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Biologie-écologie, 2d, Lycée Giel Don Bosco

Correction : il est souvent dit qu’un ver coupé en deux repousse et donne deux
vers. Trouver une réponse à cette question en utilisant la démarche
scientifique.
Les 4 étapes de la démarche scientifique (Critères d’évaluation)
1- Appropriation d’un problème, se questionner
• identifier le problème ou les questionnements : on se demande si un ver
coupé en deux donne au final deux vers vivants
• reformuler, expliquer : il faut vérifier si chaque segment repousse et
redevient un ver entier. Si c’est oui, alors couper un ver en deux donne
deux vers vivants.
• extraire, trier, organiser… les informations à partir des supports
Recherche d’informations à ce sujet :
• « lorsqu'on coupe un ver de terre en deux parties, celle qui peut
éventuellement survivre est celle qui est dotée de tous les organes
vitaux (donc la partie avant du ver). Le "derrière" va repousser lentement
et faire revivre le ver de terre que vous avez coupé. La partie "arrière" va
par contre inévitablement mourir ». Section après le clitellum.

coupe

clitellum

« un ver d'eau douce appelé planaire, arrive non seulement à faire


repousser sa tête (ce que le lombric ne parvient pas à faire), mais en
plus, il retrouve sa mémoire ! »
http://animots.over-blog.com/2018/04/que-se-passe-t-il-si-l-on-coupe-un-ver-de-terre-en-deux.html

• « Lorsqu'on coupe un ver de terre en deux, les deux parties du corps


bougent. Une partie du ver de terre coupé en deux ne meurt pas. Si la
partie la plus longue comporte la tête, le clitellum et au moins une
dizaine de segments derrière celui-ci, le ver pourra se régénérer. La

Démarche scientifique : régénération des vers coupés, correction 1


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coupure se suture, puis la partie manquante du corps repousse.Le


lombric ne conservera aucune séquelle de cette coupure. D’autres
animaux possèdent cette capacité de régénération ».
http://verdeterre.fr/vos-temoignages/428-si-on-coupe-un-ver-de-terre-en-deux

• Les organes vitaux se situent AVANT le clitellum, anneaux 33-38

https://ftpmirror.your.org/pub/wikimedia/images/wikipedia/fr/a/af/

• Rôle du clitellum dans la reproduction sexuée du lombric

https://prototypelombricomposteur.blogspot.com/2010/09/la-reproduction-des-vers-et-comment.html

• mobiliser ses connaissances, récapituler les grandeurs physiques,


rechercher des situations analogues déjà rencontrées :

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• « La planaire d’eau douce est un ver plat, de


la famille des turbéllaridés vivant en eau
douce. C’est un invertébré aux facultés
remarquables, possédant une formidable
capacité de régénération. si son corps est
tranché en 2 parties, elle est capable de
recréer de chaque côté, la partie manquante
de son corps. La planaire utilise en effet la
régénération par épimorphose. C’est un
procédé de régénération par prolifération de
cellules souches pour reconstruire les
organes ».
https://tpesurlimmortalite.wixsite.com/immortalite/la-
rgnration-cellulaire

• Récapitulation : chez le lombric, les organes vitaux semblent


indispensables à la partie qui se régénère. Chez la planaire, cet
impératif n’existe pas.
2- Raisonnement scientifique pour proposer une stratégie de
résolution
• formuler une ou des hypothèses
➔ les organes vitaux sont-ils indispensables à la survie après coupure ?
• proposer des étapes, un protocole
➔ couper un lombric en deux et vérifier le devenir des deux segments :
survie (et régénérescence) ou mort du segment
➔ 5 localisations pour couper un lombric : c1 à c5 ce qui produit six Anus
Bouche
parties : P1 à P6

P1 P2 P3=clitellum P4 P5 P6
Coupures c1 c2 c3 c4 c5

LOTS SEGMENTS
C0 témoin Segment zéro = Lombric entier
c1 Segment 1 = P1 Segment 26 = p2+3+4+5+6
C2 avant Segment 12 = p1+2 Segment 36 = p3+4+5+6
clitellum
C3 après Segment 13 = p1+2+3 Segment 46 = p4+5+6
clitellum
C4 anneau 40 Segment 14 = P1+2+3+4 Segment 56 = p5+6
C5 Segment 15 = P1+2+3+4+5 Segment 6 = p6

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• choisir les moyens expérimentaux


➔ mise en place d’un élevage de lombrics : définir les conditions
climatiques (t°C, humidité, luminosité), la nature du substrat, la
présence de matières organiques. Respecter un temps
d’accoutumance.
➔ créer 6 lots de 40 lombrics (soit au total 240 lombrics)
➔ réaliser les coupures c1 à c5 sur les 5 lots à l’emplacement prévu.
Chaque lot génère deux catégories de segments
➔ séparer les 80 segments obtenus par lot (soit 80x5=400 segments)
➔ contrôler chaque jour et noter la survie des 400 segments et celle du
lot témoin
• exploiter les informations (extraites des documents, les connaissances),
identifier les obstacles, faire varier un paramètre à la fois : ici le seul
paramètre qui varie est la longueur des segments (l’emplacement de la
coupure)
3- Réalisation de la démarche retenue

• mener la démarche pour répondre explicitement au problème ou aux questionnements

• effectuer les procédures, suivre le protocole

• identifier les risques, EPI, respect des règles de sécurité, tri sélectif

4- Exploitation des données et des résultats


• interprétation des résultats, répondre à la problématique, avoir un regard
critique
➔ pour le lot témoin, noter le nombre de vers vivants en fonction du
temps
➔ pour les 10 catégorie de segments, noter le nombre de segments
vivants en fonction du temps. En déduire les conséquences de chaque
emplacement de coupure (c1 à c5)
➔ observer la régénération des segments vivants pour savoir si elle est
entière et durable
Reprendre chaque hypothèse
• rendre compte de la démarche (orale, écrite, individuelle, groupe), et présenter les résultats (compte-rendu,
schéma, dessin d’observation, graphique, tableur, organigramme, vidéo)

• proposer une explication, réponse, argumentation

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