Vous êtes sur la page 1sur 19

1.

8 000 logements : même les paysagistes seront étrangers


28 SEPTEMBRE 2023

PAR FERNANDO THOMAS


Contact: f.thomas@defimedia.info

Pour construire les 8 000 logements, la New Social Living Development Ltd (NSLD)
fera appel à des professionnels étrangers experts dans leurs domaines respectifs.
Elle s’appuiera sur des compagnies de construction et des agents recruteurs pour
sélectionner non seulement des maçons, mais aussi des ingénieurs, des électriciens,
des plombiers, des peintres et même des paysagistes de divers horizons.

PUBLICITÉ

« Pour garantir le succès du projet, la NSLD a décidé de faire appel à une main-
d’œuvre étrangère qualifiée et variée », fait-on comprendre au niveau de la NSLD.
La construction de ces unités de logement, qualifiées de « logements durables »,
nécessite une variété de compétences spécialisées, ajoute-t-on.

« Des maçons capables de construire des bases solides aux électriciens et plombiers
assurant des systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité fiables, chaque
étape du projet requiert un savoir-faire spécifique », poursuit-on à la NSLD. Il
faut ajouter à cela, précise-t-on, « le rôle crucial des paysagistes qui
transforment les espaces extérieurs en écrins de verdure ».

S’il se dit « en faveur du développement dans le pays », Gerard Uckoor, le


directeur de Gerard Uckoor Co. Ltd et fondateur de l’Association des contracteurs
de Maurice, ne cache pas son désaccord face à l’importation de la main-d’œuvre
étrangère. Au Défi Quotidien, il explique qu’il y a suffisamment de professionnels
dans le domaine de la construction à Maurice. « D’ailleurs, c’est la main-d’œuvre
locale qui a bâti le pays et les infrastructures publiques. C’est tellement facile
de recruter les étrangers. Mais il y a tellement de Mauriciens qui peuvent faire ce
travail à la place des étrangers », déplore Gerard Uckoor. Il lance un appel à la
direction de la NSLD. « Je demande à la NSLD de considérer les ‘contracteurs’
locaux pour la construction de trois ou quatre unités de logement. Je suis confiant
que la NSLD a tout à gagner si des ‘contracteurs’ locaux participent au projet. Le
montant imposé par les locaux sera moindre, le travail sera non seulement
irréprochable, mais il sera livré à temps », affirme-t-il.

https://defimedia.info/8-000-logements-meme-les-paysagistes-seront-etrangers

2. LIVE NEWS
Le Professeur Froguel plaide pour des traitements personnalisés pour combattre le
diabète à Maurice
27 SEPTEMBRE 2023

PAR JEAN-MARIE ST CYR


Contact: jeanmarie@defimedia.info

Le professeur Philippe Froguel, expert en endocrinologie, préconise des traitements


personnalisés pour les diabétiques à Maurice. Lors d’une conférence sur la «
Génomique du diabète et maladies métaboliques : Maurice au centre du monde »,
mardi, il a souligné l’importance de cibler précisément le type de diabète afin
d’offrir des soins sur mesure.

PUBLICITÉ

Il a également mis en évidence les défis liés au diabète à Maurice, notamment en


raison des habitudes alimentaires et de la montée de l’obésité. Malgré une légère
baisse, la prévalence du diabète reste élevée, ce qui nécessite une approche
adaptée à la maladie et des changements de mode de vie, a-t-il fait ressortir.

Le professeur Philippe Froguel est à Maurice dans le cadre du lancement du projet


d’une unité Obésité, Diabète, Hypertension et Insuffisance Rénale (ODHIR) à la
clinique Mauricienne. Cela, avec le soutien du service PréciDIAB (Centre National
de Médecine de Précision des Diabètes).

https://defimedia.info/le-professeur-froguel-plaide-pour-des-traitements-
personnalises-pour-combattre-le-diabete-maurice

LIVE NEWS
Independence Scheme : plus de 9 000 jeunes ont bénéficié de l'allocation de Rs 20
000
28 SEPTEMBRE 2023

PAR ANOOP DHOOKEEYA


Contact: anoop@radioplus.mu

Plus de 9 000 jeunes ont déjà bénéficié de l'allocation de Rs 20 000 dans le cadre
du Schéma d'Indépendance. La Mauritius Revenue Authority (MRA) a débloqué une somme
de Rs 183 millions à cette fin. Il convient de noter que cette mesure, annoncée
lors du dernier Budget, cible environ 15 000 jeunes. Sont éligibles ceux qui auront
atteint l'âge de 18 ans entre le 1ᵉʳ janvier de cette année et le 30 juin 2024. La
MRA indique avoir reçu plus de 12 000 demandes.

https://defimedia.info/independence-scheme-plus-de-9-000-jeunes-ont-beneficie-de-
lallocation-de-rs-20-000

LIVE NEWS
Tribunal de Rose Hill : Rajesh Jeetah autorisé à voyager
28 SEPTEMBRE 2023

PAR LEDWEENA RAMASAWMY-MOHUN


Contact: ledweena@defimedia.info

L'ex-ministre Rajesh Jeetah pourra se rendre en Angleterre du 2 au 15 octobre 2023.


Le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) n'a, ce jeudi 28 septembre, émis aucune
objection à sa demande de lever l'ordre d'interdiction qui pèse sur lui. Rajesh
Jeetah doit fournir une caution de Rs 5 000 et devra de nouveau se présenter au
tribunal de Rose Hill le 17 octobre 2023.

PUBLICITÉ

Pour rappel, Rajesh Jeetah fait face à une accusation provisoire de "effecting
public mischief" devant le tribunal de Rose Hill. Il est accusé d’avoir fait une
fausse déclaration concernant un accident qui se serait produit dans un domaine
privé à Barkly le 7 mars dernier.

https://defimedia.info/tribunal-de-rose-hill-rajesh-jeetah-autorise-voyager

3. Calebasses : un homme arrache le sac d'une étudiante et s'enfuit dans une


voiture volée
28 SEPTEMBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info
Une étudiante de 20 ans a été victime d'un vol à l'arraché mercredi matin à
Calebasses. Alors qu'elle marchait le long de la route, un individu l'a
soudainement approchée, lui arrachant son sac avant de prendre la fuite à bord
d'une voiture volée. Malgré sa tentative de le poursuivre, elle n'a pas réussi à le
rattraper. La voiture volée à Grand Baie a été récupérée peu après par la CID de
Terre Rouge. Jean Olivier Ardore, un résident de Rose-Belle âgé de 31 ans et auteur
de ce vol, a été appréhendé par la CID de Grand-Baie et la DCIU alors qu'il
s'apprêtait à prendre un taxi à Grand Baie.

https://defimedia.info/calebasses-un-homme-arrache-le-sac-dune-etudiante-et-
senfuit-dans-une-voiture-volee

Port-Louis : une voiture clouée sur place pour non-respect des règles de
stationnement
28 SEPTEMBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info

Un acte d'incivisme a été constaté ce jeudi rue Lislet Geoffroy à Port-Louis, où se


trouve le Passport and Immigration Office. Une voiture est garée à la fois sur un
passage pour piétons et à l'entrée d'un parking, comme vous pouvez le constater sur
cette image. Les autorités ont immobilisé le véhicule avec un sabot de roue.

PUBLICITÉ

Que se passe-t-il si un conducteur se trouve dans une telle situation ? Il doit se


rendre au Divisional Headquarters de la région pour s'acquitter d'un "de-clamping
fee", qui s'élève à Rs 1000, explique Barlen Munusami, consultant en sécurité
routière. Par exemple, si un véhicule a été immobilisé dans la capitale, il doit se
rendre aux Casernes centrales. L'automobiliste dispose de jusqu'à 18 h 00 pour
régler son amende. Faute de quoi, son véhicule sera remorqué au poste de police, et
l'automobiliste sera contraint de payer une somme supplémentaire en plus de
l'amende initiale.

Quelques conseils :

- Il est impératif de respecter en premier lieu le code de la route et de faire


preuve de grande vigilance.

- Évitez de stationner votre véhicule sur une double ligne jaune, à côté d'une
route où une ligne blanche continue est présente, sur les trottoirs, à proximité
d'un virage, ou même au croisement des chemins. N’obstruez pas le passage des
piétons ni l'accès à d'autres véhicules.

- Utilisez vos coupons de parking correctement. Indiquez et respectez l'heure


prévue.

- En plus du sabot, un automobiliste peut se voir remettre un "parking notice" pour


tout stationnement illégal que les autorités placent sous l'essuie-glace. Dans ce
cas, le contrevenant est passible d'une amende de Rs 600, avec un délai de sept
jours pour la régler. Au-delà de ce délai, l'amende passe à Rs 1 000.

https://defimedia.info/port-louis-une-voiture-clouee-sur-place-pour-non-respect-
des-regles-de-stationnement

4. Chemin-Grenier : un homme de 35 ans retrouvé dans une mare de sang


28 SEPTEMBRE 2023
PAR HAARISAH PEERALLEE
Contact: h.peerallee@defimedia.info

Un homme âgé de 35 ans a été découvert dans un état critique, gisant dans une mare
de sang à l'extérieur de sa maison à Chemin-Grenier. Il a été transporté à l'unité
des soins intensifs de l'hôpital de Rose-Belle, suite à l'alerte donnée par son
épouse aux services d'urgence. Cette dernière a précisé à la police qu'une fête
avait eu lieu pendant le week-end, mais qu'elle ignorait les circonstances exactes
de la blessure de son mari. La police a ouvert une enquête.

https://defimedia.info/chemin-grenier-un-homme-de-35-ans-retrouve-dans-une-mare-de-
sang

LIVE NEWS
Descente de l’Icac au headquarters d’Air Mauritius
28 SEPTEMBRE 2023

PAR WWW. DEFIMEDIA.INFO


Contact: webmaster@defimedia.info

La Commission anti-corruption (Icac) a effectué une descente au headquarters d'Air


Mauritius, à Port-Louis, dans le courant de cette semaine.

PUBLICITÉ

Des documents relatifs à des contrats signés au cours des derniers mois ont été
saisis.

Pour rappel, le 15 septembre dernier, le CEO de la compagnie aérienne MK, le Croate


Krešimir Kučko, ainsi que le CFO Jean-Laval Ah Chip, avaient été suspendus de leurs
fonctions à la suite d'une réunion d'urgence du conseil d'administration d'Air
Mauritius. Au sein de MK, on fait état d'un « problème de gouvernance ».

https://defimedia.info/descente-de-licac-au-headquarters-dair-mauritius

Contrôles routiers : six automobilistes épinglés pour conduite sous l’influence de


la drogue
28 SEPTEMBRE 2023

PAR KAVINA RAMPARSAD


Contact: kavina@defimedia.info

Six conducteurs ont été épinglés pour conduite sous l’influence de la drogue depuis
lundi 25 septembre. Le dernier en date : un homme de 30 ans a été interpellé à
Baie-du-Tombeau, mercredi 27 septembre. C’était lors d’un contrôle routier. La
police a intercepté la voiture, car elle zigzaguait sur la route.

PUBLICITÉ

Lors de l'interrogatoire, il a été révélé que le conducteur ne détenait pas son


permis de conduire. Si l'alcootest s'est révélé négatif, le test de dépistage de
stupéfiants s'est avéré positif. Le conducteur a alors déclaré avoir consommé de
l'héroïne. Par conséquent, il a été conduit au poste de police de la région pour
les besoins de l’enquête.

https://defimedia.info/controles-routiers-six-automobilistes-epingles-pour-
conduite-sous-linfluence-de-la-drogue
5. Impliqué dans un accident mortel à Congomah : 12 mois de prison pour un
chauffard
28 SEPTEMBRE 2023

PAR DOOSHEELA MANSING


Contact: doosheela@radioplus.mu

Un homme d'une trentaine d'années devra purger une peine de 12 mois de prison, une
décision qui avait initialement été convertie en travaux communautaires.

PUBLICITÉ

Cependant, cette décision avait été contestée par le Directeur des poursuites
publiques qui a fait appel.

L'affaire remonte à l'année 2017 à Congomah, lorsque l'accusé était au volant d'un
véhicule impliqué dans un accident tragique ayant coûté la vie à sa passagère.

L'alcootest avait révélé que le conducteur avait plus de 100 microgrammes d’alcool
dans le sang.

https://defimedia.info/implique-dans-un-accident-mortel-congomah-12-mois-de-prison-
pour-un-chauffard

LIVE NEWS
Résultats financiers : Medine en pleine croissance avec des revenus doublés
27 SEPTEMBRE 2023

PAR LEENA GOORAYA-POLIGADOO


Contact: l.gooraya@defimedia.info
Dhiren Ponnusamy, CEO de Medine
Medine a enregistré des recettes de Rs 3,3 milliards à la clôture de l'exercice
financier se terminant le 30 juin 2023. Ces revenus représentent le double des
recettes générées un an plus tôt. Le groupe a dévoilé ses résultats financiers le
mardi 26 septembre pour l'exercice clos au 30 juin 2023.

PUBLICITÉ

Les profits opérationnels ont triplé pour atteindre Rs 940 millions, tandis que les
bénéfices nets ont enregistré une croissance de 14 %, s'élevant à Rs 1,2 milliard
(contre Rs 1,04 milliard en 2021/2022). « Nous avons achevé notre redressement
financier et enregistrons une performance record pour la deuxième année
consécutive. Toutes nos activités ont contribué à ce résultat en augmentant leurs
bénéfices. Nous disposons désormais d'une base solide pour accélérer la
transformation de The West, notre marque territoriale lancée en mars 2023. Le
mérite de ce solide bilan revient à nos employés », affirme Dhiren Ponnusamy, Chief
Executive Officer (CEO) de Medine.

Après deux années consécutives de profitabilité dépassant le milliard de roupies,


le groupe est bien positionné pour réaliser de solides performances à moyen terme.
Selon le CEO, cette continuité s'articule autour des projets fonciers en cours, des
chantiers majeurs tels qu'un nouvel hôpital privé, l'extension significative de
Cascavelle Shopping Mall, ainsi que d'autres investissements stratégiques dans
l'éducation.

https://defimedia.info/resultats-financiers-medine-en-pleine-croissance-avec-des-
revenus-doubles

6. Des boîtes de dentifrice conduit un homme de 22 ans en cellule policière


1224
28 Sep 2023 13h37

Un jeune homme de 22 ans s’est fait coffrer par la police hier après-midi pour
avoir volé sept boites de dentifrice. Les faits se sont produits dans un
supermarché se trouvant à Résidence Vallijee.

- Publicité -

Le suspect, un habitant Curepipe, a été aperçu en train de voler des boites de


dentifrice avant de les dissimuler sous sa veste. Il n’a pas effectué de paiement à
la caisse.

Il a alors été interpellé et emmené vers le poste de police de Pope Henessy où il


est en détention. La valeur du vol s’élève à Rs 1,600.

https://www.lemauricien.com/actualites/faits-divers/des-boites-de-dentifrice-
conduit-un-homme-de-22-ans-en-cellule-policiere/603814/

Fuite d’eau à Plaisance depuis 8 jours : la CWA aux abonnés absents !


369
28 Sep 2023 11h55

- Publicité -

L’eau coule actuellement avec parcimonie depuis les robinets d’un nombre
incalculable de familles habitant les quartiers de Trèfles, Stanley, Camp-Le-Vieux
et Plaisance, à Rose-Hill. La fuite d’eau émanant d’un tuyau cassé à la rue Fareed
Mattur, Plaisance, a exacerbé la colère des abonnés lésés.

C’est une scène qui fait peine à voir quand on sait qu’il n’a pas plu des cordes
depuis plusieurs semaines dans les quatre coins du pays et que le taux de
remplissage des sept réservoirs se réduit comme peau de chagrin.

Comme une fontaine, l’eau jaillit avec abondance depuis une semaine! À en croire
les habitants de ladite rue, la Central Water Authority (CWA) a déjà été mise au
courant. Mais, jusqu’ici, personne n’est venu remédier à la situation.

https://www.lemauricien.com/actualites/faits-divers/fuite-deau-a-plaisance-depuis-
8-jours-la-cwa-aux-abonnes-absents/603806/

Au niveau mondiale : la demande aérienne demeure forte


169
27 Sep 2023 08h30

Le trafic passager mondial en juillet 2023 (Revenue passenger kilometers – RPKs) a


augmenté de 26,2% par rapport à juillet 2022. Globalement, le trafic est maintenant
à 95,6% des niveaux pré-Covid. « Planes were full during July as people continue to
travel in ever greater numbers. Importantly, forward ticket sales indicate that
traveler confidence remains high. And there is every reason to be optimistic about
the continuing recovery », explique Willie Walsh, directeur de l’IATA.

- Publicité -

Le trafic intérieur de juillet a augmenté de 21,5% par rapport à juillet 2022 et a


dépassé de 8,3% les résultats de juillet 2019. Les RPK de juillet sont les plus
élevés jamais enregistrés, fortement soutenus par l’augmentation de la demande sur
le marché intérieur chinois. Quant au trafic international, il a augmenté de 29,6%
par rapport au même mois de l’année précédente, tous les marchés affichant une
croissance robuste. Les RPK internationaux ont atteint 88,7% des niveaux de juillet
2019. L’Afrique ne compte que pour 2,1% du trafic passager mondial tandis que
l’Europe représente 30,8%, l’Amérique du Nord 28,8% et l’Asie/Pacifique 22,1%.

https://www.lemauricien.com/le-mauricien/au-niveau-mondiale-la-demande-aerienne-
demeure-forte/603209/

7. Hôtellerie : le groupe Sun met de l’ordre dans ses dettes, soit – 34,5%
504
26 Sep 2023 07h00

La pirogue resort & spa @kuoni.co.uk


Sun Ltd, faisant partie du groupe Ciel présente un bilan financier en nette
amélioration au 30 juin dernier. Il augmente en effet sa part de marché et affiche
des résultats satisfaisants. Sun a brassé un chiffre d’affaires de Rs 8,1
milliards, en forte hausse (+57,5%) comparativement à l’exercice précédent (Rs 5,1
milliards). Ses profits pour l’année se chiffrent à Rs 1,5 milliard, contre Rs 200
millions, représentant une progression de 659%.

- Publicité -

La dette nette de Sun au 30 juin était de Rs 3,4 milliards, en baisse de Rs 1,8


milliard (-34,5%) comparé à l’exercice précédent, tandis que le flux de trésorerie
disponible s’élevait à Rs 2,2 milliards (2022 : Rs 1,6 milliard). Le ratio
d’endettement du groupe s’est établi à 22,7% (2022 : 34,8%).

Cette performance est soutenue également par un taux d’occupation de 74%, dépassant
le niveau pré-Covid (72,4%). Son ADR (Average Daily Rate) de Rs 13 359 est par
ailleurs en hausse de 42% par rapport à l’exercice 2019. Le flux vers l’EBITDA, à
Rs 2,4 milliards, est aussi appréciable, la marge s’améliorant à 30,1% (23,4% en
2019). Les coûts financiers nets de Rs 175 millions ont été nettement inférieurs à
ceux de l’exercice précédent, principalement en raison des gains de trésorerie
réalisés en cours d’année.

À la fin de l’année financière, le groupe a procédé à une réévaluation de ses


avoirs, soit terrains et bâtiments, en pleine propriété qui s’est traduite par un
gain de Rs 971 millions, comptabilisé sous l’item Other Comprehensive Income.

Les arrivées de touristes pendant l’année financière clôturée le 30 juin dernier


ont été de 1,22 million, soit une reprise de 88% par rapport à l’année financière
2019 (1,38 million).

Par ailleurs, les perspectives s’annoncent positives pour les prochains mois, car
déjà les résultats du premier trimestre de l’exercice financier 2024 (juillet à
septembre 2023) sont meilleurs que ceux de la même période de l’année précédente.

Le groupe Sun indique que « forward bookings for the second quarter are very
encouraging with the forthcoming tourist arrivals and air seat capacity
progressively recovering to pre-Covid levels ».

https://www.lemauricien.com/le-mauricien/hotellerie-le-groupe-sun-met-de-lordre-
dans-ses-dettes-soit-345/602906/

8. Hôtellerie : Lux* Belle Mare se refait une beauté avec un Price Tag de Rs 1,9
milliard
🔴 Les premiers clients de retour dans l'enceinte de cet établissemet hôtelier dans
les prochains jours 🔴 Le taux d’occupation déjà à 65% pour le mois d’octobre
593
27 Sep 2023 17h20

La reconstruction du Lux* Belle Mare, après l’incendie qui l’a ravagé l’année
dernière, est quasi achevée et l’hôtel se prépare à accueillir ses premiers clients
payants au début du mois d’octobre. Les fonds injectés dans la reconstruction de
l’établissement s’élèvent à 1,9 milliard, dont Rs 225 millions pour la rénovation
de la partie non-endommagée. C’est ce qu’a indiqué Désiré Elliah, Chief Executive
Officer (CEO) de Lux* Island Resorts, lors d’une réunion avec les analystes
financiers.

- Publicité -

« La reconstruction de Lux* Belle Mare a nécessité Rs 1,675 milliard, plus Rs 225


millions pour rénover l’autre partie qui n’a pas été endommagée, afin d’avoir un
hôtel uniformisé et neuf à partir du 1er octobre », dit-il.

Un accord, pour un montant à hauteur de Rs 244 millions, a été trouvé pour


compenser la perte d’exploitation à la suite de l’incendie. Pour ce qui est des
dégâts matériels, une somme de Rs 729 millions a été reconnue en tant que
compensation auprès des assureurs. Le montant final sera déterminé vers la fin de
l’année, après la validation du coût final des travaux de rénovation par des
experts.

Toute variation dans le montant de la compensation sera alors reconnue dans les
résultats pour l’année financière se terminant au 30 juin 2024. Désiré Elliah
ajoute que les tarifs proposés à la clientèle après la reconstruction seront de 15
à 20% supérieurs à ceux d’avant l’incendie. « L’avantage, c’est que l’établissement
est déjà très connu et à ce stade, nous avons déjà des réservations de 65% pour le
mois d’octobre. D’ailleurs, nous prévoyons une bonne haute saison pour le groupe et
pour la destination dans son ensemble » , laisse-t-il entendre.

Par ailleurs, le CEO de Lux* indique que des discussions sont en cours avec les
autorités, dont Air Mauritius, « pour mettre quelques vols sur la Chine ».
Concernant la performance financière au 30 juin dernier, Lux* enregistre des
résultats positifs pour la deuxième année consécutive après la pandémie du Covid-
19. Son chiffre d’affaires passe ainsi à Rs 8,2 milliards, comparé à Rs 6,4
milliards au précédent exercice, en hausse de 27%. Le bénéfice attribuable au
groupe augmente à Rs 1,46 milliard, contre Rs 478,6 millions l’année dernière.

Individuellement, les trois destinations de Lux* se sont très bien comportées au


cours de l’exercice écoulé. Maurice a enregistré un EBITDA de Rs 1,5 milliard, soit
65% du chiffre global de Lux*, tandis que les Maldives et La-Réunion ont enregistré
un EBITDA de Rs 667 millions (29%) et Rs 150 millions (6%) respectivement. La
direction explique : « Following the improved performance of the hotels, an amount
of Rs 144m was booked during the year as other gains, representing the reversal of
impairment charges accounted in previous years. In addition, an amount of Rs 39m
was recognised as gain on the sale of a villa at Lux Grand Baie. » En outre, un
montant de Rs 39 millions a été comptabilisé comme gain sur la vente d’une villa à
Lux* Grand’Baie.

La dette en baisse

Dans l’ensemble, le ratio d’endettement du groupe est jugé sain, s’établissant à


32% au 30 juin. Cela peut être attribué au remboursement des prêts à long terme
pour Rs 527 millions et à l’amélioration des capitaux propres et des gains de
réévaluation des biens immobiliers du groupe. L’endettement, qui était à Rs 4,5
milliards au 30 juin 2018, est aujourd’hui descendu à Rs 3,7 milliards.
Dans les trois destinations où opère le groupe, l’Europe reste le principal marché.
Aux Maldives, qui se sont complètement remises de la pandémie, les arrivées pour
l’exercice financier ont augmenté de 12% par rapport à l’année dernière pour
atteindre 1 791 690 visiteurs. Les deux principaux marchés sont l’Inde et la
Russie, représentant 26% des arrivées aux Maldives.

En ce qui concerne La-Réunion, les arrivées de touristes pour l’exercice ne sont


pas encore disponibles. Concernant le Lux* Saint Gilles, l’année dernière, Lux*
avait mentionné un problème de renouvellement du bail, mais la situation semble se
décanter tout doucement. Désirée Elliah explique : « de concert avec les autorités
réunionnaises, nous travaillons sur une formule pour envisager l’avenir plus
sereinement sur cet hôtel. D’ici décembre, nous aurons une meilleure idée, mais les
discussions vont dans le bon sens. Si nous avons un bail plus long, nous pourrions
envisager la rénovation de l’hôtel. »

Dividendes

Au chapitre du taux de remplissage, le groupe a réalisé une bonne performance de


83%, notamment avec une belle progression au Lux* Le-Morne et Lux* Grand’Baie qui,
deux ans après sa réouverture, a réalisé un chiffre d’affaires en progression. Par
ailleurs, le groupe envisage de développer des villas au Lux *Grand’Gaube et au Lux
Le Morne.
Compte tenu des résultats, le conseil d’administration a déclaré un dividende de Rs
2 par action (Rs 274 millions) au titre de l’exercice clos le 30 juin dernier. Ce
dividende a été payé le 4 août dernier. Jean-Claude Bega, Chairman du Lux* Island
Resorts, soutient que « dans les annales de Lux, nous n’avons jamais payé un tel
dividende, mais avec la reprise, nous sommes dans une logique de rémunérer nos
actionnaires comme il se doit ».
Pour les prochains mois, les réservations sont satisfaisantes et, si la tendance se
maintient, Lux* devrait afficher de bons résultats pour le premier trimestre de
l’exercice se terminant le 30 juin 2024.

https://www.lemauricien.com/le-mauricien/hotellerie-lux-belle-mare-se-refait-une-
beaute-avec-un-price-tag-de-rs-19-milliard/603581/

9. Consommation : fréquentation en hausse dans les Malls d’Ascencia


600
27 Sep 2023 18h37

Photo d'illustration
À trois mois des fêtes de fin d’année, malgré un contexte inflationniste, des taux
d’intérêt en hausse et la baisse du pouvoir d’achat d’une large frange de la
population, les Shopping Malls ne désemplissent pas à travers le pays. Au
contraire, la fréquentation est en hausse dans la majorité des centres commerciaux.
Pour preuve, le plus important opérateur de ce secteur, Ascencia, qui contrôle sept
malls situés dans diverses régions, affiche une santé robuste, malgré les
conditions de marché défavorables, et souligne dans son dernier bilan financier que
le nombre de visiteurs dans ses centres commerciaux est en hausse de 11,7%.

- Publicité -

L’opérateur a réalisé une solide performance au cours de l’exercice 2023,


surpassant l’exercice 2022 à tous les niveaux. Malgré des défis actuels, comme
l’inflation et l’augmentation des coûts de construction, son chiffre d’affaires et
son Net Operational Income ont enregistré une croissance notable, augmentant
respectivement de 11,3% et de 10,9%. Le premier s’établit à Rs 1,7 milliard, pour
l’année financière clôturée le 30 juin dernier, contre Rs 1,5 milliard au 30 juin
2022. Cependant, la marge des bénéfices après impôt diminue, principalement en
raison de l’augmentation des coûts financiers résultant de la hausse des taux
d’intérêt.

Ces derniers mois, le groupe Ascencia s’est lancé dans de nombreux projets. Sa
stratégie était d’affiner la composition du portefeuille de locataires (Tenant
Mix), en accueillant plus de 70 nouveaux magasins dans ses centres commerciaux. Ces
efforts n’ont pas été vains, puisqu’ils ont débouché sur une augmentation de 11,7%
de la fréquentation mensuelle moyenne, ce qui a entraîné une hausse de 14,5% de
l’Average Trading Density dans les Malls d’Ascencia, atteignant maintenant Rs 11
690 au mètre carré, contre Rs 10 212 l’an passé. En fait, la fréquentation
mensuelle moyenne (Average Monthly Footfall) dans les Malls d’Ascencia pour
l’exercice financier écoulé se rapprohe de la barre de deux millions, soit 1 938
898 visiteurs, comparé à 1 736 210 au 30 juin 2022.

Par ailleurs, le Rent-to-Turnover Ratio baisse de 7,6% à 7,4%. « This positive


impact occurred at a time when our tenants were struggling with constrained margin
from rising costs », souligne la direction. En outre, le taux de vacance EPRA, qui
était autrefois préoccupant en raison des perturbations de la chaîne
d’approvisionnement des locataires, a été réduit par rapport à l’exercice
précédent. La durée moyenne des baux est restée élevée, à 4,3 ans, ce qui souligne
la capacité de l’opérateur à retenir ses locataires de manière efficace. Il a
également renouvelé avec succès des baux couvrant un total de 16 080 m2 à un taux
de réversion des loyers de 4%.

Durant l’année, le Bagatelle Mall a été au premier plan des réalisations


d’Ascencia, avec deux étapes importantes. Tout d’abord, le Food Court a fait
l’objet d’une transformation ayant suscité des réactions positives, créant une
ambiance unique avec une entrée plantée et un espace pour les enfants, tout en
ajoutant des places assises.

Deuxièmement, Conforama, leader mondial de l’ameublement, a ouvert ses portes. Le


magasin couvre une surface de 3 000 mètres carrés et le Bagatelle Mall attend avec
impatience la valeur ajoutée et le dynamisme qu’apportera ce magasin au segment
Maison & Loisirs du centre commercial.

Par ailleurs, alors que le Bagatelle Mall se concentre sur l’achèvement prochain de
la construction d’une quincaillerie dans l’espace Sud, Ascencia progresse également
dans tous ses projets en cours, la priorité étant la rénovation complète du Riche-
Terre Mall.
En attendant, les conditions commerciales continueront d’être affectées par
l’environnement de taux d’intérêt élevé dans les prochains mois, sans oublier une
concurrence accrue, les difficultés d’approvisionnement des locataires et
l’incertitude persistante concernant les modes de consommation. Ascencia demeure
toutefois confiant dans la solidité de ses actifs et dans l’expertise de son équipe
de gestion pour atteindre les objectifs fixés pour l’exercice financier en cours.

https://www.lemauricien.com/actualites/economie/consommation-frequentation-en-
hausse-dans-les-malls-dascencia/603596/

10. LIVE NEWS


Prof (Dr) Arnaud Carpooran : «Nous avons besoin de profs de KM»
27 SEPTEMBRE 2023

PAR ANNICK DANIELLA RIVET


Contact: a.rivet@defimedia.info

Le Professeur (Dr) Arnaud Carpooran, doyen de la Faculty of Social Sciences &


Humanities (FSSH) à l’Université de Maurice (UoM), a souligné l’urgence de former
des enseignants pour répondre à la demande croissante d’enseignement du Kreol
Morisien dans les écoles mauriciennes. Il a affirmé que cette nouvelle matière
nécessite une préparation adéquate.

« Nous avons besoin de profs de KM. C’est une nouvelle matière qui est en demande
et il nous faut former des enseignants. Nous devons faire le travail en amont pour
que les cours ne soient pas perturbés. » Au sein de l’UoM, des efforts sont déjà
consentis pour mettre en place des programmes de formation pour les futurs
enseignants de Kreol Morisien. Ces cours devraient être disponibles dès la
prochaine grande rentrée universitaire prévue en juin 2024. En attendant, les
autorités ont recours aux diplômés en BA (Hons) French and Creole Studies pour
assurer l’enseignement aux élèves. Actuellement, 278 élèves (114 filles et 64
garçons) se préparent à passer les premiers examens du National School Certificate
en Kreol Morisien. Le calendrier des épreuves a été établi comme suit : le Paper 1
aura lieu le 19 octobre, le Paper 2 le 23 octobre, et le Paper 3 se tiendra le 6
novembre. Le responsable de ces examens, soit le Mauritius Examinations Syndicate
(MES), a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement de
ces épreuves, qui sont similaires à d’autres examens du School Certificate (SC). Un
organisme nouvellement créé, le National Examinations Board (NEB), supervise et
organise les examens de certaines matières au niveau secondaire, dont le Kreol
Morisien. Cet organisme a été établi conformément à un amendement à l’Education
Act.

L’offre du National School Certificate en Kreol Morisien aux élèves est le résultat
d’une collaboration fructueuse entre le ministère de l’Éducation, l’Université de
Maurice (UoM), le Mauritius Institute of Education (MIE) et le Mauritius
Examinations Syndicate (MES). Cette initiative témoigne de l’engagement continu
envers la promotion et la préservation de la langue et de la culture créoles dans
le système éducatif de Maurice.

https://defimedia.info/prof-dr-arnaud-carpooran-nous-avons-besoin-de-profs-de-km

11. Consommation – Pouvoir d’achat : Aucune incidence de la baisse du fret sur les
prix au détail
- Takesh Lucko (économiste) : « Les commerçants disposent d’une marge de manœuvre
pour faire baisser les prix »

54
29 Sep 2023 07h00

Photo d'illustration
Après la flambée des prix à l’échelle mondiale, en 2021, le commerce mondial a
repris, avec pour conséquence une explosion des prix de fret, mais depuis plusieurs
mois les chaînes logistiques sont dans une phase de correction, avec un retour à la
normale des tarifs de fret, qui sont maintenant proches des niveaux pré-Covid. Par
ailleurs, la demande mondiale s’affaiblissant, elle contribue également à faire
chuter les prix du fret conteneurisé.
Dans un tel contexte, la population pourrait donc s’attendre à un retour à la
normale des prix à la consommation, mais tel n’est pas le cas. Dans certains
milieux, on pointe du doigt les importateurs et distributeurs, les accusant de
pratiquer de fortes marges de profits sur le dos des consommateurs.
Les importateurs s’en défendent, mettant la cherté des prix en rayons sur le dos de
la dépréciation de la roupie, arguant que les gains sur la baisse du tarif de fret
sont vite absorbés au tableau du taux de change. Takesh Lucko, économiste, s’attend
lui aussi à voir les prix chuter en rayons : « Le coût du fret a dégringolé de 300%
et le consommateur s’attend, à juste titre, à voir baisser les prix, mais il ne
voit rien sur les étagères ! »
Il fait comprendre que l’argument visant à tout mettre sur le dos de la
dépréciation de la roupie ne tient pas la route. « Nous avons entendu certains
distributeurs et exportateurs se défendre en faisant état de la dépréciation de la
roupie. La roupie s’est dépréciée de 15% durant l’année alors que les tarifs de
fret ont baissé de 300%, et donc ils ont une marge de manœuvre pour faire baisser
les prix en faveur du consommateur. Il est clair que beaucoup d’importateurs et
distributeurs sont en train de récupérer leurs marges de profits perdues pendant le
Covid-19 et la guerre en Ukraine en gardant les prix artificiellement élevés »,
avance-t-il.
Takesh Lucko estime que ces opérateurs ne jouent pas le jeu. Il trouve cette
démarche injuste, d’autant que plusieurs d’entre eux ont bénéficié du Freight
Rebate Scheme, un plan d’aide financé par les fonds publics. « C’est l’argent des
contribuables qui a servi à soutenir beaucoup de commerçants pendant les moments
difficiles, et aujourd’hui, on ne voit même pas de retour d’ascenseur… » dénonce-t-
il.
Il est rejoint par un observateur aguerri de la chaîne de distribution locale. «
Dans une économie libre où le système de l’offre et la demande fonctionne
correctement, les opérateurs qui font de grosses marges doivent retourner une
partie au consommateur et cesser de le plumer, alors que la crise du Covid-19 et du
fret est désormais loin derrière nous », dit-il.
Malgré l’introduction du salaire minimum, la compensation salariale de Rs 1 000
Across the Board accordée en janvier par le gouvernement, les fins de mois restent
difficiles. « Quand il s’agit d’augmenter les prix, ils sont toujours rapides, mais
quand les prix devraient baisser, ils devraient au moins les réajuster. Mais au
lieu de cela, on nous sert toutes sortes de prétextes », lâche un consommateur
désabusé, qui s’en remet à la nouvelle ministre du Commerce, Dorine Chuckowry, pour
trouver une solution.
Quoi qu’il en soit, la seule planche de salut pour combattre la cherté des produits
importés dans les rayons des supermarchés reste le développement de la production
agricole et la transformation des fruits et légumes afin de créer à terme les
conditions menant à l’autosuffisance alimentaire et réduire la dépendance des
produits importés. Entre-temps, dans les milieux des grandes surfaces, on affirme
noter la confirmation d’un Shift majeur vers des produits de moyenne et basse
gamme, quitte à faire des sacrifices sur la qualité.
« Pour leur survie financière, les clients délaissent les marques avec lesquelles
ils ont été fidèles pendant des années, pour se trouver vers les marques
distributeurs et marques nettement plus accessibles », laissent entendre des
spécialistes du commerce au détail.

https://www.lemauricien.com/actualites/societe/consommation-pouvoir-dachat-aucune-
incidence-de-la-baisse-du-fret-sur-les-prix-au-detail/603857/

12. La maison de ventes aux enchères Christie’s pose un pied à Maurice

Derrière l’art, les chiffres. Pour sa troisième édition, l’International Art Fair
(MIAF) innove. En discours d’ouverture aujourd’hui: l’intervention attendue de
Meagan Kelly Horseman, directrice pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord de la
maison de ventes aux enchères Christie’s.

«C’est énorme d’avoir Christie’s qui pose le pied à Maurice. Cela montre notre
volonté de contribuer à faire de Maurice une destination culturelle», affirme
Zaahirah Muthy. Notre compatriote installée à Dubaï depuis une décennie, fondatrice
de ZeeArts, commissaire d’exposition et artiste, est l’organisatrice de MIAF. C’est
à Dubaï, qu’elle a déjà eu l’occasion de collaborer avec la branche régionale de la
célèbre maison de ventes aux enchères.

Meagan Kelly Horseman sera la keynote speaker lors de la conférence ayant pour
thème Harnessing art as an investment to catalyse creative ecosystem
transformation, aujourd’hui à l’hôtel Maritim, Balaclava. Une conférence sur
invitation uniquement. Cette visite d’une représentante de Christie’s c’est «pour
faire de la sensibilisation. Collectionner de l’art à Maurice est un marché niche.
Nous avons invité de nombreux Chief Executive Officers à se joindre à nous»,
indique l’organisatrice. Cette visite c’est aussi pour relayer au grand public des
conseils sur «comment commencer une collection. Qui sont les artistes dans lesquels
on peut investir ou encore comment faire une vente aux enchères». Zaahirah Muthy
voit plus loin: «On pourrait éventuellement envisager une vente aux enchères une
fois l’an.»

Aussi présent, Preetam Gungah, un Mauricien basé en Angleterre, qui parlera de


l’art en tant que catalyseur des objectifs de développement durables (SDG). Il agit
comme modérateur de la discussion entre des Sustainability managers de diverses
sociétés.

C’est la troisième édition de l’International Art Fair (MIAF), qui s’ouvre au grand
public aujourd’hui. Elle restera accessible jusqu’à samedi. Si les deux
manifestations précédentes avaient eu lieu à Port-Louis, cette fois, MIAF
s’installe au Vivéa Business Park, au cœur de la smart city de Moka. Ce business
park est aménagé sur les terres de l’ancienne usine sucrière Mon Désert Alma. «En
sortant de la capitale, c’est une façon de démocratiser MIAF», explique Zaahirah
Muthy. Ce sera l’occasion pour les visiteurs de découvrir non seulement les œuvres
exposées, mais aussi de visiter cet espace

Pour l’édition 2023, MIAF a pour thème Embrace our past, enlighten our future. Cela
a attiré 120 artistes regroupés dans divers pavillons, au Vivéa Business Park.
L’océan Indien est représenté, avec six talents de Rodrigues – venus grâce à une
collaboration avec la Commission des Arts et de la Culture – ainsi que des
plasticiens de La Réunion, des Seychelles, des Comores et de Madagascar

Au niveau international, autour de 45 artistes venus d’environ 37 pays ont fait le


déplacement. Avec un contingent du continent africain, car lors de ses plaidoyers
cette année, MIAF a ciblé cette zone géographique. «L’objectif est de positionner
Maurice comme une destination artistique et culturelle», souligne l’organisatrice.

zahiirah.jpgInstallée à Dubaï, Zaahirah Muthy, commissaire d’exposition et artiste,


a déjà collaboré avec la branche régionale de Christie’s. Ce qui explique la visite
de Meagan Kelly Horseman, «managing director» pour le Moyen Orient et l’Afrique
duNord chez nous.

Un hommage à quatre artistes disparus sera rendu durant la manifestation. «Trois


d’entre eux avaient participé aux deux précédentes éditions de MIAF». Des égards
donc pour Vaco Baissac, Said Hosanee, Tristan Bréville et Roger Charoux. Un prix
posthume sera remis aux familles des artistes disparus. MIAF a pour «partenaire
culturel», la toute neuve House of Digital Art (HoDA), qui s’est ouverte il y a
deux mois, rue Edith Cavell, à Port-Louis. Une HoDA qui invite au voyage sensoriel
grâce à l’art et aux nouvelles technologies. Demain, vendredi, la visite de la HoDA
– qui est payante en temps normal – sera gratuite ce jour-là.

Parmi les sponsors de MIAF figurent la Mauritius Tourism promotion Autthority et le


ministère des Arts et du patrimoine culturel. Cela «montre que nous ne faisons pas
un one-off. En plus des activités que nous organisons ici, chaque année, nous
invitons des artistes mauriciens à l’étranger, à travers le projet Art connects
Women à Dubaï. L’an dernier, en tant que commissaire d’exposition du festival d’art
contemporain aux Comores, j’y ai invité sept artistes mauriciens. Nous voulons
aussi proposer des expériences internationales aux talents locaux», conclut
Zaahirah Muthy.

Little picasso, enfants inclus

MIAF n’oublie les enfants. Samedi, place à l’activité Little Picasso. Des enfants
issus de milieux défavorisés participeront à un atelier de dessin et de peinture au
Vivea Business Park. Ils auront à disposition tout le matériel nécessaire. En même
temps, les artistes participant à MIAF ne seront pas en reste. Lors de séances de
live painting, ils vont transformer le business park en studio de création en plein
air.

MIAF devient triennale de l’océan Indien

Après trois éditions, MIAF va se donner une nouvelle image. Au lieu d’être une
manifestation de l’art contemporain qui se tient sur une base annuelle, elle
deviendra une triennale de l’océan Indien. «Nous voulons devenir un hub artistique
et culturel de l’océan Indien», affirme l’organisatrice Zaahirah Muthy. La tenue de
conférences et d’exposition devrait tourner entre les diverses îles de la région.

https://lexpress.mu/node/527361

13. Le paradoxe du sucre : Prix record mais cannes à l’abandon

Les facteurs qui occasionnent cette tendance à la hausse du prix du sucre sur les
marchés ne vont pas disparaître de sitôt alors que 10 000 hectares qui auraient pu
faire entrer des devises de plus de Rs 2 milliards dans le pays en 2023 sont à
l’abandon.

Les acteurs du secteur de la production du sucre de canne peuvent se réjouir. La


récolte 2022 a obtenu un prix record de Rs 25 554 la tonne, soit 52 % bien au-
dessus du prix obtenu pour la récolte de 2021. Cette bonne nouvelle a été annoncée,
mardi, à l’hôtel le Labourdonnais, au Caudan, lors de l’assemblée générale annuelle
du Mauritius Sugar Syndicate (MSS), société chargée de commercialiser le sucre
mauricien. L’occasion de nommer Fabien de Marassé Enouf, CEO d’Alteo, à la
présidence du Syndicat.

Tandis que le prix du sucre sur le marché international amorce une tendance à la
hausse, 10 000 hectares de terre jadis sous culture de la canne à sucre sont à
l’abandon. Ces 10 000 hectares peuvent assurer la production de quelque 80 000
tonnes de sucre qui, au prix du jour, aurait rapporté un peu plus de Rs 2 milliards
aux acteurs de l’industrie sucrière, cette année.

Les bonnes et les mauvaises nouvelles ont été dévoilées par Roshan Baguant
président sortant du conseil d’administration du Syndicat des sucres. Les
principales caractéristiques du nouveau prix sont qu’il:

est trois fois supérieur à celui de la récolte de 2018 qui était de Rs 8 700 bien
au-dessus des Rs 18 620, le plus bon prix obtenu en 2007 lorsque le protocole sucre
permettait d’avoir un prix garanti ;

aura permis aux planteurs d’encaisser un revenu global, incluant la


commercialisation de la bagasse et de la mélasse de Rs 30000, bien supérieur aux Rs
25 000, prix garanti par le gouvernement, au profit des petits planteurs.

«Monsieur le ministre appelle le président du conseil d’administration du MSS, il


faut intervenir urgemment afin de renverser cette tendance. Non seulement, il nous
faut absolument recouvrer les terres abandonnées pour les soumettre à la culture de
la canne mais il nous faut s’abstenir de convertir des terres agricoles à fort
rendement ne serait-ce que pour soutenir le niveau de notre sécurité alimentaire et
énergétique et au non de notre environnement qui a besoin d’être protégé et
conservé. Il nous faut également tenir en ligne de compte que lorsque le marché est
en présence d’une baisse de production, nous mettons en péril le niveau de
compétitivité de l’industrie et de flexibilité pour aller à la recherche des
meilleurs prix pour notre sucre sur les marchés.»

Il va plus dans son plaidoyer:«La tendance à la fluctuation des prix que l’on peut
observer sur le marché du sucre nous permet de conclure que la viabilité du secteur
de la production de la canne à sucre ne devrait être envisagée que sur les moyen et
long termes. En ce qui concerne la plupart des produits agricoles, il nous faut
profiter d’une situation de marché qui nous est favorable pour accentuer notre
intérêt pour la conception des projets d’investissement et nous mettre dans une
position où nous sommes en position de déployer un niveau satisfaisant de
préparation face à des situations d’urgence.» C’était une des premières fonctions
de Teeruthraj Hurdoyal qui vient tout juste de prendre le portefeuille du ministère
de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire

Parmi les facteurs évoqués par Devesh Dukhira, Chief Executive Officer du MSS,
figurent:

la réticence des producteurs d’augmenter leurs productions, une tendance provoquée


par plusieurs facteurs, parmi lesquels un surplus de production alors qu’on assiste
à une hausse de la demande sur le plan global ; - hausses successives des coûts de
production partout dans le monde, hausses occasionnées par la pandémie de Covid-19
et l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie ;

la hausse dans le volume de la consommation du sucre.

Le prix obtenu pour le sucre mauricien n’est pas le fruit du hasard mais le
résultat de la stratégie commerciale adoptée. Celle-ci s’articule autour de la
recherche de marché niche et la détermination de diversifier son marché.
Aujourd’hui, le MSS compte une soixantaine de destinations pour vendre son sucre.
La société privilégie des marchés niches, c’est-à-dire un segment très spécifique
où le niveau de concurrence n’est pas alarmant et où un opérateur peut fournir des
produits à haute valeur ajoutée. La vente des sucres spéciaux dans des segments
niches de marchés a dépassé les 136 000 tonnes après une hausse de 18 %
comparativement à l’année précédente.

Une stratégie qui débouche sur une situation paradoxale car, d’une part, tous les
sucres produits à Maurice incluant toute la production de sucres spéciaux sont
vendus par le MSS et, d’autre part, Maurice importe du sucre pour sa consommation
locale. Une des dernières initiatives prises par le Syndicat des sucres en vue de
consolider la position du sucre mauricien sur le marché international, a été
l’organisation d’une rencontre à Paris en octobre 2022, où une centaine d’acheteurs
pouvaient rencontrer des producteurs mauriciens. Les acheteurs ont été introduits
au MSS Virtual Club, une plate-forme où acheteurs et vendeurs peuvent échanger.
https://lexpress.mu/node/527362

14.

https://defimedia.info/maurice-accueilli-842-978-visiteurs-entre-janvier-et-mi-
septembre

15. LIVE NEWS


Présence militaire indienne à Agaléga : le GM mauricien maintient le silence envers
et contre tout
27 SEPTEMBRE 2023

PAR PATRICK HILBERT


Contact: p.hilbert@defimedia.info
Les travaux du mini-port, qui accueillera des bateaux d’environ 200 mètres de long,
sont plus ou moins achevés.
Le gouvernement mauricien reste silencieux sur la nouvelle piste d’atterrissage et
le mini-port à Agaléga, malgré les spéculations dans la presse indienne sur une
possible base militaire. Le Hindustan Times rapporte que la marine indienne compte
envoyer du personnel sur la piste d’atterrissage. Les autorités mauriciennes n’ont
pas encore confirmé ni infirmé ces informations, alimentant ainsi les spéculations.

PUBLICITÉ

Àquelques semaines de la fin de la construction de la nouvelle piste d’atterrissage


longue de près de 3 000 mètres et du mini-port à Agaléga, le gouvernement mauricien
continue de garder le silence. La presse, notamment indienne, évoque, elle,
ouvertement et sans précaution une base militaire indienne. Face à l’absence de
réaction des autorités mauriciennes, plusieurs questions se posent.

Le vendredi 22 septembre 2023, le très réputé Hindustan Times a enfoncé le clou. Il


a publié un article intitulé « L’Inde étend son emprise maritime vers Oman et
Maurice pour surveiller la région de l’océan Indien » (traduit de l’anglais : «
India extends its sea legs to Oman and Mauritius to monitor Indian Ocean Region »).

Dans cet article, il écrit que « la marine indienne prépare déjà des plans pour
envoyer au moins 50 officiers et du personnel afin d’occuper la piste
d’atterrissage, qui aura la capacité de gérer les avions de surveillance et de
guerre anti-sous-marine Bœing P-8I des forces armées indiennes ». Ces informations
font suite à une série de publications dans la presse indienne ces derniers temps.
Cependant, à Maurice, aucune réaction n’a été enregistrée pour infirmer, confirmer
ou préciser ces informations.

Le Hindustan Times précise qu’il s’agit notamment d’assurer la sécurité maritime de


la nation insulaire et de contribuer à protéger ses atouts touristiques dans la
région. Il mentionne également que cette démarche est partiellement motivée par les
activités accrues de la marine chinoise dans la région de l’océan Indien. Selon les
planificateurs de la sécurité nationale, les forces de frappe aéronavales de la
marine chinoise devraient patrouiller dans la région de l’océan Indien d’ici 2025-
26.

Sateeaved Seebaluck, ancien Senior Advisor au bureau du Premier ministre et ancien


Secrétaire au cabinet et Chef de la fonction publique, affirme que la vaste zone
économique exclusive de Maurice (actuellement de 1 200 000 km carrés) « nécessite
une surveillance ». Il ajoute que c’est impossible de le faire seul. « Nous avons
besoin de nos partenaires pour nous aider, mais il faut discuter de la forme que
cela prendra », souligne-t-il.

La présence d’avions militaires «pas anormale»


Pour obtenir une réponse à la question de la présence indienne à Agaléga, où l’Inde
a pris en charge la construction de la piste d’atterrissage, de la tour de
contrôle, du mini-port et des aérogares à travers la société indienne Afcons,
qu’elle a elle-même sélectionnée, il faut se référer à celle donnée par le Premier
ministre, Pravind Jugnauth, en juillet 2022. C’était à l’Assemblée nationale dans
le cadre d’une Private Notice Question (PNQ) posée par le leader de l’opposition,
Xavier-Luc Duval. Il avait rétorqué : « Agaléga n’est pas en train d’être
transformée en base militaire. »
En revanche, l’archipel pourrait bien accueillir des avions et des bateaux
militaires indiens une fois que la nouvelle piste d’atterrissage, capable
d’accueillir des Bœing 737-900 et des Airbus 321, ainsi que le nouveau port pouvant
accueillir des bateaux de 149 mètres de long, seront prêts. Cependant, cela se fera
avec la permission du bureau du Premier ministre.

Dans sa réponse, Pravind Jugnauth avait précisé que « comme c’est le cas pour
Maurice et Rodrigues, toute demande d’utilisation de nos installations portuaires
et aéroportuaires par un bateau ou un avion civil ou militaire étranger sera
examinée et décidée par le gouvernement. Le même principe s’appliquera à toute
demande pour Agaléga dès que les installations seront opérationnelles ».

Il avait également souligné que « dans le passé, sous des gouvernements précédents,
il y a eu des demandes d’autorisation d’atterrissage d’avions militaires ou civils
à l’aéroport de Plaisance, qui ont été accordées ». Il disait disposer d’une liste
pour différents pays, y compris des avions militaires français. « De 2014 à 2020,
nous avons accueilli 95 avions militaires, dont 10 de l’Indian Air Force, ainsi que
des avions militaires américains. Donc, ce n’est ni nouveau, ni exceptionnel, ni
anormal », avait-il soutenu.

Dans une déclaration accordée au Financial Times le 25 octobre 2018, Pravind


Jugnauth avait affirmé que l’Inde financerait entièrement les infrastructures à
hauteur de Rs 3 milliards « sous forme de subventions ». Depuis lors, il n’a plus
mentionné de chiffres.

Pour le Docteur en droit international, Milan Meetarbhan, qui est aussi un ancien
représentant de Maurice auprès des Nations unies, cette opacité nourrit
l’impression qu’il y a quelque chose de louche autour de ce dossier. « Le
gouvernement est aux antipodes de ce que disent les médias et les ‘think tanks’
indiens, qui sont généralement très bien renseignés », dit-il. Il est d’avis que
par honnêteté envers la population, le gouvernement gagnerait à éclaircir toutes
les questions relatives à ce dossier.

Cet archipel composé de deux îles


Agaléga est un archipel composé de l’île du Nord, plus grande, et de l’île du Sud.
Il se situe à 1 064 km au nord de Maurice. Les installations construites et
financées par l’Inde se trouvent sur l’île du Nord qui fait 12,5 km de long sur 1,5
km de large. Les installations occupent donc plus d’un tiers de la superficie de
l’île. Celle du Sud fait 7 km sur 4,5 km. L’archipel compte environ 400 habitants.
https://defimedia.info/presence-militaire-indienne-agalega-le-gm-mauricien-
maintient-le-silence-envers-et-contre-tout

16. Transition énergétique - Biofuel : une opportunité sous-estimée depuis 20 ans


27 SEPTEMBRE 2023

PAR LE DÉFI QUOTIDIEN


Contact: defiquotidien@defimedia.info

Le biocarburant est souvent évoqué comme une solution pour la transition


énergétique à Maurice. Cependant, il repose sur une technologie ancienne,
l’éthanol, et malgré les importations massives récentes, son utilisation nationale
soulève des questions sur l’engagement politique envers les énergies renouvelables.
Il est temps de voir si les dirigeants prendront des mesures sérieuses pour mettre
en œuvre cette solution.

PUBLICITÉ

«Bien que les biocarburants semblent être une innovation récente, leur base repose
sur une technologie ancienne, l’éthanol dérivé de la canne à sucre, présente depuis
des siècles ». C’est ce que nous a expliqué le chargé de cours et expert en matière
énergétique, Khalil Elahee au sujet de la déclaration du ministre des Services
publics et de l’Énergie, Joe Lesjongard à l’effet que Maurice ait rejoint le
BioAlliance Fuel à la suite du sommet du G20 en Inde. Selon le ministre, cette
initiative permettra à Maurice de réduire sa dépendance sur le charbon ainsi que
l’huile lourde.

Les chiffres émanant de Statistics Mauritius indiquent que pour 2022, Maurice a
importé un total de 1 922 594 tonnes équivalent pétrole (tep) de carburant,
principalement composé de combustibles fossiles, alors que les énergies
renouvelables ne représentaient que 0,01 % de ces importations. Le charbon
constituait environ 18,9 % des importations, tandis que parmi les produits
pétroliers, on retrouvait l’huile de chauffage à hauteur de 37,8 %, le diesel à
16,4 %, l’essence à 10,2 %, le gaz de pétrole liquéfié (LPG) à 5,2 % et le kérosène
à double usage à 11,6 %.
Comparativement à l’année 2021, les importations de produits pétroliers ont grimpé
de 11,9 %, passant de 1 392 661 tep à 1 558 919 tep, tandis que les importations de
charbon ont diminué de 23,3 %, passant de 473 546 tep à 363 428 tep. De 2021 à
2022, la facture d’importation des produits pétroliers et du charbon a augmenté de
82,0 %, passant de Rs 35 887 milliards à Rs 65 322 milliards, représentant ainsi
22,3 % du total de la facture d’importation.

Pendant la même période, le pays a enregistré des hausses du prix moyen


d’importation des produits pétroliers comme suit : l’essence (+67,7 %), le diesel
(+80,0 %), le kérosène pour carburant d’avion (+59,4 %), le fioul lourd (+52,0 %),
le LPG (+23,0 %) et le charbon (+135,5 %).

Au cours des dix dernières années, environ 20 millions de tonnes de bioéthanol ont
été importées vers le marché européen, ajoute Khalil Elahee, tout en faisant
ressortir que l’éthanol produit à Maurice est considéré comme véritablement bio,
contrairement à celui du Brésil qui nécessite la déforestation pour sa production.
« Actuellement, l’éthanol mauricien est principalement destiné à l’industrie
cosmétique en Europe et à une utilisation comme carburant pour les véhicules
européens ». Malgré cela, indique-t-il, depuis plus de deux décennies, chaque
gouvernement mauricien a promis d’exploiter le potentiel des biocarburants à base
d’éthanol, mais ces promesses sont restées largement inutilisées.

Khalil Elahee explique aussi qu’il est important de noter que l’éthanol mauricien
est déjà adapté à une utilisation automobile locale avec une teneur d’éthanol de 5
%. Toutefois, pour augmenter cette proportion à 10 %, des modifications seraient
nécessaires au niveau des véhicules.

La décision d’exploiter davantage les biocarburants, selon lui, repose avant tout
sur des considérations commerciales et politiques. « Elle requiert la collaboration
du ministère des Finances, des acteurs privés, des usiniers, des distilleries et
des petits planteurs pour déterminer comment commercialiser le bioéthanol en tant
que carburant de remplacement de l’essence. Ce processus implique une organisation
minutieuse et des décisions politiques éclairées », dit-il.

https://defimedia.info/transition-energetique-biofuel-une-opportunite-sous-estimee-
depuis-20-ans

Vous aimerez peut-être aussi