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Pour construire les 8 000 logements, la New Social Living Development Ltd (NSLD)
fera appel à des professionnels étrangers experts dans leurs domaines respectifs.
Elle s’appuiera sur des compagnies de construction et des agents recruteurs pour
sélectionner non seulement des maçons, mais aussi des ingénieurs, des électriciens,
des plombiers, des peintres et même des paysagistes de divers horizons.
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« Pour garantir le succès du projet, la NSLD a décidé de faire appel à une main-
d’œuvre étrangère qualifiée et variée », fait-on comprendre au niveau de la NSLD.
La construction de ces unités de logement, qualifiées de « logements durables »,
nécessite une variété de compétences spécialisées, ajoute-t-on.
« Des maçons capables de construire des bases solides aux électriciens et plombiers
assurant des systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité fiables, chaque
étape du projet requiert un savoir-faire spécifique », poursuit-on à la NSLD. Il
faut ajouter à cela, précise-t-on, « le rôle crucial des paysagistes qui
transforment les espaces extérieurs en écrins de verdure ».
https://defimedia.info/8-000-logements-meme-les-paysagistes-seront-etrangers
2. LIVE NEWS
Le Professeur Froguel plaide pour des traitements personnalisés pour combattre le
diabète à Maurice
27 SEPTEMBRE 2023
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https://defimedia.info/le-professeur-froguel-plaide-pour-des-traitements-
personnalises-pour-combattre-le-diabete-maurice
LIVE NEWS
Independence Scheme : plus de 9 000 jeunes ont bénéficié de l'allocation de Rs 20
000
28 SEPTEMBRE 2023
Plus de 9 000 jeunes ont déjà bénéficié de l'allocation de Rs 20 000 dans le cadre
du Schéma d'Indépendance. La Mauritius Revenue Authority (MRA) a débloqué une somme
de Rs 183 millions à cette fin. Il convient de noter que cette mesure, annoncée
lors du dernier Budget, cible environ 15 000 jeunes. Sont éligibles ceux qui auront
atteint l'âge de 18 ans entre le 1ᵉʳ janvier de cette année et le 30 juin 2024. La
MRA indique avoir reçu plus de 12 000 demandes.
https://defimedia.info/independence-scheme-plus-de-9-000-jeunes-ont-beneficie-de-
lallocation-de-rs-20-000
LIVE NEWS
Tribunal de Rose Hill : Rajesh Jeetah autorisé à voyager
28 SEPTEMBRE 2023
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Pour rappel, Rajesh Jeetah fait face à une accusation provisoire de "effecting
public mischief" devant le tribunal de Rose Hill. Il est accusé d’avoir fait une
fausse déclaration concernant un accident qui se serait produit dans un domaine
privé à Barkly le 7 mars dernier.
https://defimedia.info/tribunal-de-rose-hill-rajesh-jeetah-autorise-voyager
https://defimedia.info/calebasses-un-homme-arrache-le-sac-dune-etudiante-et-
senfuit-dans-une-voiture-volee
Port-Louis : une voiture clouée sur place pour non-respect des règles de
stationnement
28 SEPTEMBRE 2023
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Quelques conseils :
- Évitez de stationner votre véhicule sur une double ligne jaune, à côté d'une
route où une ligne blanche continue est présente, sur les trottoirs, à proximité
d'un virage, ou même au croisement des chemins. N’obstruez pas le passage des
piétons ni l'accès à d'autres véhicules.
https://defimedia.info/port-louis-une-voiture-clouee-sur-place-pour-non-respect-
des-regles-de-stationnement
Un homme âgé de 35 ans a été découvert dans un état critique, gisant dans une mare
de sang à l'extérieur de sa maison à Chemin-Grenier. Il a été transporté à l'unité
des soins intensifs de l'hôpital de Rose-Belle, suite à l'alerte donnée par son
épouse aux services d'urgence. Cette dernière a précisé à la police qu'une fête
avait eu lieu pendant le week-end, mais qu'elle ignorait les circonstances exactes
de la blessure de son mari. La police a ouvert une enquête.
https://defimedia.info/chemin-grenier-un-homme-de-35-ans-retrouve-dans-une-mare-de-
sang
LIVE NEWS
Descente de l’Icac au headquarters d’Air Mauritius
28 SEPTEMBRE 2023
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Des documents relatifs à des contrats signés au cours des derniers mois ont été
saisis.
https://defimedia.info/descente-de-licac-au-headquarters-dair-mauritius
Six conducteurs ont été épinglés pour conduite sous l’influence de la drogue depuis
lundi 25 septembre. Le dernier en date : un homme de 30 ans a été interpellé à
Baie-du-Tombeau, mercredi 27 septembre. C’était lors d’un contrôle routier. La
police a intercepté la voiture, car elle zigzaguait sur la route.
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https://defimedia.info/controles-routiers-six-automobilistes-epingles-pour-
conduite-sous-linfluence-de-la-drogue
5. Impliqué dans un accident mortel à Congomah : 12 mois de prison pour un
chauffard
28 SEPTEMBRE 2023
Un homme d'une trentaine d'années devra purger une peine de 12 mois de prison, une
décision qui avait initialement été convertie en travaux communautaires.
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Cependant, cette décision avait été contestée par le Directeur des poursuites
publiques qui a fait appel.
L'affaire remonte à l'année 2017 à Congomah, lorsque l'accusé était au volant d'un
véhicule impliqué dans un accident tragique ayant coûté la vie à sa passagère.
L'alcootest avait révélé que le conducteur avait plus de 100 microgrammes d’alcool
dans le sang.
https://defimedia.info/implique-dans-un-accident-mortel-congomah-12-mois-de-prison-
pour-un-chauffard
LIVE NEWS
Résultats financiers : Medine en pleine croissance avec des revenus doublés
27 SEPTEMBRE 2023
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Les profits opérationnels ont triplé pour atteindre Rs 940 millions, tandis que les
bénéfices nets ont enregistré une croissance de 14 %, s'élevant à Rs 1,2 milliard
(contre Rs 1,04 milliard en 2021/2022). « Nous avons achevé notre redressement
financier et enregistrons une performance record pour la deuxième année
consécutive. Toutes nos activités ont contribué à ce résultat en augmentant leurs
bénéfices. Nous disposons désormais d'une base solide pour accélérer la
transformation de The West, notre marque territoriale lancée en mars 2023. Le
mérite de ce solide bilan revient à nos employés », affirme Dhiren Ponnusamy, Chief
Executive Officer (CEO) de Medine.
https://defimedia.info/resultats-financiers-medine-en-pleine-croissance-avec-des-
revenus-doubles
Un jeune homme de 22 ans s’est fait coffrer par la police hier après-midi pour
avoir volé sept boites de dentifrice. Les faits se sont produits dans un
supermarché se trouvant à Résidence Vallijee.
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https://www.lemauricien.com/actualites/faits-divers/des-boites-de-dentifrice-
conduit-un-homme-de-22-ans-en-cellule-policiere/603814/
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L’eau coule actuellement avec parcimonie depuis les robinets d’un nombre
incalculable de familles habitant les quartiers de Trèfles, Stanley, Camp-Le-Vieux
et Plaisance, à Rose-Hill. La fuite d’eau émanant d’un tuyau cassé à la rue Fareed
Mattur, Plaisance, a exacerbé la colère des abonnés lésés.
C’est une scène qui fait peine à voir quand on sait qu’il n’a pas plu des cordes
depuis plusieurs semaines dans les quatre coins du pays et que le taux de
remplissage des sept réservoirs se réduit comme peau de chagrin.
Comme une fontaine, l’eau jaillit avec abondance depuis une semaine! À en croire
les habitants de ladite rue, la Central Water Authority (CWA) a déjà été mise au
courant. Mais, jusqu’ici, personne n’est venu remédier à la situation.
https://www.lemauricien.com/actualites/faits-divers/fuite-deau-a-plaisance-depuis-
8-jours-la-cwa-aux-abonnes-absents/603806/
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https://www.lemauricien.com/le-mauricien/au-niveau-mondiale-la-demande-aerienne-
demeure-forte/603209/
7. Hôtellerie : le groupe Sun met de l’ordre dans ses dettes, soit – 34,5%
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26 Sep 2023 07h00
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Cette performance est soutenue également par un taux d’occupation de 74%, dépassant
le niveau pré-Covid (72,4%). Son ADR (Average Daily Rate) de Rs 13 359 est par
ailleurs en hausse de 42% par rapport à l’exercice 2019. Le flux vers l’EBITDA, à
Rs 2,4 milliards, est aussi appréciable, la marge s’améliorant à 30,1% (23,4% en
2019). Les coûts financiers nets de Rs 175 millions ont été nettement inférieurs à
ceux de l’exercice précédent, principalement en raison des gains de trésorerie
réalisés en cours d’année.
Par ailleurs, les perspectives s’annoncent positives pour les prochains mois, car
déjà les résultats du premier trimestre de l’exercice financier 2024 (juillet à
septembre 2023) sont meilleurs que ceux de la même période de l’année précédente.
Le groupe Sun indique que « forward bookings for the second quarter are very
encouraging with the forthcoming tourist arrivals and air seat capacity
progressively recovering to pre-Covid levels ».
https://www.lemauricien.com/le-mauricien/hotellerie-le-groupe-sun-met-de-lordre-
dans-ses-dettes-soit-345/602906/
8. Hôtellerie : Lux* Belle Mare se refait une beauté avec un Price Tag de Rs 1,9
milliard
🔴 Les premiers clients de retour dans l'enceinte de cet établissemet hôtelier dans
les prochains jours 🔴 Le taux d’occupation déjà à 65% pour le mois d’octobre
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27 Sep 2023 17h20
La reconstruction du Lux* Belle Mare, après l’incendie qui l’a ravagé l’année
dernière, est quasi achevée et l’hôtel se prépare à accueillir ses premiers clients
payants au début du mois d’octobre. Les fonds injectés dans la reconstruction de
l’établissement s’élèvent à 1,9 milliard, dont Rs 225 millions pour la rénovation
de la partie non-endommagée. C’est ce qu’a indiqué Désiré Elliah, Chief Executive
Officer (CEO) de Lux* Island Resorts, lors d’une réunion avec les analystes
financiers.
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Toute variation dans le montant de la compensation sera alors reconnue dans les
résultats pour l’année financière se terminant au 30 juin 2024. Désiré Elliah
ajoute que les tarifs proposés à la clientèle après la reconstruction seront de 15
à 20% supérieurs à ceux d’avant l’incendie. « L’avantage, c’est que l’établissement
est déjà très connu et à ce stade, nous avons déjà des réservations de 65% pour le
mois d’octobre. D’ailleurs, nous prévoyons une bonne haute saison pour le groupe et
pour la destination dans son ensemble » , laisse-t-il entendre.
Par ailleurs, le CEO de Lux* indique que des discussions sont en cours avec les
autorités, dont Air Mauritius, « pour mettre quelques vols sur la Chine ».
Concernant la performance financière au 30 juin dernier, Lux* enregistre des
résultats positifs pour la deuxième année consécutive après la pandémie du Covid-
19. Son chiffre d’affaires passe ainsi à Rs 8,2 milliards, comparé à Rs 6,4
milliards au précédent exercice, en hausse de 27%. Le bénéfice attribuable au
groupe augmente à Rs 1,46 milliard, contre Rs 478,6 millions l’année dernière.
La dette en baisse
Dividendes
https://www.lemauricien.com/le-mauricien/hotellerie-lux-belle-mare-se-refait-une-
beaute-avec-un-price-tag-de-rs-19-milliard/603581/
Photo d'illustration
À trois mois des fêtes de fin d’année, malgré un contexte inflationniste, des taux
d’intérêt en hausse et la baisse du pouvoir d’achat d’une large frange de la
population, les Shopping Malls ne désemplissent pas à travers le pays. Au
contraire, la fréquentation est en hausse dans la majorité des centres commerciaux.
Pour preuve, le plus important opérateur de ce secteur, Ascencia, qui contrôle sept
malls situés dans diverses régions, affiche une santé robuste, malgré les
conditions de marché défavorables, et souligne dans son dernier bilan financier que
le nombre de visiteurs dans ses centres commerciaux est en hausse de 11,7%.
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Ces derniers mois, le groupe Ascencia s’est lancé dans de nombreux projets. Sa
stratégie était d’affiner la composition du portefeuille de locataires (Tenant
Mix), en accueillant plus de 70 nouveaux magasins dans ses centres commerciaux. Ces
efforts n’ont pas été vains, puisqu’ils ont débouché sur une augmentation de 11,7%
de la fréquentation mensuelle moyenne, ce qui a entraîné une hausse de 14,5% de
l’Average Trading Density dans les Malls d’Ascencia, atteignant maintenant Rs 11
690 au mètre carré, contre Rs 10 212 l’an passé. En fait, la fréquentation
mensuelle moyenne (Average Monthly Footfall) dans les Malls d’Ascencia pour
l’exercice financier écoulé se rapprohe de la barre de deux millions, soit 1 938
898 visiteurs, comparé à 1 736 210 au 30 juin 2022.
Par ailleurs, alors que le Bagatelle Mall se concentre sur l’achèvement prochain de
la construction d’une quincaillerie dans l’espace Sud, Ascencia progresse également
dans tous ses projets en cours, la priorité étant la rénovation complète du Riche-
Terre Mall.
En attendant, les conditions commerciales continueront d’être affectées par
l’environnement de taux d’intérêt élevé dans les prochains mois, sans oublier une
concurrence accrue, les difficultés d’approvisionnement des locataires et
l’incertitude persistante concernant les modes de consommation. Ascencia demeure
toutefois confiant dans la solidité de ses actifs et dans l’expertise de son équipe
de gestion pour atteindre les objectifs fixés pour l’exercice financier en cours.
https://www.lemauricien.com/actualites/economie/consommation-frequentation-en-
hausse-dans-les-malls-dascencia/603596/
« Nous avons besoin de profs de KM. C’est une nouvelle matière qui est en demande
et il nous faut former des enseignants. Nous devons faire le travail en amont pour
que les cours ne soient pas perturbés. » Au sein de l’UoM, des efforts sont déjà
consentis pour mettre en place des programmes de formation pour les futurs
enseignants de Kreol Morisien. Ces cours devraient être disponibles dès la
prochaine grande rentrée universitaire prévue en juin 2024. En attendant, les
autorités ont recours aux diplômés en BA (Hons) French and Creole Studies pour
assurer l’enseignement aux élèves. Actuellement, 278 élèves (114 filles et 64
garçons) se préparent à passer les premiers examens du National School Certificate
en Kreol Morisien. Le calendrier des épreuves a été établi comme suit : le Paper 1
aura lieu le 19 octobre, le Paper 2 le 23 octobre, et le Paper 3 se tiendra le 6
novembre. Le responsable de ces examens, soit le Mauritius Examinations Syndicate
(MES), a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement de
ces épreuves, qui sont similaires à d’autres examens du School Certificate (SC). Un
organisme nouvellement créé, le National Examinations Board (NEB), supervise et
organise les examens de certaines matières au niveau secondaire, dont le Kreol
Morisien. Cet organisme a été établi conformément à un amendement à l’Education
Act.
L’offre du National School Certificate en Kreol Morisien aux élèves est le résultat
d’une collaboration fructueuse entre le ministère de l’Éducation, l’Université de
Maurice (UoM), le Mauritius Institute of Education (MIE) et le Mauritius
Examinations Syndicate (MES). Cette initiative témoigne de l’engagement continu
envers la promotion et la préservation de la langue et de la culture créoles dans
le système éducatif de Maurice.
https://defimedia.info/prof-dr-arnaud-carpooran-nous-avons-besoin-de-profs-de-km
11. Consommation – Pouvoir d’achat : Aucune incidence de la baisse du fret sur les
prix au détail
- Takesh Lucko (économiste) : « Les commerçants disposent d’une marge de manœuvre
pour faire baisser les prix »
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29 Sep 2023 07h00
Photo d'illustration
Après la flambée des prix à l’échelle mondiale, en 2021, le commerce mondial a
repris, avec pour conséquence une explosion des prix de fret, mais depuis plusieurs
mois les chaînes logistiques sont dans une phase de correction, avec un retour à la
normale des tarifs de fret, qui sont maintenant proches des niveaux pré-Covid. Par
ailleurs, la demande mondiale s’affaiblissant, elle contribue également à faire
chuter les prix du fret conteneurisé.
Dans un tel contexte, la population pourrait donc s’attendre à un retour à la
normale des prix à la consommation, mais tel n’est pas le cas. Dans certains
milieux, on pointe du doigt les importateurs et distributeurs, les accusant de
pratiquer de fortes marges de profits sur le dos des consommateurs.
Les importateurs s’en défendent, mettant la cherté des prix en rayons sur le dos de
la dépréciation de la roupie, arguant que les gains sur la baisse du tarif de fret
sont vite absorbés au tableau du taux de change. Takesh Lucko, économiste, s’attend
lui aussi à voir les prix chuter en rayons : « Le coût du fret a dégringolé de 300%
et le consommateur s’attend, à juste titre, à voir baisser les prix, mais il ne
voit rien sur les étagères ! »
Il fait comprendre que l’argument visant à tout mettre sur le dos de la
dépréciation de la roupie ne tient pas la route. « Nous avons entendu certains
distributeurs et exportateurs se défendre en faisant état de la dépréciation de la
roupie. La roupie s’est dépréciée de 15% durant l’année alors que les tarifs de
fret ont baissé de 300%, et donc ils ont une marge de manœuvre pour faire baisser
les prix en faveur du consommateur. Il est clair que beaucoup d’importateurs et
distributeurs sont en train de récupérer leurs marges de profits perdues pendant le
Covid-19 et la guerre en Ukraine en gardant les prix artificiellement élevés »,
avance-t-il.
Takesh Lucko estime que ces opérateurs ne jouent pas le jeu. Il trouve cette
démarche injuste, d’autant que plusieurs d’entre eux ont bénéficié du Freight
Rebate Scheme, un plan d’aide financé par les fonds publics. « C’est l’argent des
contribuables qui a servi à soutenir beaucoup de commerçants pendant les moments
difficiles, et aujourd’hui, on ne voit même pas de retour d’ascenseur… » dénonce-t-
il.
Il est rejoint par un observateur aguerri de la chaîne de distribution locale. «
Dans une économie libre où le système de l’offre et la demande fonctionne
correctement, les opérateurs qui font de grosses marges doivent retourner une
partie au consommateur et cesser de le plumer, alors que la crise du Covid-19 et du
fret est désormais loin derrière nous », dit-il.
Malgré l’introduction du salaire minimum, la compensation salariale de Rs 1 000
Across the Board accordée en janvier par le gouvernement, les fins de mois restent
difficiles. « Quand il s’agit d’augmenter les prix, ils sont toujours rapides, mais
quand les prix devraient baisser, ils devraient au moins les réajuster. Mais au
lieu de cela, on nous sert toutes sortes de prétextes », lâche un consommateur
désabusé, qui s’en remet à la nouvelle ministre du Commerce, Dorine Chuckowry, pour
trouver une solution.
Quoi qu’il en soit, la seule planche de salut pour combattre la cherté des produits
importés dans les rayons des supermarchés reste le développement de la production
agricole et la transformation des fruits et légumes afin de créer à terme les
conditions menant à l’autosuffisance alimentaire et réduire la dépendance des
produits importés. Entre-temps, dans les milieux des grandes surfaces, on affirme
noter la confirmation d’un Shift majeur vers des produits de moyenne et basse
gamme, quitte à faire des sacrifices sur la qualité.
« Pour leur survie financière, les clients délaissent les marques avec lesquelles
ils ont été fidèles pendant des années, pour se trouver vers les marques
distributeurs et marques nettement plus accessibles », laissent entendre des
spécialistes du commerce au détail.
https://www.lemauricien.com/actualites/societe/consommation-pouvoir-dachat-aucune-
incidence-de-la-baisse-du-fret-sur-les-prix-au-detail/603857/
Derrière l’art, les chiffres. Pour sa troisième édition, l’International Art Fair
(MIAF) innove. En discours d’ouverture aujourd’hui: l’intervention attendue de
Meagan Kelly Horseman, directrice pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord de la
maison de ventes aux enchères Christie’s.
«C’est énorme d’avoir Christie’s qui pose le pied à Maurice. Cela montre notre
volonté de contribuer à faire de Maurice une destination culturelle», affirme
Zaahirah Muthy. Notre compatriote installée à Dubaï depuis une décennie, fondatrice
de ZeeArts, commissaire d’exposition et artiste, est l’organisatrice de MIAF. C’est
à Dubaï, qu’elle a déjà eu l’occasion de collaborer avec la branche régionale de la
célèbre maison de ventes aux enchères.
Meagan Kelly Horseman sera la keynote speaker lors de la conférence ayant pour
thème Harnessing art as an investment to catalyse creative ecosystem
transformation, aujourd’hui à l’hôtel Maritim, Balaclava. Une conférence sur
invitation uniquement. Cette visite d’une représentante de Christie’s c’est «pour
faire de la sensibilisation. Collectionner de l’art à Maurice est un marché niche.
Nous avons invité de nombreux Chief Executive Officers à se joindre à nous»,
indique l’organisatrice. Cette visite c’est aussi pour relayer au grand public des
conseils sur «comment commencer une collection. Qui sont les artistes dans lesquels
on peut investir ou encore comment faire une vente aux enchères». Zaahirah Muthy
voit plus loin: «On pourrait éventuellement envisager une vente aux enchères une
fois l’an.»
C’est la troisième édition de l’International Art Fair (MIAF), qui s’ouvre au grand
public aujourd’hui. Elle restera accessible jusqu’à samedi. Si les deux
manifestations précédentes avaient eu lieu à Port-Louis, cette fois, MIAF
s’installe au Vivéa Business Park, au cœur de la smart city de Moka. Ce business
park est aménagé sur les terres de l’ancienne usine sucrière Mon Désert Alma. «En
sortant de la capitale, c’est une façon de démocratiser MIAF», explique Zaahirah
Muthy. Ce sera l’occasion pour les visiteurs de découvrir non seulement les œuvres
exposées, mais aussi de visiter cet espace
Pour l’édition 2023, MIAF a pour thème Embrace our past, enlighten our future. Cela
a attiré 120 artistes regroupés dans divers pavillons, au Vivéa Business Park.
L’océan Indien est représenté, avec six talents de Rodrigues – venus grâce à une
collaboration avec la Commission des Arts et de la Culture – ainsi que des
plasticiens de La Réunion, des Seychelles, des Comores et de Madagascar
MIAF n’oublie les enfants. Samedi, place à l’activité Little Picasso. Des enfants
issus de milieux défavorisés participeront à un atelier de dessin et de peinture au
Vivea Business Park. Ils auront à disposition tout le matériel nécessaire. En même
temps, les artistes participant à MIAF ne seront pas en reste. Lors de séances de
live painting, ils vont transformer le business park en studio de création en plein
air.
Après trois éditions, MIAF va se donner une nouvelle image. Au lieu d’être une
manifestation de l’art contemporain qui se tient sur une base annuelle, elle
deviendra une triennale de l’océan Indien. «Nous voulons devenir un hub artistique
et culturel de l’océan Indien», affirme l’organisatrice Zaahirah Muthy. La tenue de
conférences et d’exposition devrait tourner entre les diverses îles de la région.
https://lexpress.mu/node/527361
Les facteurs qui occasionnent cette tendance à la hausse du prix du sucre sur les
marchés ne vont pas disparaître de sitôt alors que 10 000 hectares qui auraient pu
faire entrer des devises de plus de Rs 2 milliards dans le pays en 2023 sont à
l’abandon.
Tandis que le prix du sucre sur le marché international amorce une tendance à la
hausse, 10 000 hectares de terre jadis sous culture de la canne à sucre sont à
l’abandon. Ces 10 000 hectares peuvent assurer la production de quelque 80 000
tonnes de sucre qui, au prix du jour, aurait rapporté un peu plus de Rs 2 milliards
aux acteurs de l’industrie sucrière, cette année.
Les bonnes et les mauvaises nouvelles ont été dévoilées par Roshan Baguant
président sortant du conseil d’administration du Syndicat des sucres. Les
principales caractéristiques du nouveau prix sont qu’il:
est trois fois supérieur à celui de la récolte de 2018 qui était de Rs 8 700 bien
au-dessus des Rs 18 620, le plus bon prix obtenu en 2007 lorsque le protocole sucre
permettait d’avoir un prix garanti ;
Il va plus dans son plaidoyer:«La tendance à la fluctuation des prix que l’on peut
observer sur le marché du sucre nous permet de conclure que la viabilité du secteur
de la production de la canne à sucre ne devrait être envisagée que sur les moyen et
long termes. En ce qui concerne la plupart des produits agricoles, il nous faut
profiter d’une situation de marché qui nous est favorable pour accentuer notre
intérêt pour la conception des projets d’investissement et nous mettre dans une
position où nous sommes en position de déployer un niveau satisfaisant de
préparation face à des situations d’urgence.» C’était une des premières fonctions
de Teeruthraj Hurdoyal qui vient tout juste de prendre le portefeuille du ministère
de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire
Parmi les facteurs évoqués par Devesh Dukhira, Chief Executive Officer du MSS,
figurent:
Le prix obtenu pour le sucre mauricien n’est pas le fruit du hasard mais le
résultat de la stratégie commerciale adoptée. Celle-ci s’articule autour de la
recherche de marché niche et la détermination de diversifier son marché.
Aujourd’hui, le MSS compte une soixantaine de destinations pour vendre son sucre.
La société privilégie des marchés niches, c’est-à-dire un segment très spécifique
où le niveau de concurrence n’est pas alarmant et où un opérateur peut fournir des
produits à haute valeur ajoutée. La vente des sucres spéciaux dans des segments
niches de marchés a dépassé les 136 000 tonnes après une hausse de 18 %
comparativement à l’année précédente.
Une stratégie qui débouche sur une situation paradoxale car, d’une part, tous les
sucres produits à Maurice incluant toute la production de sucres spéciaux sont
vendus par le MSS et, d’autre part, Maurice importe du sucre pour sa consommation
locale. Une des dernières initiatives prises par le Syndicat des sucres en vue de
consolider la position du sucre mauricien sur le marché international, a été
l’organisation d’une rencontre à Paris en octobre 2022, où une centaine d’acheteurs
pouvaient rencontrer des producteurs mauriciens. Les acheteurs ont été introduits
au MSS Virtual Club, une plate-forme où acheteurs et vendeurs peuvent échanger.
https://lexpress.mu/node/527362
14.
https://defimedia.info/maurice-accueilli-842-978-visiteurs-entre-janvier-et-mi-
septembre
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Dans cet article, il écrit que « la marine indienne prépare déjà des plans pour
envoyer au moins 50 officiers et du personnel afin d’occuper la piste
d’atterrissage, qui aura la capacité de gérer les avions de surveillance et de
guerre anti-sous-marine Bœing P-8I des forces armées indiennes ». Ces informations
font suite à une série de publications dans la presse indienne ces derniers temps.
Cependant, à Maurice, aucune réaction n’a été enregistrée pour infirmer, confirmer
ou préciser ces informations.
Dans sa réponse, Pravind Jugnauth avait précisé que « comme c’est le cas pour
Maurice et Rodrigues, toute demande d’utilisation de nos installations portuaires
et aéroportuaires par un bateau ou un avion civil ou militaire étranger sera
examinée et décidée par le gouvernement. Le même principe s’appliquera à toute
demande pour Agaléga dès que les installations seront opérationnelles ».
Il avait également souligné que « dans le passé, sous des gouvernements précédents,
il y a eu des demandes d’autorisation d’atterrissage d’avions militaires ou civils
à l’aéroport de Plaisance, qui ont été accordées ». Il disait disposer d’une liste
pour différents pays, y compris des avions militaires français. « De 2014 à 2020,
nous avons accueilli 95 avions militaires, dont 10 de l’Indian Air Force, ainsi que
des avions militaires américains. Donc, ce n’est ni nouveau, ni exceptionnel, ni
anormal », avait-il soutenu.
Pour le Docteur en droit international, Milan Meetarbhan, qui est aussi un ancien
représentant de Maurice auprès des Nations unies, cette opacité nourrit
l’impression qu’il y a quelque chose de louche autour de ce dossier. « Le
gouvernement est aux antipodes de ce que disent les médias et les ‘think tanks’
indiens, qui sont généralement très bien renseignés », dit-il. Il est d’avis que
par honnêteté envers la population, le gouvernement gagnerait à éclaircir toutes
les questions relatives à ce dossier.
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«Bien que les biocarburants semblent être une innovation récente, leur base repose
sur une technologie ancienne, l’éthanol dérivé de la canne à sucre, présente depuis
des siècles ». C’est ce que nous a expliqué le chargé de cours et expert en matière
énergétique, Khalil Elahee au sujet de la déclaration du ministre des Services
publics et de l’Énergie, Joe Lesjongard à l’effet que Maurice ait rejoint le
BioAlliance Fuel à la suite du sommet du G20 en Inde. Selon le ministre, cette
initiative permettra à Maurice de réduire sa dépendance sur le charbon ainsi que
l’huile lourde.
Les chiffres émanant de Statistics Mauritius indiquent que pour 2022, Maurice a
importé un total de 1 922 594 tonnes équivalent pétrole (tep) de carburant,
principalement composé de combustibles fossiles, alors que les énergies
renouvelables ne représentaient que 0,01 % de ces importations. Le charbon
constituait environ 18,9 % des importations, tandis que parmi les produits
pétroliers, on retrouvait l’huile de chauffage à hauteur de 37,8 %, le diesel à
16,4 %, l’essence à 10,2 %, le gaz de pétrole liquéfié (LPG) à 5,2 % et le kérosène
à double usage à 11,6 %.
Comparativement à l’année 2021, les importations de produits pétroliers ont grimpé
de 11,9 %, passant de 1 392 661 tep à 1 558 919 tep, tandis que les importations de
charbon ont diminué de 23,3 %, passant de 473 546 tep à 363 428 tep. De 2021 à
2022, la facture d’importation des produits pétroliers et du charbon a augmenté de
82,0 %, passant de Rs 35 887 milliards à Rs 65 322 milliards, représentant ainsi
22,3 % du total de la facture d’importation.
Au cours des dix dernières années, environ 20 millions de tonnes de bioéthanol ont
été importées vers le marché européen, ajoute Khalil Elahee, tout en faisant
ressortir que l’éthanol produit à Maurice est considéré comme véritablement bio,
contrairement à celui du Brésil qui nécessite la déforestation pour sa production.
« Actuellement, l’éthanol mauricien est principalement destiné à l’industrie
cosmétique en Europe et à une utilisation comme carburant pour les véhicules
européens ». Malgré cela, indique-t-il, depuis plus de deux décennies, chaque
gouvernement mauricien a promis d’exploiter le potentiel des biocarburants à base
d’éthanol, mais ces promesses sont restées largement inutilisées.
Khalil Elahee explique aussi qu’il est important de noter que l’éthanol mauricien
est déjà adapté à une utilisation automobile locale avec une teneur d’éthanol de 5
%. Toutefois, pour augmenter cette proportion à 10 %, des modifications seraient
nécessaires au niveau des véhicules.
La décision d’exploiter davantage les biocarburants, selon lui, repose avant tout
sur des considérations commerciales et politiques. « Elle requiert la collaboration
du ministère des Finances, des acteurs privés, des usiniers, des distilleries et
des petits planteurs pour déterminer comment commercialiser le bioéthanol en tant
que carburant de remplacement de l’essence. Ce processus implique une organisation
minutieuse et des décisions politiques éclairées », dit-il.
https://defimedia.info/transition-energetique-biofuel-une-opportunite-sous-estimee-
depuis-20-ans