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fondé sur les actifs - 5 principes fondamentaux

:
DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE AXÉ SUR L'ACTIF - 5 PRINCIPES
FONDAMENTAUX

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L'approche de développement communautaire fondé sur l'actif comporte un ensemble de principes,

qui agissent comme une boussole et non comme une carte. Les cinq principes fondamentaux de
l'ABCD sont les suivants :

1. A dirigé par les citoyens

2. Orienté sur les relations
3. Basé sur l'actif
4. Basé sur le placement
5. Axait sur l'inclusion

Le blog de cette semaine prendra chacun des 5 principes séparément et les explorera en détail :

1. A dirigé par les citoyens : il y a certaines choses que seuls les citoyens, en association les uns avec
les autres et les actifs qui les entourent, peuvent faire. ABCD se concentre sur ce domaine de
changement. De ce point de vue intérieur et dirigé par les citoyens, les efforts de changement
sociopolitique, culturel, environnemental et économique sont considérés à travers le prisme des
questions suivantes :

-Qu'est-ce que les résidents des communautés sont les mieux placés pour faire ensemble ?
-Qu'est-ce que les résidents peuvent faire de mieux, avec une aide extérieure ?
-Qu'est-ce que les communautés ont besoin d'organismes extérieurs pour faire pour elles ?

L'ordre dans lequel les questions ci-dessus sont posées est critique. Si vous êtes un praticien aidant
utilisant les principes et les pratiques de l'ABCD, vous commenceriez par inviter les résidents locaux à
se demander : "Que pouvons-nous faire de mieux pour nous-mêmes et les uns pour les autres ?" (une
:
se demander : "Que pouvons-nous faire de mieux pour nous-mêmes et les uns pour les autres ?" (une
version de la première des trois questions ci-dessus). En s'engageant dans cette question, les gens
sont en mesure d'identifier, de se connecter et de mobiliser ce qu'ils ont, de faire en sorte que le
changement se produise. Cela les place sur le moteur du changement. Ils prennent l'initiative en
utilisant ce qu'ils ont, pour obtenir ce dont ils ont besoin. De cette façon, les résidents prennent
également une puissante avance en dirigeant les aides extérieures sur la meilleure façon dont ils
peuvent être utiles. Puisque, jusqu'à ce que les résidents sachent ce qu'ils ont qui est local et sous leur
contrôle, ils ne peuvent pas savoir ce dont ils ont besoin de l'extérieur (ce qui n'est pas local et qui
n'est pas sous leur contrôle).

2. Orienté sur les relations : Bien que ABCD considère chaque personne comme ayant des dons, des
compétences et des passions irremplaçables, en tant qu'approche, elle va au-delà des individus et de
leurs capacités, pour puiser dans le pouvoir relationnel (pluriel). Malheureusement, le pouvoir des
relations a tendance à être sous-évalué dans les sociétés industrialisées. Néanmoins, le pouvoir
relationnel (en dehors des structures hiérarchiques telles que le lieu de travail) présente une force
incroyable et souvent inexploitée pour le bien, et continue d'être la principale source d'énergie pour
les mouvements sociaux du monde entier.

Le pouvoir relationnel permet aux comportements consensuels de « regroupement » ou de ruche

d'amplifier et de multiplier les capacités des individus, garantissant que l'ensemble sociétal est plus
grand que la somme de ses parties individuelles. Cela ne veut pas dire que l'individualité des
membres n'a pas d'importance, mais plutôt pour souligner que pour que nous ayons une bonne vie, il
y a certaines choses que nous devons faire les uns avec les autres, comme nous ne pouvons pas les
faire seuls, c'est là que compte le pouvoir relationnel. Le pouvoir relationnel, également appelé vie
associative, est un déterminant clé de :

– le bien-être individuel,
– la sécurité publique,
– la réponse aux catastrophes naturelles, et
– des opportunités professionnelles, pour n'en nommer que quelques-unes.

3. Basé sur les actifs : le point de départ de ABCD est ce qui est fort, pas ce qui ne va pas. Certains
comprennent mal cela comme une tentative de minimiser les défis de la vie ou de normaliser les
injustices, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. ABCD est le processus par lequel le pouvoir
relationnel est mobilisé pour produire un changement durable et satisfaisant. Dans cet esprit,
commencer par ce qui est fort permet aux populations locales de s'organiser pour faire face à ce qui
ne va pas et rendre ce qui est fort encore plus fort. Il pose également des questions de recherche à
ceux qui cherchent à définir certains quartiers par la somme de leurs déficits, les mettant au défi
:
d'ouvrir les yeux et de voir ce qui se trouve réellement devant eux. Être activement présent aux
capacités et aux ressources qui existent dans chaque communauté (qui comprennent les dons des
résidents individuels, l'inventivité associative, la fécondité environnementale, le patrimoine culturel et
les possibilités économiques) devient difficile lorsque vous voyez les personnes et le lieu où vous
servez par la somme de leurs problèmes. Pour vraiment vous présenter dans un quartier, vous devez
mettre de côté les impulsions utopiques pour réparer, sauver et livrer, et plutôt être curieux,
collaboratif et humble.

4. Basé sur le lieu : Les petits lieux locaux sont la scène sur laquelle se déroule une vie bonne, durable
et satisfaisante. Voir le quartier comme la principale unité de changement est une stratégie puissante
pour relever certains de nos défis sociopolitiques les plus insolubles. C'est cependant une stratégie
contre-culturelle, en ce sens qu'elle semble contredire la vaste bande de stratégies d'aide qui
considèrent les individus ou les institutions comme les domaines de changement les plus légitimes.

Bien que la transformation personnelle et les interventions institutionnelles aient leur place, nous
avons vu qu'en organisant intentionnellement le pouvoir relationnel au niveau du quartier, les
résidents locaux peuvent relier les ressources humaines, associatives, environnementales,
économiques et culturelles locales et en les agrégeant au niveau hyperlocal, trouver des solutions
incroyablement inventives qui ne sont pas à la portée des institutions descendantes.

Les quartiers, les petites villes, les villages et les domaines sont l'ampleur à laquelle les résidents
locaux en viennent à croire qu'ils peuvent avoir un impact. Cet impact voisin à voisin n'est pas une
question de fourniture de services, il s'agit de voisinage. Un petit lieu local fournit également le
contexte dans lequel la multiplicité des organismes d'aide (chacun travaillant actuellement dans ses
propres silos) peut convenir d'un terrain d'entente qui les emmène automatiquement au-delà de
leurs frontières administratives, pour travailler au-delà des silos.

Le « quartier » est le contexte et l'échelle potentiels dans lesquels tout peut se réunir, où le pouvoir
relationnel et civique peut, en cas de besoin, se joindre à des individus entreprenants et au pouvoir
des professionnels civiques et de leurs ressources institutionnelles. En résumé, les lieux peuvent
exister et prospérer sans personnes, mais les gens ne peuvent pas exister et prospérer sans lieux. Par
conséquent, plaider pour la santé, la sécurité, l'apprentissage, la prospérité ou la justice, tout en se
comportant comme s'ils n'avaient rien à voir avec nos lieux et nos cultures, c'est comme essayer de
faire pousser une fleur dans une plante en pot avec un sol limité, lorsque nous avons toute une prairie
à notre disposition.

5. Axé sur l'inclusion : les communautés ont des frontières imperceptibles, à l'intérieur desquelles se
trouvent celles qui sont réputées appartenir, et à l'extérieur sont celles considérées comme
:
étrangères. ABCD, en plus d'aider les résidents locaux à découvrir et à connecter les actifs locaux,
consiste donc à créer activement un accueil pour les "étrangers" à la limite de ces frontières
anonymes. Puisqu'il n'y a personne qui n'est pas nécessaire que les cadeaux ne soient nécessaires,
lorsqu'il s'agit de créer un environnement dans lequel le cadeau de chacun est donné et reçu.

En bref, les 5 principes de l'ABCD consistent à investir dans la vie de groupe du quartier,
reconnaissant que l'efficacité collective ne se mesure pas aux forces ou aux capacités de ses
dirigeants, mais au pouvoir et à la connectivité de ses groupes et à leur connectivité les uns aux
autres, à leur écologie, à leur culture, à leur économie et aux dons de ceux qui sont

Cormac Russell, licence Creative Commons, 2017

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8 COMMENTS
:
 RON DWYER-VOSS Répondre

J'adore ça, bien que vous souhaitiez peut-être modifier l'ordre. À l'heure actuelle,
l'acronyme est CRAPI. Jus sayin.

2 juin 2017 à 20 h 39

SHAUN BURNETT ! Répondre

Bien repéré ! Merci Ron - nous allons certainement envisager de changer cela
Shau

Juin 5, 2017 à 21h06

CECILIA PEPSON Répondre

C'est fantastique. Vous avez judt mis en mots mon profond désir pour mon organisation
communautaire.

23 avril 2018 à 22 h 51

VEDAWATTIE RAM Répondre

Excellent !
Peter Block écrit sur les initiatives dirigées par les citoyens. Dans ma partie du monde,
c'est CERTAINEMENT nécessaire ! Je me prépare en ce moment à utiliser le concept
ABCD dans un projet de leadership transformationnel.

13 mai 2018 à 7 h 12
:
 ALI BLAKEY Répondre

En fait, je pense que je me souviendrai de cet acronyme ou du moins des lettres qu'il
contient, même lorsque vous le changerez !

9 novembre 2018 à 17 h 09

JIM SCHOLTZ Répondre

Quelle grande vision qui articule, pas seulement l'information, mais la véritable mission
plus profonde de l'ABCD !

Mon église veut continuer, et mieux être un voisin et un partenaire dans l'impact des
problèmes importants dans notre quartier. Malheureusement, notre crise financière
actuelle pourrait condamner l'existence de notre église, en raison des ressources
financières. AIDEZ-NOUS S'IL VOUS PLAÎT ! Y a-t-il des suggestions, des ressources, leurs
modèles réussis que nous pourrions utiliser, pour d'abord mettre notre église en mesure
financièrement de grandir, de prendre le pris, puis de rejoindre effirts pour être un
neughbor pour aider au changement.

13 mai 2019 à 15 h 24

REBECCA SKHOSANA Répondre

Présentation exceptionnelle. Bien articulé. Merci

17 juillet 2020 à 6 h 48
:
 DIMITRIOS PAPALEXIS Répondre

« Pour vraiment vous présenter dans un quartier, il faut mettre de côté les impulsions
utopiques pour réparer, économiser et livrer, et plutôt être curieux, collaboratif et
humble. » Je vole cette citation... je plaisante, je l'utiliserai et je vous la référerai Cormac,
merci pour un excellent article !

16 novembre 2020 à 2 h 36

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