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1.

LIVE NEWS
Trou-d’Eau-Douce : un enfant de 3 ans subit des graves brûlures
15 OCTOBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info
L'enfant a été admis à l'unité des grands brûlés de l'hôpital Victoria à Candos
Un enfant âgé de 3 ans a été admis à l'unité des grands brûlés de l'hôpital
Victoria à Candos le samedi 14 octobre. Selon sa mère, l'enfant se trouvait en
compagnie d'un voisin qui brûlait des déchets à Trou-d'Eau-Douce. C'est au moment
où ce dernier alimentait le feu avec de l'essence que les flammes ont violemment
atteint l'enfant. Son état de santé nécessite deux interventions chirurgicales,
dont une greffe au visage. La police a ouvert une enquête.

https://defimedia.info/trou-deau-douce-un-enfant-de-3-ans-subit-des-graves-brulures

Conditions de détention
La Woman Prison, qui accommode environ 140 femmes (soit 89,4 % de son taux
d’occupation) est située non loin de celle des hommes. Près de trois quarts des
pensionnaires de la prison des femmes purgent des peines pour trafic de drogue.
Suivent, dans l’ordre, des peines pour meurtres, vols, ou encore pour racolage.

Le Dimanche/L’Hebdo est en présence d’informations selon lesquelles les conditions


des femmes détenues ne diffèrent nullement de celles des hommes. Pour le régime
alimentaire, tout le monde est logé à la même enseigne. La nourriture est «
équilibrée ». La journée d’une détenue débute avec le petit-déjeuner, qui est servi
à 6 heures. Elles ont 45 minutes à consacrer à cette première étape. De 7 h 30 à 10
h 30, certaines doivent s’atteler aux corvées de la prison et aux classes de
couture.

Le déjeuner est servi de 10 h 30 à 11 h 30. Puis, c’est le retour en classe jusqu’à


15 heures. Le dîner est ensuite servi et le lock-up time est aux alentours de 17
heures.

https://defimedia.info/prison-des-femmes-des-gardiennes-cibles-des-avances-de-
certaines-detenues

2. Infrastructure nationale : six bâtiments publics contiennent toujours de


l’amiante
15 OCTOBRE 2023

PAR PATRICK HILBERT


Contact: p.hilbert@defimedia.info
Emmanuel AnquetilLa démolition du bâtiment Emmanuel Anquetil a été annoncée dans le
Budget 2023-24.
En 2015, une enquête avait été réalisée par des officiers du ministère de
l’Infrastructure nationale et du développement communautaire. L’objectif était de
dresser une liste des bâtiments publics où la présence d’amiante était suspectée.
Quelque 58 bâtiments avaient été identifiés, parmi lesquels des écoles privées.
Huit ans plus tard, six bâtiments gouvernementaux contiennent toujours de
l’amiante.

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Pour désamianter, un plan avait été préparé pour que le nécessaire puisse être fait
à travers des district contractors. Ceux-ci doivent respecter un cahier des charges
strict, conformément au protocole établi et aux législations pertinentes régissant
la manipulation de matériaux contenant de l’amiante.
Si le ministère n’a pas encore totalement éliminé l’amiante de ces six bâtiments,
c’est, selon lui, « en raison de la nécessité d’une évacuation avant d’effectuer
des travaux ».

La situation la plus critique est celle qui prévaut au bâtiment Emmanuel Anquetil,
à Port-Louis. Durant les jours de travail, selon les chiffres du ministère, 1 130
fonctionnaires y sont à l’œuvre. L’immeuble, par la présence de nombreux ministères
et départements, est visité par environ 3 100 membres du public quotidiennement.

Lors de la lecture du discours du Budget 2023-2024, en juin dernier, le ministre


des Finances Renganaden Padayachy avait annoncé la démolition du bâtiment Emmanuel
Anquetil pour faire de la place à un espace vert. Cette proposition trouve son
origine dans une proposition faite par la Federation of Civil Services and Other
Unions (FCSOU) en 2012. Celle-ci était alors présidée par Toolsiraj Benydin, qui a
été député du Muvman Liberater de 2014 à 2019. Mais cette proposition a vu une
levée des boucliers de part et d’autres, dont l’Association des architectes qui
estime que ce bâtiment construit en 1979 « est d’une grande importance
architecturale » et a une « valeur sentimentale pour la nation mauricienne ».

Rs 100 millions ont été votées pour la démolition du bâtiment. Toutefois, selon le
Public Sector Investment Programme, qui couvre les investissements gouvernementaux
jusqu’en juin 2026, il est prévu d’investir Rs 339 millions pour rénover
l’immeuble.

Le New Government Centre, qui se situe aussi à Port-Louis, est le lieu de travail
de 612 fonctionnaires et est visité par 140 personnes en moyenne sur une base
quotidienne.

Troisième lieu le plus concerné par l’amiante, l’hôpital Victoria, à Candos, où 234
fonctionnaires travaillent. Selon les chiffres officiels, 840 personnes fréquentent
les différents wards de cet hôpital public chaque jour en moyenne.

https://defimedia.info/infrastructure-nationale-six-batiments-publics-contiennent-
toujours-de-lamiante

3. En Angleterre : les Chagossiens risquent de mettre Crawley en situation de


banqueroute
15 OCTOBRE 2023

PAR PATRICK HILBERT


Contact: p.hilbert@defimedia.info
CrawleyCrawley abrite la plus forte communauté de Chagossiens du Royaume-Uni.
Environ 3 000 Chagossiens et descendants de Chagossiens vivent à Crawley, dont une
partie dans la précarité. Avec la campagne de naturalisation, le conseil municipal
craint l’arrivée de beaucoup d’autres, ce qui mettrait une pression accrue sur ses
finances.

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La situation dans laquelle se trouve la ville de Crawley, située dans le comté de


West Sussex, en Angleterre, est d’ordre exceptionnelle. Son conseil municipal
affirme « probable » le recours à la Section 114 Notice à cause des descendants de
Chagossiens, si le gouvernement britannique ne lui vient pas en aide de manière
urgente. Le recours à cette section n’a eu lieu qu’une dizaine de fois, ces 20
dernières années au Royaume-Uni.

Dans la législation anglaise, la Section 114 Notice équivaut à une mise en


banqueroute. Même s’il est techniquement impossible pour une administration
régionale de faire faillite, c’est un moyen pour elle de se protéger et d’avoir
recours à un nouveau budget permettant de réduire drastiquement les dépenses et ses
obligations envers ses administrés.

Au centre des inquiétudes, la campagne du gouvernement britannique, entamée en


novembre de l’année dernière, d’accorder la nationalité britannique sans aucun
frais aux personnes qui sont d’origine chagossienne et qui se trouvent à Maurice et
aux Seychelles. Le Royaume-Uni est en train d’accorder massivement la nationalité
britannique aux Chagossiens et descendants de Chagossiens et invite ceux qui n’ont
pas encore fait les démarches à le faire.

Selon les chiffres officiels, 6 600 personnes ont ainsi fait une demande pour la
nationalité britannique. De ce nombre, 3 200 demandes ont déjà été approuvées.

Crawley abrite la plus forte communauté de Chagossiens du Royaume-Uni. Ils y sont


environ 3 000, avec une partie vivant dans la précarité. Avec la campagne de
naturalisation, le conseil de Crawley craint l’arrivée de beaucoup d’autres
personnes d’origine chagossienne.

Le conseil de Crawley affirme qu’il serait probablement contraint d’émettre une


Section 114 Notice s’il est tenu de fournir un logement aux personnes d’origine
chagossienne qui obtiennent la citoyenneté britannique. Dans une lettre envoyée
durant la semaine à plusieurs autorités britanniques, dont le ministère des
Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, le ministère de
l’Intérieur et le ministère du Logement, il demande des éclaircissements sur la
question.

Crise financière imminente


Dans sa correspondance, il prévient que seulement 100 ménages arrivant à Crawley
sans logement coûteraient à l’autorité 227 500 livres sterling (Rs 12 239 288,
selon le taux de change du jour) par mois, soit 2,73 millions de livres sterling
(Rs 146,9 millions) par an en frais d’hébergement temporaire. Cela représenterait
20 % des recettes nettes du conseil, indique le site d’information Room151. La BBC
fait aussi état de la situation de Crawley dans un article posté durant la semaine
sur son site.

Le leader du Crawley Borough Council affirme craindre une « crise de financement


imminente » et demande un nouveau financement pour couvrir les « implications
financières énormes » de la décision du gouvernement d’accorder la citoyenneté
britannique aux personnes d’origine chagossienne. Il a également exprimé sa
frustration face à l’absence de réponse à deux lettres précédentes – dont la
première a été envoyée dès novembre 2022.

Le conseil a déclaré qu’il était « très probable » que les Chagossiens, profitant
de la nouvelle voie de citoyenneté britannique, s’installent dans l’arrondissement,
« où il existe une communauté établie et où ils peuvent avoir des amis ou de la
famille ». Même s’il était « heureux pour les Chagossiens que la politique de
citoyenneté contribue dans une certaine mesure à remédier aux torts historiques »,
le conseil a noté « de graves inquiétudes concernant les coûts du logement et les
implications sur les services publics », avec « des pressions considérablement
accrues sur les services de santé, les systèmes de protection sociale et
d’éducation, qui ont déjà du mal à faire face ».

Et d’ajouter : « Le retard continu de votre gouvernement dans la prise de décision


sur cette question cruciale pour Crawley risque de placer le conseil dans une crise
financière qui aurait de graves conséquences sur ses finances et menacerait
profondément la prestation de services au sens large. Nous vous demandons
maintenant d’accélérer les choses afin que nous puissions planifier et livrer avec
certitude. Franchement, ce retard a ajouté à l’incertitude, à la charge de travail
et aux risques pour les équipes clés, sapant nos efforts locaux pour répondre à
l’ensemble des défis en matière de logement et de migration auxquels cette ville
est confrontée, défis qui sont entièrement la conséquence directe des décisions
politiques prises par votre gouvernement. »

https://defimedia.info/en-angleterre-les-chagossiens-risquent-de-mettre-crawley-en-
situation-de-banqueroute

4. LIVE NEWS
Après le cas d’un bébé de neuf mois brûlé aux pieds : certaines crèches renoncent
au bain
15 OCTOBRE 2023

PAR FERNANDO THOMAS


Contact: f.thomas@defimedia.info
CrècheLes crèches opérant illégalement sont dans le viseur des autorités.
Les parents ont été informés de cette décision en fin de semaine. Celle-ci
intervient à la suite d’une enquête policière sur un cas de brûlure impliquant un
bébé de neuf mois dans une garderie opérant illégalement dans la région de Rose-
Hill.

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Le récent incident impliquant un bébé de neuf mois brûlé aux pieds dans une
garderie illégale de la région de Rose-Hill, lorsque de l’eau chaude s’est
renversée sur lui, n’a pas été sans conséquence. En réaction, certaines crèches ont
pris la décision radicale de ne plus donner de bains aux enfants qu’elles
accueillent. C’est une information obtenue par Le Dimanche/L’hebdo.

Il s’avère que les parents ont été informés de cette décision par le biais d’une
circulaire émise jeudi après-midi. Cette mesure, qui vise à prévenir tout risque
similaire, a été confirmée par une source fiable.

Au niveau des autorités concernées, on indique que « chaque crèche établit ses
propres protocoles ». « Nous nous réjouissons que certaines crèches aient pris
cette décision. C’est une initiative positive », fait-on comprendre. Des
inspections sont en cours dans les crèches à travers le pays par non seulement les
officiers du ministère de l’Égalité des genres, du développement de l’enfant et du
bien-être de la famille, mais également par la police. Objectif : démanteler les
crèches illégales. Cette initiative fait suite à une série d’incidents de
négligence survenus la semaine dernière, mettant en cause des crèches non
autorisées.

Opérations dans les crèches


Les inspections seront menées dans les crèches qui n’ont pas obtenu de permis
d’opération, ou encore ceux dont le permis d’opération n’a pas été renouvelé par le
ministère. Les vérifications seront renforcées pour garantir que les normes
adéquates sont respectées. Des sanctions sévères seront imposées à ceux qui opèrent
en dehors des normes établies, mettant ainsi en danger la vie des plus vulnérables.
« Ces mesures drastiques sont nécessaires pour dissuader les contrevenants et
garantir un environnement sûr et bien encadré pour nos enfants », souligne-t-on.

Le pays a récemment été secoué par le décès de la petite Grace, âgée de trois mois,
dans la garderie Princess Barbie, située dans la région de Stanley. Une garderie
qui n’a jamais été enregistrée par le ministère. Un autre cas ayant fait grand
bruit est celui de la petite Liyana, 7 mois, qui est retournée à la maison avec des
traces de blessures et d’ecchymoses sur diverses parties du corps, mardi dernier.
Elle était placée dans une crèche située dans la région de Beau-Champ.
https://defimedia.info/apres-le-cas-dun-bebe-de-neuf-mois-brule-aux-pieds-
certaines-creches-renoncent-au-bain

5. Hadj : les demandes pourront se faire en ligne


15 OCTOBRE 2023

PAR RUTH RAJAYSUR


Contact: ruth@radioplus.mu

Les fidèles mauriciens désireux d'accomplir le Hadj auront bientôt la possibilité


de soumettre leurs demandes en ligne au lieu de se rendre au Islamic Cultural
Centre (ICC).

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Cette initiative a été abordée lors d'une réunion tenue la semaine dernière, à
laquelle ont participé le président du ICC, Yousuf Salemohamed, le ministre des
Arts et du Patrimoine culturel, Avinash Teeluck, ainsi que l'ambassadeur de Maurice
en Arabie saoudite, Showkutally Soodhun.

L'objectif, comme l'a souligné Showkutally Soodhun, est d'assurer une meilleure
organisation et un meilleur contrôle du processus.

https://defimedia.info/hadj-les-demandes-pourront-se-faire-en-ligne

Gastro-entérite : plus de 700 cas recensés en une semaine


15 OCTOBRE 2023

PAR EMILY PAYEN


Contact: emily@radioplus.mu

714. C’est le nombre cas de gastro-entérite, recensés en une semaine dans les cinq
hôpitaux régionaux à travers l’île. Chiffre communiqué par le Dr Fazil Khodabocus.

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Intervenant sur RadioPlus ce dimanche 15 octobre, le responsable de l’unité des


contrôles des maladies transmissibles de la santé publique appelle à la vigilance
surtout en ce qui concerne la consommation et la conservation de la nourriture en
raison de la chaleur.

Par ailleurs, le changement de saison entraîne une hausse dans les cas de grippe et
d’infections respiratoires, souligne le Dr Fazil Khodabocus. Il demande ainsi aux
Mauriciens de se faire vacciner contre la grippe et de maintenir les gestes
barrières.

https://defimedia.info/gastro-enterite-plus-de-700-cas-recenses-en-une-semaine

[En images] Journée mondiale de la Canne blanche : marche symbolique des membres de
BAVIA
15 OCTOBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info

Des membres de BAVIA (Blind and Visually Impaired Association) ont organisé une
marche symbolique au Caudan, Port-Louis, ce dimanche. Ce, dans le cadre de la
Journée internationale de la Canne Blanche, célébrée chaque année le 15 octobre. La
marche a vu la participation du président de la République, Prithviraj Roopun, qui
a remis des cannes blanches aux participants. Voici quelques images prises ce
matin.

https://defimedia.info/en-images-journee-mondiale-de-la-canne-blanche-marche-
symbolique-des-membres-de-bavia

6. Rassemblement de l’opposition à Plaine-Verte - Nando Bodha : « La mayonnaise ne


prend pas… »
15 OCTOBRE 2023

PAR FERNANDO THOMAS


Contact: f.thomas@defimedia.info
Nando Bodha
Linion Moris a réuni les délégués des 20 circonscriptions à travers le pays, samedi
à Rose-Hill. Chaque circonscription était représentée par cinq personnes. Lors de
son discours, Jean-Claude Barbier a exhorté les délégués à connaître leurs
circonscriptions.

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« Tou dimoun pou koz sanzman ek proze sosiete. Nou bizin fer zot konpran ki nou
oule fer enn sanzman sinser. La sincérité et la détermination doivent faire la
différence », martèle Nando Bodha. Il égratigne l’alliance PTr-MMM-PMSD, qui avait
organisé un meeting, vendredi à Plaine-Verte. « Six députés de l’opposition (NdlR :
des circonscriptions nos 2 et 3) ont placardé des affiches à travers le pays pour
amener une telle foule. Il y a quelque chose qui cloche. La mayonnaise ne prend
pas… » fait comprendre Nando Bodha, le leader du Rassemblement mauricien.

Lors de son discours, rappelle Nando Bodha, Navin Ramgoolam a déclaré : « ki vag-la
pe monte ek pa pou kapav bare. Sa ve dir limem li pe donn tit-la. Se lepep ki bizin
dir bann-la pe amen vag-la pa pou kapav bare. Ek li dir sa dan Plaine-Verte ».
Selon lui, « deux tiers de la population » seraient « contre Navin Ramgoolam et
Pravind Jugnauth ».

« Si nous voulons que les gens croient en nous, nous devons pratiquer la démocratie
», a, pour sa part, fait comprendre Daniella Police-Michel, des Verts Fraternels.
Elle a ensuite rappelé qu’il est important d’aborder la question de la réparation
aux descendants des esclaves. Dev Sunnasy a, quant à lui, fait ressortir que «
c’est certainement le contre-courant qui sera le bon courant ».

https://defimedia.info/rassemblement-de-lopposition-plaine-verte-nando-bodha-la-
mayonnaise-ne-prend-pas

LIVE NEWS
L’éponge de mer de Maurice peut tuer des cellules cancéreuses du foie
15 OCTOBRE 2023

PAR LE DÉFI PLUS


Contact: ledefi.plus@intnet.mu

L’éponge de mer de Maurice produit des substances chimiques capables de tuer les
cellules cancéreuses du foie. C’est ce qu’il ressort d’une étude effectuée par Rima
Beesoo, chercheuse postdoctorale. « Dans le cadre de mes études, j’ai travaillé
avec mes directeurs de recherche Ranjeet Bhagooli, Theeshan Bahorun, Vidushi
Neergheen et feu Alexander Kagansky, pour étudier le potentiel anticancéreux de
l’éponge Neopetrosia exigua des eaux mauriciennes », écrit Rima Beesoo dans un
article paru dans The Conversation.
Ainsi, il ressort que les substances chimiques produites par N. exigua ont la
capacité de tuer sélectivement les cellules cancéreuses du foie, avec des dommages
minimes pour les cellules normales, explique-t-elle. « Sur la base de nos
découvertes concernant ses propriétés pharmacologiques, l’éponge mauricienne N.
exigua pourrait devenir un candidat thérapeutique moins toxique contre le cancer du
foie. Notre étude est la première étape du processus de bio-découverte. Il y a de
nombreuses étapes qui peuvent prendre environ 15 à 20 ans entre la découverte de
composés actifs et leur utilisation comme médicaments chez l’homme », a-t-elle
ajouté.
https://defimedia.info/leponge-de-mer-de-maurice-peut-tuer-des-cellules-
cancereuses-du-foie

7. cative en obtenant une place convoitée dans la liste des 100 meilleures
histoires de Green Destinations, une avancée majeure dans le développement du
tourisme durable à l’échelle mondiale. L’initiative de la certification a été
dirigée par la Tourism Authority (TA), permettant à Bel-Ombre Village de devenir la
première destination certifiée à Maurice par Green Destinations. L’annonce a été
faite lors de la conférence annuelle des Green Destinations 2023, qui s’est tenue
en Estonie, le 10 octobre dernier.

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L’inclusion de Bel-Ombre Village dans la liste des 100 meilleures histoires


témoigne de son engagement en faveur du tourisme responsable, ainsi que de sa
dévotion pour la durabilité et la préservation de l’environnement. Le voyage vers
cette réalisation a commencé par des consultations approfondies avec les parties
prenantes de Bel-Ombre Village. Ce qui a abouti à la soumission d’un entry report
initial à Green Destinations en juin 2023. Le rapport a affiché un taux de réussite
de plus de 60 %, attestant l’engagement du village pour des pratiques durables et
un tourisme responsable. Par la suite, en juillet, le Good Practice Story a mis en
lumière le développement du tourisme responsable de Bel Ombre en soumettant une
évaluation, soulignant davantage ses efforts dans ce domaine.

Lindsay Morvan, directeur de la Tourism Authority (TA), confie à Le


Dimanche/L’Hebdo sa fierté face à cette distinction. Il détaille les critères sur
lesquels se base ce palmarès, tels que le traitement des eaux usées, l’utilisation
rationnelle de l’électricité, la participation de la population locale au secteur
touristique, etc. Lindsay Morvan rappelle aussi la volonté du gouvernement de faire
de l’île Maurice une destination de tourisme durable. Il indique que des
pourparlers sont en cours pour que Rodrigues intègre également le cercle des 100
meilleures destinations durables du monde. « Nous souhaitons que Bel-Ombre et
Rodrigues servent de modèles, car notre objectif est de transformer un maximum de
lieux en destinations durables », précise Lindsay Morvan.

Au-delà de nos efforts pour faire de l’île Maurice une destination de tourisme
durable, ajoute Lindsay Morvan, la Tourism Authority est en train de négocier un
projet de zéro déchet avec la Tui Foundation. Ce projet, financé à hauteur de 150
000 euros par la fondation, vise à sensibiliser la population au respect de la
nature et de l’environnement. Cela comprend notamment l’installation de grandes
poubelles de tri sur les plages, la protection de l’écosystème marin et terrestre,
entre autres initiatives.

Green Destinations Top 100 Stories est un concours annuel organisé par Green
Destinations, soutenu par le Top 100 Partnership et la Future of Tourism Coalition.
Il bénéficie également des contributions d’organisations de renom telles que ITB
Berlin, Quality Coast, Good Travel Guide, Travelife, Ecotourism Australia, DEL
Turismo, ainsi que de la généreuse subvention de frais par Acorn Tourism Consulting
et Simpleview.
https://defimedia.info/green-destinations-bel-ombre-village-classe-parmi-les-100-
destinations-vertes-du-monde

8. Smita Grosse : la reine de la pâtisserie


14 OCTOBRE 2023

PAR ADILA MOHIT-SAROAR


Contact: adila@defimedia.info
Dans un secteur traditionnellement dominé par la gent masculine, Smita Grosse a
rompu avec cette tendance en devenant la première femme à occuper le poste de chef
pâtissier exécutif au Grand Hyatt Hong Kong.
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À 40 ans, Smita Grosse, alias Sweety Rambaran, incarne la persévérance, la


détermination et un talent hors du commun. Originaire d'un modeste village de
Maurice, elle a quitté le pays à 20 ans pour poursuivre son rêve de devenir chef
pâtissier. Son parcours de vie est une véritable épopée, jalonnée de succès et de
défis. Rencontre.

La pâtisserie est l'art sucré de transformer les rêves en délices, où chaque


création est une symphonie de saveurs et de beauté. Smita Grosse, aussi connue
comme Sweety Rambaran, en est une. Cette virtuose de la pâtisserie transforme
chaque ingrédient en une œuvre d'art comestible. Ses créations sont un mélange
parfait de précision technique et de créativité débordante. Chacune de ses
pâtisseries est une explosion de saveurs, une expérience gustative inoubliable.
Elle a d’ailleurs gravi les échelons.

Smita Grosse a rencontré son époux à Dubai.


Smita Grosse a rencontré son époux à Dubai.
Son talent exceptionnel transparaît dans sa capacité à marier les textures, les
goûts et les couleurs pour créer des desserts à la fois délicieux et visuellement
époustouflants. Elle incarne la passion et le dévouement pour cet art sucré, et
chaque bouchée de ses créations est un voyage sensoriel inégalé. Smita Grosse se
démarque et s’ est forgé une réputation dans ce domaine dans plusieurs pays du
monde.

Pourtant, ses débuts n’ont pas été sans peine. Née à Écroignard, à Flacq, Smita
Grosse a perdu son père à l'âge de 13 ans, ce qui l'a forcée à développer une
résilience précoce. Elle a ensuite vécu avec sa mère dans le village de
Bel-Air/Rivière-Sèche, où son grand-père tenait le salon de coiffure Kalachand.
Elle a un frère qui était son aîné de cinq ans.

« J’étais au collège Basdeo Bissoondoyal à Flacq. J’étais une passionnée d'art et


de littérature. Cependant, ma véritable passion pour la cuisine m'a poussée à
postuler à l'école hôtelière pour un cours de deux ans », relate la quadragénaire
qui garde toute son humilité malgré sa réussite.

Son talent réside dans sa capacité à marier les textures, les goûts et les couleurs
pour créer des desserts à la fois délicieux et visuellement époustouflants.
Son talent réside dans sa capacité à marier les textures, les goûts et les couleurs
pour créer des desserts à la fois délicieux et visuellement époustouflants.
Son talent s'est rapidement révélé lors de son stage au One & Only Le Saint Géran,
où elle a passé deux ans avant de décrocher un emploi à temps plein. Au total, elle
a consacré quatre ans et demi à cet établissement avant de partir pour Dubaï en
2005. « J'ai rencontré mon mari dans le même hôtel, car lui aussi est chef. Nous
avons rejoint une compagnie de croisière pendant six mois, puis nous avons déménagé
tous les deux à Macao, notre premier pays d'Asie. J'ai travaillé ensuite à
Singapour, en Indonésie et à Hong Kong. J'ai passé 13 ans en Asie », raconte-t-
elle.
« À Dubaï, j’ai commencé ma carrière en tant que commis 2 en pâtisserie au Ritz
Carlton Hotel, puis j’ai continué à travailler au Shangri-La Hotel Dubaï. Le
tournant décisif de ma carrière est survenu lorsque j’ai rejoint l'hôtel Burj Al
Arab, le seul 7-étoiles au monde. C'est là que j’ai fait preuve de détermination et
de travail acharné, enchaînant des journées de travail de 12 heures. La veille du
Nouvel an, mon équipe et moi avons travaillé de 7 heures à 1 heure du matin. Cette
période a été récompensée par deux promotions en l'espace d'un an et demi », se
souvient la Mauricienne.

Défis et préjugés
Mais les défis ne se sont pas arrêtés là. Smita Grosse a dû surmonter des préjugés
en tant que femme originaire d'une petite île et avec une peau foncée pour
atteindre des postes de direction dans le monde de la cuisine. Malgré ces
obstacles, elle n'a jamais abdiqué. Au contraire, elle a travaillé plus dur que ses
collègues pour montrer ses compétences et son talent. Il y a même eu des moments où
elle ne dormait que très peu pour aider son équipe à se préparer pour des
compétitions après ses heures de travail.

Elle était à la tête d'une équipe composée de 30 personnes à Hong Kong.


Elle était à la tête d'une équipe composée de 30 personnes à Hong Kong.
« Ma soif de connaissance et d'amélioration constante m’a poussée à suivre de
nombreuses formations avec des chefs renommés comme Cédric Grolet, Hasnoot, Amaury
Guichon et Johan Martin. Cette démarche m’a permis de rester à la pointe des
dernières techniques et tendances de la pâtisserie », poursuit l’intervenante.

Dans un secteur traditionnellement dominé par la gent masculine, Smita Grosse a


rompu avec cette tendance en devenant la première femme à occuper le poste de chef
pâtissier exécutif au Grand Hyatt Hong Kong. À la tête d'une équipe composée de 30
personnes, cette lauréate de plusieurs prix a assumé la responsabilité des pains,
des pâtisseries et des desserts servis dans les 11 restaurants et bars de
l'établissement, ainsi que de la coordination des quelque 200 événements organisés
chaque mois, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'hôtel.

Elle a également participé à plusieurs concours. « J’ai récemment participé au


dernier événement du Dinosaur au Hong Kong Science Museum, où nous avions tous les
chefs célèbres, et j'étais l'un des rares chefs pâtissiers d'hôtel invités à
préparer les desserts. Un événement mémorable où nous avons créé 100 chocolats en
forme de dinosaures, accompagnés de rochers comestibles, de cactus et de montagnes
», soutient-elle.

La femme de talent a quitté son poste à Hong Kong et retourne à Dubai.


La femme de talent a quitté son poste à Hong Kong et retourne à Dubai.
Smita Grosse a récemment quitté Hong Kong après avoir passé cinq ans en tant que
chef pâtissière exécutive au Grand Hyatt Hotel, une période qu'elle dit «
passionnante et mémorable ». Elle y a acquis une immense expérience, des
connaissances approfondies et une reconnaissance bien méritée. On l'a surnommée la
« Reine de la pâtisserie » et elle est devenue la première femme chef pâtissière
exécutive. « Je viens de retourner à Dubaï pour relever un nouveau défi :
l'ouverture d'une nouvelle propriété de One & Only, qui ouvrira ses portes en
décembre », confie-t-elle.

Elle partage régulièrement ses délices sur Instagram (@smiit4u) et comprend


parfaitement que, pour la génération à venir d'invités et de clients, l'esthétique
d'une création culinaire compte autant que son goût. « De nos jours, être pâtissier
ne se limite pas à la confection de gâteaux délicieux. Ils doivent également être
visuellement attrayants et d'une finition parfaite. Ils doivent être dignes
d'Instagram. »
La femme de talent a aussi eu la chance de participer à une émission de télévision
tout à fait exceptionnelle aux côtés de célèbres personnalités de Hong Kong. «
L'émission, intitulée « Taste of Hometown » nous a offert une formidable plateforme
pour partager les connaissances culinaires et les recettes préférées. Mon
expérience dans cette émission a été particulièrement mémorable, car j'ai eu
l'opportunité de présenter deux plats qui me tiennent particulièrement à cœur : la
tarte à la banane et les piments farcis au thon. Cela a été une aventure
enrichissante où j'ai pu côtoyer des talents culinaires locaux, tout en découvrant
la richesse de la cuisine hongkongaise. Cela a été une expérience unique et
gratifiante que je chérirai toujours », confie-t-elle.

Elle a participé à une émission de télévision tout à fait exceptionnelle aux côtés
de célèbres personnalités de Hong Kong.
Elle a participé à une émission de télévision tout à fait exceptionnelle aux côtés
de célèbres personnalités de Hong Kong.
En sus de sa carrière réussie, Smita Grosse est également une amoureuse de la
nature et des randonnées en montagne. Elle puise son inspiration dans la beauté de
la nature pour créer de nouvelles œuvres pâtissières. « Pendant mon temps libre, je
vais faire de la randonnée avec des amis mauriciens et hongkongais », explique-t-
elle.

Smita Grosse a non seulement conquis le monde de la pâtisserie avec son talent
exceptionnel, mais elle a également brisé des barrières et ouvert des portes pour
les futures générations de chefs, en particulier pour les femmes et les personnes
originaires des petites îles. Son parcours inspirant rappelle que la persévérance,
le travail acharné et la passion peuvent mener aux sommets, quelles que soient les
circonstances. Elle nous encourage tous à poursuivre nos rêves et à devenir une
meilleure version de nous-mêmes, aujourd'hui et demain.

https://defimedia.info/smita-grosse-la-reine-de-la-patisserie

9. VIH : hausse de nouveaux cas chez les hétérosexuels


15 OCTOBRE 2023

PAR JEAN-MARIE ST CYR


Contact: jeanmarie@defimedia.info

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Un changement de paradigme s’est opéré dans la transmission du VIH, avec 68 % des


nouveaux cas diagnostiqués parmi les hétérosexuels, ce qui oblige le ministère de
la Santé et les ONG à réorienter leurs campagnes de prévention.

Dr Mungala
Dr Mungala Devi Soyjaudah
Un taux qui interpelle. 68 % des nouveaux cas de VIH ont été diagnostiqués chez les
hétérosexuels en 2022, selon les chiffres du ministère de la Santé. Jusqu’en 1987,
l’infection était plus répandue parmi les populations clés : les personnes qui
s’injectaient des drogues, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres
hommes, les personnes transgenres et les travailleuses du sexe.
Une tendance que confirme également les organisations non gouvernementales (ONG).
Pils notamment souligne que selon les chiffres officiels, la population en général
est de plus en plus exposée aux infections, en particulier les jeunes et un nombre
croissant de femmes. Le pourcentage de nouveaux cas de VIH chez les hétérosexuels,
qui était de 52,3 % en 2015, est passé à 61,5 % en 2019, puis à 68 % en 2022. De
plus, le nombre de cas de syphilis est passé de 2 915 en 2020 à 3 509 en 2021, mais
a légèrement diminué l’année dernière, avec 3 380 cas confirmés en laboratoire.
« Cette tendance actuelle exige que le sujet soit remis au premier plan des
conversations et de l’actualité au plus vite », insiste l’ONG, qui lutte depuis 25
ans contre le VIH à Maurice. Pour Pils, la tendance actuelle montre que le VIH
profite une fois de plus de la méconnaissance et de l’ignorance au sein de la
population. L’ONG déplore également l’absence d’une communication continue, ce qui
réduit l’accès aux informations. C’est dans ce contexte que l’ONG a lancé une
campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, qui a débuté le vendredi 13
octobre, avec la participation de diverses personnalités du monde culturel,
artistique, médiatique, sportif, de la mode et de l’événementiel (voir encadré).

Avec la tendance à la hausse des nouveaux cas de VIH et de la syphilis, plusieurs


questions se posent quant à l’efficacité des mesures mises en place. Quelles sont-
elles, justement ? Selon le Dr Mungala Devi Soyjaudah, National AIDS Coordinator
par intérim au National AIDS Secretariat, depuis 2006, la Harm Reduction Unit du
ministère de la Santé a mis en place des programmes de réduction des risques en
collaboration avec diverses ONG. Ces programmes se sont principalement concentrés
sur les populations clés, qui ont bénéficié de programmes d’échange de seringues,
de traitements de substitution à la méthadone, ainsi que de diverses autres
campagnes de prévention.

Ce n’est pas pour autant que la population en général a été négligée, précise-t-
elle. « Des programmes de prévention et de distribution de préservatifs sont
également en place », ajoute-t-elle.
Néanmoins, fait ressortir l’ONG Pils, les actions entreprises depuis 2006 pour
contenir l’expansion du VIH parmi les populations clés ont conduit à une
concentration des efforts sur les usagers de drogues par voie injectable, les
travailleurs du sexe et d’autres groupes vulnérables. Au fil des années, cela a
créé la perception que le VIH ne concernait que ces groupes, entraînant une baisse
de la vigilance au sein de la population en général, au point qu’elle ne se sent
plus concernée. Cela expliquerait en partie les comportements à risque à l’origine
des nouvelles infections, selon Pils.
Le Dr Soyjaudah partage ce point de vue, estimant que les messages véhiculés,
indiquant que le VIH n’est plus une maladie mortelle et que l’on peut mener une vie
« normale » même en l’absence de guérison, ont contribué à l’impression que l’on
est « à l’abri » de la maladie. « Cela a-t-il contribué à une baisse de la
vigilance et au fait que les jeunes se sentent ‘protégés’ et ont moins peur de
contracter la maladie ? » s’interroge-t-elle.

Or, fait-elle ressortir, le VIH est une inflammation susceptible de provoquer


d’autres complications de santé par le biais d’infections opportunistes, qui
peuvent entraîner l’apparition de différentes tumeurs pouvant mener à un cancer. «
On peut vieillir avec le VIH, mais il existe toujours un risque de développer des
cancers. Même en cas de charge virale indétectable, une infection persiste dans le
corps », souligne-t-elle.

L’augmentation des IST est un facteur qui augmente également le risque


d’acquisition et de transmission du VIH, poursuit le Dr Soyjaudah. C’est pourquoi
les autorités abordent non seulement la question du VIH, mais aussi celle des IST
et des hépatites, entre autres. « Nous menons des campagnes sur la sexualité dans
son ensemble et les comportements à risque », dit-elle.
Le Dr Soyjaudah trouve également dommage que Maurice demeure une société
généralement pudique où parler de sexualité demeure un sujet difficile pour
certains parents à aborder avec leurs enfants. Elle note également la tendance
croissante au changement de partenaires, en raison de l’évolution des normes
sociales.

https://defimedia.info/vih-hausse-de-nouveaux-cas-chez-les-heterosexuels

10. LIVE NEWS


Étude nationale de Business Mauritius : 66 % des employés sont pleinement engagés
dans leur travail
08 OCTOBRE 2023

PAR CHRISTINA VILBRIN


Contact: c.vilbrin@defimedia.info
Madhavi Ramdin-Clark, présidente de la Social Capital Commission de Business
Mauritius, a dévoilé les conclusions de l’étude jeudi 5 octobre.
Quel est le niveau d’engagement des employés dans l’ensemble du secteur privé ? Une
question à laquelle Business Mauritius apporte des éléments de réponse par le biais
d’un National Employee Engagement Survey dont les conclusions ont été rendues
publiques ce jeudi 5 octobre au Hennessy Park Hôtel, à Ébène.

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6 employés sur 10 entièrement engagés dans leur travail


Maurice compte 66 % d’employés qui sont pleinement connectés et engagés dans leur
travail, et qui génèrent de la valeur pour l’entreprise. Ce chiffre est plus élevé
que la moyenne mondiale, qui est de 60 %. « Il s’agit là d’une bonne nouvelle pour
le pays, même si nous notons ici un domaine dans lequel nous pouvons susciter un
engagement encore plus fort : un tiers des employés interrogés étant indécis quant
à leur niveau d’engagement, que ce soit vis-à-vis de leur employeur ou de leur
travail, les entreprises ont la possibilité de mettre en place des mesures
incitatives pour que les employés qui sont engagés dans leur travail s’investissent
pleinement dans leur poste », avance Madhavi Ramdin-Clark, présidente de la Social
Capital Commission de Business Mauritius.

La récompense, principale motivation derrière un départ


La raison la plus probable pour laquelle un employé souhaite quitter son emploi est
la « récompense ». C’est là une autre conclusion de l’étude.

« Ce qui est tout à fait conforme aux tendances mondiales. Mais ce qui est
intéressant ici, c’est que la « récompense » n’est pas seulement définie par la
rémunération ou le salaire, mais davantage par d’autres formes de reconnaissance,
notamment le soutien de l’employeur, les pratiques inclusives, la flexibilité, les
avantages sociaux et la transparence des grilles salariales »,
souligne Madhavi Ramdin-Clark.

Le tourisme, le secteur où les travailleurs semblent les plus heureux


Quel est le secteur où les employés semblent les plus heureux et les plus engagés ?
C’est le secteur de l’hébergement et de la restauration qui arrive en tête de lice.
« Ce qui est d’autant plus remarquable que ce secteur a été durement touché par la
pandémie mondiale. Les données montrent en effet qu’après un rétablissement
laborieux, le niveau d’engagement des employés dans le secteur est aujourd’hui
élevé - ce qui est bon pour la renommée de l’hôtellerie mauricienne », indique
Madhavi Ramdin-Clark. Cela peut s’expliquer, avance-t-elle, par le fait que le
secteur s’est redressé après deux années difficiles, mais aussi par la relation
naturelle qui semble exister entre les emplois centrés sur le client et la
satisfaction des employés.

Moins de satisfaction dans la finance et les Tics


Certains secteurs, qui comptent parmi les mieux rémunérés du pays, se révèlent
également moins satisfaisants en ce qui concerne les récompenses. Pour Madhavi
Ramdin-Clark, c’est une tendance qui est clairement observée dans le secteur
financier et dans celui des Technologies de l’information.

« Nous savons que ces secteurs sont aussi ceux où la mobilité de la main-d’œuvre
est la plus grande, ce qui peut suggérer que les normes par rapport auxquelles les
employés mesurent leur satisfaction peuvent s’étendre au-delà de Maurice, sur le
marché mondial », poursuit-elle. Cela peut s’expliquer si l’on considère que les
rémunérations totales sont généralement mesurées par les employés en fonction de
plusieurs facteurs, ajoute Madhavi Ramdin-Clark.

Parmi ces facteurs, on retrouve d’abord, la pertinence du marché (le degré de


compétitivité du secteur), puis, la relativité interne (l’équité des récompenses au
sein de l’organisation) et enfin, le caractère abordable (ce que le secteur dans
son ensemble peut se permettre).

Les hommes plus satisfaits de leur travail que les femmes


La question du genre est également abordée dans l’étude. Elle démontre un écart
marqué entre les hommes et les femmes en termes d’engagement des employés.

« Il semble que les hommes soient plus susceptibles de se déclarer satisfaits de


leur travail que les femmes dans la plupart des secteurs, mais ce qui est
particulièrement remarquable, c’est que le faible engagement des femmes ne semble
pas tant lié à des considérations de rémunération qu’à des cultures de travail dans
lesquelles elles se sentent moins engagées », fait ressortir Madhavi Ramdin-Clark.
C’est d’ailleurs un sujet que la Social Capital Commission de Business Mauritius
est en train d’approfondir dans le cadre de l’étude sur le genre menée par l’Agence
française de Développement, dont les résultats seront bientôt publiés.

Les recommandations faites dans le cadre de cette étude


Le développement de la gestion et du leadership.
Placer le talent au centre du changement.
La refonte des programmes de rémunération et d’avantages sociaux.
Le développement et le renforcement des capacités.

Bon à savoir
13 mars 2023. C’est la date à laquelle le National Employee Engagement Survey a été
lancé.
307 entreprises se sont inscrites à l’enquête et 21 600 employés ont fourni leurs
réponses.
Cette étude a pour objectif de fournir aux employeurs des données exploitables
concernant des domaines cruciaux, comme l’acquisition et la rétention de talents,
les écarts de compétences et le sentiment des employés.
Au cours des prochains mois, l’équipe de la Social Capital Commission de Business
Mauritius et Willis Towers Watson organiseront des ateliers, des webinaires et
d’autres activités d’engagement visant à résoudre les problèmes et à les mettre en
œuvre pour les entreprises.
Elle a dit : Madhavi Ramdin-Clark, présidente de la Social Capital Commission de
Business Mauritius :
« Cette enquête sur l’engagement des employés a été conçue pour fournir un outil
qui aiderait à revoir, réévaluer et réorganiser les environnements, les normes et
les pratiques en matière d’emploi. Tout cela dans le but de créer un environnement
de travail de classe mondiale, attractif et compétitif à Maurice. Mais plus encore,
nous nous sommes également donné les moyens d’opérer un véritable changement sur le
marché du travail, et ce au niveau national. L’enquête fournit, pour la première
fois, une référence nationale par rapport à laquelle les entreprises et les
secteurs peuvent mesurer leur engagement. À l’échelle mondiale, Maurice peut
également utiliser ce point de référence pour mesurer son niveau national
d’engagement par rapport aux normes internationales. »

https://defimedia.info/etude-nationale-de-business-mauritius-66-des-employes-sont-
pleinement-engages-dans-leur-travail

11. LIVE NEWS


Hossam Heiba : «Des sociétés égyptiennes envisagent d’investir à Maurice»
08 OCTOBRE 2023

PAR FABRICE LARETIF


Contact: f.laretif@defimedia.info

L’Égypte, dont la croissance devrait être de 5 % en 2023, est prêt à exporter son
expertise à Maurice dans divers secteurs. Le passage d’Hossam Heiba, CEO de la
General Authority for Investment and Free Zones (GAFI), à Maurice, a permis des
discussions sur d’éventuels axes de coopération entre les deux pays.

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L’Égypte était plongé dans une crise économique quelques mois de cela marquée par
l’emballement de l’inflation, la dégringolade de la livre égyptienne et la remontée
successive des taux d’intérêt. Quelles sont les perspectives de croissance pour
l’Égypte pour 2023 ?
Comme la plupart des pays en développement dans le monde, la période post-
pandémique a commencé à montrer des vagues d'inflation. L'impact de l'inflation sur
l'économie américaine a été énorme avec une augmentation des prix de plus de 300 %.
La hausse des taux d'intérêt aux États-Unis a eu un impact certain sur les
économies qui utilisent le dollar, comme l'Égypte. Nous avons subi l’inflation
importée. La pandémie a ralenti notre taux de croissance, mais nous avons pu
surmonter cela grâce à une meilleure production et en attirant davantage d’afflux
de capitaux vers l’Égypte. Les investissements directs étrangers engendrés par
notre pays sont passés de 8,9 milliards de dollars à 10,2 milliards de dollars au
30 juin 2023. Notre PIB devrait croître de 5 % cette année avant de retrouver un
taux de croissance de 6,9 % pour l’année fiscale 2024-25.

Parlez-nous de votre déplacement à Maurice. Plusieurs rencontres figuraient à votre


agenda. Quels en étaient les objectifs ?
C’est un privilège d’être à Maurice dans le cadre de l’Africa Partnership
Conference (APC). C’était une opportunité de parler sur le Canal de Suez, Axess et
les perspectives d'investissement entre Maurice et l'Égypte. Nous avons également
rencontré le ministre des Services financiers et des représentants de l’Economic
Development Board. Les discussions se sont penchées sur comment renforcer et
développer nos relations avec Maurice. Nous avons plus de 2 500 opportunités dans
plus de six secteurs. Nous travaillerons ensemble pour mobiliser une partie des
fonds domiciliés à Maurice et les diriger vers l'Égypte. L’idée est également
d’exporter l’expertise égyptienne dans plusieurs secteurs à Maurice, dont la
construction, l’immobilier ou encore l’agriculture.

Une délégation mauricienne avait fait le déplacement en Égypte en mai dernier dans
le cadre de l’AVCA Conference and VC Summit. Y a-t-il des négociations en cours ou
dans le pipeline pour que des Égyptiens investissent dans la juridiction
mauricienne ?
Cette délégation a effectué une présentation de Maurice et des services proposés
par la juridiction. D’après mes échanges depuis que je suis à Maurice, il y aurait
des sociétés égyptiennes qui envisageraient d’investir à Maurice. Nous sommes
impatients de voir des entreprises égyptiennes s'implanter à Maurice. Grâce à
Maurice, elles peuvent accéder à différents marchés tels que la Chine et l'Inde.
Parallèlement, nous faisons de même avec les entreprises mauriciennes pour qu'elles
s'installent en Égypte et utilisent notre pays pour pénétrer le marché africain.

Maurice importe plusieurs produits de consommation de l’Égypte, dont l’huile et des


grains secs. Comment les prix de ces produits de base exportés par l’Égypte vont-
ils évoluer pour ce dernier trimestre de 2023 ?
Maurice bénéficie de la dévaluation de la monnaie égyptienne. Il achète des
produits égyptiens à bas prix. L'un des objectifs de notre politique monétaire est
de rendre notre livre moins chère afin d'accroître nos exportations. Cela est
reflété par le privilège de tarification dont bénéficie Maurice.

L’Afrique du Sud est le principal fournisseur de Maurice avec 63,5 % des


importations totales en provenance des États ACP. Quels sont les créneaux
d’exportation sur lesquels l’Égypte peut se positionner par rapport au marché
mauricien ?
Nous travaillons déjà en étroite collaboration avec l'île Maurice pour la
fourniture de légumes et de fruits. Les appareils électroménagers constituent un
autre axe de travail de même que les produits chimiques et pharmaceutiques.

https://defimedia.info/hossam-heiba-des-societes-egyptiennes-envisagent-dinvestir-
maurice

12. LIVE NEWS


Ère numérique - TIC : plus de 1 500 nouveaux emplois disponibles ces six prochains
mois
07 OCTOBRE 2023

PAR LEENA GOORAYA-POLIGADOO


Contact: l.gooraya@defimedia.info

L’émergence des technologies numériques, telles que l’automatisation numérique,


l’intelligence artificielle, la robotique, la réalité augmentée et l’impression 3D,
a engendré une demande croissante de professionnels qualifiés dans le secteur des
Technologies de l’information et de la communication (TIC). Le ministre des
Finances, Renganaden Padayachy, a annoncé que plus de 1 500 emplois seront créés au
cours des six prochains mois. C’était le jeudi 5 octobre, lors d’une cérémonie de
remise des certificats de la Digital Industries Academy à Ébène.

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« L’intelligence artificielle, l’analyse des données, la cybersécurité et la


transformation numérique sont au cœur de notre stratégie économique », a-t-il
ajouté. Il a précisé que le secteur des TIC a été le moteur de la reprise
économique du pays, que ce soit pendant la crise ou depuis. « Aujourd’hui, plus de
30 000 personnes sont employées par les 900 entreprises que compte le secteur des
TIC à Maurice », a-t-il indiqué.

Selon lui, la Digital Industries Academy (voir encadré), créée en 2022, est un
outil clé pour obtenir des professionnels qualifiés pour ce secteur. Cette
académie, annoncée dans le Budget 2021-22, est sous la responsabilité de l’Economic
Development Board (EDB). Son objectif premier : doter le secteur des TIC du vivier
de professionnels nécessaires pour prospérer à l’ère numérique.

Ken Poonoosamy a, pour sa part, déclaré que l’EDB, dont il est le Chief Executive
Officer, souhaite apporter du savoir-faire et des compétences à une industrie qui
contribue à hauteur de plus de 5,5 % du Produit intérieur brut. « Nous devons nous
engager davantage dans les nouvelles technologies, notamment dans l’intelligence
artificielle. Pour cela, il faut les formations appropriées », a-t-il soutenu.

350 jeunes professionnels diplômés


La Digital Industries Academy s’est associée avec Polytechnics Mauritius Ltd pour
offrir un programme de compétences relationnelles aux jeunes afin qu’ils améliorent
leur employabilité dans le secteur des TIC. « Le programme vise à doter les jeunes
de ‘soft skills’ afin de leur ouvrir des opportunités d’emploi dans ce secteur », a
soutenu Yamal Matabudul, CEO de Polytechnics Mauritius Ltd. Ils sont 350 jeunes
professionnels à avoir achevé leur cursus à l’académie le jeudi 5 octobre 2023. À
l’occasion de la remise de certificats, Polytechnics Mauritius Ltd a lancé son
sixième campus. Il se trouve dans le bâtiment Shri Atal Bihari Vajpayee, à Ébène.

En chiffres
Ces 31 dernières années, plus d’un million de personnes ont été formées et Rs 4,4
milliards ont été déboursées au titre des fonds de formation à Maurice.
Pour l’exercice financier 2020-21, le Human Resource Development Council a financé
environ Rs 372 millions sous forme de remboursements d’allocations pour divers
programmes de formation d’envergure nationale.

https://defimedia.info/ere-numerique-tic-plus-de-1-500-nouveaux-emplois-
disponibles-ces-six-prochains-mois

13. LIVE NEWS


En Angleterre : un Mauricien âgé de 20 ans condamné à 20 années de prison pour
meurtre
07 OCTOBRE 2023

PAR PATRICK HILBERT


Contact: p.hilbert@defimedia.info
Hans Beeharry est présenté par la presse britannique comme « un étudiant prometteur
».
Hans Beeharry, un Mauricien âgé de 20 ans, a été condamné à un minimum de 20 ans de
prison pour meurtre par la Crown Court de Norwich, en Angleterre, durant la semaine
écoulée. Ses deux complices, Benjamin Gil et Cameron Palmer, tous deux âgés de 19
ans, ont été condamnés à une peine minimum de 21 ans chacun. Dans la définition de
la loi anglaise, ceci correspond à une sentence à vie. Les faits remontent à
janvier 2022. La victime, Joe Dix avait été poignardé sept fois à la suite d'une
course-poursuite et est décédé une heure plus tard à l'hôpital universitaire de
Norkfolk et Norwich.

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Le jury a appris au cours du procès comment Benjamin Gil, Cameron Palmer et Hans
Beeharry s'étaient rendus dans un appartement à Vale Green, Norwich, dans
l'intention de voler de l'argent et de la drogue. Le coup avait été planifié. Dans
l’appartement se trouvait un trafiquant de drogue de 18 ans qui avait déjà été
condamné dans le passé pour trafic de stupéfiants. Se sentant menacé, ce dernier
avait appelé un ami, Joe Dix, comme renfort.
S’en est suivi une course-poursuite et des échauffourées dans la rue. Selon la
presse britannique, dont BBC, qui s’intéresse à l’affaire, quatre couteaux, dont
une épée de 61 cm, ont été identifiés au tribunal comme étant les armes utilisées
pour commettre le meurtre.

Étudiant prometteur
Hans Beeharry est présenté par la presse britannique, dont l’Eastern Daily Press,
comme « un étudiant prometteur ». Né à Maurice, celui-ci a déménagé pour
l’Angleterre avec ses parents quand il avait un an et effectuait régulièrement des
voyages vers Maurice. En juin 2021, il a obtenu son A-Level en Banking and Finance.

Le jeune homme devait cependant mal tourner. Lors d’une perquisition à son domicile
en juin 2021, quelques jours après l’obtention de son diplôme, la police a trouvé
de la diamorphine et du cannabis dans sa chambre.

Associé au gang de Norwich OTM, Hans Beeharry a abandonné ses études et s’est rendu
à Maurice avec son père en juillet 2021. À son retour en septembre de la même
année, il avait admis être en possession de drogue et a été condamné à une amende
de £ 200 (Rs 10 743, selon le taux de change du jour).

Il avait cependant l’intention de reprendre ses études et devait faire son entrée
au Norwich City College en septembre 2022, date à laquelle il avait été arrêté pour
meurtre.
https://defimedia.info/en-angleterre-un-mauricien-age-de-20-ans-condamne-20-annees-
de-prison-pour-meurtre
14. À Port-Louis : deux Indiens arrêtés pour vol de noix de coco
06 OCTOBRE 2023

PAR NASIF JOOMRATTY


Contact: nasif@radioplus.mu

L’un est assistant cardiologue et l’autre technicien, mais tous deux sont employés
dans une clinique privée de la capitale. Ces ressortissants indiens, âgés de 30 ans
et de 47 ans, ont été arrêtés le jeudi 5 octobre 2023 pour le vol de 47 noix de
coco dont la valeur est estimée à Rs 5 000. Leur complice est activement recherché.

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C’est vers 1 heure du matin jeudi que la police a constaté la présence d’un 4x4
suspect à Vallée-Pitot, non loin du collège GMD Atchia. Deux hommes étaient à bord.
En voyant les policiers s’approcher, celui qui était sur le siège passager avant
s’est précipité sur le siège arrière sur lequel il y avait un sac en raphia. Un
troisième individu, qui se trouvait près du portail principal du collège, a pris la
fuite à l’arrivée du véhicule de police. Interrogé sur leur présence à cet endroit
à une heure aussi tardive, l’un des occupants de la voiture a répondu qu’ils
étaient là pour ramasser des noix de coco. Les policiers ont ensuite fouillé le
4x4. En ouvrant le sac en raphia, ils ont découvert des noix de coco. Il y en avait
aussi dans le coffre. Les agents ont trouvé au total 47 noix. Un couteau chinois,
qui se trouvait dans le sac, a été placé sous scellés et enregistré comme pièce à
conviction. Conduits au poste de police pour y être interrogés, les suspects ont
dit qu’ils ramassaient des noix de coco tombées des arbres dans cette partie
montagneuse de la capitale et qu’ils ignoraient qu’il s’agissait d’un délit. Ils
ont présenté des excuses aux policiers en leur disant : « Donnez-nous une chance.
Nous avons une réputation à défendre dans le quartier. » Les agents les ont
informés qu’ils les arrêtaient pour vol à l’étalage.

https://defimedia.info/port-louis-deux-indiens-arretes-pour-vol-de-noix-de-coco

Tourisme : 901 126 visiteurs entre janvier et septembre 2023

https://defimedia.info/tourisme-901-126-visiteurs-entre-janvier-et-septembre-2023

15. Fraude massive alléguée : l’AfrAsia Bank sommée de révéler les noms des
récipiendaires
11 OCTOBRE 2023

PAR KURSLEY THANAY


Contact: kursley@defimedia.info

Le mardi 10 octobre 2023, le Conseil privé a rendu en écrit, la décision ayant


permis à la compagnie Stanford Asset Holding Limited (SAH), d’obtenir les noms des
présumés récipiendaires de ses millions de dollars volés. Onze personnes et trois
compagnies mauriciennes, ont vu leurs avoirs gelés par la suite.

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Dans un jugement de 23 pages, les Law Lords ont expliqué ce qui leur a motivé pour
lever le secret bancaire. Cela, en vue de permettre aux deux compagnies
plaignantes, à savoir Stanford Asset Holding Limited (SAH), enregistrée aux
Seychelles, et Greenway PCC, société dans l’offshore de Maurice et qui gère SAH, à
obtenir les détails et identités des présumés récipiendaires d’une fraude chiffrée
à 11 145 000 de dollars américains (soit l’équivalent de Rs 500 millions). SAH
avance que l’argent, représentant les fonds d’investisseurs, a été illégalement
transféré le 17 février 2022, de son compte à la banque AfrAsia, à celui de la
compagnie Key Stone Properties Ltd (KSPL), toujours à la même banque.

Dans les faits, SAH et Greenway PCC contestaient en appel devant le Conseil privé,
une décision de la Cour suprême. Il s’agit d’un jugement en date du 29 septembre
2022. Les deux entités plaignantes avaient demandé, par voie de motion, un ordre de
la Cour suprême, sommant la banque AfrAsia, à leur révéler les noms et informations
financières des récipiendaires de l’argent volé. Les lords se sont notamment
focalisés dans leur verdict sur l’article 64 de la Banking Act, qui traite du
devoir de secret bancaire et de confidentialité. Le Conseil privé du Roi a estimé
que le but de cet article n’a jamais été d’empêcher les cours de justice à venir en
aide aux victimes de fraudes pour recouvrer leurs biens.La banque AfrAsia a ainsi
été ordonnée le 21 juillet 2023 de divulguer, sous forme d’affidavit, à SAH et
Greenway PCC, les noms complets, adresses, numéros de compte, les coordonnées du ou
des bénéficiaires du montant détourné.

Ces avoirs qui ont été gelés


Rappelons que suivant des renseignements obtenus par SAH et Greenway PCC, de la
banque AfrAsia, les deux entités plaignantes ont demandé et obtenu auprès du juge
des référés à Maurice un ordre intérimaire de gel des avoirs. L’ordre est comme
suit.

1 145 000 de dollars américains (USD) à être gelés aux noms d’Al Hisra
International Trade Limited (AHITL), sise à Rivière Noire. Hamza Aneel Goolbar et
Israbee Goolbar, de Chemin Grenier, sont les directeurs de la compagnie AHITL et
proches d’Abdel Muammar Taysee Goolbar.
4 685.58 USD au nom de Mlle Noorina Goolbar.
140 515.23 USD et Rs 13 593 787 au nom de Patrice Mike Lajeunesse, un habitant de
Curepipe et directeur de la compagnie KSPL.
Rs 4,5 millions au nom de Claudia Lajeunesse, l’épouse de Patrick Mike Lajeunesse.
Rs 27 351 580.49 au nom de la compagnie TGL Development Ltd et son directeur,
Gislain Stephano Lajeunesse.
Rs 5 millions au nom d’Ilyan Lajeunesse, reçues à travers KSPL.
Trois millions d’euros, au nom de Frederic Joseph Touati de Bel Ombre. Celui-ci
était actionnaire de KSPL.
46 750 USD (soit Rs 2 millions), au nom du député Khushal Lobine, de Camp
Fouquereaux. Celui-ci est l’avocat de KSPL. Il nie toute malversation et avance que
l’argent qu’il a reçu représente ses honoraires pour ses services juridiques à
KSPL.
Rs 1 million au nom de Mohammad Sehzaad Peerbucus, de Castel, qui est le directeur
de la compagnie Link-Value Lamar Resources (Mauritius) Ltd. Il a signé un document
pour un « prêt fictif ».
200 000 USD au nom de Yusuf Ali Maghoo, de Floréal. Montant payé par KSPL.
12 565.85 USD au nom de la compagnie Cedar Rock Capital Management Ltd, à
Highlands. Ledit montant a été transféré par Abdel Muammar Taysee Goolbar à cette
compagnie, où Mohammad Munawar Shakeel Ah Seek, était un directeur.

https://defimedia.info/fraude-massive-alleguee-lafrasia-bank-sommee-de-reveler-les-
noms-des-recipiendaires

16. 67 décès néonataux en six mois : des chiffres qui inquiètent


10 OCTOBRE 2023

PAR JEAN-MARIE ST CYR


Contact: jeanmarie@defimedia.info

Dans un contexte où le pays connaît un vieillissement de la population et une


diminution du taux de natalité, le ministère de la Santé a lancé un programme de
surveillance et de réponse aux décès maternels et périnataux. C’était lors d’un
atelier organisé au Caudan Arts Centre le lundi 9 octobre 2023.

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Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a mis en lumière l’importance de ce


programme vu que les décès maternels, périnataux et néonataux persistent. Depuis le
début de l’année, 67 décès néonataux ont été enregistrés. Selon les données du
Records Office du ministère, 17 décès infantiles ont été recensés dans les hôpitaux
depuis le début de l’année.

Des chiffres alarmants, selon Kailesh Jagutpal, qui ont des répercussions profondes
sur la société, sans compter les tragédies personnelles qu’ils engendrent. Le
ministère a déjà pris plusieurs mesures pour réduire le nombre de décès, notamment
la mise sur pied de cliniques de soins préconceptionnels et de cliniques pour bébés
bien portants dans tous les centres de santé de zone et les cliniques médicales.
Cependant, le ministre a admis que le taux de fréquentation de ces cliniques reste
en-deçà de la normale.

Le ministère effectue également un audit médical des décès maternels et néonataux


chaque mois dans le but de développer des stratégies de prévention et de réduction
du nombre de morts. Le programme de surveillance et de réponse aux décès maternels
et périnataux vise justement à identifier les causes sous-jacentes, en enregistrant
et en signalant chaque cas avec précision.

Cela permettra d’identifier les facteurs communs, tels que les retards dans
l’obtention de soins de santé, un accès insuffisant aux soins obstétriques
d’urgence ou le manque de personnel qualifié pour les accouchements. Le ministre
Jagutpal a souligné l’importance de cette initiative pour assurer des soins de
qualité aux femmes enceintes et aux nouveau-nés.

Si lors de sa présentation de la situation, Kailesh Jagutpal a plaidé en faveur


d’améliorations continues, il a toutefois dit qu’il estimait que Maurice se
trouvait dans une position favorable par rapport à certains indicateurs. Il a ainsi
indiqué que le taux de mortalité néonatale est de 9,1 pour mille naissances
vivantes, alors que l’objectif mondial maximal est fixé à 12.

De plus, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans s’établit à 16,4,
tandis que l’objectif mondial maximal est de 25. Quant au taux de mortalité
maternelle pour 100 000 naissances vivantes, il est de 41, contre un objectif
mondial maximal de 70.

https://defimedia.info/67-deces-neonataux-en-six-mois-des-chiffres-qui-inquietent

17. LIVE NEWS


Construction - 8 000 logements sociaux : léger retard sur cinq chantiers
10 OCTOBRE 2023

PAR FERNANDO THOMAS


Contact: f.thomas@defimedia.info
Les contracteurs ont reçu pour instruction d’accélérer le rythme afin de livrer les
8 000 logements à temps.
Les sociétés choisies pour la construction de 8 000 logements de la New Social
Living Development Ltd (NSLD) avaient été averties. Elles sont tenues de respecter
scrupuleusement les délais indiqués dans les contrats pour la réalisation des
travaux. Or, il se trouve qu’un léger retard a été signalé sur cinq sites.

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Retards qui ont suscité des inquiétudes, selon des informations obtenues par Le
Défi Quotidien. Ce qui a conduit le General Manager de la NSLD à rédiger un
rapport. Deux contracteurs sont tenus pour responsables de ces retards. Ils ont été
convoqués afin qu’ils aient la possibilité de s’expliquer. Pour leur défense, ils
ont fait savoir qu’ils étaient en attente d’ouvriers étrangers pour accélérer la
construction des logements.

« Environ 10 % des travaux devaient être achevés à ce jour. Mais les deux
contracteurs n’en ont complété que 5 % ou 6 %. Ils ont été avertis qu’ils doivent
rattraper le coup au plus vite », fait comprendre la NSLD. Elle rappelle son
engagement inébranlable envers le strict respect des échéances fixées dans les
contrats.

« Aucun retard ne sera toléré de la part des entrepreneurs impliqués dans ces
chantiers. Il est clair que l’organisme entend maintenir une ligne de conduite
rigoureuse et exiger qu’ils assument leurs responsabilités envers ce projet vital à
la population mauricienne », fait-on comprendre. Ce projet vise d’ailleurs à
répondre aux besoins pressants en matière de logements abordables.

La NSLD souligne qu’une équipe composée de ses officiers et des Quantity Surveyors
sont déployés sur les chantiers afin de veiller à la bonne marche des travaux. Ces
derniers sont en communication constante avec les représentants des sociétés de
construction.

Trente-huit des 39 sites prévus sont en phase de construction. Cependant, la NSLD


mène une étude géotechnique dans la région de Surinam en vue de préparer un autre
site. De plus, environ 1 500 travailleurs étrangers, originaires d’Inde, du Népal
et de Madagascar, sont déjà arrivés à Maurice. Ils ont rapidement été mobilisés et
affectés aux chantiers.

https://defimedia.info/construction-8-000-logements-sociaux-leger-retard-sur-cinq-
chantiers

18. Coût de la vie : l’inflation globale recule à 9 %

https://defimedia.info/cout-de-la-vie-linflation-globale-recule-9

LIVE NEWS
Paul Jones : «Repositionner LUX* Belle Mare en tant que propriété de luxe»
09 OCTOBRE 2023

PAR LEENA GOORAYA-POLIGADOO


Contact: l.gooraya@defimedia.info
L’hôtel accueille des clients depuis le 1er octobre 2023.
LUX* Belle Mare, établissement hôtelier de The Lux Collective, situé sur la côte
rouvre ses portes après une rénovation complète. L’hôtel accueille à nouveau ses
clients, depuis le 1er octobre 2023. Le CEO du groupe, Paul Jones affirme que
l’hôtel sera repositionné comme une propriété de luxe au niveau mondial.

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«Nous sommes ravis de rouvrir les portes de LUX* Belle Mare après plus d’un an de
rénovation. L’hôtel a toujours été connu et apprécié pour son service personnalisé
authentique et son équipe des plus dévouées, reflétant la marque de fabrique de
LUX* », indique Paul Jones. Il soutient que l’établissement rejoint les autres
propriétés de l’île Maurice et fait partie du portefeuille du groupe, tout en
poursuivant l’expansion de la marque emblématique LUX* dans le monde. « Alors que
nous accueillons de nombreux visages familiers et de nouveaux convives qui
découvrent la magie de l’hôtel pour la toute première fois, nous visons à relever
la barre et à repositionner LUX* Belle Mare au niveau international en tant que
propriété de luxe à la pointe de la tendance dans l’industrie », soutient le CEO de
The Lux Collective.

L’hôtel, entièrement repensé, a dévoilé un nouveau design, conçu par l’architecte


mauricien de renom, Jean-François Adam, tout en conservant son esprit familial. Les
intérieurs, réalisés par le designer mauricien de renommée internationale Jean-Marc
Tang, révèlent une ambiance et un style contemporains, s’inspirant de
l’environnement de l’hôtel, de sa verdure et de sa vue sur l’océan. LUX* Belle Mare
incarne l’essence d’une vie insulaire décontractée, où le minimalisme rencontre un
design tropical.

La variété de la gastronomie est de retour à travers cinq restaurants exclusifs


proposant un large éventail de cuisines, notamment indienne, chinoise,
méditerranéenne et classique internationale.

Le restaurant signature Amari du chef étoilé Michelin Vineet Bhatia propose une
interprétation moderne du riche patrimoine indien. Le renommé Duck Laundry propose
des plats chinois et des menus de dégustation élaborés par le chef, agrémentés de
spécialités maison comme le canard laqué, les dimsum et les plats sichuanais.

https://defimedia.info/paul-jones-repositionner-lux-belle-mare-en-tant-que-
propriete-de-luxe

19. Cour suprême : le Speaker et le PM contestent certains paragraphes de la


plainte d'Arvin Boolell
09 OCTOBRE 2023

PAR SHEHZAD JADDOO


Contact: shehzad@defimedia.info

La plainte constitutionnelle d'Arvin Boolell dirigée à l'encontre du Speaker


Sooroojdev Phokeer, du Premier ministre (PM) Pravind Jugnauth et de l'Assemblée
nationale a été appelée et débattue devant la Cour suprême ce lundi matin du 9
octobre. Les deux parties ont présenté leurs arguments.

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Le Speaker de l'Assemblée nationale et le PM ont contesté certains paragraphes de


la plainte d'Arvin Boolell, qui remet en question sa suspension de huit semaines au
Parlement. Il convient de rappeler que le député du Parti Travailliste estime que
la suspension qui lui a été infligée le 11 avril 2023 par le Speaker de l'Assemblée
nationale constitue une violation de ses droits constitutionnels. Il avait déposé
une plainte constitutionnelle devant la Cour suprême le jeudi 20 avril 2023. Le
député rouge réclame également le gel perpétuel de sa suspension pour les séances
des 18 et 25 avril 2023, sanction qu'il avait reçue le 11 avril 2023 à l'Assemblée
nationale. Il considère cette sanction comme étant « nulle et non avenue ».

Un "ruling" est attendu dans les semaines à venir concernant cette affaire.

https://defimedia.info/cour-supreme-le-speaker-et-le-pm-contestent-certains-
paragraphes-de-la-plainte-darvin-boolell
Produits végétariens, légumes surgelés, sucre : les prix augmentent

https://defimedia.info/produits-vegetariens-legumes-surgeles-sucre-les-prix-
augmentent

20. Nouvelle hausse du prix de l’électricité pour le secteur industriel en 2024


09 OCTOBRE 2023

PAR THIERRY LAURENT


Contact: t.laurent@defimedia.info
Une nouvelle hausse du prix de l’électricité se profile en 2024.
De nouveaux coûts seront répercutés sur les consommateurs, selon Takesh Luckho
C’est une information qui est pratiquement passée inaperçue, mais le prix de
l’électricité connaîtra une nouvelle hausse en 2024. Sauf que dans ce cas précis,
elle ne s’appliquera qu’au secteur industriel.
Le prix de l’électricité connaîtra une nouvelle hausse en février 2024 pour le
secteur industriel. C’est ce que mentionne un communiqué émis par le Central
Electricity Board (CEB) le 6 octobre 2023. Ce communiqué, libellé « Waiver on
electricity price increase for eligible industrial customers moving towards 100%
Renewable Energy » invite les clients éligibles de la catégorie industrielle du CEB
à faire une demande de réduction sur cette hausse des tarifs. « Cette réduction
sera applicable à l’augmentation des tarifs électriques opérées en février 2033
ainsi que l’augmentation ultérieure prévue pour février 2024, comme approuvé par
l’Utility Regualtory Authority (URA) », peut-on lire dans ce communiqué de la
compagnie nationale de l’électricité. Le communiqué, qui fait état uniquement des
conditions auxquelles il faut s’aligner pour bénéficier d’une réduction de 50 % sur
le tarif de l’électricité, ne s’attarde cependant pas sur cette nouvelle hausse qui
entrera donc en vigueur en 2024.

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Le Défi Quotidien, qui a cherché à mieux comprendre cette hausse des tarifs
d’électricité prévue pour 2024, a enquêté auprès du CEB. On nous a confirmé que
l’augmentation annoncée en 2022 serait répartie sur deux années pour le secteur
industriel. « Cette hausse s’établit sur deux ans, avec 5 % en 2023 et 10 % en 2024
», a-t-on expliqué au sein du service de communication de l’organisme.

La hausse des prix prévue en 2024 laisse déjà entrevoir une possible augmentation
du coût de la vie. En effet, l’économiste Takesh Luckho anticipe une flambée des
prix. « Cette augmentation aura un impact indirect sur le coût de la vie. Lorsque
nous parlons du secteur industriel, nous faisons référence aux usines, aux
supermarchés et aux grandes entreprises de distribution alimentaire. Les coûts de
production de ce secteur ont déjà été affectés par la hausse du coût du diesel, et
avec une augmentation prévue pour 2024, les coûts de production continueront
d’augmenter », soutient-il.

L’économiste ajoute que « ces nouveaux coûts seront inévitablement répercutés sur
les consommateurs ». Il suggère également que, dans le meilleur des cas, ces
secteurs pourraient maintenir leurs prix actuels.

Baisse de 50% du tarif à travers les énergies renouvelables


C’est donc dans ce contexte précis que la mesure budgétaire qui consiste à réduire
le tarif de l’électricité vient prendre toute son importance. Le CEB fait donc
ressortir que ses clients industriels éligibles, à l’exception des entités du
secteur public, sont ceux ayant des comptes de contrat d’électricité actifs dans la
catégorie de clients industriels. Ils peuvent bénéficier d’une réduction allant
jusqu’à 50 % sur les augmentations susmentionnées des tarifs électriques, pour une
période maximale de 24 mois, à condition de présenter une lettre d’intention valide
du CEB pour la mise en place d’un système d’énergies renouvelables.
Le CEB se réserve le droit de récupérer la réduction au cas par cas s’il y a du
retard dans le respect des délais fixés selon le calendrier du projet. Le montant
de la réduction pour chaque client industriel qualifié sera basé sur la capacité
approuvée de leur installation d’énergies renouvelables prévue. Un montant
proratisé sera en conséquence crédité sur chaque compte qualifié. Le montant
effectif de la réduction sera crédité sur les comptes de contrat d’électricité des
clients industriels qualifiés avec un délai minimal d’un mois.

L’application de cette mesure budgétaire se présente donc comme une véritable bouée
de sauvetage pour de nombreuses industries qui ont dû faire face à une augmentation
de 70 % du prix de l’électricité, impactant considérablement leurs coûts de
production. En effet, les représentants de divers secteurs industriels n’ont pas
manqué l’opportunité de partager leurs difficultés financières depuis la mise en
place de cette hausse tarifaire lors de divers forums où ils ont pu échanger avec
des membres du gouvernement et leurs délégués.

La transition énergétique
Outre l’objectif de permettre aux industries du pays de réduire leurs tarifs
d’électricité, cette mesure budgétaire s’inscrit également dans la stratégie du
gouvernement d’accélérer la transition énergétique vers des sources renouvelables.
C’est ce que soutient l’ancien député, Sunil Dowarkasing qui a été exercé
stratégiste pour le compte de l’organisation internationale, Greenpeace. « Maurice
a de grandes ambitions en matière de transition énergétique, et c’est devenu une
nécessité. Cependant, la manière dont le gouvernement souhaite entreprendre cette
transition suscite des inquiétudes. Une transition énergétique réussie devrait se
faire en collaboration avec toutes les parties prenantes, sans imposer de
conditions et de pression excessives », avance l’ancien député de
(Curepipe/Midlands).

Le Plan National de l’Efficacité Énergétique (PNEE) était une façade»

Étant d’avis que ce sont les industries qui représentent les plus grands
consommateurs d’énergie, Sunil Dowarkasing soutient que leur implication est «
cruciale dans toute transition énergétique ». « Au lieu d’engager un dialogue
constructif avec les entreprises, le gouvernement a choisi d’imposer une
augmentation tarifaire de 70 %, justifiée par la nécessité de réduire la facture
d’électricité. Cette décision a eu un impact significatif sur les revenus des
industries, qui ont dû revoir leurs lignes de production en raison de cette hausse
soudaine des coûts. Certaines entreprises du secteur textile ont ainsi enregistré
une baisse de leurs exportations de l’ordre de Rs 400 millions », fait-il part.
Donc, selon lui, il est clair que cette mesure vise à corriger une décision
précipitée issue d’une politique mal réfléchie et qui n’a pas été prise de manière
consensuelle.

Il tient cependant à faire ressortir que de nombreuses usines sont intéressées par
la transition énergétique, principalement en raison de leurs factures énergétiques
élevées. « Ces entreprises cherchent des solutions pour réduire leurs coûts tout en
adoptant des sources d’énergie plus durables. Beaucoup d’entre elles ont déjà
exprimé leur intérêt pour se lancer dans les énergies renouvelables », affirme-t-
il. Mais là où le bât blesse, selon lui, c’est au niveau des conditions imposées
par le CEB. « Le CEB a introduit des conditions préalables pour la transition
énergétique, exigeant la réalisation d’un audit d’efficacité énergétique avant
d’approuver toute demande d’énergies renouvelables. Ces audits ont un coût
substantiel, dépassant souvent les Rs 500 000 », dit-il.

L’intervenant affirme toutefois que le ministère de l’Industrie a pris conscience


de ces enjeux. « Des discussions ont eu lieu avec le ministre Bholah pour explorer
des solutions. Le ministère de l’Industrie envisage même de proposer des
subventions pour aider les entreprises à réaliser ces audits d’efficacité
énergétique », déclare-t-il.

Finalement, Sunil Dowarkasing affirme qu’il est essentiel de tenir compte de la


capacité des entreprises à installer des panneaux solaires sur leurs toits, car
cela jouera un rôle crucial dans le succès de la transition énergétique.

Gare aux abus


Commentant également le communiqué du CEB, l’expert en secteur énergétique et
chargé de cours à l’Université de Maurice (UoM), Khalil Elahee fait d’emblée
ressortir que cette annonce concerne une hausse des tarifs pour l’industrie en
février 2024. « Aussi, similairement à l’augmentation de 2023, cette hausse sera
réduite de 50 %, ayant ainsi un effet rétroactif. L’objectif est de les encourager
à établir des installations pour les énergies renouvelables, mais est-ce que ces
installations seront vraiment des générateurs d’énergies renouvelables ? Il
convient de noter qu’avec les tarifs relativement réduits, chaque entreprise devra
effectuer une simple analyse coûts-avantages pour déterminer si, par exemple,
investir dans des panneaux solaires est plus rentable. Par exemple, elles peuvent
les installer sans s’engager à produire un maximum d’énergie solaire si, au final,
il s’avère plus abordable de profiter des tarifs réduits du CEB », fait-il
ressortir.

Aussi, dit-il, il n’y a aucune obligation de gérer la demande, surtout avec les
tarifs réduits. Cela présente des similitudes avec le tarif concessionnaire qui
existait, dans lequel l’industrie, ainsi que le secteur des BPO étaient soumis à un
tarif inférieur au coût de production, mais devaient effectuer un audit énergétique
en retour. « Cependant, il n’y avait aucun plan d’action pour une gestion efficace
de l’énergie à la suite de la plupart de ces audits. En somme, il s’agissait d’une
manière déguisée de réduire les coûts pour l’industrie sans gestion de la demande.
Le Plan National de l’Efficacité Énergétique (PNEE) était finalement une façade. À
ce jour, nous ne connaissons pas ses résultats, même s’il a coûté des millions au
gouvernement, et, surtout, de nombreuses personnes ont profité des tarifs
concessionnaires ».

En résumé, il faut une fois de plus veiller à ce que certains n’abusent pas du
nouveau programme. Par exemple, il faut s’assurer que ce sont les toits qui sont
utilisés pour les installations, pas les terrains en plein air. Le dimensionnement
des panneaux en mégawatts doit également, par exemple, couvrir 50 % des besoins de
l’entreprise, puis progresser vers 100 % dans un délai précisé. Sinon, la mention «
moving towards 100 %... » n’aurait aucun sens.
https://defimedia.info/nouvelle-hausse-du-prix-de-lelectricite-pour-le-secteur-
industriel-en-2024

21. Haute saison touristique : Les prix des billets d’avion s’envolent face à la
forte demande
09 OCTOBRE 2023

PAR ADILA MOHIT-SAROAR


Contact: adila@defimedia.info
Haute saison touristiqueDes spécialistes du voyage conseillent de réserver les
billets bien en avance.
À l’approche de la fin de l’année, une période synonyme de haute saison
touristique, le flux de passagers entre Maurice et d’autres destinations connaît
une augmentation notable.

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Ce n’est pas encore la fin de l’année et l’industrie du voyage est déjà en


ébullition. Pour cause, en prévision de cette période traditionnellement associée à
une forte affluence touristique, le nombre de voyageurs entre Maurice et d’autres
destinations augmente sensiblement. Une forte demande qui implique une hausse des
prix des billets d’avion.

« Cette tendance à la hausse des prix est tout à fait normale. La période de
novembre à janvier est traditionnellement considérée comme la haute saison pour de
nombreux pays de l’hémisphère Sud, incluant Maurice. Cela se traduit par une forte
hausse de la demande de voyages, avec un afflux conséquent de passagers en
provenance et à destination de l’île. Les familles partent en vacances », explique
Umarfarooq Omarjee, Executive Director d’Omarjee Aviation.

Il fait ressortir que les prix avaient connu une hausse juste après la pandémie de
COVID-19 avant toutefois de se stabiliser, ce qui avait offert aux voyageurs une
certaine prévisibilité. Il précise que les fluctuations de prix ne sont pas
exclusives à la haute saison. « Il peut y avoir des périodes de hausse des prix,
comme en juillet où beaucoup de personnes voyagent. En cette fin d’année, une
augmentation des tarifs a été observée. C’est en partie due à la demande
croissante. », ajoute Umarfarooq Omarjee.

Pour obtenir les meilleurs prix, Umarfarooq Omarjee recommande de réserver ses
billets d’avion trois à six mois à l’avance. « Les voyageurs qui planifient tôt
bénéficieront généralement des tarifs les plus avantageux. À mesure que la date de
voyage approche, les billets ont tendance à devenir plus chers. Il est donc
conseillé de réserver à l’avance pour économiser sur les coûts de voyage »,
conseille-t-il.

Ajmal Tincowree, Commercial Director de Shamal Travels, explique que le


fonctionnement de l’industrie de l’aviation est fortement influencé par les
principes de demande et d’offre. « Lorsque la demande pour des vols augmente et que
l’offre en matière de sièges est limitée, les prix ont naturellement tendance à
grimper. Cette tendance s’accentue particulièrement à l’approche de la fin de
l’année », dit-il.

Il ajoute que la période de novembre, marquée par les vacances scolaires, est
considérée comme la saison haute. Même après la période de COVID-19, les vols et
les hôtels restent très demandés, entraînant des tarifs « au-dessus de la moyenne
». Par conséquent, les voyageurs doivent débourser davantage ou prévoir leurs
réservations bien à l’avance pour faire de bonnes affaires.

« Les réservations pour 2024 pour sont déjà en cours », affirme Ajmal Tincowree,
ajoutant que des offres promotionnelles sont toujours disponibles. Il soutient
aussi que la reprise de l’industrie du voyage reste une réalité, avec une capacité
de 80 % à 85 % attendue d’ici la fin de l’année.

Caroline Chen, Sales Director d’Atom Travel, avance que les tarifs des billets
d’avion fluctuent en fonction de la saison. « Par exemple, un billet pour Kuala
Lumpur en décembre peut atteindre Rs 75 000. Il est donc important de noter que
réserver tôt peut généralement permettre de bénéficier de tarifs plus avantageux »,
dit-elle.

Pour obtenir les meilleurs prix, il est recommandé de réserver ses billets d’avion
six mois à l’avance, surtout pour des destinations populaires en fin d’année comme
l’Angleterre où les places peuvent se remplir rapidement.

Prix pour novembre chez Air Mauritius

Malaisie (Kuala Lumpur) à partir de Rs 58,781.83


Thailande (Bangkok) à partir de Rs 75,647.83
Inde à partir de Rs 30,619.83
Afrique du Sud (Cape town) à partir de Rs 15,671
Dubai à partir de Rs 47,763.92
Rodrigues à partir Rs 9,308.83
France (Paris) à partir de Rs 48, 148.92
Grande-Bretagne (Londres) à partir de Rs 45, 498.92
Aliyah : « Si je pars cette semaine, cela me coûtera Rs 33 000, au lieu de Rs 47
000 à la fin d’octobre »
Aliyah, âgée d’une trentaine d’années, planifiait ses prochaines vacances. À
l’origine, elle avait prévu de prendre l’avion à la fin du mois, mais elle a dû
revoir son projet en raison de la hausse des tarifs des billets. « Si je choisis de
partir cette semaine, cela me coûtera Rs 33 000 », dit-elle. « En revanche, si je
décide de reporter mon départ à la fin d’octobre, le coût s’élèvera à Rs 47 000.
Cela représente une différence de Rs 14 000 ! Je préfère partir maintenant. Plutôt
que de dépenser ces Rs 14 000 supplémentaires, je peux les utiliser pour profiter
davantage de mon séjour », explique-t-elle.

https://defimedia.info/haute-saison-touristique-les-prix-des-billets-davion-
senvolent-face-la-forte-demande

22. LIVE NEWS


Le Rêve Canadien pour 700 Mauriciens : un Événement de Recrutement unique à Maurice
13 OCTOBRE 2023

PAR LE DÉFI QUOTIDIEN


Contact: defiquotidien@defimedia.info

HR Pro - Le Rêve Canadien pour 700 Mauriciens : Un Événement de Recrutement unique


à Maurice
À l'occasion de sa dixième année d'excellence dans le domaine des ressources
humaines, HR Pro est fier d'annoncer « Le Rêve Canadien pour 700 Mauriciens ». Cet
événement de recrutement sans précédent vise à positionner 700 Mauriciens
talentueux dans divers rôles au Canada, renforçant ainsi le pont d'opportunités
entre Maurice et le Canada.

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Les entretiens de recrutement, prévus pour novembre, seront dirigés par des
employeurs canadiens de renom. Toutefois, le processus de sélection préliminaire a
déjà débuté chez HR Pro, avec une équipe dédiée prête à accompagner chaque
candidat.

Depuis sa création en 2013, HR Pro s'est imposé comme un acteur incontournable dans
le secteur des ressources humaines à Maurice et à l'international. Avec des
réalisations notables, telles que le placement de 5000 candidats dans des postes
internationaux et un taux de satisfaction client de 95%, HR Pro continue de
démontrer son expertise et son engagement envers l'excellence.

Hacinna Djakour, fondatrice et directrice de HR Pro, a déclaré : "Nos 10 années


d'existence ont été marquées par un engagement envers l'excellence et une capacité
à évoluer avec les besoins changeants du marché. "Le Rêve Canadien pour 700
Mauriciens" est une preuve de notre dévouement à créer des opportunités qui
changent la vie de nos candidats. C'est une occasion pour les Mauriciens de
réaliser leurs aspirations professionnelles à l'échelle internationale."

Ce partenariat entre HR Pro et les employeurs canadiens souligne l'importance de la


collaboration internationale dans le monde du travail moderne. Il offre également
une chance unique aux Mauriciens de s'immerger dans une culture professionnelle
différente, tout en apportant leurs compétences et leur expertise uniques.
Pour plus d'informations sur "Le Rêve Canadien pour 700 Mauriciens" ou pour
postuler, visitez le site officiel de HR Pro ou contactez directement leur bureau.

Postes Disponibles
Agroalimentaire/Restauration

- Pâtissier

Automobile

- Mécanicien automobile

- Préposé à la pose et à l’entretien des pièces automobiles

- Laveur automobile

Fabrication (bois)

- Chargé de projet (menuiserie/ ebenisterie/ chapenterie)

- Opérateur machine à travailler le bois

Construction

- Camionneur

- Ingénieur civil

- Mécanicien et réparateur de camions

- Homme/femme d'entretien

- Mécanicien d'équipement lourd

- Gérant de projet en ventilation

- Gérant de projet en tuyauterie

- Soudeur

- Quality Surveyor

Agriculture

- Technicien mécanicien agricole

- Manoeuvre

- Caissier/Station-services

- Chauffeur de camion-grue

- Commis de cour/livraison

- Conseiller service client

- Agent administratif

Restauration
- Cuisiniers

- Serveur/Serveuse

- Superviseur service alimentaire

- Préposé au service (caisse, service au volant, assemblage et remise de


commandes)

Agroalimentaire

- Opérateur en transformation alimentaire

- Manœuvre

- Opérateur

Soin et santé

- Cuisinier

- Homme/femme de ménage

- Aide maintenance (peintre)

- Healthcare Assistant

- Serveur/Serveuse

- Aide-cuisinier

Administration

- Assistant administratif

Fabrication

- Machiniste CNC

- Concepteur électrique

- Mécanicien monteur

- Soudeur assembleur

- Machiniste

- Soudeur

- Soudeur tuyauteur

- Électromécanicien

- Polisseur

https://defimedia.info/le-reve-canadien-pour-700-mauriciens-un-evenement-de-
recrutement-unique-maurice
23. Croissance économique : le FMI optimiste pour Maurice avec 5,1 % en 2023

https://defimedia.info/croissance-economique-le-fmi-optimiste-pour-maurice-avec-51-
en-2023

LIVE NEWS
Prime accordée aux services essentiels - Covid-19 : les pompiers toujours en
attente des Rs 15 000
12 OCTOBRE 2023

PAR MARIO BOUTIA


Contact: m.bootia@defimedia.info
Pour le président de la GSEA Firefighters Cadre, le non-paiement de cette prime est
une injustice.
Le président de la GSEA Firefighters Cadre déplore que ses correspondances au
Bureau du Premier ministre soient restées lettres mortes. Il sollicite
l’intervention du ministre de la Fonction publique.

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Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir… Les pompiers attendent toujours le
paiement unique des Rs 15 000 accordées aux services essentiels durant la pandémie
de Covid-19. Ashraf Buxoo, président de la GSEA Firefighters Cadre, déplore le fait
que ses nombreuses correspondances adressées au Bureau du Premier ministre pour que
les pompiers obtiennent cette prime sont restées sans réponse. « Je considère que
le non-paiement de cette prime est une injustice faite à l’encontre des pompiers »,
dit-il.

Ashraf Buxoo avance, d’ailleurs, ne pas comprendre pourquoi les pompiers ont été
laissés-pour-compte, « alors que, tout comme les autres services essentiels, nous
avons fait passer notre sens du patriotisme avant notre propre sécurité ». Il
explique qu’outre leur présence devant les maisons de commerce pour épauler les
policiers, ils ont aussi aidé à l’évacuation des malades se trouvant à l’étage des
immeubles, pour que le SAMU puisse les transporter à l’hôpital.

La GSEA Firefighters Cadre espère que sa récente rencontre, qualifiée de positive,


avec le nouveau ministre de la Fonction publique, Anjiv Ramdhany, aboutira à des
solutions concrètes. Lors de cette rencontre, qui a eu lieu le mercredi 4 octobre
dernier, Ashraf Buxoo, a exposé plusieurs problèmes qui les affectent depuis des
années. « Le ministre, qui a été très attentif à notre égard, nous a promis qu’il
organiserait une autre rencontre, cette fois-ci, en présence du management, pour
trouver des solutions dans les plus brefs délais à nos problèmes », rapporte-t-il.

Le « Time-off » a notamment été au menu des discussions. Ashraf Buxoo a plaidé


auprès du ministre de la Fonction publique pour que le système de roster établi par
le Mauritius Rescue & Fire Service soit aboli et que les pompiers qui travaillent
durant les jours fériés bénéficient automatiquement de deux jours de soldes versés
sur leur salaire suivant les jours où ils ont travaillé ou qu’ils prennent avantage
de leurs deux jours off. Il explique qu’un tel procédé éviterait les arriérés qui
durent pendant des mois.

Il affirme avoir également plaidé pour que les pompiers bénéficient d’au moins une
promotion au cours de leur carrière. « C’est inacceptable que plusieurs pompiers
aient terminé leur carrière sans aucune promotion », déplore-t-il. À cet effet, il
propose qu’après 20 ans de service, tout pompier soit promu au rang de Sub-fire
officer.

Dans le même souffle, il cite le cas d’une soixantaine de pompiers qui ont réussi
aux « Station Officer Qualifying Examinations », et qui attendent depuis plusieurs
mois leur promotion au rang de
« Station Officer » alors qu’il y a plus d’une vingtaine de postes vacants à ce
niveau. De plus, le président de la GSEA Firefighters Cadre réclame l’intervention
du ministre de la Fonction publique pour que le poste de « Lead Firefighter » soit
classifié comme rang (au lieu de grade comme c’est le cas actuellement), ce qui
ouvrirait la porte à des promotions dans le service.

https://defimedia.info/prime-accordee-aux-services-essentiels-covid-19-les-
pompiers-toujours-en-attente-des-rs-15-000

24. La commission électorale : les défis à relever après 65 ans


12 OCTOBRE 2023

PAR LE DÉFI QUOTIDIEN


Contact: defiquotidien@defimedia.info
La commission électorale est la garante de l’intégrité du processus électoral à
Maurice.
Alors que les regards sont tournés vers le Privy Council, dans l’affaire opposant
Suren Dayal au chef du gouvernement, la commission électorale célèbre, elle, ses 65
ans cette année. Cette institution est la garante de l’intégrité du processus
électoral à l’île Maurice. Quelles réformes faut-il apporter pour renforcer ce
processus ?

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Yvan Martial, ancien éditorialiste, insiste sur la nécessité pour la commission


électorale de prévenir les pressions politiques au sein du bureau du commissaire
électoral. Il souligne l’importance cruciale pour « cette autorité de fonctionner
sans aucune interférence, en jouissant d’une autonomie totale ».

En discutant de la possibilité de nommer un successeur au président de la


commission électorale, Yvan Martial souligne l’importance de choisir une personne
véritablement indépendante. Il fait référence aux critiques passées envers Maya
Hanoomanjee pendant son mandat de présidente de l’assemblée nationale et
s’interroge sur les conséquences de telles critiques. Il met également en avant la
détérioration de la situation parlementaire depuis l’arrivée de Soorojdev Phokeer.

De son côté, afin de préserver l’intégrité et l’efficacité du processus électoral,


Abdallah Goolamallee souligne l’urgence de s’adapter aux mutations rapides et à la
croissance de la digitalisation pour maintenir la pertinence de la commission
électorale, malgré les 65 ans de service ininterrompu. Il insiste sur la nécessité
de suivre l’évolution du contexte mondial et technologique. Il plaide également
pour une adoption de la digitalisation à tous les niveaux, y compris l’utilisation
de l’intelligence artificielle pour garantir une base de données précise et
sécurisée.

En réponse aux critiques sur les lacunes du système électoral, il met en avant la
nécessité de restaurer la confiance du public en proposant des réformes adaptées.
Il appelle également à une nouvelle législation pour renforcer l’indépendance de la
commission électorale.

L’ancien juge Vinod Boolell attire l’attention sur les erreurs répétées du bureau
du commissaire électoral à quelques mois des élections générales. Il souligne que
de telles erreurs, comme l’omission de citoyens électeurs lors des dernières
élections, remettent en question la méthodologie et l’efficacité du bureau. Il
appelle à une gestion plus rigoureuse et scientifique du processus électoral pour
éviter de tels problèmes.
Ainsi, les observateurs mettent tous en avant l’importance d’améliorer le
fonctionnement de la commission électorale et de garantir des élections libres et
justes.

https://defimedia.info/la-commission-electorale-les-defis-relever-apres-65-ans

25. À l’hôpital Jeetoo et Victoria : le manque chronique d’infirmiers plonge le


personnel dans le désespoir
12 OCTOBRE 2023

PAR JEAN-MARIE ST CYR


Contact: jeanmarie@defimedia.info
Le problème de manque de personnel conduit à l’absentéisme, selon des infirmiers.
Le manque de personnel, en particulier pour le service de nuit, et des équipements
défectueux constituent des problèmes récurrents auxquels sont confrontés les
membres du personnel de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo et l’hôpital Victoria. Cette
situation perdure depuis trop longtemps, selon eux.

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«Le manque de personnel conduit à l’absentéisme, engendrant davantage de problèmes


pour l’effectif présent. C’est un cercle vicieux », affirme une infirmière qui
compte de nombreuses années de service à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. À son image,
plusieurs autres dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles
dans le département des urgences et dans les salles. Ils sont ainsi poussés peu à
peu vers l’épuisement causé par la fatigue physique et psychologique. « Comment
rester éveillé et concentré quand on est en sous-effectif, surtout lors du service
de nuit ? » martèlent les membres du personnel que nous avons rencontrés.

Ce problème de manque de personnel, en particulier du côté des infirmières, a été


maintes fois décrié, mais il persiste en raison de l’absence de recrutement
régulier et de la diversification des services, ainsi que de leur décentralisation.
Nos différents interlocuteurs expliquent que la situation est bien plus difficile à
l’hôpital Dr A. G. Jeetoo et à l’hôpital Victoria en raison de la forte densité de
population desservie par ces deux établissements.

Découragés par le manque de proactivité pour trouver une solution à cette


situation, certains membres du personnel sont sur le point de craquer. « Nous avons
essayé à plusieurs reprises, mais nos récriminations ne sont pas prises en
considération », fait comprendre une infirmière. Nos différents interlocuteurs
notent que le problème est plus flagrant et plus récurrent dans les unités de soins
pour femmes que dans celles pour hommes.

Une infirmière déplore notamment les absences répétées de certaines de leurs


collègues sans qu’aucune sanction ne soit prise. « Il n’est pas facile de
travailler en sous-effectif et d’accomplir le travail de quatre à cinq personnes
alors que nous ne sommes que deux en service. Dans certains cas, des responsables
de service se sont retrouvés sans personnel de soutien et ont dû travailler seules
», explique une des infirmières. Nos interlocuteurs affirment que la pression est
souvent énorme avec un volume de travail considérable.

Ils expliquent que le processus de recrutement ne devrait pas se limiter à certains


établissements au détriment d’autres. Ils déplorent également un mauvais
redéploiement des ressources, en soulignant que certains établissements disposent
de plus de personnel hospitalier qu’il n’en faut, tandis que d’autres, comme les
hôpitaux Jeetoo et Victoria, souffrent d’un manque d’effectif. « Le déploiement du
personnel devrait être adapté au nombre de patients fréquentant les établissements
concernés », disent-ils. Les infirmiers contactés soutiennent également qu’il est
nécessaire de tout mettre en œuvre pour encourager les jeunes à rejoindre la
profession en leur proposant un salaire attractif et de bonnes conditions de
travail.

Le ministère de la Santé nie tout manquement


Ceux à qui nous avons parlé regrettent que certains des équipements qu’ils
utilisent, tels que les aiguilles pour les prises de sang, soient « défectueux ». «
Dans certains cas, nous n’arrivons pas à aspirer le sang et devons effectuer une
nouvelle injection, ce qui n’est pas agréable pour les patients », explique une
infirmière. Un autre membre du personnel affirme cependant que le problème des
seringues défectueuses a été résolu depuis longtemps. « Les mesures nécessaires ont
été prises pour les remplacer », assure-t-il. Par ailleurs, des problèmes ont
également été signalés avec certains des moniteurs utilisés pour suivre le rythme
cardiaque et le niveau d’oxygène. « Ces appareils sont essentiels pour faciliter le
travail des infirmiers dans le suivi des patients », soutiennent nos
interlocuteurs.

Sollicité, un cadre du ministère de la Santé réplique qu’il est trop facile de


faire des allégations concernant ces différents manquements. Selon lui, les membres
du personnel doivent adresser leurs plaintes au directeur médical pour que des
mesures appropriées soient prises.
https://defimedia.info/lhopital-jeetoo-et-victoria-le-manque-chronique-dinfirmiers-
plonge-le-personnel-dans-le-desespoir

26. Situation irrégulière : plus de 50 travailleurs étrangers épinglés


12 OCTOBRE 2023

PAR SHEHZAD JADDOO


Contact: shehzad@defimedia.info

Plus de 50 travailleurs étrangers, en situation illégale à Maurice, ont été arrêtés


lors d’une opération « crackdown » ce jeudi matin 12 octobre. Ce sont
principalement des Bangladais, Malgaches et Nigérians. Une opération menée par des
officiers du Passport and Immigration Office dans les régions de Plaine-Verte,
Vallée-des-Prêtres et Grand-Baie.

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Selon nos informations, ces ressortissants étrangers ont choisi de rester


illégalement à Maurice à l'expiration de leur permis de séjour pour travailler au
noir. Ils seront tous traduits devant la justice en attendant leur expulsion.

https://defimedia.info/situation-irreguliere-plus-de-50-travailleurs-etrangers-
epingles

LIVE NEWS
Dans le Nord : environ 500 mètres de filets saisis
12 OCTOBRE 2023

PAR HAARISAH PEERALLEE


Contact: h.peerallee@defimedia.info

Des filets d'environ 500 mètres ont été saisis en mer le mercredi 11 octobre par
des officiers de la National Coast Guard dans la région de Mare-La-Raie, dans le
nord de l’île. Cette opération a été dirigée par des officiers de la Maritime
Intelligence Cell, sous la supervision de l'inspecteur Chuckowry. Des battues ont
été effectuées dans la région pour retrouver le suspect, mais aucune arrestation
n'a été faite. L'enquête se poursuit.

https://defimedia.info/dans-le-nord-environ-500-metres-de-filets-saisis
Dans un supermarché de l’Est : une ado de 12 ans interpellée pour vol
12 OCTOBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info

Une adolescente de 12 ans a été prise en flagrant délit dans un supermarché, situé
dans la région Est de l’île. Les faits se sont produits mercredi 11 octobre. C'est
un agent de sécurité qui a mis au jour l'infraction en visionnant les
enregistrements des caméras de surveillance.

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L'adolescente a été surprise en train de glisser des plumes, des cahiers de dessin,
des chocolats et des chewing-gums dans son cartable.

Alertée, la police a immédiatement référé le cas à la brigade pour la protection de


la famille.

Dans une déposition à la police, un des responsables du supermarché a affirmé que


ce n’est pas la première fois que l’adolescente s’appropriait des articles dans le
supermarché. L’enquête se poursuit.

https://defimedia.info/dans-un-supermarche-de-lest-une-ado-de-12-ans-interpellee-
pour-vol

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