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Université Joseph Fourier - Grenoble - LICENCE 1

Partiel PHY 121


MECANIQUE DU POINT
16 mars 2007 - 1h30

CORRIGE

1-C . Ec = mω 2 r 2
2 est la seule égalité en kg.m2 .s−2 .
2-A,B . Un mouvement est dé rit dans un référentiel : la vitesse et l'a élération d'une personne
dans un train sont diérentes selon que le référentiel est elui du sol ou elui du train. Par
ontre, on peut hoisir n'importe quel repère pour projeter es ve teurs ( artésien, polaire,
et ). La C est fausse, on peut par exemple imaginer un mouvement re tiligne a éléré dans le
sens de u~r . La D est fausse, on a en réalité k~v k2 = ẋ2 + ẏ 2 + ż 2
3-C. Au départ, on est dans la as statique : la aisse est statique. On a don F~ + R ~T = 0
selon l'horizontale, et P + RN = 0 selon la verti ale. On a don RT = F tant que la aisse
~ ~
est statique. La réponse D est don fausse. D'autre part, les lois du frottement solide donnent
RT /RN < ks tant que la aisse est statique, et elle- i se met à glisser pour RT /RN = ks ,
'est à dire RT = F = ks RN = mgks . A partir de là, on doit utiliser les lois du frottement
solide dynamique, qui donnent immédiatement RT /RN = kd . Or la aisse est toujours sans
mouvement selon la verti ale, d'où RN = mg. On a don RT = kd mg dès que la aisse se met
à glisser. Don B est fausse, et A également, ar les lois du frottement dynamique s'appliquent
dès qu'il y a glissement.
4-D. Comme Helen M Arthur reste en surfa e, Ṙ = 0, l'expression en oordonnées sphérique
s'é rit don ~v = R cosΦ λ̇u~λ + RΦ̇u~Φ (voir ours).
5-A. On onnait la position en fon tion du temps. On peut don la dériver 2 fois pour obtenir
l'a élération. Cela donne ~γ = −aω 2 cos(ωt)~i − bω 2 sin(ωt)~j . Le prin ipe fondamental de la
dynamique donne ensuite F~ = m~γ . En onsidérant les positions à t1 = 0 et t2 = 2ω π
, on
onstate que a > b. A es temps t1 et t2 , on a F~ (t1 ) = −aω ~i, et F~ (t2 ) = −bω ~j . La seule
2 2

réponse possible est don A.


6-D. La ondition de non glissement est donnée par RT /RN < ks . Si le TGV ne glisse pas,
on a P~ + R
~T + R ~ N = 0. Cette relation projetée sur les axes parallèle et perpendi ulaire à la
pente donne RT = mg sin α et RN = mg cos α. La ondition de non-glissement s'é rit don
tan α < ks , d'où tan α0 = ks = 0.2.

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7-B. Au départ, la pomme subit surtout son propre poids, puisque la vitesse est faible, et don
la for e de frottement de l'air également. La pomme est don a élérée et sa vitesse augmente.
Mais plus sa vitesse augmente, plus la for e de frottement devient importante. La vitesse
augmente don moins vite qu'au départ. Au bout d'un moment, la pomme va atteindre une
vitesse pour laquelle la for e de frottement de l'air ompense exa tement son poids. A partir de
là, la somme des for e exterieure est nulle, la vitesse de la pomme reste onstante. La réponse
B est la seule qui orresponde à e i. On peut aussi résoudre le problème analytiquement (voir
TD 3), ela donne l'équation diérentielle z̈ + K m ż = g , d'où ż = K (1 − e
mg K ).
−m t

8-B. Comme la longueur ℓ du l reste onstante, l'a élération de m en oordonnées polaires


s'é rit ~γ = −ℓθ̇ 2u~r + ℓθ̈u~θ . On a don ~γ .u~r < 0, e qui élimine les réponses C et A. θ̈ n'est pas
nul, puisque θ̇ varie, don D est fausse.
9-A. Comme ~v est onstant, on a ~γ = 0, et don R ~x +R~ z + P~ = 0. En projetant ette relation sur
~ x et sur l'axe parallèle à R
l'axe parallèle à R ~ z , on obtient Rx = mg sin θp , et Rz = mg cos θp .
On en déduit f = Cz /Cx . Un planeur ave une bonne nesse a une grande portan e et une
trainée faible.
10-A. La bouée subit son poids et la poussée d'Ar himède, 'est à dire la for e F~bouee =
4 3
3 πR (ρmer− ρair )~k dirigée vers le haut. Le ube de béton, lui, subit son poids et la poussée
d'Ar himède, 'est à dire la for e F~cube = −a3 (ρbet − ρmer )~k dirigée vers le bas. L'ensemble est
immergé si Fcube > Fbouee , 'est à dire si a3 > 43 πR3 (ρmer − ρair )/(ρbet − ρmer ).
11-B . En identiant la vitesse donnée ave l'expression générale en oordonnées polaires, on a
ṙ = −ǫβr0 sin(βt) et r θ̇ = ar0 (1 + ǫ cos(βt)). Ave les onditions initiales, la première relation
intégrée donne r(t) = r0 (1+ǫ cos(βt)) ; la se onde relation intégrée ave les onditions initiales
donne don θ(t) = at. La omposante radiale de la for e est donnée pas lé relation fondamentale
de la dynamique : Fr = mγr = m(r̈ − rθ̇ 2). Cela donne l'expression B.
12-A. Notons T la tension de la orde. La relation fondamentale de la dynamique appliquée
à m1 donne m1 ẍ1 = T − kx1 . En prenant un axe verti al y orienté vers le bas, la relation
fondamentale de la dynamique appliquée à m2 donne m2 ÿ2 = m2 g − T . Comme la orde reste
tendue, on a ÿ2 = ẍ1 . En éliminant T dans les 2 équations, on a alors la réponse A.
13-D. Pour par ourir les derniers 400m (distan e L), le skieur A met le temps tA = vLA = 50s.
Le skieur B subit une a élération de −γB ; sa vitesse à un instant quel onque est don
vB (t) = vB0 − γB t. Ainsi, en un temps dt, le skieur B par ourt la dis tan e dx = vB (t)dt. En
intégrant e i sur la distan e de 400m, on a L = vB0 tB − γ2B t2B . Ave les valeurs numériques,
on met e i sous la forme 0.04t2B − 8tB + 400 = 0, soit (0.2tB − 20)2 = 0, 'est à dire tB = 100s.
L'é art entre les 2 on urrents est don de 50s.
14-D. On peut avant tout éliminer la réponse B, ar la présen e de l'exponentielle positive donne
des vitesses innies. Les 3 autres réponses donnent bien θ(0) = θ0 , mais seule la réponse D
satisfait la ondition θ̇(0) = 0. Il est aussi possible de trouver dire tement la réponse en
résolvant l'équation diérentielle.

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