Bloque 1 :

 premier mouvement débute sur un déterminant démonstratif et un adjectif mélioratif « cette

fille » et « doux front » qui permet au poète de crée un effet d'insistance, il met sous les yeux
du lecteur la femme qui lui sert d'exemple et dont il souligne la pureté

 On aperçois par la suite le champ lexical du doute et de l'espoir « a cru » « peut être » « un
jour qui rend compte de la crédulité de la jeune femme qui se projette dans un avenir
heureux

 > avenir heureux évoqué par un rythme ternaire « bonheur, joie, amour » et « avoir droit »
témoigne d'une revendication sociale que semble partager le poète

 Au vers 15 on observe une conjonction de coordination marquant l'opposition : « mais »

temoigne d'une rupture dans ce mouvement d'esperance

 Le champ lexical de la solitude « seule » « sans parents » « pause fille » quant à lui fait
apparaitre le registre pathétique et provoque ainsi de la compassion chez le lecteur

 On observe ensuite des répétions + des phrases exclamatives : « seuls ! » « n'importe » ->
celles ci rendent compte de la réaction de la jeune femme saluée par le poète, Elle ne cède
pas au désespoir, elle lutte

 Hugo par la suite fait apparaitre la force de la femme à travers le zeugma « elle a du courage,
une aiguille » , le champ lexical du travail nous permet également de comprendre qu'elle a
confiance et qu'elle a la foi dans l'émancipation pour le travail

 Le polyptote du verbe « travailler » au vers 18 ainsi que les CCT illustrent un travaille sans fin
qui n'aboutit jamais

 Victor Hugo fait aussi apparaître la simplicité du résultat en contraste avec l'intensité du
travail à travail une énumération au vers 19 . IL soulève alors la question de l'injustice

 On observe cette fois ci au vers 20 et 21reprise de la thématique des rêves et des espoirs
comme le montre le gérondif « en rêvant » et le lexique du rêve : « étoile » « au bord du toit
».
Cela permet alors une ouverture sur l'horizon et l'espoir du bonheur semble persister comme
le souligne également le champ lexical du bonheur « chante » « éte

- Enfin mvm s'achève sur une subordonné conjonctif de temps « tant que dure l'été » qui rend
compte d'un bonheur limité dans le temps

Bloque 2: 

 Ainsi débute le 2 ème mvm)-> portrait de la femme bascule dans le temps de l'épreuve et
advient alors l'hiver

 Rupture mis en valeur par la conjonction de coordination « mais l'hiver vient » qui marque
lors l'opposition entre le temps de l'espoir et le temps de l'épreuve

 également mis en valeur par l'antithèse « hiver » « été »

 Les adjectifs dépréciatifs « froid » et « mal clos » souligne la pauvreté du logis,

  L'antithèse « chant » et « froid » fait écho à la cigale et la fourmi, on remarque que Hugo
comme la Fontaine fait un apologue

 Au vers 24 on remarque une tournure impersonnel : » il faut » qui montre que la nécessité
économique , elle s'impose et vient briser l'espoir lié à l'été, la réalité de l'hiver apparait,
évoque la breveter des jours et souligne donc la nécessiter « d'allumer la lampe »

 On remarque par la suite un Trimètre romantique qui souligne l'implacabilité des réalités
économiques.

 Ensuite au vers 26 on observe une déconstruction de l'alexandrin qui souligne le lyrisme,

Victor Hugo fait un commentaire lyrique dans une phrase nominal au rythme haché par les
nombreuses coupes

 Enfin Hugo fait une évocation métaphorique de la jeune femme au vers 26 comme en
rendent compte les termes : « jeunesse, « printemps », « aube » qui s'oppose à « l'hiver »

 On observé également au vers 27 une personnification : « la faim passe », « griffes » + vbs

d'action qui illustrent la monstruosité hyperbolique de la faim qui dépouille la jeune femme.
Celle-ci disparaît de ces vers. Rien ne peut arrêter le vol : le nécessaire et le superflu (infime)
sont ravis comme le souligne également l'enjambement et l'énumération aux vers 28 et 29 :«
manteau », « montre », meubles », « humble bague d'or »

 Enfin au vers 30 nous avons une phrase exclamative ,Hugo fait alors un constat qui choque le
locuteur

 Au vers 30 on remarque également une 4ème occurence de « travaille et lutte » qui fait
réference au titre du livre 

 v. 31 : « honnête » -> coupe secondaire - rappel du locuteur -> éloge « mais » -> conjonction
de coordination -> retournement, dégradation annoncée

—v. 32-33 : « la misère » -> enjambement; « démon » -> apposition; « parle » -> personnification.

Nouvelle personnification : la misère comme démon, mauvaise conseillère qui permet de mettre en
place le débat moral qu'affronte la jeune femme, face à la réalité, source de

pathétique mais aussi d'une analvse » lucide du locuteur

« l'ouvrage manque » -› réalité économique » ; « hélas » -> interjection => pathétique;

« cela se voit souvent » -› commentaire du locuteur

Bloque 3: 

—v. 34 : « que devenir ? » -> coupe secondaire : 4 -> mise en valeur du questionnement moral « un
jour » -> CCT -> point de basculement

« o jour sombre » -> interjection + anadiplose + exclamation + adjectif métaphorique -> cri
du locuteur = effet d'annonce

« elle vend » -> contre-rejet = première lecture du verbe sans objet -› annonce de la déchéance finale

4+2+3+2 -> déconstruction de l'alexandrin -> crise morale de la jeune femme

—v. 35 : « la pauvre croix d'honneur » -> mise en valeur du COD a l'ouverture du vers - objet
symbolique -> éloge du petit peuple pauvre, mais a la noblesse morale « pauvre », « vieux père », «
pleure » -> pathétique « vieux père, et pleure » -> assonance & allitération -> union du père & de la
fille 10 + 2 -> coupe secondaire décalée -> mise en valeur de la souffrance

—v. 36-37 : « Elle tousse, elle a froid » -> césure a l'hémistiche - Parataxe - Champ lexical de la misère
& de la maladie -› Accumulation sans fin des éléments négatifs - Dégradation

physique

« Il faut donc qu'elle meure ! » -> tournure impersonnelle - exclamative -> la mort comme seule issue
- Pathétique souligne par l'intervention du locuteur 4+2+4+2 -> coupes multiples (césure a
l'hémistiche + coupes secondaires)

« Mais que faire ? » -> Exclamatives - Prière -> Angoisse, questionnement que Hugo fait

partager au lecteur

—v. 37 : « Voilà » -> coupe secondaire = contre rejet -> mise en valeur des conséquences = la chute

—v. 38-39 : « la douce fille » -> rappel de l'innocence 

première « alla » / « droit au gouffre » -> Enjambement - Allitération en « r » -> caractère inéluctable
de la déchéance

« enfin, à présent » -> commentaire du locuteur 3+3+3+3 -> effet de retardement

—v. 40 : 3+6+3 -> la déchéance finale « front » -> rappel du vers initial de l'extrait

« ce n'est plus » / « c'est », « la pudeur », « la honte » -> opposition affirmation négation antithèse =>
mise en valeur de la déchéance morale

« à son front. a honte » -> métonymie -> évocation sous-entendue de la prostitution