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Réf.

: C3556 V1

Applications des
Date de publication :
10 février 2005 revêtements d’étanchéité
préfabriqués

Cet article est issu de : Construction et travaux publics | Le second oeuvre et


l'équipement du bâtiment

par Philippe COGNARD

Résumé Cet article présente les applications et les caractéristiques des produits
d’étanchéité destinés aux toitures-terrasses, aux toitures en pente et aux ouvrages d’art.
L’aspect réglementaire normatif est complexe, dû en partie à la multiplicité des supports
et des éléments porteurs, mais aussi au très grand nombre de configurations possibles.
Chaque exemple est traité en présentant le produit adapté, sa mise en œuvre, ainsi que
la taille du marché, les normes et fournisseurs des matériaux.

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Applications des revêtements


d’étanchéité préfabriqués

par Philippe COGNARD


Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris
(ESPCI)
Expert près les tribunaux
Ancien Directeur à la société Bostik Findley

1. Étanchéité des toitures-terrasses........................................................ C 3 556 — 2


1.1 Règlements et classification. Terminologie ............................................... — 2
1.2 Choix d’un système d’étanchéité ............................................................... — 3
1.3 Réalisation des travaux. Techniques de pose ............................................ — 4
1.4 Classement FIT minimal exigible ............................................................... — 4
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2. Exemples d’étanchéité de toitures-terrasses ................................... — 5


2.1 Toiture-terrasse en maçonnerie non accessible, avec étanchéité
autoprotégée................................................................................................ — 5
2.2 Toiture-terrasse inaccessible sur béton avec protection meuble ............ — 5
2.3 Pose sur ancienne étanchéité en rénovation, toiture-terrasse
non accessible.............................................................................................. — 6
2.4 Toiture-terrasse accessible piétons, étanchéité sous protection
dure sur élément porteur en maçonnerie.................................................. — 7
2.5 Toiture-terrasse inaccessible, sur bacs en acier........................................ — 7
2.6 Toitures et terrasses inaccessibles, autoprotégées sur bacs en acier
et isolant thermique .................................................................................... — 7
2.7 Terrasses végétalisées................................................................................. — 8
2.8 Toitures-terrasses avec des membranes monocouches synthétiques.... — 9
3. Toitures inclinées et utilisation de membranes d’étanchéité ..... — 10
3.1 Toitures plates ou inclinées étanchéifiées avec membranes PVC collées — 10
3.2 Toitures inclinées étanchéifiées avec membranes EPDM collées ........... — 10
4. Soubassements et fondations de bâtiments.................................... — 11
4.1 Cuvelage avec revêtement d’étanchéité .................................................... — 11
4.2 Traitement en surface des parois enterrées .............................................. — 12
5. Étanchéité des ouvrages d’art.............................................................. — 12
5.1 Sollicitations subies par les ouvrages de Travaux publics ....................... — 13
5.2 Supports en béton ....................................................................................... — 13
5.3 Produits d’étanchéité utilisés en Travaux publics...................................... — 14
5.4 Ponts ............................................................................................................. — 15
5.5 Bassins, réservoirs, cuvelages, ouvrages enterrés................................... — 15
Étanchéité par revêtements de surface préfabriqués ............................ C 3 555
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. C 3 557
Comparatif .......................................................................................................... Comp. C 3 558

ous avons étudié dans l’article [C 3 555] les différents produits et techni-
N ques d’étanchéité, ainsi que leurs caractéristiques.
Nous allons maintenant utiliser ces connaissances pour présenter les principa-
les applications des produits d’étanchéité, en commençant par celle qui repré-

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sente les plus grandes surfaces et donc le principal marché, à savoir l’étanchéité
des toitures (en particulier toitures-terrasses), puis celle des toitures en pente,
puis les applications en Travaux publics.
Nous recenserons les divers marchés de l’étanchéité (avec des indications sur
les tailles des marchés correspondants), les listes de produits, les normes et les
fournisseurs en [Doc. C 3 557] et [Comp. C 3 558].

1. Étanchéité des toitures- Protection lourde Étanchéité


terrasses (gravillons …)

1.1 Règlements et classification.


Terminologie

C’est un sujet vaste et complexe : en effet, il comporte un grand Toiture = dalle béton Isolant (mousse Pare-vapeur
nombre de paramètres (nature des supports, de l’isolation thermi- (support) polyuréthane PU
que, des pentes, des protections situées au-dessus des revêtements par exemple)
d’étanchéité...), de techniques et de produits possibles (les divers a isolation sous étanchéité
produits d’étanchéité que nous avons étudiés peuvent être utilisés
pour la plupart).
Protection lourde Joint entre
Il en résulte un très grand nombre de combinaisons possibles, (gravillons …) les panneaux
plusieurs milliers, qui sont codifiées, pour ce qui concerne les maté-
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riaux traditionnels par 4 DTU (DTU 43-1 à DTU 43-4) (cf.


[Doc. C 3 557]).
De plus, nous avons vu que les revêtements modernes apparus à
partir de 1975 : revêtements bitumes-élastomères puis membranes,
Étanchéité
dits non traditionnels, font l’objet eux d’avis techniques du CSTB
(Centre scientifique et technique du bâtiment) et aussi de cahiers
des clauses techniques émis par des organismes de contrôle.
Dalle béton Film de désolidarisation Isolant thermique
Signalons également le CPT (Cahier des prescriptions techniques) éventuel (polystyrène extrudé,
de mise en œuvre des étanchéités de toitures par membranes (selon nature mousse PU…)
monocouches synthétiques en PVC-P faisant l’objet d’un avis techni- de l’étanchéité)
que ou d’un document d’application CPT paru fin 2004. b isolation inversée
Dans le cadre limité de cet article, nous sommes obligés de résu-
mer en quelques pages les nombreuses dispositions de ces DTU, Figure 1 – Différents systèmes d’isolation et d’étanchéité de toitures
avis techniques et autres réglementations, qui représentent des cen-
taines de pages.
Nous dégagerons donc les idées essentielles qui permettent 1.1.3 Dispositifs faisant obstacle au passage
ensuite de comprendre les techniques et les règles (de conception et de la vapeur d’eau
de pose), et, pour tous détails, nous renvoyons nos lecteurs aux tex-
tes d’origine recensés en [Doc. C 3 557].
L’écran pare-vapeur est un écran placé sous la couche d’isolation
thermique pour empêcher la migration de la vapeur d’eau de la zone
la plus chaude et riche en humidité vers la zone la plus froide où elle
1.1.1 Supports et éléments porteurs se condenserait, ce qui pourrait provoquer des inconvénients (perte
des propriétés isolantes), voire même des désordres (s’il y a gel, par
Le support est l’élément de la construction sur lequel est appliqué exemple).
directement le revêtement d’étanchéité. Ce peut être l’isolant ther-
mique ou bien l’élément porteur ou enfin une ancienne étanchéité. La couche de diffusion est une couche ménagée sous l’écran pare-
vapeur destinée à répartir la pression de la vapeur d’eau.
L’élément porteur est la partie supérieure résistante du gros
œuvre de la toiture qui constitue le support sur lequel repose le sup-
port de l’étanchéité.
1.1.4 Couche d’indépendance
Ils peuvent être en béton, en maçonnerie, en béton cellulaire, en
acier, bois ou panneaux à base de bois (contreplaqué, panneaux de
particules). C’est une couche (papier, film plastique...) placée entre le revête-
ment d’étanchéité et son support et destinée à empêcher l’adhé-
rence de certains types de revêtements d’étanchéité. Nous en avons
1.1.2 Isolation thermique vu la raison au paragraphe 4.1.5 de l’article [C 3 555].
Certains revêtements doivent être posés en système indépendant,
Les toitures sont le plus souvent isolées, suivant deux techniques afin de pouvoir jouer librement, par exemple s’ils ont une élasticité
montrées figure 1 : isolation sous étanchéité ou isolation inversée faible, d’autres sont liaisonnés de manière continue au support (en
(donc sur l’étanchéité). particulier sur les pentes importantes, sinon ils se détacheraient).

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1.1.5 Couche de désolidarisation ■ Toitures-terrasses accessibles à la circulation piétonnière et au


séjour, dites toitures-terrasses piétonnes
C’est une couche disposée entre le revêtement d’étanchéité et sa Dans le cas général, la pente minimale est de 1 % (pour l’évacua-
protection, destinée à prémunir le revêtement d’étanchéité de cer- tion des eaux de pluie).
taines actions de la protection (abrasion, perforation par les granu- Dans le cas particulier des dalles de circulation sur plots, qui font
lats). l’objet de dispositions complémentaires, la pente nulle est admise.
■ Toitures-terrasses techniques ou à zones techniques (pente nulle
1.1.6 Terminologie relative à la protection admise)
Elles font l’objet de dispositions complémentaires.
■ Protection lourde Les toitures-terrasses techniques sont les toitures-terrasses ser-
Elle peut permettre de rendre les toitures-terrasses circulables. vant de passage fréquent en vue de l’entretien des installations hors
combles telles que :
● Protection meuble : protection rapportée constituée par un lit
de granulats minéraux libres. — chaufferies ;
— dispositifs de ventilation mécanique contrôlée ;
● Protection dure : protection rapportée constituée par des maté-
— aéroréfrigérants (conditionnement d’air) ;
riaux agglomérés aux liants hydrauliques ou par des matériaux,
minéraux sous forme de carreaux, dalles, etc. Elle permet la circula- — dispositifs permettant le nettoyage des façades ;
tion (piétons ou véhicules). — locaux de machineries d’ascenseurs, de monte-charges ;
— capteurs solaires.
● Protection asphalte : protection rapportée en asphalte coulé
gravillonné. (Si l’installation technique ne concerne qu’une partie de la toiture-
terrasse, seule cette partie est considérée comme toiture-terrasse
■ Autoprotection technique (« zone technique ») à condition qu’elle soit clairement
délimitée.)
C’est une protection mince réalisée en usine sur un matériau
d’étanchéité en feuille (par exemple, feuille d’aluminium, paillettes Les installations peuvent être :
d’ardoise...). Elle protège uniquement contre les chocs et les intem- — soit des édicules, donnant accès à la terrasse et qui doivent
péries et peut servir de décor.
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être bordés par une zone technique de dimensions suffisantes ;


— soit des équipements rapportés.

1.1.7 Classification des toitures-terrasses ■ Toitures-terrasses accessibles à la circulation et au


(selon les DTU 43.1, 43.2, etc.) stationnement des véhicules légers (pente minimale 1 %) dites
toitures parcs VL ou toitures accessibles aux véhicules légers
1.1.7.1 En fonction du climat Les parties de toitures accessibles exceptionnellement aux véhi-
cules de défense contre l’incendie et camions de déménagement
■ Toitures-terrasses sous climat de montagne peuvent être comprises dans cette catégorie.
Ce sont les toitures-terrasses des bâtiments caractérisés par des Les véhicules légers sont conventionnellement caractérisés par
sollicitations climatiques spécifiques au climat de montagne (pré- une charge maximale de 2 t/essieu.
sence de neige pendant une longue durée de l’année). Convention-
nellement, ce sont celles des bâtiments implantés à une altitude ■ Toitures-terrasses accessibles à la circulation et au
supérieure à 900 m. stationnement des véhicules lourds (pente minimale 1 %) dites
toitures parcs PL ou toitures accessibles aux véhicules lourds
■ Toitures-terrasses en dehors du climat de montagne Sur les toitures-terrasses qui reçoivent des trafics plus ou moins
Ce sont les toitures-terrasses des bâtiments ne répondant pas à la lourds, il faut évidemment que les revêtements d’étanchéité soient
définition précédente, pour les climats ordinaires : de plaine, tempé- protégés par une protection rigide, solide, dite lourde.
rés (valable pour la France métropolitaine uniquement).

1.1.7.2 En fonction des pentes des parties courantes 1.2 Choix d’un système d’étanchéité
Les toitures-terrasses visées par les DTU 43.1, 43.2 sont classées
en 2 catégories :
Ce choix est un choix multicritère qui s’opérera en étudiant, dans
— toitures-terrasses à pente nulle ; l’ordre donné, les paramètres suivants :
— toitures-terrasses plates : pente de 1 à 5 % limites incluses.
1) destination de la toiture : accessible (au trafic piétonnier,
Il est entendu que, par suite des tolérances de planéité des sup- lourd...), inaccessible, terrasse-jardin. Cela conditionne le type de
ports et des conditions d’exécution des revêtements, les toitures- protection (lourde, autoprotégée...) ;
terrasses à pentes inférieures à 2 % peuvent présenter, en service, 2) nature de l’élément porteur (béton, acier, bois) qui conditionne
de légères retenues d’eau. La pente des parties courantes est celle la technique à utiliser, et les sollicitations mécaniques prévisibles, et
de la ligne de plus grande pente. entraîne la référence à l’un des 3 DTU (DTU 43.1, 43.3 ou 43.4) ;
3) types de travaux : neuf ou réfection ;
1.1.7.3 En fonction de leur accessibilité
(ou de leur destination) 4) avec ou sans isolant : nature de l’isolant, isolation sous étan-
chéité ou inversée, résistance mécanique de l’isolant ;
■ Toitures-terrasses inaccessibles (pente nulle admise)
5) nature du support de l’étanchéité ;
Toitures-terrasses qui ne reçoivent qu’une circulation réduite à
l’entretien du revêtement d’étanchéité ou d’accessoires de toitures 6) pente du support :
(entretien des lanterneaux d’éclairement ou de désenfumage, des — toitures-terrasses (pente < 5 %),
antennes, ramonage des conduits...). — toitures en pente (5 à 100 %) ;

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7) climat : vent, neige, durabilité exigée ; 1.3 Réalisation des travaux.


8) type de mise en œuvre : collé ou soudé ou fixé Techniques de pose
mécaniquement ;
9) mode de liaison au support : indépendante, semi-indépen- Pour la réalisation des travaux il faudra ensuite se reporter (cf.
dante ou adhérente. Cela conditionne, entre autres, les modules et [Doc. C 3 557]) :
allongements possibles à la rupture du matériau d’étanchéité à choi-
— aux guides techniques détaillés des fabricants d’étanchéité ;
sir.
— aux avis techniques pour les produits nouveaux non
10) classement FIT exigé, et autres règlements particuliers (clas- traditionnels ;
sement feu, IGH, ERP) (cf. [C 3 555]). — aux DTU et normes pour les travaux de techniques
traditionnelles ;
11) poids admissible pour le système complet : — aux CPT/CCT (cahiers des spécifications techniques) ;
étanchéité + protection + produits accessoires de pose. — aux règles professionnelles (CSNE : Chambre syndicale de
l’étanchéité).
De tout cela, on en déduit alors en étudiant les catalogues, avis
techniques, fiches techniques des produits proposés :
— le choix du procédé d’étanchéité ;
1.4 Classement FIT minimal exigible
— la description détaillée du système d’étanchéité ;
— les performances et le classement FIT du complexe
d’étanchéité ; Le tableau 1 indique par type d’utilisation de la toiture (accessibi-
— son adéquation au climat, sa durabilité ; lité, support, pente, protection) le classement FIT minimal auquel
doit répondre le revêtement d’étanchéité : pour chacun des paramè-
— le poids total du système ; tres F, I, ou T (cf. article [C 3 555]), l’indice de classement du revête-
— le coût des travaux. ment doit être au moins égal à celui indiqué dans le tableau. (0)

Tableau 1 – Classement FIT pour les travaux d’étanchéité de toitures


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Exploitation et usage de la toiture et type de protection

Accessible Accessible
Inaccessible Technique
Support direct du Pente Piétons Véhicules Piétons Véhicules
revêtement (%)
Protection Protection
Meuble Dure
Autoprotection directe par directe par Autoprotection
(graviers) Protection dure dalles sur
(apparent) (1) dalles sur couche (apparent)
(2) graviers (2)
plots drainante
0 F4.I2.T2 (3) (4) F3.I3.T1 (5) F5.I4.T3 F3.I5.T1 F4.I4.T2 F3.I3.T2 (5)
Isolant thermique Plate F4.I2.T2 (3) (4) F3.I3.T2 (5) F4.I4.T2 F4.I4.T2 F5.I4.T3 F3.I5.T2 F4.I4.T2 F3.I3.T2 (5)
Inclinée F4.I2.T2 (6) F4.I4.T2 (6)
0 F4.I2.T2 F3.I3.T1 F5.I4.T3 F3.I5.T1 F4.I4.T2 F3.I3.T2
Béton Plate F4.I2.T2 F3.I3.T2 F4.I4.T2 F4.I4.T2 F5.I4.T3 F3.I5.T2 F4.I4.T2 F3.I3.T2
Inclinée F4.I2.T2 F4.I4.T2

Béton + 0 F3.I3.T1 F3.I3.T2 (2) F3.I5.T1 F3.I3.T1


isolation inversée Plate F3.I3.T2 F3.I3.T2 F3.I3.T2 (2) F3.I5.T2 F3.I3.T2
Plate F4.I2.T2 F3.I3.T2 F4.I4.T2 F3.I3.T2
Béton cellulaire
Inclinée F4.I2.T2 F4.I4.T2

Bois et Plate F4.I2.T2 F3.I3.T2 F4.I4.T2 F3.I3.T2


panneaux dérivés Inclinée F4.I2.T2 (6) F4.I4.T2 (6)
0 F4.I2.T2 F3.I3.T2 F5.I4.T3 F3.I5.T1 F4.I4.T2 F3.I3.T2
Ancien revêtement Plate F4.I2.T2 F3.I3.T2 F4.I4.T2 F4.I4.T2 F5.I4.T3 F3.I5.T2 F4.I4.T2 F3.I3.T2
Inclinée F4.I2.T2 (6) F4.I4.T2 (6)
(1) Indice I porté à I3S pour les revêtements monocouches.
(2) Indice I porté à I4 pour les revêtements monocouches.
(3) Indice I porté à I3 pour laine minérale sur béton et béton cellulaire.
(4) Indice I porté à I3 sur laine minérale de résistance thermique > 2 m2 · ˚C/W.
(5) Indice I porté à I4 pour laine minérale sur béton et béton cellulaire et pour polystyrène expansé.
(6) Indice T porté à T3 si la résistance thermique est > 2 m2 · ˚C.

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Pente faible 0 à 20 %
Relevé (cas courant)
Étanchéité
7 2e couche d’étanchéité
Couche de finition 9 Parastar soudée
soudée Parastar et autoprotégée
1re couche
Équerre de renfort 6 5 d’étanchéité
soudée Starbase
soudée
Enduit 2
d’imprégnation
à froid

Isolant thermique 4
Isolants admissibles
Pose courante
• laine minérale
surfacée bitume collée Pare-vapeur
• Perlite fibrée (cas courant) 1
surfacée bitume : Pare-vapeur 3 Élément porteur Figure 2 – Toiture-terrasse en maçonnerie
Fixée mécaniquement Starbase soudé en maçonnerie non accessible. Étanchéité autoprotégée, sur
Étanchéité universelle soudée de la société Siplast isolant thermique (Source Siplast-Icopal -
catalogue 2002)

Notons qu’il y a, en plus du classement FIT, d’autres caractéristi- et autoprotection minérale une face de 1 500 g/m2 en granulés ou
ques à prendre en compte : poids total du système, durabilité exi- 900 g/m2 en paillettes d’ardoise. Cette 2e couche présente un allon-
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gée, comportement au feu, sollicitations climatiques (effets dus à la gement à la rupture de 40 %, une résistance à la rupture de 10 à
neige et effets dus au vent). 12 daN selon le sens.
Elle est posée soit directement sur l’élément porteur de toiture,
soit sur le panneau isolant thermique ;

2. Exemples d’étanchéité — dans les cas courants, on pose un pare-vapeur (feuille de


bitume-élastomère SBS avec armature en non tissé de polyester)
de toitures-terrasses qui est collé sur les éléments porteurs en maçonnerie avec une cou-
che d’EIF ;
— les relevés sont réalisés avec une couche de finition soudée
(feuille de bitume-élastomère SBS épaisseur 4 mm) collée avec une
Pour illustrer ces différentes possibilités, nous allons décrire couche d’EIF.
quelques cas types, qui ne sont que des exemples, puisque
Le tableau 2 donne le principe de mise en œuvre d’un tel revête-
nous avons dit qu’il y a plusieurs centaines ou milliers de cas
ment.
différents. Les diverses sociétés que nous recensons dans (0)

« Pour en savoir plus » ont toutes des systèmes équivalents ou


voisins (cf. [Doc. C 3 557]).
Nous les illustrerons par des schémas de systèmes classiques Tableau 2 – Mise en œuvre (cf. figure 2)
basés sur des produits du marché.
O
1 Vérification et préparation du support en maçonnerie
O
2 Passage du primaire d’adhérence en parties courantes et
en relevés
2.1 Toiture-terrasse en maçonnerie O
3 Pose de la feuille pare-vapeur soudée
O
4 Pose des panneaux isolants thermiques :– collés ou
non accessible, avec étanchéité – fixés mécaniquement
autoprotégée O
5 Pose de Starbase en 1re couche d’étanchéité soudée
O
6 Pose des équerres de renfort au pied des émergences et des
costières de joint de dilatation
L’étanchéité est réalisée en feuille de bitume-élastomère SBS. Pose des évacuations d’eaux pluviales et des sorties en toitures
Pose des bandes de rives et bandes d’égout
La figure 2 montre une étanchéité sur isolant thermique avec : O
7 Pose en partie courante de Parastar soudé
— une sous-couche en feuille de bitume-élastomère SBS de O
8 Étanchéité des joints de dilatation
3 000 g/m2, avec armature non tissée de polyester dont la sous-face O
9 Finition des relevés en Parastar
est un film thermofusible macroperforé, qui présente un allonge-
ment à la rupture de 35 %, cette sous-couche servant aussi de pare-
vapeur dans le cas de toiture isolée sur maçonnerie ;
2.2 Toiture-terrasse inaccessible
Exemple : Starbase de Siplast ou similaire. Starbase pare-vapeur
est une feuille de bitume-élastomère SBS armée, d’épaisseur 2,7 mm sur béton avec protection meuble
et d’allongement à la rupture 35 %.
— une 2e couche d’étanchéité Parastar soudée (dans l’exemple de L’étanchéité est réalisée en feuille de bitume-élastomère SBS. La
la figure 2), feuille de bitume-élastomère SBS, épaisseur de 4 mm, figure 3 montre pour exemple un système de la société Axter mono-
4 400 g/m2, armature non tissée de polyester, grésage antiadhérent couche avec isolant (Force® dalle).

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APPLICATIONS DES REVÊTEMENTS D’ÉTANCHÉITÉ PRÉFABRIQUÉS ______________________________________________________________________________

8 Gravillons
Armalu 7

Bande d’équerre 6

Vernis Antac 1

5 Force 4000 dalle

Isolant thermique 3
4 Écran d’indépendance
Hyrène 25/25 TS 2 Figure 3 – Système monocouche avec isolant
Force® dalle® (Source : documentation technique
Axter 2003)

Pente 0 à 5 %
Protection
Relevé (cas courant)
9 Gravillons

Couche de 8
finition soudée Étanchéité
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Parastar ou
Paradial S e
6 2 couche
Équerre de renfort 5 d’étanchéité
soudée Parastar soudée

4 1re couche
EIF ou délardage 2 d’étanchéité
de l’autoprotection Starbase posée
métallique libre + joints
de l’ancien relevé soudés

3 Écran de double
indépendance
posé libre
1 Figure 4 – Toiture-terrasse en maçonnerie non
Ancien revêtement d’étanchéité accessible. Étanchéité sous gravillons, sur
Étanchéité universelle soudée (Parastar de Siplast) ancienne étanchéité (Source Siplast-Icopal
catalogue 2003)

Ce procédé consiste en un revêtement d’étanchéité monocouche tissé polyester de 170 à 180 g/m2, avec un film plastique en sous-
soudable, en bitume modifié élastomère SBS, apparent pour toitu- face et en surface, une épaisseur de 4 mm.
res-terrasses plates et toitures inclinées  1 %, en climat de plaine,
sous protection lourde rapportée ou sous isolation inversée. O7 – Armalu est une chape autoprotégée (alu 8/100), armature
toile de verre 60 g/m2, liant élastomérique fillérisé à 40 %, épaisseur
Il fait l’objet de l’avis technique 5/02-1619 de septembre 2002, en lisière 3,5 mm, utilisée pour les relevés.
mais a déjà été utilisé sur 2 × 106 m2 depuis 1990. Son classement
FIT est : F5I5T4.
Voici quelques commentaires sur les matériaux signalés figure 3.
2.3 Pose sur ancienne étanchéité
O
1 – le vernis Antac est un enduit d’application à froid EIF, à base
en rénovation, toiture-terrasse
de bitume en milieu solvant ;
non accessible
O2 – Hyrène 25/25 TS est une sous-couche en feuille à base de
liant SBS, grésée 2 faces pour le collage (épaisseur 2,5 mm
environ) ; L’étanchéité est réalisée en feuille de bitume-élastomère SBS.
O3 – l’isolant thermique peut être de différents types : polystyrène
expansé, polyuréthane, laine minérale ; Ici on peut utiliser le même système bitume-élastomère SBS que
celui indiqué au paragraphe 1 précédent.
O4 – l’écran d’indépendance est un voile de verre 100 g/m2 qui est
déroulé à sec, avec des joints de recouvrement à 10 cm libres ; Ce système (figure 4) est désolidarisé de l’ancienne étanchéité
par un écran de double indépendance posé libre : ici il s’agit d’un
O5 – Force®
dalle 4000 est une feuille de bitume modifié élasto- écran en voile de verre + papier Kraft.
mère présentant un allongement à la rupture de 35 %, une résis-
tance au poinçonnement statique L4 selon norme P 84-352, une La protection est réalisée par des gravillons. La mise en œuvre est
masse du liant Hyrène MM de 4 000 g/m2, une armature en non- présentée dans le tableau 3.

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(0)
Elle se pose sans soudage ni chauffage. Tous les composants sont
Tableau 3 – Mise en œuvre (cf. figure 4) soit autoadhésifs soit collés à froid (figure 5).

O
1 Vérification et préparation de l’ancienne étanchéité en La membrane Suprastar est une membrane bitume-élastomère
parties courantes et en relevés SBS à coller, pour les relevés. Cette technique est utilisée pour chan-
tiers en climats de plaine < 900 m et une surface de toiture maxi-
O
2 Passage du primaire d’adhérence en relevés ou délardage
male de 50 m2 avec évacuation d’eaux pluviales.
O
3 Pose de l’écran d’indépendance
O
4 Pose de Starbase en 1re couche d’étanchéité libre La mise en œuvre d’un tel système est indiquée dans le tableau 4.
O
5 Pose des équerres de renfort au pied des émergences soudées
Pose des évacuations d’eaux pluviales et des sorties en toitures
O
6 Pose en partie courante de Parastar soudé
2.5 Toiture-terrasse inaccessible, sur bacs
O
7 Étanchéité des joints de dilatation
O
8 Finition des relevés en Parastar en acier
O
9 Pose de la protection rapportée en gravillons

(0) Voici un exemple (figure 6), pris entre beaucoup d’autres possi-
bles, d’une étanchéité sur bacs en acier, pour la construction d’usi-
Tableau 4 – Mise en œuvre (figure 5) nes par exemple :
O
1 Vérification et préparation de l’ancienne étanchéité — la feuille d’étanchéité 4000 S est un revêtement d’étanchéité
monocouche soudable en bitume modifié élastomère SBS, pour toi-
O
2 Passage du primaire d’adhérence en parties courantes et
tures-terrasses plates et toitures inclinées (pente  1 %) en climat
en relevés (EIF) de plaine ;
O
3 Renforcement de tous les angles des reliefs avec un — les feuilles Force 4000 S ont une finition de sous-face en film
gousset en Adek thermofusible pour le soudage à chaud (épaisseur 4 mm) ;
O
4 Pose des évacuations d’eaux pluviales et des sorties en — l’isolant O4 a une face enduite soudable à chaud, au-dessus ;
toitures avec renfort en Adek — Armalu O 7 est une chape autoprotégée Alu 8/100 à liant élasto-
Pose des bandes de rives et bandes d’égout avec renfort mérique, d’épaisseur en lisière de 3,5 mm utilisée pour les relevés ;
en Adek
— Arma O 7 est la même chape que Armalu mais avec une arma-
O Pose des renforts de noues en Adepar JS (feuille
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5
d’étanchéité adhésive en bitume-élastomère SBS) ture en tissu de verre GV-VV 90 g/m2 et autoprotégée par ardoisage.
Depuis 1987, le système Force d’Axter a fait l’objet de plusieurs mil-
O
6 Réalisation des relevés en Suprastar collé à la colle
lions de mètres carrés posés sur différents types de supports. Il fait
bitumineuse
l’objet de l’Avis technique 5/99-1395.
O
7 Réalisation de l’étanchéité des parties courantes en Adestar
O
8 Protection des relevés par enduit ciment grillagé
O
9 Couche de désolidarisation 2.6 Toitures et terrasses inaccessibles,
OO 10 11 Pose de la protection lourde dure autoprotégées sur bacs en acier
et isolant thermique

2.4 Toiture-terrasse accessible piétons, L’exemple de la figure 7 montre ici encore une étanchéité bicou-
étanchéité sous protection dure che en bitume SBS, soudée, de la société Siplast :
sur élément porteur en maçonnerie — Paradiène ACS R3 est une feuille de bitume-élastomère SBS,
épaisseur  2,5 mm avec armature ;
— Paracier A est aussi une feuille de bitume-élastomère SBS,
Ici on utilise une étanchéité à froid (Adestar de Siplast) qui est une avec autoprotection minérale, épaisseur minimale 2,5 mm, avec
membrane autoadhésive en bitume-élastomère SBS, autoprotégée. armature en voile de verre VV.

Pente 1 à 5 % Protection
Relevé (cas courant) 11 Protection
lourde dure
Protection 8 (en carrelages)
par enduit
ciment grillagé
9 Couche de
désolidarisation
Suprastar collé 6
10 Chape ciment

Enduit 2
d’imprégnation
à froid

Étanchéité
Colle Star
(colle bitumineuse) 7 Étanchéité monocouche
Adestar autoadhésive Figure 5 – Terrasse en maçonnerie accessible
+ joints collés aux piétons. Étanchéité sous protection dure,
Étanchéité 100 % à froid sur élément porteur (Source documentation
technique Siplast-Icopal 2003)

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Armalu / Arma/ Force 4000 S 7

Bande d’équerre (épaisseur > 3,5 mm) 6

Costière galvanisée 5

Enduit d’imprégnation à froid 4

Force 4000 S 3

Isolant soudable 2

Bac acier 1 Figure 6 – Isolation et étanchéité sur bacs en


acier avec le système Force de la société Axter
(monocouches avec isolant) (Source Sté Axter)

Relevé (cas courant)


Étanchéité
Couche de finition
Paradial S, soudée
2e couche d’étanchéité
Équerre de renfort Paracier A soudée
(feuille bitume-élastomère SBS)
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Enduit d’imprégnation à froid 1re couche d’étanchéité


Paradiène AC S R3 soudée

Isolant thermique

Bacs acier

Isolants admissibles Pose courante


Laine minérale surfacée bitume Fixée mécaniquement
Perlite fibrée surfacée bitume Fixée mécaniquement
Verre cellulaire surfacé bitume Collé EAC

Pare-vapeur
Généralement aucun puisque les isolants sont surfacés bitume

Figure 7 – Toitures et terrasses inaccessibles sur bacs en acier et isolant

Des renseignements complémentaires concernant la mise en 2.7 Terrasses végétalisées


œuvre du cas de la figure 7 sont donnés dans le tableau 5.
(0)

L’apport de terre et de végétaux à la surface des toitures-terrasses est


Tableau 5 – Renseignements complémentaires (figure 7) une technique qui apporte un très bel aspect sur les toitures qui étaient
autrefois peu esthétiques pour les habitants des étages élevés.
• Limité aux altitudes  900 m.
• Solution adaptée aux réfections avec apport d’isolant sur Du fait du poids de la terre, de l’arrosage ou de la rétention d’eau
ancienne étanchéité conservée. nécessaires, de la croissance des racines, les étanchéités de ces ter-
• Pente > 40 % : 2e couche fixée en tête, tous les 0,20 m. rasses végétalisées ont des exigences supérieures et particulières.
• Quand l’isolant est surfacé à l’EAC sur chantier, le classement du Elles comportent obligatoirement les éléments suivants.
revêtement devient F4I3T2 et la fixation en tête est nécessaire à
partir de 20 % de pente. ■ Élément porteur
• Aires et chemins de circulation : renfort en dalles collées
(plaques 50 × 50 en mortier bitumineux armé (pente  20 %)) ou, Tout type d’élément (béton, bois, acier) à la condition expresse
alternativement, feuilles de bitume-élastomère SBS, épaisseur que la surcharge admissible soit compatible avec celle du système
4 mm, armature non-tissé polyester donnant un classement L4. projeté, y compris le poids de terre et des végétaux.
• Zones techniques : renfort en dalles de mortier collées avec une
colle bitumineuse ou 2e couche en feuille de bitume-élastomère ■ Complexe isolant thermique
SBS, épaisseur 4 mm armée (classement L4). Tout type d’isolant admis sous étanchéité (polyuréthane, verre cellu-
• Masse surfacique (étanchéité) : environ 7,5 kg/m2. laire, perlite expansée, laine minérale, polystyrène) et dont la résis-
tance à la compression est compatible avec les surcharges prévues.

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L’isolation inversée est également admise sous certaines condi- La couche filtrante a pour but :
tions, mais il faut qu’elle soit alors parfaitement protégée contre — d’éviter le colmatage de la couche drainante, par les fines par-
l’eau descendant dans la terre. ticules de terre humide ;
■ Système d’étanchéité — de répartir et de conserver l’humidité nécessaire aux plantes.
Il doit résister à une humidité permanente provenant de la terre et Elle est généralement constituée d’une nappe de fibres synthé-
à la pénétration des racines. tiques non tissées et doit être relevée contre les reliefs jusqu’au
niveau supérieur des terres.
Il sera donc toujours constitué de 2 couches, par exemple dans les
systèmes Siplast on aura : ■ Couche de terre et végétation
— une 1re couche d’étanchéité Starbase, feuille de bitume-élasto- Elle doit avoir une épaisseur et une composition spécialement for-
mère SBS de 3 000 g/m2, avec armature en non-tissé polyester mulée selon les végétaux désirés, l’épaisseur nécessaire, en particu-
(180 g/m2), d’épaisseur 2,7 mm, avec surface du film plastique ther- lier une bonne capacité de rétention d’eau afin que toute l’eau (de
mofusible, sous-face du film thermofusible macroperforé ; pluie ou d’arrosage) soit conservée dans la terre sans s’écouler en
— une deuxième couche Parastar vert soudée, feuille de bitume- dessous, une perméabilité adéquate, une bonne résistance à
élastomère SBS de 4 400 g/m2 de bitume-élastomère fillérisé, arma- l’érosion par le vent et une présence d’éléments nutritifs adaptés
ture en non-tissé polyester (180 g/m2), autoprotection minérale aux végétaux choisis (qui dépendront eux-mêmes bien sûr des
1 face (1 500 g/m2 de granulés ou 900 g/m2 de paillettes d’ardoise), régions et de l’ensoleillement).
épaisseur 4 mm.
Certains systèmes sont étudiés pour des épaisseurs de terre végé-
C’est une variante de Parastar, vu précédemment, mais avec un tale importantes (  30 cm ), d’autres pour épaisseurs moyennes (15
adjuvant antiracine. à 30 cm), d’autres enfin en épaisseurs très faibles (3 à 15 cm) pour
empêcher la croissance de mauvaises herbes et adaptées à certains
■ Système de drainage végétaux bas et aux fleurs.
Il a pour but :
■ Bande-pourtour et bordure
— de faciliter l’écoulement de l’eau vers les évacuations
pluviales ; En rives et autour des émergences, une protection en gravillons
— de protéger l’étanchéité des agressions mécaniques et de la ou en dalles doit être prévue sur une largeur minimale de 0,40 m,
croissance exagérée des racines. ainsi qu’une séparation (bordure préfabriquée, pierre...) entre la
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bande-pourtour et le système.
Il peut être constitué :
Ces dispositifs permettent de :
— de granulats meubles (qui n’empêchent pas la croissance des
racines mais assurent un bon drainage) ; — faciliter l’accès au drainage, aux évacuations pluviales et aux
— de plaques de polystyrène expansé, le plus souvent dans les relevés d’étanchéité ;
systèmes Siplast ou dans le système Sopranature de Soprema — compenser la différence de niveau entre la hauteur d’acrotère
(figure 8) ; réglementaire et la hauteur de la protection végétale.
— éventuellement de géotextile. La figure 8 montre un exemple pris entre autres, à titre indicatif
(les autres fournisseurs d’étanchéité offrent des systèmes similai-
res).
Pour la réalisation de vastes dalles-jardins, lorsqu’il est possible
Dispositif de séparation
de construire un élément porteur à haute résistance mécanique de
(bordure préfabriquée façon à soutenir une masse élevée (de terre et d’étanchéité), on uti-
en pierre ou autre) lise simplement l’asphalte comme revêtement d’étanchéité car il
Bande- Végétation
apporte de nombreux avantages :
pourtour — très longue durabilité ;
Terre
— contient des produits antiracines ;
végétale — inerte et résistant à l’eau, aux produits contenus dans la terre ;
Filtre — bas prix de revient.
Soprafiltre
(non-tissé) Exemple : il peut donc accepter des arbres de bonne hauteur.
Le jardin Atlantique, dalle paysagée qui couvre les voies de la gare
Évacuation Montparnasse à Paris a été ainsi étanchéifié à l’asphalte.
pluviale
Différents complexes en asphalte sont utilisés sur éléments por-
teurs en béton essentiellement :
— 5 + 20 mm ;
— procédés mixtes associant feuilles bitumineuses et asphalte
gravillonné ;
— 5 + 15 mm en toiture inversée.

2.8 Toitures-terrasses
avec des membranes monocouches
Élément
porteur
Isolant
thermique
Étanchéité
Sopralène
Drainage synthétiques
(béton) en XXX Jardin

Les systèmes étudiés ci-dessus étaient des systèmes traditionnels


Figure 8 – Perspective du système Sopranature (Source Soprema) faisant l’objet de DTU et de normes ou bien d’avis techniques.

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Les membranes monocouches synthétiques sont apparues à Nous allons étudier ici quelques cas classiques qui représentent
partir de 1980 et font uniquement l’objet d’avis techniques. des marchés importants et des cas fréquents.
Nous nous bornerons à l’étude d’un seul exemple, les membra- En raison des pentes élevées (> 5 %), il faut souvent utiliser des
nes en EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), très large- revêtements collés (ou fixés mécaniquement).
ment utilisées aux États-Unis depuis 1980 (109 m2 de membranes
Afin d’élargir les connaissances, nous allons donc étudier des sys-
EPDM Rubberguard® de la société Firestone y ont été posées depuis
tèmes d’étanchéité avec des feuilles élastomères collées ou fixées
1980).
mécaniquement.
Ces membranes sont disponibles soit en rouleaux de grandes lar-
geurs, soit même en grandes nappes sans aucun joint jusqu’à 15 m
de large et 60 m de long, ce qui réduit le nombre de joints à réaliser
sur chantier et les risques de mauvaises soudures éventuelles. 3.1 Toitures plates ou inclinées
Ces membranes EPDM peuvent être mises en œuvre selon plu- étanchéifiées avec membranes PVC
sieurs techniques. collées
■ Système lesté, applicable sur tout support de toiture pouvant
accepter le poids du lestage avec pente < 15 %. Les grandes nappes
EPDM sont posées librement sur le support. Les membranes adja- L’exemple présenté ici utilise le procédé Trocal SGK de la société
centes sont superposées avec recouvrement minimal de 100 mm et Sika-Trocal destiné aux travaux neufs ou en réhabilitation des toitu-
assemblées avec une bande adhésive composée de butyl et d’EPDM res-terrasses non accessibles ; les panneaux isolants doivent justi-
(après application éventuelle d’un primaire). fier au moins d’un classement de compressibilité B au sens du
guide UEA tc (Union européenne pour l’agrément technique dans la
■ Système de toiture inversée, utilisé pour les toitures soumises à construction) pour l’agrément des systèmes d’isolants (février
un trafic régulier et/ou sous des conditions climatiques très 1993).
sévères : les grandes nappes EPDM sont posées directement sur
l’élément porteur, puis l’isolant est posé par-dessus (isolant Les supports des panneaux isolants thermiques peuvent être très
résistant à l’humidité) ; au-dessus se trouve un géotextile et enfin le variés à savoir :
lestage. — maçonnerie (pente comprise entre 4 et 40 %) (NF P 84.205.1 –
DTU 43.2) ;
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■ Système en adhérence totale


— maçonnerie (pente 0 à 5 %) (NF P 84.204.1 – DTU 43.1) ;
Les nappes d’EPDM sont entièrement collées sur le support avec — bacs d’aciers (pente comprise entre 3 et 40 %) ;
une colle contact polychloroprène.
— bois et panneaux dérivés du bois (pente comprise entre 1 et
Les membranes adjacentes sont superposées (recouvrement 40 %) (NF P 84.207 – DTU 43.4) ;
minimal de 100 mm) et assemblées avec une bande adhésive (four- — plaques ondulées en fibres de ciment ;
nie par le fournisseur des membranes EPDM).
— bacs en aluminium (couvertures existantes en réhabilitation).
Le système en adhérence totale est utilisable sur toutes pentes ;
c’est un système très léger, adapté aux structures légères et aux for- Ce procédé prévoit une application par collage de la membrane
mes irrégulières. PVC :
— soit sur des panneaux isolants dont l’Avis technique ou Cahier
■ Systèmes par fixation mécanique de clauses techniques approuvé autorise une telle pose ;
Plusieurs systèmes existent. — soit sur supports directs : béton, béton cellulaire, bois et pan-
● Fixations mécaniques renforcées neaux dérivés du bois.
Elles utilisent des bandes d’EPDM renforcées de 250 mm de large, La membrane Trocal SGK est un revêtement monocouche appa-
laminées entre 2 bandes autoadhésives. rent constitué d’une feuille calandrée en PVC plastifié, armée d’un
voile de verre avec une sous-face en non-tissé polyester. Le non-
Ces bandes sont fixées mécaniquement sur le support ; puis les
tissé permet l’adhérence de la colle et la compatibilité avec les pro-
nappes EPDM sont fixées sur l’adhésif de ces bandes.
duits bitumineux en rénovation.
● Fixation mécanique par lattes d’ancrage placées au-dessus de
la membrane EPDM ou au centre des recouvrements de bandes Elle peut être utilisée en construction neuve ou en rénovation, par
adjacentes collage sur toitures inclinées et toitures-terrasses, isolées ou non,
non accessibles.
Les lattes d’ancrage sont ensuite protégées par des bandes auto-
adhésives de 150 mm de large. Elle est utilisée aussi pour la réhabilitation des couvertures en pla-
ques ondulées de fibrociment avec apport d’un isolant thermique.
Dans les 2 cas, le calepinage et les intervalles entre les fixations
mécaniques varient en fonction de la résistance au vent nécessaire. Le tableau 6 montre les utilisations possibles de plusieurs feuilles
ou membranes PVC plastifié (PVC-P).
Les caractéristiques principales de la membrane Trocal SGK sont
données en [Doc. C 3 557].
3. Toitures inclinées et
utilisation de membranes 3.2 Toitures inclinées étanchéifiées
d’étanchéité avec membranes EPDM collées

Les toitures en pentes sont souvent étanchéifiées par des systè- Ici on utilise une feuille EPDM collée sur toute la surface sur le
mes traditionnels : tuiles, ardoises, shingles, mais il y a aussi de support avec une colle contact polychloroprène (double encollage) ;
nombreux cas où il faut étanchéifier des panneaux de particules, des les membranes adjacentes sont superposées et assemblées avec
bacs en acier et d’autres supports. une bande adhésive double face.

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(0)

Tableau 6 – Utilisations de feuilles de PVC (1)


Caractéristiques Trocal SGK Trocal SG Trocal S
Épaisseur totale 2,4 mm 1,5 mm 1,5 mm
Largeur 1,74 m 1,10 m ou 1,80 m 1,10 m
Description Feuille PVC-P armée voile de verre Feuille PVC-P armée voile de verre Feuille PVC-P non armée voile de
avec sous-face feutre sans sous-face feutre verre sans sous-face feutre
Domaines d’utilisation Étanchéité des parties courantes et Étanchéité des relevés Étanchéité des points singuliers,
des relevés réalisation sur site des étanchéités
des relevés, ventilation, angles
Mode de pose Par collage en adhérence totale Libre ou collée Libre ou collée
Colle adaptée C 300 (PUR) Nitrile solvantée Nitrile solvantée
Résistance UV Oui Oui Oui
Compatible bitumes Oui Non Non
Écran de séparation rapporté Non Oui Oui
(1) source Sika-Trocal

Les membranes EPDM qui ont une élongation à la rupture de 300 S’il se situe en permanence au-dessus du niveau de l’eau dans le
à 400 % peuvent être collées en plein même sur des supports pré- sol, l’eau agit sans pression sur les parois et il suffit alors de traiter
sentant des variations dimensionnelles importantes (métaux...). en surface les parois enterrées et d’effectuer une coupure des
remontées capillaires.
Nous étudierons ci-dessous les différents cas, de façon simple ;
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pour plus de renseignements techniques, nous invitons nos lecteurs


4. Soubassements et à se reporter aux documents suivants :

fondations de bâtiments — DTU 14.1 (NF P 11-221) Travaux de cuvelages (Mai 2001) ;
— DTU 13-11 Fondations superficielles (Mars 1988) ;
— Techniques de l’Ingénieur, références [5] [6] [7] [8].
Il est nécessaire d’empêcher l’apparition d’eau ou d’humidité
dans les locaux enterrés : caves, parkings et autres sous-sols et
ouvrages d’art enterrés. 4.1 Cuvelage avec revêtement
La protection des parois contre les actions de l’eau est un pro- d’étanchéité
blème complexe :
— par les multiples origines possibles des eaux : nappe phréati-
que, eaux d’infiltration ou de ruissellement sur les parois extérieu- L’étanchéité est réalisée par un revêtement plastique, élastoplasti-
res, remontées capillaires dans des sols humides, eau de pluie, que ou élastique appliqué à l’extérieur de la structure résistant à la
fuites accidentelles de réseaux de fluides ; poussée de l’eau.
— par la nature des terrains ; Le cuvelage est complété :
— selon les types de fondations. — soit par un ouvrage externe (figures 9 a et 9 b) ;
Si l’ouvrage est immergé, même par intermittence, en totalité ou — soit par un ouvrage interne qui a pour fonction principale de
en partie, il faut réaliser un cuvelage. reprendre la poussée de l’eau (figure 9 c).

Structure résistante Structure résistante Structure résistante


interne interne externe

Niveau Niveau Niveau


eau eau eau

Voile Préradier Revêtement Ouvrage de Préradier Structure résistante


périphérique d’étanchéité protection interne

a ouvrages externes ; b ouvrages externes ; c structure résistante interne ;


cuvelage avec limite d’emprise cuvelage sans limite d’emprise cuvelage avec limite d’emprise

Figure 9 – Cuvelage avec revêtement d’étanchéité

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APPLICATIONS DES REVÊTEMENTS D’ÉTANCHÉITÉ PRÉFABRIQUÉS ______________________________________________________________________________

Voile périphérique en béton


conforme au DTU 14.1

Structure : ouvrage en béton résistant


aux poussées hydrostatiques
conforme au DTU 14.1

1re couche
de Paradiène 35 S R4
joints soudés,
maintenus en tête par
soudage ou fixations
mécaniques

Protection par chape


de ciment d’épaisseur
Préradier en béton minimale 3 cm, sur couche
conforme au DTU 14.1 de désolidarisation*,
cf. 6.3.2.6 du DTU 14.1
2e couche de Paradiène 35 S R4 soudée en plein

Paradiène 35 S R4, joints soudés


Paradiène 35 S R4, soudé en plein
* Couche de désolidarisation : Gravifiltre + film synthétique d’épaisseur 100 µm
Le Paradiène 35 S R4 est une feuille de bitume-élastomère SBS, Figure 10 – Cuvelage avec revêtement
d'épaisseur nominale 3,5 mm avec armature R4 d’étanchéité réalisé par l’intérieur (cuvelage
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avec limite d’emprise) (Source Siplast)

Les dispositions des figures 9 a et 9 c sont adoptées lorsqu’il Les fixations mécaniques en tête de lés sont mises en œuvre à
n’existe pas de possibilité d’intervenir hors des limites d’emprise. l’avancement.
Le revêtement d’étanchéité est réalisé en une seule intervention Les lés supérieurs recouvrent les fixations mécaniques des lés
pour les surfaces horizontales et verticales. inférieurs (figure 14).
La disposition de la figure 9 b est retenue lorsque l’intervention
hors des limites d’emprise du bâtiment est possible. Le revêtement ■ Observations
d’étanchéité est alors réalisé en deux phases :
Le jointoiement des maçonneries non enduites doit être réalisé
— étanchéité sur préradier (avant construction de la structure soigneusement au mortier lissé au nu des éléments.
résistante interne) ;
— étanchéité verticale sur voiles de la structure résistante Les enduits au mortier de ciment doivent avoir un parement fine-
interne. ment taloché.
Des limites d’emploi à ces procédés sont indiquées au DTU 14.1. Fondaply peut être complété par une membrane tridimension-
Elles concernent notamment les cas où il est à craindre des nelle embossée en PEHD (Fonda +) ou par une membrane de protec-
déformations relatives entre structure résistante interne et ouvrage tion et de drainage (feuille embossée tridimensionnelle en
(ou structures résistantes) externes (tassement différentiel, postcon- polypropylène comportant un écran drainant en non-tissé
trainte d’un élément constructif...). (exemple : Fonda GTX de Siplast).
Les solutions techniques appropriées à ce type de cuvelage sont On peut aussi utiliser un revêtement de paroi constitué d’une
montrées figures 10 et 11. membrane de bitume-élastomère SBS soudable en plein au chalu-
meau, avec recouvrement latéral de 7 à 8 cm soudé et formé à la
spatule.
4.2 Traitement en surface des parois Pour réaliser les coupures de capillarité, on peut utiliser une
enterrées bande de bitume armé, posée à sec sur le bas du mur avant de con-
tinuer l’érection des murs.

L’exemple présenté ici est celui d’un revêtement de paroi enterrée


par membrane bitumineuse autoadhésive résistante et lisse (Fonda-
ply de la société Siplast, membrane bitume-élastomère SBS autoad-
hésive). 5. Étanchéité des ouvrages
■ Nature de la paroi (figure 12) d’art
■ Principe de mise en œuvre (figure 13)
Après application et séchage d’un enduit d’imprégnation à froid, Les ouvrages en béton armé (ponts, viaducs, tunnels) nécessitent
Fondaply est posé dans le sens de la hauteur avec recouvrement une protection comme les autres bâtiments pour éviter que l’eau, la
latéral de 6 cm, par autoadhésivité en enlevant le film pelable de pluie, les produits agressifs dégradent le béton et surtout les aciers
sous-face, et en marouflant. de renfort.

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_____________________________________________________________________________ APPLICATIONS DES REVÊTEMENTS D’ÉTANCHÉITÉ PRÉFABRIQUÉS

Structure :
ouvrage résistant

Enduit d’imprégnation à froid


1re couche
de Paradiène 2e couche de Paradiène 35 S R4
Structure : 35 S R4 soudée en plein et fixée
ouvrage résistant soudée en plein mécaniquement en tête
et fixée Protection
mécaniquement parchape
1re couche en tête
de Paradiène 35 S R4 de ciment,
joints soudés épaisseur
minimale
3 cm
Préradier

Protection par chape


de ciment d’épaisseur
Préradier conforme minimale 3 cm, sur couche
au DTU 14.1 de désolidarisation*,
cf. 6.3.2.6 du DTU 14.1
2e couche de Paradiène 35 S R4 soudée en plein Préradier conforme au DTU 14.1

a 1re phase : étanchéité horizontale b 2e phase : étanchéité verticale

Paradiène 35 S R4, joints soudés


Paradiène 35 S R4, soudé en plein
* Couche de désolidarisation : Gravifiltre + film synthétique d’épaisseur 100 µm
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Après réalisation de l'étanchéité verticale, il convient de réaliser l'ouvrage de protection avant de procéder aux opérations de remblaiement.
Cet ouvrage est réalisé à l'aide d'un voile de béton projeté ou d'un mur en maçonnerie de petits éléments, ou d'un enduit grillagé
(Cf. 6.3-2-6 du DTU 14-1)

Figure 11 – Cuvelage avec revêtement d’étanchéité réalisé par l’extérieur (cuvelage sans limite d’emprise)

Matériau de remblai mis en œuvre


conformément au DTU 12.5
Fondaply membrane
bitume-élastomère
SBS autoadhésive

Maçonnerie Maçonnerie enduite Mur en béton


non enduite au mortier
jointoyée au nu de ciment
des éléments

Enduit
Figure 12 – Revêtement de paroi enterrée. Nature de la paroi (Source d’imprégnation
Sté Siplast) à froid
Paroi

5.1 Sollicitations subies par les ouvrages Figure 13 – Revêtement de paroi enterrée. Principe de mise en œuvre
de Travaux publics (Source Sté Siplast)

• Déformations des supports sous l’action du retrait du béton, des


mouvements des sols, du poids des ouvrages et des mouvements 5.2 Supports en béton
qui en résultent.
• Fissurations du béton [9]. Les supports sont le plus souvent du béton, les supports métal-
• Vent sur les ponts qui modifie la forme des joints. liques étant en général protégés par des peintures et non par des
• Eau, pluie, neige, nappes phréatiques, eaux du sol pouvant con- matériaux d’étanchéité.
tenir des sels agressifs pour les ouvrages (chlorures, sulfures...), ce La cohésion superficielle du béton doit être suffisante ( 1,5 MPa)
qui peut endommager les parties enterrées des ouvrages et corro- afin que l’adhérence des feuilles d’étanchéité préfabriquées soit
der les aciers de renfort [10]. bonne.
• Eaux polluées des égouts et bassins de traitement des eaux Le béton doit donc être débarrassé des salissures (balayage, souf-
industrielles, plus ou moins chargées de produits chimiques [3]. flage, lavage), de la laitance, des produits de cure.

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APPLICATIONS DES REVÊTEMENTS D’ÉTANCHÉITÉ PRÉFABRIQUÉS ______________________________________________________________________________

Des engravures d’une hauteur minimale de 10 cm et d’une pro-


Recouvrement des lés supérieurs fondeur de 4 cm doivent permettre le logement du relevé d’étan-
décalés par rapport aux lés inférieurs chéité et de sa protection mécanique.
Pour les ouvrages enterrés, les dispositions retenues pour la pré-
Fixations en tête paration des reliefs sont conformes aux normes NF P 84-204
(4 unités par lé)
(DTU 43.1) et NF P 10.203-1 (DTU 20.12).

Hauteur < 3 m 5.3 Produits d’étanchéité utilisés en


Travaux publics

Les produits d’étanchéité les plus utilisés en travaux publics sont


l’asphalte et le bitume, car de tels travaux nécessitent souvent des
épaisseurs élevées pour rattraper des dénivellations, des affleure-
ments, flaches..., ce qui ne peut se faire économiquement qu’avec
des produits très bon marché au kilogramme ou au mètre cube.
■ Pour les travaux publics, les asphaltes sont codifiés par le
fascicule 10 du Cahier des charges de l’office des asphaltes qui dis-
Fondaply tingue plusieurs classes :
ou
Fondaply — asphalte pur AP4, première couche du complexe A (4 + 26) ;
— asphalte pur AP3, première couche du complexe B (8 + 22) ;
Forme en
mortier — asphalte gravillonné AG3, 2e couche des complexes A et B et
mixtes ;
Équerre  0,25 m — asphalte monocouche.
en Fondaply
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■ On utilise également :
— des feuilles préfabriquées à base de bitume ou bitume-
polymère SBS ;
Figure 14 – Revêtement de paroi enterrée. Recouvrement des lés — des membranes en PVC : translucides dans les ouvrages enter-
(Source Sté Siplast) rés (cuvelages, tunnels) protégés du rayonnement solaire, opaques
pour les ouvrages de stockage ou de retenue (bassins...) qui peu-
Enfin il doit être suffisamment sec (au moins trois semaines vent être alimentaires pour les réservoirs d’eau potable ;
depuis sa mise en place) et stable (donc il vaut mieux attendre six — des membranes en EPDM pour des bassins, réservoirs des
mois afin qu’une bonne partie du retrait soit déjà faite). canaux ou des ouvrages enterrés.
La planéité générale doit être telle qu’après la pose de l’étan- À titre d’exemple, le tableau 7 fournit les spécifications pour le
chéité, compte tenu des pentes de dévers et des points singuliers, complexe A (4 + 26 mm) telles qu’elles sont établies par l’Office des
aucune retenue d’eau ou flache ne soit possible. asphaltes : (0)

Tableau 7 – Spécifications du complexe A (4 + 26) (1)


Domaine d’utilisation Étanchéité : ponts routes à tabliers en béton de ciment
En parties courantes
• Couche d’accrochage
Elle est constituée par un enduit d’imprégnation à froid répandu à raison de 200 à 300 g/m2 en fonction de l’état
de surface du support.
• Couche d’indépendance partielle constituée :
— soit par une résille de verre ;
— soit par une feuille de papier perforé.
• Première couche d’étanchéité en asphalte pur qualité AP4, coulé à chaud à l’épaisseur de 4 mm.
Constitution du revêtement • Deuxième couche d’étanchéité en asphalte gravillonné qualité AG3, coulé à chaud à l’épaisseur de 26 mm.
En parties verticales
• Couche d’accrochage (cf. parties courantes)
• Étanchéité :
— soit en asphalte pur en plusieurs couches repressées et talochées à l’épaisseur moyenne de 5 mm ;
— soit au moyen d’une feuille de bitume armé autoprotégée, avec talon horizontal de 0,10 m sur l’asphalte
gravillonné ;
— soit au moyen d’une feuille autoprotégée antiracine.
Conformément au chapitre V du fascicule 4 du cahier des charges de l’Office des asphaltes, l’asphalte peut être
Mise en œuvre mis en œuvre manuellement, ou à l’aide de moyens mécanisés (finisseur) dans les fourchettes de températures
prévues par les fiches AP4 et AG3.
Tolérances Asphalte pur : 0/ + 2 mm ⎫ (l ′ épaisseur totale ne doit jamais être
Épaisseur : Asphalte gravillonné : ± 3 mm ⎬
inférieure à 27 mm)

(1) Office des asphaltes : Fascicule 4 ; Étanchéité des Ouvrages d’Art, Chapitre II du S.T.E.R. 81, Art. 7.1.1.4.2. du Fascicule 67, Titre 1er du CCTG

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couche de roulement provoque une décohésion de celle-ci. Le


déflachage doit se faire, avant la mise en place de l’étanchéité, avec
un mortier de réparation adéquat.
Barrière ■ L’étanchéité peut ensuite être réalisée avec plusieurs types de
Étanchéité résine matériaux
Caniveau ● Soit par des complexes bicouches à base d’asphalte comme
Joint à base en asphalte
de polymère indiqué au tableau 7 ; la figure 15 montre alors le détail de cette
Trottoir réalisation.
asphalte Béton
2 % environ bitumineux L’étanchéité bicouche en asphalte est recouverte d’un béton bitu-
Drain mineux sur la bande de roulement.
aluminium ● Soit par une feuille préfabriquée ayant un avis favorable du
Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC). Le système est
alors constitué comme suit :
— la chape est préfabriquée à base de bitume-élastomère SBS à
grand module d’élasticité afin de travailler en repère élastique mal-
gré les fissures dont les mouvements sont rapides (elles résultent
des sollicitations du roulement) ;
Étanchéité — la chape est collée en général et en plein avec une enduction
bicouche d’imprégnation à froid (EIF), soudée à chaud (au chalumeau ou par
asphalte des cylindres chauffants) sur le support en béton ;
— la chape est armée avec un non-tissé de polyester ; son épais-
seur moyenne est de 4 mm ;
— la chape reçoit ensuite la couche de roulement en béton bitu-
mineux mis en œuvre à 160 ˚C, ce qui incidemment réchauffe et
Figure 15 – Exemple de réalisation de l’étanchéité d’un pont
soude parfaitement tout l’ensemble.
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Exemple : chape d’étanchéité à base de bitume modifié par un


polymère SBS et par un copolymère d’oléfine. Excel Pont GC de la
5.4 Ponts société Axter (Avis technique ouvrages d’art FAT ET 02.03 daté de
juillet 2002).
Le rôle de l’étanchéité d’un tablier d’ouvrage d’art est de : 15 000 m2 de surface de ponts ont reçu une étanchéité avec ce pro-
cédé pendant la période de 1998 à 2001.
— protéger la structure contre l’arrivée d’eau chargée en agents
nocifs ;
— supporter le trafic et ses effets ;
— transférer à la structure les sollicitations du trafic. 5.5 Bassins, réservoirs, cuvelages,
Pour sa réalisation, il faut également éviter les stagnations d’eau, ouvrages enterrés
les pièges à eau et les gonfles (cloques).
Afin d’éviter les gonfles qui proviennent de ce que l’eau contenue
dans le tablier s’évapore lors de la mise en place des couches de Ces divers ouvrages d’art utilisent aussi des chapes d’étanchéité
roulement et provoque des décollements localisés, il convient de ou des membranes monocouches synthétiques, mais ne sont pas
chauffer le béton, de préférence par infrarouges ou par rampe à gaz, traités dans le présent article.
avant l’exécution des travaux.
Signalons par exemple que les canaux peuvent être étanchéifiés
■ Déflachage du support avec :
« Le piège à eau » correspond à des flaches qui dépendent de la — un béton bitumineux en fond du canal ;
planéimétrie du support. L’eau qui stagne entre l’étanchéité et la — des membranes monocouches synthétiques sur les barges.

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P
O
U
Étanchéité par revêtements R
de surface préfabriqués
E
N
par Philippe COGNARD
Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris
Expert près les tribunaux
S
Ancien Directeur à la société Bostik Findley
A
V
O
Bibliographie
I
Ouvrages généraux Références [AM 3 650], [AM 3 651], [AM 3 653],
R
Parution : février 2005 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200030089 - ctc centre // dde TLEMCEN // 41.103.204.158

Dans les Techniques de l’Ingénieur [AM 3 663].


PUTATTI (J.). – L’étanchéité dans le Bâtiment et les
Travaux publics. SAPS Étanchéité / Techno [1] d’HOOP (M.). – Sécurité incendie bâtiment. [6] FRANK (R.). – Fondations profondes. [C 248].
Nathan (1990). [SE 2 050]. Traité Sécurité et gestion des ris- Traité Construction (1995).
ques (2002).
CROYÈRE (G.). – Théorie de l’étanchéité par revête-
ments déformables à base de bitume.
Éd. Meple.
[2] Cabinet CASSO et Cie. – Sécurité contre
l’incendie dans les ERP. [C 3 280]. Traité
[7] FRANK (R.). – Fondations superficielles.
[C 246]. Traité Construction (1998). P
Documentations techniques Siplast, Sika-Trocal,
Meple, Soprema, Axter.
[3]
Construction (2004).

Cabinet CASSO et Cie. – Sécurité contre


[8] MERLET (J.-D.). – Maçonnerie. Conception
des ouvrages. [C 2 102]. Traité Construction
(1996).
L
Guide technique UEAtc pour l’agrément des systè-
mes d’étanchéité de toitures en feuilles de PVC
l’incendie dans les LGH. [C 3 282]. Traité
Construction (2004).
[9] ADAM (M.). – Béton hydraulique. Durabilité
et pathologie du béton. [C 2 250]. Traité Cons- U
plastifié (avril 1997). truction (1990).
Étanchéité du BTP à base de monocouche
synthétique (toitures-terrasses), CSNE Cham-
[4] DUCROT (B.), FARGEOT (B.) et MATHIEU (G.).
– Stockage de l’eau : ouvrages en béton ;
contraintes et dimensionnement. [C 3 672].
[10] GODART (B.) et LEROUX (A.). – Alcali-réac-
tion dans le béton. Mécanismes. [C 2 252].
S
bre syndicale de l’Étanchéité, DTSB Édition Traité Construction (1998). Traité Construction (1995).
1995.
[5] Rubrique Plastique. Traité Plastiques et com- [11] MAYERE (J.). – Règles neige et vent.
Avis techniques des revêtements d’étanchéité. posites et plus particulièrement les articles : [C 3 305]. Traité Construction (2001).

Thèse récente
FLORENTIN (C.). – Étude de la déstabilisation d’émulsions de bitume : com-
portement en milieux poreux en vue de la création de barrières d’imper-
méabilisation.

Règles professionnelles : DTU et CPT


■ Documents techniques unifiés NF P84-204-1/A1 Mars 2001
DTU 43.1 Travaux de mise en œuvre – Travaux d’étanchéité des toitu-
NF P84-204 Juillet 1994 res-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie –
Partie 1 : cahier des clauses techniques.
DTU 43.1 Travaux de mise en œuvre – Travaux d’étanchéité des
toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie – NF P84-205-1 Mai 1993
Partie 1 : cahier des clauses techniques – Partie 2 : cahier des DTU 43.2 Travaux de bâtiment – Étanchéité des toitures avec éléments
clauses spéciales (référence commerciale des parties 1 et 2 du porteurs en maçonnerie de pente > 5 % – Partie 1 : cahier des
DTU 43.1). clauses techniques.

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P ÉTANCHÉITÉ PAR REVÊTEMENTS DE SURFACE PRÉFABRIQUÉS _________________________________________________________________________________


O
U NF P84-206 Juin 1995 NF P11-221 Mai 2000

R DTU 43.3 Travaux de bâtiment – Mise en œuvre des toitures en tôles


d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité – Partie 1 :
cahier des clauses techniques – Partie 2 : cahier des clauses
DTU 14.1 Travaux de bâtiment – Travaux de cuvelage – Partie 1 : cahier
des clauses techniques – Partie 2 : cahier des clauses spéciales
(référence commerciale des parties 1 et 2 de la norme
spéciales (référence commerciale des parties 1 et 2 du NF P11-221).
DTU 43.3). DTU 13.11 Mars 1988
DTU 13.11 Fondations superficielles.
E NF P84-207-1 Décembre 1995
DTU 43.4 Travaux de bâtiment – Toitures en éléments porteurs en bois et
panneaux dérivés du bois avec revêtements d’étanchéité –
DTU 13.11 Juin 1997
DTU 13.11 Modificatif 1 au cahier des clauses techniques (DTU P 11-211).

N Partie 1 : cahier des clauses techniques.


NF P84-207-1/A1 Décembre 1995
■ Cahiers des prescriptions techniques et guides
Conditions générales d’emploi [cahier du CSTB (Centre scientifique et techni-
DTU 43.4 Additif 1 à la norme NF P 84-207-1 de mai 1993. que du bâtiment) no 2192 – octobre 1997] ou avis techniques correspon-
dants pour les supports porteurs en béton cellulaire.
NF P10-203 Juillet 2000 Règles professionnelles pour la réfection complète des toitures [Chambre syn-

S Référence commerciale des parties 1 et 2.


DTU 20.12 Maçonnerie des toitures et d’étanchéité – Gros œuvre en
maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
dicale nationale de l’Étanchéité (septembre 1987)].
Guide technique UEAtc (Union européenne pour l’agrément technique dans la
construction) pour l’agrément des systèmes isolants supports d’étanchéité
A d’étanchéité – Partie 1 : cahier des clauses techniques –
Partie 2 : cahier des clauses spéciales.
des toitures plates et inclinées (février 1993).
Guide technique UEAtc pour l’agrément des systèmes d’étanchéité de toiture
en feuilles de PVC plastifié non compatible avec le bitume armé et/ou
V NF P10-203-1/A1 Juillet 2000
DTU 20.12 Maçonnerie des toitures et d’étanchéité – Gros œuvre en
maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
sous-facé (avril 1997). Révision à paraître fin 2004.
Assurance incendie : classification et cahiers des spécifications établies par

O d’étanchéité – Partie 1 : cahier des clauses techniques. l’APSAD (Assemblée plénière des sociétés d’assurances-dommages).

I Normalisation
R
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Normes françaises et européennes AFNOR Indice de classement : P84-122-2


http://www.afnor.fr Statut : Norme homologuée
Norme élaborée sous mandat donné au CEN
Feuilles souples d’étanchéité par la commission dans le cadre d’une direc-
NF EN 1107-1 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Partie 1 : tive Européenne :

P feuilles d’étanchéité de toiture bitumineuses


– Détermination de la stabilité dimension-
nelle.
DI 89/106 01/12/1988 Directive relative au rap-
prochement des dispositions législatives,
réglementaires et administratives des états

L NF EN 1107-2 Mai 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Détermina-


tion de la stabilité dimensionnelle – Partie 2 :
membres concernant les produits de cons-
truction.
Après achat de ce document, Norm’Alert

U NF EN 1108
feuilles d’étanchéité de toiture plastiques et
élastomères.
Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles NF EN 12316-1 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Partie 1 :
vous préviendra dès son évolution.

S d’étanchéité de toiture bitumineuses –


Détermination de la stabilité de forme lors
d’une variation cyclique de température.
feuilles d’étanchéité de toiture bitumineuse –
Détermination de la résistance au pelage des
joints.

NF EN 1109 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles NF EN 12316-2 2000 Feuilles souples d’étanchéité – Partie 2 :
d’étanchéité de toiture bitumineuses – feuilles souples d’étanchéité – Détermination
Détermination de la souplesse à basse tem- de la résistance au pelage des joints, feuilles
pérature. d’étanchéité plastiques et élastomères.
NF EN 1110 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles NF EN 12317-2 Décembre 2000 Feuilles souples d’étanchéité – Détermina-
d’étanchéité de toiture bitumineuses – tion de la résistance au cisaillement des
Détermination de la résistance au fluage à joints – Partie 2 : feuilles d’étanchéité de toi-
température élevée. ture plastiques et élastomères.
NF EN 12310-1 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Partie 1 :
NF EN 12730 Novembre 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles
feuilles d’étanchéité de toiture bitumineuses
d’étanchéité de toiture bitumineuses, plasti-
– Détermination de la résistance à la
ques et élastomères – Détermination de la
déchirure (au clou).
résistance au poinçonnement statique.
NF EN 12310-2 Février 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Détermina-
tion de la résistance à la déchirure – Partie 2 : NF EN 1296 Avril 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles
feuilles d’étanchéité de toiture plastiques et d’étanchéité de toiture bitumineuses, plasti-
élastomères. ques et élastomères – Méthode de vieillisse-
ment artificiel par exposition de longue
NF EN 12311-1 Décembre 1999 Feuilles souples d’étanchéité – Partie 1 : durée à température élevée.
feuilles d’étanchéité de toiture bitumineuses
– Détermination des propriétés en traction. NF EN 12970 Décembre 2000 Asphalte coulé pour étanchéité – Définitions,
Indice de classement : P84-124-1 spécifications et méthodes d’essai.
Statut : Norme homologuée
Après achat de ce document, Norm’Alert NF EN 13304 Juillet 2003 Bitumes et liants bitumineux – Cadre de spé-
vous préviendra dès son évolution. cifications des bitumes oxydés.

NF EN 12311-2 Février 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Détermina- NF EN 13583 Janvier 2002 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles bitu-
tion des propriétés en traction – Partie 2 : mineuses, plastiques et élastomériques
feuilles d’étanchéité de toiture plastiques et d’étanchéité de toiture – Détermination de la
élastomères. résistance à l’impact de la grêle.

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_________________________________________________________________________________ ÉTANCHÉITÉ PAR REVÊTEMENTS DE SURFACE PRÉFABRIQUÉS


P
O
NF EN 1847 Avril 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles P84-303 Mars 1992 Étanchéité – Chape souple de bitume armé à
U
d’étanchéité de toiture plastiques et élasto-
mères – Méthodes d’exposition aux produits
chimiques liquides, y compris l’eau. NF P84-304 Août 1971
armature en tissu de verre (T.V.).

Produits pâteux.
R
NF EN 1928 Juillet 2000 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles NF P84-310 Avril 1981 Barrière à la vapeur en aluminium bitume.
d’étanchéité de toiture bitumineuses, plasti-
ques et élastomères – Détermination de
l’étanchéité à l’eau.
NF P84-313 Décembre 1987 Feutre bitume à armature en voile de verre à
haute résistance (36 S V.V.-H.R.). E
NF EN 1931 Octobre 2000 Feuilles souples d’étanchéité – Feuilles
d’étanchéité de toiture bitumineuses, plasti-
ques et élastomères – Détermination des
P84-315 Avril 1980 Feutre bitume à double armature en polyes-
ter et voile de verre (36 S P.Y.-V.V.). N
propriétés de transmission de la vapeur P84-316 Mars 1992 Étanchéité – Chape souple de bitume armé à
d’eau. armature en tissu de verre autoprotégé par
feuille métallique thermostable (T.V.-TH).
NF EN 495-5 Octobre 2001 Feuilles souples d’étanchéité – Détermina-
tion de la pliabilité à basse température –
P84-352 Décembre 1988 Étanchéité – Revêtements d’étanchéité –
Essai de poinçonnement statique.
S
Partie 5 : feuilles d’étanchéité de toiture plas-
tiques et élastomères.
P84-353 Décembre 1988 Étanchéité – Revêtements d’étanchéité –
Essai de poinçonnement dynamique.
A
Chapes d’étanchéité à base de bitumes
NF EN 13398 Juin 2004 Bitumes et liants bitumineux – Détermination
XP P84-360 Juillet 1996 Produits d’étanchéité – Liants en bitume
modifié – Détermination du retour élastique
V
du retour élastique des bitumes modifiés.
Indice de classement : T66-040
Deutsches Institut für Normung
des liants bitumineux.
O
NF EN 1426 Décembre 1999 Bitumes et liants bitumineux – Détermination
de la pénétrabilité à l’aiguille.
Indice de classement : T66-004
http://www2.din.de/ I
DIN 16734 1986-12 Man-made fibre reinforced plasticized poly-
R
Parution : février 2005 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200030089 - ctc centre // dde TLEMCEN // 41.103.204.158

vinyl chloride (PVC-P) roofing felt incompati-


NF EN 1427 Janvier 2000 Bitumes et liants bitumeux – Détermination ble with bitumen – requirements.
de la température de ramollissement –
Méthode Bille et Anneau.
DIN 16735 1986-12 Plasticized polyvinylchloride (PVC-P) roofing
Indice de classement : T66-008
felt with non-woven roving inner layer, requi-

NF B13-001 Décembre 1977 Roches, poudres et fines d’asphalte naturel.


DIN 4102-7 1998-07
rements.

Fire behaviour of building materials and buil-


P
NF P84-302 Décembre 1981 Feutre bitume à armature en carton feutre
(C.F.).
ding components – Part 7 : Roofing defini-
tions, requirements and testing. L
U
Fabricants de systèmes d’étanchéité
(Liste non exhaustive)
S
Axter Firestone Building Products Europe/EPDM Distribution
E-mail : info@axter.fr epdm@wanadoo.fr
http://www.axter.fr http://www.firestonebpco.com
Sika – Trocal
Meple – Groupe IKO http://www.sika-trocal.fr
http://www.meple.com
Soprema
Siplast Icopal http://www.soprema.fr
contact@siplast.fr SMAC Acieroid
http://www.siplast.com http://www.smac-acieroid.fr

Caractéristiques de quelques revêtements du commerce


cités en exemples dans les articles [C 3 555] et [C 3 556]

■ Hyrène TS de la société Axter (tableau A) Le tableau A fournit les compositions des différentes feuilles d’étanchéité
Hyrène à titre d’exemple.
Hyrène et Hyrène TS sont des systèmes d’étanchéité qui comprennent plu-
sieurs couches ou feuilles bitume modifié SBS. La partie principale de toutes ces feuilles d’étanchéité est le liant de base qui
Les différentes feuilles d’étanchéité Hyrène 25/25 TS Hyrène TS PY FMP est un mélange bitume-élastomère SBS - fillers dont nous donnons les princi-
grésé, Hyrène S sont des feuilles de différentes compositions (armatures dif- pales caractéristiques au tableau B.
férentes, poids de liant au m2 différents, épaisseurs différentes...), et donc de
caractéristiques techniques différentes, de façon telle que leur association pro- Le lecteur intéressé pourra de plus trouver les caractéristiques techniques
cure les performances recherchées pour le système d’ensemble. des principales feuilles Hyrène dans le tableau C.

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P ÉTANCHÉITÉ PAR REVÊTEMENTS DE SURFACE PRÉFABRIQUÉS _________________________________________________________________________________


O
U (0)

R Tableau A – Composition et présentation des feuilles Hyrène


Appellations commerciales

Caractéristiques HYRENE

E Appellations codifiées
25/25
25 VV 50
CPV
23 CPV 23 CPV
PV 250 PY 350 PY
20 PY 250 33 PY 350 35 PY 180
35 PY 30
23 VV 50
250 Ar
30 PY 250 30 PY 180 A
40 PY

150 170 A A
N Armature voile de verre....(g/m2) 50
Armature polyester............(g/m2) 120 170 250 350 170 180
50
250 170 180
Liant d’imprégnation PSB ou 350 ± 60 350 ± 60
MM non fillerisé

S Liant Hyrène MM...............(g/m2) 2600


Grésage..............................(g/m2) 2 x 250
2300
2 x 250
2300
2 x 250
2300
2 x 250
2900
2 x 250
3900
2 x 250
3550 2300
1 x 250
3100
1 x 250
3200
1 x 200
2800

A Granulats............................(g/m2)
Ardoisage...........................(g/m2)
1300
800 800
1300
800

V Lisière de recouvrement.....(mm)
Épaisseur nominale (mm)
(tolérances %)
2,5 (-0) 2,15 (-0) 2,15 (-0) 2,0 (-0) 3,3 (-0) 3,7 (-0)
60
2,15 (-0)
70
2,85 (-0)
60
2,85 (-0)

O Destination 1re ou 2e couche sous protection rapportée


1re couche sous feuille autoprotégée
2e couche autoprotégée

I (0)

R Tableau B – Caractéristiques des liants Hyrène MM


Parution : février 2005 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200030089 - ctc centre // dde TLEMCEN // 41.103.204.158

Caractéristiques Valeur spécifiée Valeur spécifiée Normes


à l’état initial après 6 mois à + 70 ˚C
Ramollissement TBA................................................................ (˚C)  110  100 NF EN 1427

P Pénétration à + 25 ˚C (facultatif) ...........................................(mm)


Contrainte maximale en traction .....................................(N/cm2)
 40
30
NF EN 1426
Épaisseur 2 mm

L Allongement à la rupture à 23 ˚C ............................................ (%)


Température limite de pliage à froid ...................................... (˚C)
> 1 500
 – 20 –5
Épaisseur 2 mm
Épaisseur 2 mm

U Retour élastique après élongation................................................


Après déformation de 200 %,
rémanences  10 %
Après déformation de 25 %,
rémanences  10 % XP P 84360

S (0)

Tableau C – Caractéristiques des feuilles et complexes Hyrène


Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène Hyrène
25/25 CPV PY 250 PY 350 PY 35 PY 30 250 Ar 350 Ar 40 PY
Contrainte de rupture en
traction (L x T)
(NF G 07-001) (N/50mm)
• du VV 250 x 150 250 x 150
• du PY 400 x 350 750 x 750 900 x 900 900 x 900 750 x 750 900 x 900 900 x 900 750 x 750
Allongement à la rupture (NF
G 07-001)
(en %) (L x T)
• du VV 3x3 3x3
• du PY 10 x 10 35 x 35 45 x 45 50 x 50 35 x 35 45 x 45 50 x 50 35 x 35
Température limite de pliage - 20 - 20 - 20 - 20 - 20 - 20 - 20 - 20 - 20 - 20
à froid sur mandrin ∅ 20 mm
(°C passe)
Tenue à la chaleur 100 100 100 100 100 100 100
(°C passe)
Retrait libre maximal à 80 °C 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
(UEAtc) (%)
Résistance à la déchirure au 80 160 220 250 80 250
clou (UEAtc) sens L (N)
Résistance au poinçonne- L1 L3 L4 L4 L4 L4 L1 L4 L4 L4
ment statique du système
(NF P 84-352 et FIT) avec 1re
couche VV 50 Classe L

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_________________________________________________________________________________ ÉTANCHÉITÉ PAR REVÊTEMENTS DE SURFACE PRÉFABRIQUÉS


P
O
C’est un revêtement d’étanchéité bicouche utilisant des feuilles manufactu- Pour plus de précisions le lecteur se reportera à la documentation technique
U
rées en bitume-SBS armé. (Avis technique 5/01-1559 de mars 2002).
Il est mis en œuvre par soudage en apparent, sous protection lourde rap-
Siplast, au classement FIT ou également à la documentation technique du
fabricant. R
portée ou sous isolation inversée.
■ Membrane Sika Trocal SGK
Il est utilisable pour les toitures plates ou inclinées, en climat de plaine ou
de montagne. C’est une membrane en PVC-P
Selon les modalités de pose, il est classé F5, I5 le plus souvent, et T4 (clas-
sement FIT).
Ses caractéristiques sont données dans les tableaux D, E et F.
(0)
E
De nombreux types de feuilles manufacturées à base de liants Hyrène sont
commercialisées par Axter et nous ne pouvons pas ici donner toutes leurs
caractéristiques. Nous renvoyons donc le lecteur aux avis techniques, en indi-
Tableau D – Caractéristiques dimensionnelles N
quant simplement quelques valeurs générales pour information : Valeur
Caractéristiques
— masse de liant : 2 000 à 4 200 g/m2 ; nominale
— épaisseurs nominales : 2,5 à 4,0 mm ; Épaisseur totale avec sous-couche............................................... 2,4 mm
— finitions possibles par granulats ou ardoise ;
— température minimale de pliage sur mandrin ∅ 20 mm − 15 à − 20 ˚C
Épaisseur de la couche de PVC-P .................................................
Masse surfacique (de PVC)............................................................
1,5 mm
2,1 kg/m2
S
selon les produits ;
— tenue à la chaleur : 100 ˚C environ ;
— allongement à la rupture : 2 à 3 % pour armature VV (voile de verre), 15
Largeur utile (bande de 6 cm sans feutre en bordure de rouleaux
pour l’assemblage) .........................................................................
1,74 m A
à 40 % pour l’armature en polyester ;
— contrainte de rupture en traction L × T (sens longueur et transversal)
selon norme NF EN 12311-1, en N/50 mm :
Masse d’un rouleau (de 15 mètres linéaires)............................... ≈ 60 kg
V
• 250 × 150 à 200 × 100 pour armature en voile de verre,
• 320 × 280 à 800 × 800 pour armature en polyester. Tableau E – Caractéristiques mécaniques selon norme DIN
(0)

O
■ Parastar de la société Siplast
C’est une feuille de bitume élastomère SBS fillérisé en rouleaux de 8 m × 1 m,
Test
Exigence de la
norme
DIN 16734/16735
Résultats I
de 49 kg environ et d’épaisseur 4 mm. Elle est composée d’une surface en gra-
R
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nulés minéraux, avec sous-face en film thermofusible macroperforé. Résistance à l’allongement  800 N ⁄ 50 mm  800 N ⁄ 50 mm
● Composition :
Résistance à la rupture  10 %  100 %
— bitume élastomère SBS fillérisé : 4 400 g/m2 ;
— armature en non-tissé de polyester : 180 g/m2 ; Résistance au − 35 ˚C
Suivant norme DIN
— grésage antiadhérent : 50 g/m2 ; poinçonnement dynamique (pas de rupture)
— autoprotection minérale 1 face (1 500 g/m2 de granulés ou 900 g/m2 de
paillettes d’ardoise) ;
Résistance à la diffusion
de vapeur d’eau
µ  30 000 µ ≈ 15 000 P
● Caractéristiques :
— résistance à la rupture : longueur 12 daN, largeur 10 daN ;
Pliage à basse température
− 20 ˚C
(pas de fissuration)
− 40 ˚C
(pas de fissuration) L
— allongement à la rupture : longueur et largeur 40 % ; Variation dimensionnelle  0 ,5 %
— poinçonnement statique sur polystyrène expansé : 25 kg. après séjour en étuve (6 h + 80 ˚C)  0 ,3 %
U
(0) S
Tableau F – Caractéristiques de résistance aux intempéries et au vieillissement

Test de résistance au vieillissement Exigence de la norme DIN 16734/16735 Résultats d’essais

Comportement après passage en étuve – 7 jours à 80 ˚C

Variation de résistance à l’élongation ± 20 % ± 10 %

Variation de résistance à la rupture ± 20 % ± 10 %

Pliage à basse température − 20 ˚C (pas de fissuration) − 40 ˚C (pas de fissuration)

Après stockage en milieux aqueux (NaCl, Ca(OH)2, H2SO4)

Variation de résistance à l’élongation ± 20 % ± 10 %

Variation de résistance à la rupture ± 20 % ± 10 %

Pliage à basse température − 20 ˚C (pas de fissuration) − 40 ˚C (pas de fissuration)

Vieillissement artificiel (4 500 MJ/m2)

Variation de résistance à l’élongation ± 20 % ± 20 %

Variation de résistance à la rupture ± 20 % ± 20 %

Pliage à basse température − 20 ˚C (pas de fissuration) − 40 ˚C (pas de fissuration)

(1) Trocal SGK résiste à la grêle selon norme suisse SIA 280.

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P ÉTANCHÉITÉ PAR REVÊTEMENTS DE SURFACE PRÉFABRIQUÉS _________________________________________________________________________________


O
U Exemple de fiche technique
R Cet exemple concerne la membrane Sikaplan® de la société Sika Trocal dont — épaisseur nominale : 1,2 mm.
les caractéristiques d’emploi sont les suivantes : Ses principales caractéristiques sont données dans les tableaux G et H.
— matériau/composition : membrane d’étanchéité calandrée en PVC-P
armée, non résistante au bitume, résistante aux UV ; Sikaplan 12 G est conforme aux recommandations du Guide UEAtc d’avril
1997.

E — domaine d’emploi : étanchéité monocouche fixée mécaniquement pour


toitures-terrasses ; Sikaplan 12 G bénéficie d’un PV feu M2 dans sa qualité 12 VG.
(0)

N
Tableau G – Caractéristiques selon norme DIN 16734
Test Exigence de la norme Résultats

S Résistance à la traction
Allongement à la rupture
 800 N
 10 %
Conforme
Conforme

A Résistance à la déchirure amorcée


Pliage à basse température − 20 ˚C (pas de fissure)
 180 N Conforme
Conforme
V Déformation à la chaleur
Résistance à la délamination
< 1 % après 6 h à + 80 ˚C (pas de cloquage)
 80 N
Conforme
Conforme
O Résistance à la pression d’eau Étanche à 2 bar durant 24 h Conforme
Résistance à la diffusion de vapeur d’eau µ  30 000 µ = 20 300
I Test de résistance au feu Selon norme DIN 4102, partie 7 Conforme
Étanche à une hauteur
R Résistance au poinçonnement Étanche à une hauteur de chute > 300 mm de chute  700 mm
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Comportement des soudures Séparation en dehors de la soudure Conforme


La déchirure doit se produire à l’extérieur de la soudure
2
Vieillissement artificiel 4 500 MJ/m basse température, pliage à − 20 ˚C (pas de fissure) Conforme

P (0)
L Tableau H – Caractéristiques selon norme SIA 280 (norme suisse)
U http://www.Scaffold.org
Test Standard Exigence de la norme Résultats
S Allongement à la rupture SIA 280/1
Longitudinal > 10 %
Transversal > 10 %
15 %
16 %
Pliage à froid SIA 280/2 Pas de fissure à − 20 ˚C Conforme
Pas de cloquage Conforme
Déformation à la chaleur SIA 280/3
Variation dimensionnelle < 0,5 % 0,2 %
µ = 18 000
Perméabilité à la vapeur d’eau SIA 280/5 Pas d’exigence
µ × s = 22 m
70 jours à 70 ˚C
Vieillissement à la chaleur SIA 280/7 Variation de masse < 2 % Conforme
Variation à l’élongation < 30 % Conforme
Vieillissement artificiel SIA 280/9 Pas de fissuration après 5 000 h Conforme
Pas de perforation des racines
Résistance aux racines SIA 280/10 Les racines ne traversent pas le revêtement Conforme
et celles qui l’ont atteint sont desséchées
Degré de combustibilité IV 4
Classe de combustibilité SIA 280/11
Degré de formation de fumée 1 2
Après 8 mois de stockage dans l’eau,
Comportement dans l’eau SIA 280/12 Conforme
pliabilité à froid (− 20 ˚C) sans fissuration
Poids de la masse 500 g, étanche à hauteur Étanche à hauteur
Résistance au poinçonnement SIA 280/14
de chute 300 mm de chute 500 mm
La rupture se produit à côté de la soudure. Pas de pelage
Résistance à la soudure SIA 280/15 ou de glissement des parties soudées Conforme

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