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I.

Introduction générale :
Dans les années récentes, l’attention s’est concentrée sur la recherche de remplacer le béton traditionnel
en tant que matériau de construction principal, avec des matériaux offrant des performances thermiques
et environnementales compétitives. Ces recherches ont menées à l’introduction des matériaux innovant
permettant de répondre aux nouvelles exigences, Ces matériaux présentent de nombreux avantages
(création d’emplois locaux et non-délocalisables, qualité de vie dans l’habitat et pour les ouvriers lors de
la construction, faibles répercussions environnementales, moindre ponction sur les ressources naturelles,
diminution de l'empreinte écologique de la construction, et réduction du bilan du point de vue des
émissions de gaz à effet de serre) mais peuvent être un peu plus coûteux à l'achat ou nécessiter un temps
de mise en oeuvre légèrement plus long.
Dans ce cadre notre travail portera sur l’identification des ces nouveaux matériaux avec leurs différents
caractéristiques et avantages et sera divisé en deux chapitre.

II. Chapitre I : Eco matériaux


comme son nom le dit ; ce chapitre tourne autour des éco innovants matériaux déférés de leurs origines,
de leurs formes d’utilisation, ainsi que sur la valorisation des déchets Industriels et les sous Produits
1.La valorisation des matériaux :
La valorisation s’oppose à l’élimination. En effet, elle recouvre la récupération, la réutilisation, la
régénération et le recyclage d’une partie voire de la totalité des sous-produits de l’industriedans
un nouveau processus de production. Les nouveaux matériaux générés sont appelés « matières premières
recyclées ou éco-matériaux ». Ceci permet de faire des économies de matières premières et contribue au
respect de la planète et à son développement durable.

2. Définition des éco-matériaux


Pour être éco-matériau, un matériau doit s’inscrire dans une démarche globale de développement durable
tant au niveau de ses composants, de sa fabrication, de sa mise en oeuvre et de son recyclage. Les
qualités d’un éco-matériau s’apprécient dans leur globalité. Il ne suffit pas d’être naturel pour être
écologique. Il faut tenir compte de la manière dont le matériau est produit, transformé, mise en place.
Puis comment sera-t-il recyclé en fin de vie et à quel coût ? Sans oublié qu’un éco-matériau doit être
aussi sûr et performant qu’un matériau classique (résistance mécanique, résistance au feu, sécurité,
qualité architecturale, etc)..
3. Mise en oeuvre :
l’éco-matériau doit avoir des qualités techniques, être apte à l’emploi et correctement mis en oeuvre
pour assurer la durabilité de ses performances dans le temps.
Santé et confort : l’éco-matériau ne doit pas être nuisible à la santé de l’occupant ou de l’artisan ; il doit
assurer le confort de l’habitant.
4. Environnement:
le matériau doit nécessiter un minimum d'énergie sur l'ensemble de son cycle de vie et permettre des
économies d’énergie pendant la durée de vie du bâtiment grâce à son pouvoir d’isolation. Ses matières
premières sont issues de ressources renouvelables.
5. Développement local équitable :
l’éco-matériau mobilise des ressources locales et crée de l’emploi dans le cadre d'activités redistribuiez ;
il est accessible à tous (en termes de ressources financières et d'informations fournies).
Il est cependant rare qu’un matériau remplisse l’ensemble de ces critères, c’est pourquoi, souvent, cette
définition varie selon les priorités de chacun. Vaut-il mieux privilégier l’utilisation d’un matériau produit
localement qui n’induira pas ou peu de consommation d’énergie pour son transport mais qui en
consomme lors de sa production ou bien un matériau peu consommateur à la fabrication mais qui doit
être transporté sur plusieurs milliers de kilomètres ?
6.. Caractéristiques techniques des matériaux d’origine naturelle :
Par rapport aux isolants dits « classiques », les isolants d’origine naturelle à coefficient de conductivité
thermique égal apportent :
un meilleur confort thermique, car, grâce à leur inertie et fort déphasage thermique, ils permettent
d’éviter les surchauffes en été ;
un meilleur confort hygrométrique, grâce à leur capacité naturelle à réguler l’humidité de l’air.
7. Les principaux éco-matériaux utilisés en génie civil

Parmi les principaux éco- matériaux, on trouve :


 Le bois (sciure de bois) ;
 La pierre (calcaire) ;
 La pouzzolane naturelle ;
 L’argile avec la brique de terre cuite ou la brique de terre crue ;
 L’argile calcinée (déchets de brique en terre cuite) ;
 Metakaolin ;
 Cendre de balles de riz ;
 Les granulats de caoutchouc ;
 Les sédiments de dragage issu des barrages d’eau ;
 Les verres recyclés ;
Parmi les principaux éco- matériaux d’isolation, on trouve :
 La paille (la paille est un très bon isolant) ;
 La ouate de cellulose (Fabriquée à partir de journaux invendus).Elle présente des qualités
isolantes exceptionnelles et résiste parfaitement au feu.
 La laine de mouton (isolant phonique efficace et durable dans le temps) ;
 La laine de chanvre ou de bois ;
 Le lin (présente des qualités similaires au chanvre).
III. Chapitre II : Les liants alternatifs et produits de substitution

1. Introduction :
A l’origine, un mortier est un simple mélange entre un liant (en général du ciment) et du sable, gâché
avec de l’eau. Néanmoins, au cours des quarante dernières années, les mortiers sont devenus de plus en
plus complexes, du fait de l’ajout de multiples adjuvants. Ils font dorénavant intervenir plus d’une
dizaine de composants.
la complexité des mortiers entraîne une augmentation constante des mortiers préformulés, dits «
industriels » ou « prêts à l’emploi », face aux mortiers réalisés sur chantier. L’emploi d’adjuvants permet
d’obtenir diverses propriétés à l’état frais ou durci, selon l’application finale et les performances
souhaitées. Néanmoins, la formulation des mortiers étant fondée fortement sur l’empirisme, l’emploi et
le dosage des adjuvants sont souvent mal maîtrisés
2. Matériaux utilisé :
 L’eau
 Le sable
 Ciment
 Poudre de brique
 fibre métallique
3. Matériel Utilise:
 Un malaxeur normalisé.
 Des moules normalisés.
 Un appareil à chocs.
 Une machine d’essais de résistance à la flexion permettant.
 Une machine d’essais de résistance à la compression permettant.
 Table à secousses manuelle .

Moule normalisé
Malaxeur normalisé

Appareil de choc

Table à secousses manuelle

6. Mode opératoire :
TP01 : mortier normalisé
a) Préparation du mortier
 L’eau (225 g)
 Le sable (1350 g)
 Ciment (450 g)

b) Composition du mortier

Le mortier doit être composé en masse, d’une partie de ciment, de trois parties de sable
normalisé et d’une demi-partie d’eau (le rapport eau/ciment = 0,50). Chaque gâchée pour
trois éprouvettes d’essai doit comporter 450 g ± 2 g de ciment, 1350 g ± 5 g de sable et 225 g
± 1 g d’eau
Malaxage du mortier

Pour Malaxer chaque gâchée de mortier mécaniquement au moyen du


malaxeur, il faut suivre les étapes suivantes :

- Verser l’eau dans le récipient et introduire le ciment ;

- Mettre alors immédiatement le malaxeur en marche à petite vitesse et après 30 s,


introduire régulièrement tout le sable (pendant les 30 s suivantes). Mettre le malaxeur à sa
vitesse la plus grande et continuer à mélanger pendant 30 s supplémentaires ;

- Arrêter le malaxeur pendant 1 min 30 s. Pendant les 15 premières secondes, enlever


au moyen d’une raclette en caoutchouc tout le mortier adhérant aux parois et au fond du
récipient en le repoussant vers le milieu de celui-ci ;

- Reprendre ensuite le malaxage à grande vitesse pendant 60 s. La durée des


diverses périodes de malaxage doit être observée à ± 1 s près.

Préparation des éprouvettes

Les éprouvettes doivent être de forme prismatique 40 mm × 40 mm × 160 mm.

- Les éprouvettes doivent être moulées immédiatement après la préparation du mortier.


Le moule et sa hausse fermement fixés à la table à chocs, introduire en une ou plusieurs fois,
avec une cuillère convenable, la première de deux couches de mortier (chacune à peu près
300 g) dans chaque compartiment du moule, directement à partir du récipient de malaxage.

- Étaler la couche uniformément en utilisant la plus grande spatule, qui doit être tenue
verticalement, ses épaulements en contact avec la partie supérieure de la hausse et la tirer
une fois dans chaque direction, c’est-à-dire en avant et en arrière le long de chaque
compartiment du moule. Ensuite, serrer la première couche de mortier par 60 chocs.
Introduire la seconde couche de mortier, niveler avec la petite spatule et serrer à nouveau
par 60 chocs.

- Retirer avec précaution le moule de la table à chocs et ôter la hausse. Enlever


immédiatement l’excès de mortier avec la règle métallique plate posée de chant, animée de
lents mouvements transversaux de scie, une fois dans chaque direction. Lisser la surface
des éprouvettes en utilisant la même règle tenue presque à plat.

- Étiqueter ou marquer les moules pour identifier les éprouvettes et leur


position relative sur la table à chocs.

-Enlever le résidu de mortier restant sur le périmètre du moule par suite de


l’arasement.
-Placer chaque moule couvert, convenablement identifié, sans retard sur un support
horizontal dans la chambre ou armoire humide.

c) Les méthodes d’essais sur le mortier frais (ouvrabilité)

La valeur d’étalement est définie par le diamètre moyen d’un prélèvement de mortier
frais. Celui-ci est mis en place à l’aide d’un moule sur une table à secousses et soumis à un
nombre donné de secousses verticales en soulevant la table à secousses et la laissant retomber
librement d’une hauteur donnée.

L’étalement :
Dr −D I
E= ×100
Di

Di : diamètre initial qui corresponde au


diamètre du mole 15 cm ;
Dr : diamètre final ;

Etalement Mortier
Trèsferme
1,1 à 1,3
1,3 à 1,5 Ferme
1,5 à 1,7 Plastique
1,7 à 2 Mou

 Les résultats :

Diamètres final D1= 15.2 cm D2 = 15.4 cm


Diamètre final moyen 14.3 cm
Etalement 2

1,7 à 2: Mortier Mou


Fig. appareillage pour déterminer l’ouvrabilité du mortier
d) Les méthodes d’essais sur le mortier durci
1. Dans un machine de résistance à la Flexion :
 Placer le prisme dans un dispositif de flexion et en appliquée la charge verticalement
jusqu’à rupture.
 conserver les demi-prismes pour l’essai en compression.
 Après calculer la résistance à la flexion

1, 5∗Ff ∗L
Rf = / L=160 mm / b=40mm, h=40 mm
b∗h ²

 Les résultats à 7 jours :

1
Ff en N 1600
Rf en MPa 6

2. La Résistance a la compressin :

 Essayer les demi-prismes en compression sur les faces latérales de moulages


 Centrer chaque demi-prisme latéralement par rapport aux plateaux de la machine.
 Appliquer la charge à la vitesse de 2400 N /s jusqu’à la rupture.
 calculer la résistance à la compression Rc (N/mm²) :
Fc
Rc = / A=40*40 =1600
A
 Les résultats à 7 jours :

1 2
Fc en N 18000 22300
Rc en MPa 11.25 13.9375
Rc moyenne en MPa 12.59

TP02 :mortier avec Poudre de brique

1. Préparation du mortier
 L’eau (225 g)
 Le sable (1350 g)
 Ciment (382.5 g)
 Poudre de brique (67.5 g)

2. Les méthodes d’essais sur le mortier frais (ouvrabilité)


L’étalement :
Dr −D I
E= ×100
Di

Di : diamètre initial qui corresponde au


diamètre du mole 15 cm ;
Dr : diamètre final ;

Etalement Mortier
Trèsferme
1,1 à 1,3
1,3 à 1,5 Ferme
1,5 à 1,7 Plastique
1,7 à 2 Mou

 Les résultats :

Diamètres final D1= 15.2 cm D2 = 15,3 cm


Diamètre final moyen 15, 25 cm
Etalement 1,66

1,5 à 1,7 : Mortier Plastique

3. Les méthodes d’essais sur le mortier durci


3.1 la Résistance a la flexion :
 Les résultats à 7 jours :

1, 5∗Ff ∗L
Rf = / L=160 mm / b=40mm, h=40 mm
b∗h ²

1
Ff en N 3500
Rf en MPa 13.125

3.2 La Résistance a la compressin :


 Les résultats à 7 jours :

Fc
Rc = / A=40*40 =1600
A
 Les résultats à 7 jours :

1 2
Fc en N 93800 150200
Rc en MPa 58.625 93.875
Rc moyenne en MPa 76.25
TP 03 : mortier avec fibre métallique

1. Préparation du mortier
 L’eau (225 g)
 Le sable (1350 g)
 Ciment (450 g)
 fibre métallique (10g)

2. Les méthodes d’essais sur le mortier frais (ouvrabilité)


L’étalement :
Dr −D I
E= ×100
Di

Di : diamètre initial qui corresponde au


diamètre du mole 15 cm ;
Dr : diamètre final ;

Etalement Mortier
Trèsferme
1,1 à 1,3
1,3 à 1,5 Ferme
1,5 à 1,7 Plastique
1,7 à 2 Mou

 Les résultats :

Diamètres final D1= 15.1 cm D2 = 15,3 cm


Diamètre final moyen 15, 2 cm
Etalement 1,33

1,3 à 1,5 : Mortier ferme

IV. Conclusion générale :

On vu dans ce travail que le mortier n’est pas le seul matériau de construction ; ils existent et sont parfois
utilisés depuis des années, pourtant ils sont encore trop méconnus, des matériaux innovants qui
permettront peut-être de construire la maison de demain en lui octroyant des qualités devenues
indispensables : résistance, durabilité, respect de l’environnement et économie en ressources, en énergie,
et des fois en coût

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