Rémi Brague a mentionné au début qu'il était difficile de trouver ou
de choisir un nom pour un enseignement spécifique qui a été enseigné
pendant 15 ans. Cela est dû aux luttes et aux problèmes que la philosophie a connus pendant cette période. Nous allons constater plusieurs termes afin de maitre ce sujet plus claire. D’abord commençant par les noms , Brague a souligné la différence de la terminologie ou la formule de " La Philosophie Arabe", qui s'articule dans deux contextes : Le contexte de La Philosophie de la langue Arabe et de la philosophie d'Al-Kindi en tant que seul philosophe arabe à cette époque. La même chose s'applique sur la philosophie Islamique, car elle nous place également devant un conflit entre la philosophie qui se rapporte à l'aspect religieux, qui contient l'Islam, le Christianisme et le Judaïsme, et la philosophie qui se rapporte à la culture islamique. Rémi a également fait référence aux différents termes "philosophie Arabe" et "philosophie de la langue grecque", qui n'ont rien à voir avec la philosophie arabe et la philosophie grecque. Ainsi il a soulevé une question sur la possibilité ou l'impossibilité d'attribuer une philosophie sur la base de la religion. La réponse soulignait la nécessité d'intégrer l'aspect historique de la philosophie à la mention de la religion. Tout comme Aristote et Platon l'ont fait dans la philosophie grecque, puisqu'ils l'ont rattachée au côté chrétien et juif et l'ont appelée du nom " la philosophie des païennes". nous trouvons aussi les trois genres de philosophie qui se manifestent dans : -La philosophie païenne -la philosophie chrétienne chez Kant -la philosophie theé chez Hegel. nous allons voir maintenant ce qui concerne le débat, alors dans ce contexte, l'accent a été mise sur la Philosophie Chrétienne, qui a été critiquée par opposition à la philosophie Islamique. Donc Brague a parlé sur la raison de poser des questions blessantes concernant cette philosophie chrétienne. Puis il a donné quelques propositions possibles pour répondre: d'abord, négliger l'aspect culturel ou l'appartenance à la culture chrétienne quand on parle de philosophie chrétienne, malgré l'importance de cet aspect d'appartenance. Deuxièmement, L'islam est plus concerné par la foi que le christianisme, d'autant plus que cet élément est essentiel et une preuve définitive de l'existence de Dieu Tout-Puissant. Enfin, la possibilité de tracer une frontière entre philosophie et théologie dans le monde chrétien par contre dans l'islam il n' y a pas une théologie qui se reliaient avec une connaissance rationnelle des choses divines. A propos de la pertinence de la religion: Rémi Brague a posé des questions liées au nom et à la subordination religieuse des philosophes, bien qu'il n'ait pas trouvé de réponse, il a donc fait appel à ses collègues philosophes pour qu'ils répondent. Il s'agit de l'intérêt du philosophe pour l'alternative de son collègue philosophe. Et nous allons constater cette pertinence religieuse chez chaque religion. Dans un premier lieu nous avons la vue de l'Islam : De ce point de vue, l'islam est le seul héritier légitime de la culture grecque, tandis que les chrétiens sont des ennemis politiques des califes.et il a mis comme exemple Al- Farabi dans la période de sa formation philosophique qui a parlé de la préoccupation de ses camarades chrétiens au cours de cette période par les questions religieuses . Dans ce contexte, Maîmonïde a répondu à une lettre perdue d'une manière courte et concise, où il a mentionné Al-Farabi, avec sa vénération et sa grandeur, en retour, nous ressuscitons strictement trois chrétiens de Baghdad, à savoir al-Tayyib, Yahyâ Ibn Adî et al-Bitriq. Vu du Christianisme: Les Scolastriques chrétiens ont tenté de répondre et de réfuter les appels et les accusations qui leur étaient adressés en adoptant les positions de certains philosophes et en qualifiant les musulmans de manque d'appartenance. Comme exemple : Abélard, Ces derniers ne lui considèrent pas un musulman très orthodoxe puisqu'il défend la possibilité d'une éthique purement philosophique. Donc il est possible qu'il représente une attitude analogue à celle d'Ibn Bäjja. Dans un autre contexte qui concerne l’image de soi de l'islam Brague s'interroge à propos de l'appartenance dans l'Islam s'elle est parmi les points essentiels qui forment l'image complète de l'Islam ou non. Et il a mentionné Al-Farabi et ses intérêts pour les peuples arabes et leur langue dans la transmission de la philosophie grecque. Brague a également fait référence à Averroès et à son intérêt pour les philosophes musulmans en faisant référence à ses réponses contre son adversaire Al-Ghazalï. En outre il convient de noter qu’ Averroès a ajouté "al-mutâfâlsifin" à la communauté religieuse. Puis Rémi a cité certains des termes qu'ils utilisent : "Hukamâ" "man salafa min alqudamâ" "jâhiliya". Et la différence entre les formules : Islam et Milla. Puis nous avons la case des contenus. Alors ici Brague a fait référence au savent italien Massimo Campanini qui a énuméré les thèmes principaux: - Le Tawhîd - La structure du cosmos - l'intellect humain - La nécessité ou la liberté dans les actions de Dieu. Et nous allons voir chaque thème individuellement. Commençant par le Tawhîd : Le vrai sens du terme Tawhîd se manifeste dans le concept d'unicité. Sauf que ce dernier ne signifie pas la réception de l'héritage intellectuelle de néoplatpnisme, surtout que Platon avait défendu une stricte distinction entre l'Un et l'Intellect dans un contexte islamique. Et la considération de l'unité comme un principe imprême par le néoplatonisme. Dans un deuxième lieu on a la structure de l’univers : La négligence des données coraniques par les philosophes dans la description du monde et le fait qu'ils sont toujours contre les pensées islamiques. Et nous avons comme modèle Averroès qui a utilisé le Coran tel une base afin de justifier la philosophie qui exige la médiation sur la création et la réflexion dans le monde pour monter l'habilité du Dieu et n'est pas pour prouver l'existence et l'identité du créateur. Puis l'intellect humain : Le sujet qui consiste les deux termes " l'âme" et "l'intellect" trouve ses racines dans la noétique d'Aristote et d'autre commentateur grecs, sachant que le point commun se manifeste dans l'interprétation du célèbre <verset de la lumière>.
La question de l'éthique et de la politique relève des controverses.
Alors Il y a ceux qui les distinguent et il y a ceux qui les mettent égaux et ils ne mentionnent aucune différence entre eux . Parmi ceux qui ne distinguent pas politique et éthique, nous trouvons Aristote qui en a fait un élément homogène .Cela a été démontré par sa thèse, qui combine le total (politique) et le partiel(éthique). La référence a été faite à la confusion des philosophes d'un certain nombre de termes qui appartiennent à la Charia et d'autres termes d'origine grecque, par exemple, le platonisme. Brague a conclu sa discussion par une déclaration ou une thèse d'un de ses collègues, qui stipulait dans son intégralité qu'il ne devait pas y avoir de distinction entre les philosophies en disant philosophie islamique, chrétienne ou juive. De plus, la possibilité de qualifier une philosophie de philosophie islamique ou chrétienne doit avoir été racontée par la civilisation et non par la religion.
Pierre Klossowski - "Le Corps Du Néant: L'expérience de La Mort de Dieu Chez Nietzsche Et La Nostalgie D' Une Expérience Authentique Chez Georges Bataille"