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Mr NDIAYE CEDT le G15

Prénom : Classe :

Nom :
ISOMETRIE Date :
(TUYAUTERIE INDUSTRIELLE)

GENERALITES

I. Les principales normes employées en tuyauterie industrielle

Les normes les plus usuelles sont :

- ASA American Standard Association


- ASME American Society of Mechanical Engineers
- ANSI American National Standard Institute (devenu ASME en gardant leur numérisation)
- API American petrol Institute
- ASTM American Society for Testing Materials
- DIN Deutschen Normenausclub
- IBN Institut Belge de Normalisation (NBN 730, 731, 732…)
- Euronorm (ex: EN 13440 ; EN 13445 ; EN 13480)
Note: Le code ASTM définit les matériaux et les essais (caractéristiques mécaniques), ils précisent :
- Material (matériau) : types d’acier groupés suivant la nature du produit : tubes sans soudure
(seamless tubes & pipes), plates,… + les principaux alliages et leur teneur.
- Spec N° : N° ASTM (lettre A → métaux ferreux ; B → métaux non ferreux)
- Grade : spécification de la nature d’acier (ex : A106 grade B pour les tubes).
- P number : donne le groupe auquel appartient l’acier pour ce qui est la qualification de soudage
(ASME IX) et traitements thermiques.
Exemples : P number 1 = ac. carbone ordinaire
« 2 = ac. faiblement alliés au Cr-Mo (A335 g P1)
« 3 = ac. moyennement alliés au Cr-Mo (A335 g P11)
« 8 = ac. inoxydables austénitiques
Le code API concerne toutes les tuyauteries en acier ordinaire utilisées dans l’industrie pétrolière et
chimique (ex: API 5L)
Le code ASA couvre toutes les tuyauteries et leur mise en œuvre (accessoires.....)
Le code ANSI (ASTM) ex : B313 couvre la conception, les matériaux, la fabrication, le montage, les
épreuves et l’inspection des systèmes de tuyauteries.
Les normes DIN concernent entre autres, les tuyauteries et accessoires quel que soit le métal. Ces normes
sont très largement utilisées dans l’industrie chimique.

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Le CODETI (code français de construction des tuyauteries industrielles) est en harmonie avec les principaux
codes européens avec des mises à jour périodiques.
Les normes NBN sont très souvent un démarquage des normes DIN, on ne s’y réfère que très peu .Les
divers codes diffèrent surtout par les méthodes de classification, mais les prescriptions relatives aux aciers
sont assez voisines. Actuellement ces normes sont peu à peu remplacées en EUROPE par les Euro normes.
A noter qu’une seule norme est à utiliser lors d’un projet. Il est interdit de les mélanger.

II. TERMINOLOGIE

Pour une interprétation correcte des différents documents en tuyauterie industrielle, certaines terminologies
sont à retenir. Nous ne verrons que quelques-unes qui sont fondamentales (cf. CODETI).

II.1 Terminologie générale

II.1.a - Composants : Ce sont les éléments tels que : tubes, coudes, brides, joints etc.

II.1.b - Produit : c’est le résultat d’une activité ou d’un processus. Le terme produit inclut la totalité des
fournitures telles que :

 Les services, les composants, les métaux d’apport, les flux, les gaz etc…

II.1.c - Tuyauterie : c’est l'ensemble fonctionnel formé par des composants tels que :

 Tubes, coudes, fonds, brides, etc…


 Accessoires (robinetterie, pot de condensation, compensateur, etc…)

II.1.d - Supports : ce sont les dispositifs reliant la tuyauterie à la structure fixe environnant.

II.1.e - Concepteur : d’une manière général, personne physique ou morale qui conçoit tout ou partie d’une
tuyauterie, en établit les études et calculs ainsi que les schémas, plan et documents définis.

La liste des documents à fournir par le concepteur est précisée dans le contrat qui le lie au client (acheteur).

Le concepteur assure la responsabilité de l’ensemble fonctionnel qu’il a conçu ; il peut être l’entreprise de
tuyauterie et, dans ce cas, il est appelé constructeur.

II.1.f - Constructeur : c’est la personne physique ou morale qui assure la responsabilité de la construction
d’une tuyauterie conformément aux spécifications fournies par l’acheteur, aux prescriptions du code
applicable à la tuyauterie concernée ainsi qu’aux exigences particulières incluses à la commande.

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La liste des documents à fournir par le constructeur est précisée dans le contrat qui le lie au client
(acheteur). Le constructeur qui est à la fois concepteur et entreprise de tuyauterie peut confier des opérations
ou travaux à des sous-traitants après accord préalable de l’acheteur.

II.1.g- Producteur : personne physique ou morale qui fabrique un composant de la tuyauterie.

II.1.h- Autorité réglementaire : autorité du pays d’installation qui est légalement chargée de faire respecter
tout ou partie des dispositions imposées dans ce pays.

II.1.i- Service ou organisme de contrôle : il est indépendant des services de production du tuyauteur,
chargé d’effectuer les opérations de contrôle prévues par le code et la spécification de commande.

Ces fonctions sont assurées :

 Soit par le service « contrôle » du tuyauteur,


 Soit par un organisme spécialisé choisi par le tuyauteur.

L’agent chargé de ces opérations porte le nom de contrôleur.

II.1.j- Service ou organisme d’inspection: il est indépendant du tuyauteur et désigné par l’acheteur, chargé
d’effectuer les opérations de surveillance éventuelles prévues par la spécification de commande.

L’organisme d’inspection peut être :

 Soit un organisme spécialisé,


 Soit le propre service « inspection » de l’acheteur.

L’agent chargé de la surveillance de la construction est désigné sous le nom d’inspecteur.

II.2 Terminologie particulière aux documents

II.2.a - Schéma de procédé ou process flow diagram (PFD)

Document établi pour permettre de comprendre aisément le fonctionnement de l’installation décrite et


comportant :

 Les indications relatives au principe de contrôle de l’installation ;


 Les indications de débits, pressions et températures pour les différents cas de marche ;
 Pour de très grands ensembles (usine complètes, diagrammes de bilans pour les unités desservies
(distribution et collecte).

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Exemple:

II.2.b - Schéma de circulation des fluides ou piping instrumentation diagram (PID)

Document indiquant les équipements, les liaisons et connexions de tuyauterie ainsi que leurs diamètres, leurs
classes de matériel, la robinetterie et l’instrumentation.

Ce document indique aussi le repérage complet des équipements et lignes (numérotation), ainsi que les
dispositions particulières liées au procédé (sens de circulation, pentes, niveaux relatifs, etc…).

Les schémas de circulation « procédé » peuvent être considérés comme un développement détaillé des
schémas de procédé (PFD).

Exemple :

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II.2.c – Listes de tuyauteries

Document consistant en une liste permettant de repérer, sur les schémas de circulation des fluides, les
différentes tuyauteries. Celles-ci y sont classées selon des critères déterminés et repérés par un numéro
rappelé sur les schémas. Cette liste comporte, pour chaque tuyauterie, les caractéristiques suivantes :

 Catégorie de construction,
 Numéro de repère,
 Nature du fluide
 Diamètre nominal,
 Conditions de service (température et pression),
 Condition de calcul (température et pression),
 Pression d’essai,
 Situation de la tuyauterie avec indication des points de départ et d’arrivée,
 Conditions exceptionnelles (durée, etc…),
 Type d’isolation,
 Classe de matériel,
 Indication du système de peinture,
 Épaisseurs des composants et surépaisseurs de corrosion si ces dernières ne sont pas précisées dans
les classes de matériel,

Les listes de tuyauteries sont remises à jour au fur et à mesure des révisions des schémas de circulation des
fluides.

II.2.d - Plan de principe d’appareil chaudronné

Ce sont les plans tels que ballon, échangeur, colonne, etc… indiquant les :

 Conditions de calcul ;
 Diamètres extérieurs ;
 Hauteurs ;
 Longueurs ;
 épaisseurs ;
 matériaux ;
 positions des supports ;
 poids de l’appareil (à vide, en service, en essai) ;
 etc…

et servant de base à l’établissement du plan de construction.


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II.2.e - Plan d’implantation des appareils ou équipements

Plan d’exécuté d’après les documents suivants :

 schéma de procédé,
 schémas de circulation des fluides,
 règles d’installation fixées par l’acheteur ou son représentant,
 règlements nationaux ou internationaux de sécurité,
 plans de principe des appareils (ou équipements)

Ce plan représente succinctement tous les équipements, structures, charpentes-support, bâtiments, etc. d’une
unité ou usine, positionnés les uns par rapport aux autres, l’ensemble étant géographiquement orienté et
délimité, en tenant compte notamment :

 du génie civil (fondations, structures, égouts, tuyauteries enterrées, caniveaux),


 de l’électricité (caniveaux électriques, gaines, chemins de câbles),
 de l’instrumentation (goulotte instrument, local analyseur, etc.),
 des tuyauteries,
 des aires de montage et démontage de certains appareils (échangeurs tubulaires, compresseurs, etc.).

Le plan d’implantation coté sert de base aux études de toutes les sections du bureau de dessin.

Il en existe plusieurs types :

a) plan d’implantation général d’un complexe :

Echelle : 1/200, 1/1000 ou 1/500. Vue en plan avec cotation des routes, aires et niveaux, repérage des aires
et cotation de l’emprise.

b) Plan d’implantation d’une unité :

Echelle : 1/200 ou 1/100, vue en plan. Une planche de vue en élévation est établie si les équipements sont
superposés ou si l’installation comporte des structures à plusieurs étages. Tous les équipements principaux et
tous les ouvrages importants sont repérés.

c) Plan de raccordement aux limites d’unité :

Echelle : 1/200 ou 1/100. Ce plan précise les conditions (déplacements, efforts, etc.) aux limites de l’unité.
Etabli à partir d’un fond de plan d’implantation d’unité, il récapitule et situe tous les raccordements aux
limites de l’unité. Les caractéristiques des tuyauteries y sont indiquées dans des tableaux. Ce plan comporte
des détails (coupes, élévations) à l’échelle 1/50 et 1/330.

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II.2.f - Classe de matériels

Celles-ci sont établies pour une installation donnée, par un regroupement de divers matériels compatibles
entre eux, permettant d’en réduire la disparité tout en conservant les caractéristiques techniques et
mécaniques requises. Elles permettent la réalisation de réseaux complets de tuyauteries homogènes tout en
réduisant le coût.

II.2.g - Plans de projet et maquettes

On distingue les plans suivants :

a) Plan d’étude de tuyauterie (plan-guide)

Il constitue le début de la phase créatrice de l’étude d’installation. Il permet de confirmer les cotes de
position de l’implantation. Il ne doit pas être confondu avec le plan d’installation de tuyauterie et ne peut
servir de base à l’établissement des plans isométriques. L’échelle est en principe de 1/20 à 1/50.

b) Plan de découpage

Contrecalque du plan d’implantation d’une unité, mais indiquant, en outre, clairement, le découpage en
secteurs et les repères des secteurs et des plans d’installation de tuyauteries définis ci-après.

c) Plan d’installation de tuyauteries

Echelle généralement 1/25 ou 1/33, exceptionnellement 1/50. C’est un plan reprenant une partie (ou secteur)
de l’implantation et sur lequel sont ajoutés :

 Les tracés de tuyauteries,


 Les obstacles environnant ces tracés,
 Les structures et équipements fonctionnellement liés à la tuyauterie (plates-formes, échelles, etc.).
d) Maquette

C’est une représentation en 3D, à l’échelle réduite (généralement 1/25, 1/33, exceptionnellement 1/50) de
l’installation à réaliser.

La maquette n’est pas obligatoire et l’objet d’un accord entre acheteur et concepteur. Chaque maquette
représente une zone ou aire du plan d’implantation.

II.2.h - Plan isométrique

Plan représentant la tuyauterie en perspective isométrique et mentionnant toutes les cotes nécessaires à sa
préfabrication et éventuellement à son montage. Les supports est instrumentation y sont en général repérés.

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Les indications précises les concernant et leur implantation figurent soit sur le plan isométrique, soit sur un
document séparé.

Un plan isométrique peut être considéré comme un plan d’exécution et transmis directement à l’atelier de
préfabrication. Dans le cas où la ligne doit subir un traitement thermique, les éléments de supports soudés
sur la tuyauterie doivent être repérés et positionnés.

Une nomenclature indique par ailleurs :

 Le matériel à préfabriquer,
 Le matériel à monter sur place.

Un plan isométrique n’est jamais dessiné à l’échelle.

Exemple de plan isométrique

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II.2.i - Plan de tuyauterie et de remontage

Une autre méthode peut être mise en œuvre, différente de celle définie en II.2.g.c et II.2.h. Elle consiste en
partant du plan d’étude de tuyauterie (plan-guide) à établir les plans suivants :

 Plan de tuyauterie : plan limité au tracé d’un circuit, généralement de diamètre important, à l’échelle
1/25 ou 1/33. L’environnement du circuit y est représenté en trait fin et en tenant compte de ses
dimensions réelles. Toutes les cotes nécessaires pour y définir la tuyauterie et son montage y sont
considérées.
 Plan de montage : plan représentant, par zone, la totalité de l’installation et obtenu par regroupement
des différents plans de ligne, il se substitue au plan d’installation de tuyauterie défini en II.2.g

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Exercice d’application :

1) Pourquoi lors d’un projet de construction en tuyauterie industrielle, doit-on utiliser une seule norme ?
2) Quelles différences existent elles entre la terminologie générale et la terminologie particulière aux
documents
3) A quoi sert le plan isométrique en tuyauterie industrielle ?
4) La définition de la tuyauterie prend-elle en charge le supportage ? justifier votre réponse

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