPERVISION

CHAP.III LA PROGRAMMATION INDUSTRIELLE DES API

III.1 PROGRAMMATION GRAFCET

1 - Historique
En 1975, un groupe d’universitaires et industriels de la section "Systèmes Logiques" de
l’AFCET (Association Française deCybernétique Economique et Technique) se sont
fixés l’objectif de définir un formalisme adapté à la représentation des évolutions
séquentielles d’un système et ayant les caractéristiques suivantes :
Simple;
Accepté par tous;
Intelligible à la fois par les concepteurs et les exploitants;

65
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Fournissant potentiellement des facilités de passage à une réalisation, à base matérielle


et/ou logicielle de l’automatisme ainsi spécifié.
Au début, le travail consista à dresser un état de l’art des différentes approches de
modélisation du comportement de tels automatismes. Trois grandes classes d’outils de
modélisation furent ainsi recensées :
les organigrammes ;
Les Réseaux de Pétri;
Les graphes d’état.
L’analyse des avantages et inconvénients de ces outils mena, en 1977, à la définition
du GRAFCET, ainsi nommé pour, à la fois marquer l’origine de ce nouvel outil de
modélisation « AFCET » et son identité GRAphe Fonctionnel de Commande Etapes–
Transitions). Les résultats de ces travaux firent l’objet d’une publication officielle dans la
revue ”Automatique et Informatique Industrielle” en décembre 1977, date que la
communauté considère aujourd’hui comme correspondant à la date de naissance effective
du GRAFCET.
2 - Définition
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transitions)
ou SFC (Sequential Fonction Chart) est un outil graphique qui décrit les différents
comportements de l'évolution d'un automatisme et établit une correspondance à caractère
séquentiel et combinatoire entre :
Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la
Partie Commande,
Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
C’est un outil graphique puissant, directement exploitable, car c’est aussi un langage pour
la plupart des API existants sur le marché. Lorsque le mot GRAFCET (en lettre
capitale) est utilisé, il fait référence à l’outil de modélisation. Lorsque le mot grafcet est
écrit en minuscule, il fait alors référence à un modèle obtenu à l’aide des règles
du GRAFCET. (Exemple :J’ai utilisé le GRAFCET pour concevoir cette machine, jette
un coup d’œil sur le grafcet de sécurité et dit moi ce que tu pense)
Le GRAFCET comprend :
des étapes associées à des actions ;
des transitions associées à des réceptivités ;
des liaisons orientées reliant étapes et transitions.

3 - Description du GRAFCET

La description du comportement attendu d'un automatisme peut se représenter par


un GRAFCET d'un certain « niveau ». La caractérisation du «niveau» du
GRAFCET nécessite de prendre en compte trois dimensions :

66
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Le point de vue , caractérisant le point de vue selon lequel un observateur s'implique


dans le fonctionnement du système pour en donner une description. On distingue trois
points de vue :
Un point de vue système ,
Un point de vue Partie Opérative ,
Un point de vue Partie Commande .
La spécifications, caractérisant la nature des spécifications techniques auxquelles doit
satisfaire la Partie Commande. On distingue trois groupes de spécifications :
Spécifications fonctionnelles,
Spécifications technologiques,
Spécifications opérationnelles.

La finesse, caractérisant le niveau de détail dans la description du fonctionnement, d'un


niveau global (ou macro-représentation) jusqu'au niveau de détail complet où toutes les
actions et informations élémentaires sont prises en compte.

4 - Les concepts de base du GRAFCET

4.1 - Etape

Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système automatisé. L’étape
possède deux états possibles : active représentée par un jeton dans l’étape
ou inactive. L’étape i, représentée par un carré repéré numériquement, possède
ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi. Cette variable est une
variable booléenne valant 1 si l’étape est active,0 sinon.

La situation initiale d'un système automatisé est indiquée par une étape dite étape
initiale et représentée par un carré double.

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Remarque : Dans un grafcet il doit y avoir au moins une étape initiale.


4.2 - Actions associées aux étapes

A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la
partie opérative ou vers d’autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même
action associée à plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).

4.3 - Transition

Une transition indique la possibilité d’évolution qui existe entre deux étapes et
donc la succession de deux activités dans la partie opérative. Lors de son
franchissement, elle va permettre l’évolution du système. A chaque transition est
associée une condition logique appelée réceptivité qui exprime la condition
nécessaire pour passer d’une étape à une autre.

La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :

l'opérateur : pupitre de commande,


la partie opérative : états des capteurs,
du temps, d'un comptage ou tout opération logique, arithmétique...
du grafcets : d'autres grafcet pour la liaison entre grafcets ou de l’état courant des étapes
du grafcet (les Xi),
d'autres systèmes : dialogue entre systèmes,
.....

Remarque: Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est
toujours vraie. (=1)

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4.4 - Liaisons orientées

Elles sont de simples traits verticaux qui relient les étapes aux transitions et les
transitions aux étapes. Elles sont normalement orientées de haut vers le bas. Une
flèche est nécessaire dans le cas contraire.

4.3 - Classification des actions associées aux étapes

L’action associée à l’étape peut être de 3 types


: continue, conditionnelle ou mémorisée. Les actions peuvent être classées en
fonction de leur durée par rapport à celle de l'étape.

4.3.1 - Actions continues :

L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est
active.

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4.3.2 - Actions conditionnelles:

Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la
condition associée est vraie. Elles peuvent être décomposées en 3 cas particuliers:

4.3.2.1 - Action conditionnelle simple : Type C

4.3.2.1 - Action retardée : Type D (delay)

Le temps intervient dans cet ordre conditionnel comme condition logique.


L'indication du temps s'effectue par la notation générale " t / xi / q " dans laquelle
"xi" indique l'étape prise comme origine du temps et "q" est la durée du retard.

Exemple : "t /x6/ 5s" : prendra la valeur logique 1, 5s après la dernière activation
de l'étape 6.

4.3.2.2 - Action de durée limitée: Type L (limited)

L'ordre est émis dès l'activation de l'étape à laquelle il est associé ; mais la durée de
cet ordre sera limitée à une valeur spécifiée.

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L'ordre "A" est limité à 2s après l'activation de l'étape 4.

4.3.3 - Action maintenue sur plusieurs étapes:

Afin de maintenir la continuité d'une action sur plusieurs étapes, il est possible de
répéter l'ordre continu relatif à cette action, dans toutes les étapes concernées ou
d'utiliser une description sous forme de séquences simultanées (Les séquences
simultanées seront traitées ultérieurement ).

4.3.4 - Action mémorisée :

Le maintien d'un ordre, sur la durée d'activation de plusieurs étapes consécutives,


peut également être obtenu par la mémorisation de l'action, obtenue par l'utilisation
d'une fonction auxiliaire appelée fonction mémoire.

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Cette fonction pourra être décrite par un GRAFCET

5 - Règles d'évolution d'un GRAFCET

5.1 - Règle N°1 : Condition initiale

A l’instant initial, seules les étapes initiales sont actives.

5.2 - Règle N°2 : Franchissement d'une transition.

Pour qu’une transition soit validée, il faut que toutes ses étapes amont
(immédiatement précédentes reliées à cette transition) soient actives. Le
franchissement d’une transition se produit lorsque la transition est validée, ET
seulement si la réceptivité associée est vraie.

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5.3 - Règle N°3 : Evolution des étapes actives

Le franchissement d'une transition entraîne obligatoirement l'activation de toutes


les étapes immédiatement suivantes et la désactivation de toutes les étapes
immédiatement précédentes.

5.4 - Règle N°4 : Franchissement simultané

Toutes les transitions simultanément franchissables à un instant donné sont


simultanément franchies.

5.5 - Règle N°5 : Conflit d’activation

Si une étape doit être simultanément désactivée par le franchissement d’une


transition aval, et activée par le franchissement d’une transition amont, alors elle
reste active. On évite ainsi des commandes transitoires (néfastes à la partie
opérative).

6 - Les structures de base

6.1 - Notion de Séquence :

Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
Autrement dit chaque étape ne possède qu'une seule transition AVAL et une seule
transition AMONT.

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6.2- Saut d’étapes et reprise de séquence

Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions
associées sont inutiles à réaliser, La reprise de séquence (ou boucle) permet de
reprendre, une ou plusieurs fois, une séquence tant qu'une condition n'est pas
obtenue.

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6.3 - Aiguillage entre deux ou plusieurs séquences (Divergence en OU)

On dit qu'il y a Aiguillage ou divergence en OU lorsque le grafcet se décompose


en deux ou plusieurs séquences selon un choix conditionnel. Comme la divergence
en OU on rencontre aussi la convergence en OU. On dit qu'il y a convergence en
OU, lorsque deux ou plusieurs séquences du grafcet converge vers une seule
séquence.

Si les deux conditions a et d sont à 1 simultanément, les étapes 2 et 4 vont devenir


actives simultanément, situation non voulue par le concepteur. Donnc elle doivent
être des conditionsexclusives

6.4 - Parallélisme entre deux ou plusieurs séquences (ou séquences simultanées ou divergence–
convergence en ET) :

Au contraire de l’aiguillage où ne peut se dérouler qu’une seule activité à la fois,


On dit qu'on se trouve en présence d'un parallélisme structurel, si plusieurs
activités indépendantes pouvant se dérouler en parallèle. Le début d'une divergence
en ET et la fin d'une convergence en ET d'un parallélisme structurel sont
représentés par deux traits parallèles.

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CHAP.IV LA SUPERVISION INDUSTRIELLE ET LE SCADA

IV.1 DEFINITIONS

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IV.2 LES PRINCIPALES PROCEDES INDUSTRIELS

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IV.3 AVENEMENTS DE LA SUPERVISION INDUSTRIELLE

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IV.4 FONCTIONS DE LA SUPERVISIONS DE LA SUPERVISION


INDUSTRIELLE

FONCTION1 : REPRESENTATION SYNOPTIQUE

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FONCTION2 : REPRENSATION GRAPHIQUE AVEC DES COURBES

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FONCTION3 : ALARMES

FONCTION4 : HISTORISATION DU PROCEDE

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FONCTION5 : GESTION DES GAMMES DE FABRICATION ET RECETTES

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IV.5 FOURNISSEURS DE SUPERVISSEURS INDUSTRIELS

IV.6 DOMAINES D’APPLICATION DE LA SUPERVISION ET EXEMPLE

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CHAP.V LA SUPERVISION ET LE SYSTEME D’INFORMATION


INDUSTRIEL

V.1. DE LA SUPERVISION AU MES

VI.1.1. GENERALITES SUR MES (MANUFACTURING


EXECUTION SYSTEME)

V.1.1. Définition du MES

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I.3.3.2 FONCTIONS DU MES

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I.4 INTRODUCTION AU SYSTEME D’INFORMATION INDUSTRIEL MES

I.4.1 GENERALITES

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I.4.2 Les objectifs du système d’information industriel MES

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III.2. MES et flux d’informations

Figure 1 FLUX D' INFORMATION SANS MES

Figure 2 FLUX D' INFORMATION AVEC MES

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Figure 3 FLUX D' INFORMATION ERP-MRP-MES

Figure 4 COMMUNICATION ENTRE LES SYSTEMES INFORMATIQUES D' ENTREPRISE ET D' ATELIER
(ERP-SCADA-MES -CONTROLE ET COMMANDE)

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III.3. Fonctions couvertes par le MES

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III.6CONCLUSION

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CHAP.VI LA SUPERVISION ET LE SYSTEME D’INFORMATION


INTEGRE ERP

VI.1 PRESENTATION DU ERP

L'acronyme ERP signifie "Enterprise Ressource Planning" traduit en


français par Progiciel de Gestion Intégré ou PGI. ERP est le terme le plus
couramment utilisé.

Emanant d'un concepteur unique, un ERP est un progiciel qui permet de


gérer l'ensemble des processus d'une entreprise intégrant l'ensemble de
ses fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion
financière et comptable, l'aide à la décision, la vente, la distribution,
l'approvisionnement, la production ou encore du e-commerce.

Le principe fondateur d'un ERP est de construire des applications


informatiques correspondant aux diverses fonctions citées précédemment
de manière modulaire sachant que ces modules sont indépendants entre
eux, tout en partageant une base de données unique et commune au sens
logique.

L'autre principe qui caractérise un ERP est l'usage de ce qu'on appelle un


moteur de workflow et qui permet, lorsqu’une donnée est enregistrée dans
le SI, de la propager dans les modules qui en ont l'utilité, selon une
programmation prédéfinie.

Ainsi, on peut parler d'ERP lorsqu'on est en présence d'un SI composé de


plusieurs applications partageant une seule et même base de données, par
le biais d'un système automatisé prédéfini et éventuellement paramétrable,
un moteur de workflow.

Les ERP sont principalement destinés aux grandes entreprises ou


multinationales du fait d'un coût important. Cependant, le marché des ERP
tend à se démocratiser vers les PME/PMI. Certains éditeurs conçoivent un

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ERP uniquement pour ce type de structure. Enfin, il existe des ERP open
source ce qui revient moins cher, puisqu'il n'y a pas de coût de licence (ils
sont gratuits). En revanche, il faut inclure dans le calcul du coût
d'acquisition total, les frais de maintenance et l'assistance technique.

Concrètement, les avantages de la mise en place d'un ERP sont les


suivants:

 L'intégrité et l'unicité du SI, c'est à dire qu'un ERP permet une logique et une
ergonomie unique à travers sa base de données, elle aussi unique au sens
"logique". Ceci se traduit par le fait qu'il peut exister plusieurs bases de données
"physiques" mais celles-ci respectent la même structure. En bref, un ERP permet
d'éviter la redondance d'information entre différents SI de l'entreprise.

 L'utilisateur a la possibilité de récupérer des données de manière immédiate, ou


encore de les enregistrer. Un avantage important, les mises à jour dans la base
de données sont effectuées en temps réel et propagées aux modules concernés.

 Un ERP est un outil multilingue et multidevise, il est donc adapté au marché


mondial, en particulier aux multinationales.

 Pas d'interface entre les modules, il y a synchronisation des traitements et


optimisation des processus de gestion. De même, la maintenance corrective est
simplifiée car celle-ci est assurée directement par l'éditeur et non plus par le
service informatique de l'entreprise. (Celui-ci garde néanmoins sous sa
responsabilité la maintenance évolutive: amélioration des fonctionnalités,
évolution des règles de gestion, etc.).

 Un ERP permet de maîtriser les stocks, élément important pour la plupart des
entreprises car les stocks coûtent chers

Par conséquent, les ERP gèrent et prennent en charge plusieurs périodes (


pour les exercices comptables par exemple), plusieurs devises, plusieurs
langues pour les utilisateurs et clients, plusieurs législations, plusieurs axes
d'analyse en informatique décisionnelle.

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Mais l'implantation comporte plusieurs risques: des risques


organisationnels (le progiciel et l'organisation de l'entreprise doivent
cohabiter), de mise en œuvre (au niveau formation utilisateur),
fonctionnels ( fonctions offertes par le progiciel par rapport aux fonctions
attendues), techniques, contractuels entre l'éditeur et l'entreprise et
enfin des risques économiques du fait de l'investissement.

Concernant le déploiement d'un ERP, celui-ci est la plupart du temps


client/serveur comme le décrit le schéma ci-dessous:

Avant de découvrir en quoi consiste une architecture modulaire et ses


modules, nous allons voir les principaux acteurs du marché des ERP (au
niveau mondial).

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VI.2 INTERGRATION DES APPLICATIONS ET DES SYSTEMES


DANS L’ERP

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VI.3 ETUDE GENERAL DU ERP (Entreprise Ressource


planning ou PGI : Progiciel de Gestion Intègre)

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FIN

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