EXERCICE 4 : COOPERATIVE DE DETAILLANTS
A l’aide du document ci-dessous :
 2.1 - Définissez la coopérative de commerçants.
 2.2 - Distinguez la coopérative de commerçants de la franchise..
 2.3 - Recherchez les forces de JOUÉ CLUB
Joué Club : Une coopérative de commerçants
La coopérative Jouéclub compte près de
300 adhérents. "Le principe", ex-plique
son PDG, Jacques Pellieux, diffère d'une
franchise dans la mesure où nous ne perce-
vons pas de droit d'entrée dans le réseau.
Les commerçants qui souhaitent adhérer
formulent leur demande et adhèrent en res-
tant pendant un an sans actions de l'entre-
prise. Il s'acquittent de cotisations trimes-
trielles, dont une partie est directement uti-
lisée pour la publicité. Au bout d'un an, en
fonction de leur chiffre d'affaires, ils se
portent acquéreurs d'actions, dont nous
rémunérons les excédents. Ce système en
deux temps permet aux deux parties de se
tester. Nous, d'avoir le temps de voir com-
ment évolue un commerçant avant de
répondre de ses paiements. Eux, de
Afin de fédérer ses adhérents, la société
organise également colloques et ren-
contres. Celui organisé en septembre s'est
tenu au Canada.
"Il est important, souligne Jacques
Pellieux, "que ce type de rencontres puisse
avoir lieu dans des endroits qui permettent
à nos adhérents de se déconnecter de leurs
magasins, et d'être disponibles. Puisque le
voyage est à leur charge, nous faisons en
sorte de l'organiser toujours à l'étranger,
mais en veillant à le rendre plus accessible
en termes de prix d'une année sur l'autre.
Enfin, la société a lancé en 94 un cata-
logue de ventes par correspondance, vendu
connaître notre système et nos services".
Une fois membres, les adhérents béné-
ficient d'avantages non négligeables,
notamment en termes d'approvision-
nement des stocks et de formation. Pour
l'approvisionnement, les adhérents ont
deux possibilités : soit des achats au four-
nisseur qui adresse ensuite sa facture au
siège, soit des achats en direct auprès de la
coopérative, qui possède une filiale d'im-
portation, la FIDJ.
En termes de formation, les adhérents
peuvent bénéficier de sessions auprès de
« l’école pratique Jouéclub ». "Ce sont des
sessions à thèmes", précise le PDG de la
coopérative, qui sont organisées par un
en kiosque au prix de 25 FF. Jacques
Pellieux commente : " Mes adhérents
m'ont laissé libre de cette initiative.
Certains étaient sans doute un peu crain-
tifs, mais ils m'ont laissé lancer ce cata-
logue de VPC. Je me fondais sur l'idée
qu'il y a fatalement des zones qui restent
non couvertes par le réseau. Je trouvais
dommage de laisser les choses en l'état. Et
on s'aperçoit que non seulement les ventes
par correspondance marchent bien, mais
qu'en plus, elles généraient des retombées
importantes chez nos commerçants adhé-
rents. Les gens aiment en effet voir et tou-
cher les jouets avant de les acheter !".
Dossier 15 - L’APPAREIL COMMERCIAL
animateur et des responsables du marke-
ting de nos fournisseurs. On propose tou-
jours une synthèse de ce qui s'est dit sur tel
ou tel type de produits, et c'est à travers
cette synthèse que l'on peut proposer non
seulement une formation aux produits,
mais aussi et surtout à la vente de manière
plus globale". De plus, le réseau a organi-
sé cette année les "Journées profession-
nelles Jouéclub", en réunissant les adhé-
rents et en étudiant tout le catalogue :
"Ceci nous a permis de mettre en avant les
plus et les moins des produits", signale
Jacques Pellieux. Une formation à l'infor-
matique est aussi organisée à destination
des adhérents, en distinguant trois niveaux,
du débutant au confirmé.
Et notre heureux PDG de conclure :
"Quand j'ai pris la tête de la société il y a
cinq ans, je me suis trouvé confronté,
comme tout le monde, aux grandes sur-
faces, spécialisées ou non dans le jouet.
Pour moi le secret de la réussite est
simple : il faut des adhérents qui aient
envie de se battre autant que moi pour leur
commerce, leur métier, et qui ne se rési-
gnent pas".
Laurence Roy-Ritter
Journal du commerce n° 8
Février 1999
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