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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES :

QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION


ARTICLE 1 : NORMALISATION, VERIFICATION, ANALYSES ET EPREUVES DES MATERIAUX
Sauf stipulation contraire dans les documents du marché les matériaux employés doivent répondre, tant en ce qui
concerne leurs caractéristiques que leurs modalités d'essais, de contrôle et de réception :

1° aux clauses particulières du présent document ;

2° aux normes marocaines en la matière.

En cas de contradiction entre documents, les dispositions du présent document prévalent.

Chaque fois qu'il le juge utile, le BET analyse ou fait analyser les matériaux. Les frais qui en découleront seront
pleinement supportés par l'Entrepreneur.

ARTICLE 2 : GRANULATS POUR MORTIERS ET BETONS

2.1 - Nature et provenance :


Les granulats doivent provenir de roches stables, c'est à dire inaltérables à l'air, à l'eau et au gel ; l'entrepreneur utilise
des granulats roulés provenant des lits des rivières ou avec l'accord du BET des matériaux concassés, artificiels ou non.

La forme des granulats doit se rapprocher du cube ou de la sphère ; sont interdits les produits esquilleux, lamellés
(schistes) ou fibreux ainsi que ceux contenant des matériaux argileux ou pouvant se transformer en matière argileuse
dans le temps.

2.2 - Granularité :
Les sables destinés à la confection des bétons de gravillons armés ou non, bétons de cailloux ou des mortiers pour
grosses maçonneries sont des sables ordinaires dont la dimension des grains est comprise entre 0,08mm et 5mm
(correspondant aux dimensions nominales d'ouverture des mailles carrées des tamis normalisés) la courbe
granulométrique est définie dans le tableau suivant :

Pourcentage du poids total de sable

Ouvertures des mailles (mm) passant par les mailles du tamis

Au moins Au plus

5 100

2.5 85 95

1.25 65 85

0.63 40 60

0.315 20 30

0.16 5 10

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Les sables destinés aux maçonneries de parement et aux enduits, doivent être fins ou moyens (de 0,08mm à 2mm). Sauf
disposition contraire admise par le BET les gravillons destinés à la fabrication des bétons des chambres ont des
dimensions comprises entre 6,3 et 20mm, et ceux destinés à la fabrication des canalisations multitubulaires des
dimensions comprises entre 6,3 et 10mm.

Les cailloux doivent être de dimensions comprises entre 31,5mm et 80mm.

2.3 - Propreté - Présence d'éléments très fins :

Les granulats doivent être propres (sans présence d'argile ou de particules fines adhérentes), et ne pas contenir
d'impuretés nuisibles (sels, matières organiques etc.).

Les sables ou gravillons insuffisamment propres doivent être lavés ou dépoussiérés par ventilation ; le sable de mer ne
doit jamais être utilisé sans précautions particulières admises par le BET.

Le sable propre doit avoir :

- Un équivalent de sable à vue (es) toujours supérieur à 70,


- Une proportion en poids d'éléments très fins (ouverture des mailles carrées 0,08mm) déterminée par décantation
inférieure à 2%.
Le gravillon doit avoir une proportion en poids de granulats passant aux tamis à mailles carrées de 2mm inférieur à deux
pour cent (2%).

ARTICLE 3 : EAU DE GACHAGE


L'eau provenant de la distribution doit être utilisée dans la mesure du possible.

L'utilisation de l'eau de mer est interdite ; les eaux dépourvues de sels minéraux ou trop chargées en sel (plus de 2g par
litre), les eaux grasses ou acides provenant de tanneries, laiteries ou distilleries, les eaux séléniteuses (gypse) et les eaux
d'égouts sont proscrites.

ARTICLE 4 : CIMENTS
Le ciment utilisé pour la fabrication des mortiers et des bétons est le CPJ45 ou équivalent ; l'utilisation de liant de type
ou de classe différente est soumise à l'approbation du BET.

Le lieu de stockage pour la conservation des liants doit être sec, clos et couvert.

ARTICLE 5 : ARMATURES POUR BETON


Les armatures pour béton doivent être : barres à haute adhérence.

Le treillis soudé est le matériau à utiliser. Sauf stipulations contraires, il peut être remplacé par un grillage confectionné
répondant aux mêmes caractéristiques que le treillis soudé.

Les barres d'acier pour béton armé doivent être approvisionnées droites, les barres accidentellement pliées doivent être
rejetées et il est interdit de les redresser.

Le façonnage des aciers doit être progressif, il s'agit plus particulièrement des aciers à haute adhérence, en aucun cas
les rayons de courbure des barres façonnées ne doivent être inférieurs aux valeurs minimales indiquées sur leur
identification.

La soudure des barres par leurs extrémités n'est pas admise au moment de la mise en oeuvre de béton, les armatures
en place doivent être parfaitement propres, sans souillures de rouille non adhérentes, de peinture, de produits gras, de
mortier de béton ou de terre.
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ARTICLE 6 : FABRICATION DES MORTIERS
Les mortiers sont des mélanges de liant, de sable, et d'eau formant une pâte plastique apte au remplissage des joints de
maçonneries et à la confection des enduits.

La granularité des granulats doit être conforme aux indications de l'Article 2.

Lorsque les mortiers sont fabriqués manuellement, le mélange est opéré à sec jusqu'à parfaite homogénéité, sur une
aire plane, propre et dure non absorbante; la quantité d'eau strictement nécessaire est ensuite ajoutée
progressivement.

ARTICLE 7 : DOSAGE DES MORTIERS


Les dosages des mortiers sont les suivants :

400kg de ciments CPJ45, ou équivalent admis par mètre cube de sable fin ou moyen (0,08mm à 2mm) pour hourdis de
maçonnerie de brique, de moellon ou de meulière et pour joints de conduites unitaires.

650kg de ciments CPJ45, ou équivalent admis par mètre cube de sable fin ou moyen (0,08mm à 2mm) pour enduits et
chapes de chambres, de caniveaux et de galeries.

ARTICLE 8 : FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DES BETONS

8.1 - Composition des bétons :


Le béton est un mélange de liant, de granulats et d'eau formant une masse humide plus ou moins plastique, susceptible
d'être coulée dans des moules ou des coffrages pour la confection d'éléments de construction et d'ouvrages.

La tolérance en poids de chaque constituant, liant, eau et granulats (sable et gravillons) est de plus ou moins 2%.

8.2 - Adjuvants :
L'utilisation des adjuvants est soumise à l'approbation du BET ; ils doivent faire partie de la liste d'agrément en vigueur
publiée par les circulaires du Ministère de l'Equipement. Leur proportion et leur utilisation doivent être conformes aux
fiches des fournisseurs.

Les adjuvants éventuellement autorisés sont :

- Les retardateurs de prise en vue de la vibration et du bétonnage par temps chaud ;


- Les accélérateurs de durcissement qui accroissent la résistance initiale ;
- Les antigels qui permettent l'utilisation des liants par temps froid (température inférieure à 0°C) ;
- Les plastifiants qui améliorent la plasticité lors de la mise en œuvre ;
- les fluidifiants qui facilitent la mise en place ;
- les hydrofuges qui améliorent l'étanchéité à l'eau sous pression et protègent de l'humidité.
Le mélange de l'eau et de l'adjuvant est effectué dans un réservoir spécial permettant la mesure du volume d'eau et
muni d'un agitateur efficace : l'adjuvant est ensuite réparti uniformément dans la masse du béton.

8.3 - Fabrication des bétons :


L'entrepreneur peut faire fabriquer le béton dans une usine agréée par le Ministère de l'Equipement ou à défaut
autorisée par le BET.

Leur livraison est accompagnée d'un bordereau conforme aux indications de l'Article 9.1.

Le béton doit être fabriqué par les moyens mécaniques La durée de malaxage dans les bétonnières est comprise entre
une minute et demie et trois minutes et ne doit pas être excessive afin de ne pas aboutir à une ségrégation des
constituants. Le malaxage doit être tel que le liant enrobe entièrement tous les granulats.

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Le malaxage à la main n'est pas admis sauf dans les cas particuliers autorisés par le BET, la préparation étant faite dans
les mêmes conditions que les mortiers.

La quantité d'eau est définie par le rapport E/C (Article 9.2)

8.4 - Coffrages :

Ils sont :

 du type coffrage ordinaire, pour les canalisations enrobées de béton et pour les chambres ou autres ouvrages
associés dont le béton est mis en place sans vibration interne.
 du type soigné lorsque le béton des ouvrages est mis en place avec vibration interne; si après vibration la compacité
du béton et l'aspect des faces apparentes sont satisfaisants, le BET peut donner son accord pour que les enduits et les
chapes soient supprimés et remplacés si besoin est par un simple ragréage conformément aux prescriptions de l'Article
33.
Les coffrages sont habituellement en métal ou en bois ; sont interdits :

- les coffrages en matériaux absorbants,


- les coffrages perdus abandonnés dans les fouilles sauf autorisation du BET.
Les éléments constituant les parois des coffrages doivent être jointifs pour éviter la perte de laitance de ciment à la mise
en oeuvre du béton.

Les coffrages doivent pouvoir résister sans déformation aux surcharges et efforts de toute nature qu'ils sont exposés à
subir pendant l'exécution des travaux, et notamment aux efforts engendrés par le serrage du béton. Pour les ouvrages
en béton armé la précision de la mise en place de coffrages et leur déformation doivent être conformes aux tolérances
définies à l'Article 32.9.

8.5 - Transport du béton :


Le béton ne peut être transporté que dans des camions malaxeurs. Il doit être mis en place avant tout début de prise et
toute dessiccation.

Le délai maximal entre la fabrication et la mise en place du béton est de deux heures ; au-delà de ce délai, la viscosité du
béton est soigneusement contrôlée et le coulage est arrêté dès l'augmentation brutale de celle-ci ; le béton est alors
évacué à la décharge.

Tout apport d'eau après malaxage est interdit.

8.6 - Coulage du béton - Prise et durcissement :

Le coulage du béton doit se faire sans interruption à vitesse régulière, par couches horizontales d'une égale épaisseur de
0,30m au maximum. Il ne doit pas être déversé d'une hauteur de plus de un mètre sans dispositif approprié de type
goulotte ou tuyau. Si le coulage continu n'est pas possible, l'entrepreneur doit prévoir des points de reprise
particulièrement soignés, l'ancien béton étant repiqué si besoin est, nettoyé à vif, mouillé abondamment et longuement
de façon à ce qu'il soit saturé avant d'être mis en contact avec le béton frais.

Si le béton n'est pas vibré, chaque couche doit être mise en place par damage ou piquage (à l'aide d'un pilon, d'une
dame ou d'une tige métallique). S'il est vibré par vibration externe (règles vibrantes, vibrateurs fixés sur les coffrages) ou
par vibration interne (aiguilles vibrantes), cette opération est exécuté par couche de 0,60m d'épaisseur au maximum ; la
vibration est obligatoire pour un béton ferme. Il faut éviter une vibration excessive pouvant provoquer une ségrégation
ou une remontée de laitance.
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Le béton doit être préservé de tout risque de ségrégation ou d'altération, en particulier :
- les coffrages en bois doivent être arrosés avant le coulage du béton ;
- par temps chaud ou très venteux, le béton doit être protégé et fréquemment arrosé pendant sa prise et les
premiers jours de son durcissement ;
- le coulage sous forte pluie est interdit ;
- le bétonnage par temps froid inférieur à 0°C est interdit ; en cas de nécessité absolue de procéder au bétonnage,
l'entrepreneur soumet au BET les mesures proposées qui peuvent être en particulier :
 L'utilisation de ciment à durcissement rapide ou équivalent, le surdosage de ciment par rapport à l'eau ;
 L'utilisation de produits antigel ;
 Si la température devient inférieure à 0°C avant que la prise du béton en place ne soit faite, le béton est protégé
efficacement contre les effets du gel ;
 Le bétonnage dans l'eau, lorsque l'épuisement est impossible, est soumis aux mêmes prescriptions que le
bétonnage par temps froid, les mesures proposées étant analogues: béton gâché ferme, surdosage du ciment,
utilisation du ciment de type particulier utilisation d'accélérateur de prise.

8.7 - Décoffrage :

Le décoffrage des canalisations peut intervenir 24 heures après le collage du béton.

Le décoffrage de piédroits des chambres et des ouvrages divers est fait conformément aux prescriptions de l'Article 32-
7.

ARTICLE 9 : CONTROLE DE LA QUALITE DES BETONS


Pour s'assurer de la qualité des bétons mis en œuvre, le BET peut procéder aux contrôles et essais décrits ci-après, qui
ne sont pas limitatifs.

9.1 - Contrôle du bordereau de livraison du béton fabriqué en usine :


Ce bordereau doit être communiqué au BET, si elle en fait la demande. Il comporte au minimum, les indications
suivantes :

- la raison sociale et l'identification de l'usine productrice ;


- la date de la livraison ;
- l'identification et l'heure de chargement du véhicule à la centrale ;
- la quantité du béton livré, exprimé en m3 ;
- la nature et la classe du ciment ;
- le dosage en ciment ;
- la granularité garantie ;
- la teneur en eau garantie ;
- la consistance garantie, ferme, plastique, mou.

9.2 - Contrôle sur le béton frais :

Essais d'affaissement au cône d'Abrams : le cône normalisé est rempli de béton en quatre fois, chaque couche étant
piquée 25 fois à l'aide de la tige normalisée de 16 mm de diamètre. Après attente de trois minutes, le cône est enlevé :

L'affaissement mesuré après une minute doit être compris :

- entre 0 et 2cm pour un béton ferme,


- entre 3 et 7cm pour un béton plastique,
- entre 8 et 15cm pour un béton mou.

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Essais de granulométrie et dosage : un prélèvement de 1 à 2Kg de béton frais est mélangé à de l'alcool à brûler et séné
par brûlage ; on utilise deux tamis de mailles carrées de dimensions 0,16mm qui retient le sable et 5mm qui retient le
gravillon : le calcul et le contrôle de granulométrie et de dosage s'en déduisent.
Contrôle de la quantité d'eau au moment de la fabrication du béton sur chantier : elle est mesurée par le rapport E/C
qui doit rester entre 0,45 et 0,55 (E : poids de l'eau de mouillage des granulats et de l'eau de gâchages ; C : poids du
ciment).

9.3 - Contrôle de résistance des bétons en place :

Ces essais sont réalisés à 14 jours ou 28 jours à l'aide d'un scléromètre sur du béton non enduit; si la surface n'est pas
régulière, elle doit être préalablement polie ; elle doit être sèche.

On procède à l'essai de percussion à raison de 10 coups sur une surface de 0,10m de côté en évitant de placer l'appareil
sur les gravillons apparent ; toute mesure qui s'éloigne de plus de 20% de la moyenne des autres est éliminée et
remplacée par une autre ; la courbe d'étalonnage de l'appareil permet de déduire la résistance à la compression du
béton à partir de la moyenne des mesures réalisées. Pour un béton de CPJ45 ou équivalent dosé à 350Kg, cette
résistance ne doit pas être inférieure à 200 Bars à 14 jours et 240 Bars à 28 jours

Si besoin est, des essais plus poussés peuvent être effectuées : Carottage, Auscultation dynamique.

ARTICLE 10 : BETON ARME


Le béton armé est composé de béton et d'armatures en acier celles-ci étant conformes aux dispositions de l'Article 5.

La position des aciers et leurs sections sont indiqués sur les plans décrivant les ouvrages, et annexé au CCTP.

ARTICLE 11 : DOSAGE ET CONSISTANCE DES BETONS


Les dosages des ciments concernant chaque nature d'ouvrage sont indiqués dans le tableau en annexe; ils s'entendent
pour des bétons destinés à être employés dans des conditions normales. Toute catégorie, classe ou dosage différent
doit être soumis à l'approbation du BET.

Le béton maigre est dosé à raison de 200Kg de CPJ45 ou équivalent pour 0,4m3 de sable et 0,8m3 de gravillon.

La consistance des bétons doit être plastique pour les chambres et les radiers de canalisations, molle pour l'enrobement
des canalisations

ARTICLE 12 : PLATRE
Le plâtre doit être à l'abri de l'air et de l'humidité et employé immédiatement après le gâchage.

ARTICLE 13 : MAÇONNERIE DE BRIQUE OU DE BLOC EN BETON


Avant l'emploi, les briques sont trompées dans l'eau et les blocs en béton soigneusement humectés.

Les éléments cassés avant ou pendant la pose sont remplacés.

Les joints doivent être décalés d'une assise sur l'autre d'au moins 5cm; leur épaisseur est de 10mm au plus, aussi bien
pour les joints horizontaux que pour les joints verticaux.

Les briques et les blocs en béton employés en parement sont choisis parmi ceux qui ont le meilleur aspect.

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IMPLANTATIONS DES OUVRAGES – TERRASSEMENTS - REFECTIONS PROVISOIRES
ARTICLE 14 : IMPLANTATION DES OUVRAGES - REGLES D'IMPLANTATION SONDAGES

14.1 - Piquetage :

L'entrepreneur effectue le piquetage en plan des ouvrages conformément au projet remis par le BET ; il détermine un
certain nombre de points échelonnés le long du parcours qui joints par une ligne, indiquent un des côtés de la tranchée.
Chaque point est matérialisé au moyen de jalons en fer ou en bois ou simplement à l'aide de marques apparentes à la
peinture ou à la craie.

La matérialisation du piquetage doit être suffisamment précise, visible et utilisable au moment des travaux.

L'entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des marques et des piquets, de les rétablir ou de les remplacer en
cas de besoin, soit à leur emplacement primitif, soit en un autre point si l'avancement des travaux l'exige.

Si le piquetage n'est pas effectué en présence du représentant du BET, l'entrepreneur le fait contrôler par celui-ci avant
l'ouverture des fouilles.

14.2 - Règles d'implantation :


L'entrepreneur doit se conformer aux dispositions d'implantation indiquées au dossier du projet ou qui procèdent de
sondages exécutés au moment de l'implantation ou de découvertes faites au moment des fouilles.

- L'artère de télécommunications doit être située à une distance minimale de 0,20m des canalisations souterraines
d'eau, d'égouts, etc.
- L'artère de télécommunications est située au minimum en parcours parallèle à 0,5m dans le cas d'un câble enterré,
à 0,20m pour un câble sous fourreau et de 0,20m aux points de croisement (0,4 mètre pour les câbles régionaux et
nationaux) des câbles d'énergie électrique.
Dans le cas de chambres ou ouvrages similaires, les mêmes distances s'entendent à partir de la face extérieure de
l'ouvrage.

Dans certains cas particuliers des positions différentes peuvent être acceptées ou demandées par le BET.

14.3 - Sondage :
L'entrepreneur est tenu d'effectuer tous les sondages :

- qui sont demandés par le BET.


- qui lui apparaissent nécessaires au moment du piquetage ou en cours d'exécution des travaux à condition que leur
nombre ne dépasse pas en moyenne un sondage par 50 m, auquel cas il demande l'autorisation du BET.
L'exécution d'un sondage consiste à creuser à la main une tranchée perpendiculaire à la fouille, d'une longueur égale à
la largeur de la fouille projetée augmentée de 1m. La profondeur du sondage est choisie de telle façon que :

- soit atteinte une côte inférieure de 0,40 m au fond de fouille projetée.


- apparaissent clairement les difficultés rencontrées : identification, dimensions et stabilité des obstacles.
Chaque sondage fait l'objet d'une feuille de relevée en deux exemplaires au minimum dont un est remis au BET
indiquant sa position, ces dimensions et les caractéristiques du sol rencontrés.

ARTICLE 15 : DIMENSION DES FOUILLES


Les tranchées sont creusées verticalement.

La longueur maximale d'ouverture de la fouille pouvant rester ouverte avant remblaiement est de 200m sauf
prescription contraire de la part du BET.
La largeur de la fouille doit obéir aux contraintes suivantes : 7
- elle est suffisante pour permettre la réalisation des ouvrages conformément aux règles techniques de construction
et de sécurité définis dans le présent document, en particulier la mise en place de boisage et de coffrage si
nécessaire ;
- dans le cas de construction de canalisation normalisée ou de réalisation de fouille pour la mise en place de câble
enterré, elle n'est pas inférieure à la largeur minimale indiquée sur les instructions ;
- la profondeur de la fouille est fonction de la charge prévue sur l'ouvrage.

ARTICLE 16 : TOLERANCE DE POSITION DE L'OUVRAGE


La tolérance d'implantation en plan de l'axe de l'ouvrage terminé (câble, canalisation, chambre) vis-à-vis de l'axe
théorique défini au projet et de 0,10 mètre au plus, sauf dans certains cas particulièrement délicats ou aucune tolérance
ne peut être admise, par exemple en présence d'autres ouvrages ou en limite du domaine public.

ARTICLE 17 : RANGEMENT DES DEBLAIS DES FOUILLES


Les matériaux de déblais qui doivent être réutilisés comme remblais sont disposés le long de la fouille à 0,4m au moins
du bord de celle-ci ; ils ne doivent pas retomber dans la fouille.

Après l'enlèvement ou la mise en remblai des déblais entreposés sur le chantier, les emplacements sont correctement
nivelés et nettoyés.

ARTICLE 18 : ETAIEMENT ET BLINDAGE DES FOUILLES


L'entrepreneur doit étayer les fouilles à l'aide d'un boisage semi jointif ou jointif en vue d'éviter les éboulements et la
décompression du terrain adjacent et d'assurer la sécurité du personnel. Dans tous les cas l'entrepreneur est
responsable du mauvais boisage de ses fouilles.

Le boisage semi jointif (ou non jointif) est obligatoire pour toutes les tranchées creusées verticalement sauf disposition
différente acceptée par le BET notamment dans le cas de tranchées étroites et de présence de masse compacte dure. Il
consiste en la mise en place d'éléments de soutènement en contact avec le terrain, disposés de façon à ce que
l'intervalle entre ces éléments n'excède pas le double de leur largeur.

Le boisage jointif est notamment obligatoire dans les cas suivants :

- Lorsque le terrain adjacent risque de s'ébouler,


- Lorsque la tranchée est ouverte le long ou en travers d'une route,
- Lorsque les conditions atmosphériques sont mauvaises (pluie, gel, etc),
- Le long des ouvrages spéciaux (égouts par exemple).
L'entrepreneur doit prendre toutes les précautions nécessaires pour s'opposer au coulage des terres pour éviter des
désordres aux ouvrages adjacents.

ARTICLE 19 : FOUILLE DANS L'EAU - PROTECTION CONTRE LES EAUX


Lorsque dans l'exécution d'une tranchée ou d'une fouille en excavation apparaît une nappe d'eau, l'entrepreneur est
tenu de renforcer le boisage des parois et d'évacuer les eaux, soit au moyen des pompes dont les crépines sont placées
dans ces puisards établis aux points bas, soit si le pompage n'est pas possible par un système de drainage pour lequel il
demande l'accord du BET.

Si par ailleurs apparaît à l'entrepreneur la nécessité de consolider les terrains et le lit de pose des canalisations et
ouvrages en raison de l'instabilité des sols aquifères et des risques d'affouillement par des eaux incluses, il est tenu de
proposer des solutions au BET : ce peut être par exemple des drainages exécutés suivant les règles de l'art à l'aide de
drains placés sous les canalisations de l'ouvrage, entourés de graviers ou de matériaux appropriés en épaisseur
suffisante. L'entrepreneur peut être amener avec l'accord du BET à réaliser un abattement de nappe. La mise en place
des drains doit être adapté à la méthode utilisée de manière à permettre la réalisation hors d'eau de l'ouvrage. Une
évacuation des eaux doit être réalisée si un point bas apparaît lors de la construction des tranchées.

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ARTICLE 20 : BOIS ET MATERIAUX ABANDONNES DANS LES FOUILLES
Lorsque par suite de la nature du sol ou de circonstances exceptionnelles, il est nécessaire d'abandonner dans les
fouilles des matériaux de blindage, coffrage ou autres, l'entrepreneur doit en demander l'autorisation du BET et veiller à
ce que leur quantité soit la plus réduite possible.

Si la nécessité d'abandon est connue avant la réalisation des travaux, l'entrepreneur doit obligatoirement utiliser des
coffrages ou blindages métalliques.

ARTICLE 21 : REGLAGE DE FOND DE FOUILLE


L'entrepreneur est tenu de purger soigneusement le fond de fouille des matériaux de déblai. Pour les tranchés étroits
l'utilisation d'outils adaptés est nécessaire.

Si besoin, l'entrepreneur dresse soigneusement ou rectifie le fond de fouille à l'aide de terre fine damée de manière à
respecter la hauteur de fouille prévue au projet.

Après réglage, les ondulations du fond de fouille ne doivent pas avoir une amplitude supérieure à 5cm.

ARTICLE 22 : REMBLAYAGE DES FOUILLES


Remblayage avec les matériaux extraits ou des matériaux d'apport bruts de carrière

Sauf stipulations contraires prévues au marché, ou adoptées en cours d'exécution avec l'accord du BET, les remblais
sont exécutés avec les matériaux extraits de la fouille.

Si le dossier du marché le prévoit, le remblai de la fouille est effectué en totalité ou en partie à l'aide de matériaux
d'apport non criblés et non traités, provenant d'une carrière répertoriée : sable ou grave de rivière ou de carrière.

Le remblayage est effectué à l'aide d'engin mécanique ou à la main, par couche bien damées, arrosées s'il y a lieu, d'une
épaisseur adaptée à la nature des matériaux et à l'efficacité du matériel de comptage ; l'entrepreneur est tenu d'enlever
et de trier les blocs de roches de dimension supérieure à 0,10 mètre, les débris d'origine animale ou végétale, etc qui ne
doivent pas être enfouis dans les tranchées.

Dans le cas de tranchées étroites réalisées à l'aide d'engins de type trancheuse, le compactage de chaque couche est
exécuté à l'aide d'une pilonneuse pneumatique à semelle étroite ou de tout autre dispositif approprié admis par le BET ;
un remblai de sable peut éventuellement être mis en place par compactage hydraulique au moyen d'un simple
arrosage.

ARTICLE 23 : MATERIAU AVERTISSEUR


Le matériau avertisseur du type grillage de couleur verte fourni par l'entrepreneur et agrée par le BET est installé sur
toute la longueur et toute la largeur de la fouille avec un recouvrement suffisant entre les différents éléments.

A défaut de prescriptions au marché, il est placé habituellement au-dessus de la première couche de remblai. En aucun
cas il n'est à moins de 0,20 mètre au-dessus de l'ouvrage et à moins de 0,10m de la surface du sol.

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CONSTRUCTIONS DES CANALISATIONS

ARTICLE 24 : AGREMENT, MISE EN OEUVRE ET MANUTENTION DU MATERIEL DE GENIE CIVIL FOURNI PAR
L'Entrepreneur

24.1 - Agrément et mise en oeuvre du matériel de génie civil :


Le matériel de génie civil fourni par l'entrepreneur en application des dispositions du cahier des clauses administratives
particulières, doit être agrée par le BET avant sa mise en œuvre.

A cet effet, tout le matériel de génie civil susvisé doit être conçu conformément aux spécifications techniques éditées
par le BET, et doit faire l'objet d'une réception à l'usine et sur le chantier en présence des représentants du maître de
l'ouvrage, du BET et de l’opérateur Télécom.

Par ailleurs, la mise en œuvre du matériel de génie civil doit être faite avec soin conformément aux prescriptions
techniques correspondantes décrites dans le présent document et en particulier les dispositions des Articles 24, 25, 26,
27, 32, 35, 36 etc.

24.2 - Manutention, stockage, façonnage des tuyaux PCV :


Au cours des opérations de chargement, de déchargement de transport et de mise en dépôt, les tuyaux ne doivent subir
aucune flexion ni choc ; ils sont transportés dans des véhicules à fond plat ; les tuyaux de la couche inférieure reposant
sur le plancher de toute leur longueur ; ils doivent être à l'abri des atteintes de tout autres objets transportés
simultanément ; pendant leur transport la hauteur de l'empilage est limitée à 2 mètres.

Les tuyaux PCV sont protégés d'un ensoleillement fort et prolongé notamment lors du transports et du stockage ; sur les
chantiers ils sont stockés sur des aires préparées spécialement les platelages sur lesquels reposent les tuyaux doivent
présenter des surfaces planes et comprendre plusieurs niveaux si nécessaire de manière à ce que la hauteur de chaque
empilage ne dépasse pas un mètre ; la manipulation des tuyaux par des températures inférieures à 0 °C doit être faite
avec les plus grandes précautions.

Le préformage des tuyaux est soumis à l'accord du BET il est obligatoire dès que le rayon de courbure est inférieur à 4
mètres pour le tuyau de diamètre 45/48 et à 14 mètres pour le diamètre 96/100.

Le préformage doit s'effectuer uniquement en atelier, la section des tuyaux étant maintenue par un remplissage de
sable.

ARTICLE 25 : LONGUEUR ET CHARGE DES CANALISATIONS


Faute d'indication, les charges sont de 0,80 mètre sous chaussée et accotement et de 0,60m sous trottoir revêtu ;
toutefois ces charges peuvent être réduites dans certains cas à la demande ou avec l'accord du BET.

Les cotes fixées pour les charges au-dessus de l'ouvrage sont minimales. Elles ne peuvent être augmentées de plus de
0,10m.

ARTICLE 26 : CANALISATIONS MULTITUBULAIRES ENROBEES DITES PRIMAIRES


Les canalisations multitubulaires enrobées sont constituées de tuyaux semi-rigides en PVC de diamètre 96/100 placés
dans une tranchée avec un enrobement en béton.

26.1 - Disposition des tuyaux :


Les documents du projet indiquent le type de canalisation normalisée à construire. Dans le cas de mise en place de
tuyaux supplémentaires, ils en indiquent le nombre, le diamètre, la disposition et l'enrobement.

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La disposition des tuyaux des ouvrages normalisés, ainsi que les épaisseurs d'enrobement et le mode d'épanouissement
aux arrivées dans les chambres doivent être conformes aux schémas des ouvrages de génie civil.

En cas de construction d'ouvrage non normalisé, les documents de projet comportent toutes les indications nécessaires
sur le nombre, la disposition et l'enrobement des tuyaux.

A l'intérieur d'un bloc, l'empilage appartient à l'un des deux types suivants:

Empilage type A :

Cet empilage est formé par la superposition de nappes horizontales de tuyaux formant un réseau à mailles carrées sans
interposition de béton entre ces tuyaux. Le nombre de nappes est limité à trois.

Empilage type C :

Cet empilage est formé par la superposition de nappes horizontales de tuyaux formant un réseau à mailles carrées ou
rectangulaires, chaque tuyau étant séparé du tuyau voisin dans le sens horizontal comme dans le sens vertical par un
espace de trois (3) cm.

Dans certains cas particuliers et notamment lorsque la hauteur verticale disponible est réduite, l'espacement vertical
peut être réduit à 0,5 cm par l'utilisation des peignes adaptés.

L'espace entre les tuyaux est rempli de béton ; ce type d'empilage est utilisé obligatoirement dans les cas suivants:

- le rayon de courbure est inférieur à 20 mètres;


- la canalisation se trouve sous chaussée;
- aux entrées des chambres.

26.2 - Exécution du radier :

La construction du radier ne peut être entreprise avant que le fond de fouille ne soit soigneusement nivelé et purgé de
tout corps saillant conformément à l'Article 21.

Le coulage du radier est effectué de façon continue le béton est dosé à 350Kg de ciment CPJ45 pour 0,4m 3 de sable de
rivière et 0,8m3 de gravillon 6,3/10 ; le radier à une épaisseur de 0,10 mètre et comporte une armature en treillis soudé
disposée au tiers inférieur du radier ; les fils étant de diamètre 5mm espacés de 0,10m dans chaque sens ; le
recouvrement est au minimum de 2 mailles.

Si le coulage du radier est effectué en deux phases, celles-ci doivent être successives de façon que la prise ait lieu en une
fois, sans reprise de bétonnage entre les deux couches.

26.3 - Emboîtement et collage des tuyaux :

Les tuyaux sont descendus avec précaution dans la fouille l'utilisation d'une rampe de guidage est nécessaire. Avant le
collage, l'entrepreneur vérifie qu'ils ne sont ni fissurés ni déformés ; il examine l'intérieur des tuyaux et les débarrasse
de tous les corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits ; ils sont ensuite soigneusement nettoyés à chaque
extrémité à l'aide d'un chiffon imbibé d'un liquide décapant fourni par l'entreprise : l'extrémité femelle est décapée
intérieurement et l'extrémité mâle extérieurement.

Une fois le décapage exécuté, l'extrémité mâle seule est enduit de colle en couches minces et continue au moyen d'un
pinceau. Les tuyaux sont ensuite emboîtés en poussant longitudinalement sans mouvement de torsion, les bavures
étant soigneusement éliminées.
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Le liquide décapant et la colle PVC doivent être agrées par le BET et l’opérateur Télécom.

26.4 - Mise en place des tuyaux :

Les tuyaux sont maintenus en place dans la fouille à l'aide d'étriers ou de peignes comme indiqué ci-après ;
l'entrepreneur est responsable de toute détérioration des tuyaux : en particulier les ouvriers ne doivent à aucun
moment marcher dessus. Les tuyaux laissés en attente avant leur enrobement sont obturés avec les bouchons adaptés.
Les inversions de tuyaux non prévues au projet sont prohibées.

Les peignes et les étriers doivent être conformes aux règles de l’art.

Canalisation de type A :

Les tuyaux sont maintenus en place au moyen d'étriers suffisamment rigides fournis par l'entrepreneur, disposés tous
les 2 mètres environ, et dont la largeur intérieure doit correspondre exactement au gabarit du bloc multitubulaire à
construire, de telle façon que l'empilage prévu soit rigoureusement respecté.

L'écart par rapport à la largeur théorique de l'empilage doit être inférieur à 5 mm.

Canalisation de type C :

L'entrepreneur fournit les peignes nécessaires à la construction des canalisations de type C, ceux-ci devant être
conformes aux règles de l’art. Pour construire une canalisation de type C, l'entrepreneur dispose d'abord sur le radier de
peignes simples en plastique dont l'espacement est déterminé en fonction du tracé de la canalisation et ne doit pas être
supérieur à 1.5m, la première couche de tuyaux est ensuite posée au droit des précédentes et les couches successives
sont posées de la même façon, une série de peignes simples maintenant la couche supérieure.

L'entrepreneur ne met pas en place plus de sept couches de tuyaux avant leur enrobement.

Les peignes doivent être soigneusement emboîtés, et l'ensemble de l'empilage doit avoir une stabilité suffisante.

26.5 - Enrobement :

Avant le coulage du béton d'enrobement, l'entrepreneur vérifie que les tuyaux sont en place conformément au projet et
qu'ils sont maintenus en place de manière rigide.

La qualité et la mise en place des coffrages latéraux, la fabrication et la mise en oeuvre du béton sont indiquées à
l'Article 8. Le dosage du béton d'enrobement est de 350Kg de ciment CPJ45 ou équivalent admis pour 0,4m 3 de sable et
de 0,8m3 de gravillons 6,3/10.

L'enrobement latéral doit avoir une épaisseur de 7cm ; au-dessus des tuyaux cet enrobement est de 10cm.

Le béton doit être accompagné dans sa chute et être distribué de façon régulière dans les coffrages, de manière à éviter
le déplacement des tuyaux ; dans les parties difficiles à atteindre ou profondes, l'entrepreneur met en place le béton à
l'aide de moyens appropriés après accord du BET tel que pompe à béton....

Dans le cas de l'empilage type A, aucune particule de béton ne doit pénétrer entre les tuyaux au cours de l'enrobement.
Dans le cas de conduites de type C, le béton doit au contraire enrober entièrement tous les tuyaux ; cet enrobement est
effectué par couches de 0,20m d'épaisseur au maximum, le béton étant distribué de part et d'autre des tuyaux à l'aide
d'un outil approprié. Si la mise en place du béton est particulièrement difficile, ou à la demande particulière du BET,
l'enrobement est effectué par couche de tuyaux.
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26.6 - Remblai - Pose de tuyaux au-dessus de l'enrobement :

Le remblai de la fouille au-dessus de l'ouvrage est effectué conformément aux stipulations de l'Article 22, le matériau
avertisseur étant mis en place conformément à l'Article 23.

L'entrepreneur ne peut procéder au remblayage de la tranchée que lorsque le béton a acquis une résistance suffisante
pour supporter les charges du remblai et les efforts dus au compactage. Le délai entre le coulage du béton et le
remblayage est fonction des conditions atmosphériques ; il ne peut en aucun cas être inférieur à 24 heures.

Lorsqu'il est prévu de poser des tuyaux en PCV au-dessus de la canalisation normalisée (pour d'éventuels besoins en
transmission ou adduction d'abonné), ils sont enrobés du même type de béton ou de sable sur toute la largeur de la
fouille, à raison de 3cm au-dessous de leur génératrice inférieure et 5cm au-dessus de la génératrice supérieure.

26.7 - Mandrinage de vérification :

Les contrôles sont effectués à une date définie entre le BET, l’entreprise et le Maître d’Ouvrage. Il les fait conformément
aux prescriptions ci-dessous à l'aide d'un gabarit approprié qui doit passer librement dans les tuyaux. Il établit une fiche
de contrôle en deux exemplaires dont un est remis au BET.

Il vérifie que chaque alvéole permet le libre passage d'un calibre constitué d'une tige de longueur 20cm comportant un
disque central plein qui est le gabarit rigide de diamètre 9cm et aux extrémités deux disques pleins de diamètre 8,4cm
pour les tubes de diamètre 96/100.

Pour ceux de diamètre 45/48 la tige doit être de longueur 9cm, le disque central de 4cm et les disques pleins
d'extrémités de 3,5cm.

Le déplacement du calibre est assuré par le procédé suivant :

Il doit être propulsé à l'aide d'air comprimé, la pression maximale étant de 7 bars et le débit maximal de 3500 litres par
minute ; dans cette hypothèse le mandrin peut être muni de jupes souples afin d'en assurer l'étanchéité et de faciliter la
propulsion.

Si le BET en fait la demande, l'entreprise remplace ou complète le mandrinage de vérification par un contrôle effectué à
l'aide d'un alvéomètre enregistreur.

L'ensemble du matériel nécessaire à la réalisation des contrôles et de l'aiguillage est fourni par l'entrepreneur, le
contrôle et l'aiguillage doivent être complétés une fois que 5 sections (1km) de fouilles sont terminées.

A la demande du BET, l'entrepreneur réalise l'aiguillage des tuyaux avec un filin conforme aux règles de l’art.

26.8 - Points singuliers :


26.8.1 - Changement de type de canalisation :

Lorsque la canalisation passe du type A en type C, les tuyaux s'écartent progressivement les uns des autres sur une
longueur de trois (3) mètres avant de rejoindre le premier peigne. Dans cette partie de canalisation, l'espace vide entre
les tuyaux doit être rempli de mortier avec beaucoup de soin.

26.8.2 - Changement de forme d'empilage :

Le changement d'empilage est toujours réalisé en type C les tuyaux étant gonflés à la demande du BET.
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L'entrepreneur construit au préalable le radier sur la longueur nécessaire au changement d'empilage.

Dans le cas d'un franchissement d'obstacle par épanouissement horizontal, les tuyaux sont mis en place dans les
peignes et le coffrage latéral est placé ensuite en respectant la distance imposée entre la face interne du coffrage et les
tuyaux, soit 7cm.

Dans le cas de franchissement d'obstacle par épanouissement vertical, l'entrepreneur met en place le coffrage latéral en
premier lieu et les tuyaux ensuite.

26.8.3 - Charge réduite :

Si par nécessiter la charge sur l'ouvrage est réduite, l'entrepreneur est tenu de proposer au BET les aménagements
appropriés pour assurer la protection de l'ouvrage.

26.8.4 - Changement de côté de panneaux de soudure :

Lorsque la canalisation relie deux chambres dont les panneaux de soudure ne sont placés du même côté de la
canalisation, il est nécessaire de croiser les tuyaux en cours de section conformément aux instructions portées sur les
plans.

L'opération réalisée en type C s'effectue sur un parcours rectiligne ; elle nécessite la mise en place d'un lit
supplémentaire de peigne par couche à inverser ; si nécessaire l'opération est réalisée en inversant simultanément 2
couches de tuyaux sur une longueur de 15m au minimum.

26.8.5 - Arrivée aux chambres :

De part et d'autre de la chambre, la canalisation est de type C sur 2.5 mètres ; le changement éventuel de type A en C et
réciproquement s'effectue comme indiqué au paragraphe 26.8.1.

L'entrepreneur réalise les masques des conduites à leur arrivée dans les chambres conformément aux schémas
correspondants ou aux directives du BET. Un chanfrein doit être réalisé au niveau de l’arrivée de la chambre.

ARTICLE 27 : CANALISATIONS MULTITUBULAIRES DITES SECONDAIRES

27.1 - Disposition des tuyaux :


Les canalisations secondaires sont constituées de tuyaux semi-rigides en PVC placés dans une tranchée avec un
enrobement en sable.

Les documents du projet indiquant le type de canalisation normalisée à construire. Dans le cas de mise en place de
tuyaux supplémentaires, ils en indiquent le nombre, le diamètre, la disposition et l'enrobement.

La disposition des tuyaux des ouvrages normalisés, ainsi que les épaisseurs d'enrobement et le mode d'épanouissement
aux arrivées dans les chambres doivent être conformes aux schémas des ouvrages de génie civil.

En cas de construction d'ouvrage non normalisé, les documents du projet comportent toutes les indications nécessaires
sur le diamètre, le nombre, la disposition et l'enrobement des tuyaux.

27.2 - Construction de la canalisation secondaire CPS :


Une fois le fond de fouille purgé et nivelé conformément à l'Article 21, l'entrepreneur met en place un lit de sable de
5cm d'épaisseur constitué de sable de rivière ou de carrière dont les grains de dimensions inférieures à 5mm, l'essai
d'équivalent de sable doit donner un résultat supérieur à 30.

L'emboîtement et le collage sont réalisés conformément aux prescriptions de l'Article 26.3 relatives aux canalisations
enrobées.

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Suivant leur nombre, les tuyaux sont maintenus en position par des étriers de deux mètres environ ; fournis par
l'entrepreneur, ils doivent être conformes aux règles de l’art.

L'entrepreneur réalise des massifs de blocage qui sont disposés en fonction du tracé de la canalisation et au minimum
tous les 25 mètres. Ils sont en béton dosé à 350Kg de ciment CPJ45 pour 0,40m 3 de sable et 0,80m3 de gravillon 6,3/10 ;
ils ont une longueur de 0,5m et coulés en pleine fouille.

Cet enrobement en sable sur les côtés et au-dessus de la canalisation est réalisé avec du sable de même qualité que
celui installé en fond de fouille : au-dessus des tuyaux, cet enrobement est au minimum de 10cm et sur les côtés de la
canalisation il est de toute la largeur de la fouille avec un minimum conforme aux indications des schémas des ouvrages.

Un matériau avertisseur est mis en place lors du remblayage de la tranchée conformément aux Articles 22.1 et 23 du
présent document.

27.3 - Particularités d'exécution en tranchées étroites :


Le faisceau de tuyaux est réalisé de telle sorte qu'il constitue un bloc soigneusement ligaturé et qu'une fois posé dans la
fouille, ils puissent être convenablement enrobés de sable sur tous les côtés ; au cas où un remblai de béton maigre ou
grave ciment est prévu au projet, l'entrepreneur doit enrober les tuyaux avec le même matériau.

27.4 - Mandrinage de vérification :


L'entrepreneur doit effectuer les contrôles de mandrinage au fur et à mesure de l'exécution des travaux.

Ces contrôles sont réalisés conformément aux prescriptions de l'Article 26.8.

27.5 - Adduction aéro-souterraine :


Les poteaux de têtes de lignes doivent être implantés lors des travaux de génie civil conformément aux instructions du
BET et de l’opérateur Télécom.

Les adductions aux poteaux ou, en façades doivent être réalisées par un ou deux tubes de diamètre 45/48.

Les adductions aux armoires des sous répartitions doivent être réalisées par des tubes de diamètre 96/100.

Pour les adductions de longueur inférieure à 6 mètres, les tubes sont enrobés de béton sur 0,5m à l'entrée de la
chambre.

Au-delà de 6 mètres, ils sont enrobés en béton sur 1,5m et considérés comme une conduite normalisé type CPS 6 ou
éventuellement CPP 9.

On distingue deux cas :

a) Fouille indépendante :

Pour les adductions de longueur inférieure à 6 mètres, le ou les tubes sont enrobés de béton sur 0,5m à l'entrée de la
chambre. Au-delà de 6 mètres, ils sont enrobés en béton sur 1,5m et considérés comme une conduite type CPS1 pour
un seul tuyau et CPS2 pour deux tuyaux.

b) Fouille commune à la conduite normalisée :

Le ou les tubes de diamètre 45/48 sont incorporés à la canalisation. Un plus valu pour l'ajout d'un tuyau supplémentaire
est appliqué.

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ARTICLE 28 : CONDUITES UNITAIRES SERVANT DE FOURREAUX POUR DES TUYAUX PCV
L'opération consiste à la mise en place d'un faisceau de tuyaux PVC à l'intérieur des conduites unitaires en ciment
existantes.

La construction est exécutée en procédant aux opérations successives suivantes :

- la réalisation du faisceau de tuyaux PVC à raison de une ou deux longueurs, le collage étant effectué conformément
à l'Article 26.3 ;
- l'alignement des tuyaux ciment sur une longueur sensiblement égale à la longueur du faisceau PVC préalablement
préparé en laissant un intervalle de 0,3m avec la canalisation déjà réalisée ;
- l'installation du faisceau PVC à l'intérieur de la conduite unitaire en évitant toute torsion du bloc ;
- la jonction avec la canalisation déjà réalisée : collage des tuyaux PVC et mise en place définitive de la conduite
unitaire.

28.1 - Manchons operculaires :


A la demande du BET, l'entrepreneur met en place des manchons operculaires dans les conditions suivantes :

- Pour la mise en place du demi manchon inférieur, il exécute dans le fond de la tranchée, au droit de chaque joint
une languette de mortier de ciment de la même façon que pour les joints de conduites unitaires existantes.
- Le tuyau et le manchon operculaire étant bien emboîtés, il procède à un demi enrobement du joint de la même
façon que pour les joints de conduites unitaires existantes ; cet enrobement est écrasé à la face supérieure du demi
manchon en place.
- Il met ensuite en place le demi manchon supérieur et assure le jointoiement en moyen d'un coulis et d'un petit solin
en plâtre.

CONSTRUCTION DES CHAMBRES

ARTICLE 29 : PLANS DES CHAMBRES

29.1 - Chambres appartenant au catalogue des chambres normalisées :

Lorsque les chambres à construire appartiennent au catalogue des chambres normalisées, le dossier du projet comporte
seulement l'indication des codes normalisés de ces ouvrages ainsi que leur emplacement ; les indications d'épaisseurs
de parois et d'armatures figurant à l'Article 32.2 et sur les plans types sont minimales, en particulier l'entrepreneur est
tenu d'adopter des dimensions qui sont fonction des conditions réelles en place, notamment en ce qui concerne la
poussée des terres, l'épaisseur des remblais au-dessus de l'ouvrage, les surcharges appliquées, la présence de nappe
phréatique, etc.

Une légère modification est demandée par rapport au catalogue de l’opérateur Télécom : il est demandé que le fond de
la chambre de tirage soit percé afin d’assurer l’évacuation des éventuelles eaux en fond de fouille.

29.2 - Chambres n'appartenant pas au catalogue des chambres normalisées :


Lorsque les chambres à construire n'appartiennent pas au catalogue des chambres normalisées, et lorsque le marché ne
prévoit pas la fourniture des plans par le BET, l'entrepreneur est tenu de les établir à sa charge accompagnés d'une note
de calcul justificative ; celle-ci est établie en conformité aux règlements en vigueur en ce qui concerne en particulier les
calculs de surcharges la résistance des bétons et armatures, et la stabilité des ouvrages.

D'après les indications sur les dimensions intérieures et l'emplacement des équipements précisés par le BET et
l’opérateur Télécom l'entrepreneur est tenu de préparer pour chaque ouvrage ou partie d'ouvrage un projet
comportant tous les dessins d'ensemble et de détail nécessaire pour l'exécution ; ces dessins doivent être cotés avec le
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plus grand soin : en particulier la nature, les emplacements et le diamètre des armatures doivent être indiqués sur un
plan à l'échelle 1/20 au minimum ; le projet remis par l'entrepreneur doit indiquer la qualité et le dosage du béton pour
chaque ouvrage ou portion d'ouvrage.

Les plans d'exécution et les notes de calcul sont soumis au visa du BET lequel a pour seul objet de constater l'existence
matérielle de ces documents, l'entrepreneur demeurant responsable de toutes les erreurs qu'il aurait pu commettre
dans les calculs et dessins des ouvrages, ainsi que les erreurs ultérieures qui pourraient être commises dans l'exécution.

29.3 - Modifications apportées aux plans :


Dans le cas ou l'entrepreneur désire apporter au cours de la réalisation des modifications aux dispositions prévues, il est
tenu de soumettre au préalable le projet de celles-ci au visa du BET, sous peine de voir refuser les parties modifiées ;
comme indiqué ci avant ce visa n'atténue en rien sa responsabilité

ARTICLE 30 : EXECUTION DES FOUILLES


Les dispositions du chapitre II relatives aux terrassements sont applicables aux travaux de fouilles nécessaires à la
construction des chambres.

L'entrepreneur est tenu d'adopter pour les fouilles des dimensions suffisantes pour assurer le blindage des parois et le
coffrage extérieur des chambres si nécessaire.

ARTICLE 31 : EXECUTION DES MAÇONNERIES


Ce mode de construction peut être utilisé avec l'accord du BET pour les piédroits des ouvrages sous trottoir dont la
hauteur intérieure est inférieure ou égale à 1,20m.

Les maçonneries sont réalisées à l'aide de briques pleines de terre cuite ou de blocs standards en béton ; sauf
disposition différente admise par le BET, l'épaisseur des piédroits avant mise en place de l'enduit est de :

Pour les PNS1 et les PNS2

- 105 ou 120mm pour les briques pleines.


- 150mm pour les blocs en béton.
Pour les PNS3 et les PNS3L

- 200mm pour les blocs en béton.

ARTICLE 32 : EXECUTION DES CHAMBRES NON PREFABRIQUEES

32.1 - Généralités :
Cet article concerne les chambres ou parties de chambres construites en béton armé ou non.

32.2 - Dimensions, armatures, dosage du béton des ouvrages normalisés :


Les dispositions de l'Article 29 relatives aux plans des chambres sont entièrement applicables.

Les caractéristiques de construction des chambres sont minimales ; elles correspondent aux conditions suivantes ;
l'entrepreneur étant tenu d'adopter des caractéristiques supérieures si les contraintes réelles sont plus importantes :

- charges de circulation exceptionnelles et militaires exclues ;


- hauteur de remblai de 0,40m au-dessus du plafond ;
- béton dosé à 350Kg de ciment CPAZ325 ou équivalent pour 0,4m 3 de sable et 0,8m3 de gravillon et mis en place par
vibration.
Pour ces conditions, l'entrepreneur est tenu d'adopter au minimum les caractéristiques suivantes :

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Radier :

Pour les chambres normalisées de 1,85m de hauteur intérieure et plus, le radier est armé à l'aide d'un treillis soudé,
dont les fils de diamètre 5mm, sont espacés de 0,10m, le recouvrement étant au minimum de 2 mailles. L'épaisseur du
radier est de :

- 0,15m pour les chambres de hauteur intérieure inférieure ou égale à 1,20m.


- 0,20m pour les chambres de hauteur intérieure supérieure à 1,20m et inférieure ou égale à 1,90m.
- 0,25m pour les chambres de hauteur supérieure à 1,90m.
Piédroits :

L'épaisseur des piédroits est de :

- 0,15m pour une hauteur intérieure inférieure ou égale à 0,6m.


- 0,2m pour une hauteur intérieure comprise entre 0,6 et 1,2m.
- 0,25m pour une hauteur intérieure comprise entre 1,2 et 1,85m.
- 0,30m pour une hauteur intérieure supérieure à 1,85m.
Points particuliers :

Les liaisons plancher piédroits, piédroits plafond et plafond cheminée sont assurées par des armatures de 12mm de
diamètre en acier à haute adhérence pliées à angle droit placées tous les 0,20m ; elles sont disposées de manière à être
coulées en pleine masse de l'ouvrage terminé, chaque demi-longueur pénétrant de 0,2m au moins respectivement dans
le piédroit le plafond, le plancher, la cheminée.

L'entrepreneur met en place des aciers de répartition convenable au niveau des anneaux de tirage, de manière que
ceux-ci supportent un effort d'extraction de 7 tonnes.

32.3 - Coffrages :
En complément à l'Article 8.4, l'entrepreneur est tenu de coffrer les piédroits extérieurement et intérieurement
seulement si nécessaire à cause de la mauvaise tenue des terres adjacentes ou par des conditions particulières de
réalisation demandées par le BET les coffrages étant suffisamment rigide pour supporter la poussée de la vibration du
béton.

Immédiatement avant la mise en place du béton, l'intérieur des coffrages est nettoyé avec soin, de façon à les
débarrasser des débris de toute nature, lorsqu'il s'agit de coffrage en bois, ceux-ci sont humidifiés avant coulage du
béton.

32.4 - Réservations :
Si le plan de projet ne la mentionne pas, l'entrepreneur doit s'informer auprès du représentant du BET, de l'équipement
fixe prévu et réserver au coulage les trous nécessaires à sa mise en place (Ventilations, échelles, supports de câbles,
puisards, anneaux de tirage, etc.) à défaut d'avoir réservé ces trous lors de la construction, il doit en effectuer le
percement ultérieur. Ces dispositions ne s'appliquent pas aux anneaux de tirage qui doivent être mis en place avant le
coulage du béton.

32.5 - Mise en place des armatures :


Les armatures sont conformes aux prescriptions de l'Article 5.

Des supports d'armatures en matériau rigide sont à mettre en place avant le coulage du béton ; ils doivent être stables
aussi bien avant que pendant la mise en œuvre du béton.

La distance libre entre une armature quelconque et la paroi de coffrage la plus voisine est au moins égale à :

- 2cm dans le cas de béton de gravillon 6,3/10.


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- 3cm dans le cas de béton de gravillon 6,3/20.

32.6 - Mise en place du béton :


La qualité et la mise en place du béton sont conformes aux Articles 8, 9 et 10.

32.7 - Décoffrage :
Le décoffrage des piédroits non soumis à surcharge peut intervenir après 72 heures.

32.8 - Aspect de surface au décoffrage :


Lorsque le béton est vibré, l'entrepreneur est tenu de mettre en place un enduit dans le cas d'aspect non satisfaisant et
en particulier lorsque :

- le panneau décoffré ne présente pas une surface lisse et régulière ;


- la tolérance de planéité indiquée au paragraphe 32.9 n'est pas respectée ;
- le panneau décoffré présente une saillie par rapport aux panneaux voisins.
Si le BET a donné son accord pour que le béton ne soit pas vibré l'entrepreneur applique un enduit sur les surfaces
destinées à rester apparentes, à l'exception de la surface du plafond qui est simplement ragréée.

Les dimensions intérieures des chambres normalisées sont données pour du béton vibré sans enduit.

La mise en place de l'enduit est conforme aux prescriptions de l'Article 26.2.

La face supérieure du radier est lissée et comporte une légère pente (5mm par mètre) vers le puisard ; si l'aspect n'est
pas conforme, l'entrepreneur est tenu de réaliser une chape en conformité avec les prescriptions de l'Article 26.2.

32.9 - Tolérances :
L'entrepreneur est tenu de respecter les tolérances suivantes :

- les dimensions intérieures des ouvrages finis ne doivent pas varier de plus de 3% par rapport aux dimensions
théoriques. Pour les chambres entièrement découvrables la tolérance est limitée seulement à 2cm en moins sur la
longueur et sur la largeur intérieures.
- en planéité, une règle de 1m appliquée sur la surface intérieure ne doit pas faire apparaître une flache supérieure à
5mm.

ARTICLE 33 : EXECUTION DES CHAPES ET ENDUITS

33.1 - Composition du mortier :


Le mortier est dosé à 650kg de ciment CPJ45 ou équivalent admis par mètre cube de sable fin ou moyen.

33.2 - Chapes :

Le support ayant été préalablement nettoyé, lavé et piqué, s'il y a lieu, de manière à permettre l'adhérence, la chape est
constituée d'une couche de mortier de 2cm d'épaisseur minimale, comprimé fortement, taloché et lissé à plusieurs
reprises pour éviter les gerçures.

L'entrepreneur réalise au-dessus du plafond des chambres plafonnées une chape d'étanchéité.

Le support ayant été préalablement nettoyé, lavé et piqué s'il y a lieu de manière à permettre l'adhérence. La chape est
constituée d'une couche de mortier de 2cm d'épaisseur minimale comprimé fortement, taloché et lissé.

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33.3 - Enduits :

S'il s'agit d'enduire une maçonnerie de béton celui-ci est piqué de manière à ne comporter aucune partie lisse, puis
brossé et lavé jusqu'à humidification des surfaces.

S'il s'agit d'enduire une maçonnerie de briques ou de blocs de béton, les joints doivent présenter un creux de 1cm de
profondeur; ils sont brossés ainsi que le parement, la surface entière est lavée jusqu'à humidification et les joints sont
regarnis lors de l'exécution de l'enduit. L'enduit a une épaisseur minimale de 10mm.

Après achèvement, l'enduit doit être homogène, d'aspect régulier sans gerçures ni soufflures ; tout enduit qui présente
des défauts d'adhérence doit être refait.

ARTICLE 34 : MISE EN PLACE DES CHAMBRES PREFABRIQUEES


Les chambres préfabriquées doivent être conforme aux règles de l’art. Les chambres présentant des fissures, des
épaufrures ou autres défauts ne doivent pas être mises en place.

Une fois la fouille exécutée, celle-ci est soigneusement purgée et nivelée à la bonne cote ; l'entrepreneur met en place
suivant les prescriptions du BET une couche de 0.10m d'épaisseur soit de sable ou de gravillons, soit de béton maigre
dosé à 200Kg de CPJ45 par mètre cube.

La chambre préfabriquée est mise en place sur cette assise de telle manière que les tuyaux pénètrent librement dans la
chambre sans risque de cisaillement; dans le cas normal de bloc enrobé de type C, la face inférieure de celui-ci repose
sur la base de la réservation prévue pour l'entrée des tuyaux dans la chambre.

La mise en place de la chambre préfabriquée doit être réalisée sur l'assise en béton frais.

ARTICLE 35 : DISPOSITIFS DE FERMETURE


La fermeture des chambres téléphoniques sous trottoir ou sous chaussée sera assurées par des éléments en fonte
ductile de classe de résistance conforme à celle spécifiée dans le guide des ouvrages types d’IAM.

ARTICLE 36 : EQUIPEMENTS ANNEXES


L'entrepreneur met en place les équipements annexes suivant les prescriptions du BET et de l’opérateur Télécom.

De façon générale, toute pièce scellée qui ne présente pas des garanties suffisantes de solidité doit être immédiatement
descellée et scellée de nouveau.

36.1 - Ventilations :
Dans le cas de chambres plafonnées l'entrepreneur installe des grilles de ventilation.

Sauf impossibilité constatée ou en l'absence d'indications contraires, l'entrepreneur installe les grilles de ventilation
sous trottoir.

Elles sont toujours en position haute sur une paroi en position basse sur la paroi opposée, les grilles de ventilation sont
disposées de manière à fonctionner en pièges à vent.

Ces grilles doivent pouvoir être ouvertes sans qu'il soit possible de les enlever.

36.2 - Echelles et échelons d'accès : 20


Les échelles et échelons d'accès sont en fer galvanisé ou en alliage d'aluminium agrée par le BET.

Les barreaux doivent être antidérapants, l'ensemble doit comporter une crosse escamotable à la partie supérieure de
l'accès.

La distance entre les barreaux et le mur et de 0,20cm. La distance entre deux échelons consécutifs ne doit pas dépasser
0,30m, ils doivent être munis d'un dispositif d'arrêt sur chacun des côtés pour empêcher le pied de riper.

Chaque point de fixation des échelles et échelons d'accès doit supporter une charge d'essai d'extraction de 300Kg.

36.3 - Anneaux de tirage :

Une fois scellés, les anneaux de tirage doivent supporter une charge d'essai d'extraction de 7 Tonnes.

L'implantation d'anneaux de tirage sera faite selon les directives du maître d'ouvrage.

36.4 - Masques :

Si le projet ne l'indique pas l'entrepreneur s'informe obligatoirement auprès du maître d'ouvrage ou son représentant
de la position exacte des masques. La réalisation de la jonction entre la canalisation et la chambre est réalisée
conformément à l'Article 26.9.1 et aux prescriptions détaillées du BET relatives à chaque cas.

36.5 - Supports de câbles :

Le mode de scellement de ces dispositifs est soumis à l'approbation du BET et du Maître d’ouvrage.

Les supports de câbles doivent être installé dans des chambres de type PNS3 ou supérieur.

36.6 - Puisards :

Sauf contraires au dossier du projet, toute chambre comporte un puisard construit en un endroit facilement accessible
mais non situé au pied de l'accès.

Le puisard est percé afin d’évacuer les eaux en fond de fouille.

36.7 - Armoires de sous répartition :

Les sous répartiteurs situés sur la voie publique sont constitués par des armoires métalliques de capacité variables,
dressés contre les murs ou dans une partie de trottoirs de manière à ce que l'ouverture des portières ne pourra gêner ni
la circulation automobile ni les accès des propriétés privées.

Les armoires sont raccordées à un ouvrage attenant aux ouvrages de canalisation, galerie, chambre. Elles sont scellées
sur un socle aménagé sur le plancher de la galerie ou de la chambre.

21
Il faut assurer une étanchéité parfaite entre le caniveau, la chambre ou la galerie et l'intérieur de l'armoire, car les
variations de température agissent sur l'air enfermé dans ces derniers. Cette étanchéité peut être obtenue par un
collage de plâtre liquide dans la partie inférieure de l'armoire tout en laissant les orifices libres pour le passage ultérieur
des câbles.

L'épaisseur du plâtre coulé sera de 5cm.

L'armoire est obligatoirement scellée au moyen de 6 tiges à scellement sur un socle.

Le socle est construit en aggloméré plein de dimension 30x40x20 ou coulé en béton dosé à 350 kg de ciment CPJ45,
dans ce cas la largeur sera de 20cm et la hauteur de 30cm.

Le scellement de l'armoire se fera au milieu du socle ; un solin de mortier dosé à 450Kg de ciment CPJ45 est ensuite
passé sur les bords de l'armoire ainsi scellée.

Le solin est taloché et lissé au ciment sec.

ESSAIS ET CONTROLES
ARTICLE 37 : DISPOSITIONS GENERALES
L'entrepreneur est réputé effectuer tous les contrôles et toutes les mesures nécessaires au respect des clauses du
présent document. De son côté le Maître d’ouvrage se réserve le droit d'effectuer ou de faire effectuer les essais et
contrôles auxquels il juge utile de procéder.

L'entrepreneur est tenu de fournir au BET les résultats de contrôles de mandrinage des alvéoles décrits à l'Article 26.8.

A titre indicatif une liste des contrôles les plus courants est donnée ci-dessous, cette liste n'étant pas limitative.

ARTICLE 38 : CONTROLE DES GRANULATS POUR BETONS - CONTROLE DES BETONS


- Propreté des granulats : Article 2.3.
- Bordereau de livraison du béton fabriqué en usine : Article 9.1.
- Affaissement du cône d'Abrams : Article 9.2.
- Granulométrie et dosage : Article 9.2.
- Proportion d'eau en poids par rapport au ciment : Article 9.2.
- Résistances des bétons en place : Article 9.3.

ARTICLE 39 : CONTROLES SUR LES FOUILLES


- Règles d'implantation : Article 14.2.
- Longueur d'ouverture de fouille : Article 15.
- Tolérance de position de l'ouvrage : Article 16.
- Réglage de fond de fouille : Article 21.
- Caractéristique de compactage : Article 22.1.
- Position du matériau avertisseur : Article 23.

ARTICLE 40 : CONTROLE SUR LES CANALISATIONS MULTITUBULAIRES


- Préformage des tuyaux : Article 24.
- Hauteur d'empilage des alvéoles pendant le transport et le stockage : Article 24.
- Longueur des canalisations et charge sur celles-ci : Article 25.
- Non inversion des tuyaux : Article 26.2.
- Largeur de l'empilage : Article 26.4. (type A et B)
- Espacement des peignes et étriers : Article 26.4.
- Nombre de couches de tuyaux mises en place simultanément avant enrobement : Article 26.4. (type C)
- Gonflage des tuyaux : Article 26.5.
- Coffrage des canalisations : Article 26.6.
22
- Epaisseur et composition du béton d'enrobement : Articles 26.2 et 26.6.
- Mise en place de l'enrobement : Article 26.6. (type C)
- Attente avant remblayage : Article 26.7.
- Qualité de sable d'enrobement des canalisations multitubulaires allégées : Article 27.2.
- Distance des massifs de blocage des canalisations allégées : Article 27.2.

ARTICLE 41 : CONTROLES SUR LES CHAMBRES


- Dimensions, Armatures, Dosage du béton des ouvrages normalisés : Article 32.2.
- Coffrage des chambres : Article 32.3.
- Disposition des armatures vis-à-vis de la paroi du coffrage : Article 32.5.
- Attente avant décoffrage et rétablissement de la circulation : Article 32.7.
- Aspect de surface ou de décoffrage : Article 32.8.
- Tolérances : Article 32.9.
- Dimensions, disposition et Essai d'extraction des échelles et échelons : Article 36.2.
- Essai d'extraction des anneaux de tirage : Article 36.3.

ARTICLE 42 : CONTROLE SUR LA RECONSTITUTION DES COUCHES DE CHAUSSEES, TROTTOIRS ET


ACCOTEMENTS - REFECTION DEFINITIVE DE SURFACE
- Epaisseur et compactage des couches de fondation, de base et de surface; conformité du type et de l'utilisation du
matériel de compactage : Articles 38.

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERS

A - FOURNITURE DU MATERIEL DE GENIE CIVIL :

I - CONDITIONS GENERALES :

1 - OBJET :

La présente spécification définit les exigences fonctionnelles et techniques auxquelles doivent répondre le matériel de
génie civil.

2 - CONDITIONS DE PRESENTATION :

Chaque soumissionnaire devra présenter à l'étude technique un échantillon du type proposé.

3 - HOMOLOGATION :

L'homologation de la fabrication a pour but de s'assurer que le matériel fabriqué par les moyens industriels est
conforme aux spécifications qui les concernent et leurs performances peuvent être homogènes et reproductibles dans
le temps.

Le matériel proposé doit être préalablement homologué par le BET et l’opérateur Télécom. Pour recevoir
l'homologation, le matériel faisant l'objet de la présente spécification doit satisfaire à l'ensemble des essais. Le
soumissionnaire doit joindre à son offre les certificats d'homologation des autres administrations et organismes

23
internationaux. Ces certificats doivent garantir que le matériel en question n'a jamais été déqualifié depuis la date de
son homologation.

4 – REFERENCES :

Le soumissionnaire doit fournir la liste des commandes ou marchés qu'il a exécuté.

Cette liste doit contenir :

- le volume des commandes (ou montant des commandes) ;


- les dates auxquelles elles ont été passées ;
- les pays destinataires.
Il est à signaler que cette liste doit être approuvée par le pays en question.

5 - DOCUMENTATION TECHNIQUE :

Le soumissionnaire doit présenter un dossier technique complet en langue française et comprenant les parties
principales suivantes :

- les spécifications techniques de fabrication ;


- les caractéristiques principales des composantes ;
- les procédures d'essai.
-

6 - DESIGNATION DES LIEUX DE FABRICATION :

Dès la notification du marché, et avant le commencement de la fabrication, le fournisseur doit faire connaître au BET et
au Maître d’ouvrage :

- l'emplacement des lieux de fabrication ;


- la date envisagée pour le début de la fabrication.
-

7 - GARANTIE DE LA QUALITE DE FABRICATION :

Le fournisseur est tenu de garantir en permanence une qualité de fabrication conforme aux conditions de la présente
spécification.

Cette qualité est constatée initialement, lors de la visite d'homologation et vérifiée en suite au cours des visites de
surveillance en présence du représentant du BET.

8 - CONTROLE EN USINE :

Le BET et l’opérateur Télécom se réservent le droit d'effectuer eux même des contrôles dans les locaux du fournisseur
avant ou pendant l'exécution du marché.

Le contrôle consiste en un examen visuel et à la vérification de toutes les caractéristiques techniques mentionnés dans
la présente spécification.

NB : Ce contrôle n’est pas systématique.


24
9 - RECEPTION :

Le BET et le Service Equipement des Réseaux Locaux procéderont dès la livraison du matériel à la vérification et aux
essais nécessaires à l’ensemble de la fourniture.

Le BET se réserve le droit, après avoir dûment constaté des défectuosités de réclamer au constructeur le remplacement
nombre pour nombre au lieu d’utilisation et à ses frais de la fourniture impropre en l’état à toute utilisation.

10 - MARQUAGE :

- Matériel acheté par les entrepreneurs :


Chaque matériel doit porter la mention "IP" abréviation de l'installation privée.

Le non marquage d'une pièce quelconque du matériel entraînerait le refus systématique de cette pièce lors de la
réception du matériel.

II - CONDITIONS TECHNIQUES :

1 - ECHELON POUR CHAMBRES SOUTERRAINES :


1.1 – Utilisation :
Les échelons servent pour faciliter l'accès aux chambres. Ils sont scellés dans le côté opposé du panneau de soudure.

1.2 – Caractéristiques :

Les échelons sont fabriqués en fer galvanisé à chaud (5grammes/dm minimum).

2 - SUPPORT POUR CABLES DANS LES CHAMBRES SOUTERRAINES :


2.1 – Utilisation :

Les supports servent pour supporter les câbles à l'intérieur des chambres. Ils sont scellés au piédroit de la chambre à
l'aide des pattes de scellement.

2.2 – Caractéristiques :

Les supports sont fabriqués en fer galvanisé à chaud (5grammes/dm minimum), ils sont de 30cm ou 40cm de longueur.

B - FOURNITURE DES PLAQUES, TAMPONS ET CADRES EN FONTE DUCTILE :

I - CONDITIONS GENERALES :

1 - OBJET :

Le présent document définit les exigences fonctionnelles et techniques pour la fabrication des plaques, tampons et
cadres en fonte ductile (GS) et leur mise en application.

Il s'applique aux dispositifs de fermeture des chambres sous trottoirs ou sous chaussées dans les réseaux locaux des
télécommunications.

2 - CONDITIONS DE PRESENTATION : 25
Chaque soumissionnaire devra présenter à l'étude technique un échantillon du type proposé accompagné de la
documentation technique détaillée contenant les quatre principales parties suivantes :les spécifications techniques de
fabrication ;

- les procédures d'essai ;


- les plans détaillés de tous les articles constituant le matériel.

3 – HOMOLOGATION :

L'homologation de la fabrication a pour but de s'assurer que les matériels fabriqués par les moyens industriels sont
conformes aux spécifications qui les concernent et leurs performances peuvent être homogènes et reproductibles dans
le temps.

Le matériel proposé doit être préalablement homologué par le BET et l’Opérateur Télécom. Pour recevoir
l'homologation, les matériels faisant l'objet de la présente spécification doivent satisfaire à l'ensemble des essais définis
ci-après.

4 – REFERENCES :

Le soumissionnaire doit fournir la liste des commandes ou marchés qu'il a exécuté et certificats d'essais d'un laboratoire
agrée.

5 - DESIGNATION DES LIEUX DE FABRICATION :

Dès la notification du marché, et avant le commencement de la fabrication, le fournisseur doit faire connaître au BET et
au Maître d’ouvrage :

- l'emplacement des lieux de fabrication ;


- la date envisagée pour le début de la fabrication.

6 - GARANTIE DE LA QUALITE DE FABRICATION :

Le fournisseur est tenu de garantir en permanence une qualité de fabrication conforme aux conditions de la présente
spécification.

Cette qualité est constatée initialement, lors de la visite d'homologation et vérifiée en suite au cours des visites de
surveillance effectuées par les agents de contrôle de l’opérateur Télécom en présence du représentant du BET.

7 - CONTROLE EN USINE :

La date de chaque coulée doit être communiquée au BET pour un éventuel contrôle en usine.

Le contrôle consiste en un examen visuel et à la vérification de toutes les caractéristiques techniques mentionnés dans
la présente spécification.

Cette vérification sera suivie d'un rapport dont une copie sera transmise au fournisseur.
26
8 - RECEPTION :

La réception, vérification en usine du matériel seront faites par le BET que le fournisseur doit aviser une semaine avant
la date de réception.

Le fabricant est tenu lors de chaque réception de mettre à la disposition du BET les rapports d'analyse du laboratoire.

Le BET transmettra ce rapport avec les commentaires adéquats au Maître d’ouvrage.

La présentation en recette s'effectue comme suit :

- Les échantillons à prélever représentent au maximum deux pour mille (2%.). Chaque échantillon subit les essais de
résistance, de mesure de la flèche résiduelle et ceux de la résistance à la charge de rupture. Ces échantillons
prélevés sont à la charge du fournisseur.
- En plus de ces essais, les essais visuels (finition, marquage...), de poids, de dimension, doivent se faire sur un
minimum de deux pour cent (2%) du lot présenté.
Si les essais sont conformes, le lot est accepté. Dans le cas contraire le lot est divisé en dix (10) et un échantillon est
prélevé dans chaque nouveau lot ainsi défini. La non conformité de l'échantillon conduit à un refus définitif.

Les appareils de mesures, les locaux et le personnel nécessaires à ces opérations seront mis à la disposition du BET et
des agents vérificateurs par le fournisseur.

9 - MARQUAGE DU MATERIEL :

Les tampons et plaques seront marquées conformément aux schémas en vigueur et comporteront les inscriptions
suivantes :

Sur la face avant du tampons ou de la plaque :

- Le sigle d’ITISSALAT AL-MAGHRIB


- le sigle du fabricant représenté par 3 lettres au plus ;
- la classe du tampon ou de la plaque ;
- la mention "Fonte ductile" ;
- le sens d'ouverture et de fermeture des systèmes de verrouillage ;
- pour les tampons sous chaussée une flèche orientée vers le système de verrouillage indiquera le sens de circulation
des véhicules.
Au verso du tampon ou de la plaque :

- la mention " PROPRIETE IAM " et le numéro du marché pour la fonte achetée par IAM

II - CONDITIONS TECHNIQUES :

1 - OBJET :
Le présent document définit les exigences techniques pour la fabrication des plaques, tampons et cadres en fonte
ductile (GS) et leur mise en application.

2 - TERMES ET DEFINITIONS :
Dispositif de fermeture : Partie supérieure d'une chambre composée d'un cadre et d'un tampon (plaque).

Cadre : Elément fixe servant d'assise à un tampon.

Tampon : Elément mobile du dispositif de fermeture recouvrant l'ouverture d'une chambre souterraine.
27
Cote de passage : Diamètre du plus grand cercle pouvant être inscrit dans l'ouverture du cadre.

Appui : Surface portante de la partie inférieure du cadre.

Assise : Surface sur laquelle repose le tampon dans le cadre.

La terminologie doit répondre à la norme française NF P 98-311 ou à toute autre norme similaire ou supérieure.

3 – CLASSIFICATION :
Les dispositifs de fermeture sont classés selon les charges à appliquer pour leur contrôle et doivent répondre à la norme
française NF P 98-311 ou à toute autre norme similaire ou supérieure. Chaque charge doit correspondre au lieu
d'utilisation bien défini à savoir :

- Classe 125 (Charge de contrôle 125 KN) : pour la fermeture des chambres sous trottoirs ou dans des surfaces
comparables ;
- Classe 400 (Charge de contrôle 400 KN) : pour la fermeture des chambres sous chaussées ou dans des surfaces
comparables.

4 – CARACTERISTIQUES :
Les matériaux, les principes de construction et de contrôle doivent répondre à la norme française NF A 32-201 ou à
toute autre norme similaire ou supérieure. Les pièces en fonte ductile (graphite sphéroïdale) doivent répondre aux
clauses techniques décrites ci-dessous.

4.1. Qualité de la fonte ductile :

Les dispositifs de fermeture des ouvrages seront constitués de pièces moulées en fonte graphite sphéroïdale non allié
ou fonte ductile.

Cette fonte doit être conforme à la norme française NF A 32-201 ou à toute autre norme similaire ou supérieure.

Les caractéristiques mécaniques de la fonte ductile sont au minimum les suivantes :

- Limite d'élasticité (LE) : 300MPa.


- Résistance minimale à la traction (RM) : 420MPa.
Les produits devront présenter les avantages spécifiques de la fonte traditionnelle à savoir :

- solidité (haute limite de rupture) ;


- capacité d'amortissement des vibrations ;
- maintien des caractéristiques mécaniques au cours du temps ;
- bonne résistance à la corrosion.
Auxquelles s'ajouteront les qualités spécifiques de la fonte ductile :

- élasticité (haute limite élastique) ;


- résistance aux chocs ;
- résistance à la traction et à la déformation.
4.2 – Vérification et essais :

4.2.1 - Mesure de la flèche résiduelle :

La flèche résiduelle est la variation de la côte du centre du tampon ou de la plaque par rapport à un point quelconque
de la surface de l'assise, pris comme base de référence.

La vitesse de montée en charge est uniforme et de 3 à 5KN par seconde (3 à 5KN/s) jusqu'au deux tiers (2/3) de la
charge de contrôle. Les charges maximales et minimales sont maintenues pendant 30 secondes.

Cette opération doit être répétée 10 fois avant de mesurer la flèche résiduelle.
28
4.2.2 - Essai de résistance à la charge de rupture :

La vitesse de montée en charge est de 3 à 5KN par seconde jusqu'à la charge de contrôle. Cette charge est maintenue
pendant 30 secondes, pendant lesquelles aucune fissure ne doit être constatée.

4.2.3 - Charge de contrôle retenu pour les essais :

La charge de contrôle retenue est respectivement de 400 KN pour les tampons sous chaussée et de 125KN pour les
plaques sous trottoir.

Avant d'atteindre une sollicitation correspondante aux deux tiers (2/3) de la force de contrôle, il ne doit pas se produire
de flèche résiduelle supérieure à 1/500 de la côte de passage.

Les dispositifs de fermeture sont contrôlés sous forme d'ensemble et dans leur état d'utilisation. Les tampons reposent
normalement dans leur cadres, lui-même placé sur un bâti, une feuille de contre-plaqué de 5mm d'épaisseur est
interposée entre le cadre et le bâti de telle manière que le cadre porte bien d'aplomb.

La charge de contrôle est appliquée au centre du tampon par l'intermédiaire d'un plateau en acier de dimension et de
poids conformes aux pièces à contrôler.

4.2.4 - Contrôle en laboratoire :

Un échantillon est prélevé de chaque coulée et analysé par un laboratoire agréé par le Ministère de l'Equipement.

Un rapport sera dressé pour chaque coulée et doit préciser la classe de la fonte et si les différentes normes de qualités
et de dosage de la fonte ductile sont respectées.

Les frais d'analyse sont à la charge du fabricant.

4.3 – Usinage des pièces en fonte ductile :

Compte tenu de leurs performances mécaniques et élastiques, les pièces en fonte ductile le nécessitant pourront être
usinées par moulage, perçage ou finition au four. La soudure par les mêmes procédés que pour l'acier est acceptée.

4.4 – Verrouillage des tampons et plaques en fonte ductile :

Tous les tampons et plaques en fonte ductile devront disposer d'un système de verrouillage du tampon ou de la plaque
sur le cadre nécessitant un outillage spécifique pour l'ouverture, ces installations devront toutefois permettre une
ouverture rapide de la chambre, tout en présentant un caractère dissuasif.

Les dimensions du système de verrouillage doivent être adapté avec chaque type de tampon en prenant en
considération les épaisseurs des plaques.

Dans tous les cas la tête du système de verrouillage doit être au même niveau que la partie supérieure de la plaque.

Par ailleurs, les clefs utilisées par l’opérateur Télécom doivent pouvoir ouvrir et fermer aisément tous les systèmes de
verrouillage en question. Une clef est mise à la disposition du fournisseur pour adapter les têtes des systèmes de
verrouillage à cette clef.

29
C - FOURNITURE DES TUBES DE POLYCHLORURE DE VINYLE RIGIDE POUR
CANALISATIONS DE LIGNES DE TELECOMMUNICATIONS :
I - CONDITIONS GENERALES :

1 – OBJET :
La présente spécification définit les exigences fonctionnelles et techniques auxquelles doivent répondre les tubes et
coudes en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié, destinés aux canalisations de lignes souterraines de
télécommunications.

2 – REFERENCES :
Le soumissionnaire doit fournir les attestations précisant les listes des commandes ou marchés qu'il a exécuté qui doit
contenir :

- le volume des commandes (ou montant des commandes) ;


- les dates auxquelles elles ont été passées.

3 - DESIGNATION DES LIEUX DE FABRICATION:

Dès la notification du marché, et avant le commencement de la fabrication, le fournisseur doit faire connaître au BET :

- l'emplacement des lieux de fabrication ;


- la date envisagée pour le début de la fabrication.

4 - GARANTIE DE LA QUALITE DE FABRICATION :

a- Le fournisseur est tenu de garantir en permanence une qualité de fabrication conforme aux conditions de la
présente spécification.
Cette qualité est constatée initialement lors de la visite d'homologation et vérifiée ensuite au cours des visites de
surveillance effectuées par le représentant du BET.

Les modalités de contrôle sont indiquées dans les conditions techniques.

b- Les tubes et coudes sont garantis pour une durée de 10ans en présence de béton ou de terre de nature quelconque
sans modification appréciable de leurs qualités physiques. En outre, la composition chimique doit être telle que pendant
une période minimale de 20ans aucune trace de modification chimique ne soit constatée.

5 - CONTROLE ET RECEPTION:

Le contrôle en usine du matériel sera effectué par le représentant du BET, le fabriquant est tenu lors de ce contrôle de
mettre à la disposition des vérificateurs les moyens humains (manutention...) et matériel (instruments...) nécessaires
pour que ce contrôle se déroulera dans des bonnes conditions.

Les échantillons prélevés sur lesquels sont effectués les essais sont à la charge du fournisseur.

Le contrôle consiste en un examen visuel et à la vérification de toutes les caractéristiques techniques mentionnés dans
la présente spécification.

Les agents de contrôle de l’Opérateur Télécom et du BET procéderont dès la livraison du matériel à la vérification
visuelle de l'ensemble de la fourniture.

30
Le BET et l’Opérateur Télécom se réservent le droit, après avoir dûment constaté des défectuosités de réclamer au
constructeur le remplacement nombre pour nombre au lieu d'utilisation et à ses frais de la fourniture impropre en l'état
à toute utilisation.

6 - DESIGNATION ET MARQUAGE :

6.1 - Désignation des tubes :

Les tubes et coudes en PVC utilisés sont désignés par leurs diamètres intérieurs et extérieurs (exprimés en mm).

Ces catégories sont : 45/48 et 96/100.

6.2 – Marquage :

Chaque tube et coude doit comporter à l'extérieur et sur une de ses génératrices un marquage indélébile de couleur
très visible, comprenant les éléments suivants :

a) Les tubes achetés par la CGI :

- la marque du fabricant ou un signe distinctif en tenant lieu, accepté par l'administration ;


- Le symbole PVC ;
- Les dimensions nominales : diamètre intérieur et extérieur exprimés en mm et séparés par le signe / ;
- La mention " PROPRIETE IAM" ;
- Les 2 derniers chiffres de l'année de fabrication.
-
b) Les tubes achetés par les entreprises :

- la marque du fabricant ou un signe distinctif en tenant lieu, accepté ;


- le symbole PVC ;
- les dimensions nominales : diamètre intérieur et extérieur exprimés en mm et séparés par le signe / ;
- la figure représentant un combiné de poste téléphonique ou l'abréviation "IP" (installateur privé) ;
- les 2 derniers chiffres de l'année de fabrication.
Ce marquage est obligatoire pour tous les tubes et coudes installés aux frais des promoteurs et intégrés au réseau
public.

Il doit être lisible et en caractères de 5mm de hauteur au minimum. En outre, il doit être reproduit le long du tube 1 fois
au moins tous les 2 mètres.

Un spécimen de ce marquage pour chaque type de tube et coude devra être soumis pour accord au BET.

7 - STOCKAGE DES TUBES :


Sur le parc des usines, réservé à cet usage, les tubes doivent être empilés avec toutes les précautions nécessaires pour
éviter leur déformation ou leur détérioration.

A cet effet, la hauteur des piles doit être telle que les tubes ne puissent subir aucune déformation permanente et qu'elle
permettent dans tous les cas, un prélèvement demandé par les agents de contrôle du BET.

En outre, chaque pile doit être suffisamment espacé de toutes les parts, de ses voisines pour permettre à tout moment
un contrôle des extrémités, de l'aspect et des dimensions des tubes, ainsi que leur nombre dans chaque pile.

En matière de stockage des tubes et coude, le fournisseur doit tenir compte de toutes les remarques faites par le BET et
appliquer toutes les directives qui lui sont données à ce sujet.

31
II - CONDITIONS TECHNIQUES :

1 – GENERALITES :
La présente spécification a pour objet d'indiquer les caractéristiques techniques auxquelles doivent répondre les tubes
en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié, destinés aux canalisations de lignes souterraines de télécommunications,
et de préciser les modalités des opérations de contrôle et de réception qui leur sont applicables.

2 - CARACTERISTIQUES DES TUBES :


2.1 – Généralités :

La matière première comprenant du PVC doit comporter au moins 95% de résine pure. Les adjuvants tolérés dans la
limite de 5% (stabilisant, anti-oxydant, colorant, opacifiant) doivent être exempts de tout produit plastifiant ou volatil.

La densité du produit fini ne doit pas dépasser 1,43.

Les tubes sont rectilignes ; ils présentent une surface lisse et doivent être exempts de défauts nuisibles à leur qualité
tels que grains, criques, soufflures et notamment rayures marquées suivant une génératrice. Les examens concernant
l'aspect sont effectués à l'oeil nu.

Chaque tube comporte une emboîture cylindrique permettant de l'assembler avec le tube précédent. Cet assemblage
tube emboîture est réalisé par collage avec une colle spéciale.

L'axe des tubes et celui des emboîtures doivent être pratiquement confondus.

2.2 - Dimensions des tubes :

2.2.1 – Diamètre :

a - Diamètre extérieur moyen :

Ce diamètre est égal au diamètre extérieur nominal avec une tolérance de [+ 0,3 mm] [- 0 mm]

Les mesures sont effectuées sur une section droite du tube, hors de l'emboîture, en utilisant des bagues métalliques,
alésées intérieurement au 1/100ème de mm, dont les diamètres intérieurs "di" sont respectivement les suivants par
rapport aux diamètres extérieurs nominaux "dn" des tubes :

1ère bague : di = dn

2ème bague : di = dn + 0,35mm

Les bagues, comme les tubes vérifiés, sont maintenues pendant toute la durée des mesures, à une température de : +
20°C [ + 1 °C] [ - 0 °C]

Dans la pratique, la valeur du diamètre extérieur moyen est obtenue directement à l'aide d'un ruban spécial bien
étalonné dont les graduations correspondent au diamètre recherché.

En cas de litige, seules les bagues font foi.

b - Diamètre extérieur quelconque :

Ce diamètre est égal au diamètre nominal avec les tolérances d'ovalisation indiquées ci-dessous :

± 1 mm pour les tubes 45/48

± 2 mm pour les tubes 96/100


32
Ce diamètre est mesuré avec un micromètre à cadran, un palmer ou un pied à coulisse à 0,05mm près.

2.2.2 – Epaisseurs :

Elles sont définies dans le tableau suivant :

DESIGNATION DES TUBES EPAISSEURS NOMINALES (en TOLERANCES (en mm)


mm)

45/48 1.5 [ + 3%]

[ - 0]

96/100 2 [ + 3%]

[ - 0]

L'épaisseur en un point quelconque est mesurée à 0,05mm près en utilisant un micromètre à cadran ou un palmer.

2.2.3 - Longueur des tubes :

La longueur des tubes, y compris les emboîtures, est de 6 m avec une tolérance de : [+ 1%] [- 0]

2.2.4 - Masses théoriques des tubes :

La masse théorique au mètre linéaire d'un tube dont l'épaisseur serait en tous points égale à la tolérance inférieure est
la suivante :

DESIGNATION DES TUBES MASSE THEORIQUE EN KG

(densité de base 1,37)

45/48 0.330

96/100 0.843

2.2.5 – Emboîtures :

a – Définition :

Une extrémité du tube présente une partie dilatée en forme de cylindre droit. Pour faciliter l'emboîtement, cette partie
dilatée présente à son entrée, sur 10mm environ, un léger évasement augmentant son diamètre intérieur de 1 mm
approximativement.

b - Profondeur des emboîtures :

La profondeur des emboîtures est égale au diamètre nominal des tubes à emboîter avec une tolérance de : [+ 10%][- 0]

c - Diamètre intérieur des emboîtures :

Ce diamètre intérieur "di" par rapport au diamètre nominal "dn" du tube à emboîter est le suivant :

dn  di  dn + 0,3mm
33
d - Mesure du diamètre intérieur des emboîtures :

Cette mesure est effectuée avec deux mandrins métalliques cylindriques usinés au 1/100 ème de mm dont le diamètre
extérieur, à la température de 20°C ± 1°C est indiqué ci-dessous :

1er mandrin :  = dn + 0,31mm

2ème mandrin :  = dn - 0,05mm

Pendant la durée des mesures, l'emboîtement et les mandrins sont à la température indiquée ci-dessus.

2.2.6 - Couleur des tubes :

Tous les tubes visés par la présente spécification sont gris clair.

2.2.7 - Résistance mécanique des tubes :

Les tubes doivent résister aux chocs et aux diverses contraintes auxquelles ils peuvent être soumis.

D - CONDITIONS TECHNIQUES DES COUDES :


I – GENERALITES :
La présente spécification a pour objet d'indiquer les caractéristiques techniques auxquelles doivent répondre les coudes
en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié, destinés aux canalisations de lignes souterraines de télécommunications,
et de préciser les modalités des opérations de contrôle et de réception qui leur sont applicables.

II - CARACTERISTIQUES DES COUDES :


Les coudes doivent répondre à toutes les exigences et modalités des opérations de contrôle identiques à ceux des tubes
PVC.

MODE D’EVALUATION DES OUVRAGES


ARTICLE 43 : CARACTERE ET PRESENTATION DES PRIX
Le bordereau des prix concerne des prix unitaires, regroupés par séries de même nature de travaux, comprenant
notamment la rémunération des prestations ou éléments suivants :

 Tous matériaux, matières consommables et fournitures diverses,


 Transport des matériaux, matières consommables et fournitures à pied d’œuvre et toute manutention,
 La main-d’œuvre y compris prime, indemnités de toutes sortes et toutes charges sur salaires,
 Le fonctionnement, l'entretien, l'amortissement et la réparation de tout le matériel,
 La fourniture et la distribution de l'énergie électrique et de téléphone,
 La production et la distribution de l'air comprimé et de l'eau, nécessaires au chantier,
 L’amenée et le repliement ainsi que les dépenses d’entretien des diverses installations de chantier,
 Les sondages sur les réseaux existants,
 Les études, notes de calcul et plans de recollement,
 L'implantation des ouvrages par un géomètre agrée,
 Les sujétions résultant du maintien du trafic routier, sa déviation et la mise en place de mesures de sécurité
pendant toute la durée de détournement du trafic.
 La réfection des corps de chaussées éventuelle, conformément aux structures en place et toutes sujétions
concernant la qualité des matériaux et le compactage des couches ainsi que la réfection des trottoirs ou accotements.
Le bordereau des prix unitaires mentionne

1/ Les prix du bordereau

2/ Les prix unitaires qui sont réputés couvrir la totalité des dépenses nécessaires pour l'exécution des ouvrages sans
exception, ni réserve. 34
Ils s'entendent pour les travaux complets, parfaitement exécutés et de convention expresse; les précisions données dans
les articles du présent Cahier des Prescriptions Spéciales ne sont pas limitatives.

3/ Tous les prix du bordereau qui s'appliquent aux ouvrages complètement terminés, en conformité avec les dispositions
du Marché.

L'Entrepreneur reconnaît que l'ensemble des prix unitaires du bordereau permet de le rémunérer intégralement pour
l'ensemble des travaux prévus au Marché.

ARTICLE 44 : IMPOTS, TAXES, FRAIS DOUANIERS, etc ...


L'Entrepreneur est réputé avoir examiné, en détail, au moment de l'établissement des prix, toutes les incidences des lois
fiscales et douanières en vigueur à la date de la signature du Marché. En conséquence, l'Entrepreneur sera tenu de régler
tous les impôts, taxes et frais de douanes auxquels il peut être assujetti, selon les règlements en vigueur au Maroc.

Le personnel de l'Entrepreneur ne bénéficiera d'aucune exemption d'impôts, taxes ou frais douaniers et l'Entrepreneur sera
tenu de faire observer les règlements fiscaux par son personnel.

ARTICLE 45 : SOUS DETAIL DES PRIX


Le Maître de l'Ouvrage se réserve le droit de demander à l'Entrepreneur les sous -détails de certains prix. La remise de ces
sous -détails doit intervenir impérativement dans le délai fixé par le Maître de l'Ouvrage.

L'Entrepreneur fournira ses sous -détails selon le modèle suivant :

1/ part matériaux (prix sortie carrière ou usine, transport…)

2/ part matériel (valeur à neuf, amortissement, carburant, entretien…)

3/ part main d’œuvre…

4/ frais divers, impôts et charges…

D'une manière générale, le bordereau des prix présentés dans son offre par l'Entrepreneur sert de base au règlement des
travaux dont le montant définitif sera établi par application des prix unitaires du bordereau précité aux quantités de
travaux réellement exécutées ou estimées contradictoirement d'après les plans d'exécution établis par l'Entrepreneur et
attachements contradictoires.

ARTICLE 46 : ATTACHEMENTS
Les attachements sont établis à partir des constatations faites sur le chantier, des éléments qualificatifs et quantitatifs
relatifs aux travaux exécutés.

Ils sont pris au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par les responsables chargés par le Maître de l'Ouvrage de
leur surveillance, en présence de l'Entrepreneur dûment convoqué à cet effet ou de son représentant et contradictoirement
avec lui. Toutefois, si l'Entrepreneur ne répond pas à la convocation et ne se fait pas présenter, les attachements sont pris
en son absence et sont réputés contradictoires. Ces attachements devront comporter les numéros de série ou de bordereau
avec leur désignation.

Les attachements sont présentés pour acceptation à l'Entrepreneur qui peut en prendre copie dans les bureaux du Maître
de l'Ouvrage. Lorsque l'Entrepreneur refuse de signer les attachements ou ne les signe qu'avec réserve, il lui est accordé
un délai de quinze (15) jours à dater de la présentation des pièces pour formuler par écrit ses observations. Passé ce délai,
les attachements sont censés être acceptés par lui comme s'ils étaient signés sans aucune réserve; un procès verbal est
annexé aux pièces non signées ou signées avec réserve.

L'Entrepreneur est tenu de provoquer en temps utile la prise des attachements qui ne seraient pas susceptibles de
constatations ou vérification ultérieures, faute de quoi, il doit accepter les décisions du Maître de l'Ouvrage.

35
ARTICLE 47 : MODE D'ETABLISSEMENT DES DECOMPTES
38.1- Décomptes provisoires :

L'Entrepreneur soumettra à l'approbation du Maître de l'Ouvrage chaque mois, une situation des travaux exécutés au cours
du mois précédent, accompagnée de tous les métrés, attachements et pièces justificatives nécessaires à sa vérification.
Cette situation servira de base à l'établissement des décomptes provisoires.

Il demeure entendu qu'en cas de désaccord, les travaux ne pourront pas être interrompus par l'Entrepreneur.

38.2 -Décompte général et définitif :

Après la réception provisoire de l’ensemble des ouvrages, l'Entrepreneur soumettra à l'approbation du Maître de
l'Ouvrage une situation générale du total des sommes qu'il estimera lui être dues en exécution du Marché accompagnée de
tous les métrés, attachements et pièces justificatives nécessaires à sa vérification.

ARTICLE 48 : ACOMPTES SUR MATERIAUX


Il n’est délivré aucun acompte sur la valeur des matériaux approvisionnés sur le chantier.

ARTICLE 49 : RETENUE DE GARANTIE


Une retenue de garantie de Un Dixième (1/10) est effectuée sur chaque décompte.

Cette retenue de garantie cesse de croître lorsqu'elle atteint Sept pour Cent (7%) du montant initial du Marché augmenté
ou diminué des avenants éventuels. Elle devient acquise de plein droit au Maître de le l'Ouvrage en cas de malfaçons,
négligences ou manquements de l'Entrepreneur à ses obligations.

La retenue de garantie peut être remplacée par une caution personnelle et solidaire délivrée par un établissement agréé par
le Ministère des Finances du Royaume du Maroc, conformément à la réglementation en vigueur. Dans le cas de
groupement conjoint et solidaire, celui-ci présentera une caution unique au nom du groupement.

La retenue de garantie sera restituée ou la mainlevée de la caution délivrée à l'Entrepreneur à la réception définitive.

ARTICLE 50 : CONDITIONS D’APPLICATION DES PRIX

A – GENIE CIVIL :
PRIX N° A.1. FOURNITURE ET CONSTRUCTION DES CANALISATIONS :
- Les canalisations sont en matières plastiques (PVC) comportant au moins 95% de résine pure. Les adjuvants
(stabilisants, antioxydants, colorants, opacifiants) doivent être exempts de tout produit plastifiant ou volatil.
- La densité du produit fini ne doit pas dépasser 1,43.
- Les tubes sont du type agréé par ITISSALAT AL MAGHREB.

Il sera compris dans ce prix, les bouchons en PVC 45/48 et 96/100, les déblais en terrains de toute nature y compris le
rocher, les remblais tamisés, le grillage avertisseur, le sable, le tout-venant, le compactage et tout ouvrage nécessaire à la
parfaite pose des canalisations suivant le CPT, les normes en vigueurs et les exigences du BET et d’IAM.

En cas de terrassement longitudinal au niveau de la chaussée, il sera interdit de poser les déblais de la tranchée sur
la chaussée afin d’empêcher la contamination de cette dernière. Ainsi des mesures préventives doivent
accompagner la réalisation de ce type de travaux :

- Dépôt des déblais impropres à l’extérieur de la chaussée.


- Remise en place du corps de chaussée (couche anti-contaminante CA, GNF 0/40 et GNA 0/31,5).
- Compactage à 95% de l’OPM pour CA et GNF, 98% de l’OPM pour couche de base.
Ainsi que toutes sujétions de mise en œuvre visant à préserver la stabilité et la propreté du tranché.

1/ Canalisation type CPS 2 allégée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.
36
Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.1

2/ Canalisation type CPS 2 allégée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.2

3/ Canalisation type CPS 2C enrobée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.3

4/ Canalisation type CPS 2L allégée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.4

5/ Canalisation type CPS 2LC enrobée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.5

6/ Canalisation type CPS 4 allégée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.6

7/ Canalisation type CPS 4C enrobée y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.7

8/ Tube supplémentaire de 45/48 pour adductions y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé au mètre linéaire au prix n° A.1.8

PRIX N° A.2. FOURNITURE ET CONSTRUCTION DES CHAMBRES :


Les chambres à construire appartiennent au catalogue de IAM des chambres normalisées.

L'Entrepreneur est tenu d'adapter les dimensions en fonction des conditions réelles en place ; notamment en ce qui
concerne la poussée des terres, l'épaisseur des remblais au-dessus de l'ouvrage, les surcharges appliquées, la présence de
nappe phréatique, y compris terrassement en terrain de toute nature.

Ce prix comprend tous les accessoires des chambres conformément au CPT et aux exigences du BET et d’IAM (supports
de câbles, échelons, anneaux, herses, etc.).

Les plaques, tampons et cadres seront en fonte ductile.

1/ Chambre type PNS 1 y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.2.1

2/ Chambre type PNS 2 y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.2.2

3/ Chambre type PNS 3 y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.2.3

4/ Chambre type PNP 4 y compris toutes sujétions de fourniture de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.2.4

5/ Regard de tirage type B :


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Ensemble comprenant la construction et la pose d’un regard de tirage câble téléphonique type B de 40x40cm quelque soit
le terrain meuble ou rocheux, construit suivant les règles de l’art, avec cache caniveau équipé d’un anneau de levage, et
branché aux canalisations.

L’ouverture et le cache caniveau comportent sur les rebords une protection par cornière en acier galvanisé, y sera compris
un système d’évacuation des infiltrations des eaux pluviales.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.2.5

PRIX N° A.3. FORNITURE CONSTRUCTION DE MATERIEL D’EXTRIMITE :


1/ Confection d’une borne de 0,40x0,60m de hauteur en agglomérés de ciment de 0,20m d’épaisseur scellé sur radier de
0,20x0,40x0,40m de largeurs y compris 4 aciers de diamètre T10 avec débordement de 0,20m de part et d’autre.

Assis sur gros béton de fondation de 0,40x0,40m sur 1,00m de profondeur moyenne y compris toutes sujétions
terrassements, évacuations, remblaiements.

L’ouvrage comprend la fourniture d’un boîtier étanche visitable ainsi que l’alimentation en 2 fourreaux diamètre 45/48 en
arrivée et sortie noyés dans l’ouvrage y compris la fourniture d’une porte métallique de 0,30x0,40m scellée sur cadre avec
anti-rouille et peinture ainsi que le sigle d’IAM.

Ouvrages payé à l’unité y compris terrassement et toutes sujétions au prix n° A.3.1

2/ Armoire de SR à 10 têtes simple face y compris toutes sujétions de fourniture, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° A.3.2

B - CABLAGE
PRIX N° B.1. FOURNITURE ET POSE DE CABLE TELEPHONIQUE SERIE 78/4
Fourniture et pose de câble téléphonique série 78 diamètre 4mm types agréés par MAROC TELECOM y compris toutes
sujétions de fournitures, de pose et de raccordement.

Fourni, posé, alimenté et réceptionné.

Ouvrages payé au mètre linéaire

1/ Câble plastique série 78-008-4 au prix n° B.1.1

2/ Câble plastique série 78-014-4 au prix n° B.1.2

3/ Câble plastique série 78-028-4 au prix n° B.1.3

4/ Câble plastique série 78-056-4 au prix n° B.1.4

5/ Câble plastique série 78-112-4 au prix n° B.1.5

6/ Câble plastique série 78-224-4 au prix n° B.1.6

PRIX N° B.2. FOURNITURE ET RACCORDEMENT DES JOINTS


Manchons thermo rétractables à glissière du type RAY CHEM ou similaire agréés par MAROC TELECOM avec
marquage installateur privé, portant une figurine de poste téléphonique exécutés suivant les plans du projet y compris
toutes sujétions de fournitures, de pose et de raccordement.

Fourni, posé, alimenté et réceptionné.

Ouvrages payé à l’unité


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B.2.1. Manchon de division :

1/ Manchon 14 paires au prix n° B.2.1.1

2/ Manchon 28 paires au prix n° B.2.1.2

3/ Manchon 56 paires au prix n° B.2.1.3

4/ Manchon 112 paires au prix n° B.2.1.4

5/ Manchon 224 paires au prix n° B.2.1.5

6/ Manchon 448 paires au prix n° B.2.1.6

PRIX N° B.3. FOURNITURE ET RACCORDEMENT DE MATERIEL D’EXTREMITE


1/ Boite de raccordement à 8 paires pour villas et équipement agréé par y compris toutes sujétions de fournitures, de pose
et de raccordement. MAROC TELECOM

Ouvrages payé à l'unité au prix n° B.3.1

2/ Têtes de câble à 224 paires type CAD y compris toutes sujétions de fournitures, de pose et de raccordement.

Ouvrages payé à l'unité au prix n° B.3.2

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DETAIL ESTIMATIF - BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES

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