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Martin Perrault

L3 : SPO

Culture Générale

Sujet : Peut-on être un « citoyen du monde » ?

« Qu'on le veuille ou non, l'heure est venue ou d'être citoyen du monde ou de voir périr
toute civilisation. » Telles sont les mots d’Anatole France au cours du XXe siècle. Il est aisé de le
penser parler de la guerre. Aujourd’hui les même mots pourraient être tenue lorsque les
rassemblement écologistes manifeste contre l’inaction climatique des di érents chefs d’Etats.
Aujourd’hui, étant donnée l’évolution des technologies de l’information et de la communication,
chaque humains est aujourd’hui interconnecté, bien que de manière virtuel, avec ses paires qui
résident dans d’autres nations. La mondialisation économique, les zones de libres échanges font
que les continents et les di érentes parties de notre planète sont liés entre eux, et ce, même si
ces échanges se font dans la sphère d’entreprises privée. Les Etats paraissent donc liés, les
cultures se mélangent et s’enrichissent les unes des autres et cela fait des humains un peuple
connecté et dépendant les uns des autres. Comme expliqué précédemment les enjeux actuels de
l’humanité ainsi que son mode de vie paraissent rapprocher les Hommes entres eux, peut-
importe leur localisation dans l’espace. La notion de citoyen du monde naît alors. Est-il possible
que l’Homme se reconnaisse comme citoyen du monde ? Premièrement sera dé nit et abordé les
valeurs et initiatives de la pensée de la citoyenneté mondiale. Ensuite il sera étudier la mise en
place de ses initiatives et les obstacles au développement de la citoyenneté mondiale.

I. Dé nition et initiatives en faveurs de la citoyenneté mondiale :

L’Etat Français dé ni la citoyenneté de la façon suivante « La citoyenneté est la


manifestation d'un lien juridique à un pays mais aussi d'un rattachement à une même
communauté politique. » On entend par lien juridique le fait d’avoir des droits et des devoirs et par
le rattachement à la communauté politique l’appartenance à une nation, une histoire et des des
valeurs qui nous sont propre.
Lorsqu’il s’agit de dé nir la citoyenneté mondiale, plusieurs dé nitions sont à disposition. Certains
la dé nisse par « citoyenneté au delà de l’État-nation » d’autres, comme y ajoute le terme de
« cosmopolitisme ». Il n’existe en réalité pas de dé nition large de la citoyenneté mondiale qui
fasse un total consensus. Cependant la citoyenneté mondiale semble reposer plus sur des
valeurs que sur des bases juridiques. Il est plus question ici de promouvoir des actions civiques
s’appuyant sur les valeurs universelles. Ces actions sont pensée dans le domaine public. On
retrouve ici la notion de droits et de devoirs se rattachant à l’humanité. Le terme « citoyen du
monde » se rattache donc à une personne physique qui considère l’humanité comme sa
communauté, qui dépasse les constructions étatiques dans le but de mener des actions pour
relever les enjeux contemporains de l’humanité.

Comme il a été mentionné auparavant, la vision de la citoyenneté mondiale repose sur


l’adoption de valeurs universelles. Premièrement le citoyen du monde soutient la notion
d’universalisme. C’est-à-dire la défense de valeurs universelles telles que le respect de la dignité
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humaine et le respects des droits fondamentaux. Dans un second temps la citoyenneté du monde
prône un engagement pour la paix. Ici c’est une volonté de résoudre paci quement les con its
ainsi que de mener des actions citoyennes de préventions de ces derniers. Ensuite une valeurs
des citoyens du monde est la responsabilité mondiale. Ils considèrent que les actions de chacun
peuvent avoir des répercussion sur la planète entière. Cette valeurs est notamment lié à la valeurs
de protection de l’environnement. Une valeurs récemment ajouté qui est aujourd’hui un des piliers
de la citoyenneté du monde. En e et les citoyens du monde ont pour but de combattre de
dérèglement climatique à l’échelle mondiale dans le but de développer une action globale qui
pourrait inverser la tendance. Les partisans de cette vision de l’humanité estiment que ces valeurs
sont universelles au genre humains et que tous se reconnaissent en celles-ci.
La vision de la citoyenneté mondiale se développe également du fait de l’innovation en terme de
moyens de communications. En e et aujourd’hui une personne résident à New York peut sans
aucune di culté discuter en temps réel avec une personne résident à Madrid. Ce développement
semble changer la perspective qu’on les humains sur les distance qui peuvent les séparer. Les
échanges économiques et culturels jouent le même rôle dans la perception de l’Homme sur sa
planète. De ce fait, les humains semblent de plus en plus se considérer, s’intégrer dans la grande
communauté qu’est l’humanité.
En n comme expliqué auparavant le changement climatique est un dé qui relie tous les
Hommes de la Terre. Il est question ici du lieux de vie des civilisations. La collaboration
internationale de plus en plus importante à ce sujet développe également un sentiment d’unité.
Cette thématique précise est sûrement aujourd’hui l’un des points qui fait progresser le plus la
vision d’une communauté mondiale et d’une citoyenneté mondiale ou planétaire.

De nombreuses initiatives ayant pour but de faire prendre conscience aux personnes leur
connexion avec les autres Hommes et l’importance d’en être informer. Il y a premièrement des
initiatives moins formelles comme les initiatives artistiques et culturelles. De nombreux collectifs
d’artistes ou associations culturelles organisent des manifestations dans le but de promouvoir la
citoyenneté mondiale. Il y a également des initiatives plus formelles qui même lorsqu’elle ne
servent pas explicitement à promouvoir les idées de la citoyenneté mondiale, permettent
assurément une prise de conscience. Les échanges internationaux dans le cadre des études par
exemple. En n des organismes o cielles telles que des ONG et des Organisation Internationales
permettent le développement de cette vision. E ectivement un grand nombre d’ONG dénoncent
la pauvreté et la famine dans le monde. Celles-ci proposent également de mener des actions à
l’international et permettent donc d’agir en tant que citoyen à travers le monde. L’Organisation
des Nations Unies et sa branche spécialisée dans l’éducation l’UNESCO développe également la
vision de la citoyenneté mondiale. L’ONU a notamment rédigé la déclaration universelle des droits
de l’homme en 1948. C’était alors 58 Etats qui reconnaissait des droits à l’ensemble de
l’humanité. Cela montre notamment que cette vision du citoyen du monde est également une
vision qui a été institutionnalisée.

II. Les dé s politiques, culturelles, et internationaux de la citoyenneté mondiale :

Cependant cette vision du citoyen du monde semble rester aujourd’hui un utopie. En e et


le modèle de l’Etat-nation reste prédominant sur toute autre forme de légitimité communautaire.
C’est avant tout l’Etat-nation qui o res les droits et les devoirs de ses citoyens. Les régimes
politiques actuels sont très diverse et cela rend la citoyenneté du monde di cile à mettre en
oeuvre. Au delà de la formation des Etats la question de la souveraineté de chaque Etat réside tel
un dogme au sein des relations internationales. Les di érents gouvernements acceptent rarement
de céder leur souveraineté, leur autorité à une organisation transnationale. La construction de
l’Union Européenne, sa complexité et sa lenteur est un exemple de la réticence des Etats à
déléguer leur souveraineté. Si alors il est question de céder cette autorité à une organisation
mondiale, il semble impossible de réunir la majorité des Etats en faveur de cette vision du monde.

Au delà des dé s politiques, l’attachement des humains à leur identité nationale et les
divergences culturelles entre les nations vont à l’encontre de la citoyenneté mondiale. En e et les
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Hommes, les citoyens des di érentes nations ont généralement un fort attachement à leur nation
et à l’identité que celle-ci représente. Cette attachement émotionnel est possiblement dû à
l’histoire propre de chaque pays, des épreuves que ceux-ci ont rencontré et à la façon dont est
enseigner l’histoire dans chaque Etats. Cette attachement à l’identité nationale est un important
obstacle à l’intégration d’une identité mondiale. La diversité culturelle des Hommes est également
un obstacle au développement du citoyen du monde. En e et, bien que les cultures et valeurs de
nos pays voisins semblent pouvoir cohabiter facilement avec celles de la France, il n’est pas
forcément de même avec la plupart des autres pays du monde. L’adoption de valeurs communes
à l’humanité a déjà été proposé par l’ONU cependant la déclaration universelle des droits de
l’homme est souvent critiquée du fait de sa vision très occidentale des valeurs. En ce sens, et
bien que les valeurs prôné par la déclaration de l’ONU soient très générales et larges, il paraît
impossible ou du moins di cile de rassembler toutes les populations derrières des valeurs
communes.

La réalité de la situation actuelle et le manque de consensus semblent être une entrave à


l’intégration de la pensée de la citoyenneté mondiale. L’absence de cadre juridique notamment
pour encadrer de manière viable les droits et devoirs des individus tel que le font les Etats et
l’absence d’accord internationaux à ce même sujet ne permette pas de penser en tant que
citoyenneté du monde le spectre politique et culturel. De plus le manque de consensus entre les
Etats en terme de valeurs, de droits, et de politiques globales. Les divergences d’opinions et
l’application de la realpolitik conforte les Etats dans leur place et leur souveraineté.

Est-il possible que l’Homme se reconnaisse comme citoyen du monde ? Il a été démontrer
dans cette étude que les humains intègrent dans leur esprit un esprit de citoyen du monde,
intègrent notamment par le dé s du changement climatique le fait de faire parti d’un seul et même
tout. Cependant la mise en place d’une citoyenneté du monde parait impossible dans le contexte
actuel. En e et les di érences de culture et l’attachement des populations à leur histoires et leur
valeurs ne permet pas de d’obtenir un consensus supranational. En ce sens il est possible
d’a rmer que le citoyen du monde n’existe pas aujourd’hui à proprement parlé. En revanche il est
également de nuancer cet opinion en rappelant que l’objectif du citoyen du monde n’est pas
forcément d’institutionnalisé les valeurs qui y sont défendues. Il est donc possible de se sentir
citoyen du monde, cependant la citoyenneté mondiale n’existe pas.
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