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Prénom : Classe :
Nom :
ISOMETRIE Date :
(TUYAUTERIE INDUSTRIELLE)
GENERALITES
Le CODETI (code français de construction des tuyauteries industrielles) est en harmonie avec les principaux
codes européens avec des mises à jour périodiques.
Les normes NBN sont très souvent un démarquage des normes DIN, on ne s’y réfère que très peu .Les
divers codes diffèrent surtout par les méthodes de classification, mais les prescriptions relatives aux aciers
sont assez voisines. Actuellement ces normes sont peu à peu remplacées en EUROPE par les Euro normes.
A noter qu’une seule norme est à utiliser lors d’un projet. Il est interdit de les mélanger.
II. TERMINOLOGIE
Pour une interprétation correcte des différents documents en tuyauterie industrielle, certaines terminologies
sont à retenir. Nous ne verrons que quelques-unes qui sont fondamentales (cf. CODETI).
II.1.a - Composants : Ce sont les éléments tels que : tubes, coudes, brides, joints etc.
II.1.b - Produit : c’est le résultat d’une activité ou d’un processus. Le terme produit inclut la totalité des
fournitures telles que :
Les services, les composants, les métaux d’apport, les flux, les gaz etc…
II.1.c - Tuyauterie : c’est l'ensemble fonctionnel formé par des composants tels que :
II.1.d - Supports : ce sont les dispositifs reliant la tuyauterie à la structure fixe environnant.
II.1.e - Concepteur : d’une manière général, personne physique ou morale qui conçoit tout ou partie d’une
tuyauterie, en établit les études et calculs ainsi que les schémas, plan et documents définis.
La liste des documents à fournir par le concepteur est précisée dans le contrat qui le lie au client (acheteur).
Le concepteur assure la responsabilité de l’ensemble fonctionnel qu’il a conçu ; il peut être l’entreprise de
tuyauterie et, dans ce cas, il est appelé constructeur.
II.1.f - Constructeur : c’est la personne physique ou morale qui assure la responsabilité de la construction
d’une tuyauterie conformément aux spécifications fournies par l’acheteur, aux prescriptions du code
applicable à la tuyauterie concernée ainsi qu’aux exigences particulières incluses à la commande.
La liste des documents à fournir par le constructeur est précisée dans le contrat qui le lie au client
(acheteur). Le constructeur qui est à la fois concepteur et entreprise de tuyauterie peut confier des opérations
ou travaux à des sous-traitants après accord préalable de l’acheteur.
II.1.h- Autorité réglementaire : autorité du pays d’installation qui est légalement chargée de faire respecter
tout ou partie des dispositions imposées dans ce pays.
II.1.i- Service ou organisme de contrôle : il est indépendant des services de production du tuyauteur,
chargé d’effectuer les opérations de contrôle prévues par le code et la spécification de commande.
II.1.j- Service ou organisme d’inspection: il est indépendant du tuyauteur et désigné par l’acheteur, chargé
d’effectuer les opérations de surveillance éventuelles prévues par la spécification de commande.
Exemple:
Document indiquant les équipements, les liaisons et connexions de tuyauterie ainsi que leurs diamètres, leurs
classes de matériel, la robinetterie et l’instrumentation.
Ce document indique aussi le repérage complet des équipements et lignes (numérotation), ainsi que les
dispositions particulières liées au procédé (sens de circulation, pentes, niveaux relatifs, etc…).
Les schémas de circulation « procédé » peuvent être considérés comme un développement détaillé des
schémas de procédé (PFD).
Exemple :
Document consistant en une liste permettant de repérer, sur les schémas de circulation des fluides, les
différentes tuyauteries. Celles-ci y sont classées selon des critères déterminés et repérés par un numéro
rappelé sur les schémas. Cette liste comporte, pour chaque tuyauterie, les caractéristiques suivantes :
Catégorie de construction,
Numéro de repère,
Nature du fluide
Diamètre nominal,
Conditions de service (température et pression),
Condition de calcul (température et pression),
Pression d’essai,
Situation de la tuyauterie avec indication des points de départ et d’arrivée,
Conditions exceptionnelles (durée, etc…),
Type d’isolation,
Classe de matériel,
Indication du système de peinture,
Épaisseurs des composants et surépaisseurs de corrosion si ces dernières ne sont pas précisées dans
les classes de matériel,
Les listes de tuyauteries sont remises à jour au fur et à mesure des révisions des schémas de circulation des
fluides.
Ce sont les plans tels que ballon, échangeur, colonne, etc… indiquant les :
Conditions de calcul ;
Diamètres extérieurs ;
Hauteurs ;
Longueurs ;
épaisseurs ;
matériaux ;
positions des supports ;
poids de l’appareil (à vide, en service, en essai) ;
etc…
schéma de procédé,
schémas de circulation des fluides,
règles d’installation fixées par l’acheteur ou son représentant,
règlements nationaux ou internationaux de sécurité,
plans de principe des appareils (ou équipements)
Ce plan représente succinctement tous les équipements, structures, charpentes-support, bâtiments, etc. d’une
unité ou usine, positionnés les uns par rapport aux autres, l’ensemble étant géographiquement orienté et
délimité, en tenant compte notamment :
Le plan d’implantation coté sert de base aux études de toutes les sections du bureau de dessin.
Echelle : 1/200, 1/1000 ou 1/500. Vue en plan avec cotation des routes, aires et niveaux, repérage des aires
et cotation de l’emprise.
Echelle : 1/200 ou 1/100, vue en plan. Une planche de vue en élévation est établie si les équipements sont
superposés ou si l’installation comporte des structures à plusieurs étages. Tous les équipements principaux et
tous les ouvrages importants sont repérés.
Echelle : 1/200 ou 1/100. Ce plan précise les conditions (déplacements, efforts, etc.) aux limites de l’unité.
Etabli à partir d’un fond de plan d’implantation d’unité, il récapitule et situe tous les raccordements aux
limites de l’unité. Les caractéristiques des tuyauteries y sont indiquées dans des tableaux. Ce plan comporte
des détails (coupes, élévations) à l’échelle 1/50 et 1/330.
Celles-ci sont établies pour une installation donnée, par un regroupement de divers matériels compatibles
entre eux, permettant d’en réduire la disparité tout en conservant les caractéristiques techniques et
mécaniques requises. Elles permettent la réalisation de réseaux complets de tuyauteries homogènes tout en
réduisant le coût.
Il constitue le début de la phase créatrice de l’étude d’installation. Il permet de confirmer les cotes de
position de l’implantation. Il ne doit pas être confondu avec le plan d’installation de tuyauterie et ne peut
servir de base à l’établissement des plans isométriques. L’échelle est en principe de 1/20 à 1/50.
b) Plan de découpage
Contrecalque du plan d’implantation d’une unité, mais indiquant, en outre, clairement, le découpage en
secteurs et les repères des secteurs et des plans d’installation de tuyauteries définis ci-après.
Echelle généralement 1/25 ou 1/33, exceptionnellement 1/50. C’est un plan reprenant une partie (ou secteur)
de l’implantation et sur lequel sont ajoutés :
C’est une représentation en 3D, à l’échelle réduite (généralement 1/25, 1/33, exceptionnellement 1/50) de
l’installation à réaliser.
La maquette n’est pas obligatoire et l’objet d’un accord entre acheteur et concepteur. Chaque maquette
représente une zone ou aire du plan d’implantation.
Plan représentant la tuyauterie en perspective isométrique et mentionnant toutes les cotes nécessaires à sa
préfabrication et éventuellement à son montage. Les supports est instrumentation y sont en général repérés.
Les indications précises les concernant et leur implantation figurent soit sur le plan isométrique, soit sur un
document séparé.
Un plan isométrique peut être considéré comme un plan d’exécution et transmis directement à l’atelier de
préfabrication. Dans le cas où la ligne doit subir un traitement thermique, les éléments de supports soudés
sur la tuyauterie doivent être repérés et positionnés.
Le matériel à préfabriquer,
Le matériel à monter sur place.
Une autre méthode peut être mise en œuvre, différente de celle définie en II.2.g.c et II.2.h. Elle consiste en
partant du plan d’étude de tuyauterie (plan-guide) à établir les plans suivants :
Plan de tuyauterie : plan limité au tracé d’un circuit, généralement de diamètre important, à l’échelle
1/25 ou 1/33. L’environnement du circuit y est représenté en trait fin et en tenant compte de ses
dimensions réelles. Toutes les cotes nécessaires pour y définir la tuyauterie et son montage y sont
considérées.
Plan de montage : plan représentant, par zone, la totalité de l’installation et obtenu par regroupement
des différents plans de ligne, il se substitue au plan d’installation de tuyauterie défini en II.2.g
Exercice d’application :
1) Pourquoi lors d’un projet de construction en tuyauterie industrielle, doit-on utiliser une seule norme ?
2) Quelles différences existent elles entre la terminologie générale et la terminologie particulière aux
documents
3) A quoi sert le plan isométrique en tuyauterie industrielle ?
4) La définition de la tuyauterie prend-elle en charge le supportage ? justifier votre réponse