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L’estime de soi est le jugement positif ou négatif qu’une personne porte sur son concept de soi ; elle

indique dans quelle mesure une personne s’aime et s’estime, ou se déteste et se dénigre. L’estime de
soi se bâtit généralement au fil des expériences, des réussites et des échecs. Elle constitue la
dimension affective du soi.

Selon le chercheur américain Chris Mruk (2005), l’estime de soi comporte cinq dimensions, qui
influent sur nos sentiments à l’égard de nous-mêmes et nos communications avec autrui :

• La compétence (la perception de notre capacité à agir) : Je suis bon en maths, en menuiserie et en
cuisine.

• La valeur (la perception du degré d’appréciation des autres à notre égard) : Je suis aimé de mes
parents, estimé de mes collègues.

• La dimension cognitive (la perception de notre caractère et de notre personnalité) : Je pense que
j’ai un bon sens de l’humour, que je suis altruiste, généreux.

• La dimension affective (notre autoévaluation et les sentiments qu’elle engendre) : Je suis triste, en
colère, enthousiaste, heureux.

• La stabilité ou le changement (notre stabilité par rapport aux difficultés et aux échecs) : Je m’en tire
assez mal devant l’imprévu.

Regardons maintenant les caractéristiques de l’estime de soi afin de comprendre son importance.
Nous verrons ensuite comment améliorer son estime de soi de façon appropriée.

2.2.1 Les caractéristiques de l’estime de soi

Le psychothérapeute américain Nathaniel Branden, un pionnier dans la recherche sur l’estime de soi,
s’est intéressé aux effets nocifs d’une piètre estime de soi. Il a découvert que l’anxiété, l’échec
scolaire, la dépression, les difficultés à vivre des relations d’intimité, l’alcoolisme, la toxicomanie, un
rendement inadéquat au travail et la passivité chronique en sont les principaux effets (Branden,
1994).
Les principales caractéristiques d’une faible estime de soi et d’une estime de soi élevée
permettent notamment de constater des différences significatives dans les façons dont une
personne se voit, atteint ses objectifs et vit les succès et les échecs (voir le tableau 2.1).

La perception de soi
Les personnes qui se mésestiment se définissent en grande partie en fonction de leurs limitations.
Elles ont une attitude négative à l’égard des autres et des événements. En revanche, les personnes
qui ont une bonne opinion d’elles-mêmes sont souvent beaucoup plus heureuses que leurs
homologues qui s’estiment peu. Elles ont généralement une bonne opinion des autres et mettent,
par exemple, l’accent sur leurs qualités plutôt que sur leurs défauts (Baumeister et collab., 2003).

Par ailleurs, la personne qui se surestime a aussi tendance à ignorer ses propres faiblesses. Les
personnes de ce type nourrissent un sentiment exagéré au sujet de leur valeur, lequel se traduit par
une confiance excessive et inappropriée dans leurs capacités. Cela peut s’expliquer par le fait que,
durant leur enfance, leur entourage les couvrait d’éloges et louait tout ce qu’elles faisaient, à tort ou
à raison.
Ces personnes tolèrent mal les critiques de leurs supérieurs : elles deviennent rapidement perturbées
si on leur dit qu’elles ont tort ou qu’une habileté leur fait défaut (Jayson, 2005).
Les personnes qui jouissent d’une estime de soi très élevée et celles dont l’estime de soi est très faible
ont aussi un point en commun : elles sont souvent renfermées. De plus, les personnes ayant une faible
estime de soi se connaissent moins bien et craignent davantage le jugement des autres que les
personnes ayant une estime de soi élevée (André et Lelord, 2008).

L’atteinte de ses objectifs

L’estime de soi est un élément important pour atteindre ses objectifs personnels.

Le fait de réaliser de petits projets améliore le sentiment de compétence et la reconnaissance des


autres, ce qui rehausse l’estime de soi. Pour y arriver, il faut toutefois taire la petite voix intérieure
du détracteur en soi qui critique, dissuade ou dévalorise les actions entreprises. La figure 2.3 illustre
bien comment les actions contribuent à rehausser l’estime de soi et, à l’inverse, comment l’inertie
diminue l’estime de soi.

De plus, la capacité à demander de l’aide et la persévérance caractérisent davantage les personnes


qui ont une estime de soi élevée. Les autres ont tendance à abandonner dès qu’elles vivent des
difficultés ou qu’elles se rendent compte que l’on rejette leur avis (André et Lelord, 2008).
Par ailleurs, les personnes qui ont une faible estime de soi ne cherchent pas à dépasser leurs limites
lorsqu’un objectif est atteint. Elles persistent dans des choix qui sont contraires à leurs objectifs ou à
leurs intérêts. Leur comportement est alors dicté par le conformisme social.

Elles peuvent rester dans une relation de couple insatisfaisante ou un travail ennuyeux parce que la
stabilité amoureuse et professionnelle est bien vue dans leur milieu ou parce qu’elles ont de la
difficulté à prendre des décisions et qu’elles doutent de leurs choix (André, 2009).

La sensibilité au succès et à l’échec

Les personnes qui ont une saine estime de soi n’ont pas un sentiment exagéré de leurs capacités et ne
sont pas submergées par un « amour-propre injustifié » (Zuk, 2005). Au contraire, elles sont
conscientes tant de leurs forces que de leurs faiblesses et sont capables de tolérer la frustration. De
nature optimiste, elles persévèrent après un premier échec. Elles sont à la fois confiantes et résilientes,
deux traits essentiels à la réussite (Kanter, 2004). Les chercheurs croient désormais qu’une estime de
soi élevée n’est pas la cause d’un bon rendement, mais plutôt sa conséquence. Selon J. D. Hawkins,
président de la National Self-Esteem Association (NSEA), l’estime de soi est bien plus qu’une simple
appréciation de sa valeur. Elle se traduit par un sens des responsabilités individuelles et sociales
(Baumeister et collab., 2003). Les personnes bénéficiant d’une bonne estime de soi ne se sentent donc
pas rejetées même si elles sont critiquées. Elles appréhendent peu l’évaluation des autres et elles sont
résilientes à l’égard de l’adversité. Elles sont stimulées par les nouvelles expériences et cherchent
constamment à progresser (André et Lelord, 2008). Elles adoptent des comportements d’expansion
(sourire, interactions, engagement dans l’action), contrairement aux personnes qui ont une faible
estime de soi, lesquelles ont tendance à se replier sur elles-mêmes (mise à l’écart, inhibition de
l’action) (André, 2014).

L’amélioration de l’estime de soi : comment peu on améliorer son estime de soi ?


Il est possible d’améliorer durablement l’estime de soi (André, 2014) et il y a plusieurs avantages à le
faire, puisqu’il existe une corrélation entre l’estime de soi, l’amélioration des relations
interpersonnelles et l’emploi que l’on occupe (Andrews et Brown, 1995). Deux domaines peuvent être
explorés pour améliorer l’estime de soi : le rapport à soi-même et le rapport aux autres. Il est toutefois
suggéré de tenter d’atteindre un objectif réaliste à la fois au lieu d’en avoir plusieurs irréalistes en
même temps puisque le fait d’atteindre un petit objectif hausse l’estime de soi (André et Lelord, 2008).

Le rapport à soi-même

Pour améliorer l’estime de soi, il est possible d’apprendre à mieux se connaître, à déterminer ses
scénarios de vie, à transformer ses croyances autodestructrices en croyances plus réalistes et à
développer l’acceptation de soi et l’autocompassion.

Certaines personnes sont plus conscientes d’elles-mêmes que d’autres . Cette connaissance de soi,
c’est-à-dire la capacité d’observer ses comportements et de les analyser, tout comme la capacité d’être
honnête envers soi-même et d’apprendre à accepter ses limites contribuent à rehausser l’estime de
soi (André et Lelord, 2008).

Le psychiatre canadien Éric Berne (1964), dans son livre Des jeux et des hommes, croit que l’on
reproduit des scénarios de vie, c’est-à-dire des règles de vie que l’on a apprises en grandissant et qui
définissent nos rôles et notre façon de les jouer.
Il soutient que l’on modélise parfois nos interactions de telle sorte que l’on rejoue sans cesse le même
scénario avec différents joueurs. En d’autres termes, on tente souvent de « mettre en scène » des
drames où évoluent des personnages issus de diverses périodes de notre vie. C’est ainsi que certaines
personnes reproduisent continuellement les mêmes scénarios et renforcent ainsi les croyances
qu’elles entretiennent sur elles-mêmes. Ce besoin de répéter les mêmes situations peut devenir
problématique s’il conduit à l’échec plutôt qu’au succès. La solution consiste à prendre conscience des
scénarios que l’on élabore, à reconnaître ceux qui sont improductifs et à les réécrire. Lorsqu’on
maîtrise les scénarios que l’on développe et que l’on y prend part activement plutôt que de les subir,
on est en mesure d’écrire le roman de sa propre vie. Par exemple, une jeune fille constate que son
partenaire amoureux ne cesse de la rabaisser devant ses amis. Malgré cela, elle reste en relation avec
ce détracteur. Après réflexion, elle constate qu’elle a passé son enfance et son adolescence à subir le
même manque de respect de la part de son père.

L’image défavorable qu’elle a d’elle-même l’incite certainement à rester dans une relation qui lui est
nuisible. Et vous, quels types de situations trouve-t-on dans votre scénario ?

Une autre façon d’améliorer l’estime de soi consiste à transformer les croyances autodestructrices
entretenues sur sa personne en croyances plus réalistes et constructives. Ces dernières seraient plus
souhaitables pour l’estime de soi (Baumeister, 2003). Le psychologue américain Albert Ellis (1998)
suggère d’éviter de généraliser afin d’être plus précis. Par exemple, au lieu de dire « Je ne suis pas bon
», un individu peut penser : « Mes résultats scolaires sont moins élevés dans une discipline, mais je
réussis bien dans d’autres sphères de ma vie. »

Selon une équipe de psychologues américains (Schimel et collab., 2001), une attitude d’acceptation
inconditionnelle de soi serait aussi aidante pour le développement d’une saine estime de soi. Loin de
la résignation, il s’agit plutôt de reconnaître ses limites et d’entreprendre des actions sereines pour les
améliorer. Enfin, l’autocompassion, autre élément favorisant l’amélioration de l’estime de soi, se
distingue par trois composantes : une manifestation de douceur et de la sollicitude à l’égard de soi,
une connexion aux autres (la souffrance est commune à tous les êtres humains et non pas individuelle
ou la résultante d’une infériorité) et une pleine conscience de ses souffrances (il ne s’agit pas de
s’apitoyer, mais plutôt d’établir un rapport équilibré et sans fusion avec elles) (André, 2014). Ces
attitudes sont souvent peu présentes chez les gens qui ont une faible estime de soi, mais peuvent
remplacer leurs pratiques habituelles (autodévalorisation, attitude de repli et privation d’activités
satisfaisantes). Il semble que cette attitude d’autocompassion serait la plus utile pour rehausser
l’estime de soi (Neff et Vonk 2009). Et vous, entretenez-vous des pensées qui sont nuisibles à votre
estime de soi ?

Comment pourriez-vous les transformer pour qu’elles favorisent une plus grande acceptation de soi et
davantage d’autocompassion ?

Le rapport aux autres

Le sentiment d’être aimé et apprécié nourrit directement l’estime de soi, et cela, peu importe l’âge
d’un individu (voir l’encadré 2.4). Pour établir des relations significatives, André et Lelord (2008)
proposent de ne pas hésiter à demander du soutien, à diversifier son réseau social et à en prendre soin
régulièrement.

Par ailleurs, il existe des thérapies qui visent à hausser l’estime de soi. Grâce à de petits exercices qui
aident à aborder autrui, les gens apprennent à affronter le regard et les évaluations des autres. Ainsi,
quand ils s’aperçoivent que ces événements n’entraînent aucune répercussion dramatique, ils
deviennent peu à peu moins sensibles au jugement ou au rejet des autres (André, 2006).

La conscience et la présentation de soi


Le concept de soi et l’estime de soi font davantage référence au soi privé, c’est-à-dire qu’ils ne sont
pas visibles par les autres. Il est possible de ne pas apprécier son apparence physique sans que les
autres le sachent. Il existe des aspects de soi qui sont visibles aux autres. Il s’agit du soi public. Ainsi,
même si l’on garde pour soi l’appréciation que l’on a de son corps, on ne peut pas le cacher.

L’apparence et les comportements font partie du soi public. Il existe un outil d’évaluation
psychologique appelé «fenêtre de Johari ». Cet outil permet une prise de conscience de notre concept
de soi et des facettes que nous révélons ou non aux autres.

 La fenêtre de Johari

La fenêtre de Johari tire son nom de ses inventeurs, Joseph Luft et Harry Ingham.

Selon ces derniers, l’image d’une fenêtre divisée en quatre cases ou quadrants peut aider à examiner
à la fois notre perception de nous-mêmes et la perception que les autres ont de nous (Luft, 1984). La
fenêtre représente différentes composantes du soi et elle est aussi un miroir de ce que l’on présente
aux autres (voir l’exercice 2.5).

La zone ouverte

Le quadrant I, la zone ouverte, représente ce qui est connu de soi et des autres :le nom, l’âge,
l’appartenance religieuse et les préférences alimentaires, entre autres. La taille et le contenu de ce
quadrant varient d’une relation à l’autre en fonction du degré d’intimité que l’on partage avec l’autre
personne, de notre personnalité et du contenu du message (les opinions politiques, l’emploi, les
relations avec nos parents, la sexualité).
La zone aveugle

Le quadrant II, la zone aveugle, contient des informations connues des autres, mais inconnues de soi
(les tics, les manies, les défauts).

Certaines personnes ont une zone aveugle très étendue et sont inconscientes de leurs défauts et de
leurs qualités. À certains moments, ces personnes peuvent être poussées à rechercher une aide
extérieure, une aide thérapeutique, par exemple, afin de diminuer l’étendue de leur zone aveugle. La
nature des révélations et la façon dont elles sont faites ont un effet sur le concept de soi des gens.
Savez-vous quelque chose sur un proche qu’il ne connaît pas ? Comment pourriez- vous lui révéler
cette information pour qu’elle lui soit bénéfique ?

La zone cachée

Le quadrant III, la zone cachée, représente le soi caché et contient de l’information connue uniquement
de soi. Il s’agit de faits que l’on désire cacher aux autres (les anciens amoureux, les problèmes de
toxicomanie, les échecs scolaires). Il faut parfois déployer de grands efforts pour éviter de se faire
connaître, mais à un moment donné, chaque personne ressent le besoin d’être reconnue et acceptée
telle qu’elle est par les personnes significatives de sa vie. Quels sont ces éléments de votre vie que
vous souhaitez garder secrets ?

La personne qui déplace de l’information du quadrant III vers le quadrant I s’engage dans un processus
d’ouverture de soi. Ce processus consiste à révéler volontairement à une autre personne des détails
sur soi qu’elle ne connaîtrait pas autrement (par exemple, donner son nom, son âge, ou partager ses
émotions). Cela ne signifie pas que la zone cachée ne devrait pas exister en chacun de nous.

Chacun a droit à son jardin secret et est libre de choisir le moment approprié pour partager ses pensées
et ses sentiments. À chacun aussi de discerner les moments où une ouverture complète pourrait lui
causer du tort.

Bien que révéler des choses sur nous-mêmes soit un processus que nous pouvons généralement
maîtriser, qu’arrive-t-il lorsqu’il échappe à notre contrôle ? Qu’arrive-t-il lors qu’une personne révèle
sans notre permission une information provenant de notre zone cachée ? Quiconque nous connaît
bien peut le faire, et certains vont même jusqu’à utiliser ces informations pour faire de l’intimidation
ou de la cyberintimidation.

La zone inconnue

Le quadrant IV de la fenêtre de Johari est la zone inconnue de notre personnalité. Elle contient
de l’information inconnue de nous et des autres (les désirs, les besoins, la mission, le contenu de notre
inconscient, les oublis, les réalisations futures). À la longue, l’éducation et les expériences de vie
contribuent parfois à mettre au jour quelques-uns des mystères contenus dans ce quadrant. C’est à
ce moment uniquement que son contenu pourra être examiné. Avez-vous déjà fait une action qui
vous a surpris et a étonné vos proches ? Vous êtes-vous déjà exclamé, au sujet d’un ami : « Je ne savais
pas que tu étais capable de faire ça ! », pour entendre ce dernier vous répondre : « Moi non plus » ?

 Les conduites stratégique et authentique

Il est habituel de vouloir se présenter aux autres sous un jour flatteur. La présentation de soi, c’est-à-
dire la dimension comportementale du soi, soulève quelques questions : Nos comportements refètent-
ils toujours ce que nous ressentons ou pensons intérieurement ? Présentons-nous aux autres une
image différente de ce que nous sommes réellement ? ²
Quand nous créons une image favorable de nous-mêmes pour influencer la perception que les autres
ont de nous, nous utilisons une conduite stratégique. Cette stratégie vise à présenter aux autres une
image publique qui est la plus avantageuse possible. Parallèlement, lorsque nous nous présentons aux
autres sous notre vrai jour, en affirmant notre identité, nous utilisons une conduite authentique.

Souvent, nous montrons divers aspects de nous-mêmes à différentes personnes.

À certains moments, ce choix est conscient. Dans ce cas particulier, notre communication est
stratégique, c’est-à-dire qu’elle a un but précis. À d’autres moments, ce choix est inconscient et nous
fonctionnons en mode automatique.

Ce qui importe le plus, c’est de savoir si le côté que nous affichons est une présentation de soi
authentique et s’il reflète vraiment notre concept de soi.

Une étude a démontré que les gens narcissiques utilisent davantage les réseaux sociaux comme
Facebook et s’assurent de présenter des photos et des textes qui les mettent en valeur (Mehdizadeh,
2010). Cette même étude a démontré que le narcissisme n’est pas nécessairement le reflet d’une
estime de soi élevée.

Parallèlement, les gens ayant une faible estime d’eux-mêmes navigueraient aussi davantage sur les
réseaux sociaux, mais sans trop s’y afficher. Que pensez-vous de ces résultats ? Quels effets les
présentations stratégiques souvent faites en ligne ont-elles sur vous ?

L’auto-observation
Les personnes douées pour l’auto-observation pratiquent avec constance le «monitorage de soi» (voir
l’exercice 2.6). Celles qui présentent un haut degré de monitorage de soi sont souvent qualifiées de «
caméléons ». Elles s’adaptent au milieu dans lequel elles se trouvent en étant attentives aux indices
provenant d’autrui afin d’adapter leurs propres actions à ce qu’elles remarquent. Elles sont aussi
sensibles aux impressions qu’elles produisent chez les autres et modifient leurs comportements afin
de répondre aux exigences de leur environnement.

Inversement, les personnes peu douées pour l’auto-observation se soucient à peine des réactions des
autres à leurs messages. Ces personnes, qui présentent un faible degré de monitorage de soi, dévoilent
plus spontanément leurs idées, leurs besoins et ce qu’elles ressentent dans le moment présent.

Bien qu’elles puissent être qualifiées d’« honnêtes », elles peuvent aussi être perçues comme
incapables de s’adapter à la diversité des situations sociales (Klein, 2005).

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