Séquence 3 : Rusé comme un Renard !

Thématique : Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques

Problématique : Pourquoi et comment le renard joue-t-il de la ruse ?
Tâche finale : Réécrire une histoire en images sous forme de récit
Compétences variées : DOMINANTE LECTURE/ÉCRITURE
¤ Lire : je mets en relation des textes de différents genres ; je comprends et j’interprète un texte ;
je comprends les règles du dialogue
¤ Dire : J’exprime un point de vue de manière claire et organisée
¤ Écrire : Je respecte les caractéristiques du genre d’écrit à produire ; Je récris une histoire ; j’insère
du dialogue ; j’évite les répétitions
¤ Étudier la langue : Le présent (emploi/conjugaison) ; dialogue et verbes de paroles ; substituts ;
homonymes ; synonymes/antonymes

Préambule : Sais-tu d’où vient l’expression « Rusé comme un renard » ? Vérifions si c’est juste !

Leçon 1 (culture) : Je m’interroge sur le Roman de Renart et les fables (Fleurs d’encre p. 196-197)

Le Roman de Renart Cherche les informations dans le document pour répondre aux questions :
(p.196)(p196)
1. En réalité Le Roman de Renart n’est pas un roman : c’est …………………………….……………………………………………
2. On l’appelle « Roman » car …………………………………………………………………………………………………………………………………….
3. Ce récit se compose de vers de 8 syllabes qu’on appelle ………………………………….…………………………………………
4. Ce roman s’inspire de ………………………………………………….…………. et d’un …………………….……………………………………..
5. Le trésor des mots : Jusqu’au moyen-âge le renard s’appelait un …………………
6. Quelle est l’étymologie du mot « fable » ? : Il vient du latin « …………………….. » (= ………………………….)
7. Le trésor des mots : Fais correspondre chaque mot à sa définition :
Un fablier   Conte en vers du XIIe et XIIIe siècle, écrit pour donner une leçon ou faire rire.
Un fabliau   Qui appartient à l’imagination, extraordinaire.
Un fabuliste   Auteur de fables.
Fabuleux   Présenter des faits de façon fantaisiste ou mensongère.
Affabuler   Recueil de fables.

Le genre de la Fable Cherche les informations dans le document pour répondre aux questions :
8. Observe la frise p. 197 et remets les différents auteurs dans l’ordre chronologique, avec le siècle.

____________ _____________ _____________ ____________ ____________

9. Cherche des informations sur la biographie de Jean de la Fontaine et réponds à ces questions :

• A quel siècle Jean de la Fontaine a-t-il vécu ? ……………………………………………………………………………….............

• La Fontaine est-il un contemporain de Louis XIV ? …………………………………………………………………………………..
• La Fontaine a-t-il écrit plus ou moins de 200 Fables ? …………………………………………………………………………….
• Quels sont les deux animaux le plus souvent cités dans les Fables ? ……………………………………………………

Leçon 2 (lexique) : Je définis le mot « rusé » par ses synonymes et antonymes (utiliser le dictionnaire !)

Replace les mots suivants dans le tableau, selon qu’ils sont synonymes ou antonymes du mot « rusé » :
 Adroit ; fourbe ; intelligent ; innocent ; dupe ; malin ; perfide ; naïf ; candide ; futé ; sournois ; astucieux ;
maladroit ; patelin ; nigaud ; roublard
Synonymes

Antonymes

Finalement être rusé est-ce une qualité ? (Justifie) …….……………………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………

Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 1

Leçon 3 (lecture) : Je comprends une fable et sa morale (Ouvre le Manuel p. 212)

Lisons le Corbeau et le Renard (Manuel p. 212) puis comparons-la aux trois fables ci-dessous :

T1 ESOPE T3 CONTREFABLE

Le corbeau, honteux et confus,

Un corbeau avait enlevé un morceau de viande, puis s’était
perché sur un arbre. Un renard l’aperçut. Voulant
s’emparer de la viande, il vint se tenir devant lui et
entreprit de louer sa belle taille et sa prestance ; en outre,
nul autre oiseau ne méritait plus que lui la royauté, qu’il
aurait sans doute obtenue, pour peu qu’il eût la voix ! Le
corbeau, pour lui prouver qu’il en avait bien, laissa tomber
la viande et croassa de toutes ses forces. Alors le renard
se précipita et, saisissant la viande : « O corbeau, déclara-
t-il, si tu avais aussi de la cervelle, il ne te manquerait rien
pour régner sur tous les animaux ! » Cette fable s’applique
aux imbéciles.
Esope (Fabuliste grec du VIe av. J.C.), Fables, 124 / 165.
T2 PHEDRE
Ceux qui se réjouissent d’être flattés par des paroles
trompeuses subissent comme punition une honte tardive.
Alors qu’un corbeau voulait manger un fromage dérobé sur
une fenêtre, installé sur un arbre élevé, un renard l’aperçut
et commença à lui parler ainsi : « O corbeau, quelle
blancheur est celle de tes plumes ! Quelle élégance tu
portes sur ton corps et sur ta tête ! Si tu avais de la voix,
aucun oiseau ne l’emportait sur toi ». Mais celui-ci, alors
qu’il veut montrer sa voix, laisse échapper, de son bec
grand ouvert, le fromage que le fourbe renard dérobe
rapidement de ses dents avides. Alors la stupidité trompée
du corbeau s’exprime dans un gémissement. Il est prouvé
par là à quel point l’intelligence est puissante ; la sagesse
toujours l’emporte sur la valeur.
Phèdre (Fabuliste romain, vers 15 av. J.C. – vers 50 ap.
J.C.), Fables, I, 13.
1. Remets ces quatre fables dans l’ordre chronologique de leur écriture (en donnant le nom de l’auteur) :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...…………..
2. On trouve généralement dans une fable de la narration, du dialogue et une morale. Est-ce le cas ici ? OUI
3. Souligne chaque morale dans les textes ci-dessus. A quel temps verbal sont-elles écrites ? …………………………………………….
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus !
Ayant un long moment médité l’aventure
Le Corbeau s’envola, avec l’espoir ténu
De dénicher dans la nature
Quelque chiche aliment à mettre à son menu.
Il scrutait la forêt, sous lui, lorsque soudain
Des coups de fusil retentissent.
Renard, surpris en plein festin,
Lâche son camembert et dans un trou se glisse.
" Oh oh ! dit Corbeau, l’occasion est trop belle ! "
Sur le fromage, il fond à tire-d’aile
Et dans les airs l’emporte sans tarder.
Juste à temps ! La main sur la gâchette
Cherchant à repérer de Goupil la cachette
Apparaît l’homme armé.
Mais du gibier qu’il traque il ne trouve point trace :
Bredouille, le chasseur abandonne la chasse.
Par son larcin, Corbeau, sans le savoir,
A sauvé la vie du fuyard.
Tout penaud, le Renard sort alors de son antre
Et devant le Corbeau qui se remplit le ventre
Constate en soupirant : " Je vais jeûner, ce soir ! "
Mais l’autre calmement descend de son perchoir
Et posant sur le sol ce qui reste du mets
Invite son compère à se joindre au banquet.
" Tu es rusé, dit-il, et moi je fends l’espace,
Ensemble nous formons un duo efficace.
Plutôt que de chercher l’un l’autre à nous voler
Pourquoi ne pas nous entraider ?
" Honteux et confus, le Renard
De la proposition admit le bien-fondé,
Jurant, mais un peu tard,
D’exercer désormais la solidarité.
Gudule (1995)
NON

4. Recopie la morale dans la fable de La Fontaine :

« ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. »

5. En quoi se différencie la morale dans le texte de Gudule ? …………………………………………………………………………………………………………

Ecris une morale à ce texte : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

6. Trouves-tu le personnage de Renard sympathique ? Justifie ta réponse. ………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………………………………..……………..
7. De ces quatre fables, laquelle préfères-tu ? Pourquoi ? …………………………………………………………………………………………….…...…………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………….
Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 2
Leçon 4 (langue) : Je connais le présent de l’indicatif (valeurs et conjugaison)

1) Je connais trois valeurs du présent :

Dans les textes de la leçon 3 souligne les verbes au présent. Il vont avoir trois valeurs différentes :

¤ Présent de narration : pour raconter un fait passé mais en le rendant plus vivant.

EX : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

¤ Le présent d’actualité : C’est le présent actuel. L’action se passe au moment où je l’énonce.

EX : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

¤ Le présent de vérité générale : Il exprime une vérité universelle (proverbe, morale, sciences…)

EX : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2) Je sais conjuguer le présent

=> Je cherche l’…………………………. du verbe et je

regarde dans ce petit tableau ! Et voilà !

Exemple :
le verbe « vendre » se trouve dans la colonne n°
le verbe « venir » se trouve dans la colonne n°
le verbe « jouer » se trouve dans la colonne n°

1. Donne la valeur du présent dans les phrases suivantes

¤ On a toujours besoin d’un plus petit que soi. : ………………………………………………………

¤ Je dois te parler. Tu peux venir ? : ………………………………………………………
¤ Rien ne sert de courir il faut partir à point. : ………………………………………………………
¤ Elle lisait tranquillement quand soudain une araignée tombe sur son livre. : ………………………………………………

2. Complète ces phrases en t’aidant du tableau leçon (mets uniquement les 3 premières personnes) :

¤ Les verbes du 1er groupe se conjuguent en ……………………………..

¤ Les verbes en -ir, -oír, -re, -indre et -soudre se conjuguent en ……………………………..
¤ Les autres verbes en -dre (qui ne sont pas en -indre et -soudre) se conjuguent en ……………………………..
¤ 3 verbes en -voir (vouloir, pouvoir, valoir) sont des exceptions. Ils se conjuguent en ……………………………..

3. Encadre l’infinitif de chaque verbe puis conjugue-le en t’aidant du tableau leçon

¤ penser : tu ……………… ¤ avouer : j’……………… ¤ vivre : il …….. ¤ vouloir : je ………… ¤ recevoir : je …………

¤ prier : elle …………………… ¤ partir : je ………………… ¤ peindre : je …………………. ¤ résoudre : je …………….………

¤ pleurer : Je ………………. ¤ teindre : il …………………… ¤ tendre : il ……………….. ¤ attendre : ils ……………..…………

4. Sur une feuille : Récris la fable d’Ésope en mettant au présent les verbes au passé simple.

5. Même feuille : Conjugue intégralement les verbes être, avoir, faire, aller, dire, venir, pouvoir,

voir, vouloir, prendre au présent, à toutes les personnes. Écris proprement et lisiblement !
Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 3
 Leçon 5 (lecture et langue) : J’apprends à donner vie aux personnages grâce au dialogue

LE RENARD ET LA PANTHERE
1 Renard chassait dans la forêt lorsqu'il tomba nez à nez avec la Panthère.
2 « Que fais-tu donc sur mon territoire ? demanda-t-elle.
3 - C'est simple, répondit Renard. Je suis venu ici pour que tu me manges. »
4 La Panthère trouva la réponse fort drôle et déclara :
5 « Tu as de l'humour ! Aussi vais-je te donner une chance de t'en tirer. Tu auras la vie sauve si tu me dis deux
6 vérités vraies.
7 - Rien de plus simple, dit Renard. Voici la première : tu n'as pas très faim aujourd'hui, sinon tu m'aurais
8 mangé sans attendre.
9 - Exact ! répondit-elle.
10 - Voici maintenant la seconde vérité vraie : nul ne me croira si je raconte que j'ai rencontré la Panthère et
11 qu'elle ne m'a pas mangé.
12 - Cela aussi est exact, déclara la Panthère. Va ! et que je ne te reprenne plus dans les parages. »
Jean Muzi, 19 Fables de Renard

I. J’ai compris le texte :

1. Peut-on dire ici que le faible à résister au plus fort ? : OUI NON

2. De quelles qualités le renard fait-il preuve ? : …………….………………………………………………………………..…………………….…

3. Ecris une morale à ce texte : ……………………………………………………………………………………………………………………………………..

II. J’observe les règles d’écriture d’un dialogue dans un récit :

1. Qu’apporte le dialogue dans un récit ? : …………………………………………………………………………………………………………………

2. Dans le texte, repasse en rouge tous les signes de ponctuation propres au dialogue (« » et -).

3. Surligne en jaune les 2 phrases de narration.

4. Surligne les 5 propositions incises (ex : dit-il) puis observe-les bien : (coche les bonnes réponses)

=> La proposition incise commence-t-elle par une majuscule ? OUI / PARFOIS / NON / JAMAIS

=> Quelle est la place du sujet par rapport au verbe ? NORMALE INVERSÉE

=> Vrai ou faux : On met ‘ -t- ‘ (ex : demanda-t-elle) car le verbe s’achève par une voyelle. VRAI FAUX

=> Vrai ou faux : On va à la ligne à chaque nouvelle réplique et quand on repasse à la narration. VRAI FAUX

=> Vrai ou faux : Les guillemets servent à encadrer un passage de dialogue (début=>fin). VRAI FAUX

5. Quelles différences fais-tu entre dialogue de théâtre et récit ?

III. Ecriture
Dans la littérature contemporaine on ne met plus forcément de guillemets mais uniquement des tirets. Sur
une feuille, réécris la Fable « Le Renard et la Panthère », avec uniquement des tirets à chaque réplique.

Leçon 6 (lecture) : Je lis « Renart et Chantecler » (Le Roman de Renart. Fleurs d’encre p. 201)

1. Quel texte te rappelle celui-ci ? …………………………………………………………………………………………………………………………….…………………………….

2. Quel est le jeu de mot fait avec « Chantecler » ? …………………………………………………………………………………………………………………………..
3. Explique le retournement de situation. : ……………………………………………………………………………………………………………………………………….……
4. Donne une qualités et un défaut que Renart et Chantecler ont en commun ………………………………..……………………………………………..
5. Quelle leçon Renart et Chantecler tirent-ils chacun de cette aventure ? Ecris-les. ……………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 4
ATELIER D’ÉCRITURE
1. Raconte la BD de Renard et Zinzin sous forme de récit entrecoupé de dialogue. Tu devras reprendre
les mêmes paroles que dans les bulles. A toi d’ajouter la narration et les verbes de paroles.

Leçon 7 (Lecture/langue) : Je comprends les mots de reprises pour mieux comprendre un texte

Leçon : On appelle mots de reprise les pronoms ou GN qui te permettent d’éviter des répétitions.

Tiécelin observe Renart. Il aperçoit l’oiseau à son tour.

, qui Celui-ci
Ce dernier
Le glouton
L’affamé
Le goupil
Le rusé

1) Lis le texte et coche la case pour indiquer à qui ou à quoi correspond le pronom souligné.

C'était peu de temps avant Noël, quand on pense à saler les bacons. Le ciel était parsemé d'étoiles, il faisait un grand
froid, et l’étang poissonneux où Renart avait conduit Ysengrin était si gelé que l’on pouvait en toute sécurité marcher
dessus. Il n'y avait qu'un seul trou, soigneusement entretenu chaque jour par les paysans du village, et près duquel ils
avaient laissé le seau qui leur servait à puiser de l'eau.

Renart, montrant le trou, dit :

« Oncle Ysengrin, c'est là que se tiennent en grand nombre les barbeaux, les tanches et les anguilles ; et justement
voici l'engin qui sert à les prendre. (Il montrait le seau). Il suffit de le tenir quelque temps plongé dans l'eau, puis de
l'en tirer quand on sent à son poids qu'il est rempli de poissons.
- Je comprends, dit Ysengrin, et pour bien faire, je crois, beau neveu, qu'il faudrait attacher l'engin à ma queue. C'est
apparemment ainsi que l'on doit faire quand on veut faire bonne pêche.
- Justement, dit Renart, quelle merveille que vous compreniez cela aisément ! Je vais faire ce que vous demandez. »

Il serre fortement le seau à la queue d'Ysengrin.

« Et maintenant, dit Renart, vous n'avez plus qu'à vous tenir immobile pendant une heure ou deux, jusqu'à ce que
vous sentiez les poissons arriver en foule dans l'engin.
- Je comprends fort bien. En ce qui concerne la patience, j'en aurai tant qu'il le faudra. »
Renart se place alors un peu à l'écart, sous un buisson, la tête entre les pieds, les yeux fixés sur son compère.

1. «…près duquel ils avaient laissé le seau...» □ du seau □ de l'étang □ du trou

2. «…près duquel ils avaient laissé le seau…» □ Ysengrin et Renart □ les paysans □ les poissons
3. «...qui leur servait à puiser de l'eau.» □ le seau □ le paysan □ le trou
4. «...qui leur servait à puiser de l'eau.» □ Ysengrin et Renart □ les paysans □ les poissons
5. «...qui sert à les prendre.» □ le seau □ le paysan □ le trou
6. «...qui sert à les prendre.» □ Ysengrin et Renart □ les paysans □ les poissons
7. « Il suffit de le tenir quelque temps plongé dans l'eau.» □ Ysengrin □ le poisson □ le seau
8. « … il est rempli de poissons. » □ Ysengrin □ le poisson □ le seau
9. « … jusqu'à ce que vous sentiez les poissons arriver. " □ Ysengrin et Renart □ Ysengrin □ Renart
10. « Je comprends fort bien. " □ Ysengrin et Renart □ Ysengrin □ Renart

Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 5

2) Réécris 4 de ces propositions en remplaçant chaque pronom souligné par le GN qu’il remplace (exercice1)

N°2. …..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..……………………………..

N°4. …..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…….……..……………....

N°6. …..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…………..….. …………..

N°7. …..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..…………..…..……………………………..…..….………..…..…………..

3) Coche la case pour indiquer à chaque fois qui est désigné par le pronom ou le groupe nominal souligné.

Renart a convaincu Ysengrin d'attacher un seau à sa queue et de le tremper □ le loup □ le renard

dans l'eau glacée pour pêcher des poissons. Malheureusement pour lui, le □ le loup □ le renard
trou dans la glace s’est refermé et il est bloqué… □ le loup □ le renard
Ysengrin se démène, il s'agite, il appelle Renart : □ le loup □ le renard
« A mon secours, mon brave neveu ! Il y a tant de poissons que je ne puis □ le loup □ le renard
les soulever. Viens m'aider, je suis las et le jour ne va pas tarder à venir ! » □ le loup □ le renard
Renart, qui faisait semblant de dormir, lève alors la tête : □ le loup □ le renard
« Comment, bel oncle, vous êtes encore là ? Allons, hâtez-vous, prenez vos □ le loup □ le renard
poissons et partons : le jour va bientôt venir.
- Mais, dit Ysengrin, je ne puis les remonter. Il y en a tant, tant, que je ne □ le loup □ le renard
peux soulever l'engin sans toi ! □ le loup □ le renard
- Ah ? répond le goupil en riant. Je vois ce que c'est, mais à qui la faute ? □ le loup □ le renard
Vous avez voulu trop en prendre, et on a raison de dire que celui qui désire □ le loup □ le renard
trop perd tout. »

4) Classe les mots soulignés dans le tableau.

Le loup Le renard

Pronoms

Groupes
nominaux

5) Réécris les phrases en supprimant les répétitions. Tu dois utiliser des pronoms personnels.

a) Renart se moque de son oncle car son oncle est coincé dans la glace.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
b) Ysengrin sent des poissons tirer. Il veut sortir les poissons de l'eau.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
c) Renart se moque de son oncle et il fait la morale à son oncle.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
d) Les paysans viennent puiser de l'eau tous les matins. Ysengrin a peur des paysans.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
e) Ysengrin veut que Renart l'aide. Il supplie Renart de venir au plus vite.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
f) Renart parle à son oncle. Son oncle croit avoir pris des poissons. (Pour cette phrase, utilise le pronom « qui »)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 6

Leçon 8 (lecture/langue/écriture) : J’améliore mon orthographe, je sais distinguer les homonymes

Dans cet épisode le héros se trouve pris au piège. Lis le texte puis réponds aux questions.

Après avoir mangé ses mets préférés, Renart sortit de la grange. Il avait très soif. Il alla au puits et se pencha.
Il vit son reflet dans l’eau et crut que c’était sa femme Hermeline qui était encore en vie. Mais il était trop
haut pour distinguer clairement l’image au fond du puits. Il décida donc de descendre. Il attrapa le seau. D’un
saut, il monta dans le récipient. Au risque de se rompre le cou, il descendit dans le puits et, en deux coups, en
atteignit le fond. Il comprit alors son erreur : « Pauvre sot ! s’exclama-t-il. Ce n’était que ton reflet ! Que ça
me serve de leçon !»

1- J’observe : Dans le résumé, observe les mots en gras et regroupe par couleurs ceux qui se prononcent
de la même façon mais qui s’écrivent différemment.

Leçon : On appelle homonymes des mots qui se prononcent de la même façon mais qui n’ont pas le même sens.

On distingue deux sortes d’homonymes :

- Les homophones : _________________________________________________ (ex : cou ; coup)
- Les homographes : ___________________________________________________________
Exemple : la ferme de l’agriculteur ; une ferme poignée de main ; je ferme la porte.

2- Je m’entraîne => Complète les phrases suivantes avec le mot qui convient: saut, sceau, seau, sot.

a) Pour descendre dans le puits Renart s’installe dans le ……………….… .

b) Le Roi apposa son …………….….. sur le parchemin.
c) Pour franchir la rivière, le chien fit un ….………….…. fabuleux !
d) Renart se moque sans cesse d’Ysengrin qu’il considère comme un ………….… .

3- Je m’entraîne => Complète les phrases suivantes avec le mot qui convient : les, lait, laid.

a) Cette vache a …………….….. mamelles gonflées de ….………….….

b) Depuis que Renart a fait une tonsure à l’ours Brun, il est vraiment très …………….….. .

4- Je m’entraîne => Complète les phrases suivantes avec le mot qui convient: teins, teint, tint, thym.

a) Pour réaliser cette recette, Hermeline doit se procurer du ………….…….. et du laurier.

b) Le roi Noble est malade. Son …………………… est très pâle.
c) Tu ………………… tes cheveux en roux pour ressembler à un renard ?
d) Au procès de Renart, Tibert le chat ……………..….… un discours très attendu.

5- Je révise les homophones grammaticaux => Entoure les homophones dans les phrases suivantes.

¤ Qui de Renart ou d’Ysengrin est tombé dans le puits où il avait vu son reflet ?
¤ Là, dans le puits, Renart a cru voir la renarde qu’il aimait mais il ne l’a pas trouvée.
¤ Sa femme n’était pas dans le puits. Ça a beaucoup déçu Renart.
¤ Quelle déception pour Renart ! Quel moment terrible ! Il aimait tant sa femme qu’en voyant son reflet il a
cru qu’elle était au fond du puits.
¤ C’est au fond du puits qu’il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus sortir. Alors il a tiré de toutes ses
forces sur la corde du seau.

BILAN DE SÉQUENCE Je réponds à la problématique :

Renard utilise la ruse pour ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Ses qualités : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Il est malin dans les deux sens du terme, car……………………………………………………………………………………………………………………..

Séquence 3 : Rusé comme un renard ! M. Fougerolle p. 7