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PLAN

INTRODUCTION

I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE

1) Biographie

2) Bibliographie

II. PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE

1) Structure de l’œuvre

2) Personnage principale

3) Personnages secondaires

4) Résumé de l’œuvre

III.

1) Naissance et enfance de Soundjata Keïta

2) L’exil

3) La guerre contre Soumangourou

4) Kouroukan Fougan et les Debus de l’empire

5) La mort de Soundjata Keïta

IV. LA PORTÉE DE L’ŒUVRE

CONCLUSION

INTRODUCTION
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L’épopée de Soundjata est un poème épique en langue Mandingue, relatant la
fondation de l’empire au Mali par le roi Soundjata Keita au XIIIe siècle.
L’épopée a été transmise par tradition oral depuis lors, dans de nombreuses
versions et dans plusieurs langues d’Afrique de l’Ouest. Elle s’est ensuite
diffusée plus largement dans le monde au cours du XXe siècle, à la faveur
notamment des premières traditions en français et en Anglais. L’épopée de
Soundjata occupe une place très importante dans la culture ouest africaine. Elle
représente une source primordiale pour les histoires de l’empire du Mali et
continue par ailleurs d’inspirer les artistes (écrivains, musiciens, cinéastes etc.)
Djibril Tamsir Niane, émirent historien d’Afrique Noire s’est consacré
l’étude de la civilisation noire et à des recherches dans le domaine des sciences
sociales.

I. PRÉSENTATION DE L’AUTEUR

1) Biographie
Né le 09 janvier 1932 à Conakry en Guinée et mort le 08 mars 2021 à Dakar,
Djibril Tamsir Niane était un écrivain et historien de nationalité guinéenne. Il fit
d’abord ses études secondaires à Conakry puis continua à l’université de Dakar avant
de s’inscrire à Bordeaux où il obtint sa licence et son DES en histoire.
Après ses études universitaires, il enseigna à l’institut polytechnique de
Conakry puis poursuit en guinée ses recherches sur le thème retenu pour son DES :
Histoire de Soundjata. Il échange notamment avec des griots dont Mamadou Kouyaté.
Il soumet le manuscrit de son ouvrage Soundjata ou l’épopée manding à Alioune Diop
qui accepte immédiatement de le publier. Il contribue avec enthousiasme dans le
domaine de l’éducation et la recherche historique en Guinée. Il dirige avec Jean Suret
Canale, le premier manuel d’histoire africaine du secondaire.
En 1961, certains de ses écrits lui valent la prison sous le régime de Sékou
Touré. Il sortit de prison en 1964 et reprit ses recherches historiques ensuite il fut
contraint de s’exiler au Sénégal en 1972. À Dakar, il enseigna à l’institut fondamental
d’Afrique noire puis il revint en guinée. Djibril Tamsir Niane a été aussi professeur
émérite de Tokyo. En 1998, il participa à un rassemblement suscité par l’agence de la
Francophonie à Kanhan.

2) Bibliographie
Djibril Tamsir Niane fut l’auteur de plusieurs œuvres dont quatre romans à
savoir Soundjata Keïta, le plus reconnu publié en 1960, présence africaine ; Recherche
sur l’empire du Mali au Moyen âge, suivi de mise en place des populations de la Haute
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guinée, Paris, présence africaine, 1975 ; Histoire des Mandingues de l’ouest, Paris
Karthulu, 1989 ; « Mali et le deuxième expansion mandé » dans histoire générale de
l’Afrique, volume IV, 1991. Deux théâtre dont, Sikasso ou la dernière Citadelle et
Chaka. Un conte intitulé conte, d’hier et d’aujourd’hui, 1985. Un recueil titré Meriz,
1975.

II.

1) Présentation de l’œuvre
Dans cet œuvre, Dibril Tamsir ne manque pas, à l’instar de ceux qui touchent
aux ‘’textes’’ de la tradition orale d’avertir modestement le lecteur de sa simple
qualité de ‘’traducteur’’. L’auteur reste le griot Djeli Mamadou Kouyaté qu’il
fait intervenir à trois reprises, au début, au milieu et à la fin pour rappeler
chaque fois que la parole du griot est pure dépouillée de tout mensonge car les
griots sont ‘’les dépositaires des serments que les anciens ont prêtes et jurent
d’enseigner ce qui est à enseigner et de taire ce qui est à taire. La compassion de
notre auteur vis-à-vis des griots se fait sentir sur la couverture de l’œuvre où l’on
a un griot sur une page blanche qui signifie la pureté, la transparence, la vérité.
L’œuvre Soundjata comporte 150 pages subdivisées en 18 chapitres dont l’on
peut repartie en quatre (04) parties. La première qui regroupe les trois (03)
premières chapitres elle retrace les valeurs de la parole du griot, relate la vie des
grands rois qui se sont succédés avant Maghan Kon Fatta et fait un bref aperçu
de la vie de la femme buffle. La seconde partie quant à elle narre la vie de
Soundjata (naissance miraculeuse, souffrances subis, le déracinement du
Boabab) de sa naissance à son exil de Niani ; cette partie comporte également du
trois chapitres. La troisième partie s’étend de l’exil de Soundjata à son insertion
effective dans le royaume de Mema. Elle regroupe cinq chapitre notamment le
chapitre 7,8,9,10 et 11. La dernière partie parle des conquêtes de Soundjata, ses
batailles notamment la bataille de Kirina en 1235.
2) Structure de l’œuvre
Le roman Soundjata ou l’épopée mandingue compte au total 153 pages. Il est
structuré en 18 parties à savoir :
1ère partie, de la page 9 à 11 nous parle de la parole du griot Mamadou Kouyaté.
Dans ce passage, il ressort, la parole du griot Djeli Mamadou Kouyaté, un maitre
dans l’art de parler qui nous enseigne l’histoire du mandingue. C’est par son
témoignage que l’auteur est arrivé à écrire le roman Soundjata.
2ème partie, de la page 12 à la page 16, nous parle des premiers rois du
mandingue. À ce niveau, il est question de la descendance de l’ancêtre des Keïta
du nom de Bilali Bounama.

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3ème partie, de la page 17 à la page 31 nous parle du buffle, le double de
Sogolon, la mère du grand Soundjata. Soundjata est le fils de Naré Maghan
Konaté, roi du mandingue et de Sogolon Kondé, une femme laide et bossue mais
dotée de puissants pouvoirs magiques, l’origine de cette union surprenante est
relatée par l’épisode du buffle de Do.
4ème partie, de la page 22 à 35 nous entretient sur l’enfant lion. À l’issue de
l’union entre Maghan Kon Fatta et Sogolon nait un enfant. Ce dernier eut pour
nom Mari Djata, nom qu’aucun roi du mandingue n’a porté. Une grande fête fit
organiser à cette occasion.
5ème partie va de la page 36 à la page 40. Cette partie nous parle de la
naissance et de l’enfance de Soundjata. Soundjata eut une enfance difficile et
très lente. Il trainait encore à quatre pattes à l’âge de 3 ans. Cela a fait de sorte
que sa mère devienne la risée de tout le monde.
La partie 6 allant de la page 41 à 54 nous entretient sur le réveil du lion.
Après la mort du père de Soundjata, Sassouma aida son fils Dankaran Touman à
accéder au trône. Un jour, après une insulte de Sassouma Bereté, Sogolon pleura
et Soundjata, après la honte subit par sa mère décida de marcher pour sauver
l’honneur de sa chère mère. La barre de fer fabriquée par les forgerons permis à
Soundjata de se tenir debout. Il se leva et d’un tour de bras, il déracina le baobab
et le ramena devant la case de sa mère.
Dans la 7ème partie qui va de la page 55 à 72 nous parle de l’exil.
Craignant d’être nuit par Sassouma Bérété, Sogolon et ses enfants s’exilent à
Mema dans la cour de Tounkara le cousin du roi Soumamba Cissé roi de
wagadou. C’est à Mema que Soundjata et son frère Manding Bory firent leurs
premières armes. Soundjata fut nommé vice-roi.
8ème partie, de la page 73 à la page 77 nous entretient sur Soumaoro Kanté
le roi sorcier. Quelques années plus tard après le départ de Sogolon et de ses
enfants, le mandingue fut tombé sous la domination de Soumaoro Kanté le roi
de Sosso. Soumaoro exigea la rétention du griot de Soundjata. Soumaoro Kanté
fut un roi très puissant à qui tous les rois se soumettaient.
Dans la partie 9, qui va de la page 78 à la page 82 nous parle de l’histoire.
Les royaumes ont leurs destins tracés comme les hommes. Au moment où
Soundjata s’apprêtait à revendiquer le royaume de ses pères Soumaoro était en
guerres contre Fakoli Koroma, une équipe fut mise en place pour rechercher
Sogolon et ses enfants car personne ne savait où ils vivaient.

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10ème partie de la page 83 à 89 nous parle des feuilles de baobab
qu’offraient les chercheurs au marché de Mema, Kolonka reconnu ces derniers
et leur conduirent chez sa mère. Ils leur font part de la situation critique du
mandingue. Soundjata fut alors contraint de repartir dans son village natal.
La partie 11 allant de la page 90 à 100 nous parle du retour de Soundjata
qui affronta Soumaoro à l’aide de différents soldats des rois du mandingue.
Soundjata remporta la victoire grâce à l’aide de sa sœur qui lui dévoila le totem
de Soumaoro.
La partie 12 qui s’étend de la page 101 à 104 dont il est sujet du nom des
héros. Après la guerre, tous les alliés de Soundjata s’étaient donné rendez-vous à
la plaine de Sibi autour de leur roi Soundjata. Tous ses alliées prouvaient leurs
soumissions. C’est ainsi que le fils de Sogolon rencontra les fils du mandingue à
Sibi.
Dans cette 13ème partie. Il est question de Nana triban et Balla Fasseké.
Soundjata après avoir retrouvé sa sœur et son griot, fut très heureux, les
louanges des griots, Soundjata, Balla Fasseké et Nana Triban constituèrent une
armée redoutable et quitta Sibi.
Dans la partie 14 qui s’étend de la page 111 à 126, il est question de la
bataille de Krina. C’est dans cette bataille que Soundjata a vaincu Soumaoro
Kanté le roi sorcier. Chaque roi envoyait sa soumission à Soundjata.
Dans le 15ème partie allant de la page 127 à 132 nous parle de l’empire du
Mali après la victoire de Soundjata à Krina. Soundjata a organisé son armée en
trois corps le premier sous les ordres de Fakoli, le second sous les ordres de Fran
Kamara et enfin la grande armée de Soundjata.
La partie 16 qui va de la page 133 à la page 143 nous entretient sur
Kouroukan Fougan ou le partage du monde. Après sa victoire, Soundjata a
partagé tout le mandingue aux grands rois. Chaque roi fit des éloges au grand
Souverain et on organisa une grande fête.
La 17ème partie qui s’étend de la page 144 à la page 149 nous parle de
Niani. Avec Soundjata, la paix et le bonheur entrèrent à Niani. Le fils de
Sogolon fit reconstruire sa ville natale. Il protégeait le faible contre le puissant.
Dans cette dernière partie allant de la page 150 à la page 153 nous
entretient sur le mandingue éternel. Le mandingue est toujours resté le même.
Les rois ont succédé aux rois, Soundjata fut unique. Pour acquérir sa science,
Soundjata était obligé de parcourir tout le mandingue.
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3) Personnage principal
 Portait physique et moral
Soundjata Keita était le fils de Naré Magann Konaté et de Sogolon Kedjou.
Les choses empirent après la naissance de soundjata car Soundjata reste
longtemps sans parler et ne sait toujours pas marcher jusqu’à l’âge de sept ans.
On l’appelait aussi fils de lion, fils du buffle. Soundjata Keita avait une grosse
tête qu’il semblait incapable de la supporter. Il avait de gros yeux qu’il ouvrait
tant grand quand quelqu’un entra dans la case de sa mère. Il est peu bavard et
gourmand. Soundjata était vilain parce qu’il ressemblait à sa mère Il était
courageux et plein de vigueur.
4) Personnages secondaire

 Soumaoro Kanté était le roi le plus puissant. Il avait défait neuf rois dont les
têtes lui servaient de fétiches, leur peau lui servait de siège, il se talla des
chaussures dans de la peau humaine. Soumaoro n’était pas un homme comme
les autres, les génies s’étaient révélés à lui et sa puissance était
incommensurable, il était un génie du mal : Sa puissance n’avait servi qu’à
verser le sang ; devant lui rein n’était tabou.
 Le griot Balla Fasséké, fils de Gnankouma Doua, il est le griot attitré de
Soundjata, virtuose de Balafon et de la Kora, il a des dons exceptionnels pour
la musique. Aux côtés de Soundjata, il va jouer un rôle capital dans
l’avènement au pouvoir de son maître. Il le suivra dans son exil. Il sera celui
qui l’encourageait pendant les guerres et aussi l’homme qui saura le
galvaniser pendant ses moments de doute.
 Narré Maghan Konaté était le roi du Manding. Il reçut un jour la visite d’un
chasseur devin qui lui prédit qu’une femme laide lui donnerait un fils qui
deviendrait un grand roi. Il est le père de Soundjata Keita.
 Gnankouma Doura : Cet homme sage et juste était le griot de Naré Kon Fatta.
 Sassouma Bérété : c’est la 1ère femme du roi et la mère de Dankaran Touma et
de Nina Triban. Elle est mauvaise, méchante et jalouse de Sogolon Kedjou et
son fils.
 Sogolon Kedjou : (Femme Buffle) elle est la deuxième femme du roi elle était
laide et forte de la sorcellerie. C’est la mère de Mari Djata.
5) Résume de l’œuvre
Le Manding était une province des rois Bambara où il eût plusieurs
sécessions de rois jusqu’à Maghan Kon Fatta, le père de Soundjata Keita.
Maghan Kon Fatta eut trois femmes dont la deuxième naquit Soundjata, fils du
roi Manding Naré Manghan et de Sogolon djata, la femme buffle est désigné par
les devins comme l’héritier chargé de la redoutable mission d’agrandir et de

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développer l’empire Mandingue. Paralysé et rachitique durant toute son enfance,
il à été l’objet de railleries de toutes sortes dans son entourage. Un jour, excédé
par les méchantes paroles de sa marâtre Sassouma Bérété à l’endroit de sa mère
qui lui demandait des feuilles de baobab, il se tient debout à l’aide d’une barre
de fer ; marche énergiquement et transplante miraculeusement le baobab devant
la case de sa mère. Cela est fait du lion qui se découvre enfin et proclame sa
puissance. Son jeune âge ne lui permettant pas de prendre le pouvoir à la mort
de son père. Il cédé le pouvoir à son demi-frère et s’exile avec sa mère, ses deux
sœurs et son autre demi-frère plus jeune que lui, Manding Bory. Sept ans après il
revient au bercail pour vaincre définitivement son royaume, grâce à la
complicité sa demi-sœur Nana Triban, le roi du Sosso l’invisible Soumaoro
Kanté dont elle a été l’épouse la plus choyée. L’empire du Mali attein son
apogée sous le règne de Soundjata Keita. Il devient ainsi le roi de tout le
Mandingue, il installa la capitale à Niani et entreprit l’organisation du royaume.
III.

1) Naissance et Enfance de Soumdjata Keita


Naré Maghan Kouyaté épouse doc Sogolon. Mais la première épouse du roi,
Sassouma Bereté, fait tout pour rabaisser Sogolon et pour mettre en avnt son
propre fils. Les choses empirent après la naissance de l’enfant de Sogolon,
Soundjata, car il resta longtemps sans parler et ne sait toujour par marcer a dix
ans passés, de sorte que Sogolon devient la risée de toutes les femmes,
Sassouma en tête. Un jour, après une ultime insulte de Sassouma, Soundjata
s’éveil enfin, parvient pour la première fois à se mettre debout pour marcher et
révèle même une force colossale : il va déraciner un baobab à main nus pour en
apporter les feuilles à sa mère, qui en a besoin pour cuisinier. Soundjata devient
aussitôt l’héritier désigner du roi et se lie avec Bala Fasseké, qui devient son
griot attiré.
2) L’exil
Cependant, à la mort de Maghan Fatta, Sassouma fait jouer son influence et
les volontés du souverain défunt ne sont envoyés en exil, ainsi que le frère de
Soundjata, Manding Bory, et ses sœurs Koloukan et Djamorou. D plus,
Soundjata et son royaume de Sosso chez le cruel roi-sorcier Soumaoro Kanté.
Soundjata, ses frères à Djédeba, chez le roi Konkon Mansa, où ils séjournent
deux mois jusqu’à ce que Soundjata découvre et déjoue une trahison de Konkon
Mansa, qui démasqué, ne le tue pas mais le chasse en même temps que sa
famille. Les exilés s’arrêtent ensuite dans fortifiée de Tabon, chez le roi Fran
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Kamara, où ils sont excellemment reçus : fan Kamara et Soundjata deviennent
amis et alliés. Soundjata et sa famille suivent ensuite une caravane de marchands
Cissé, où ils sont bien traités. Après un an, le roi, les envoient à Méma, à la cour
de son cousin Moussa Tounkara. Les enfants de Sogolon y achevèrent leur
croissance. Soundjata et Manding Bory y prennent part à leurs premiers
combats. Après trois ans, Soundjata es nommé Kan-Koro Sigui (vice- roi) à
l’âge de dix-huit ans.
3) La guerre contre Soumangourou
L’épopée racontre ensuite le retour de Soundjata au Manding, puis la façon
dont il défie le roi-sorcier Soumaoro Kanté, qui règne à Sosso. La guerre est
déclenchée lorsque Soumaoro après de multiples exactions contre son peuple,
épouse de force Keleya, la femme de son propre neveu, Fakoli Doumbia, ce qui
est considéré comme un inceste : furieux, Fakoli quitte Sosso avec sa tribu et
appelle les autres tribus à la sédition. Des révoltes éclatent, cruellement
réprimées par Soumaoro, qui rase Niani et se proclame roi du Manding. Des
envoyés malinkés vont alors trouver Soundjata à Mema pour lui demander
d’entrer en guerre contre Soumaoro. Le même jour, Sogolon, très malade, meurt
et Soudjata doit négocier avec le roi de Mema pour pouvoir l’enterre sur place,
car Soumaba ne voit pas partir son subalterne d’un bon œil. Soundjata rentre
alors au Manding et lève une armée constituée des tribus alliées, à commencer
par celle de Fran Kamara.
Soundjata et ses forces infligent une première défaite à Soumaoro à Tabon,
où Soumaoro n’est pas présenté en personne lors de la bataille tandis que
Soundjata marche sur Sosso, Soumaoro et le gros de ses forces viennent à sa
rencontre et les deux armées s’affrontent dans la vallée de Negueboria.
Soundjata remporta la victoire, mais, malgré ses attaques répétées contre
Soumaoro lui-même dans la mêlée, il ne peut le tuer ou même le blesser, car
Soumaoro fait appel à sa magie pour éviter ses coups et se déplacer
instantanément d’un point du champ de bataille à l’autre. Soumaoro tente de
harceler les troupes de Soundjata en faisant donner sa cavalerie contre le
campement de Soundjata le soir même, mais Soundjata parvient à retourner
l’escarmouche à son avantage et à poursuivre Soumaoro jusqu’à Kankigné.
Soundjata rejoint ensuite ses alliés à Sibi ‘aujourd’hui Siby) où tous se
regroupent sous ses ordres. Il est également rejoint par Balla Fasséké et par une
autre de ses sœur, Nana Triban, qui ont lui soutière le secret de sa puissance : un
Tana, sorte de génie protecteur, qu’il conserve sous la forme d’un ergot coq.
Lorsque les deux armées se rencontrent à nouveau lors de la bataille de Karima
(ou Krina), dans la valée de Dojliba, Soundjata fixe à la pointe d’une de ses
flèches l’ergot de coq que Nana Triban a volé à Soumaoro, et lorsque l’ergot

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blesse le roi, Soumaoro, perd instantanément ses pouvoirs. Dès lors, le roi de
Sosso ne fait que fuir devant Soundjata.
Soumoro lui-même et son fils fuient vers la région de Koulikoro et escaladent
la montagne, poursuivis par Soundjata, mais arrivent à s’échapper. La bataille de
Kirina est un succès complet pour Soundjata et signe la fin de l’empire Sosso.
Soundjata assiège alors la ville de Sosso elle-même et s’en empare en une
matinée puis la rase.
4) Kouroukan Fougan et les Debus de l’empire
Soundjata travaille alors à l’édification de son empire. Il prend la ville de
Keita et en gravit la montagne pour s’assurer de la protection des génies qui y
résident, tandis que ses armées guerroient dans toute la région de retour au
Manding, il réunit l’ensemble de ses alliés à Kouroukan Foua où tous lui prêtent
serment d’allégeance et où est établie une charte réglant l’éthique et les grands
principes des lois de l’empire, la charte du Manden Soundjata devient le mansa
(roi) de l’empire, du Mali.
5) La mort de Soundjiata Keita
Selon une variante répandue rapportée par Djibril Tamsir Niane, Soundjata
se noie dans la rivière Sankarani et est enterré à proximité du cour d’eau, la mort
de Soundjata est suivie d’une période trouble, l’interrègne durant laquelle des
querelles éclatent pour la succession du roi, de plus le Mandé est attaqué par des
royaumes voisins, c’est finalement Niani Massa Mamourkoraba qui repend le
titre de mansa qu’avait porté Soundjata.
IV. LA PORTEE
L’épopée de Soundjata occupe une place très importante dans la culture ouest-
africaine. Elle représente une source primordiale pour les historiens de l’empire
du Mali et continue par ailleurs d’inspirer les artistes (écrivains, musiciens,
cinéastes, etc.).
CONCLUSION
Pour conclure, nous pouvons dire que cette œuvre, nous a été d’une très
grande utilité dans la mesure où elle nous a permis d’apprendre plus sur
l’histoire de l’empire mandingue et sur son organisation au XIII ème siècle et
aussi sur Soundjata qui fut l’un des plus grands rois de son époque et dont ses
exploits ont marqué l’histoire du mandingue.

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