Prépa maison Perec: W ou le souvenir d enfance

1) Dans cet ex ait de W ou le souvenir d’enfance de George Perec

écrit en 1975, nous pouvons voir que l’au ur fait référence aux
vic mes de la deuxième guerre mondiale à par r de la métaphore
spor ve des A lè s évoqué à la première ligne. Même si les A lè s
sont ici évoqués par leurs sports diverses l que les “lanceurs” (l.4), les
“sau urs”, les “lu eurs” (l.7) ou encore les “coureurs” (l.8), ils font
également références à ses vic mes. Nous re ouvons en e et un
véritable champs lexical avec des rmes l que “un sprint gro sque”,
“les lanceurs dont les poids sont des boulets” “chevi es en avées”, les
sau urs qui re mbent dans “une fosse emplie de purin”, les coureurs
de fond qui sau “à cloche-pieds ou a qua e pa es”, les “rescapés du
mara on éclopés, ansis, o inant”. Ces rmes peuvent dans un
premier mps nous faire penser aux vic me de la deuxième guerre
mondiale dans le combat. Nous nous apercevons une deuxième
descrip on des A lè s avec un champ lexical qui peut nous faire
penser aux vic mes déportés dans les camps de concen a on avec les
rmes “A lè s squele iques, au visage rreux, à l’échine ujours
courbés” “yeux pleins de panique” “plaies purulen s” et “ces crânes
chauves et luisants” qui peuvent nous faire penser aux vic mes des
camps de concen a on en èrement rasés.

2-a) Dans l’ex ait de George Perec, nous re ouvons comme dans
no e sequence deux des références précises aux régime talitaire
a emand en place à par r de 1933, lorsque Hitler t nommé
chancelier, jusque’à la n de la guerre en 1945. Perec évoque aussi “ces
preuves adminis ées chaque heure, chaque jour, chaque seconde, d’un
écrasement conscient, organisé, hiérarchisé”. Ces rmes font
direc ment référence à la violence mise en place par le régime
talitaire d’Hitler. “Il faut voir fonc onner ce e machine énorme
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 dont chaque rouage par cipe, avec une e cacité implacable, à
l’anéan ssement systéma que des hommes” est un phrase qui de ce fait
nous mon e la progression len est discrè de la mise en place d’un l
régime manifestant d’un système de con ôle tal. Nous pouvons
également ouver la descrip on de ce modèle dans les ex aits
d’His ire d’un A emand de Sébas en Ha ner où l’au ur nous décrit
la mise en place progressive de ce con ôle tale par la propagande
constan qui aurait l’air presque ino ensif mais qui prends le plus
d’ampleur au point que “les événements visibles qui se produisaient
dans le domaine public étaient presque le plus ino ensifs”.

b) La phrase riche et longue de la ligne 7 à 26 désigne de manières

diversi és mais discrets les évènements marquant de la deuxième
guerre mondiale. Dans un premier mps de la ligne 7 à 16 environ,
nous pouvons re ouver, comme nous l’avons déjà dit, des références
implici s aux vic mes de la deuxième guerre mondiale. Ces vic mes
sont donc désignés et décrits par la métaphore spor ve des A lè s. La
métaphore des “Juges” (l) pourrait quant à e e désigner les
responsables de la seconde guerre mondiale, soit les dirigeant du régime
nazi, ou encore les chefs des camps de concen a on. Nous ouvons
également l’anaphore “il faut voir” qui est reprise ois fois dans ce
passage.
Dans un deuxième mps nous ouvons une référence au régime
talitaire a emand, de la ligne 16 à la ligne 26. Ce e référence est
mise en valeur par une comparaison du régime talitaire à une
“machine énorme dont chaque rouage par cipe, avec une e cacité
implacable, à l’anéan ssement systéma que des hommes” et de
nouveau l’u lisa on de l’anaphore “il faut voir”. Ce e phrase ès
longues avec beaucoup de virgule permet à George Perfec d’u liser de
nombreux rmes faisant à la fois explici ment références aux fameux
A lè s et également implici ment aux vic mes.
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 c) Le Principe et le but de ce e réalité his rique étant le
talitarisme a emand est ici mit en valeur par la métaphore spor ve
de l’a lè . Les a lè s sont les vic mes de l’”écrasement conscient,
organisé, hiérarchisé” de ce e “machine énorme” qu’est le talitarisme.
Qui plus est, les a lè s pra quent le sport et quelque sois le sport
qu’ils font, ils ont besoins de courage et de résistance comme l’on ainsi
besoin les vic mes de ce régime a reux. Les a lè s “comba ent” pour
arriver à une n précise, et les soldats par exemple se ba ent
également mais dans l’a ocité de la guerre.

2). L’anaphore “il faut voir” qui est répé r plusieurs fois dans le
x aurait comme premier but de faire comprendre au lec ur
l’a ocité des conséquences de ce régime talitaire nazi. En e et, ce
qu’ont vécues les vic mes de la seconde guerre mondiale, que ce soir les
soldats ou les déportés est inimaginable et indicible. L’au ur semble
démon er qu’on ne peut pas rée ement les décrire et que, pour voir la
véritable barbarie et mons uosités de ces conséquence ile faut d’abord
les voir avec nos propres yeux.
Un deuxième sens que nous pourrions relever à par r de ce e
anaphore et que “il faut voir” pourrait également donner appel aux
lec urs de revivre le passé. Le deuxième paragraphe de cet ex ait nous
démon e que il faudra du mps pour un individu quelconque de
péné er dans ce e “For resse” qu’est l’his ire, qu’il lui “faudra
poursuivre long mps son chemin avant de découvrir, enfouis dans les
profondeurs du sol, les ver ges sou rrains d’un monde qu’il croira
avoir oublié”. Mais ce e recherche et nécessaire pour ne pas
complè ment oublie les horreurs vécu par ce e généra on de guerre.

3). Dans le paragraphe deux Perec change d’énoncia on et de

mps verbal. En e et, nous passons d’un présent à un tur et de
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 l’évoca on direc des “A lè s” à la oisième personne du pluriel à
l’u lisa on de la oisième personne du singulier en évoquant un
personnage ex rne et inconnu. Ce personnage inconnu, “celui qui
péné era un jour dans la For resse” aurait le rôle de redécouvrir
l’his ire oublié des a ocités de la guerre et du régime talitaire. Ce
sera son devoir, qui que ce soit, de faire revivre l’His ire.

4) a) Le deuxième paragraphe étant le dernier du roman il à

un rôle important. En e et, comme nous l’avons déjà évoqués, ce
paragraphe semble invi r le lec ur à faire revivre l’his ire. Perec
nous a rme que ce e redécouver de l’his ire ne sera pas court ni
facile, en con aire, “celui qui péné era un jour dans la For resse n’y
ouvera d’abord qu’un succession de pièces vides, longues et grises.”
Mais il faudra qu’il poursuive pour faire revivre les conséquences
a reuses qu’eu la guerre et le régime nazi sue des mi iers et des
mi iers d’individus, pour leurs rendre hommage et pour mieux
comprendre la mons uosité de l’espèce humaine. Il “faudra qu’il
poursuive long mps son chemin avant de découvrir, enfouis dans les
profondeurs du sol, les ves ges sou rrains d’un monde qu’il croira
avoir oublié.”

5). À par r de ces ois ques on d’in rpreta ons, la deuxième

semble ê e la plus per nen car e e prends en main les deux grands
évènements principaux démon és par le x . Il aurait donc beaucoup
d’informa ons à donner. La première ques on, quant à e e, repose en
e et sur l’aspect au biographique de l’ex ait expliqué dans le
para x mais ne prends de ce fait pas en comp l’aspect c f
(sachant l’idée de l’anaphore spor f des a lè s par exemple). La
dernière ques on semble ê e la moins per nen car si nous prenons la
dé ni on de dys pie du dic onnaire Larousse, la dys pie serait une
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 société imaginaire régie par un pouvoir talitaire ou une idéologie
néfas , e que la conçoit un au ur donné. Cependant, l’ex ait
aitant du régime talitaire nazi, ce n’est pas une société imaginaire.
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