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[1]

AVANT-PROPOS

Avant tout, nous tenons à remercier vivement Dieu tout puissant, créateur du ciel et de la
terre pour son amour sans cesse renouvelée et sa grâce qu'il n'arrête de nous octroyer et très
particulièrement sa bienveillance dans notre vie. Tout la gloire lui revient !

Comme nous pouvons tous nous convenir qu'aucune œuvre humaine ne peut se réaliser
sans la contribution et l'aide d'autrui, ce rapport de stage est le résultat d'un effort constant et cet
effort n'aurait pu aboutir sans la contribution et l'aide d'un certains nombres de personnes,
auxquelles nous devons nos remerciements le plus véridique.

Tout d'abord nous témoignons la profonde gratitude à Monsieur l'administrateur général


de la société "Service d'appuis au développement intégral " - SADI Sarl - l'ingénieur Jean Baptiste
CILUMBA qui nous a accueilli à bras ouverts dans l'un des chantiers de son entreprise en tant que
stagiaire, ainsi que le chef de chantier l'ingénieur Rodrigue MULOWAYI MUBIKAYI qui a été
pour moi un grand guide tout au long de notre période de stage sur le chantier ; nos remerciements
s’adressent également au délégué à pieds d'œuvre (DPO) Monsieur Laurent LUKUSA
MUTATAYI pour son attention soutenue à notre personne durant cette période; sans omettre tous
les ouvriers de la société SADI. Sarl pour la considération à notre modeste personne.

Ensuite nous remercions toutes les autorités tant administratives qu’académique ainsi que
tout le corps professoral de l'Institut du bâtiment et travaux publics pour la rigueur de leurs
enseignements et leurs soucis permanent de bien vouloir nous former.

Et enfin, mes remerciements le plus sincères vont à l'endroit de tous ceux qui ont de près
ou de loin contribuer à la réalisation de ce modeste rapport.
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1. INTRODUCTION

De nos jours nous remarquons dans nos villes et partout dans le monde, et surtout dans
des pays en voie de développement, les bâtiments qui poussent comme des champignons et la
réalisation de toutes sortes de constructions. Et cela demande de plus en plus de la main d'œuvre
hautement qualifiée et compétente issue du domaine des bâtiments et travaux publics ou du Génie
Civil en général.

Pour ce faire, la formation de cette main d'œuvre hautement qualifiée et compétente est
extrêmement prépondérante dans les établissements et écoles de formation. Et dans le processus
de cette formation se trouve un outil indispensable pour les apprenants et étudiants qu'on appelle
le « STAGE ». Ce dernier constitue pour eux une occasion de prouver leur compétence ainsi que
la richesse de leur formation en passant de la théorie à la pratique les connaissances acquises tout
au long de celle- ci.

C'est dans cette optique que l'Institut de bâtiment et travaux publics IBTP Mbuji-Mayi
dans ses programmes de formations offre aux étudiants l'opportunité de passer le stage d'un mois
à la fin de chaque année tout au long du premier cycle d'études dans les sociétés , entreprises ,
bureaux d'études techniques et bien d'autres exerçant dans le domaine du bâtiment et travaux
publics et du Génle Civil en général et cela conformément au programme régissant l’enseignement
Supérieur et Universitaire en République Démocratique du Congo.

Personnellement, nous avons eu l'occasion de passer notre stage dans un chantier tenu par
la société SADI Sarl.

D'où I ‘importance de ce rapport pour présenter I ‘expérience, des techniques et


connaissances acquises durant cette période de stage.

Ainsi ce travail est donc scindé en deux grandes parties en dehors de l’introduction et la conclusion :

 Présentation de la société " Service d'appuis au développement intégral « ; SADI Sarl


 Le stage proprement dit (détails sur les activités le plus importantes que nous avons
réalisées au sein de l'entreprise)
[3]

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA SOCIETE SADI. SARL

I.1. Historique et renseignements

Dans une conception purement formelle le service d'appuis au développement intégral


-SADI. Sarl - est une société privée, à caractère technique, elle est spécialisée dans le domaine de
construction et génie civil et possède plus de 15 ans d'expérience.

Son siège social est établi dans la province du Kasaï oriental, ville de Mbuji-Mayi, dans
la commune de Dibindi, Quartier Dipumba, sur l'Avenue Kalonji au N° 78. Comme
l'indique la figure ci-dessus :

Son périmètre d’intervention géographique couvre la République Dominicaine du Congo.

I.2.ORGANISATION DE LA SOCIÉTÉ

a. Cadre juridique et mission de l'entreprise

D’un point de vue juridique le service d'appuis au développement intégral SADI. Sarl est
une société à responsabilité limitée, son fonctionnement est régie par la circulaire ministérielle n°
002/CAB/MIN/FINANCES/ 2006 du 20 juin 2006, relative à l'exécution du décret n°03/012 du
18 juillet 2003 portant institution d'un Numéro d'impôt, suite à cette disposition relative au droit
des entreprises Commerciales, SADI. Sarl est enregistrée sous le Numéro d’Identification Fiscal
(NIF) A1505919B.

Voici les récapitulatifs des renseignements juridiques et administratifs :


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LIEU
N° DOCUMENTS N°D'ENTRE
D'ENTRE

RCCM (Registre de commerce et de CD/MBM/RCCM/14 -


1 Mbuji-mayi
mobilier) B - 189

AGREMENT ITPR (Ministère des


2 Infrastructures, Travaux Publics et Kinshasa 8-93-N57490U
Reconstruction)

3 IDENTIFICATION NATIONALE Kinshasa N°178/EC-C/09-19/KN

4 CNSS Mbuji-mayi 09020000466 N01

5 N° IMPOT A1505919B

Le savoir-faire de SADI. Sarl dans la construction, lui permet d’être une société multi-
activités. Elle dispose d’une structure (Bureaux d’études, bureau de méthodes, dépôts de matériels,)
et peut concevoir et réaliser tous types de construction.

Elle dispose plus de vingt-cinq employés, qui sont divisés selon leurs services, tous sous
la direction de l'administrateur gérant Mr Jean-Baptiste CILUMBA.

Parmi les services nous pouvons citer :

 Conseils d'administration
 La direction administrative et financière
- service ou conseil juridique
- service commercial et services du personnel.
 La direction technique :
-Le bureau des travaux
-Le bureau d'études techniques

Elle intervient dans les métiers du Bâtiment, du Génie Civil, il a pour ambition d’accroître
son activité dans le secteur industriel et accomplit les missions suivantes :

Etudes et conception des ouvrages ; travaux de construction et d’exécution ; la


réhabilitation des ouvrages, etc.
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ORGANIGRAMME DE SADI. SARL

ADMINISTRATEUR-GERANT(Ingénieur)

ADMINISTRATEUR ADMINISTRATEUR DELEGUE


ADJOINT (FINANCES) (PERSONNEL)

AGENT COMMERCIAL

DIRECTEUR TECHNIQUE DIRECTEUR DES TRAVAUX


(Ingénieur) (Ingénieur)

INGENIEUR CHEF DE
CHANTIER CONDUCTEUR DES
CONDUCTEUR DES
TRAVAUX TRAVAUX
(Ingénieur) (Ingénieur)

CONTREMAITRE CONTREMAITRE CONTREMAITRE CONTREMAITRE

Electricité Menuisierie Maçonnerie Logistique

Plomberie Charpentier Revêtement Approvisionnement et


Mecanique

CHEF CHEF CHEF CHEF CHEF CHEF CHEF


D’EQ D’EQ D’EQ D’EQ D’EQ D’EQ D’EQ
CHEF
UIPE UIPE UIPE UIPE UIPE UIPE UIPE
D’EQUIP
E Ouvr
Ouvr Ouvr Ouvr Ouvr Ouvr Ouvr
ier ier ier ier ier ier ier
Ouvrier
spéci spéci spéci spéci spéci spéci spéci
spécialis
alisé alisé alisé alisé alisé alisé alisé
é+ TT
+ TT + TT + TT + TT + TT + TT + TT
[6]
[7]

L'ORGANISATION DU TRAVAIL ( CHANTIER)

N.B : Nous devons signalé sur l'organisation du travail ou du chantier que tout dépend d'un chantier à l'autre, comme le montre l'image
ci-haut , elle montre l'organisation du travail routier ( dans la lutte anti-érosive)
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Les moyens matériels


Le parc de véhicules
o 2 Camions benne 20T
o 2 Camions benne 10 T
o 1 Camion TRM 2000 Tout terrain 5 T
o 2 Véhicules utilitaires 0.6T
o 2 Véhicules légers de société

Les équipements

o 2 Machines hydraform (blocs autoportant) o 1 Groupe électrogène de 40 kva


o 3 Bétonnières o 2 Groupes électrogène de 15 kva
o 2 Aiguilles vibrantes o 2 Poste à souder
o 2 Plaques vibrantes o 2 Moto Pompe
o 1 Scléromètre (Pour Tester le béton) o 3 Appareils topographiques
o 1 Truelle Electrique o 1 THEODOLITE
o 1 Dame Sauteuse
o 2 Machines à pavé moderne
Tout matériel complémentaire nécessaire à la bonne exécution des travaux fait l’objet de location
auprès de prestataires sélectionnés par notre service achats.(Voir annexe 1 )

Dépôt et stockage

o Deux dépôts et atelier clos et couvert d’une surface de 300m² et 200 m²


o Un magasin outillage/fournitures de 50m² fermé et 150m² en extérieur.
Les locaux administratifs
o Bureaux d’une surface de 25 m².
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CHAPITRE II. STAGE PROPREMENT-DIT

II.1. PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

Dans la société où nous étions affecté le lundi 09/10 au chantier de la construction, réhabilitation
et modernisation de l'Institut Mobutu, situé dans la commune de la Muya, Quartier Kajiba.

Figure 02 : Localisation du chantier


II .2 Description du projet
Le présent projet de la construction, réhabilitation et modernisation de l'Institut Mobutu, comprend
trois bâtiments dont un bâtiment des six salles de classe à réhabilité.
Voici comment est reparti les bâtiments :
- le bâtiment salles de classe
- le bâtiment administratif
Et un bloc sanitaire.
II.3. Organisation du chantier
Le chantier est dirigé par l’ingénieur Rodrigue comme chef de chantier.
Le chantier est clôturé par les palissades pour la protection contre le vol, dans le chantier nous
trouvons les compartiments suivants :
 Une baraque construite en toile BG28 contenant deux pièces, l'une servant de l'entrepôt
et l'autre de bureau technique.
 Magasin où est conservé les matériaux et matériels ne pouvant pas supporter les
intempéries tel que (ciments ; clous, armatures, marteaux, tenailles, truelles, cisaille,
marteau piqueur ... etc)
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II.4. TRAVAUX REALISES


Sur le chantier, nous avons trouvé toutes les étapes de l’installation chantier remplies,
l'implantation du bâtiment administratif et celui du bloc sanitaire déjà consommer, la démolition
de l'ancien bâtiment salles de classes en cours (démolition de la fondation).
Les travaux du bâtiment administratif étaient au niveau de la fondation précisément à
l'étape de la maçonnerie en moellons, celui du bâtiment salles de classes étaient au niveau de
l'implantation, enfin le bloc sanitaire était à l'étape de tissage d'armatures des poutres secondaire.
1-IMPLANTATION ET TERRASSEMENT
C'est la première étape de construction sur le chantier, qui consiste à matérialiser sur le
terrain tous les tracés géométriques prévus par le « dossier des travaux, lesquels sont composé de
plans de masses, de situation, de fondation et d'implantation.
Voir l'annexe 2 » indispensables à la réalisation d'un ouvrage (implantation) et qui est un
ensemble de mouvements appliqués au sol pour modifier sa surface naturelle(Terrassement).
L'implantation et le terrassement sont deux opérations complémentaires dont les phases
d'exécution se succèdent les unes après les autres tout au long de la réalisation des travaux de ces
dernières selon un ordre bien défini en fonction des caractéristiques de la construction.
Mise en œuvre et réalisation
 Tout d'abord I'on procède au décapage de la terre végétale ou nettoyage :
Il s'agit d'un terrassement de très faible profondeur (environ 15 à 20 cm),cette tache consiste à se
débarrasser de la terre végétale , des matières organiques, des détritus,des arbres et arbustes qui
pourraient s'y trouver.
 Ensuite le piquetage et le positionnement des chaises d'implantation:
Il est question de matérialiser des axes généralement orthogonaux sur le terrain et cela se fait au
moyen des piquets ( bois 5/5) et des chaises d'implantation. Pour les réaliser on établit une base
hors de l'emprise de construction parallèlement à l'axe du bâtiment. Cette base servira à obtenir les
lignes directrices , par la suite on ramène le niveau de référence sur les piquets à l'aide du niveau
flexible , puis on soustrait la hauteur equivo à la différence de niveau du côté où il y a la basse
altitude tout en respectant la hauteur du soubassement, ensuite on place les deuxièmes repères sur
les piquets de ce côté et du lieu où les gradins seront faites , fil à plomb est utilisé pour projeter
l'axe de la fondation en profondeur.
De plus on fixe les lattes horizontales sur les piquets tout en respectant les repères de niveaux.
 Après cela on place les repères sur les chaises:
A partir de l'alignement des chaises d'implantation et des plans de construction ( plan du rez-de-
chaussée et celui de la fondation), on marque sur chaque chaise l'épaisseur du mur, son axe et les
limites de la fondation (fouilles) en plantant les clous dans la planche horizontale,on liés sur ses
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clous les cordeaux en marquant l'axe de la fouille ceci permet le traçage sur le terrain des surfaces
de fouilles ( en rigole).
Sur le chantier où j'ai passé mon stage dans
le projet il s'agissait de la fondation
superficielle par rigole.
Comme vous pourrez voir sur l'image ci-
contre :

Les surfaces des fouilles d'intersection des axes montrant le centre des colonnes.
N.B : la méthode d'implantation utiliser est celle des chaises isolées.
 On passe à la fouille en rigole
Il s'agit de creuser et ensuite enlever la terre pour la réalisation de la fouille dans laquelle la
fondation reposera.
Cette opération est appelé "déblaiement " et la terre provenant de l'excavation est appelé " déblai
".
Ensuite la terre déblayée subit une augmentation de volume due au phénomène de foisonnement
proportionnel à un coefficient, dans notre cas le terrain était en sable argileux donc ce coefficient
est évalué à 1,20 .
En voici deux images représentatives :

2 - LA FONDATION
Une fondation se définit comme la partie d'un bâtiment ou d'un ouvrage de travaux publics
qui assure la transmission dans le sol des charges (poids propre, forces climatiques, sismiques et
charges d'exploitation) de celui-ci.
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Les fondations d'un bâtiment représentent un enjeu essentiel de sa construction, car elles forment
la partie structurelle qui assure sa portance et permet de contrôler les tassements dus aux charges
qu'il applique au sol et les infiltrations dues à la présence éventuelle d'eau dans le terrain.
La constitution de la fondation superficielle par rigole
A. BETON DE PROPRETE
Le béton de propreté est un béton maigre non armé qui sert à corriger les imperfections
éventuelles du sol comme l’humidité ; la remontée capillaire ,etc.pour notre projet ,il est dosé
à 150kg /m 3 avec une épaisseur de 5cm .

B. MACONNERIE EN MOELLONS
Elle est posée au dessus du béton de propreté, les moellons son maçonnés avec un mortier
dosé à 100 kg/m 3 avec une Hauteur de 85cm et une largeur de 40 cm.
Mise en œuvre et réalisation
Les fondations en moellons remplissent généralement toute la largeur de la fouille.
on commence par mettre une couche de mortier de 3 à 4 cm d’épaisseur sur le béton de
propreté ,puis on pose la première assises des moellons ,en les bloquant et les liaisonnant
convenablement avec du mortier.
N.B: la notion relative à la maçonnerie des appareillages doit faire l'objet de la pratique, celle
de casser les joints verticaux et horizontaux.
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2.1.4. LES SOCLES ( réalisation et consistance)


Les socles sont en béton armé , sa hauteur est de 85 cm, une surface de (40 ×40)Cm2
,ils servent à recevoir les colonnes , le béton est dosé à 300 kg/m3 et coulé après coffrage et
pose d'armature.
Le béton de socles est vibré à l'aide d'un bâton

2.1.5. LA CHAPE D’EGALISATION (fonction et réalisation)


La Chappe d’égalisation nous permet d’avoir un même niveau sur la fondation pour
une bonne pose de la première assise des briques.
Un béton dosé à 250kg/m3 est coulé dans le coffrage et armée deux barres technologique de
diamètre 8 (2HA8L) liées avec les épingles de diamètre 6.
Remarque
Le béton est coulé en respectant la ficelle de niveau.
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III. L'ELEVATION DES MURS


Le mur est un ouvrage en maçonnerie, souvent fait en brique cuite, brique stabilisée (solbric) et en
bloc creux , qui sépare ou délimite deux espaces. Dans les bâtiments les murs forment les pièces.
Les différents types de murs d'un bâtiment sont les suivants:
 Le mur cloison
 Le mur de pignon
 Le mur rideau
 Le mur de refend
 Le mur porteur
A. MACONNERIE DE BLOCS CREUX
1. Mise en œuvre et réalisation
Après la réalisation des fondations, les socles et chappe d'égalisation vient l'élévation des murs,
cette opération s’effectue à l’aide des briques 15×20×40cm,l’allège est à 1,10m, la hauteur sous
plafond est de 3m et celle sous linteau est de 2,20m.
 On définit l'emplacement du mur: ll s'agit de tracer l'emplacement du mur à l'aide de la vue
en plan,en utilisant le cordeau de traçage ; afin de nous permettre de contrôler l'alignement
de chaque rangée de briques et surtout pour les murs d'un bâtiments ayant une longueur
importante comme dans notre cas de bâtiment salles de classes,on installe un piquet vertical
aux deux extrémités du mur on tend le cordeau entre les deux , au fur et à mesure de
l'élévation, on aura qu'à remonter le cordeau le long des piquets pour contrôler I'alignement
de chaque rangée de briques; puis on doit repéré les portes .
 Préparation de mortier : on passe au mélange de mortier dosé à 150Kg/m3 . .
 On dépose la 1 ère couche de mortier d'environ 2cm d'épaisseur et dont le mortier est ,cette
couche d'assise doit être la plus homogène possible afin de ne pas avoir un mur en biais;
 On pose la 1 ère rangée de briques.
 On commence par les briques d'extrémité, on dépose une brique à chaque extrémité tout en
tapotant la brique délicatement avec le manche de la truelle pour bien l'asseoir sur le lit de
mortier;
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 On continue avec la pose des briques de remplissage de la rangée tout en respectant une
largeur de joint vertical de 10mm maximum; on vérifie le bon alignement des briques et
on ajuste en tapotant les briques avec le manche de la truelle si nécessaire. Racler les
éventuels surplus de mortier à la truelle.
 On dépose une couche de mortier sur la face supérieur du premier range et on pose ensuite
la rangée suivante. Afin d'assurer la solidité du mur, on pratique une pose à joints décalés ;
pour cela, on commence la pose d'un rang sur deux par une demi-brique; cela permet
d'avoir un décalage d'un rang sur l'autre.
 On commence donc la pose de la 2ème rangée par une demi-brique ,après avoir posé les
briques de remplissage, rempli les joints verticauxet raclé les surplusde mortier, on pose
une autre couche de mortier et on peut passer à la 3ème rangée. Le principe est ensuite le
même pour chaque rangée.
 On fait la maçonnerie en laissant au niveau des colonnes un espace de 2cm entre les
armatures et les blocs pour l’enrobage puisque les cadres des colonnes sont de 11×11 et la
colonne est de 15×15.
 Les linteaux sont installés progressivement aux futurs emplacements des portes et fenétres .
Ce sont ces dernières qui mettront ensuite la maison hors d'air.
NB:On vérifie régulièrement le positionnement du mur lors du montage:
 La verticalité : elle est contrôlé avec un fil à plomb; une bonne verticalité est nécessaire
pour obtenir un mur stable et régulier.
 L' horizontalité : elle est contrôlée avec un niveau à bulle ;
 L'alignement : I'alignement de chaque rangée de brique est contrôlé grâce au cordeau
 tendu entre les piquets situés aux extrémités du mur

❗ ATTENTION : LE MUR DE LA FAÇADE


POSTERIEURE EST CONSTRUIT A FLEUR
AVEC LA FONDATION , POUR FAIRE
DISPARAITRE LE L 'APENTEME A
L'INTERIEUR DE LA SALLE.
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Joint de dilatation

Un ouvrage soumit à de grandes différences de température va subir des dilatations d’autant plus
importantes que cet ouvrage est long. En régions désertiques
chaud et sec comme le nôtre, il est donc prévu de disposer des joints de dilatation tous les 30 m.
Un joint de dilatation sépare complètement deux ouvrages, hormis leurs fondations. Ce joint
est réalisé à l’aide de polystyrène.

B. LES COLONNES
Les colonnes sont des éléments porteurs de l’édifice. Elles sont construites en béton armé.
Le rôle des celles-ci est la transmission des charges acquises par la chaînage à la fondations, qui
les transmettent à la terre.
Elle a une section de (15×15)cm2 armés des 4 armatures haute adhérence 4 HA10 et des
cadres de (11 × 11) cm2 barres HA6.
Mise en œuvre et réalisation
A partir de attentes déjà réalisées avec le socle qui servent de référence,l'on procède
directement au coffrage et la pose du ferraillage de la colonne ensuite à partir du ferraillage de ce
dernier l'on prévoit déjà aussi les attentes qui vont servir de référence pour la réalisation de la fosse
colonne du niveau supérieur ,le coulage du béton dosé à 350 kg/m 3. Enfin ce sera le décoffrage
après séchage du béton
Remarque :
On ne coule pas le béton des poteaux sur toute la longueur en même temps, on laisse
toujours une certaine longueur vide à la partie supérieure de ces deniers qui correspond à la hauteur
des chaînages et qui sera ensuite coulée ensemble avec les Chaînages.
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C. LES CHAÎNAGES en B.A (LINTEAUX)


1. Le chaînage : a pour rôle ceinturer le bâtiment et amorti les charges transmises par la toiture
sur les colonnes et les murs porteurs construits en dessous de celui-ci, il est réalisé en béton armé
et à une section de (15×20) Cm2 , il est coulé dans le coffrage et armés par les armatures 4HA10
et les cadres 11×11 Cm de AH ∅ 6. Il est dosé à 350kg/m3.
2. Le linteau : est l’élément en béton armé qui limite l'ouverture de la baie à sa partie supérieure
et a pour rôle de supporter la charge de la maçonnerie du mur. Cette partie à la même section et
les mêmes armatures avec le chaînage.
Mise en œuvre et réalisation
A partir des colonnes déjà réalisés qui servent de référence l'on procède directement au
coffrage et la pose du ferraillage.
La fabrication et le coulage du béton dosé à 350 kg/m3.
Enfin ce sera le décoffrage après séchage du béton.
D. POUTRE POSE FERME & CONSOLES
1. La ferme pose ferme : est réalisée en béton armé et permet de recevoir la charge de la toiture
reçue par l'entremise des fermes puis la transmette à son tour aux fausses colonnes et les murs se
trouvant en dessous de celle-ci. Elle occasionne la limite des impostes à sa partie supérieure.
2. La console : est une pièce saillante qui sert à soutenir le mur pignon, un balcon, etc. Consiste
en une pièce encorbelle dans une paroi, servant de support.
N.B: C 'est deux éléments sont dans notre projet en béton armé et de section (15 ×15) Cm2 dosé
à 350kg/m3 , elles sont armés par les armatures 4HA8L et de cadres de (11×11)cm2.
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IV. DALLE DE LA FOSSE SEPTIQUES


Les dalles sont utilisées sous forme de planchés qui séparent les différents étages. Elles
sont supportées par les poutres qui transmettent les charges aux poteaux.
Selon le projet la dalle pleine était prévu, il s'agit d'une dalle en béton armé de 10cm
d'épaisseur et dont le ferraillage est constitué d'une seule nappe au-dessous de la dalle pour résister
au cisaillement. Elle est supportée par les poutres.
IV.1. Mise en œuvre et réalisation
Les poutres sont coulées en moitié pour laisser les barres d'attentes et permettre le tissage
de la nappe.
 Coffrage et pose du film polyane
On commence par fixe les bois latérales et les bois axial (5/5 et 4/11) puis on place en
dessous des ceux-ci des étais destinés à supporter la charge venant des bois horizontal et les
planches 2/30 , ensuite un film polyane est placé sur toute la surface de la dalle pour obtenir un
parement acceptable au décoffrage et faire l’étanchéité de la dalle, deux ouvertures sont laissés
dans la dalle pour prévoir les dalles amovibles qui serviront de regards.
 Ferraillage de la dalle et pose des tuyaux PVC
On procède au ligaturation des aciers de résistances et de répartition qui composent la
nappe, puis la pose en même temps des armatures de colonnes qui seront en attentes.
Ensuite on passe à l’étape de l’installation des réseaux. Où on place les tuyaux PVC de
110 mm de diamètre et de 0,3m de longueur maximale, dans lesquels les bacs toilettes seront posés
et l’un pour la brèche d'aération puis les tuyaux de 60 mm de ∅ et 0.3m de longueur maximale
pour les urinoir. Lorsque l’on met les tuyaux PVC, l'emplacement doit suivre exactement les plans.
Ces tuyaux servent à l’évacuation des excréments.
Les cales béton sont placés en dessous de la nappe pour avoir l'enrobage des armatures.
 Coulage et réglage de la dalle
On place la ficelle à la hauteur prédéfinie pour l'horizontalité de la dalle, une fois fini ,on débute
directement le coulage du béton dosé à 300Kg/m3 ,puis le béton est réglé et surfacé pour une bonne
finition.
N.B : On décoffrera quand le béton aura atteint 28 jours après sa mise en œuvre.
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Voici les images représentatives :

REMARQUE :
 Le coulage du béton est toujours suivi d'une vibration : La vibration du béton est une
technique de maçonnerie qui permet d'expulser l ‘air présent dans le matériau afin d’obtenir
un matériau plus compacte et solide une fois durci. Le rôle des vibrations est donc d'obtenir
un béton plus homogène en évacuant l'air contenu dans le béton. Dans notre cas la vibration
était manuelle, on utilisait le bâton ou le bois 5/5.
♦Les bétons étaient fabriqué sur chantier (BFC) réaliser sur la piste déplaçable en tôle noire.

Le ferraillage

Généralités

Le rôle du ferraillage est de renforcer le béton pour assurer la résistance de l'ouvrage. Les
aciers renforce la zone de traction ; toutefois, le béton résiste bien à la compression mais ne résiste
pas à la traction.
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L’enrobage des aciers est de 2cm minimum pour des ouvrages intérieurs et peut aller
jusqu’à 5cm pour des ouvrages extérieurs en bord de mer..L’enrobage est mentionné au plan.

Le matériel de ferraillage disponible dans le chantier

Des cisailles à levier ; des griffes à couder pour exécuter les ancrages d’acier ;des tenailles
,des outils de mesures,...

L'acier haute adhérence est utilisé pour ce projet.

Façonnage

Les armatures étaient façonnées de manière à présenter exactement les longueurs et les
formes prévues par les dessins d’exécution. (Voir annexes 3)

V. TOITURES

La toiture est l'ensemble composé de la couverture ainsi que la charpente qui la supporte.
Il constitue la fermeture supérieure des constructions et protègent celles-ci contre les intempéries
(vent, froid, chaleur).
Elle est composée de 3 parties à savoir :

 La charpente (fermes + pannes) ;


 La couverture (tôles) ;
 Le plafond (gitage, plaquage et lattes).
A. CHARPENTE :
La charpente est l’assemblage des pièces de bois ou en métal qui sert à recevoir des pannes et des
tôles. .Elle est composé de pannes et des fermes.
1. La ferme
La ferme est l'assemblage des pièces de bois ou de métal triangulées, placées à l'intervalle
régulier pour supporter les pannes et la couverture.
Elle est composée de :
1)L’entrait 5)Les contrefiches.
2) Les arbalétriers.
3)Le poinçon
4) Les fiches et
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Parmi les formes géométriques constitués de droite le triangle est la forme la plus stable
et indéformable, C’est la raison pour laquelle la ferme possède cette forme.
Mise en œuvre et réalisation.
Avant de commencer le travail sur les pièces de bois il faut tout de décidé de leurs
emplacements dans l'ensemble de l'ouvrage, de leurs parements, de la portée de la ferme, de la
hauteur du poinçon. Donc être outillé de détails techniques.
Couper ou assembler les planches (dans notre cas les 5/15) selon la longueur l’entrait,
puis chercher le milieu de la portée de l'entrait et tracer la perpendiculaire, Il s'agit de reporter les
différents points d’intersection, et les tracés d'assemblage de l'épure sur la pièce. Il est pour cela
important d'avoir un crayon de charpentier bien taillé, le mètre ruban ou le tirant et l'équerre, la
scie à bois.
Ensuite le clouage, on débute par le point d'intersection de l'entrait-poinçon, puis
arbalétriers - poinçon, enfin les arbalétriers - entrait pour avoir premièrement un triangle. Après
tous les fiches- arbalétriers, fiches- entrait, les contrefiches- arbalétriers et les contrefiches - entrait.
Une fois achevée, la suite des autres fermes ayant les mêmes dimensions seront posées au-dessus
de celle-ci et cela facilitera la faisabilité et la rapidité du travail.
N.B : Le point d'intersection est appelé "nœud" à chaque nœud on insère trois clous.
[22]

Les fermes sont transportés manuellement et poser sur la poutre,


elles doivent respectée les dépassements de part et d'autre du bâtiment et sont posé verticalement
pour qu'elles soient statiques.
Et enfin fixe les cales ferme et passer aux pannes.

2. Les pannes
Les pannes sont des pièces horizontales de la charpente d'un toit posée sur les arbalétriers. Selon
le projet les pannes sont des pièces de bois 5/7
Nous avons :
1. La panne faitière qui se trouve au sommet de la toiture.
2. Les pannes intermédiaires sont posées soit verticalement, soit plus généralement
perpendiculaires à l'arbalétrier de la ferme.
3. La panne sablière se trouve à la base de la charpente et relie l'ensemble des fermes en rive.

3. Contreventement : Élément oblique destiné à assurer l'équilibre de l'ensemble des pièces


composant une charpente, et en particulier à lutter contre le renversement et les déformations due
à la poussée du vent sur la toiture.

❗L'huile de vidange est appliquée sur les fermes et pannes pour lutter contre les termites et autres
xylophages qui attaquent les bois de l'intérieur.
[23]

B. COUVERTURE
La couverture est une partie extérieure de la toiture, composé de matériau de construction
assemblé et posé sur la charpente. Cette dernière protège le bâtiment contre les intempéries.
Elle peut être en : fibrociment, tuile et en tôles ondulées galvanisée.
Selon le cadre du projet, les tôles ondulées galvanisée GB 28 de (0,80 x3,05 m) étaient prévus.

LES ACTES DU METRE


Ce sont l’ensemble des documents produits par les techniciens de chacun de ses
documents à une importance capitale.
Ainsi nous avons observé et participé à l'élaboration des devis et remplissage des
attachements.
Pour élaborer un devis on commence d'abord par collecter les données ou à se référer aux plans,
ce travail consiste à prélever les dimensions des ouvrages , tout en cheminant par des petits calculs
( le volume , la surface, la longueur développée,...).
Nous distinguons :
➢ Devis descriptif : décrit les différents travaux à effectuer pour la réalisation du projet.
➢ Devis quantitatif : est le résultat du calcul de l’avant métré qui est une opération qui Consiste à
calculer les quantités de matière nécessaire pour la réalisation du projet à partir des plans fournis
par le bureau d’études.
➢ Devis estimatif : détermine un montant estimatif pour la réalisation globale du projet en se
basant sur les prix unitaires actualisés.
[24]

Les attachements
Document qui constate des services ou travaux appelés à disparaitre soit :

 Par cessation pure d’utilité pour les services ;


 A être caché du fait de l’avancement des travaux
Ex : démolition imprévisible dans les fouilles.
Les attachements permettent de demander par la suite le règlement sans contestation des travaux
ou services mis en cause ; il existe deux sortes d’attachement.
 Attachement écrit
 Attachement figuré

Remarque : tout attachement qu’il soit figuré ou écrit doit être visé par l’architecte.
La vie sur chantier
Introduction

Mon stage a été très instructif. Au cours de ce mois, j’ai pu observer le déroulement des
activités envisagées. On peut donc admettre que les objectifs visés par ce stage d’initiation ont été
atteints. Ainsi, de nombreuses observations peuvent être tirées.

Les relations entre toute l’équipe

Les relations humaines entre les différents employés indépendamment de l’activité


exercée par chacun d’eux, m’ont orienté sur le comportement à avoir en toute circonstance.

Tous les jours, les actualités étaient diffusées à toute l’équipe, de manière à ce qu’ils
soient impliqués tout le temps dans les changements envisagés vu que les plans changent
quotidiennement pour éviter tout type de problème et de retard. La circulation de l’information est
ainsi l’un des points forts que j’ai retenu de ce chantier tant au niveau du travail collaboratif que
dans l’implication de tous les intervenants dans le bon fonctionnement du chantier.

L’atmosphère au sein du chantier était très ambiante. J’ai ainsi constaté que la hiérarchie
des fonctions était négligée dans les rapports entre toute l’équipe favorisant par là un bon travail
collectif. A travers cette convivialité, j’ai pu comprendre que l’activité d’un chantier est plus
performante dans une atmosphère chaleureuse et bien veillante.
[25]

Les contrôles dans les chantiers

Tout projet en cours d’exécution implique un contrôle des actions engagées.


Les responsables directs de la conduite des travaux, à qui sont confiés les ressources à
mettre en œuvre (personnel, matériel, matériaux) doivent rendre compte de leur gestion, dont
l’efficacité se mesure aux résultats obtenus.
Ainsi les documents suivants sont réalisés chaque jour ou chaque semaine pour assurer
une bonne gestion :
1. Le carnet de pointage qui collectionne les heures de présence du personnel et permet le calcul
de la paie et de faire un bon suivi des ouvriers.
2. Le rapport journalier ou le journal de chantier contenant toutes les quantités de travaux
journaliers, hebdomadaires et mensuelles exécutées, les intempéries, les pannes, le quotidien du
chantier.
N.B : Ces deux documents sont établis pour le contrôle de la main d'oeuvre.
3. Les fiches de stocks ou de contrôle, l’état périodique des stockes
4. Le rapport journalier traditionnel.
N.B : ces deux autres documents sont établis pour le contrôle de matériaux :
5. Les demandes de matériel
6.L’avis de restitution
NB : ces deux derniers sont établis pour le contrôle de matériels et de outillages
La sécurité et l'hygiène
1) La sécurité en général
De nos jours, dans le monde professionnel, la sécurité est de plus en plus prise en compte.
Au sein d’une entreprise de bâtiment et plus particulièrement dans mon cas, d’une équipe de
maçonnerie, j’ai pu me rendre compte des différents risques auxquels sont confronter tous les jours
les maçons.
2) La sécurité sur chantier des ouvriers
Dans cette partie je vais vous faire part de ce que j’ai pu observer sur le chantier à propos
de la sécurité des ouvriers qui y travaillent.
a) Organiser le chantier
Tout d’abord, lorsque notre petite équipe de techniciens arrive sur le chantier, nous
devons commencer par organiser notre chantier.
Nous commençons par définir un emplacement pour stocker les matériaux et le matériel.
[26]

De plus on repère où est située l’alimentation en eau pour faciliter la fabrication du béton
ou du mortier en diminuant les déplacements entre les récipients d’eau et le piste de mélange.
On décide également de l’emplacement pour le sable et les graviers afin d’éviter des
déplacements inutiles sur le terrain ce qui pourrait provoquer des chutes ou des heurts.
De manière générale, on prévoit les zones de stockages au plus proche des postes de
travail afin d’éviter les manutentions inutiles. Par exemple, de poser les briques parpaings à côté
des murs à construire.
Lorsque nous sommes amenés à construire des murs assez hauts, nous utilisons des
échafaudages ou des tréteaux pour simplifier la pose des rangs supérieurs. Grâce à ce dispositif
nous pouvons travailler dans de bonnes conditions.

Sur chantier on doit réduire les efforts physiques du personnel en mécanisant la


manutention des matériaux de la livraison à la mise en œuvre, en utilisant des moyens d'exécution
et de la simplification des modes opératoire.
Dans le cas, du coulage et réglage du béton, les ouvriers mécanisent aussi
l’approvisionnement du béton.
Par ailleurs sur tout chantier, il faut nettoyer et ranger quotidiennement pour qu’il y ait le
moins de matériels, matériaux, déchets qui trainent par terre pour éviter de chuter.Les lignes
électriques constituent aussi un danger sur chantier lorsqu'elle sont confondu à la zone de
circulation des ouvriers pour ce faire les isolants et pvc sont utilisés pour protéger les ouvriers.
b) Les protections
Pour les protections, il en existe deux types : les équipements collectifs et les équipements
individuels.
Sur chantier, on peut trouver le risque de perforation dû aux aciers en attentes. Pour éviter
cela, les ouvriers posent des bouchons en plastique sur les aciers en attente.
Un ouvrier maçon doit porter des EPI
(Equipement de protection individuelle).
[27]

En commençant par porter un casque de


chantier afin de réduire les risques en cas de
chutes de matériaux ; ensuite, tous les
ouvriers portaient bien des chaussures de
sécurité avec coque et anti perforation.

Lorsqu’ils coulent du béton ils portaient des gants adaptés au risque chimique. De plus,
ils devraient porter des protections auditives lorsqu’ils utilisent des machines bruyantes.
Les lunettes de sécurité avec filtre anti-UV contre les projections d’éclats ou de poussières
dans les yeux, font aussi partie des EPI ils les portent quand ils utilisent des machines
électroportatives. De plus le masque respiratoire à usage unique fait également partie des EPI. Et
pour finir, ils doivent porter des vêtements de protection couvrant l’ensemble du corps, c'est-à-dire
des manches longues et un pantalon accompagné de genouillères et de poches pour mettre des
outils.
c) Les matériels et les matériaux
Pour réduire les efforts physiques, par exemple pour monter un mur en brique parpaing,
ils sont transportés à l’aide de leur brouette afin d’éviter d’avoir mal au dos en les portant à la
main.
De plus, pour déplacer d’autres matériaux, ils peuvent utiliser un bac à mortier et les
chariots sont beaucoup utilisés, car ils permettent de charger et décharger les camions et de
déplacer d’autres matériaux/matériels variés sur le chantier.
Il faut savoir utiliser rationnellement l’espace disponible, grouper au lieu de disperser,
savoir stocker et désencombre, en appliquant le vieux dicton ‘’ une place pour chaque chose et
chaque chose à sa place’’. L’ordre est un facteur de sécurité et de productivité. ‘’Chantier ordonné
= chef estimé’’
De manière générale, un maçon peut travailler avec des matériaux dangereux, tels que le
ciment, de l’amiante, du plomb ou encore d’autres produits chimiques.
Pour utiliser du ciment et travailler en sécurité, il faut au maximum
Eviter le contact direct, éviter de respirer les poussières et bien pensez à se laver les mains
en fin de pose ou fin chantier.
Parce que celui-ci est très agressif, il peut générer des rougeurs et des brulures. Mais il
peut aussi donner la « gale du ciment » une maladie de la peau. Il faut également faire attention
aux produits chimiques en lisant les pictogrammes sur les produits.
[28]

Les réunions de chantier.

La réunion de chantier est le rendez-vous régulier indispensable au bon déroulement de


travaux. Elle permet de faire le point sur l'état d'avancement des travaux et le respect du contrat,
de décider des mesures nécessaires au respect du délai global d'exécution, etc.
Chacun des participants de projet (maitre d'ouvrage, Bureau d'étude, Bureau de contrôle,
chef chantier et le métreur..) doit contrôler l'avancement des travaux effectués par l'entreprise.
À Chaque fois ses extrémités se réunissent pour discuter le déroulement des travaux et
les problèmes posés, pour faire des modifications afin d'éviter les obstacles et fin de compte
remplir un procès-verbal (PV) qui doit nettement porter les signatures des intervenants. Dans notre
cas ces réunions se faisaient hebdomadairement
[29]

BILAN
Le chantier m’aura permis de voir pratiquement l’évolution d’un chantier de bâtiment. En
effet, j’ai participé à l'implantation des bâtiments jusqu'à la toiture. Ainsi, j'ai participé aux grandes
étapes suivantes du gros œuvre :
 IMPLANTATION
 TERRASSEMENT
 FONDATION SUPERFICIELLE PAR RIGOLE : béton de propreté, maçonnerie en
moellons, chape d'égalisation
 CHAÎNAGE & LINTEAU
 LES COLONNES & POTEAU
 LES POUTRES
 LA DALLE
 TOITURE
Au moment de stage nous avons appris de nombreux éléments techniques dans la
construction d’un bâtiment comme la réalisation de la fondation superficielle par rigole ou même
simplement la réalisation de la dalle.
De plus un élément délicat fut de diriger des ouvriers. Il ne nous était pas évident de
donner des ordres à des personnes généralement plus âgées avec une plus grande expérience du
métier. Nous pensons néanmoins avoir eu le comportement adéquat.
Etant donné que c'était un stage d'initiation, nous avons été conduit à assister et participer
à tous les travaux et activés sur le ferraillage, le coffrage et décoffrage, le bétonnage et les
maçonneries sur tout l'ensemble du chantier.
Sur le chantier, on utilise deux catégories de plans qui sont : les plans architecturaux et
les plans techniques. (Voir annexe)
[30]

DIFFICLTES RENCONTREES ET SOLUTIONS APPORTEES


Les travaux sur chantier s’accompagnent souvent de nombreuses contraintes. A chaque
instant, on s’attendait à avoir un problème qu’on doit résoudre le plus tôt possible.
Durant cette période du stage, la difficulté majeure consistait à assimiler les nouveaux
termes techniques et à comprendre le discours de nos encadrant en l’absence d’un bagage
technique. En effet, les cours dispensés en pré-licence BTP ne sont en général que des sciences de
bases et de préparations indispensable pour la formation d’un futur ingénieur en bâtiment et
travaux publics, pour surmonter cette difficulté, nous n'avons pas douté à demander plus
d’explications de la part des ingénieurs ou des techniciens et à chercher sur le web les notions qui
nous étaient étrangères.
Il y avait eu aussi à un certain moment des manques en matériaux de construction et plus
généralement les bois et les aciers, les madriers et les planches de coffrage. Cela provoquait de
petits retards.
Signalons aussi que le mois d'octobre était un peu duré pour les ouvriers vus que c'est la
saison de pluie et les conditions climatiques étaient embêtantes et perturber le planning de travaux.
Mais l’avantage que nous avons constaté chez la société SADI est que la majorité des ouvriers
travaillaient régulièrement et assuraient même des heures de plus pour résoudre les problèmes de
retard et arriver aux niveaux des échéances signalées dans les cahiers de charges ; permettant ainsi
le respect du planning des travaux.

On peut aussi signaler la compétence de toute l’équipe indépendament des taches de


chacun d’entre eux ; ce qui a permis de travailler souvent dans les normes et de respecter les règles
d’art.
[31]

CONCLUSION

Pour conclure, nous trouvons que ces trente jours de stage dans la société service d'appuis
au développement intégral – SADI. Sarl - représente pour nous une expérience très fructueuse dans
le monde professionnel, dans le sens où il nous a permis d'acquérir de nouvelles connaissances
pratiques ainsi que théoriques.

Ensuite, d’un point de vue relationnel, puisque j’ai pu, durant les quatre semaines passées
sur le chantier, découvrir les relations entre les différents acteurs au sein du chantier.
Enfin, ce stage a également été très bénéfique en confirmant ma future orientation dans le secteur
des bâtiments, un domaine qui m’intéresse de plus en plus.
[32]

ANNEXES
[33]

ANNEXES 1

ANNEXES N° 2

ANNEXE N° 3

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