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-Biophysique 208-

Préparé par : Oumaima Henteti

◼ Introduction :
• Les mesures de protection contre les RI sont un problème complexe de santé publique nécessitant la gestion d’un risque.
• Certains éléments, en particulier l’effet des faibles doses, sont mal connus
• Les causes d’irradiation par des RI sont nombreuses (irradiation naturelle, médicale, professionnelle, accidentelle) et posent des problèmes
spécifiques.
• 1928 créations de la commission de protection contre les rayonnements (CIPR) : Début de la prise de conscience des risques liés à l'utilisation des
RI
• 1945 deuxième guerre mondiale : sensibilisation accrue du public à cause des circonstances dramatiques associées aux bombardements
atomiques au Japon
• 1986 accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine
• 2011 accident nucléaire de Fukushima au Japon
I-Irradiations des personnes non professionnellement exposées
• La population générale est soumise à :
•une irradiation non médicale « ubiquitaire » (ce qui signifie que personne n’en est exempt)
• une irradiation médicale qui ne concerne qu’une faible partie de la population, majoritairement âgée.
• En moyenne, chaque individu reçoit environ 3,5 mSv par an

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• les radio-isotopes contenus dans le sol: principalement le radon qui s’en dégage à l’état gazeux,
entraînent une irradiation d’environ 0,3 à 0,5 mSv/an en région sédimentaire comme le bassin
Parisien et de 1,3 mSv/an en Bretagne.
Selon la nature du sol, les matériaux de construction et la ventilation, la concentration du radon
dans l’air des habitations peut varier de 20 à plus de 10 000 Bq ·m–3

Naturelles: • les radioéléments naturels de l’organisme, principalement le 40K, entraînent une irradiation
Irradiations des personnes non

interne d’environ 0,25 mSv/an.


professionnellement exposées

Elle a 3 origines
Le corps contient 2,2 g de potassium par kg et chaque gramme de potassium naturel contient 37 Bq
de 40K, ce qui représente près de 6 000 Bq pour une personne de 70 kg
En moyenne l’irradiation naturelle en France est de 2,4 mSv/an avec un débit de dose d’environ 0,3
μSv/h.
Elle peut atteindre plusieurs dizaines de mSv/an dans certaines régions du globe (par exemple, en
Inde, dans l’état de Kérala au sol riche en thorium)

L’irradiation artificielle non médicale s’élève à environ 0,10 mSv/an. Elle provient de l’utilisation
industrielle des rayonnements ionisants (dont environ 0,015 pour les centrales nucléaires) et des
retombées des essais nucléaires à l’air libre.
Artificielles
Les téléviseurs, les écrans d’ordinateur, les téléphones portables ou leurs antennes n’entraînent
aucune exposition à des rayonnements ionisants.

Les irradiations accidentelles majeures concernent des cas très rares,souvent très graves, à l’origine
Accidentelles desquels on trouve presque toujours des erreurs humaines (Accident de Fukushima (2011, Japon) lié
à un tremblement de terre, accident de Tchernobyl (1986, Ukraine)

Médicales
Environ 60 000 000 d’actes radiologiques et 2 000 000 d’actes scintigraphiques sont pratiqués en
France chaque année .L’irradiation médicale en moyenne 1 mSv/an

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II-Irradiation professionnelle :
Ppersonnes professionnellement exposées aux rayonnements ionisants :
• les professions de santé : manipulateurs en électroradiologie médicale,
radiologues, isotopistes, radiothérapeutes, dentistes, vétérinaires, mais
aussi pneumologues, cardiologues, chirurgiens, stomatologistes ;
• les personnels exposés de l’industrie nucléaire ;
• les personnels des centres de recherche qui utilisent des radioéléments
• les personnes qui utilisent les nombreuses applications industrielles des
rayonnements ionisants (gammagraphie, jauges de niveau, stérilisation)
• les personnels navigants des lignes aériennes et les cosmonautes
1) Principes de la radioprotection :
La radioprotection a pour but de protéger la population en général et les
personnes qui utilisent les rayonnements ionisants dans le cadre de leur
profession
a) Classification des personnes concernées et des locaux :
On distingue trois groupes de personnes auxquels sont appliquées des -Les femmes enceintes, celles qui allaitent et les personnes de moins de 18 ans
dispositions réglementaires différentes : ne peuvent pas utiliser directement des rayonnements ionisants (donc être en
- Classification des personnes concernées et des locaux catégorie A). En cas de grossesse, l’exposition du fœtus jusqu’à l’accouchement
– la catégorie A : personnes qui utilisent directement les rayonnements doit être inférieure à 1 mSv
ionisants, par exemple les manipulateurs de médecine nucléaire ; -Les locaux où il est possible d’être exposé aux rayonnements ionisants sont
– la catégorie B : personnes éventuellement exposées mais qui soumis à des conditions d’accès particulières. Ils sont classés en deux types de
n’utilisent pas directement des rayonnements ionisants, par exemple les zones clairement délimitées selon la dose efficace que les personnes qui y
secrétaires d’un service de médecine nucléaire ; travaillent sont susceptibles de recevoir :
– le public : théoriquement non exposé. – zone surveillée si cette dose peut dépasser 1 mSv par an ;
Classification du personnel :
– zone contrôlée si elle peut dépasser 6 mSv par an. La zone contrôlée est elle-
Limités sur même divisée en quatre zones (verte, jaune, orange et rouge) selon le débit de
12 mois dose maximal que l’on peut y rencontrer
consécutifs b) Recommandations pratiques au personnel :
* 80 µSv par
mois

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Recommandations pratiques au personnel

Classification des locaux=balisage

Cas d’un service de radiodiagnostic


-Les appareils = générateurs de rayons X l'émission n'est donc possible que
lorsqu'ils sont alimentés en courant électrique.
-Pendant la mise en marche d'éviter absolument l'exposition au rayonnement
primaire + utilisation des écrans. De réduire l'exposition au rayonnement
secondaire :
-En salle de radio, la mise sous tension est signalée par l'allumage des voyants
rouges au dessus des portes d'accès : à partir de ce moment, seules les
personnes autorisées doivent rester dans la salle pendant l'émission

Port obligatoire de dosimètre

A quoi sert-il ?

• Il permet de vérifier le niveau et le type d’exposition externe de la personne


qui le porte. Quand est-il développé ?

• Tous les mois ou tous les 3 mois ou en cas d’accident. Comment l’utiliser ?

• Il est toujours porté sur la poitrine, c’est à dire sous un éventuel vêtement
radio-protecteur, pendant le temps de travail

-Durant l’examen :

Se mettre à l'abri derrière un paravent protecteur durant chaque pose ; utiliser


des dispositifs de contention (roues, hamacs, culottes de suspension...) pour

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maintenir les enfants et les nourrissons ; le cas échéant, les faire tenir par un • Contrôlez systématiquement et quotidiennement l'absence de contamination
parent muni d'un tablier protecteur, et se tenant à l'écart du faisceau direct. des mains, des vêtements, des surfaces de travail...

Cas d’un service de radiothérapie : • Ne buvez pas, ne mangez pas, ne fumez pas en zone contrôlée.

Les appareils tels les accélérateurs n'émettent du rayonnement que lorsqu'ils • Évitez de porter des bagues.
sont alimentés en courant électrique et que la porte d'accès à la salle est
• Gardez les ongles courts et retenez vos cheveux
fermée. L'ouverture de la porte provoque immédiatement l'arrêt de l'émission
c) Principes de la radioprotection :

Les trois principes suivants ont été adoptés : QE++++++++++

1) Justification : toute irradiation, si faible soit elle, doit être justifiée par les
avantages recueillis par la personne qui reçoit l’irradiation (expositions
diagnostiques ou thérapeutiques). Toute exposition inutile ou pouvant être
remplacée par une technique non dosante ou moins dosante doit être
supprimée
2) Optimisation : la protection doit être optimisée, et le nombre de personnes
exposées et les doses réduits autant qu’il est raisonnable, compte tenu des
Cas d’un service de médecine nucléaire
contraintes économiques et sociales ; Principe ALARA
Au risque d'exposition externe s'ajoute ici le risque de contamination
3) Limitation : les doses délivrées ne doivent pas dépasser des valeurs
radioactive En scintigraphie, l'exposition externe beaucoup moins élevée qu'en
spécifiques appelées « limites de doses individuelles », établies de manière
radiodiagnostic est due essentiellement à la préparation des sources
qu’aucun individu ne soit exposé à des risques d’irradiation jugés inacceptables
radioactives au laboratoire chaud : cette préparation doit se faire dans une
enceinte blindée qui joue le rôle d'écran, autant que possible à distance de la -Démarche ALARA :
source et le plus rapidement possible
• Signifie As Low As Reasonably Achievable : aussi faible qu’il est
Pour éviter la contamination radioactive, veillez à respecter les règles de raisonnablement possible.
manipulation des sources non scellées.
• Cette démarche, mise en place par de nombreuses institutions et entreprises
• Portez une blouse et des gants. ainsi qu’en médecine, s’efforce de diminuer les irradiations à chaque fois que
cela est « raisonnable » (c’est-à-dire techniquement et financièrement), même si
• Manipulez sous hotte ventilée, en particulier les radio-isotopes volatils (Iode
les irradiations en cause sont déjà inférieures aux normes admises
131)

• Identifiez clairement toutes les préparations radioactives.

• Éliminez les déchets radioactifs (pansements, excréta, draps souillés...)

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d)Les règles de radioprotection : QE+++

d2) Utiliser un écran : ( contre l’irradiation externe) :

• Atténuer au maximum le rayonnement

• Le matériau le plus adapté aux rayons X et gamma : PLOMB

• les écrans fixes : parois renforcées, portes plombées, vitre au plomb, murs en
béton

• les écrans mobiles : bas-volets articulés en plomb, écran de protection mobile


en plomb

d1) La distance : ( Contre l’irradiation externe)

CONTRE L’IRRADIATION EXTERNE, il faut. S’ÉLOIGNER ! La loi en carré inverse est


une loi physique postulant qu'une quantité physique (énergie, force, ou autre)
est inversement proportionnelle au carré de la distance de l'origine de cette
quantité physique.

d3) DIMINUTION DE LA DUREE D’EXPOSITION (Contre l’irradiation externe)

• Le temps d’utilisation du générateur doit être réduit à son minimum, il faut :

• privilégier le mode intermittent

• être attentif au compteur horaire

• réduire le personnel en salle

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➔ On a parlé des règles de la radioprotection contre le risque de 3) Radioprotection des travailleurs :


l’irradiation externe -Il y a des limites de doses
➔ On va parler de ces règles contre le risque de contamination radioactive

↳confinement des sources non scellées : boîte à gants, hottes et locaux


spécialisés ventilés en dépression,

↳Équipements et accessoires :
• Équipements de protection individuelle :

• Blouse (avec jupette) • Gants • Cache - thyroïde • Lunettes plombée ou visière


de radioprotection

• Autres : • Pinces • Poubelle de collecte des déchets solides

2)La personne compétente :


a) Contrôles du personnel, des locaux et des produits radioactifs
-En tout lieu où des RI sont utilisés, la mise en œuvre des mesures de
radioprotection est assurée par une Personne Compétente en Radioprotection -Toute personne professionnellement exposée aux RI doit passer une visite
(PCR), responsable et spécialement formée, avec un contrôle des connaissances d’aptitude auprès de la médecine du travail, recevoir une formation à la
tous les 5 ans. Cette mise en œuvre est fondée sur des textes réglementaires qui radioprotection renouvelée au moins tous les trois ans et faire l’objet d’une
définissent en particulier les contrôles du personnel, des locaux et des sources surveillance médicale particulière. Pour les personnes de catégorie A ou
de rayonnements ionisants. intervenant en zone contrôlée, le port d’un dosimètre individuel adapté au type
de rayonnements ionisants est obligatoire (dosimétrie opérationnelle et/ou
-Elle met en œuvre toutes les mesures nécessaires pour diminuer les expositions
dosimétrie passive)
quand cela est possible (ALARA) et pour éviter les expositions accidentelles. Elle
doit organiser la surveillance dosimétrique des personnels des catégories A et B, -Un examen médical complet avec NFS est pratiqué tous les ans. Toutes ces
contrôler régulièrement les locaux (débit d’exposition ambiant, recherche de données sont archivées dans un dossier médical individuel géré par le service de
contamination), veiller à la gestion rigoureuse des radioéléments (cahier notant médecine du travail et auquel les personnes concernées ont librement accès. Les
les entrées et les sorties, stockage). données de la dosimétrie opérationnelle sont collectées au niveau national
(CNRP)
-Elle doit assurer la formation du personnel et diffuser une « culture de
radioprotection » qui conditionne une vigilance sans faille et des conditions de 4) Radioprotection du public :
travail rigoureuses.
-Pour le public, en dehors des bénéficiaires directs d’une irradiation à visée
diagnostique ou thérapeutique, les doses maximales admissibles annuelles, hors
irradiation naturelle, sont de 1 mSv

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– la démarche ALARA consiste à utiliser la dose d’irradiation minimale


compatible avec la qualité des examens radiologiques et scintigraphiques. En
radiologie, on doit vérifier de manière régulière les caractéristiques physiques et
géométriques du faisceau, limiter au strict minimum son étendue géométrique,
éventuellement protéger par des écrans les zones anatomiques non concernées.

-En scintigraphie, on doit utiliser l’activité minimale de radiotraceur. Il faut


III) Radioprotection et médecine : insister sur la nécessité de contrôler de façon rigoureuse et régulière la qualité
-En médecine, la radioprotection concerne les patients, et éventuellement leurs des installations. Des progrès importants restent à faire quand on voit la grande
proches et le public. La radioprotection des personnes qui participent aux dispersion des doses reçues par les patients pour le même examen, selon les
examens (manipulateurs, médecins, infirmières) entre dans le cadre général de pays et les services où ils sont effectués
la radioprotection des personnels de catégorie A ou B selon les cas – quand l’examen ou le traitement sont susceptibles d’entraîner une exposition
-Pour les patients, aucune limite de dose n’est établie, l’efficacité de certaines des proches ou du public (c’est essentiellement le cas des scintigraphies et des
procédures diagnostiques et thérapeutiques impliquant des doses élevées dont traitements par des produits radioactifs), des indications doivent être données
le risque est moindre que le bénéfice attendu. Plusieurs règles doivent être au patient quant aux précautions qu’il doit prendre pour limiter cette
appliquées : – la responsabilité d’un acte médical comportant une exposition exposition.
aux RI est partagée entre le prescripteur et le médecin/technicien responsable Ces précautions sont essentiellement destinées à protéger les jeunes enfants ou
de l’exécution de l’acte les femmes enceintes que les patients pourraient côtoyer :
– l’acte doit être justifié par le bénéfice qu’en retire le patient (préciser le a) Précautions conseillées après le traitement d’un cancer thyroïdien par l’131I
diagnostic, la thérapeutique, le pronostic) qui doit être supérieur au risque, ou
la collectivité (recherche planifiée, approuvée par un comité ad hoc). Les Vous devez prendre pendant cinq jours les précautions suivantes :
expositions injustifiées sont interdites. Les indications diagnostiques doivent
1. Tenez-vous à distance (au moins 2 mètres, et le moins longtemps possible)
tenir compte de l’existence de techniques concurrentes non irradiantes (IRM,
des femmes enceintes et des enfants de moins de 18 ans. Cette distance est
ultrasons) et des contreindications au premier rang desquelles la grossesse
indispensable, même si vous en êtes séparé(e) par un mur ou une cloison ; pour
– s’il n’y a pas de limite de dose au sens strict, on doit appliquer les bonnes les autres personnes, tenez-vous à au moins 1 mètre de distance.
pratiques recommandées par les sociétés savantes et se conformer à des
2. Si cela vous est possible, ne dormez pas dans le même lit que votre
niveaux de référence diagnostiques qui établissent la gamme de doses que doit
conjoint(e) (précaution impérative si votre conjointe est enceinte) ; évitez les
délivrer tel ou tel examen
rapports sexuels.
-Il n’y a pas non plus de contrainte de doses pour les proches ou, par exemple,
3. Évitez les transports en commun. Si vous êtes obligé(e) de les utiliser, placez-
une personne qui tient son enfant pendant un examen. Les doses
vous à distance des femmes et des enfants. Ne prenez pas l’avion.
correspondantes doivent être optimisées et l’on établit des contraintes de doses
que l’on s’efforce de ne pas dépasser

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4. Prenez un arrêt de travail si vous êtes en contact avec des enfants ou des • Ensuite, aucune mesure particulière n’est nécessaire pour des doses à
femmes enceintes (par exemple, institutrice, puéricultrice, employé(e) dans une l’embryon ou au fœtus inférieures à 100 mSv et qu’une interruption
maternité). thérapeutique de grossesse est recommandée si la dose dépasse 200 mSv. Entre
ces deux seuils, les attitudes pratiques dépendent du contexte
5. Rincez séparément, puis lavez normalement vos couverts, verres, etc. ; utilisez
des mouchoirs en papier ; mais aucune précaution particulière n’est nécessaire c)Conduite à tenir en cas de contamination accidentelle :
pour vos habits.
- Le traitement des contaminations radioactives est essentiellement préventif.
6. Urinez assis et tirez deux fois la chasse d’eau (la radioactivité est éliminée Par exemple, il ne faut pas boire, manger ou fumer dans une zone où se
dans les urines). trouvent des produits radioactifs. Une contamination accidentelle est prise en
charge par la personne compétente
7. Essuyez le combiné téléphonique après usage (il peut être contaminé par
votre salive). En cas de non-respect de ces précautions, vous risquez de -La décontamination externe des personnes contaminées est urgente (lavage
soumettre votre entourage à une irradiation qui ne présente pas réellement de non abrasif) ; certaines contaminations internes nécessitent un traitement
danger, mais qui est évidemment inutile et qu’il vaut donc mieux éviter spécifique le plus précoce possible. Il faut circonscrire la zone contaminée,
déterminer la nature précise et l’importance de la contamination, éviter de
b) Conduite à tenir en cas d’irradiation pendant la grossesse :
transformer une contamination externe en contamination interne (par voie
Chez la femme en période d’activité génitale, on limite les examens respiratoire, digestive ou cutanée), évaluer l’exposition des personnes
radiologiques et scintigraphiques à la première partie du cycle menstruel et aux contaminées (radio toxicologie des urines et/ou des selles,
cas où l’absence de grossesse est une certitude absolue. Tout retard de règles anthropogammamétrie), décontaminer les locaux.
conduit à ajourner l’examen jusqu’à la preuve formelle de l’absence de
-La décontamination externe des personnes contaminées est urgente (lavage
grossesse. Malgré ces précautions, il n’est pas exceptionnel qu’une grossesse
non abrasif) ; certaines contaminations internes nécessitent un traitement
soit découverte chez une femme ayant subi très récemment une irradiation
spécifique le plus précoce possible. Il faut circonscrire la zone contaminée,
diagnostique (exceptionnellement thérapeutique) du petit bassin, ce qui pose
déterminer la nature précise et l’importance de la contamination, éviter de
un problème humain, technique et médicolégal difficile.
transformer une contamination externe en contamination interne (par voie
Dans tous les cas, il est nécessaire de connaître le plus précisément possible respiratoire, digestive ou cutanée), évaluer l’exposition des personnes
l’âge de la grossesse au moment de l’irradiation (date des dernières règles, contaminées (radio toxicologie des urines et/ou des selles,
échographie) et la dose reçue par l’embryon ou le fœtus. anthropogammamétrie), décontaminer les locaux

• Les irradiations pendant la première semaine sont théoriquement sans danger,


toute atteinte de l’embryon conduisant à un avortement spontané.

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