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: AG3256 V1
Contrats de l’ingénierie -
Date de publication :
10 juillet 2005
Annexe 2 : dispositions
techniques (partie 2)
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Contrats de l’ingénierie
Annexe 2 : dispositions techniques (partie 2)
par Gilles CASTAN
Direction juridique de Thales Engineering & Consulting
entreprises .......................................................................................... — 11
1.2 Phases de suivi de réalisation du Produit ................................................. — 13
1.2.1 Phase de visa des études d’exécution et de synthèse des
entreprises .......................................................................................... — 13
1.2.2 Phase de direction de l’exécution du ou des Marchés passés par le
Client.................................................................................................... — 14
1.2.3 Ordonnancement, coordination et pilotage des marchés............... — 16
1.2.4 Phase d’assistance aux opérations de réception et au suivi de
levée des réserves .............................................................................. — 18
2. Devoirs du client et des tierces parties ............................................ — 20
2.1 Mission du coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la
santé ............................................................................................................. — 20
2.2 Bureau de contrôle technique .................................................................... — 21
2.3 Tâches non règlementaires et directement assumées par le client ........ — 21
3. Structure d’organisation du Projet .................................................... — 21
4. Planning prévisionnel ............................................................................ — 21
Pour en savoir plus .......................................................................................... Doc. AG 3 259
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1. Phases d’exécution Dès lors que les règles de qualité sont impliquées, la définition doit
faire l’objet d’une justification. La justification du dossier de définition
du contrat est constituée par l’ensemble des informations qui permettent d’assu-
rer qu’un Produit est réalisable et satisfait aux éléments de la spécifica-
tion technique du besoin (STB) dès lors qu’il est réalisé conformément
au DD. Elle est constituée par le dossier justificatif de définition (ci-
après dénommé DJD, product data package justification) qui mémorise
1.1 Phases de conception du Produit aussi les autres solutions envisagées et les raisons de leur rejet. Le
degré de démonstration exigé dépend de l’étendue de la preuve four-
nie pour donner confiance en ce que les exigences spécifiées sont
Commentaire général : satisfaites. Le degré de démonstration peut aller d’une affirmation
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L’importance de l’activité de conception est parfois sous-évaluée d’existence, à la fourniture de documents détaillés et de preuves
alors que 70 % à 90 % des coûts d’un Produit complexe sont la tangibles de cette satisfaction. L’étendue dépend de critères tels
conséquence des décisions prises dans les premières phases de sa qu’aspect économique, complexité, innovation, sécurité et considéra-
spécification et de sa conception. Face à une croissance forte de la tions relatives à l’environnement. Selon nous, si l’on se réfère aux
complexité des Produits (surtout des systèmes) à développer, il est règles de qualité dans le silence du Contrat, aucun délivrable n’est dû
essentiel de consacrer les efforts et les attentions que les phases de au-delà du DD et se voir réclamer la remise d’un DJD est un surcoût
spécification (voir l’annexe 2, partie 1 [AG 3 255]) et de conception par rapport à une mission d’ingénierie standard.
méritent en formalisant et contrôlant les activités de :
Partant de la STB finalisée, la conception peut intervenir en une ou
— expression et analyse des exigences (mission, fonctions, perfor-
mances, etc.) dérivées du besoin opérationnel et des contraintes ; plusieurs phases. Leur nombre ne dépend que de la complexité du
— identification des dangers, analyse et quantification des risques Projet. Par souci pédagogique, on a retenu toutes les phases
associés à ces exigences et détermination des actions de réduction de susceptibles d’être rencontrées en matière de maîtrise d’œuvre publi-
risques à mettre en œuvre ; que. D’emblée, il convient de mettre en garde le lecteur sur une lacune
— définition de l’ensemble des éléments du Produit sous tous ses de la réglementation en vigueur. Si les délivrables sont a priori identi-
aspects, c’est-à-dire aussi bien les aspects opérationnels liés à son uti- fiés, l’objet de la phase n’est pas véritablement défini autrement que
lisation que les aspects industriels liés à son développement, à son par voie de paraphrase. En conséquence, il convient toujours de s’inter-
déploiement ou à son soutien ; roger sur les besoins réels à satisfaire plutôt que de recopier quoi que
— définition de l’ensemble des contraintes industrielles affectées ce soit parce que c’est la règlementation. Nous pensons par exemple
au système sur l’ensemble du cycle de vie (potentiellement du déve- que la référence au contenu des phases normalisées de la loi MOP (loi
loppement jusqu’au retrait de service en passant par le déploiement et 85-705 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique) n’est
le soutien opérationnel). pas adéquate pour un ouvrage ayant les caractéristiques d’une installa-
La conception d’un Produit est l’activité créatrice qui, partant des tion nucléaire de base. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on envisage un
besoins exprimés, des moyens existants et des possibilités technolo- système, par nature unique, pour lequel on ne peut s’appuyer sur sa
giques, aboutit à la définition d’un Produit satisfaisant ces besoins et réitération et un retour d’expérience, élément fondateur de toute
industriellement réalisable (figure 1). De façon plus précise, il est pos- règlementation.
sible de tenir pour acquis que la définition est la réponse du concepteur
aux exigences du demandeur exprimées au paragraphe 1 de Les phases de conception représentent le moment privilégié de la
l’annexe 2, partie 1 [AG 3 255] et que le délivrable qui constitue cette mise en œuvre de la méthode d’ingénierie système. L’ingénierie sys-
réponse est le dossier de définition du Produit (ci-après dénommé tème est l’approche multidisciplinaire dont l’objet est d’élaborer et de
DD, product data package). vérifier un ensemble intégré (et judicieusement réparti tout au long du
La définition est l’image d’un produit. Elle exprime ce qu’est le Pro- cycle de vie du Produit) de solutions relatives aux composants et pro-
duit et toutes les caractéristiques fonctionnelles (performances atten- cessus afin de répondre aux besoins du Client. Elle fédère les efforts
dues) et physiques du Produit (y compris les critères d’acceptation et d’ingénierie pour potentiellement :
leurs limites) que l’on peut vérifier immédiatement sur le Produit fini ou — regrouper les efforts scientifiques et techniques concernant les
en cours d’intégration (sinon le procédé d’élaboration du Produit est constituants du système et les processus d’ingénierie du système pen-
inclus dans la définition et est appelé « procédé imposé »). dant les phases de développement et d’industrialisation, au cours de
Le dossier de définition est un document (ou un ensemble de leur vérification, de leur déploiement, de l’exploitation et du soutien
documents ou de bases de données) dont l’objet est de matérialiser de logistique et pour décider de leur retrait ;
façon structurée les données de définition d’un Produit pour constituer
— développer les équipements de formation ainsi que les procé-
la référence de toute la documentation nécessaire pour en assurer la
dures et les données nécessaires à l’utilisateur du Produit ;
gestion, la fabrication, le contrôle et, parfois, l’exploitation et le soutien
(maintenance, ravitaillement, suivi technique). — établir et maintenir la gestion de configuration du Produit ;
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Données d’entrée
Données de sortie
• Contrat
• Programme
• Toute phase précédente Début de phase • Documents internes
• Modification acceptée de lancement de la phase
• Demandes de modification
• Descriptions et plans
Réalisation Acceptation • Calendrier d’exécution
des prestations du client • Estimations financières
Non
Contrôle interne
des prestations
Oui
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• Documents de revue
Revue de conception et validation
de la conception
Non
Validation
de la conception
Oui
Acceptation
du client
Oui
• Déclaration d’acceptation
par le client
Fin
— développer les structures de décomposition du travail et les Commentaire spécifique concernant les phases de conception
énoncés de travaux ; et de développement de logiciel :
— apporter les informations nécessaires aux prises de décision de On ne donnera que très peu d’information en matière de logiciel dans
management. cette partie du document (concernant les logiciels, voir le commentaire
L’ingénierie système est donc, à la fois, un processus technique et un au paragraphe 1.1.4 de l’annexe 2.1 [AG 3 255] et le commentaire général
processus de management. Le processus technique est l’effort sur les facteurs de qualité au paragraphe 1.1.5 de l’annexe 2.1 [AG 3 255]).
nécessaire pour transformer un ensemble de besoins opérationnels à En effet, le déroulement du développement du logiciel s’articule autour
satisfaire (exigences de besoin) en une configuration de Produit définie de jeux d’activités dont la fin détermine un avancement du Projet. Ces
par un ensemble de données permettant de l’identifier, de le fabriquer, jeux d’activités ne sont pas obligatoirement des phases, dans la mesure
et de l’utiliser ; le Produit doit être cohérent, adapté et justifié vis-à-vis où le début d’un jeu d’activités n’est pas obligatoirement soumis à la ter-
du besoin. Le processus de management implique l’estimation du ris- minaison du jeu d’activités précédent. Pour chacun de ces jeux d’activi-
que et du coût, l’intégration des spécialités d’ingénierie et des groupes tés, les fonctions de gestion du développement, de gestion des
de conception, le suivi du contrôle de configuration et le suivi perma- configurations, d’évaluation et de programme de qualité ont leur propres
nent de l’effort déployé pour assurer que les coûts, délais et objectifs activités de gestion et/ou de contrôle. Dans l’axe « temporel », les jeux
techniques de performance sont adaptés au besoin original. d’activités standardisés sont les suivants :
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— analyse des exigences et de conception du système : ce jeu 1.1.1 Phase d’études préliminaires
d’activités a pour objet de déterminer le contexte technique et de déve-
loppement de l’article de configuration logiciel. L’analyse des exigences
et de conception du système s’achève par la revue de conception sys- Les études préliminaires sont ci-après dénommées EP.
tème. À la fin du jeu d’activités de conception du système, lorsque les Commentaire général concernant les EP : s’il y a lieu, les EP peu-
caractéristiques du système ont été définies et les articles de configu- vent être intégrées au Programme. Dans ce cas, il faut déplacer le texte
ration composant le système ont été identifiés, les parties prenantes relatif aux EP au début de l’annexe 2 (§ 1 de [AG 3 255]).
s’assurent que la spécification système répond bien à la mission, qu’un
système répondant aux exigences de cette spécification est faisable,
qu’il est défini et que les risques liés à sa réalisation sont maîtrisés ; ■ Clause A : Objet des EP
— analyse des exigences sur le logiciel : ce jeu d’activités a pour
objet de fixer les exigences sur le logiciel et ses interfaces, références Les EP ont pour objet de :
techniques pour la suite du développement (conception et test de qua-
— …;
lification). L’analyse des exigences sur le logiciel s’achève par la revue
de spécification des exigences sur le logiciel. À la fin du jeu d’activités — ….
d’analyse des exigences sur le logiciel, lorsque les exigences sur l’arti-
cle de configuration logiciel ont été définies avec suffisamment de pré- Commentaire concernant cette clause A : texte à compléter au
cision, les parties prenantes évaluent l’interprétation des exigences de cas par cas.
niveau système allouées à l’article de configuration logiciel et établis- Les EP (preliminary studies) sont, par nature, préalables à la concep-
sent le référentiel de développement ; tion du Produit. Leur contenu est variable au cas par cas et dépend des
— conception préliminaire : ce jeu d’activités a pour objet de caractéristiques de chaque Projet. Leur objet peut être usuellement
déterminer les grands choix de l’organisation des composants logiciels décrit comme suit :
et du test de qualification. La conception préliminaire s’achève par la — formuler les capacités du Produit du point de vue du Client :
revue de conception préliminaire d’article de configuration logiciel. À la son but est d’établir la vision externe du Produit. Il faut donc reformuler
fin du jeu d’activités de conception préliminaire, lorsque l’organisation puis affiner les exigences, en terme de capacités fonctionnelles et non
générale de l’article de configuration logiciel en termes de composants fonctionnelles, s’assurer de leur cohérence globale, valider les compor-
logiciels est définie et suffisamment avancée pour définir une solution tements externes et identifier les zones d’ombre. Dans la mesure où la
logique et physique aux exigences allouées à l’article de configuration mission à réaliser souhaitée par le Client déborde souvent du Produit à
logiciel et lorsque les prévisions de test de qualification sont définies, réaliser parce qu’elle affecte d’autres éléments connexes, il faut définir
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les parties prenantes vérifient l’avancement du projet et valident la parfaitement les limites du Produit à réaliser, autrement dit, la mission
solution technique retenue ; du Produit ;
— conception détaillée : ce jeu d’activités a pour objet de finaliser — consolider les capacités fonctionnelles du point de vue du
l’organisation du logiciel (conception) et du test de qualification en Produit : son but est d’établir la vision interne du Produit. Il faut identi-
déterminant les unités logicielles élémentaires, leur contenu et les jeux fier puis spécifier les fonctions techniques à mettre en place sur les dif-
d’essais. La conception détaillée s’achève par la revue de conception férents composants de l’architecture afin de satisfaire le besoin. Cette
détaillée d’article de configuration logiciel. À la fin du jeu d’activités de tâche est très importante. Lorsqu’on envisage la livraison d’un système
conception détaillée, lorsque l’organisation détaillée de l’article de confi- doté de capacités dynamiques répondant à une STB, et qui n’est pas
guration logiciel en termes de composants logiciels est définie et suffi- « sur étagère », sa conception doit suivre certaines règles. L’une
samment avancée pour définir une solution logique et physique aux d’entre elles présente un impact potentiel au plan des relations
exigences allouées à l’article de configuration logiciel et lorsque les des- contractuelles. Si les capacités dynamiques ne sont pas atteintes, le
criptions de jeux d’essais des tests de qualification sont définis, les par- concepteur sera présumé avoir commis une faute contractuelle de ne
ties prenantes valident la solution technique retenue, en particulier dans pas avoir vérifié « sur le papier » et « a priori » la capacité opération-
le domaine des interfaces, et évaluent les risques liés à la réalisation ; nelle du système par rapport aux exigences contractuelles. C’est ce
— codage et tests unitaires : ce jeu d’activités a pour objet de que l’on nomme usuellement une « simulation de fonctionnement » ;
coder le logiciel et de tester unitairement les unités logicielles élémen- — consolider l’analyse des fonctions et des coûts et valider les
taires. Le codage et les tests unitaires s’achèvent par la revue de pré- besoins et les objectifs : son but est de déterminer et analyser les
paration au test d’un article de configuration logiciel. Lorsque la fonctions à assurer, diriger les efforts vers les domaines les plus
réalisation de l’article de configuration logiciel et de tout ce qui touche fructueux et les doser en identifiant les coûts importants et les
à la préparation de son test de qualification est complet, les parties pre- espérances de gain et de préparer la recherche de solutions répondant
nantes déterminent si elles sont prêtes à commencer le test officiel ; aux seuls besoins réels. Cette étape est la plus caractéristique de la
— intégration et tests d’intégration : pour le développement du méthode de l’analyse de la valeur.
logiciel, ce jeu d’activités a pour objet d’assembler progressivement les
entités (unités logicielles élémentaires en composants logiciels, et
composants logiciels entre eux), de tester leur fonctionnement et, pour le ■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre
test de qualification, de définir toutes les procédures d’exécution du test ;
Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes :
— test de qualification de l’article de configuration logiciel : ce
jeu d’activités a pour objet de démontrer que le logiciel satisfait ses exi- — …;
gences. Ce jeu d’activités s’achève par la revue de configuration d’un
article de configuration logiciel. Après la qualification, l’audit de configu- — ….
ration fonctionnelle permet de vérifier que la configuration de l’article Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le
de configuration logiciel présentée est conforme aux spécification des Maître d’œuvre doivent être listées ici. Eu égard à l’objet de la phase,
exigences sur le logiciel et sur ses interfaces et l’audit de configuration les tâches devront permettre d’aboutir à certaines données de sortie.
physique permet de vérifier que la configuration de l’article de configu-
ration logiciel est conforme à la documentation technique qui le définit Les données de sortie des capacités du Produit du point de vue
et vérifier que celle-ci est complète et cohérente ; du Client regroupent l’enveloppe complète et cohérente, jugée fai-
sable, de tout le Produit, c’est-à-dire :
— intégration système et tests d’intégration système : ce jeu
d’activités a pour objet de réaliser l’intégration de l’article de configura- — la définition précise des concepts manipulés ;
tion logiciel dans le système et, éventuellement de finir de démontrer — les états et modes opérationnels ;
que le logiciel satisfait ses exigences dans le contexte système. L’inté- — les comportements et capacités mesurables accessibles dans
gration système et les tests d’intégration système s’achèvent par la chaque cas, avec exigences non fonctionnelles associées (en termes
revue de qualification officielle. Durant l’intégration et le test du sys- mesurables) ;
tème, les parties prenantes vérifient que le fonctionnement réel des — la description fonctionnelle des entrées/sorties de la capacité trai-
articles de configuration dans leur environnement système est tée et performances temporelles des chaînes fonctionnelles associées
conforme à leur spécification des exigences pour établir la certification (en termes mesurables) ;
et l’acceptation de ces articles de configuration par le Client. — les exigences de référence.
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Les données de sortie des capacités fonctionnelles du point de — les études globales d’environnement (au sens du dossier
vue du Produit regroupent l’architecture fonctionnelle avec, pour cha- d’impact) ;
que fonction technique terminale : — les levés topographiques à l’échelle du rendu souhaité ;
— la liste des performances intrinsèques (associées à une seule — les études d’environnement réalisées au préalable (y compris
fonction technique) ;
celles relatives à la qualité des sols et des sous-sols) ;
— la liste d’exigences externes ou internes ;
— la liste des entrées/sorties (niveau fonctionnel) ; — les enquêtes de réseaux et concessionnaires ;
— l’identification des entrées et sorties des fonctions techniques — les études préalables à la programmation destinées à évaluer
pour les chaînes fonctionnelles primordiales du Produit, fonctions qui la situation présente et future des besoins à satisfaire (par exemple
contribuent à chaque chaîne fonctionnelle, en terme de performance comptages, enquêtes d’itinéraires, classement des itinéraires,
(non intrinsèque) ; débits, etc.).
— les aspects comportementaux (synchronisation externes identi-
fiées, comportement de données internes, etc.) sous forme descriptive Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être adapté,
ou plus formalisée ; complété, voire supprimé, au cas par cas.
— la description textuelle de sa raison d’être. La liste proposée n’est ni obligatoire ni exhaustive. Elle est issue
■ Clause C : Documents constitutifs des EP d’une opération construction neuve dans le domaine du bâtiment sou-
mise au code français des marchés publics. En tout état de cause, les
Les EP se réalisent par la remise des documents suivants : Parties peuvent contractuellement renvoyer au Maître d’œuvre la
— …; charge de réaliser tout ou partie de ces études préliminaires.
— ….
En application des dispositions de la clause du paragraphe 3.3 de 1.1.2 Phase d’esquisse
[AG 3 254] (annexe 1), le Client remet au Maître d’œuvre, dans les
… jours calendaires suivant la remise du dernier des documents qui
précèdent, le document par lequel il atteste, sur la base des justifica- Cette phase est ci-après dénommée ESQ.
tions apportées, que les prestations prévues aux EP sont exécutées
de façon conforme aux dispositions contractuelles. ■ Clause A : Objet de l’ESQ
Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté L’ESQ a pour objet de :
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au cas par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de — …;
transmissions, le nombre d’exemplaires, l’échelle des plans et les — ….
délais de réalisation. Le délai d’acceptation par le Client doit être fixé au
cas par cas. Ce dernier point, commun à toutes les sous-phases de Commentaire concernant cette clause A : texte à compléter au
conception, mérite certains commentaires à partir de l’économie du cas par cas.
Contrat. Une décision est ici requise du Client. Très souvent, le Client Cette phase est particulièrement adaptée à la dévolution de
émet plusieurs remarques. Ces remarques doivent être systématique- contrats de maîtrise d’œuvre par concours d’architecture et
ment analysées à la lumière du contenu de notre conclusion concer-
d’ingénierie (comme prévu au code des marché public français) en
nant la démarche de Programmation et des commentaires à l’annexe 1,
(§ 3.1, Contrôle du Produit et § 3.3 de [AG 3 254]). Certaines d’entre ce qu’il permet d’engager le dialogue entre le Client et le Maître
elles sont des réserves qu’il convient de traiter comme tel par le Maître d’œuvre. Il permet d’arrêter, avant toute étude plus importante, le parti
d’œuvre sans aucune contestation (nota : les réserves doivent être général de l’immeuble. En dehors de ce cas, l’ESQ n’a pas vraiment
précises, pas générales). D’autres sont purement et simplement des lieu d’être mais reste mentionnée pour permettre au lecteur d’être
évolutions de Programmes cachées derrière des remarques. Il est conscient de sa possible existence. À ce stade, le maître d’œuvre doit
indispensable de les traiter comme des demandes d’évolution avec usuellement examiner la compatibilité du Projet avec la partie de l’enve-
toutes les conséquences qui en découlent. À défaut, pour le Maître loppe financière prévisionnelle fixée par le Client et consacrée aux
d’œuvre, les risques sont notamment les suivants : le Produit ne sera entreprises, et justifier les conclusions de cet examen.
pas conforme aux dispositions du Programme et/ou le coût d’acquisition
du Produit pourra être supérieur au coût initialement escompté. ■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre
On note que, très souvent, ces remarques sont émises par des indi- Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes :
vidus qui ne sont pas conscients des engagements contractuels qui
ont pu être pris. C’est la raison pour laquelle il est raisonnable de tou- — …;
jours conserver à l’esprit que le Client ou le Maître d’œuvre ne sont pas — ….
simplement des abstractions ou des fictions juridiques mais des
hommes et des femmes avec leurs forces et leurs faiblesses. Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le
Maître d’œuvre doivent être listées ici.
■ Clause D : Date de facturation des EP
■ Clause C : Documents de l’ESQ
Le prix de cette phase est payé après achèvement total et accepta-
tion par le Client de la conformité des prestations réalisées. L’ESQ se traduit par la remise des documents suivants :
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In fine, à partir des spécifications, le concepteur définit l’architec- — choix de la solution : cette étape a pour but de dresser un bilan
ture globale mais complète du Produit. Au cours de cette Phase, les prévisionnel des solutions fonctionnelles sélectionnées et de présenter
choix technologiques de base sont définitivement figés. Ceux-ci se les recommandations du groupe avec leurs justifications. Le choix final
font en fonction des résultats des actions de validation déjà lancées, de de la solution fonctionnelle incombe aux décideurs.
l’expérience, des performances à obtenir. Il se peut que tous les élé- En termes de normes de qualité usuelles, la fin du processus de
ments nécessaires à un choix sûr ne soient pas encore disponibles.
conception préliminaire correspond à la fin de la phase APS telle que
Dans ce cas, cet état de fait doit être signalé dans le document de suivi
des actions de validation (clignotant), le délai prévu de levée de doute usuellement rencontrée dans l’ingénierie.
doit être connu et une solution de repli doit être prévue et les consé- Tirées d’une opération de construction neuve d’immeuble en mar-
quences éventuelles en terme de performances, de coût et de délai, chés publics français, l’objet standard des études d’APS est défini
clairement identifiées. Il faut tenir compte : comme suit :
— des architectures matérielles possibles et la répartition des traite- — préciser la composition générale du bâtiment ;
ments associée (statique et/ou dynamique) en fonction des contraintes — apprécier l’aspect et les volumes du bâtiment ;
issues de l’analyse des pannes, des possibilités de réutilisation, des — proposer les dispositions techniques pouvant être envisagées ;
choix possibles de ressources (choix de technologie) et des prévisions — préciser un projet de calendrier de réalisation ;
de performance correspondantes ; — anticiper un éventuel projet de découpage en tranches
— des contraintes logistiques (blocs fonctionnels interchangeables) ; fonctionnelles ;
— des contraintes d’intégration du Produit ; — le cas échéant, établir une estimation provisoire du coût prévi-
— des choix des mécanismes de sûreté de fonctionnement en fonc- sionnel des Marchés.
tion des choix d’architecture et des ressources, et des résultats d’ana-
lyse de panne ; ■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre
— des contraintes concrètes de réutilisation, de tenue à l’environne-
ment, d’aptitude à la production etc. mais seulement dans les grands Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes :
principes, car celle-ci seront vraiment prises en compte en phase APD — …;
(§ 1.1.5). — ….
La définition des architectures candidates est un processus itératif.
On peut distinguer deux niveaux de définition du Produit : Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le
— le niveau structure fournit une description top-down de Maître d’œuvre doivent être listées ici.
l’architecture du Produit. Il permet essentiellement :
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■ Clause C : Documents de l’APS Commentaire concernant cette clause sur les schémas de procé-
dés industriels :
L’APS se traduit par la remise des documents suivants : Dans le domaine industriel, les « bonnes pratiques » imposent usuelle-
ment de respecter les dispositions suivantes qui peuvent parfaitement
— …; être contractualisées.
— …. Les schémas de procédé (process flow diagrams) représentent de
manière symbolique l’ensemble des équipements de procédé, y
En application des dispositions de la clause du paragraphe 3.3 de compris les stockages, avec toutes les lignes de liaisons principales
[AG 3 254] (annexe 1), le Client remet au Maître d’œuvre, dans les et les alimentations en utilités [68]. Ils comportent, sous forme gra-
… jours calendaires suivant la remise du dernier des documents qui phique, à l’aide de symboles ou de formes simplifiées :
précèdent, le document par lequel il atteste, sur la base des justifica- — les appareils du procédé avec leur repère d’identification. Une
tions apportées, que le Produit conçu, tel qu’identifié par l’APS, liste des appareils est annexée au schéma, avec pour chacun d’eux les
satisfait aux dispositions du Programme. données du prédimensionnement : dimensions principales, matériaux,
type… ;
Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté — les lignes reliant les appareils et leur repère en liaison avec :
au cas par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de
• dans le cas d’un procédé continu, un tableau de données concer-
transmissions, le nombre d’exemplaires, l’échelle des plans et les
nant la nature du flux (état physique, densité, viscosité, débit) et les
délais de réalisation. Le délai d’acceptation par le Client doit être fixé au conditions (pression, température, etc.),
cas par cas. • dans le cas d’un procédé discontinu, un diagramme séquentiel
d’utilisation ou d’occupation indiquant les données (conditions opé-
■ Clause D : Date de facturation de l’APS ratoires, quantités mises en jeu, état physique, charges thermiques,
etc.) ;
Cette phase fait l’objet d’un règlement, lot technique par lot techni- — les lignes d’utilités aux entrées et sorties des appareils, en préci-
que, après achèvement total et acceptation par le Client au regard de sant le type d’utilité ;
la conformité de la prestation aux dispositions ci-avant mentionnées. — les boucles de régulation ;
— les analyseurs.
Commentaire concernant cette clause D : la mention « lot
À ce stade, la robinetterie ne figure pas sur le schéma (sauf si elle est
technique par lot technique » n’est à rajouter que s’il y a lieu. Si les par-
utile à la compréhension du procédé) et, concernant l’instrumentation,
ties conviennent de pénalités de retard, sur cet élément de mission, il
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— pour la spécification des interfaces des composants matériels, on Cette seconde situation est celle qui sera envisagée dans ce
peut envisager les interfaces mécaniques (le positionnement dans le document. Dans ce cadre, la phase PRO a pour objet de consolider les
système, la fixation, la mise en place, c’est-à-dire l’accessibilité au mon- capacités de chaque composant par rapport aux fonctions de service,
tage/démontage, l’alimentation et la distribution de matière, etc.), les de contrainte et d’interface prévues au Programme.
interfaces électriques, les interfaces électromagnétiques (ce terme
recouvrant tous les types d’ondes, radio, radar, infrarouge, visible, etc.), Commentaire concernant cette clause pour les produits
etc. De plus, lorsque c’est possible, il faut présenter le contexte des statiques :
interfaces décrites telles que le but et la place des interfaces dans le Dans le domaine des produits statiques, les études de PRO ont
système, les modèles de comportement généraux associés et les scé- usuellement pour objet de préciser (notamment par des plans, coupes,
narios de validation envisagés, etc. élévations, etc.) les formes des différents éléments du Produit,
Le texte doit être adapté au cas par cas. En tout état de cause, il faut l’implantation et l’encombrement des éléments de structure et des
préciser les supports de transmissions, le nombre d’exemplaires, équipements, la nature et les caractéristiques des matériaux et les
l’échelle des plans et les délais de réalisation. Le délai d’acceptation par conditions de leur mise en œuvre, de préciser les tracés des alimenta-
le Client doit être fixé au cas par cas. tions et évacuations de tous les fluides, etc.
■ Clause D : Date de facturation de l’APD Commentaire concernant cette clause pour les procédés
industriels :
Cette phase fait l’objet d’un règlement, lot technique par lot Dans le cadre d’un projet impliquant un procédé industriel, les
technique, après achèvement total et acceptation par le Client au études de PRO représentent la suite de l’ingénierie de base : ce sont
regard de la conformité de la prestation aux dispositions ci-avant les études d’ingénierie de détail. Elles portent, notamment, sur les
mentionnées. points suivants :
Commentaire concernant cette clause D : la mention lot technique — schémas généraux :
par lot technique n’est à rajouter que s’il y a lieu. Si les Parties convien- • la circulation des produits avec les caractéristiques et les débits
nent de pénalités de retard, sur cet élément de mission, il convient de de chaque flux,
l’insérer ici, de la plafonner et de préciser que l’application de la péna- • les bilans matières, énergie et utilités permettant de définir les
lité est définitive et libératoire. besoins aux limites d’atelier et d’usine,
• les liaisons entre ateliers,
■ Clause E : Limites des tâches du Maître d’œuvre • la distribution des utilisés ;
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Les tâches suivantes ne font pas partie des APD pour être directe- — les implantations générales et particulières ;
ment prises en charge par le Client : — la définition nécessaire et suffisante pour lancer les commandes
— …; d’équipements sur spécifications qualitatives et quantitatives avec
— …. limites précises, notamment d’interfaces ;
— les manuels d’exploitation, etc.
Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être com-
plété, voire supprimé, au cas par cas. ■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre
Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes :
— …;
1.1.6 Phase d’études de projet — ….
Commentaire concernant cette clause B :
Les études de projet sont ci-après dénommées PRO.
Les tâches dues par le Maître d’œuvre doivent être listées ici :
■ Clause A : Objet des PRO tâches d’analyse (à ce stade, sauf remise en cause des spécifications
initiales au Client, il serait grave d’avoir à mener des actions d’analyse ;
Les PRO ont pour objet de : cela signifierait que le besoin initial n’a pas été correctement appré-
— …; hendé, que les revues n’ont pas été suffisamment approfondies, et
— …. rendrait caduque tout ou partie des validations précédentes ; la proba-
bilité de respecter les performances, coûts et délais de l’affaire s’en
Commentaire concernant cette clause A : texte à compléter au trouverait sérieusement réduite), tâches de création (réalisation du
cas par cas. dossier de définition du produit et des documents de qualification pré-
Dans les normes de qualité, les PRO représentent le début de la liminaire), tâches de validation et tâches de gestion (mise à jour du
phase du Produit défini. Celui-ci résulte de la mise en œuvre de deux coût prévisionnel et comparaison avec le coût d’objectif, suivi des
processus : actions de validation, du planning, etc.).
— la conception détaillée qui regroupe les tâches (études, calculs,
etc.) qui concourent à définir complètement le Produit à partir du ■ Clause C : Documents de la mission PRO
concept de solution retenue et du besoin spécifié et à étudier les prin- Les PRO se traduisent par la remise des documents suivants :
cipaux moyens et procédés assurant que la définition est susceptible — …;
d’être mise en œuvre ; — ….
— la qualification (s’il y a lieu), qui regroupe l’ensemble des tâches
qui concourent à démontrer que le Produit défini répond aux besoins Le Maître d’œuvre remet au Client les schémas définitifs
spécifiés et est susceptible d’être mise en œuvre. d’implantation.
Cette phase a pour objet l’obtention du dossier de définition du pro- Le Maître d’œuvre remet au Client les schémas de tuyauterie,
duit qui constituera la référence de fabrication. d’instrumentation et d’appareillage.
Elle peut permettre au Client : En application des dispositions de la clause du paragraphe 3.3 de
— de mettre à jour le coût prévisionnel de la réalisation du Produit, [AG 3 254] (annexe 1), le Client remet au Maître d’œuvre, dans les
décomposé en lots de travaux s’il y a lieu ; … jours calendaires suivant la remise du dernier des documents qui
— d’estimer les coûts de son exploitation ; précèdent, le document par lequel il atteste, sur la base des justifica-
— de déterminer le délai global de réalisation du Produit, etc. tions apportées, que le Produit conçu, tel qu’identifié par les PRO,
À ce stade, deux situations peuvent intervenir : satisfait aux dispositions du programme.
— soit les composants du Produit sont intégralement développés Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté
par le Maître d’œuvre et la phase VISA (§ 1.2.1) n’a pas lieu d’être ; au cas par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de trans-
— soit la fin de leur développement est assurée par les entreprises mission, le nombre d’exemplaires, l’échelle des plans et les délais de réa-
à l’occasion de la phase VISA. lisation. Le délai d’acceptation par le Client doit être fixé au cas par cas.
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■ Clause D : Date de facturation des PRO — la surveillance du bon déroulement de ces Contrats incluant
toutes les liaisons auprès des fournisseurs tant que ceux-ci n’ont pas
Cette phase fait l’objet d’un règlement, lot technique par lot exécuté toutes leurs obligations opérationnelles (mission DET) ;
technique, après achèvement total et acceptation par le Client au — le règlement des litiges (phase ACT et mission DET), etc.
regard de la conformité de la prestation aux dispositions ci-avant
La fonction approvisionnement doit prendre garde à la mise en
mentionnées.
œuvre des actions suivantes :
Commentaire concernant cette clause D : la mention « lot par lot » — la programmation des besoins des livraisons et des stocks dans
n’est à rajouter que s’il y a lieu. Si les Parties conviennent de pénalités le cadre d’une planification générale du Projet (mission OPC) ;
de retard, sur cet élément de mission, il convient de d’insérer ici, de la — la gestion matérielle et administrative des livraisons et des stocks
plafonner et de préciser que l’application de la pénalité est définitive et de Produits achetés (mission DET).
libératoire. Le processus de conclusion du Marché s’effectue en cinq étapes :
— dans un premier temps, le Client et le Maître d’œuvre consti-
■ Clause E : Limites des tâches du Maître d’œuvre tuent les dossiers de consultation des entreprises (ci-après dénom-
més DCE). Le DCE répercute le besoin exprimé auprès des
Les tâches suivantes ne font pas partie des PRO pour être directe- fournisseurs consultés, en vue d’en obtenir des offres en conformité
ment prises en charge par le Client : avec les exigences figurant dans les documents considérés. Le DCE
— …; comprend normalement un règlement d’appel d’offre et, comme tout
accord, des dispositions administratives, techniques et financières.
— …. Cette tâche est partagée entre le Client et le Maître d’œuvre selon les
modalités convenues. Selon les caractéristiques du Projet, l’appel
Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être com- d’offres peut être ouvert, restreint ou avec concours ;
plété, voire supprimé, au cas par cas. — dans un deuxième temps, le Client et le Maître d’œuvre sélec-
tionnent les entreprises autorisées à remettre une offre. Ce sont les
fournisseur agréés (approved suppliers). Le fournisseur agréé est la
1.1.7 Phase d’assistance apportée au Client personne physique ou morale reconnue apte par le Client à être fournis-
seur. Cette sélection se réalise par une activité de benchmarking. Le
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Signature
des Marchés
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Il est prévu une intervention des entreprises par … . Le contenu du DCE dû par le Maître d’œuvre est à géométrie
variable. Certains Clients disposent de documents techniques géné-
Commentaire concernant ce paragraphe :
raux « maison » susceptibles de pouvoir s’appliquer au Projet. Le Maî-
En théorie, le Client peut décider de réaliser le Produit lui-même. tre d’œuvre rédigera sur leurs bases des documents techniques
C’est la méthode d’exécution intégré (dans ce système, le Client particuliers. D’autres Clients demandent au Maître d’œuvre de rédiger
conserve la supervision directe des travaux, fournit directement les les documents techniques généraux et particuliers propres au Projet.
matériaux et équipements et les ouvriers sont ses propres salariés). Enfin, certains Clients demandent au Maître d’œuvre de rédiger aussi
Lorsque le Client décide d’externaliser la réalisation du Produit, deux des documents administratifs. Selon nous, le Maître d’œuvre devrait
situations peuvent alors se produire : le Produit est réalisé par « marché systématiquement s’interdire de prendre parti sur tout sujet autre que
unique » (general contract) ou par « marchés séparés » (separate technique. De la même façon que les architectes ont un monopole rela-
contracts). Tous les problèmes de management, d’administration et de tif au dépôt du permis de construire, les avocats ont un monopole,
coordination des opérations sont pris en charge par le Client dans la notamment du conseil juridique et de la rédaction des contrats, dont la
méthode intégrée, par l’entreprise générale dans la méthode du mar- transgression fait l’objet de sanctions pénales (sous réserve des dispo-
ché unique et par le Maître d’œuvre dans la méthode des marchés
sitions de l’arrêté du 1er décembre 2003 pour les sociétés d’ingénierie
séparés. Aucune généralisation ne peut être faite concernant la taille et
et la pratique du droit à titre accessoire). En conséquence :
le nombre de lots de travaux (donc de marchés) par rapport à la taille du
Projet. Un compromis acceptable doit être trouvé entre un nombre — soit le Client fait rédiger un contrat spécifique par une personne
insuffisant et un nombre excessif. habilitée ;
La question peut aussi se poser de la politique d’achats souhaitée — soit les Parties conviennent de se référer à un contrat type sur
par le Client. Il peut souhaiter, en phase de consultation jusqu’à la étagère (tels que par exemple, les contrats de la Fédération internatio-
conclusion des marchés se réserver le contact avec les fournisseurs nale des ingénieurs-conseils qui se concentrent essentiellement sur
potentiels comme s’en désintéresser pour renvoyer cette tâche au Maî- les relations entre le Client et l’entreprise) ;
tre d’œuvre et toutes les versions intermédiaires sont concevables. — soit le Maître d’œuvre rappelle formellement au Client le principe
Cette politique peut, par exemple dépendre du statut du Client. du monopole des avocats (et ses conséquences pénales pour l’auteur
de l’infraction) ;
■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre — soit le Maître d’œuvre exécute le Contrat en faisant intervenir une
Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes : personne qualifiée au sens des dispositions de l’arrêté susvisé pour
faire du conseil juridique et rédiger des actes juridiques. Choisir cette
— …;
dernière option est un surcoût par rapport à une mission d’ingénierie
— …. standard.
Il élabore, lot de travaux par lot de travaux, le dossier de consulta-
tion des Entreprises (ci-après dénommé DCE). Commentaire concernant les garanties à demander aux
entreprises : voir les commentaires du paragraphe 2.3 de [AG 3 254],
Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le (annexe 1).
Maître d’œuvre doivent être listées ici. En toute circonstance, les exi-
Les garanties (warranties) sont, par définition, de deux sortes :
gences issues du Programme doivent être répercutées en totalité aux
entreprises. — garanties légales :
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• les garanties légales d’ordre public ne devraient pas avoir besoin 1.2 Phases de suivi de réalisation
d’être rappelées sauf à but pédagogique. Ce pourra être le cas, par
exemple, de la garantie des concepteurs et des constructeurs dans du Produit
le cadre des opérations immobilières, instituée par les articles 1792
et suivants du code civil (§ 5 de [AG 3 254], annexe 1), Commentaire général concernant les phases de maîtrise
• les garanties légales qui ne sont pas d’ordre public peuvent faire d’œuvre d’exécution :
l’objet de modification par voie contractuelle ; Si l’on se réfère aux règles qualité usuelles, cette phase marque la fin
— garanties contractuelles : elles sont forcément spécifiques à du travail sur un Produit virtuel et le début du travail sur un Produit réel.
chaque Projet et peuvent porter sur : Il est à noter une différence fondamentale selon le point de vue retenu :
• des objectifs de qualité à atteindre (déterminer les caractéris- pour le Client, cette phase correspond à un processus d’exécution du
tiques des matières, utilités, etc.), Produit alors que, pour le Maître d’œuvre, elle correspond à un proces-
• des objectifs de quantité à atteindre. Il s’agit de déterminer les sus de supervision.
caractéristiques des :
. consommations de matières premières, d’utilités, etc.,
. quantités de flux (ex. : à traiter dans un entrepôt logistique), de 1.2.1 Phase de visa des études d’exécution
stocks (à détruire dans un centre d’incinération), etc., sur une et de synthèse des entreprises
période déterminée,
. quantité maximale de pièces de rechange à utiliser sur une Cette phase est ci-après dénommée VISA.
période déterminée, ■ Clause A : Objet de la phase VISA
. quantité maximale de postes de travail à prévoir pour exploiter
l’immeuble, l’usine, le système, etc., dans des conditions préétablies, La phase VISA a pour objet de :
. dimensions particulières à respecter, etc. — …;
Pour l’efficacité de chaque garantie, il est indispensable de tou- — ….
jours préciser, notamment : Commentaire concernant cette clause A : texte à compléter au
— les éventuelles tolérances admises ; cas par cas.
— les prérequis que le Maître d’œuvre doit légitimement obtenir du Les études d’exécution permettent de lancer la réalisation effective
Client. Si le Contrat porte sur un procédé, il est indispensable pour les du Produit. Elles concernent les plans et les notes de calcul qui complètent
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Parties d’admettre que celui-ci doit être mis en œuvre en parfaite et valident les études PRO.
conformité par rapport aux stipulations contractuelles pour le maintien Selon les normes qualité usuelles, la phase VISA permet de terminer
des garanties (§ 1.2.4, clause E). le dossier de production. Le dossier de production (production speci-
■ Clause C : Documents de l’ACT fication) aussi parfois dénommé dossier d’industrialisation/fabrication
(manufacturing specification), est l’ensemble des documents qui doi-
L’ACT se traduit par la remise des documents suivants : vent permettre la réalisation d’un produit conformément au dossier de
— …; définition correspondant. C’est l’ensemble des documents établis en
— …. vue de préparer la décision de lancement d’un Produit, et décrivant les
En application des dispositions du paragraphe 3.3 de [AG 3 254] conditions économiques et industrielles dans lesquelles pourra être
(annexe 1), le Client remet au Maître d’œuvre, dans les … jours calen- effectuée sa réalisation qui, selon les cas peut être en série, après
daires suivant la remise du dernier des documents qui précèdent, le achèvement de sa phase de développement. Le dossier de production
document par lequel il atteste, sur la base des justifications appor- est essentiellement constitué des éléments suivants :
tées, que les prestations sont réalisées de façon conforme aux dis- — mémoire de fabrication indiquant les principaux procédés de
positions de l’ACT. fabrication à employer, la liste des matériaux et équipements à approvi-
sionner, avec indication de fournisseurs et d’exégence de réception et
Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté la répartition des tâches de fabrication entre les divers industriels appe-
au cas par cas. lés à coopérer ;
— programme de production indiquant les quantités à produire,
■ Clause D : Date de facturation de l’ACT
ainsi que les facteurs pouvant conduire à les changer, l’échéancier des
Cette phase fait l’objet d’un règlement, lot par lot, après achève- livraisons à effectuer et le plan de fabrication à suivre précisant
ment total et acceptation par le Client au regard de la conformité de l’enchaînement des principales opérations à effectuer ;
la prestation aux dispositions ci-avant mentionnées de la manière — étude des moyens de production indiquant les installations à
suivante : prévoir, les machines nécessaires à la réalisation du programme de pro-
— après réception de DCE : 80 % ; duction, effectifs à prévoir, avec leur répartition par catégories, indiqua-
— après signature du ou des Marchés avec les entreprises : 20 %. tion des qualifications requises et de la charge de travail à assurer.
Elles peuvent donc consister à :
Commentaire concernant cette clause D : la mention « lot par lot »
n’est à rajouter que s’il y a lieu. Si les Parties conviennent de pénalités — établir tous les plans d’exécution et spécifications à l’usage du
de retard, sur cet élément de mission, il convient de l’insérer ici, de la chantier ;
plafonner et de préciser que l’application de la pénalité est définitive et — les plans de synthèse correspondants, établis sur la base des
libératoire. plans d’exécutions ;
— un devis quantitatif détaillé par lot ou corps d’État ;
A priori, cette ventilation est équitable eu égard à la quantité stan-
— établir le calendrier prévisionnel d’exécution du ou des Marchés,
dard de travail respective à effectuer avant et après constitution du
et effectuer la mise en cohérences technique des documents fournis
DCE. Bien qu’équitable pour chaque Partie au Contrat, ce montant est par les Entreprises lorsque les documents pour l’exécution du Produit
modifiable au cas par cas. sont établis, partie par le Maître d’œuvre, partie par les entreprises, etc.
■ Clause E : Limites des tâches du Maître d’œuvre Le Contrat de maîtrise d’œuvre doit donc impérativement désigner
Les tâches suivantes ne font pas partie de l’ACT pour être directe- l’auteur des études d’exécution (le Maître d’œuvre ou les Entreprises).
ment prises en charge par le Client : En effet, jusque-là, conformément aux usages en vigueur dans l’ingé-
nierie française, le Maître d’œuvre s’est borné à des études de concep-
— …; tion. En conséquence, selon les cas, l’ingénierie assume :
— ….
— soit les études d’exécution (il faut alors réaliser les études de
Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être com- VISA à la suite des études de PRO avant de lancer la phase ACT) ;
plété, voire supprimé, au cas par cas. — soit une phase VISA.
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Dans ce dernier cas, le rôle du Maître d’œuvre est usuellement : 1.2.2 Phase de direction de l’exécution
— de contrôler les études d’exécution faites par une tierce per- du ou des Marchés passés par le Client
sonne. Sauf cas exceptionnel, il s’agit en pratique de la ou des
entreprises ; Cette phase est ci-après dénommée DET.
— si c’est prévu par le Contrat, de participer au fonctionnement de la
cellule de synthèse dont la responsabilité première incombe normale- Commentaire concernant le titre de cette clause : le sigle DET se
ment aux entreprises (en abrégé, usuellement déterminé par SYN). réfère usuellement à « direction de l’exécution des travaux ». La cohé-
La cellule de synthèse doit établir les documents indispensables à rence du texte devrait amener à adopter un sigle conforme à la termi-
une bonne coordination des plans établis par les différentes entités qui nologie retenue. De plus, en droit, le maître d’œuvre ne « dirige » pas
participent à l’opération. Selon chaque Projet, cette mission de syn- mais « supervise et contrôle » l’exécution conforme des travaux. Le
thèse peut être fort simple ou très compliquée. Sa bonne fin est tou- terme « dirige » se réfère au pouvoir de direction de l’administration
jours indispensable pour le respect des engagements en termes de dans les contrats administratifs et ce pouvoir n’appartient pas en tant
coûts, objet et délais. Cette mission peut être confiée au Maître que tel au maître d’œuvre. Néanmoins, le sigle traditionnel a été main-
d’œuvre ou à une tierce personne, lorsque la dévolution de l’opération tenu pour respecter les usages et parce qu’il est largement reconnu
en plusieurs lots de travaux et donc en plusieurs Marchés et ne prévoit comme tel dans le monde de la maîtrise d’œuvre.
pas l’intégration de cette mission dans un lot de travaux particulier.
■ Clause A : Objet du DET
Dans le silence du Contrat, il s’agit pour le Maître d’œuvre d’informer
les Entreprises et le Client des anomalies normalement décelables par Le DET a pour objet de :
un homme de l’art. Le VISA ne comprend ni le contrôle ni la vérification — …;
intégrale des documents établis par les entreprises et la délivrance du — ….
VISA ne dégage pas l’Entreprise de sa propre responsabilité.
La direction technique de l’exécution des marchés incombe au
■ Clause B : Tâches du Maître d’œuvre Maître d’œuvre. Dans ce cadre, sous réserve des droits des autres
intervenants dans la réalisation du Projet, il est l’unique interlocuteur
Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes : des entreprises chargé du contrôle de l’exécution des marchés.
— …; Commentaire concernant cette clause A : texte à adapter au cas
— …. par cas.
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Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le Usuellement, la mission DET a pour objet de :
Maître d’œuvre doivent être listées ici. — s’assurer que les documents d’exécution (si les études d’exé-
cution incombent aux Entreprises) ainsi que les Produits en cours de
■ Clause C : Documents du VISA réalisation respectent le contenu du dossier de définition ;
— s’assurer que l’exécution des marchés est conforme à leurs
La phase VISA se traduit par la remise des documents suivants : dispositions ;
— procéder aux constats contradictoires ;
— …;
— organiser et diriger les réunions de chantier ;
— …. — délivrer tous ordres de service dans les conditions conformes aux
dispositions conjuguées du Contrat de maîtrise d’œuvre et du ou des
En application des dispositions de la clause du paragraphe 3.3 de
marchés ;
[AG 3 254] (annexe 1), le Client remet au Maître d’œuvre, dans les
— vérifier et valider les décomptes intermédiaires et le décompte
… jours calendaires suivant la remise du dernier des documents qui
final au regard des dispositions du(des) Marché(s) et de leur exécution
précèdent, le document par lequel il atteste, sur la base des justifica-
effective et ;
tions apportées, que le Produit conçu, tel qu’identifié par le VISA,
— assister le Client en cas de différend sur le règlement ou l’exé-
satisfait aux dispositions du programme.
cution du(des) marchés.
Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté Sur du possible conseil juridique à destination du Client, voir le com-
au cas par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de mentaire relatif au contenu de l’ACT intégralement transposable
transmissions, le nombre d’exemplaires, l’échelle des plans et les (§ 1.2.1).
délais de réalisation. Le délai d’acceptation par le Client doit être fixé au D’ordinaire, la fabrication ou la construction ne pose pas de vrai pro-
cas par cas. blème. La difficulté intervient lorsqu’il faut intégrer les différents com-
posants du Produit. L’intégration (integration) est la démarche
■ Clause D : Date de facturation du VISA consistant à combiner des éléments logiciels, des éléments matériels
Cette mission fait l’objet d’un règlement, lot par lot, sur présenta- ou des éléments des deux types, en vue d’obtenir un système com-
tion d’un document récapitulant l’ensemble des études, plans d’exé- plet. Chaque composant est assemblé dans un composant de plus
cution, plans de synthèse à remettre par les entreprises qui sont haut niveau. Le dernier niveau d’intégration correspond à l’ensemble
présentées au VISA du Maître d’œuvre complété par les dates aux- du système dans son environnement opérationnel final ou représenta-
quelles les études, plans d’exécution et plans de synthèse ont été tif. Lors de l’assemblage, on vérifiera que les interfaces physiques (véri-
visés par le Maître d’œuvre, accompagné des justificatifs nécessaires. fication statique) et logiques (vérification dynamique) sont conformes à
leur spécification (exigences de référence du constituant interface). À
Commentaire concernant cette clause D : la mention lot par lot ce stade, aucune performance n’est encore formellement vérifiée.
n’est à rajouter que s’il y a lieu. C’est une phase clé en termes de risques. Le risque (risk) est ici la
probabilité que des événements conduisent à une réalisation de lots de
■ Clause E : Limites des tâches du Maître d’œuvre travaux dans des conditions anormales, ce qui peut conduire à des tra-
vaux supplémentaires. Le risque peut avoir de multiples origines :
Les tâches suivantes ne font pas partie du VISA pour être directe-
commercial (par exemple, non-disponibilité des installations à charge
ment prises en charge par le Client :
du Client), technique (reprise de définition d’un équipement nouveau à
— …; la suite d’essais, non-maîtrise d’une technique nouvelle, etc.), indus-
triel (cessation d’activité d’une entreprise et/ou d’un de ses fournis-
— ….
seurs, obsolescence d’un composant clé, non-maîtrise d’une
Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être com- technologie, etc.). La maîtrise des risques implique une démarche
plété, voire supprimé, au cas par cas. permanente :
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— identifier le risque (nature, origine) ; Commentaire concernant cette clause E : le texte doit être com-
— définir la probabilité d’occurrence du risque ; plété, voire supprimé, au cas par cas.
— valoriser les impacts d’occurrence du risque (coûts, délais,
performances) ; Commentaire concernant les bonnes pratiques de sécurité des
— définir les solutions permettant de diminuer (ou même de suppri- opérations d’intégration usine :
mer) la probabilité d’occurrence du risque et d’atténuer ses éventuelles Du point de vue de la sécurité, les phases d’intégration usine sont
conséquences ; des phases critiques. D’une part, elles font intervenir des personnels
— choisir un plan d’actions (coût de ce plan en fonction des effets du sur des matériels qui ne sont pas dans leur configuration finale (celle
risque) et l’intégrer dans le management du Projet ; fournie au client). Certaines chaînes de sécurité sont de facto absentes
— constituer ou non une provision ; lors de certaines phases, les personnels intervenant sur les matériels
— suivre l’évolution du risque. sont souvent nombreux, simultanément à plusieurs endroits sur le site
■ Clause B : Tâches respectives des Parties d’intégration, et ne connaissent pas a priori les dangers potentiels inhé-
rents aux matériels sur lesquels ils interviennent. D’autre part, les sites
Les Parties accompliront les tâches suivantes : d’intégration sont tels qu’il n’est pas rare d’y trouver simultanément
plusieurs matériels en cours d’intégration. Les risques inhérents à
— …; cette simultanéité sont également potentiellement élevés.
— …. Certaines définitions basiques doivent être ici rappelées :
Dans le cadre du DET, les ordres de service sont rédigés, datés et — composants de sécurité (safety components) : tout composant
numérotés par le Maître d’œuvre puis signés par le Client. Le Maître destiné à assurer, par son utilisation, une fonction de sécurité et dont la
d’œuvre les adresse ensuite aux entreprises. défaillance ou le mauvais fonctionnement mettrait en cause la sécurité
ou la santé des personnes exposées ou mettrait en péril une fonction
Le Client notifie au Maître d’œuvre une copie des décomptes de sécurité de la machine. Sont notamment des composants de
périodiques établis par l’Entreprise. Dans les … jours calendaires à sécurité les dispositifs d’arrêt d’urgence, les protecteurs, les dispositifs
compter de la notification de cette copie, le Maître d’œuvre procède de protection, les ceintures de sécurité ou dispositifs équivalents, les
à leur vérification. La vérification porte sur l’adéquation du structures de protection contre le retournement, les structures de pro-
décompte avec l’état d’exécution des Marchés. Le Maître d’œuvre tection contre les chutes d’objets, les dispositifs de contrôle de charge,
indique au Client les raisons pour lesquelles il estime nécessaire de les dispositifs homme-mort ;
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contester le paiement du décompte de l’entreprise. — machine (machine) : ensemble de pièces ou d’organes liés entre
Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le eux, dont un au moins est mobile et, le cas échéant, d’actionneurs, de
Maître d’œuvre doivent être listées ici. circuits de commande et de puissance, etc., réunis de façon solidaire
en vue d’une application définie, notamment pour la transformation, le
■ Clause C : Documents de la mission DET traitement, le déplacement et le conditionnement d’un matériau. Est
également considéré comme machine, un ensemble de machines qui,
La DET se traduit par la remise des documents suivants : afin de concourir à un seul et même résultat, sont disposées et com-
mandées de manière à être solidaires dans leur fonctionnement. Le
— …; terme machine comprend également les équipements modifiant la
— …. fonction d’une machine du marché, dans le but d’être assemblés avec
une machine ou un ensemble de différentes machines, ou un tracteur
Commentaire concernant cette clause C : le texte doit être adapté par l’usager lui-même, ces équipements n’étant ni des pièces de
au cas par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de rechange, ni des outils ;
transmission, le nombre d’exemplaires, l’échelle des plans et les délais
de réalisation. Le délai d’acceptation par le Client doit être fixé au cas — opérateur (operator) : la ou les personnes chargées d’installer,
par cas. de faire fonctionner, de régler, d’entretenir, de nettoyer, de dépanner,
de transporter, de déclasser une machine ;
■ Clause D : Date de facturation de la DET — personne exposée (person at risk) : toute personne se trouvant
entièrement ou en partie dans une zone dangereuse ;
Cette mission fait l’objet d’un règlement, lot par lot, de la manière — protecteurs (protectors) : mesures de sécurité utilisant des
suivante : moyens spécifiques techniques appelés protecteurs (carters, disposi-
— en fonction de l’avancement d’exécution des marchés : 90 % ; tifs de sécurité) pour la protection des personnes des dangers qui ne
peuvent pas être éliminés ou suffisamment réduits à la conception ;
— à la date de l’accusé de réception, par le Client, de l’examen du
décompte final incluant les éventuelles réclamations des — situation dangereuse (hazardous situation) : situation dans
entreprises : 10 %. laquelle apparaît une zone dangereuse ;
— zone dangereuse (hazardous zone) : toute zone à l’intérieur et/ou
Commentaire concernant cette clause D : la mention « lot par lot » autour d’une machine dans laquelle la présence d’une personne expo-
n’est à rajouter que s’il y a lieu. sée soumet celle-ci à un risque pour sa sécurité ou pour sa santé.
Aucune pénalité de retard ne peut être prévue car, d’un point de vue Les principes fondamentaux de la maîtrise de la sécurité lors des
légal, le Maître d’œuvre ne répond pas du fait des Entreprises. phases d’intégration se réalisent en trois étapes :
A priori, cette ventilation est équitable eu égard à la quantité stan-
— identification des sources de danger et analyse préalable des
dard de travail respective à effectuer dans la mission DET. Bien qu’équi-
interventions : d’abord, il faut identifier les sources de danger inhérentes
table pour chaque Partie au Contrat, ce montant est modifiable au cas
aux produits (et donc les flux de dangers générés), ainsi que celles
par cas.
induites par les opérations propres à l’intégration (en incluant les tests
et essais). En pratique, l’application de ce principe passe par la prise de
■ Clause E : Limites des tâches du Maître d’œuvre connaissance d’un ensemble d’éléments émanant de la conception du
Les tâches suivantes ne font pas partie de la DET pour être direc- produit d’une part, et par la connaissance des risques inhérents aux
tement prises en charge par le Client : opérations d’intégration d’autre part. Une grande attention doit ainsi
être portée aux risques liés à la concomitance de certaines opérations
— …; pouvant mettre mutuellement en danger les opérateurs, de par la
— …. nature des interventions nécessaires ;
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— protection contre les risques résiduels : ensuite, il faut mettre — marquage et signalétique des dangers (hazard marking and
en place des mesures de protection contre les risques résiduels, c’est- signalling) : marquage normalisé et conforme à la réglementation en
à-dire résultant de la présence des sources et des flux de danger qu’il vigueur, vérification périodique de la présence des marquages et signa-
est impossible d’éliminer lors des phases d’intégration, qu’elles soient létiques, prise en compte des spécificités des opérateurs, formation/
le fait du produit lui-même ou des opérations d’intégration. En pratique, vérification de la connaissance de la signalétiques pour les opérateurs ;
ces mesures de protection sont destinées à isoler les sources et flux — inspection des postes de travail (inspection of workstations) :
de danger des personnes intervenant lors de l’intégration. Ces mesu- CR d’inspections, plan de conduite d’inspections, système de suivi des
res sont de deux types. La protection statique consiste à empêcher la mesures correctives ;
source de danger de devenir un flux de danger (c’est en particulier la — recueil et exploitation des anomalies (recording and handling
protection des sources de danger internes au produit contre les agres- anomalies) : fiches de recueil des anomalies, système d’exploitation du
sions externes susceptibles de provoquer la génération d’un flux de retour d’expérience, procédure de prise en compte des anomalies par
danger), ou à empêcher le flux de danger (généré par la source ou le des mesures correctives.
matériel) d’atteindre les personnes exposées : il s’agit donc de la mise
en place de protecteurs. La protection dynamique consiste à neutrali-
ser le flux de danger lorsqu’une personne est dans la zone dangereuse, 1.2.3 Ordonnancement, coordination et pilotage
ou à interdire la présence humaine dans une zone dangereuse (c’est-à- des marchés
dire couverte par un flux de danger). Il convient ici de prendre en
compte le fait majeur de l’intégration en matière de sécurité, à savoir Cette phase est ci-après dénommée OPC.
que lors de ces phases, le produit n’étant pas dans sa configuration
opérationnelle (configuration livrée au client), un certain nombre de pro- Commentaire concernant la cohabitation des missions OPC et
tecteurs sont inopérants ou encore inexistants ; DET :
— formation et l’information des opérateurs : la troisième étape Lorsque les missions OPC et DET sont scindées en deux contrats
consiste à s’assurer que les opérateurs devant intervenir lors des opé- séparés, il faut prévoir les règles de cohabitation des deux missions.
rations d’intégration, disposent de toute l’information et de toute la Néanmoins, elles sont toujours concomitantes.
qualification, leur permettant d’effectuer leurs travaux dans des condi-
■ Clause A : objet de l’OPC
tions optimales de sécurité.
Afin d’assurer une bonne maîtrise de la sécurité des phases d’inté- L’OPC a pour objet de :
gration, il incombe donc aux équipes en charge de la conception de — …;
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— confirmer aux parties prenantes que les Marchés peuvent être L’ordonnancement détaillé peut employer de nombreuses techni-
réalisés conformément aux jalons du Projet de manière logique et dans ques en fonction des exigences du Contrat et des besoins du Projet.
les délais ; Les principales techniques sont les suivantes :
— indiquer où et quand les tâches effectives sont prévues de sorte — tableaux de jalons (milestones charts) : le « planning des princi-
que l’avancement et les écarts puissent être mesurés, et des modifica- paux jalons » (ou « planning directeur intégré en réseau ») permet
tions apportées au planning. essentiellement de suivre l’avancement et de spécifier le réseau logi-
Des réseaux de plannings sont établis à partir des événements, des que des jalons et rendez-vous clés. Les interdépendances entre jalons
activités et des estimations de durée des activités. dépendent des étapes logiques ou du cycle technique choisis. Les
Il est fortement recommandé de : dates de réalisation des jalons dépendent des plannings prévus pour
— définir les étapes logiques ou le cycle technique du Projet (en par- les tâches impliquées dans la réalisation des jalons. Lors de l’établisse-
ticulier dans le domaine de l’intégration, de la validation et des interdé- ment du planning de ces tâches détaillées, le processus d’interdépen-
pendances des essais) avant d’ordonnancer les tâches ; dance est réitéré pour vérifier que les dates de réalisation des
— décomposer le planning en éléments gérables suffisamment principaux jalons correspondent aux dates de livraison contractuelles
petits ; globales ;
— être synthétique et rester simple ; — diagrammes de Gantt (Gantt diagrams) : les barres représen-
— pouvoir entrer dans le détail lorsqu’il s’agit de tâches à risques, et tent la durée des tâches susceptibles de comprendre de nombreuses
rester plus général lorsqu’il s’agit de tâches de routine ; informations (dates de début, durée et interdépendances) ;
— utiliser le concept de rolling wave pour développer des incré- — graphiques de type PERT (program evaluation and review tech-
ments du planning détaillé gérables dans le temps (le concept de nique) ou CPM (critical path method) : ils fournissent au Chef de projet
rolling wave est utilisé pour développer des incréments de planification les informations dont il a besoin pour se concentrer sur les activités qui,
détaillée afin d’avoir une vision détaillée du présent et une vision plus si elles ne sont pas réalisées, auront les effets défavorables les plus
générale du futur) ; graves ;
— prévoir des marges. — graphes de dépendance (dependancy charts) : ils permettent
d’enregistrer les tâches et le personnel dont dépend la tâche en cours
■ Processus de pilotage (prédécesseurs) ainsi que les tâches et le personnel (successeurs) qui
Le pilotage (monitoring) de la réalisation des marchés consiste à dépendent de la tâche en cours.
effectuer au moins les tâches suivantes de façon périodique :
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Quelle que soit la technique utilisée, les plannings doivent être inté-
— l’analyse des problèmes pour identifier et mettre en œuvre grés afin de montrer les relations et interdépendances entre les plan-
les actions préventives et les actions correctives potentielles lors- nings généraux et les plannings intermédiaires. Ils doivent également
que l’état de réalisation ou les résultats enregistrés diffèrent des dispo- permettre le suivi non ambigu de tous les jalons amont et aval, à
sitions du Contrat et des marchés ; chaque niveau du planning.
— la détermination et la justification (argumentaire) des
actions appropriées (scénario « et si ») : il faut pour permettre une Le suivi de l’avancement et de la réalisation est basé sur des
prise de décision en connaissance de cause. Dans le domaine de la indicateurs. L’objet des indicateurs est de donner des aides au pilo-
tenue des coûts et des délais, par exemple, le Chef de projet peut tage pour anticiper les situations difficiles. Les objectifs et les pratiques
« acheter du temps avec de l’argent » ou « économiser avec du du suivi de la réalisation doivent être alignés sur les besoins et les
temps » en conservant l’objectif qui est de diminuer les risques objectifs établis, qui sont étroitement liés aux spécificités des marchés
d’échec et d’augmenter les chances de réussite. Il doit discerner là où et du Projet. Les sources de mesure doivent être identifiés, de même
une tâche nécessite plus de temps et s’efforcer d’augmenter le temps que les responsabilités et les fréquences de recueil et d’analyse des
disponible pour cette tâche en réduisant le temps d’autres tâches. De données. La fréquence des mesures doit être adaptée à la durée des
même, du temps supplémentaire peut être autorisé pour certaines marchés et du Projet et à la criticité des tâches à réaliser entre deux
tâches et les économies réalisées peuvent alors servir à raccourcir les mesures successives.
tâches se trouvant sur le chemin critique. Ce processus peut être aussi Les indicateurs doivent être sélectionnés parmi les mesures disponi-
utilisé pour simuler toute évolution au plan technique ; bles, en tenant compte des critères de sélection approuvés. Les
— la replanification du référentiel de réalisation des marchés : le meilleurs indicateurs sont généralement pertinents (afin de s’attaquer
management de la réalisation peut nécessiter la replanification du réfé- efficacement aux difficultés et d’identifier les causes des écarts),
rentiel de réalisation des marchés afin d’adapter les modifications tou- redondants (pour recouper les mesures et affiner l’évaluation), complé-
chant la durée, le budget ou le périmètre des travaux suite aux mentaires (pour ne pas laisser une zone sans contrôle), en nombre
décisions de management prises par les parties prenantes. Il faut donc limité (pour éviter tout management par le détail), associés, si possible,
négocier les évolutions concernant les engagements (réattribution de à une valeur ciblée et à un seuil (par exemple : ±5 % de la valeur ciblée
ressources, changement de méthode ou de procédure, etc.) ; pour une mesure des performances techniques).
— le processus d’autorisation des travaux : il s’agit de donner des
instructions pour lancer, continuer ou arrêter le travail. En effet, un Les indicateurs de tenue des délais (schedule performance
management correct de la réalisation requiert un processus clair et non metrics) usuels sont les suivants :
ambigu pour lancer, poursuivre ou arrêter le travail, généralement en — histogramme échelonné dans le temps montrant les tâches d’un
fonction du budget alloué, de la nature des biens, des services deman- lot de travaux, avec la date de démarrage prévue, la date de fin prévue
dés, des personnes auxquelles l’argent est destiné et des besoins du et la date de fin réelle (il indique l’avancement et les problèmes ren-
management de la réalisation ; contrés à ce jour au niveau de l’activité) ;
— le management d’actions : il faut piloter les actions jusqu’à leur — chemin critique (critical path) : chemin continu d’activités dans
terme pour les rendre effectives. un système ayant la durée totale la plus longue et définissant donc la
Des itérations de l’ensemble du processus de pilotage sont néces- durée minimum du Contrat (il permet de prévoir des dates de terminai-
saires pour corriger tout écart par rapport aux résultats prévus tout au son et d’établir des scénarios « et si ») ;
long du Projet. — durée du Contrat ou de la tâche avec écart autorisé par rapport à
la durée prévue (il ne montre pas la raison du retard) ;
■ Processus d’ordonnancement
— évolution de la date estimée pour les jalons contractuels franchis
L’ordonnancement (scheduling) est l’ensemble des actions qui per- permettant de visualiser l’historique de l’affaire et de montrer les éven-
mettent de répondre à la demande (spécifications, quantités, dates) tuels problèmes contractuels (dit diagramme temps-temps). (Il n’indi-
exprimée en amont, en visant à utiliser au mieux les ressources dans le que pas la cause du retard et il devrait être interprété dans le contexte
respect de la politique industrielle définie. des autres informations) ;
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— décompte détaillé des jalons franchis par rapport au temps per- ■ Clause A : Objet de l’AOR
mettant de suivre objectivement l’avancement par rapport au Contrat
et de prévoir les glissements (il permet d’effectuer une analyse de la L’AOR pour objet de :
tendance mais les critères à l’origine des jalons devront être bien défi-
— …;
nis avec un nombre de jalons élevé).
Les indicateurs de performance en terme de coût (cost perfor- — ….
mance metrics) usuels sont, entre autres, les suivants :
Le Client notifie au Maître d’œuvre une copie du décompte défini-
— coût réel du lot de travaux et le coût estimé à terminaison com- tif établis par l’entreprise. Dans les … jours calendaires à compter de
paré au coût prévu, par rapport au temps (s’il identifie les lots à l’origine la notification de cette copie, le Maître d’œuvre procède à leur véri-
des dépassements de budget, il n’indique toujours pas pourquoi il y a fication. La vérification porte sur l’adéquation du décompte avec
des écarts de coûts) ; l’état d’exécution des marchés. Le Maître d’œuvre indique au Client
— coût réel du lot de travaux comparé au coût prévu du lot, par élé- les raisons pour lesquelles il conteste le paiement du décompte défi-
ment de coût (il identifie les lots de travaux à l’origine des dépasse- nitif de l’Entreprise.
ments de budget mais aussi l’élément du coût à l’origine du problème).
Les indicateurs du processus de management des risques (risk Commentaire concernant cette clause A : texte à compléter au
management process metrics) usuels sont les suivants : cas par cas.
— impact du risque sur les trois aspects principaux (coût, baisse de Selon le contenu des normes usuelles relatives à la conduite de
performance, délai), en fonction du temps (il ne prend pas en compte la Projet, cette phase est la première du processus d’utilisation du Pro-
probabilité d’occurrence du risque) ; duit. Il s’agit du processus d’acceptation qui regroupe les tâches per-
— gravité globale en risque/opportunité (impact du coût total × pro- mettant de démontrer que le Produit réalisé l’a été conformément à sa
babilité d’occurrence), en fonction du temps (il peut être corrélé au coût configuration de référence.
estimé) ; En matière de règles de qualité, il s’agit de mettre en œuvre le
— nombre de risques potentiels, avérés, éliminés en fonction du dossier de contrôle (ci-après dénommé DC, check file). Le DC est un
temps (la gravité des risques n’est pas prise en compte). ensemble de documents qui définissent les procédures et procédés à
appliquer et les moyens à utiliser pour contrôler que le Produit réalisé
■ Clause B : Tâches respectives des Parties est conforme au dossier de définition et qu’il est réalisé conformément
Les Parties accompliront les tâches suivantes : aux prescriptions de son dossier de fabrication. Le dossier de contrôle
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Dans ce contexte, le contrôle désigne l’essai dans le sens limité d’une — conseiller et assister le Client à l’occasion des opérations de
épreuve bien définie à laquelle on soumet un élément dans le but de véri- contrôle du Produit ;
fier si son état et/ou son comportement (le comportement – behaviour – — s’il y a lieu, conseiller et assister le Client lors des opérations de
est l’ensemble de réactions, observables objectivement, d’un Produit qui levée des réserves en assurant le suivi des réserves formulées jusqu’à
agit en réponse à une stimulation venue de son milieu intérieur ou de son leur levée ;
milieu extérieur) sont conforme à des données préétablies. — s’il y a lieu, procéder à l’examen des désordres signalés par le
Il est alors possible de tester les performances. Les performances Client ;
concernent un ensemble d’indications chiffrées caractérisant les possi- — s’il y a lieu, conseiller et assister le Client pour les appels en
bilités nominales du Produit ou d’un de ses éléments. L’une des perfor- garantie.
mances le plus fréquemment mesurée est la performance temporelle. Le contrôle est réalisé par l’acteur du réseau d’acquisition désigné à
Les performances temporelles s’expriment sous forme de relations cet effet dans le Projet (Client, Maître d’œuvre et/ou organisme d’essai
entre entrées et sorties. Pour chaque canal d’entrée et/ou de sortie, les spécifique).
conditions de synchronisation peuvent être caractérisées à des fins de Le processus se termine par l’émission d’un compte-rendu de
spécification : contrôle. Le compte-rendu de contrôle (control report) est le docu-
— l’heure d’entrée est liée à l’heure de la précédente entrée (through- ment (support descriptif d’un acte ou d’une situation) dans lequel sont
put input) ; consignés des résultats des contrôles qui peuvent être électriques,
— l’heure d’entrée est liée à l’heure de la précédente sortie (interac- mécaniques, physiques, etc., et/ou effectués à différents stades, inter-
tive input) ; opérations ou finals. Au plan documentaire, le contrôle se matérialise
— l’heure de sortie est liée à l’heure de la précédente sortie (times par une marque de contrôle, c’est-à-dire par le symbole constitué par
output) ; un ensemble de figures, lettres et chiffres attestant l’exécution d’une
— l’heure de sortie est liée à l’heure de la précédente entrée opération matérialisant la décision prise et identifiant l’entreprise et
(responsive output). l’auteur du marquage.
Nota : lorsque les termes employés ont trait à des étalons de mesure, il convient de se Lorsque le résultat du contrôle n’est pas conforme, il faut envisager
référer au Vocabulaire international des termes fondamentaux et généraux de métrologie [81]. de procéder à des réparations. La réparation (repair) est l’action entre-
Les contrôles peuvent concerner le Produit pris dans un instant t ou prise sur un produit non-conforme de façon qu’il satisfasse aux exigences.
bien le Produit dans son fonctionnement dans une certaine durée. Dans un monde parfait, la réparation est suivie d’un test de non régres-
Seule cette dernière situation permet le déverminage du Produit. Le sion. Le test de non-régression (regression test) est un test sélectif
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déverminage est le procédé permettant de faire apparaître et, donc, refait sur un Produit ou un composant pour vérifier que des modifica-
d’éliminer les défauts susceptibles de se manifester pendant la période tions n’ont pas causé d’effets inattendus et que le Produit ou le compo-
de défaillance précoce. C’est donc l’ensemble des moyens et des sant répond encore à ses exigences spécifiées.
méthodes appliqués : ■ Clause B : Tâches respectives des Parties
— pour les lots de composants, à la détection et à l’élimination
des composants fragiles du lot ; Les Parties accompliront les tâches suivantes :
— pour les équipements ; — …;
• à l’élimination des défauts de jeunesse, c’est-à-dire des défauts — ….
dus à des erreurs de conception ou de réalisation,
• à la détection et au remplacement des composants qui risquent Commentaire concernant cette clause B : les tâches dues par le
de devenir défectueux dans les premières périodes de fonctionne- Maître d’œuvre doivent être listées ici.
ment de équipement,
— pour les logiciels, à la mise au point d’un dispositif ou d’un pro- ■ Clause C : Documents de la mission AOR
gramme à l’aide d’un autre dispositif ou d’un autre programme (déver-
mineur) qui permet la détection et la localisation des défaillances ou L’AOR se traduit par la remise des documents suivants :
des erreurs. C’est le processus de débogage (debugging).
— …;
Lorsque le contrôle a pour objet non pas un Produit unique comme
— ….
un bâtiment ou une installation industrielle mais une production
d’objets en série (mass production), le contrôle se réfère à la notion de Le Maître d’œuvre remet au Client les dossiers :
lot. Le lot (batch) est une quantité définie d’une marchandise détermi-
née, fabriquée ou produite dans des conditions présumées uniformes. — d’exploitation ;
Sur cet ensemble d’unités de produit portant une identification et traité Il convient ici de déterminer le contenu de la documentation utili-
comme une entité unique, on prélève au hasard un échantillon que l’on sateur (user documentation). Selon le contenu usuel des normes rela-
vérifie pour établir la conformité avec les critères d’acceptabilité. À la tives à la conduite de Projet, il a pour objet d’établir les conditions de
fin, ce lot est traité comme un lot de contrôle, c’est-à-dire un ensemble mise en œuvre de l’état vivant du Produit dans l’ensemble de son pro-
de pièces (ou d’ensembles) considéré comme un tout au point de vue cessus d’utilisation.
contrôle, c’est-à-dire accepté ou rejeté en totalité d’après les résultats
des épreuves. Par définition, un lot de contrôle doit être homogène et
pour cela correspondre dans la mesure du possible à une unité natu- — de maintenance ;
relle de production pour une même équipe ou chaîne. Il sera par exem- Ce paragraphe a pour objet de déterminer le processus de mainte-
ple constitué par la production journalière ou hebdomadaire de cette nance à observer. La maintenance (maintenance) est l’ensemble des
chaîne ou équipe. actions destinées à maintenir ou rétablir une entité dans un état spéci-
Tirées d’une opération de construction neuve d’immeubles en mar- fié ou en mesure d’assurer un service déterminé. On distingue
chés publics français, les prestations d’AOR peuvent, par exemple, couramment :
avoir pour objet de : — maintenance préventive (preventive maintenance) : mainte-
— constituer les dossiers des ouvrages exécutés (en abrégé, usuel- nance effectuée à des intervalles prédéterminés ou correspondant à
lement déterminé par le sigle DOE) après récolement des documents des critères imposés, en vue de réduire la probabilité de défaillance ou
fournis par les entrepreneurs (plans conformes à l’exécution, notes de la dégradation des performances d’un dispositif ;
calcul, notices de fonctionnement, qualité des équipements livrés et — maintenance corrective (corrective maintenance) : mainte-
des matériaux utilisés) ; nance effectuée après apparition d’une défaillance, en vue de rétablir
— organiser les opérations préalables aux opérations de contrôle de un dispositif dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction
conformité de l’exécution par rapport aux dispositions des marchés ; requise.
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Notons qu’en ce qui concerne l’Armée de l’Air et la Marine, le terme — à l’achèvement des levées de réserves, par application des bor-
« maintenance » est synonyme de « maintien en condition » et d’utili- dereaux de prix unitaires figurant au paragraphe 4 de [AG 3 257]
sation plus courante. Cependant, l’Armée de Terre définit la mainte- (annexe 3).
nance comme « l’ensemble des articles nécessaires à assurer le
maintien en condition des matériels ou leur remplacement ». ■ Clause E : Limites de l’AOR
Les activités de maintenance doivent être exécutées et gérées Ne font pas partie de l’AOR pour être pris en charge par le Client :
conformément à un plan de maintenance défini par le Client et les — …;
entreprises. Lorsqu’il est prévu, il est recommandé d’inclure dans ce plan : — ….
— le champ d’application de la maintenance ; Commentaire concernant la liste de cette clause E : le texte doit
— l’identification de l’état initial du Produit ; être complété, voire supprimé, au cas par cas.
— les organisations de soutien ;
— les activités de maintenance ; La décision d’accepter sans réserve, d’accepter avec réserve ou
— les enregistrements et rapports de maintenance. de refuser le Produit.
— de ravitaillement ; Pendant toute leur durée, pour permettre une mise en œuvre utile
des garanties, le Client enregistrera dans un livret suiveur toutes les
Commentaires concernant les dossiers de ravitaillement : les évolutions réalisées sur le Produit, les actions de maintenance pré-
dossiers de ravitaillement (supply books) ont pour objet d’identifier la ventives et correctives effectuées, les pannes constatées et les répa-
liste exhaustive des articles susceptibles d’être fournis par l’entreprise rations effectuées et, généralement, toutes informations utiles pour
dans le cadre de son concept de maintenance afin d’en permettre la les besoins de traçabilité des actions entreprises sur le Produit.
sélection par le Client. L’opérateur économique qui fournit les articles
de ravitaillement est le ravitailleur. Commentaire concernant ce paragraphe : ce paragraphe a pour
objet de rappeler les obligations du Client dans le cadre de la mainte-
— de formation des : nance du Produit.
• exploitants,
• réparateurs ;
Le réparateur (repairer) est l’acteur du réseau d’utilisation chargé de
mettre en œuvre, pour le compte de l’exploitant et sous les directives 2. Devoirs du client
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■ Clause C : Rôle du Maître d’œuvre dans l’exécution de la mission Commentaire concernant la liste de cette clause B : texte à
CSPS par le coordonnateur en matière de sécurité et de protection adapter au cas par cas. Dans le secteur de l’immobilier et des infras-
de la santé tructures, les deux missions de base d’un BCT sont la mission L (soli-
dité de l’ouvrage) et S (sécurité). Au-delà, seules les missions qui sont
Le Maître d’œuvre accomplira les tâches suivantes :
listées sont opposables au Maître d’œuvre.
— le Maître d’œuvre communique au coordonnateur en matière
de sécurité et de protection de la santé toutes les informations ou ■ Clause C : Documents de la mission BCT
documents nécessaires à l’exécution de la mission de celui-ci ; La mission BCT se traduit par la remise des documents suivants :
— en phase de conception, le Maître d’œuvre invite le coordonna-
— …;
teur en matière de sécurité et de protection de la santé aux réunions
se rapportant à la conception et tient compte de ses avis. En cas de — ….
difficulté pour mettre en œuvre ces avis, le Maître d’œuvre expose Commentaire concernant cette clause C : texte à adapter au cas
dans un rapport transmis au Client et au coordonnateur en matière par cas. En tout état de cause, il faut préciser les supports de transmis-
de sécurité et de protection de la santé : sions, le nombre d’exemplaires et les délais de réalisation.
• les difficultés engendrés par ces avis,
• les solutions préconisées par le Maître d’œuvre et leurs ■ Clause D : Rôle du Maître d’œuvre dans l’exécution de la mission
conséquences ; BCT
— en phase d’exécution, le Maître d’œuvre : Le Maître d’œuvre communique au bureau de contrôle technique
toutes les informations ou documents nécessaires à l’exécution de
• accompagne le CSPS dans ses visites sur site,
la mission BCT et tient compte des avis de ce dernier. En cas de
• vise dans le registre journal de chantier les remarques du désaccord avec le bureau de contrôle technique, le Maître d’œuvre
CSPS et les transmet au Client, notifie au Client et transmet copie au bureau de contrôle technique
• participe au collège interentreprises de sécurité, de santé et des raisons motivées de son désaccord.
des conditions de travail prévu par l’article L. 235-11 du code du
travail,
• procède aux constats requis par le CSPS,
2.3 Tâches non règlementaires
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