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Réussissez votre
saison grâce à
Terra
Merci pour la confiance que vous nous avez accordé
en vous offrant cet almanach. Il a été conçu pour
retranscrire au mieux le cheminement d’une saison
au potager. Nous espérons qu’il vous aidera à
réussir vos semis, étape si importante de la culture
des légumes. Nous mettons à votre disposition
toutes nos connaissances, nos expériences, pour
produire au mieux de beaux et bons légumes dans
votre potager. Cet almanach est organisé en deux
parties :
• la première partie est sous forme de calendrier :
retrouvez chaque mois les semis à faire avec les
fourchettes de dates que nous vous recomman-
dons. Vous pouvez cliquer sur chaque semis pour
avoir des informations sur la manière de réussir CE
semis en particulier, selon la période de l’année.
• la deuxième partie est organisée par culture
avec tous les conseils, toute notre expérience pour
réussir chaque semis. Ces conseils sont précis et
transpirent le vécu. Ils seront précieux pour réussir
pas à pas votre saison.
Pensez à télécharger les documents qui complètent
l’almanach en page suivante. Ils synthétisent de
nombreuses données importantes : températures
idéales de germination, de croissance, besoins des
légumes. Ils vous aideront.
Nous vous souhaitons une bonne saison, et
restons disponible pour toute question sur la
boîte mail contact@terra-potager.com
2
Nos vidéos & annexes
FICHIERS
Conseils d’utilisation
Retour calendrier
Vidéo semis
09 Février
15 Mars
26 Avril
32 Mai
37 Juin
41 Juillet
48 Août
53 Septembre
59 Octobre
63 Novembre
6
Sommaire par culture
Ail blanc Ail rose Ail violet
Artichaut Aubergine Basilic
Betterave Blette Carotte
Céleri branche Céleri rave Chayotte
Chou brocoli Chou cabus Chou de Milan
Chou fleur Chou Kale Chou rave
Chou romanesco Chou rouge Choux de Bruxelles
Ciboulette Concombre Cornichon
Courges Courgette Échalote
Endives Épinard Fenouil
Fève Framboisier Fraise
Groseiller Haricot Haricot à écosser
Laitue Mâche Maïs
Menthe Mesclun Melon
Myrtiller Navet Oignon
Pastèque Patate douce Persil
Petit pois lisse Petit pois ridé Pois mangetouts
Piment/poivron Poireaux d’hiver Pet saï/Pak choï
Pomme de terre Radis Radis d’hiver
Roquette Mûre sans épine Scarole
Tomate Topinambour Tournesol
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Les rares semis et plantations en pleine terre concernent uniquement les légumes
peu frileux et résistant au gel comme l’ail, les pois, les fèves...
Une couche chaude pour les semis Poivrons et aubergines dans une véranda
9 : Marie Chioca
Photo Almanach du potager 2024 - Terra
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Du 5 au 15 février
Semis de laitues
Vous pourrez, en principe, récolter ces laitues dès
les mois d’avril/mai. Semis délicat.
Du 16 au 20 février
Semis de fèves
Ces fèves pourront être récoltées en mai si tout va
bien, juin au plus tard. Ne tardez pas.
Semis de betteraves
Comptez 3 mois et demi du semis à la récolte à
cette saison.
Semis de blettes
Après deux mois et demi, on pourra commencer à
récolter les premières jeunes pousses de blette.
Semis de radis
Semis délicat, à faire plutôt sous serre. Ils peuvent
mettre longtemps à germer.
Du 21 au 25 février
Semis de choux-fleur
On récoltera ces choux avant l’été pour enchainer
avec d’autres cultures.
Du 21 au 25 février
Semis de céleri-rave
Ce semis donnera des récoltes tardives après l’été,
c’est un légume d’hiver.
Photo : Denis M.
Du 26 au 28 février
Les plantations
de mars :
• le 10/03 vos laitues semées début février;
• le 25/03 vos blettes semées mi-février.
Du 1er au 5 mars
Semis de persils
Les plants semés à cette période produiront toute
la saison s’ils ont suffisamment d’eau en été.
Semis de céleri-branche
Vous pourrez en récolter dès cet été, et durant de
longs mois.
Du 1er au 5 mars
Semis de mesclun
Moutardes asiatiques, roquettes, faites-vous
plaisir : récolte d’ici une dizaine de semaines.
Du 6 au 10 mars
Semis de roquettes
D’ici 10 semaines, vous pourrez vous en régaler
dans vos salades.
Plantation de topinambours
Attention, à planter dans une parcelle isolée. Ils ont
tendance à envahir leur proche environnement.
Semis d’épinards
Premier semis de printemps. On pourra
commencer à récolter dans 6 à 9 semaines.
Du 6 au 10 mars
Semis de carottes
Pour ce premier semis, soyez patient pour la
germination. Récolte début juin au plus tôt.
Semis de navets
Pour des récoltes de printemps, aux alentours de
juin. À cette saison ils sont délicieux.
Semis de basilic
C’est déjà le moment de semer du basilic si vous
êtes équipé pour les semis chauds.
Semis de ciboulette
Cette aromatique vivace pourra facilement se
diviser par la suite sans semis.
Du 6 au 10 mars
Semis de choux-raves
Un chou qui se récolte assez vite après le semis :
récolte fin-mai/début juin.
Du 11 au 15 mars
Semis de tomates
Mi-mars sera le moment idéal, pour une plantation
début mai. Premières tomates fin juin si tout va bien.
Germination chayotte
On va d’abord faire germer la chayotte au chaud,
puis la planter en mai.
Du 16 au 24 mars
Semis de courgettes
Pour des récoltes précoces de printemps. Semis
délicat, vous pouvez attendre encore un peu.
Du 25 au 30 mars
Semis de concombres
Ce premier semis se fait en intérieur, au chaud.
Début des récoltes en fin de printemps.
Semis de haricots
Semis au chaud en godets. Pour plus de simplicité,
attendez 3 semaines et semez en pleine terre.
Photo : Denis M.
Les plantations
d’avril :
• le 01/04 les betteraves semées
mi-février;
• le 05/04 les choux semés fin février;
• le 15/04 les courgettes semées mi-mars;
• le 20/04 les choux-raves semés début
mars;
• le 20/04 les haricots semés fin mars;
• le 25/04 le persil semé début mars;
• le 25/04 le basilic semé début mars.
Du 1 au 9 avril
Semis de maïs
Comptez 90 à 120 jours selon la variété
avant la récolte.
Semis de cornichons
Pour ceux qui font des conserves de cornichons.
Vous pouvez aussi attendre mai pour semer.
Semis de pastèques
Pour des récoltes au cœur de l’été, le meilleur
moment pour manger des pastèques.
Semis de melons
Un semis qui vous permettra de récolter dès juillet
et cela jusqu’en septembre
Semis de tournesols
Pour embellir le potager et attirer quelques
butineurs. Vous pouvez semer en pleine terre en mai.
Du 10 au 15 avril
Semis de courges
Pour les jardiniers pressés. Sinon, vous pouvez
attendre encore 1 mois pour semer vos courges.
Du 16 au 30 avril
Aucun semis à réaliser durant cette quinzaine : profitez-en pour chouchouter les
semis déjà faits, pour préparer vos parcelles afin de recevoir toutes vos cultures.
À cette saison, vous devriez commencer à récolter quelques légumes feuilles,
quelques radis. Les fèves et les pois arrivent bientôt. Profitez-en également pour
vous reposer un peu : le coup de feu des grandes plantations arrive bientôt. Si
vous avez vraiment envie de mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez
préparer vos parcelles de légumes d’été en mettant un voile sur celles-ci. Cela va
réchauffer le sol et vos légumes reprendront plus vite lors de la plantation future.
Si vous êtes sujets aux limaces, c’est le moment de l’année où elles commencent
sérieusement à poser problème : pensez à réguler, manuellement ou non.
Pour aller plus loin sur le sujet : Gérer les limaces au potager
Les plantations
de mai :
• le 01/05 la ciboulette et la menthe semées
en mars;
• le 01/05 les aubergines, poivrons et
piments semés mi-février;
• le 01/05 les concombres semés fin mars;
• le 05/05 les cornichons semés début avril;
• le 05/05 les courges semées mi-avril;
• le 05/05 le maïs semé début avril;
• le 05/05 les tournesols semés début avril;
• le 05/05 les tomates semées mi-mars;
• le 10/05 les chayottes;
• le 10/05 les pastèques, melons, semés en
avril;
• le 10/05 les patates douces bouturées en
avril;
• le 26/05 les céleris semés début mars.
Du 1 au 15 mai
Semis d’endives
Première étape de cette culture. On les arrachera
en automne pour les forcer en cave.
Les endives sont semées, récoltées, puis mises à forcer en cave. Si vous en voulez cet
hiver, c’est maintenant qu’il faut les semer.
Du 16 au 31 mai
En juin, on ressème des courgettes. Elles produiront en août et plus tard encore...
Les plantations
de juin :
• le 20/06 la deuxième série de tomates
semée début mai;
• le 25/06 les choux de Bruxelles semés en
mai;
• le 25/06 la deuxième série de maïs semée
mi-mai.
Du 10 au 20 juin
Attention aux chenilles de noctuelles ! Elles grignotent les tomates, et c’est souvent en juillet que
l’on voit les premières. Plus vous intervenez tôt, moins vous aurez de problèmes par la suite.
Les plantations
de juillet :
• le 10/07 la deuxième série de concombres semés début juin.
• le 10/07 la deuxième série de courgettes semées mi-juin.
• la première quinzaine de juillet, plantez vos poireaux d’hiver.
Du 1 au 5 juillet
Du 6 au 10 juillet
Du 11 au 30 juillet
Semis de fenouils
Récolte prévue pour le milieu/fin d’automne. Son
goût anisé vous régalera à petite dose.
Le 30 juillet
Les plantations
d’août :
• le 05/08 les choux de Milan semés le 1er juillet;
• le 10/08 les choux cabus et choux rouges semés en juillet;
• le 20/08 les choux kale semés mi-juillet;
• le 25/08 les choux brocolis, romanesco, et les choux fleurs
semés début juillet;
• le 25/08 le fenouil semé fin juillet.
Du 1 au 10 août
Du 11 au 30 août
Les plantations
de septembre :
• le 05/09 les blettes semées fin juillet;
• le 05/09 les chicorées scaroles semées début août;
• le 08/09 les choux-raves semés début août;
• le 10/09 le persil semé début août;
• le 15/09 les petsaï/pakchoï semés mi-août;
• le 25/09 les laitues semées mi-août.
Les semis
de septembre
• épinards • laitues
• mâche • mesclun
• radis • radis d’hiver
• roquette
55 Carpaccio depotager
Almanach du radis 2024
d’hiver ‘Red meat’
- Terra
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Du 1 au 10 septembre
Du 11 au 20 septembre
Semis de mâches
Vous aurez ainsi de la mâche durant tout l’hiver,
jusqu’en mars. Après, elle monte en graines.
Du 21 au 30 septembre
Aucun semis n’est à réaliser durant cette dizaine. Profitez-en pour désherber tous
vos semis réalisés dernièrement. Pensez tout de même à planter vos laitues semées
en août d’ici la fin du mois. Rendez-vous en octobre pour bientôt finir la saison des
semis et plantations. En attendant, les récoltes sont importantes au potager.
Les plantations
d’octobre :
• le 10/10 vous pouvez planter des artichauts si vous avez des
plants. Sinon il faudra les semer au printemps.
• le 10/10 les laitues semées début septembre.
Si vos plants vous semblent encore trop petits, décalez un peu plus
la plantation. Ces dates sont seulement des dates repères.
Les semis
d’octobre
• épinards • mâche
• radis
Du 1 au 31 octobre
Les plantations/semis
de novembre :
• Ail blanc et violet, • échalotes
• fèves (semis) • oignons
• petit pois (semis)
Courant novembre, plantez aussi vos petits fruits : mûrier sans épine,
framboisier, fraisier, groseille, cassis, caseille.
Du 1 au 5 novembre
Plantation de l’échalote
Vous récolterez en fin de printemps de belles
grappes d’échalotes.
Du 6 au 15 novembre
Au potager d’Olivier : quelle que soit la variété, c’est une tradition chez
nous de planter l’ail rose fin janvier, début février. Nous l’avons toujours
réussi ainsi. Notamment la variété “Ail rose de Lautrec”, splendide avec
ses notes rosées et son goût subtil, raffiné, prononcé.
On pourrait le planter en automne, mais les autres ails, violets et blancs,
jouent déjà ce rôle. C’est comme un principe de ne pas mettre tous les
œufs dans le même panier avec des plantations d’ails réparties sur
plusieurs périodes.
Cet ail est un peu plus petit que l’ail blanc et l’ail violet, mais avec de
belles gousses. Celles-ci sont conservées au sec, parfois congelées une
fois épluchées. Les deux méthodes sont efficaces pour préserver son ail
sur quasiment toute l’année à venir (sous condition de bien le faire sécher
les premiers jours après récolte).
Retour calendrier
L’ail blanc est très intéressant à cultiver au potager. Sur un seul mètre
carré, vous pourrez récolter plusieurs dizaines de têtes d’ail. Autre plaisir
du jardinier, vous pourrez récolter quelques plants lorsqu’ils sont encore
immatures. L’avantage sera de consommer un ail frais très raffiné et de
pouvoir dans le même temps consommer les tiges bien vertes, finement
ciselées. Nous vous conseillons d’essayer cette culture pour découvrir l’ail
autrement que par le simple fait de l’acheter tout sec dans le commerce.
L’ail blanc apprécie de passer plusieurs semaines au froid pour s’endurcir
et pour bien s’enraciner dans le sol. Il va ensuite reprendre une belle crois-
sance au printemps. Plantez-le quatre à six semaines avant les premiers
gels.
Quels que soient les climats (sauf vraiment froid), c’est une culture qu’on
implantera de préférence à l’automne. Sachez néanmoins que si vous
avez loupé cette plantation automnale, une plantation de printemps est
possible. Plus encore avec l’ail rose, d’ailleurs surnommé ail de printemps.
Sous ce climat doux, patientez jusqu’en novembre pour ne pas avoir une
culture trop avancée avant l’hiver. Ce serait un mal plutôt qu’un bien. En
plantant en novembre, les caïeux germent sous une dizaine de jours. Ils
entament ensuite une croissance d’environ vingt centimètres avant de
Retour calendrier
Retour calendrier
L’itinéraire de l’artichaut
L’itinéraire de l’aubergine
Vous pouvez semer plus tard, début mars, vous récolterez un peu plus
tard vos premiers fruits, sauf si vous installez un éclairage d’appoint
(éclairage LED à semis par exemple) qui fera gagner au moins 15 jours,
avec une croissance bien plus vigoureuse.
Plus de lumière, c’est plus de photosynthèse et des plants qui se croient
déjà en plein été. Sans cet outillage, installez-vous dès la mi-février sous
abri chauffé. Le mot “chauffé” a son importance. Si votre terreau est sous
les 15°, le temps de germination sera très long, plus de 20 jours.
La croissance, elle, sera très très lente. Alors, essayez de procurer une
source de chaleur à votre semis pour avoir un terreau autour des 20°,
idéalement autour des 25°.
Retour
Retourcalendrier
calendrier
L’itinéraire du basilic
Au potager d’Olivier : c’est une plante que nous prenons plaisir à cultiver
chaque saison. Nous l’implantons dans un coin ombragé du potager. Et
clairement, cela lui va à ravir.
Les premiers semis de printemps tiennent facilement jusqu’au plein été.
Ils sont réalisés en godet ou en plaques alvéolées. Une pincée de graines
par godet ou par alvéoles, le tout légèrement recouvert de terreau à semis
et le tour est joué.
Pour des récoltes d’automne, il nous faut relancer un semis estival.
Parfois, nous nous dépannons en jardinerie. Celles-ci proposent des
plants de basilic en godet jusqu’à l’arrière-saison.
Retour calendrier
Comme tous les semis de plein été, surtout sous ce climat doux (mais
souvent chaud et sec en été), pensez que le plus dur est de maintenir un
sol bien humide sur les premiers centimètres de sol durant les premières
semaines. Le semis en a besoin, sinon le taux de germination chute.
Alors veillez à arroser fréquemment, tous les jours et même parfois
deux fois par jour si le plein soleil est présent. Des ombrages d’appoints
peuvent être installés (cagette, draps, parasol, canisse…) pour baisser
cette fréquence d’arrosage et avoir un semis moins agressé par la météo
estivale.
Les carottes du potager sont toujours une grande fierté du jardinier. Il aura
fallu veiller plusieurs mois, du semis à la récolte, pour pouvoir s’en régaler.
Ce premier semis est très précoce pour espérer de belles récoltes elles
aussi précoces. La contrainte majeure sera un sol encore trop froid pour
cette culture. Les graines germent avec une température idéale de 20°
sauf qu’à cette saison, le sol est plutôt autour des 10°…
Il vous faudra idéalement couvrir le semis avec un tunnel nantais ou un
voile d’hivernage comme du P17 ou P30. Sinon, mettez-vous sous serre
avec des températures plus chaudes la journée qui réchauffent bien plus
le sol. La culture pourra ainsi germer non pas sous une semaine comme
en pleine saison, mais sous une vingtaine de jours environ, parfois plus
encore… Pour le semis, semez une graine tous les centimètres environ,
vous éclaircirez par la suite.
Pensez aussi au choix variétal. Tournez-vous vers une variété hâtive
plutôt qu’une variété de conservation. Enfin, soyez patients. Les récoltes
arriveront bien 100 jours après le semis. Elles pourront s’étendre sur la
durée que vous souhaiterez. Les carottes se conservent des semaines, des
mois en terre.
C’est LA période idéale. Les fortes chaleurs ne sont pas encore là et votre
sol, lui, est suffisamment réchauffé. Vous allez pouvoir maintenir une
bonne humidité sans trop de contraintes. On pourra espérer une météo
clémente de printemps qui arrosera juste comme il le faudra avec une
alternance de journées ensoleillées et quelques journées de pluie.
Sinon, arrosez aussi fréquemment qu’il le faudra pour constamment
maintenir le semis humide le temps de la germination.
À cette saison, les carottes pourront germer en moins de 10 jours. Par
contre les herbes folles, elles aussi, poussent à toute vitesse. Alors, soyez
attentionné à bien entretenir le semis. Cet itinéraire vous procurera de
belles récoltes pour la fin d’été et l’automne.
L’itinéraire du céleri-rave
Retour calendrier
Le céleri branche ou céleri à couper est une culture assez peu populaire au
potager et pourtant elle est vite délicieuse. Elle est néanmoins réservée
aux cuisiniers, à ceux qui sauront le mettre en valeur dans de bons petits
plats mijotés, des soupes ou encore avec des féculents où il pourra jouer
le rôle d’aromate.
Le semis est assez long à réaliser. Sous ce climat doux, on débutera
dès le début du mois de mars en semant en barquette. Les graines sont
assez petites, prenez le temps de semer avec minutie. Vous repiquerez
les jeunes pousses en godet individuel quelques semaines plus tard pour
ensuite avoir de beaux plants à partir de la mi-mai, prêts pour la pleine
terre. Essayez de procurer une belle chaleur au semis, notamment durant
toute la phase de germination. Un terreau autour des 20° sera idéal. Vous
connaissez les solutions, tapis chauffant, voile de protection, semis en
intérieur chauffé… Une fois la germination effectuée, veillez à éviter tout
risque de gel.
Plantez sous une pleine exposition au soleil tout en maintenant un sol
bien humide. Les récoltes arrivent durant le plein été et se prolongent tout
l’hiver.
Retour calendrier
L’itinéraire de la chayotte
Vous êtes sous le bon climat pour cultiver au mieux la chayotte. Origi-
naire des pays tropicaux, elle se régale d’un climat chaud. Sur l’île de la
Réunion, c’est une véritable star. Elle y est mangée à toutes les sauces,
que ce soit les fruits ou le feuillage.
Il lui faut au moins cinq mois sans gel pour bien produire. Alors, ne
tardez pas trop, implantez cette culture sitôt les gels terminés et le sol
bien réchauffé. Le mois de mai sera souvent idéal. Vous aurez un dernier
créneau sur la première quinzaine de juin après quoi il sera vite trop tard.
La culture est vivace. Pour les années suivantes, vous n’aurez plus à la
planter. Les récoltes augmenteront plus encore. Pensez qu’un plant peut
donner jusqu’à plus de 200 chayottes alors inutile d’en mettre plusieurs
dans votre potager.
La scarole est une belle salade d’automne. Elle adore le frais pour bien se
développer, bien blanchir avec une pomme croquante et bien dense. Au
contraire, cette culture détestera tout excès de chaleur ou de sécheresse.
Sous ce climat doux, on la sème au moins trois mois avant les premiers
risques de gel, vers début août. Le plus difficile sera de bien gérer les
premières semaines lorsque la météo est encore estivale et parfois cani-
culaire.
Installez-vous à l’ombre pour semer sans subir le plein soleil. Semez en
barquette puis repiquez les jeunes pousses en godet 20 jours plus tard.
Pensez que vous pouvez vous dépanner en plants via des producteurs,
des marchés ou encore via les jardineries qui proposent des scaroles
durant tout le mois de septembre. Les semis d’août sont parfois contrai-
gnants et parfois le jardinier est en vacances.
Une fois la plantation effectuée, portez une grande attention aux jeunes
plants, surtout s’il fait encore très chaud. Arrosez copieusement pour leur
éviter tout stress de forte chaleur et de manque d’eau.
Il est possible de faire un semis en janvier/février, au chaud, pour une
plantation en mars/avril et une récolte très précoce au printemps.
Retour calendrier
Les choux chinois manquent de notoriété. Pourtant, ils ont toute leur place
au potager. Ils pourront être récoltés en jeunes pousses pour agrémenter
vos salades ou récoltés plus adultes pour les consommer juste sautés
dans un wok (ou simplement saisis à la poêle). Ils ont une saveur à la fois
douce et légèrement poivrée qui ne pourra que vous ravir.
Qui dit chou, dit humidité et fraîcheur. Ces choux chinois ne dérogent pas
à la règle. On peut éventuellement les cultiver au printemps pour des
récoltes de début d’été. Mais de toute évidence, leur saisonnalité préférée
est l’arrière-saison avec des récoltes automnales et hivernales.
Vous pouvez les semer directement en pleine terre durant le mois d’août,
mais il sera difficile de maintenir le semis humide. Difficile aussi d’y porter
attention comme on peut en porter à un semis en godet.
Vous pouvez alors les semer en contenant dans un endroit bien ombragé,
deux graines par godet rempli d’un bon terreau à semis. Sous quatre
semaines environ, vous aurez de beaux plants entre les mains.
Attention à la météo, si celle-ci est désespérément sèche et chaude,
arrosez abondamment aux pieds des plants pour qu’ils gardent une
bonne vigueur.
On recense des journées qui flirtent avec les 35° en septembre sous ce
climat. Soyez vigilant, ces températures sont bien trop chaudes pour ces
choux chinois. Ils se plairont au contraire d’une douceur autour des 20°
avec des nuits fraîches. Compensez ces températures grâce à l’arrosage :
l’humidité leur permettra de mieux supporter..
Retour calendrier
Les choux sont une culture que vous allez aimer de plus en plus chaque
nouvelle saison. Parce qu’ils sont délicieusement bons et bien moins
amers que ceux du commerce. Parce qu’ils nourrissent quand bien
d’autres cultures sont terminées. Parce qu’ils sont majestueux avec d’ail-
leurs une petite contrainte de prendre de la place.
Sous ce climat doux, nous vous mettons en garde sur la difficulté de les
cultiver durant l’été. Ce n’est pas pour rien si la Bretagne est la première
région de production. Le climat souvent humide et épargné des grosses
chaleurs leur convient parfaitement.
Mais rien n’est perdu quand on habite sous des climats plus chauds. Il
faudra simplement adapter les itinéraires pour récolter avant ou après
l’été. Vous allez voir, ce n’est pas très compliqué.
Commençons avec ce premier semis de la saison à débuter très tôt. Alors
que le printemps est encore en sommeil, semez vos choux-fleurs, choux
romanesco, choux brocolis sous abri à partir de mi-février. Comme il fait
froid, essayez de les préserver des températures parfois glaciales la nuit.
Rentrez vos semis en intérieur ou couvrez-les de voiles d’hivernage. Si
vous semez en intérieur, attention à l’excès de chaleur qui leur déplaît.
Évitez une pièce trop chaude, éloignez-vous des radiateurs, cheminées,
poêles, tout en gardant l’exposition la plus lumineuse possible. N’hésitez
pas, quand les températures sont clémentes, à les sortir et/ou les mettre
sous une serre froide. En cas de légers gels, vous pourrez les y laisser
en leur mettant une protection supplémentaire la nuit, un voile P17 par
exemple ou P30.
Vous aurez ainsi de beaux plants prêts pour début avril. Comme ils
résistent à de petits gels tout en appréciant les premières douceurs de
printemps, ils seront heureux de vite être implantés en pleine terre.
Dès la fin mai et tout juin, vous pourrez récolter ce premier itinéraire de
l’année. À vous la liberté d’en consommer une bonne partie ou de cuisiner
ces récoltes pour les conserver.
Quand les plants ont 2/3 vraies feuilles, on Dans des godets 7x7 cm, les choux ont suffi-
peut les planter en pleine terre. samment de place pour arriver au bon stade.
Cet itinéraire est le plus important pour bénéficier de tous ces choux en
fin de saison. C’est là où ils sont le plus appréciés, quand l’hiver pointe
le bout de son nez. Sous ce climat, vous pourrez les laisser au potager
tout l’hiver avec le privilège de venir les récolter au cas par cas selon vos
besoins. Le chou-fleur est parfois abîmé par de grosses gelées, mais elles
sont rares sous ce climat doux.
La difficulté sera de semer en plein été. Surtout que le semis de chou
apprécie à la fois une humidité sans faille et une température autour des
20°. Alors, prenez les devants, installez-vous dans un endroit ombragé,
le moins exposé au soleil et à la chaleur. Semez en godet vos futurs
plants. Ils seront prêts pour la fin du mois d’août. À cette période, les
chaleurs persistent. Une nouvelle fois, prenez les devants en arrosant
copieusement si la pluie se fait absente. Des jardiniers prennent même la
précaution d’ombrager les jeunes plants avec des cagettes, des canisses,
des voiles, les premiers jours afin que les choux s’enracinent sans stress.
À noter que vous pouvez semer et planter plus tard encore. Par exemple,
semer en août pour planter en septembre ou même en octobre. Mais dans
cette hypothèse, les choux arrêteront leur croissance pour ne produire
ensuite qu’au printemps suivant sous condition de bien traverser l’hiver.
Ce qui est généralement le cas sous ce climat, même avec ces choux plus
sensibles que d’autres au froid. L’hiver est si doux sous ce climat.
Ces choux pourront être récoltés avant les légumes d’été, en semant très
tôt. Au contraire, des semis tardifs en début d’été offriront des récoltes
en automne, hiver. C’est à cette saison qu’ils sont le plus attendus au
potager.
Sous ce climat doux, nous vous mettons en garde sur la difficulté de
cultiver des choux l’été. Ce n’est pas pour rien si la Bretagne est la
première région de production. Le climat souvent humide et épargné des
grosses chaleurs convient parfaitement à cette culture.
Mais rien n’est perdu quand on habite sous des climats plus chauds. Il
faudra simplement adapter les itinéraires pour récolter avant ou après
l’été. Et vous allez voir, ce n’est pas très compliqué.
Ici ce premier semis de la saison sera donc à débuter très tôt. Alors que
le printemps est encore en sommeil, semez vos choux cabus, vos choux
rouges, sous abri à partir de mi-février. Comme il fait froid, essayez de
les préserver de températures parfois glaciales la nuit. Rentrez vos
semis en intérieur ou couvrez-les de voiles d’hivernage. Si vous semez en
intérieur, attention à l’excès de chaleur qui leur déplaît. Évitez une pièce
trop chaude, éloignez-vous des radiateurs, cheminées, poêles, tout en
gardant l’exposition la plus lumineuse possible. N’hésitez pas, quand les
températures sont clémentes, à les sortir et/ou les mettre sous une serre
froide. En cas de légers gels, vous pourrez les y laisser en leur mettant
une protection supplémentaire la nuit, un voile P17 par exemple ou P30.
Vous aurez ainsi de beaux plants prêts pour début avril. Comme ils
résistent à de bons gels tout en appréciant les premières douceurs de
printemps, ils seront heureux de vite être implantés en pleine terre.
Dès la fin mai et tout juin vous pourrez récolter ce premier itinéraire de
l’année. À vous la liberté d’en consommer une bonne partie ou de cuisiner
ces récoltes pour les conserver
Cet itinéraire est celui que l’on pratique le plus pour bénéficier de ces
beaux choux en fin de saison. C’est là où ils sont le plus appréciés,
quand l’hiver pointe le bout de son nez. Sous ce climat, vous pourrez
les laisser au potager tout l’hiver avec le privilège de venir les récolter
au cas par cas selon vos besoins. Le chou-fleur est parfois abîmé par de
grosses gelées, mais très rares sous ce climat doux.
La difficulté sera de semer en plein été. Surtout que le semis de chou
apprécie à la fois une humidité sans faille et une température autour des
20°. Alors, prenez les devants, installez-vous dans un endroit ombragé,
le moins exposé au soleil et à la chaleur. Semez en godet vos futurs
plants de choux. Ils seront prêts pour la fin du mois d’août. À cette
période, les chaleurs persistent. Une nouvelle fois, prenez les devants en
arrosant copieusement si la pluie se fait absente. Des jardiniers prennent
même la précaution d’ombrager les jeunes plants avec des cagettes, des
canisses, des voiles, les premiers jours afin que les choux s’enracinent
sans stress.
À noter que vous pouvez semer et planter plus tard encore. Par exemple,
semer en août pour planter en septembre, octobre. Mais dans cette
hypothèse, les choux arrêteront leur croissance pour ne produire ensuite
qu’au printemps sous condition de bien traverser l’hiver. Ce qui est géné-
ralement le cas sous ce climat, même avec ces choux plus sensibles que
d’autres au froid. L’hiver est si doux sous ce climat.
À gauche : choux cabus Deadon F1, ils passent l’hiver sans broncher.
À droite : des choux rouges. Ce sont plutôt des choux d’automne. Ils sont moins
rustiques, mais chez nous ils peuvent traverser l’hiver.
Le chou kale est splendide, plus encore avec des variétés violettes qui
donnent une beauté remarquable à votre potager. Ils montent souvent à
plus d’un 1.5 m. Dans l’assiette, s’ils sont récoltés jeunes, tendres, c’est
un régal. À noter qu’ils sont aussi fortement appréciés par de nombreux
animaux comme les poules, les lapins. Si vous avez cette charmante
compagnie, raison de plus d’en cultiver. Comme tous les choux, ils n’ap-
précient guère les excès de chaleur et pire encore, la sécheresse. Nous
vous conseillons fortement de les cultiver en dehors de la saison estivale,
surtout sous ce climat doux.
Ici ce premier semis de la saison sera donc débuté très tôt. Alors que le
printemps est encore en sommeil, semez vos graines de chou kale sous
abri, en godet, à partir de mi-février.
Comme il fait froid, essayez de les préserver des températures parfois
glaciales la nuit. Rentrez vos semis en intérieur la nuit ou couvrez-les de
voiles d’hivernage.
Si vous semez en intérieur, attention à l’excès de chaleur qui leur déplaît.
Évitez une pièce trop chaude, éloignez-vous des radiateurs, cheminées,
poêles, tout en gardant l’exposition la plus lumineuse possible.
N’hésitez pas, quand les températures sont clémentes, à les sortir et/ou
les mettre sous une serre froide. En cas de légers gels, vous pourrez les
y laisser en leur mettant une protection supplémentaire la nuit, un voile
P17 par exemple ou P30.
Vous aurez ainsi de beaux plants prêts pour début avril. Comme ils
résistent à de petits gels tout en appréciant les premières douceurs de
printemps, ils seront heureux de vite être implantés en pleine terre.
Dès la mi-mai (le développement de ce chou est assez rapide) et tout juin,
vous pourrez récolter ce premier itinéraire de l’année. À vous la liberté
d’en consommer une bonne partie ou de cuisiner ces récoltes pour les
conserver.
Rentrez-les pour les sortir le lendemain sous une serre ou autre abri.
Sinon, laissez-les dans la maison à 18/20 degrés sous une exposition
ultra lumineuse. N’hésitez pas à tenter chez vous en partant de la
graine avec la possibilité de découvrir des variétés assez folles. Elles se
comptent en dizaines. Assurez-vous d’en choisir sans amertume pour être
certain de vous régaler une fois les concombres dans l’assiette.
Cet itinéraire vous permettra des récoltes dès le mois de juin. Des récoltes
qui vont durer aussi longtemps que la météo le permettra. Sous ce climat
doux, le risque majeur est de voir les plants griller sous trop de chaleur
avec ces canicules à répétition… C’est pour cela que l’on conseille un
deuxième itinéraire afin d’avoir des plants plus jeunes et en meilleure
forme en arrière-saison.
Retour calendrier
Cet itinéraire est réalisé pour profiter des concombres toute l’arrière-sai-
son. En plantant en juillet, c’est la garantie de récolter en septembre et
octobre quand les premiers plants de saisons sont souvent épuisés.
Semez en pépinière dans un endroit extérieur mi-ombragé pour éviter un
trop rapide assèchement du terreau et une trop forte chaleur en journée.
Plantez dans une zone ensoleillée pour que la culture ait suffisamment
de soleil en septembre, octobre. Vous pouvez ombrager la culture les
premières semaines, en juillet et août quand le soleil est encore très haut
et souvent trop violent pour cette culture.
Concombre
134 Soo Yoh Long Almanach du potager 2024 - Terra
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L’itinéraire du cornichon
Cette culture prend beaucoup de place, mais pour une quantité récoltée
souvent impressionnante. Avec un seul plant, vous pouvez espérer vingt,
trente kilos de courges et plus encore si le sol est bien riche. Imaginez la
fierté de ramener tout cela à la maison avec l’avantage de pouvoir facile-
ment les conserver pour les mois à venir.
Le semis est très facile et très rapide. Nous allons le réaliser tardivement
en saison. Sinon c’est vite fastidieux à devoir faire patienter les plants en
godet le temps que les derniers risques de gel soient terminés.
Vraiment, vous n’imaginez pas la vigueur des racines et la vitesse de
développement des plants. Trois semaines après le semis, il leur faudra
déjà un godet de bien 10 cm de diamètre pour ne pas qu’ils se sentent à
l’étroit. Et si vos plants doivent patienter plus d’un mois, c’est alors un pot
de bien 20 cm qu’il leur faudra. Vous êtes prévenu, semez tard en saison
et si possible, directement dans un godet de grande taille pour procurer
un maximum de bien-être aux racines.
Sous ce climat doux, on ne sèmera pas avant la mi-avril. Vous pouvez
même patienter un peu plus avec la possibilité de semer jusqu’à la fin du
mois de mai. Les courges auront largement le temps de se développer
Si vous semez en avril pour avoir des plants bien avancés début mai,
plantez si vous le pouvez dans une zone partiellement ombragée. Sous
ce climat très chaud en été, cette culture appréciera fortement un soleil
tamisé. L’énorme feuillage qu’elle déploie sera moins sujet aux brûlures et
les besoins en eau seront réduits. Sans ombrage, pensez à maintenir un
sol bien humide pour répondre au fort besoin de transpiration des feuilles.
L’itinéraire de la ciboulette
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Cinq mois plus tard, vous pourrez récolter et conserver vos récoltes
pour les mois à venir. Si tout va bien, vous devriez manger les dernières
échalotes quand les nouvelles arriveront.
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Retour calendrier
L’itinéraire de l’endive/chicon
L’automne est une période géniale pour semer les épinards. UN critère
important, ne pas se presser sous ce climat tardivement chaud et sec.
D’ailleurs, autant vous le dire de suite, cette date repère du 10 septembre
sera parfois trop hâtive. Il y a en effet des années où l’été joue les prolon-
gations jusqu’au 20 ou même 30 septembre. Mais chaleur et absence de
pluie ne font pas bon ménage avec les épinards. Alors dans ce cas, re-
poussez votre semis ou arrosez comme il faut. Cet itinéraire vous donnera
des récoltes étalées sur octobre et novembre.
Les fèves sont une culture aux multiples avantages. Déjà vous aurez de
belles récoltes de fèves toutes jeunes, toutes fraîches, à croquer crues.
C’est aussi beaucoup de biomasse produite avec les résidus de cultures.
C’est enfin un sol bien préparé pour les cultures suivantes. En effet, la
fève est une légumineuse, un engrais vert qui enrichit le sol en azote
grâce aux systèmes racinaires des plants. Alors ne vous privez pas de la
cultiver, idéalement tôt en saison avant une culture estivale.
Ce tout premier semis de la saison que l’on vous propose est un semis
d’impatience, mais il marchera. En février, le jardinier bouillonne de
pouvoir semer quelques graines en pleine terre. Sous ce climat doux,
on pourra alors commencer à semer cette culture. Le sol atteint les 8°,
température minimum pour espérer une germination dans les semaines à
venir.
Si le mois de février est très froid, gélif, patientez début mars. Inutile de
se battre contre nature à semer dans un sol gelé. Par évidence, choisissez
une parcelle pleinement exposée au soleil. Sous 20 à 25 jours, vos fèves
vont germer pour vous procurer des récoltes précoces, dès début mai.
Au potager d’Olivier : c’est un semis que l’on réalise tous les ans sauf à
avoir une météo exceptionnellement froide. Mais la majorité des graines
sont semées sur les autres itinéraires, en mars et en novembre.
Parfois je sème quelques graines en godet pour me dégourdir les doigts à
vite commencer la saison. Ces quelques graines auront l’avantage d’être
semées dans un terreau plus réchauffé que le sol. Mais attention, une fois
la germination réalisée, les racines sont très vite à l’étroit. Il faut planter
tout juste une semaine plus tard. Ce semis en godet est vraiment “pour
le plaisir”. Le semis de pleine terre est largement préférable pour cette
culture.
On rentre dans la pleine saison sous ce climat pour cette culture. Mars va
vite réchauffer le sol jour après jour. Semez à pleine exposition au soleil et
sous 15 jours, vos graines germeront. Les récoltes s’effectueront courant
mai, juin après quoi vous pourrez installer des cultures d’été.
Vous pourrez semer jusqu’à fin mars, mais ne tardez pas trop. Les fèves
auront vite trop chaud dès juin sous ce climat qui est synonyme d’étés
chauds avec un soleil trop violent. Retenez ce créneau optimal au prin-
temps de fin février à fin mars.
Au potager d’Olivier : mars est le mois propice pour ces semis de fèves
avec le mois de novembre. Pour étaler au mieux les récoltes, nous semons
souvent sur deux ou trois dates, à chaque fois un ou deux mètres carrés.
• Le semis d’automne est génial sous ce climat doux. Les graines vont
germer en novembre et les plants vont pousser de 20 à 30 cm avant
l’arrivée de la saison froide. Ils passeront l’hiver sans souci sauf à subir
un gel très violent en dessous des -5° sans trop de dégel sur la journée,
chose exceptionnellement rare sous ce climat. Dès le mois de mars,
les plants reprendront leur croissance pour vous offrir des récoltes très
précoces dès le mois d’avril. Par la suite, dès le mois de mai, vous pourrez
libérer les parcelles utilisées pour enchainer avec d’autres cultures
estivales.
Au potager d’Olivier : la moitié des graines sont semées sur cet itinéraire
automnal. L’avantage d’avoir des récoltes précoces est non négligeable
avec aussi l’avantage de vite libérer des parcelles pour enchainer avec
les cultures estivales. Le potager a beau être grand, je suis toujours à la
recherche du moindre espace pour produire toujours plus.
L’itinéraire du fenouil
Cet itinéraire sera peu évident à mener en plein été, mais il permet ensuite
d’avoir une culture qui se régalera en pleine saison automnale. Avec la
baisse des températures et la remontée d’humidité à partir de mi-sep-
tembre, les fenouils vont se régaler et retrouver des conditions parfaites
de développement.
Seulement, pour que la culture puisse arriver à maturité avant l’hiver, il
faudra commencer tôt en été. Installez-vous dans un endroit ombragé,
vers la fin juillet, pour semer tranquillement vos semis en godet.
Un bon mois plus tard (tout va vite à cette période avec des températures
de terreau autour de 25°), vous pourrez planter vos jeunes plants de
fenouil. Exposez-les au plein soleil pour qu’ils aient suffisamment de
lumière en arrière-saison. Prenez soin d’eux les premiers jours, il fait
parfois encore très chaud à cette période et cela jusqu’à mi-septembre.
Arrosez copieusement si nécessaire et paillez aux pieds des plants.
Néanmoins j’essaie d’avoir deux ou trois plants sous la main fin août
pour goûter ponctuellement à cette saveur particulière du fenouil en
arrière-saison. Que ce soit en gratin avec du jambon, de la béchamel
ou encore avec des pommes de terre, aussi en omelette en le ciselant
finement, il sait rapidement se faire apprécier !
Retour calendrier
À vous les haricots frais, non défraîchis par un long trajet, par un long
stockage en frigo. De les consommer tout juste après récolte, la qualité
gustative dans l’assiette est toute autre. Variez les plaisirs avec des
variétés naines, grimpantes. Et pour finir, variez les couleurs. Du haricot
violet au haricot vert, en passant par les jaunes, les rosés, les bariolés, les
marbrés… les haricots n’ont pas fini de vous surprendre.
Pour étaler les plaisirs de récolter et surtout, pour éviter de vite se faire
déborder, nous vous conseillons d’étaler le plus possible vos semis.
Quatre dates sont ainsi proposées. Commençons par ce premier itinéraire
sous abri.
Si vous voulez économiser du terreau, retardez ce semis de vingt jours
pour le réaliser en pleine terre une fois les derniers gels passés. Mais
si vous voulez récolter plus tôt, réalisez alors ce semis en godets sous
abri. Il permet des récoltes dès le début du mois de juin. Des récoltes qui
s’étaleront, selon les variétés, jusqu’à la pleine saison estivale.
Choisissez une exposition bien ensoleillée. Cet itinéraire précoce se déve-
loppera sous un soleil de mi-saison, encore peu violent alors autant qu’il
soit total. Pour les autres itinéraires, une exposition mi-ombragée pourra
suffire sous ce climat doux.
Ce semis permettra des récoltes pour fin juillet et durant le mois d’août.
À vous les salades estivales de haricots agrémentées des autres récoltes
du potager, patates, concombres, tomates... Si vous avez une zone près
d’une haie, sous un arbre, sous des canisses, vos haricots pourront y
prendre place sans souci. C’est même recommandé avec ce climat de plus
en plus chaud et sec en été. Mais sous le plein soleil, pas de panique, tout
se passera bien sous condition d’arroser fréquemment. Un sol humide
permettra à votre culture de garder une belle santé.
Ce semis est le plus facile à réaliser avec un sol réchauffé et des tempé-
ratures encore clémentes, parfaites pour avoir une belle germination en
moins de dix jours.
C’est le dernier semis. Ensuite il sera trop tard pour semer cette culture.
Fin juillet, les jours raccourcissent, la lumière baisse, les températures
aussi. Mais elles seront encore largement suffisantes pendant les dix
semaines à venir pour réussir au mieux ce dernier itinéraire. Celui-ci vous
permettra des récoltes pour le début de l’automne jusqu’à la fin du mois
d’octobre. Avec des variétés grimpantes qui sauront durer dans le temps,
vous pouvez même espérer des haricots jusqu’en novembre. À vous de
jouer.
Gardez toujours une place pour quelques salades vertes dans votre
potager. C’est surtout de les manger “fraîches” qui apportent tellement
de plaisir à les dévorer. Aucune déperdition de goût, de texture, de saveur
grâce à une production au plus près de l’assiette.
La période pour semer est très vaste. Entre les variétés de printemps,
d’été, d’automne et d’hiver, on pourrait presque semer 365 jours sur 365.
Néanmoins, quelques créneaux sont idéaux pour se régaler toute l’année
en évitant l’été.
Oui, sous ce climat doux, nous éviterons de les cultiver sous la pleine
chaleur. C’est tellement de stress, de difficulté à les maintenir en bonne
santé comme bien des légumes feuilles. Sans compter qu’en été, le
potager offre tellement d’autres récoltes plus envieuses. Les quatre itiné-
raires proposés ici sont donc pour récolter sur les trois autres saisons.
Commençons par ce premier semis de l’année. Il faudra vous installer
sous abri froid. Un excès de température serait vite fatal.
Le semis va filer et mourir s’il a trop chaud. L’idéal est de se mettre sous
serre non chauffée, en intérieur peu chauffé (15°) ou en extérieur en
prenant soin de rentrer les semis la nuit (ou de les protéger fortement) si
Gardez ce semis à la
mi-ombre. Idéalement, ces
plants reçoivent du soleil
le matin et le soir, mais pas
l’après-midi. Il fait souvent
trop chaud à cette période
pour ces semis.
Au potager d’Olivier : c’est une culture que nous pratiquons peu. Un petit
semis d’automne est réalisé pour agrémenter nos récoltes de laitues,
de mesclun. Nous préférons nettement de grosses salades bien moins
contraignantes à nettoyer, à dévorer. La culture n’est pas semée avant fin
septembre, une fois le taux d’humidité suffisant, les températures autour
des 20 à 25°.
Retour calendrier
Ce deuxième semis est pratiqué un mois plus tard dans le seul but
d’étaler au mieux les récoltes. Celles-ci pourront être effectuées en fin
d’automne et durant tout l’hiver. La mâche ne souffrira pas de l’hiver. Elle
pourra résister à de belles gelées.
Retour calendrier
Vous êtes sous le meilleur climat pour cultiver le maïs. Il adore se pavaner
sous les plus chaudes journées estivales. Les variétés de maïs doux (on
réservera les maïs durs pour les animaux, pour le pop-corn) vont vous
étonner de par leurs couleurs et leur goût. Oh oui, manger un épi de maïs
frais pour la première fois est une découverte, une surprise. La sensation
est toute autre qu’ouvrir une boîte de maïs en conserve !
La contrainte de cette culture vient de l’attention qu’il faut porter à la
récolte. Le laps de temps est assez court. Les épis arrivent à un stade
de maturité qui, s’il est dépassé, génère ensuite un maïs caoutchouteux,
désagréable à manger. C’est pourquoi nous vous conseillons d’étaler si
possible vos semis pour ensuite étaler vos récoltes. Quelques graines
début avril, mi-avril, début mai, mi-mai, etc. Bien sûr cela dépendra de
vos possibilités, de la taille de votre potager. Peut-être vous ne sèmerez
que 2 ou 3 plants pour découvrir cette culture et c’est déjà génial. Mais si
c’est 10 ou 20 plants, espacez vos itinéraires ou sinon vous aurez trop de
récoltes au même moment (ou alors il vous faudra congeler les récoltes).
Ce premier semis commence début avril sous abri. Semez une graine par
godet. Inutile de vous y prendre plus tôt. Tout va très vite et très fort. Les
racines sont rapidement traçantes, pivotantes. Elles ne demandent qu’à
retrouver la pleine terre. Alors vraiment, attendez avril pour semer et pour
ensuite planter en pleine terre une fois les gels terminés.
Retour calendrier
Ce deuxième semis de maïs est bien plus tardif que le premier. Il montre
l’étendue des possibilités avec cette culture sous ce climat doux. Vous
pouvez semer de tout début avril jusqu’à la fin juin. Aucune excuse pour
dire “zut c’est trop tard !”. Pour cet itinéraire, vous pouvez semer en pleine
terre (plus simple), ou en godet, selon votre préférence.
L’itinéraire du melon
Comme bien des cultures, les melons du potager vont vous ravir de par
leur goût, leurs couleurs parfois surprenantes. De nombreuses variétés
comme le melon ananas, le melon gris de Rennes, le melon noir des
Carmes… vous proposent des melons qui n’ont rien à voir avec ceux que
vous pouvez trouver sur les étals de magasins.
Ce climat doux est parfait pour les cultiver. Il vous faudra semer quatre
à cinq semaines avant la plantation en pleine terre. Ce semis est en effet
assez rapide à germer et à se développer. L’idéal est de semer entre
début avril et mi-mai en dernier délai. Après quoi vous obtiendrez des
plants qui seront prêts trop tard en saison.
Installez-vous sous abri chaud pour avoir un terreau avec une température
au-dessus des 15° en journée. Sinon la germination sera longue et la
croissance trop peu vigoureuse. La nuit, évitez si possible de descendre
sous les 10° et quoi qu’il en soit, évitez le gel.
Plantez à partir de début mai une fois les risques de gel terminés. Cette
culture n’y résisterait pas. Sous votre climat doux, vous aurez un large
créneau de plantation si vous voulez étaler plus encore les récoltes.
Vous pourrez planter de début mai à mi-juin. Par la suite, il sera trop tard
pour espérer voir les melons arriver à maturité avant le refroidissement
automnal. Sauf à cultiver sous serre avec des plantations possibles plus
tôt en saison (avril) et plus tard en saison (jusqu’à mi-juillet). N’hésitez
pas à faire deux semis pour étaler les récoltes.
• Espacement : 3 à 10 cm
Gardez une petite place pour du mesclun dans votre potager. Ce principe
de récolter toutes sortes de légumes feuilles en jeunes pousses est
vraiment un pur bonheur. C’est comme un tapis végétal que vous venez
couper au ciseau pour remplir vos saladiers. Si vous avez une grande
place, vous pourrez prendre plaisir à en essayer plusieurs. Ils sont souvent
de compositions variées entre les laitues, les moutardes, les choux asia-
tiques, le cresson, la roquette…
N’hésitez pas à parcourir les sites de semenciers. Nous partageons avec
vous un gros coup de cœur pour le mesclun asiatique. Un panaché de
jeunes choux, de jeunes moutardes qui iront à ravir pour compléter un
mesclun plus classique ou pour compléter des récoltes de laitues.
Ce premier semis est précoce, dès début mars. Un sol tout juste réchauffé
entre 8 et 10° sera suffisant. Si possible, ajoutez un voile de forçage pour
accélérer la germination, pour gagner quelques degrés au sol.
Vous pouvez semer en alvéoles sous abri si le temps est glacial dehors.
Vous gagnerez en précocité. Trois graines par alvéoles et vingt jours plus
tard, vous repiquerez en pleine terre.
Vous allez vous régaler à semer du mesclun à cette saison. Le sol est bien
réchauffé et les températures sont douces. Juste ce qu’il faut pour cette
culture. Tout va germer en moins de 10 jours. La récolte arrive elle aussi
très vite en moins d’un mois pour les toutes jeunes pousses.
Le mesclun peut aussi être composé de laitues, semées serrées et récoltées jeunes.
L’itinéraire de la menthe
Vous pouvez patienter jusqu’à la mi-avril pour semer. N’attendez pas plus.
La saison estivale arrive vite. Elle aura un double inconvénient : aucune
envie de manger des navets en plein été et devoir arroser à outrance
pour que la culture résiste aux fortes chaleurs, au manque de pluie. Alors
passé la mi-avril, patientez jusqu’à la fin d’été pour semer à nouveau.
Retour calendrier
C’est LA période que nous vous conseillons en premier lieu pour cultiver
des navets. Ce semis vous donnera des récoltes pour tout l’automne
et même tout l’hiver. Sous ce climat, les petits gels n’apportent pas de
dégâts aux navets laissés en pleine terre. C’est ainsi que de nombreux
jardiniers récoltent au gré de leurs besoins jusqu’au printemps de la
saison suivante.
La difficulté première est de semer alors que l’été est encore bien présent.
Et ce semis adore une chose, l’humidité ! Idéalement, patientez qu’une
belle pluie se soit produite pour lancer cette culture. Mieux encore, que
l’arrière-saison se fasse bien ressentir pour augmenter le taux de réussite
de votre semis.
Si la météo est capricieuse à vouloir jouer de canicules sans le moindre
épisode pluvieux, il ne vous reste plus qu’à arroser copieusement avant
et pendant la culture. Ce semis peut en effet se réaliser jusqu’à mi-sep-
tembre. Par la suite, il sera vite trop tard avec un laps de temps trop court
avant l’hiver. Les jours seront alors trop raccourcis, la température trop
basse pour espérer de belles récoltes.
Retour calendrier
Les oignons sont vite très intéressants à cultiver. Pensez qu’avec un seul
m², vous pourrez en récolter plus d’une cinquantaine si vous respectez les
clés de fertilité. C’est une belle quantité. À cela s’ajoute la qualité, avec
des oignons qu’on peut récolter frais en mangeant le bulbe comme la
tige. Des oignons qu’on conservera aussi après séchage, exempts de tout
traitement, de tout transport. De nombreux atouts qui incitent à garder
une petite place pour cette culture dans vos potagers.
Sous climat doux, vous avez deux grandes périodes de plantations. En
automne avec l’avantage d’avoir au printemps des plants déjà bien déve-
loppés. Ils reprennent leur croissance après l’hiver pour arriver rapidement
à maturité. Une autre période est au tout début du printemps avec cette
fois-ci des récoltes plus tardives.
Ce premier itinéraire débute les premiers jours de mars. C’est tôt, mais pas
pour les oignons. Ils s’acclimatent parfaitement d’un sol encore froid. La
mi-saison leur ira à ravir pour bien se développer, bien grossir. L’été finit
de les assécher avant une récolte de conservation.
Au potager d’Olivier : c’est une véritable culture coup de cœur avec cette
petite fierté de faire nos propres plants. Une ou deux patates douces
sont gardées de la saison précédente. Mises à germer, nous obtenons
trois mois plus tard une dizaine de plants magnifiques à implanter un peu
partout au potager (dans les zones les plus ensoleillées). Début octobre
nous commençons des petites récoltes uniquement pour une consomma-
tion de saison. Fin octobre ou courant novembre, c’est la grosse récolte
avant que d’éventuels gros gels n’arrivent et détériorent la production.
Elles se conservent vraiment très bien, par exemple dans des cagettes
empilées et stockées dans un endroit le plus sec et ventilé possible.
Les frites de patates douces sont une tradition que les enfants adorent.
Vous trouverez facilement de nombreuses recettes sur internet. Un plat
reproduit de nombreuses fois durant les six mois les plus frais de l’année.
L’itinéraire de la pastèque
Plantez à partir de début mai une fois les risques de gel terminés. Cette
culture n’y résisterait pas. Sous votre climat doux, vous aurez un large
créneau de plantation si vous voulez espérer étaler plus encore les
récoltes. Vous pourrez planter de début mai à mi-juin. Par la suite, il
sera trop tard pour espérer voir les pastèques arriver à maturité avant le
refroidissement automnal. Sauf à cultiver sous serre avec des plantations
possibles plus tôt en saison (avril) et/ou plus tard en saison (jusqu’à
juillet). N’hésitez pas à faire deux semis pour étaler les récoltes.
Le persil a une croissance assez lente les premières semaines, mais il finit par
pousser. Ne tardez pas à le mettre en pleine terre.
Quelques semaines après la plantation, les gelées ne lui feront plus peur,
mais elles ralentiront sa croissance.
Retour calendrier
Retour calendrier
Les poireaux sont une longue, très longue culture. Comptez environ huit
mois entre le semis et la récolte (on pourra tout de même récolter des
petits poireaux en été). Mais cette patience en vaut vraiment le coup. Une
poêlée de poireaux du potager, on s’en souvient, on s’en régale.
Sous ce climat doux, semez vos poireaux sous abri froid, en barquette
profonde d’au moins 20 cm pour permettre un bon développement
racinaire. Vous pouvez aussi semer en pleine terre, en pépinière, une
graine tous les 1 cm sur le rang et chaque rang espacé de 10/15 cm.
Veillez à protéger votre semis du gel si de fortes températures négatives
sont annoncées : cela pourrait ralentir leur croissance.
Concernant la date idéale de semis, nous vous conseillons un semis
courant mars. Ne tardez pas trop pour avoir de beaux plants bien dé-
veloppés en juin/juillet. Si vous êtes “à la bourre”, semez en avril, début
mai dernier délai.
Au moins trois mois plus tard, après avoir veillé semaine après semaine à
une bonne humidité constante du terreau, une douce température et une
belle lumière, vous aurez de beaux plants de l’épaisseur d’un crayon à
papier ou presque. En route pour la pleine terre.
Plantez à pleine exposition au soleil dans un sol bien enrichi tellement
cette culture est gourmande.
Il ne vous reste plus qu’à patienter à nouveau quelques mois, cette fois-ci
non pas pour planter, mais pour récolter. Les plus jeunes plants pourront
être prélevés dès le mois d’octobre. Les derniers pourront très bien passer
l’hiver. C’est d’ailleurs un des gros atouts du potager d’hiver. Avec de
bons poireaux, vous vous faites un repas même en pleine saison froide, le
pied !
Les petits pois du potager sont une gourmandise. Sucrés, frais, croquants,
oubliez ceux en boîte de conserve. Pour en avoir suffisamment dans
l’assiette, il faudra semer à la folie en centaines de graines. Mais déjà en
semer quelques-unes vous fera découvrir cette culture et l’envie d’en
semer plus encore les saisons suivantes.
Ce premier itinéraire est très précoce, presque trop à vrai dire tellement
nous sommes impatients de semer nos premières graines de la saison en
extérieur. Le sol est encore très froid, sous les 10°.
Mais cela commence à être suffisant pour cette culture qui a l’avantage de
pouvoir germer même avec des températures de sol sous les 10°.
Par contre il faudra du temps, 20 jours et parfois même plus encore
pour espérer voir les plants sortir de terre. Les premières récoltes sont
espérées pour la fin avril, début mai avec l’avantage de pouvoir ensuite
enchaîner avec une culture estivale. Alors à vous de voir, mais sachez qu’il
est possible sous ce climat doux, dès la mi-février, de lancer un premier
semis.
On rentre dans la période idéale sous ce climat doux, que ce soit pour les
petits pois ridés ou les petits pois lisses. Si l’on sème avant, le sol est un
peu trop froid. Si l’on sème après, il fera vite trop chaud pour cette culture
qui déteste les températures au-dessus des 25°. Et pensez qu’un semis
de mars, c’est une culture qui donne en mai avec déjà les 25° qui arrivent
vite. Alors, semez à la folie cette première quinzaine de mars.
Et quand on dit à la folie, c’est peu exagéré. Si vous voulez vous régaler
de petits pois pour quelques repas familiaux, il faudra semer des cen-
taines de graines. Prévoyez si vous le pouvez, 4 à 5 m². Si vous possédez
un petit potager de plaisir, déjà de semer quelques graines sur un seul m²
sera une très belle expérience.
Les petits pois du potager sont une gourmandise. Sucrés, frais, croquants,
oubliez ceux en boîte de conserve. Pour en avoir suffisamment dans
l’assiette, il faudra semer à la folie en centaines de graines. Mais déjà en
semer quelques-unes vous fera découvrir cette culture et l’envie d’en
semer plus encore les saisons suivantes.
Ce premier itinéraire est très précoce, presque trop à vrai dire tellement
nous sommes impatients de semer nos premières graines de la saison en
extérieur. Le sol est encore très froid, sous les 10°.
Mais cela commence à être suffisant pour cette culture qui a l’avantage de
pouvoir germer même avec des températures de sol sous les 10°.
Par contre il faudra du temps, 20 jours et parfois même plus encore
pour espérer voir les plants sortir de terre. Les premières récoltes sont
espérées pour la fin avril, début mai avec l’avantage de pouvoir ensuite
enchaîner avec une culture estivale. Alors à vous de voir, mais sachez qu’il
est possible sous ce climat doux, dès la mi-février, de lancer un premier
semis.
On rentre ici dans la période idéale sous ce climat doux. Si l’on sème
avant, le sol est un peu trop froid. Si l’on sème après, il fera vite trop
chaud pour cette culture qui déteste les températures au-dessus des 25°.
Et pensez qu’un semis de mars, c’est une culture qui donne en mai avec
déjà les 25° qui arrivent vite sous ce climat… Alors, semez à la folie cette
première quinzaine de mars. Et quand on dit à la folie, c’est peu exagéré.
Si vous voulez vous régaler de petits pois pour quelques repas familiaux,
il faudra semer des centaines de graines. Prévoyez si vous le pouvez,
4 à 5 m². Si vous possédez un petit potager de plaisir, déjà de semer
quelques graines sur un seul m² sera une très belle expérience.
C’est un itinéraire dédié au climat doux. Pour les autres climats, la culture
se ferait anéantir par des nuits trop froides, des gels trop violents. Mais
sous ce climat, sauf hiver exceptionnellement rigoureux, la culture
saura résister. Elle va reprendre sa croissance dès les premiers jours
du printemps pour offrir ensuite des récoltes très précoces, dès le mois
d’avril. Avec les autres semis, on récolte ainsi d’avril à juin, génial.
Attention à ne pas semer trop tôt en octobre. Avec la douceur présente
jusqu’à fin novembre, les plants de petits pois seraient trop avancés, trop
hauts pour passer l’hiver. Et des plants trop hauts qui prennent un bon
coup de gel, de l’humidité, cela peut vite casser sous le poids du givre.
L’idéal est d’avoir une culture tout juste haute de 20 à 30 cm.
En décembre la croissance s’arrêtera. Les plants traverseront au mieux
l’hiver ainsi. Puis, dès le mois de mars, la végétation repartira à toute
vitesse.
Photo : J-B R.
Ces pois sont presque trop grands pour passer l’hiver. Visez 20/30 cm de haut.
Au potager d’Olivier : c’est un semis qui est réalisé toutes les saisons. Il
marche à 80%. Quelques fois hélas, l’humidité jumelée au froid de l’hiver
ont raison de la culture. Il faut dire que même sous ce climat, il peut y
avoir de forts gels jusqu’à -7, -8°C. S’ils sont répétitifs sans trop de dégel
en journée, cela peut vite poser souci. Mais dans la grande majorité des
cas, ce semis se passera très bien.
Je pense aux climats littoraux, bordure de méditerranée où des jardiniers
n’hésitent pas à semer dès le mois d’octobre. Et même avec des plants
hauts d’un mètre avant l’arrivée de l’hiver, tellement le risque de gel est
inexistant, les jardiniers récoltent dès la fin mars. C’est dire qu’il faut
tenir compte de votre microclimat et de votre exposition au gel. Par ici, le
meilleur compromis est donc un semis de mi-novembre pour des récoltes
espérées en avril.
Les mangetouts sont une des stars du potager. Autant ils nous laissent
indifférents quand on passe devant eux au supermarché, autant ceux
du potager vont vous laisser sans voix. C’est l’énorme avantage de les
déguster juste après la récolte. Ils vont éviter une longue période de
transport, de stockage, de dépérissement.
Dans l’idéal on essaiera de les cultiver assez tôt pour éviter trop de
chaleur et pour pouvoir enchaîner en juin avec de belles cultures estivales.
Sous ce climat doux, le bon créneau pour semer sera après les grands
froids et avant les grosses chaleurs. Petit souci, ce créneau se raccourcit
de plus en plus chaque année avec ce réchauffement climatique. Juin
devient caniculaire et la barre des 30° (bien trop haute pour cette culture)
est souvent dépassée alors que le mois de mai n’est pas encore terminé.
Commençons donc cet itinéraire très tôt, quitte à avoir un sol encore trop
froid pour une germination idéale. Ce n’est pas grave, le semis mettra sim-
plement un peu plus de temps à germer, 20 jours plutôt qu’une semaine.
Si vraiment vous traversez un épisode gélif, semez quelques graines en
godet sous abri. Vous repiquerez ensuite vos jeunes plants une fois cet
épisode de froid terminé.
Gardez des graines pour le deuxième itinéraire de printemps. On se
retrouve très vite débordé par les récoltes. Les mangetouts sont bons
lorsqu’ils sont jeunes, tendres. Si vous en avez trop en même temps, une
bonne partie sera vite trop développée. Alors, échelonnez si possible vos
semis.
Pour une famille de quatre personnes, ne semez pas plus de 4 m². Si
vous avez très peu de place, semez ne serait-ce qu’un mètre linéaire pour
découvrir le goût des mangetouts. Vous ferez tout dans les années à venir
pour agrandir votre potager.
Ce semis de mars est idéal pour cette culture. Le sol commence à gagner
quelques degrés précieux permettant une germination bien plus rapide
que le semis de février. Néanmoins, pour ce semis aussi, rajoutez un voile
d’hivernage si vous en avez sous la main pour augmenter la température
au sol. Les récoltes s’étalent de mi-mai à mi-juin avant que la culture ne
grille sous trop de soleil. Sous ce climat, pas de pitié pour les mangetouts
en été… Ils ne le supportent pas.
Par contre, je veille de très près aux limaces qui peuvent vite nuire très
fortement aux espoirs de belles récoltes. D’ailleurs, c’est notamment
pour cette raison que les parcelles sont bien dépaillées avant le semis.
Cela permet de mieux réguler ce ravageur et de semer avec bien plus de
praticité.
C’est un semis réservé pour les climats les plus doux. En semant 5 à 6
semaines avant les premiers petits gels, la culture a le temps de germer
et de croître de bien 20 cm. C’est parfait avant qu’elle n’entre ensuite en
repos végétatif pour patienter jusqu’au tout début du printemps afin de
continuer sa croissance.
Ne semez pas plus tôt sinon les plants seront trop hauts pour passer l’hi-
ver. En cas de gros gels, le givre les ferait plier en deux. Ils finiraient par
casser et mourir. Sans parler d’une exposition trop prononcée au froid, à
l’humidité, du fait de leur trop haut développement
Sous ce climat doux, évitez les plantations trop tardives dans un sol qui
sera vite trop chaud pour cette culture. Mars et avril sont vraiment les
deux meilleurs mois. Vous pouvez planter aussi en août jusqu’à début
septembre pour espérer des « patates de Noël ». C’est jouable, à vous de
voir selon votre organisation au potager, votre place disponible. Comptez
quoi qu’il en soit trois mois sans gel pour arriver à de bons résultats.
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Nous regroupons ces deux cultures très similaires de par leur itinéraire
de culture. On pourrait presque les intégrer avec les aubergines qui sont
souvent semées et cultivées au même moment.
Semez donc sous abri chaud, à l’intérieur de la maison par exemple pour
avoir un terreau avec une température d’au minimum 20° (25 idéalement).
Une fois la germination effectuée, recherchez le maximum de lumière
pour éviter que vos semis ne filent.
Plantez une fois le sol bien réchauffé (minimum 17°C) avec des nuits
douces et surtout une fois que tous les risques de gel sont terminés. Les
poivrons comme les piments ne savent pas y résister.
Sous ce climat doux, vous pouvez planter jusqu’au début du mois de
juillet pour ces deux cultures. L’été très long permet ainsi de planter sur
presque trois mois de mi-mai à début juillet. Les belles années, vous
pouvez récolter de mi-juillet à fin octobre.
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C’est une culture idéale pour les petits potagers, mais aussi bien sûr
pour les plus grands. Avec un seul demi-mètre carré, vous aurez vite une
quantité folle de radis à croquer. Selon les saisons, ils sont si rapides à
pousser que ce serait dommage de passer à côté.
Pour ce premier itinéraire proposé, il est presque trop tôt, mais qu’est-ce
que cela démange de semer après avoir passé tout l’hiver sans ne pouvoir
mettre une graine en terre. Si vous voulez augmenter votre taux de
réussite, patientez quinze jours. Mais si vous avez l’envie plus que tout de
semer, foncez. Idéalement, couvrez d’un voile P17 pour monter la tempé-
rature en journée. Surtout, semez sur une parcelle pleinement exposée au
soleil. À cette période de l’année, la double difficulté vient d’un sol encore
trop froid et d’une lumière encore très faible.
Période idéale pour semer à nouveau des radis après les fortes chaleurs
de l’été. La lumière est encore bien présente, le sol bien réchauffé et les
radis vont s’y régaler. Comme au printemps, n’hésitez pas à étaler vos
semis tous les 15 jours, mi-octobre, fin octobre dernier délai après quoi il
sera trop tard sauf à semer sous serre. Par la suite, rapidement, la lumière
manquera et les températures deviendront trop froides.
Les radis d’hiver apprécient avoir froid pour développer un goût subti-
lement sucré et plus doux que celui des radis de toutes saisons. Ils sont
parfois mal-aimés avec une appréciation en bouche qui n’est pas du goût
de tous les jardiniers. Essayez une saison pour vous faire votre propre
idée.
Sous ce climat doux, on patientera que la chaleur de l’été se soit légère-
ment dissipée. Début septembre, semez vos radis en pleine terre dans
un sol bien humide. Idéalement, semez juste avant une belle pluie que
l’atmosphère soit lui aussi bien humide. Les radis vont germer sous une
semaine puis se développer durant les deux mois à venir.
Septembre et octobre sont deux mois idéaux pour leur croissance. En
novembre, rapidement il fera trop froid et trop peu lumineux pour qu’ils
grossissent plus encore. Vous pourrez alors les récolter au gré de vos
besoins. Ils se conserveront parfaitement en terre jusqu’au printemps.
Vous pouvez les manger avec du beurre, ou en carpaccio avec une bonne
huile d’olive, du sel, du poivre, et du zest de citron pour les plus aventu-
reux : un vrai délice.
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Il existe deux types de roquettes, une sauvage à gauche aux feuilles fines et dentelées;
et une cultivée aux feuilles plus rondes, à droite. Les deux sont très bonnes.
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L’itinéraire du topinambour
Au potager d’Olivier : c’est une culture intéressante. Son seul défaut est
un temps de préparation un peu long en cuisine à devoir éplucher des
tubercules aux formes chaotiques. Mais une fois cette contrainte mise
de côté, c’est un régal avec ce subtil goût mélangeant des tonalités de
noisette et d’artichaut. Nous le consommons parfois simplement rôti au
four ou en soupe, velouté. De discuter avec de nombreux jardiniers, je sais
que beaucoup le consomment aussi tout simplement cru. Mais ici cela a
du mal à passer pour les enfants.
Les plants sont magnifiques à pousser comme les tournesols à des
hauteurs folles. Le jardinier s’en régale visuellement et les pollinisateurs
sont à la fête. C’est encore une raison de les implanter dans votre potager,
pour cet aspect visuel et attractif pour la biodiversité.
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Les topinambours peuvent servir à façonner des espaces dans le jardin, des clôtures
végétales. N’hésitez pas à le cultiver en dehors du potager.
L’itinéraire du tournesol
Au potager d’Olivier : cette culture est de toute beauté. Il est vrai qu’elle
prend un peu de place sur les cultures nourricières. Mais quelle folie
d’avoir des tournesols qui font parfois le double de ma hauteur ! Et le
plaisir d’y voir toute une biodiversité. On peut même se servir de leur pied
comme tuteur pour aller s’y faire balader quelques haricots grimpants.
Lors de votre choix variétal, vérifiez bien la taille des tournesols. Vous
en avez des nains, intéressants pour une moindre prise au vent, pour
observer de plus près la biodiversité dans la fleur de tournesol qui sera
à votre hauteur, mais qui sont moins spectaculaires. D’autres variétés,
la majorité, proposent des tournesols géants. Faites-vous plaisir à en
implanter quelques-uns dans votre potager.
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Les tournesols sont sensibles aux limaces. Protégez vos jeunes semis, ou plantez des
plants déjà bien avancés, costauds.
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La plantation du cassis
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La plantation du framboisier
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La plantation du groseillier
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Les groseilliers à maquereaux, aux fruits plus gros mais souvent moins appréciés sont
pourtant très bons. Plantez-en un pied, vous verrez par vous-même.
La plantation du myrtillier
Cultiver la myrtille n’est pas aussi simple que de cultiver des framboises,
des fraises ou encore du cassis. Ce fruit devra se développer dans un sol
fortement acide.
Pour avoir cette terre acide, il vous faudra planter idéalement les myrtil-
liers en bac, en pot, dans un contenant que vous pourrez remplir avec un
mélange de terre et de terre de bruyère. De la tourbe pourra aussi acidifier
l’ensemble. Le substrat aura alors un pH acide entre 4 et 5, adéquat pour
cette culture.
Sans cette précaution, vous risquez d’avoir très peu de récoltes. Même à
vouloir rajouter de la terre de bruyère dans votre terre. Les racines iront
vite plus profond et auront affaire à votre terre de départ. Sauf à décaisser
un énorme trou et le remplir d’un mélange de terre et terre de bruyère.
Vous pouvez planter en automne, durant tout l’hiver, et au printemps.
Au potager de Guillaume : c’est une culture qui, ici, fonctionne très bien.
Le sol est légèrement acide. Nous avons de belles récoltes avec 4 variétés
différentes qui permettent de récolter sur plusieurs semaines. À noter
que ce que l’on appelle myrtille est en fait un bleuet. Les vraies myrtilles
sont issues de tous petits buissons sauvages de la même famille que les
bleuets.
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Au potager d’Olivier : les fraisiers sont installés depuis des années et des
années. J’estime leur durée de production à plus de cinq ans après quoi ils
perdent en productivité. Ils sont remplacés à tour de rôle chaque saison
par des fraisiers tout neufs.
Je préfère réaliser cette opération en novembre avec des plants déjà bien
enracinés pour la saison suivante. Mais le printemps est une période tout
à fait acceptable si vous avez loupé le coche à l’automne dernier pour
implanter vos fraisiers.
La fraiseraie est installée dans une zone assez ombragée, entre canisses,
haies, oliviers aux alentours. Les résultats sont dingues sous condition de
bien irriguer la culture par manque de pluie et veiller aux herbes indési-
rables, aux oiseaux parfois qui passent avant nous.
Une bonne densité de fraisiers permet souvent d’échapper aux prédations
avec des fraises peu visibles du ciel. Elles sont cachées sous la densité
de feuillage avec des fraisiers costauds et implantés tous les 30cm
maximum.
Le sol est amendé chaque saison avec un fumier en granulé, une bonne
poignée au m² déposée en fin d’automne ou début de printemps. Il doit
y avoir plus de cent fraisiers au total et pour autant nous n’avons jamais
trop de fraises… C’est pour dire que la place occupée par cette culture ne
sera jamais de trop.
Merci à vous !
Nous espérons que cet almanach vous aura aidé à booster vos récoltes et à
manger les légumes de votre potager.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter sur notre site
terra-potager.com. Sur ce, bon jardinage et à bientôt.
Guillaume et Olivier.