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8.1.

CCTP REHABILITATION DE LA MARE

CONTENU

I- GENERALITES

I.1 Objet
I.2 Etendu des prestations

II- PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

II.1 Conformité aux normes


II.2 Caractéristiques des matériaux
II.2.1- Agrégats
II.2.2- Ciment
II.2.3- Armature

II.3 Dosage de bétons et mortiers


II.3.1- Dosage des bétons
II.3.2- Dosage des mortiers

II.4 - Programme d’exécution, suivi et contrôle des travaux


II.4.1 - Programme d’exécution
II.4.2 - Suivi et contrôle des chantiers
II.4.3 – Le journal de chantier

III- DESCRIPTION DES PRESTATIONS

III.1 - Les études


III.1.1 – Etudes géotechniques
III.1.2 – Etudes topographiques
III.1.3 – Plans d’exécution des ouvrages

III.2 - Devis descriptif des travaux d’aménagement de la mare artificielle


III.2.1 – Mobilisation, installation de chantier et implantation des ouvrages
III.2.2 – Travaux préparatoires
III.2.3 – Aménagement et protection des bassins
III.2.4 – Construction des canaux et déversoirs
III.2.5 – Aménagement de l’espace d’abreuvement
III.2.6 – Construction de la clôture de protection des bassins
III.2.7 – Fourniture et installation des équipements de pompage

III.3 – Prise en compte des aspects sociaux environnementaux


I - GENERALITES
I.1 - Objet
Le présent cahier des prescriptions techniques concerne les travaux de réhabilitation d’une
mare artificielle dans la Commune de Moutourwa, située dans le Département du MAYO
KANI, Région de l’Extrême-Nord
. I.2 - Etendu des prestations
Les prestations objet du présent cahier des prescriptions techniques comprennent :
 Les études topographiques le cas échéant
 Les études techniques
 L’élaboration des rapports des études effectuées
 Et l’exécution des travaux
II - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

II.1 - Conformité aux normes


Les matériaux et leur mise en œuvre devront satisfaire aux dispositions des normes
françaises NF de l’AFNOR, homologuées ou légalement en vigueur au Cameroun.
II.2 - Caractéristiques des matériaux

II.2.1 - Les agrégats


Les agrégats destinés à la confection du béton et du mortier seront soumis à
l’appréciation de l’ingénieur de contrôle avant la pose.
Le sable sera à grain convenable, exempt de toute matière terreuse et de gypse.
Le gravier sera du gravier concassé ou du gravier roulé exempt de toute matière
terreuse et de gypse.
La quantité de matières étrangères se trouvant dans les agrégats sera inférieure à deux (2) pour
cent.
Le stockage des différents agrégats s’effectuera sur des aires propres prévues par
l’entrepreneur dans les installations de chantier.

II.2.2 - Le ciment
Le ciment sera de la classe CPJ 35. Tout produit autre que celui indiqué sera soumis à
l’appréciation de l’ingénieur avant utilisation.
Les sacs de ciment seront stockés à l’abri de l’humidité et protégés sur des aires
élevées au-dessus du sol.

II.2.3 - Les armatures


Les armatures seront de l’acier à haute adhérence (acier TOR). Toutes les traces de rouille
seront éliminées avant pose.

II.2.5.4- L’eau de gâchage


Elle doit être propre, exempte d’argile, de vase, et de débris végétaux
II.3 - Dosage de béton et de mortier

II.3.1 - Dosage de béton : Pour 1m³, le béton aura la composition suivante :

QUANTITE QUANTITE QUANTITE DE QUANTITE


TYPE DE BETON
DE SABLE DE GRAVIER MOELLONS DE CIMENT
Béton de propreté 400 litres 800 litres 0 150 kg
Béton légèrement armé 400 litres 800 litres 0 300 kg
Béton armé ou banché 400 litres 800 litres 0 350 kg
Béton de moellons 400 litres 35 litres 700 litres 150 kg

Toute autre composition donnant une meilleure compacité sera soumise à


l’appréciation de l’ingénieur avant l’exécution.
II.3.2 - Dosage de mortier : Le mortier pour maçonnerie sera, pour 1m³, constitué de :
 1000 litres de sable
 Et 300 kg de ciment

Fabrication des bétons


La composition du béton dépend de l’élément pour lequel il sera fabriqué et des prescriptions
techniques données. Dans notre cas nous nous limitons aux bétons utilisés couramment dans
la construction simple. De ce fait, nous ferons rappel seulement des dosages à utiliser dans les
éléments que nous nous proposons d’exécuter et le matériel utilisé comme référence.

1° Béton de propreté, sera dosé à 150 Kg/m3. Ainsi le mètre cube de béton dosé à 150 Kg/m3
aura la composition théorique de :
 0,54 m3 ou 540 litres de sable, soit 9 brouettes
 0,72 m3 ou 720 litres de gravier, soit 12 brouettes
 150 Kg ou 3 sacs de ciment de 50 Kg chacun (1 sac de ciment a un volume de
20 l),
 0,09 m3 ou 90 litres d’eau, soit 9 seaux

1. Béton légèrement armé

Il sera dosé à 300 Kg/m3. Le mètre cube de béton dosé à 300 Kg/m3 aura la composition
théorique de
 0,400 m3 ou 400 litres de sable, soit 6,5 brouettes
 0,800 m3 ou 800 litres de gravier, soit 13 brouettes
 300 Kg ou 6 sacs de ciment de 50 Kg chacun (1 sac de ciment a un volume de
20 l),
 0,180 m3 ou 180 litres d’eau, soit 18 seaux
3. Béton armé
Il sera dosé à 350 Kg/m3. Ainsi le mètre cube de béton dosé à 350 Kg/m3 aura la composition
théorique de :
 0,420 m3 ou 420 litres de sable, soit 7 brouettes
 0,840 m3 ou 840 litres de gravier, soit 14 brouettes
 350 Kg ou 7 sacs de ciment de 50 Kg chacun (1 sac de ciment a un volume de
20 l),
 0,200 m3 ou 200 litres d’eau, soit 20 seaux

Nota : Il convient de souligner ici que la brouette utilisée pour les mesures est celle
normalisée qui a les bonnes dimensions, de contenance 60 litres ou environ 1/16 m 3. Le
sceau à prendre en considération est celui qui comme le sceau du maçon de contenance de
10 litres. Il est à noter également que la quantité d’eau à mettre dans le béton est
déterminée en général par la quantité de ciment utilisée, soit environ 30 litres d’eau pour
50 Kg de ciment. Autour de ces limites on peut faire varier la quantité d’eau selon le type
de béton dont on veut obtenir. Mais il est à rappeler que le béton devient moins solide,
engendre des retraits si importants soldés le plus souvent par des fissures lorsqu’il est trop
fluide
Toute autre composition donnant une meilleure compacité sera soumise à l’appréciation de
l’ingénieur avant l’exécution.

Mortier pour la fabrication et la pose des agglomérés

Le mortier de pose est dosé à 250 Kg/m3. Soit un rapport pratique de 3,5 brouettes de sable
moyen, un sac de ciment et environ 40 litres d’eau.
Le mortier pour la fabrication des parpaings ordinaires compactés à la main est dosé à 250
Kg/m3. Pratiquement on utilise 1 sac de ciment, 4 brouettes de sable et environ 40 litres d’eau
pour produire :

Type de parpaing Nombre de parpaings creux


(20x20x40) cm 25

(15x20x40) cm 33

(10x20x40) cm 36

Mortiers pour les enduits courants


Couramment, on utilise le mortier dosé à 500 à 600 Kg/m3 pour exécuter la 1ère couche
d’accrochage (Gobetis). Soit un rapport pratique de 1,5 brouettes de sable moyen, un sac de
ciment et environ 20 litres d’eau.

Enfin, on utilise le mortier dosé à 300 Kg/m3 pour exécuter les enduits (2ème et 3ème couches).
Cela se traduit par 3 brouettes de sable, 1 sac de ciment et 40 litres d’eau

II.4 - Programme d’exécution, suivi et contrôle des travaux


II.4.1 - Programme d’exécution
Avant le démarrage des travaux, l’entrepreneur soumettra à l’agrément du Maître d’ouvrage
transféré en cinq (5) exemplaires le programme d’exécution de l’ensemble des prestations
(études et travaux), tel que prévu à l’article 26 du CCAP.
Le programme d’exécution sera actualisé chaque semaine par l’Entrepreneur.

II.4.2 - Suivi et contrôle des chantiers


L’ingénieur du marché est chargé du contrôle des travaux et à ce titre, il a libre accès à tous
les chantiers. Il donne à l’Entrepreneur et par écrit les instructions nécessaires à l’exécution
des travaux.
Si l’Entrepreneur constate que les instructions ne lui ont pas été données par l’Ingénieur, il est
tenu de les lui demander.
Les contrôles de chantier par l’Ingénieur sont planifiés sur la base des programmes
d’exécution produits et actualisés chaque semaine par l’Entrepreneur. Ils se font en présente
de l’Entrepreneur ou d’une personne dîment accréditée par lui, à des dates fixées à l’avance
lors des réunions de chantier.
Chaque contrôle de chantier par l’Ingénieur débouchera sur l’établissement en trois (3)
exemplaires d’un procès-verbal signé par les deux parties.
Avant le démarrage des travaux sur le terrain, le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur fixeront
de commun accord le jour et le lieu de la réunion hebdomadaire de chantier.
L’entrepreneur est tenu d’assister personnellement aux réunions hebdomadaires de chantier
accompagné de son conducteur des travaux.
Les réunions hebdomadaires de chantier examinent :
 La situation des chantiers ;
 L’état d’avancement des travaux ;
 L’état du suivi de contrôle des chantiers ;
 Les difficultés rencontrées.

Les réunions hebdomadaires de chantier permettent de prendre des résolutions, des


recommandations, et de fixer les dates des prochains contrôles de chantier par l’Ingénieur
Les réunions hebdomadaires de chantier sont présidées par le chef de service du marché, et
l’Ingénieur en est le rapporteur.

II.4.3 – Le journal de chantier


Le journal de chantier sera tenu par l’Entrepreneur et à la disposition du Maître
d’ouvrage ou ses représentants. Y seront consigné chaque jour :
 Les conditions atmosphériques
 Les incidents ou détails de toutes natures présentant quelque intérêt du point de vue de
la tenue ultérieure de l’ouvrage en construction ou de la durée réelle des travaux
 Les visites de chantier de toute autorité de droit public
 Toutes les opérations relatives à l’exécution des travaux sur le chantier

L’Entrepreneur pourra consigner dans le journal de chantier les incidents ou observations


susceptibles de donner lieu à une réclamation de sa part
Le journal de chantier sera signé contradictoirement chaque jour par l’Ingénieur et le Chef de
chantier de l’Entreprise
Pour toute réclamation éventuelle de l’Entrepreneur, il ne pourra être fait état que des
évènements ou documents mentionnés en temps utile au journal de chantier

II.4.4 – Les Panneaux de chantier


Ils auront apposé un panneau de chantier sur chaque site très visibles, dont les
emplacements seront définis et indiqués par le Maître d’œuvre.
Les panneaux de chantier porteront les indications suivantes :
 Références du projet ;
 Références du Maître d’Ouvrage
 Références du représentant de la Communauté
 Références du Maître d’œuvre
 La source de financement
 Références de l’Entreprise
 La durée des travaux, la date d’ouverture et de fin de chantier
Aucun autre panneau ne sera autorisé sur les lieux, sauf accord écrit exception faite des
panneaux réglementaires, ceux interdisant l’accès au chantier et ceux concernant la sécurité.
Il procédera à l’enlèvement en fin de chantier de tous les matériels, les matériaux en
excédent et la remise en état des lieux qui ont été occupés, ainsi qu’au démontage ou
suppression de toutes les installations fixes

II.4.5 – Labellisation
A la fin des travaux et avant la réception provisoire des points d’eau, une plaque
métallique portant le label du PNDP, sera fixée sur chaque point d’eau au frais de
l’entrepreneur. Le montant y afférent est inclus dans le devis des équipements du microprojet.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PLANIFICATION


ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Programme National de Développement Participatif


Format : Cellule Régional de l’Extrême-Nord

Financement : Commune de MOUTOURWA /PNDP /BANQUE


50 cm MONDIALE

Date de construction : …

70cm

Caractéristiques du label :
- Dimension 50 x70 cm
- Tôle 10/10ème
- Couleur antirouille
- Fond clair (blanc, jaune clair)
- Ecriture lettre en noir
- Hauteur des lettrages : entre 5 et 10 cm.

III - DESCRIPTION DES PRESTATIONS


III.1 – Les études
Avant le démarrage des travaux sur le terrain, l’entreprise réalisera des études techniques dans
le but de rechercher les conditions les plus favorables à l’implantation et la réalisation des
ouvrages.
III.1.1 - Les études topographiques pour la mare artificielle
L’Entrepreneur devra effectuer des levées topographiques sur le site afin de rechercher
les conditions hydrauliques les plus favorables. Les plans topographiques à dresser devront
faire ressortir clairement les éléments suivants :
- Les rigoles d’entrée des eaux de ruissellement dans le site
- Les tendances d’écoulement des eaux dans le site
- Les exutoires de sortie des eaux du site
L’Entrepreneur devra en outre apprécier sur la base des cartes de courbes de niveau, le
bassin versant drainant les eaux de ruissèlement vers le site et le cas échéant, étudier les
possibilités de dérivation ou de déviation des eaux de ruissèlement vers la mare.

III.1.2 - Les plans d’exécution des ouvrages

Sur la base des études géotechniques et topographiques d’une part et des pièces
dessinées du DAO d’autre part, l’Entrepreneur dressera les plans d’exécution à l’échelle 1/50
minimum comprenant :
- Le plan de masse calé sur le plan topographique en ce qui concerne la mare artificielle
- Les vues en plan de tous les ouvrages
- Les coupes transversales et longitudinales de tous les ouvrages
- Les profils en long et en travers des bassins en ce qui concerne la mare artificielle
- Et les détails des points particuliers ou des nœuds

A l’issu des études techniques, l’Entrepreneur devra tirer des conclusions claires à
soumettre à l’appréciation de l’Ingénieur de contrôle avant le début effectif des travaux.

III.2 - Devis descriptif des travaux d’aménagement de la mare artificielle

Le présent devis descriptif des travaux complète le devis quantitatif et estimatif et les
plans, et vice versa.
Les travaux d’aménagement de la mare seront exécutés selon les règles de l’art et
comprendront :
- La mobilisation, l’installation de chantier et l’implantation des ouvrages
- Les travaux préparatoires
- L’aménagement et la protection des bassins
- La construction des canaux et déversoirs
- L’aménagement de l’espace d’abreuvement
- La construction de la clôture de protection des bassins
- La fourniture et l’installation des équipements de pompage.
III.2.1 - Mobilisation, installation de chantier et implantation des ouvrages

Amenée et repli des matériels et du personnel

Avant le début des travaux, l’Ingénieur procèdera à la vérification de la conformité des


matériels et du personnel avec les spécifications du Marché (offre technique).
L’Entrepreneur sera tenu de remplacer les matériels et le personnel non conformes
sans préjudice des sanctions prévues en cas du non-respect des délais d’exécution.
Les engins à mobiliser pour l’aménagement de la mare doivent tenir compte de la
nature des terrains dans la zone.
Installation de chantier

Avant le début des travaux, le constructeur devra prévoir à l’entrée du site concerné un
panneau d’information de chantier. La maquette relative à cet élément sera faite selon les
indications de l’ingénieur de contrôle et approuvée par celui-ci avant fabrication et pose.
L’Entrepreneur devra procéder au nettoyage complet de l’aire d’implantation (abattage
d’arbres le cas échéant, désherbage, nivellement, etc…)
Il devra également prévoir toutes les installations nécessaires à l’exécution des travaux à
savoir :
- L’aménagement d’un accès au site
- Les baraquements de chantier y compris les ateliers de façonnage des coffrages et des
ferraillages
- Les aires de stockage des matériaux de construction
- La caisse de pharmacie équipée de produits de premiers soins
- Et autres
Il procédera à l’enlèvement en fin de chantier de tous les matériels, les matériaux en excédent
et la remise en état des lieux qui ont été occupés, ainsi qu’au démontage ou suppression de
toutes les installations fixes

Implantation des ouvrages

L’implantation des ouvrages sera faite par l’Entrepreneur en présence de l’Ingénieur


de contrôle. Il devra repérer ou reconstituer le cas échéant tous les points de repère des plans
topographiques
Les chaises d’implantation seront posées de façon à respecter les reculs et les
réservations nécessaires, ainsi que les aires de circulation et de service.
L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour conserver tous les
points de repère pendant toute la durée des travaux.
Le maître d’ouvrage ne sera pas tenu responsable des échecs d’implantation qui
pourraient survenir.

III.2.2 - Les travaux préparatoires

Avant l’implantation des ouvrages, l’Entrepreneur procèdera au nettoyage du site


jusqu’à dix (10) mètres au-delà des ouvrages, et au décapage de la terre végétale sur l’emprise
de l’espace d’abreuvement.
A l’intérieure de la zone à nettoyer prescrite par l’Ingénieur, tous les arbres et
broussailles seront arrachés. Les troncs d’arbres seront découpés par l’Entrepreneur et mis à la
disposition du Maître d’ouvrage.
La terre végétale et tous les autres débris seront évacués hors du site et traités suivant
les instructions de l’Ingénieur.

III.2.3 - L’aménagement et la protection des bassins

Les bassins de sédimentation et de rétention seront aménagés conformément aux plans


d’exécutions approuvés par le Maître d’ouvrage. Les dimensions et les fruits des berges
devront être respectés comme suit :
Pour le bassin de rétention :
 Base supérieure : L = 80 m ; l = 50 m
 Base inférieure : L = 44 m ; l = 24 m
 Hauteur mesurée à la cote la plus basse de la base supérieure : h = 6 m
 Fruit des berges : m = 1/3
Pour le bassin de sédimentation :
 Base supérieure : L = 15 m ; l = 10 m
 Base inférieure : L = 9 m ; l = 4 m
 Hauteur mesurée à la cote la plus basse de la base supérieure : h = 3 m
 Fruit des berges : m = 2/3

Une partie des déblais issus du creusement des bassins sera remis en remblais compactés par
couche 20 cm, pour former la diguette de protection du bassin de rétention contre les eaux de
ruissèlement. La diguette aura 0,50 m à la base supérieure, 2 m à la base inférieure, et 0,50 m
de hauteur. L’axe de la diguette sera situé à 5 m de la limite du bassin.
Le reste de déblais sera mis en dépôt à au moins 50 m de la limite des bassins et suivant les
instructions de l’Ingénieur.
Le fond du bassin de rétention sera approfondi de 50 cm supplémentaires pour recevoir une
couche d’argile compactée. Le site d’emprunt de l’argile à utiliser sera choisi par
l’Entrepreneur et soumis à l’appréciation de l’Ingénieur de contrôle.

III.2.4 - La construction des canaux et déversoirs

Les canaux et déversoirs seront exécutés conformément aux plans d’exécutions


approuvés par le Maître d’ouvrage.
De forme trapézoïdale, les canaux seront de trois types :
1) Le canal d’amenée qui drainera les eaux de ruissèlement vers le bassin de
sédimentation. Il aura une longueur totale de 12,50 m et s’enfoncera dans le bassin
jusqu’au fond par la plus petite dimension de celui-ci.
2) Le canal de remplissage qui transférera les eaux décantées du bassin de sédimentation
vers celui de rétention. Il partira du côté opposé à l’entrée des eaux dans le bassin de
sédimentation et s’enfoncera dans le bassin de rétention jusqu’au fond de celui-ci. Sa
longueur totale sera de 21 m et son fond sera calé sur le seuil du déversoir de
remplissage situé en amont.
3) Le canal de trop-plein qui drainera le trop-plein du bassin de rétention vers l’exutoire.
Son fond sera calé sur le seuil du déversoir de trop-plein situé en amont. Il aura une
longueur totale de 12,50 m.

Les déversoirs seront à seuil épais et épouseront la forme des canaux (trapézoïdale)
dont ils constituent les têtes de départ. On distinguera le déversoir de remplissage qui sera
exécuté à la sortie du bassin de sédimentation, et le déversoir de trop-plein qui sera exécuté à
la sortie du bassin de rétention.
Les canaux et les déversoirs seront exécutés en béton de moellons dosé à 150 kg de
ciment par m3 de béton. Les moellons seront arrosés à grande eau sur le tas de manière à les
humidifier juste avant la pose. Ils seront posés à bain de mortier à la main et serrés par
glissement de manière que le mortier reflue à la surface par tous les joints. Les moellons posés
seront ensuite frappés et tassés au marteau ; ceux qui casseront seront remplacés.

III.2.5 - L’aménagement de l’espace d’abreuvement


L’espace d’abreuvement pour le bétail sera exécuté conformément aux plans
d’exécutions approuvés par le Maître d’ouvrage et est constitué de :
- L’aire de réception
- La cuvette à eau
- Et la clôture de protection contre la destruction de la cuvette à eau
L’aire de réception sera exécutée en pierres calées de 30 cm d’épaisseur et ceinturée
par une couronne en béton armé de 10 cm d’épaisseur. Les pierres seront enchevêtrées avec le
plus grand soin de manière à obtenir une bonne liaison dans toutes les directions.
La cuvette à eau sera exécutée en béton armé de 10 cm d’épaisseur et reposera sur une
assise en maçonnerie de parpaings 10x20x40 cm bourrés enfouie dans le sol.
La clôture de protection sera constituée de fils barbelés soutenus par des poteaux en
cornière de 40 scellés dans des massifs en béton de moellons enfouis dans le sol.
Le béton armé sera dosé à 350 kg de ciment par m 3 de béton et le béton de moellons à
150 kg de ciment par m3 de béton
Le béton de moellons sera mis en œuvre suivant les dispositions décrites au
paragraphe

III.2.6 - La construction de la clôture de protection des bassins


Les bassins de sédimentation et de rétention seront entourés d’une clôture commune
exécutée conformément aux plans d’exécutions approuvés par le Maître d’ouvrage.
La clôture de protection des bassins sera constituée de fils barbelés soutenus par des
poteaux en béton tous les 20 m et en cornière de 40 tous les 2,50 m, scellés dans des massifs
en béton de moellons enfouis dans le sol. Elle sera renforcée par la plantation d’arbres
d’espèce épineuse.
Le béton de moellons sera mis en œuvre suivant les dispositions décrites au
paragraphe

III.2.7 - La fourniture et l’installation des équipements de pompage


La cuvette à eau de l’espace d’abreuvement sera alimentée par un système de pompage
constitué de :
D’une tuyauterie d’aspiration en PVC pression de 63 mm munie d’une crépine plongeant dans
l’eau de la mare.
D’une motopompe de caractéristique (H=15 m ; Q=600 l/mn) reposant sur un socle en béton.
D’une tuyauterie refoulement en PVC pression de 63 mm enfouie à 60 cm dans le sol et
débouchant dans la cuvette à eau.
La motopompe est amovible et est installée à chaque pompage de la journée. Pour
cela, il sera prévu des bouches en attente sur les tuyauteries d’aspiration et de refoulement au
niveau du socle. Les bouches en attente seront munies de bagues de serrage à vis pour
permettre de les relier de façon étanche à l’aspiration et au refoulement de la motopompe.

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