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Ministère de la Santé ‫المملكة المغربية‬

IFCS de Fès ‫وزارة الصحة‬


2ème cycle – EPM ‫معهد تأهيل األطر في الميدان الصحي‬
5ème cohorte -2éme année
Promotion: 2012/2014

MODULE IV: ANIMATION DES


APPRENTISSAGES
sous module 1: le développement de la
communauté d’apprentissage
Estime de soi
Elaboré par:
Boumlik, A Essaidi, M Faiq, T Habchane, N Nguema, C
Présenté à:
Mme. Faez, N.
Groupe classe
plan

• L’estime de soi;
• L’estime de soi et scolarité;
• Confiance en soi;
• Référence.
Terminologie de l’estime de soi

Concept de
L’image de soi
soi

Estime de soi

Conscience de Perception de
soi soi

Représentatio
n de soi
Définitions
• La conscience de soi décrit les processus
psychologiques permettant à un ensemble de
phénomènes de s’organiser en un ensemble nommé le
Moi.
• Le terme perception de soi met l’accent sur les
mécanismes en jeu lorsqu’on perçoit un objet
(perception visuelle, tactile, kinesthésique,etc).
• Le concept de soi est issu du courant cognitiviste
tendant à faire du Moi un objet de connaissance
comme d’autres.
(Jendoubi, 2002)
Définitions (suite)
• La représentation de soi peut être la
représentation de sa propre personne qu’en
jouant un ensemble de rôles on donne,
souhaite ou croit donner à autrui et à soi-
même;
(perron, 1991)

• L’image de soi, selon Argyle (1994),est


l’ensemble des idées qu’un individu a sur lui-
même, y compris son rôle, ses traits de
caractères et son corps.
Définitions (suite)
• L’estime de soi est l’évaluation globale de la valeur
de soi en tant que personne, c’est-à-dire le degré de
satisfaction de soi même.
(Jandoubi, 2002)

• Une attitude intérieure qui consiste à se dire qu’on a


de la valeur qu’on est unique et important.
• Se connaitre et s’aimer comme on est avec ses
qualités et ses limites.
• S’apprécier et s’accepter comme on est.
(Fortin et Bruno, 1989)
Développement de l’estime de soi
 La notion de l’estime de soi est souvent
confondue avec :

• L’amour-propre ;
• Le narcissisme;
• L’égocentrisme
• La culpabilité
Développement de l’estime de soi (suite)

Willam
Cooley(1902) Dubar(2000)
james(1892)
•Considère •une construction sociale
façonnée par les •Identité
l’estime de soi interactions avec
comme l’entourage, et cela dès
l’enfance.
pour soi et
conscience de la •l’effet de miroir social
valeur du moi (looking glass self) : c’est d’identité
le regard des autres qui
•Met l’accent sur renvoie des indications
permettant au sujet de
pour
la dynamique
intra personnelle
connaître l’opinion qu’ils
ont de lui. autrui.
Développement de l’estime de soi (suite)

Deux approches théoriques mettent l’accent sur


deux aspects importants qui interviennent
dans le développement de l’estime de soi .

 Aspect intra-individuelle
 Aspect interindividuelle
Développement de l’estime de soi (suite)

• L’histoire de l’estime de soi commence avant


la naissance d’un enfant;

• Le développement de l’estime de soi chez


l’enfant dépend du jugement des adultes les
plus significatifs de son entourage.
(Jandoubi, 2002)
Développement de l’estime de soi (suite)
• Pendant toute la petite enfance, l’enfant est confronté
au monde social plus élargi, dans lequel des adultes
émergent et prennent le relais des parents ,
influençant à leur tour le développement de l’estime
de soi.

C’est à partir de ce moment-là que l’enfant


commence à se préoccuper de son acceptation
sociale.
Développement de l’estime de soi (suite)
• à partir de 8 ans, l’enfant devient capable de
conceptualiser une représentation de soi au
plan cognitif.

• Dès lors, il arrive à mettre en relation


l’importance accordée à certains domaines et
l’évaluation de soi.
Développement de l’estime de soi
(suite)
• A partir de 8-9an: les enfants peuvent
s’évaluer globalement en tant que personnes,
tout en étant capables d’estimer leurs
compétences dans les différents domaines.

• Les enfants avec une haute estime de soi se


trouvent compétent dans les domaines ou ils
estiment important de réussir et se contentent
de résultats moins bons dans les autres.
Développement de l’estime de soi (suite)
• Les paroles et les actions des parents et
Enfant des amis influencent la perception de
soi-même/estime de soi.

• Perception de l’environnement et
Adolescent l’image de son soi nourris son estime,
son sentiment d'avoir une valeur.

• L'environnement et événements du
Age d’adulte passé(succès, erreurs, échecs, etc.) joue
un rôle important dans l'estime
(Fortin de1989)
et Bruno, soi.
Attitude et l’estime de soi
Estime de soi élevée Estime de soi faible
associée á des induit des attitudes
comportement plus dysfonctionnelles:
positifs: •tristesse,
•la confiance en soi, •fatalisme,
•l’anticipation positive de •anticipation négative de
l’avenir, l’issue de la difficulté,
•la recherche de soutien •évitement,
social, •passivité et déni.
•la confrontation active á
la difficulté.

(Jendoubi, 2002)
Bénéfices de l’estime de soi

Meilleure Facilite la
perception relation
de la vie avec autrui
Estime de
soi Perception
plus
sécurité
réaliste de
émotionnel
ses propres
le
attitudes et
Grande qualités
connaissan
ce du soi
Comment augmenter son estime de soi?
Éviter de ruminer ses
Exprimer ses besoins et
défauts, ses faiblesses et Garder l'esprit ouvert.
ses attentes.
ses erreurs.

Tenir compte de ses bons


Etre attentif à ses propres Éviter de transformer
coups, des choses dont
désirs. chaque erreur en défaut.
on est satisfait.

Éviter les préjugés Eviter de se sacrifier Reconnaitre d’être digne


défavorables envers soi- dans le but de plaire à d'être aimé pour ce que
même. tous et en tout temps. on est.

Ne sentir de la Mettre en évidence les (Fortin etcomme


Bruno,son
1989)
Se traiter
L’estime de soi et scolarité
• Différentes recherches ont montré qu’il existe un
lien significatif entre l’estime de soi et style
éducatif et plus particulièrement la qualité de
communication entre parents et enfant.
(Kellerhals et col, 1992)

• L’échec scolaire peut entrainer une dépréciation de


soi, mais un enfant avec faible estime de soi peut
aussi se trouvé désavantagé face aux apprentissages
.
(Meyer, 1986-87; Pierrhumbert et coll; 1998)
L’estime de soi et scolarité (suite)
• Différenciation des actions pédagogiques:
Il s’agit d’adapter l’enseignement aux
caractéristiques individuelles des élèves.
La modulation des situations d’apprentissage,
soit á l’aide d’un plan de travail différencié, soit
par des regroupements d’élèves diversifiés en
fonction d’un but précis, valorise moins l’esprit de
compétition que le principe selon lequel chaque
enfant peut briller dans un domaine.
(Jendoubi, 2002)
L’estime de soi et scolarité (suite)
• Reconnaitre les erreurs:
La psychologie cognitive a montré que l’erreur,
lorsqu’il y a prise de conscience, est génératrice
de progrès. L’élève doit donc se sentir autorisé
de s’aventurer dans des découvertes, tout en
sachant que le risque de se tromper est considéré
comme partie intégrante de ce processus et non
comme un accident aberrant.

(Jendoubi, 2002)
L’estime de soi et scolarité (suite)
• Développer la communication et la socialisation:
Un bon élève ne doit pas seulement réussir dans
les matière scolaires, mais également dans le
domaine social en étant sociable, bien intégré dans
sa classe et sachant gérer ses conflits avec les pairs.
Encourager les échanges entre les élèves et les
activités en groupe devient priorité au même titre
que l’apprentissage de la lecture et du nombre.

(Jendoubi, 2002)
L’estime de soi et scolarité (suite)
• Prendre en charge ses apprentissages:
L’apprentissage de l’autonomie est un autre aspect
fondamental de la nouvelle conception de l’enseignement.
Devenir autonome signifie prendre conscience des
conséquence de ses actes, les assumer progressivement en
prenant des responsabilités.
Dans le cadre scolaire, cette autonomie se traduit entre
autre par le fait de prendre en charge ses apprentissage en
assument un role actif dans ce processus.

(Jendoubi, 2002)
Comment développer l’estime de soi de son
élève?

Amener les élèves à se focaliser sur les progrès


accomplis et sur les moyens qu’ils peuvent acquérir en
vue de mieux maîtriser les tâches à réaliser, plutôt que
sur l’évaluation de leur place par rapport aux autres.

Mettre en place des activités d’apprentissage qui


permettent une acquisition graduelle de compétences
et leur validation progressive pour développer la
confiance en soi et la motivation des élèves.

(Galand, 2006)
Confiance en soi
• La plupart des gens pensent qu’il y a une relation
étroite entre l’échec scolaire et une faible estime
de soi.
• Il est difficile d’expliquer un grand nombre
d’échecs par une faible estime de soi.
• Les chercheurs se sont donc intéressés à un
élément plus spécifique – et plus flexible – pour
expliquer les résultats scolaires des élèves : la
confiance en ses capacités d’apprentissage.
(Galand, 2006)
Confiance en soi (suite)
• La confiance en nos capacités à agir
efficacement joue un rôle crucial dans notre
engagement et nos performances;

• Cette confiance peut varier d’un domaine à


l’autre, ainsi que d’une matière scolaire à
l’autre .
(March, 1992)
Confiance en soi (suite)
les élèves qui ont confiance en leurs les élèves qui n’ont pas confiance en
capacités leurs capacités

• se fixent des objectifs d’apprentissage •ont tendance à se désintéresser des


plus élevés; activités dans lesquelles ils se sentent peu
efficaces,;
•cherchent à comprendre en profondeur et
à donner du sens à ce qu’ils étudient;
•gèrent mieux leur temps de travail; • des répercussions sur leurs choix
d’études.
•se laissent moins distraire de leurs
objectifs et persévèrent plus face à des •Cette manière de faire leur permet de
difficultés; conserver une bonne estime d’eux-mêmes,
mais risque d’affecter leur avenir.
• dominent mieux le stress et l’anxiété;
•aboutissent souvent à de meilleures
performances.

(Galand, 2006)
Confiance en soi (suite)

les états les


physiologiques performances
et émotionnels passées
la confiance en
ses capacités
d’apprentissage
provient de

l’observation
les messages des
de l’entourage performances
d’autrui
(Bandura, 2002)
Redonner confiance à des élèves en
difficulté d’apprentissage

•Donner un objectif formulé en termes de


développement par compétence plutôt qu’un
objectif formulé en terme de production à fournir
ou une simple consigne de bien travailler.

•Ces objectifs, couplés à des évaluations ou à


des autoévaluations régulières permettent des
progrès graduels.
(Galand, 2006)
Redonner confiance à des élèves en
difficulté d’apprentissage (suite)
• L’observation de la réussite ou l’échec des autres peut
favoriser la confiance en soi.
• la comparaison de ses propres performances avec celles des
autres peut influencer la confiance en soi.

• Ceci implique:
 Diversifier les activités d’évaluation;
 Ne pas rendre les résultats public;
 Éviter le classement des élèves les uns par rapport aux
autres;
 Présenter une activité comme une occasion de
(Galand, 2006)
développement et non comme test ou compétence.
Redonner confiance à des élèves en
difficulté d’apprentissage
• La manière de communiquer les résultats des
évaluations a une incidence sur les implications
qu’en tirent les élèves concernant leur capacité à
apprendre.
• Préconiser un feedback qui met en relief les point
à améliorer et qui situe les performances de
l’élèves par rapport à celles antérieures au lieu de
celui qui qui situe l’élève par rapport aux autres.
Améliorer la confiance pour des
apprentissage ultérieurs. (Galand, 2006)
Références
• Galand, B., ( 2006). réussite scolaire et estime
de soi . Education/ l’école en question.
• Fortin et Bruno, (1989). l’estime de soi.
L’Association Canadienne Pour La Santé
Mentale Outaoua.
• Jendoubi, V., (2002). Estime de soi et
éducation scolaire: Evaluation de la rénovation
de l’enseignement primaire. Genève – Suisse.
Merci de votre
attention

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