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LES PNEUMOCONIOSES

Dr ZAHI Wafa

Novembre 2023

Plan :
INTRODUCTION
SILICOSE
1. Définition
2. Sources d’exposition
3. Symptomatologie clinique
4. Signes radiologiques
5. Épreuves fonctionnelles respiratoires
6. Complications
PATHOLOGIE DE L’EXPOSITION A L’AMIANTE
1. Généralités
2. Sources d’exposition
3. Étude clinique
- Asbestose
- Pathologies pleurales bénignes
- Pathologies pleurales malignes
PREVENTION
REPARATION
BIBLIOGRAPHIE

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INTRODUCTION
Les pneumoconioses sont un groupe de maladies pulmonaires chroniques causées par l'inhalation
prolongée de particules minérales inorganiques, telles que la silice, l'amiante et d'autres substances,
pressentes dans l'environnement du travail. Ces particules pénètrent dans les poumons, provoquant
une inflammation et une cicatrisation des tissus pulmonaires.

SILICOSE
1. DEFINITION
La silicose est une pneumoconiose provoquée par l’inhalation prolongée de particules de silice
libre ou bioxyde de silicium (SiO2) sous forme cristalline.
2. SOURCES D’EXPOSITION
De nombreux travaux exposent au risque de silicose.
Mines et travaux souterrains
La croûte terrestre est en majeure partie formée de silicium ; il n’est donc pas étonnant que les
travaux miniers soient les plus grands pourvoyeurs de cas de silicose.
Les travaux publics (percement de tunnel et construction de barrage) se caractérisent par des
expositions similaires.
Travaux des carrières
Le risque est important lors du broyage et du concassage.
Travaux de fonderies
Le décochage, l’ébarbage, le meulage et le sablage sont des opérations potentiellement dangereuses
qui peuvent entraîner une silicose après une exposition de quelques années.
Sablage ou sandblasting
Il consiste à propulser un jet de sable sous pression (60 à 120 psi) en vue d’effectuer le polissage
des pièces métalliques , ce qui entraîne la formation de nuages de poussières hautement
silicogènes. Il est à signaler que ce procédé encore utilisé en Algérie , a été interdit en Grande-
Bretagne depuis 1949.
Entretien, réparation et démolition des hauts fourneaux
Le revêtement intérieur des hauts fourneaux est fait en briques réfractaires, très riches en silice,
seul matériau dont la structure est capable de résister aux hautes températures (3000°C).
Les maçon-fumistes appelés à entretenir, construire et démolir les hauts fourneaux sont donc
exposés à des poussières hautement silicogènes.
Fabriques de porcelaine, de faïence, de céramique, de grés sanitaire
Les pâtes utilisées contiennent des silicates d’alumine (argile, kaolin) mais aussi une forte
proportion de silice libre. De plus, les hautes températures employées pour la cuisson libèrent de la
silice libre.

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Verreries, cristalleries et gobeleteries
Le verre est fabriqué à partir de sable de silice (sable blanc).
Broyage du sable : production de sable de divers diamètre (broyage, tamisage, ensachage).
Fabrication de produits d’entretien : poudres abrasives pouvant contenir des quantités
importantes de silice.
Meulage à la meule en grès : la libération de silice libre par la meule en grés est à l’origine du
risque.
Taillage et polissage des pierres riches en silice
Ces opérations dégagent de la chaleur et libèrent de la silice libre.
3. SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE
Le tableau clinique est en général pauvre. La symptomatologie clinique apparaît tardivement après
plusieurs années d’exposition bien que dans des cas d’empoussiérage massif, des silicoses graves
puissent se développer après quelques mois d’exposition.

La dyspnée est le maître symptôme ; tardive, survenant bien après l’apparition des signes
radiologiques, c’est d’abord une dyspnée d’effort qui va en s’aggravant pour devenir permanente.
La toux et l’expectoration muqueuse ou mucopurulente font habituellement partie du tableau
clinique.
Les douleurs thoraciques constituent une plainte fréquente.
L’hémoptysie est rare, sa présence doit orienter vers une complication (tuberculose, aspergillose).
L’état général est habituellement conservé contrastant avec l’importance des manifestations
radiologiques; cette dissociation radio-clinique attire en général l’attention .
Tardivement, on pourra observer une altération de l’état général avec amaigrissement et asthénie .
4. SIGNES RADIOLOGIQUES
Le diagnostic repose avant tout sur les manifestations radiologiques. C’est dire tout le soin qui
devra être apporté à la réalisation des examens radiologiques : bonne technique permettant des
clichés de qualité irréprochable et constance de cette technique permettant l’étude comparée des
clichés successifs.
4.1. Aspects radiologiques caractéristiques de la silicose
Caractères généraux : opacités nodulaires indélébiles de nombre croissant avec tendance à la
confluence, bilatéralité constante, symétrie habituelle, prédominance hilaire, atteinte initiale des
apex et des bases.
Aspect radiologique de début : les premiers signes radiologiques sont de fins micronodules peu
nombreux qui passent inaperçus en général. Il est difficile d’affirmer le diagnostic à ce stade car cet
aspect est retrouvé dans de nombreuses autres origines.
Evolution des images radiologiques : Ces micronodules deviendront de plus en plus nombreux,
occupant la moitié puis les deux tiers du poumon puis la totalité des deux champs pulmonaires. La
soustraction au risque à un stade précoce a beaucoup de chance d’arrêter l’évolution. Sinon, il est
démontré qu’à partir d’un stade plus avancé, l’affection poursuivra lentement son évolution. C’est

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donc tardivement que seront réalisés les aspects nodulaires et les grandes opacités. Toutefois, les
formes pseudo-tumorales ne représentent pas un stade évolutif obligatoire des silicoses.
4.2. Tomodensitométrie thoracique
Plus sensible que la radiographie pulmonaire, la TDM permet une étude plus précise du
parenchyme pulmonaire et des parois du thorax. Elle peut détecter précocement les micronodules
en particulier sous-pleuraux et mettre en évidence des anomalies telles que bulles et excavations
des pseudotumeurs.
6. EPREUVES FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES
Spirographie :
Tous les profils spirométriques peuvent être observés :
- Trouble obstructif : amputation du volume expiratoire maximum par seconde (VEMS) ;
- Trouble restrictif par réduction de la capacité vitale, conséquence directe de la perte de l’élasticité
du poumon ;
- Trouble mixte par diminution de la capacité vitale et du VEMS (tableau le plus fréquent).
Gazométrie :
La silicose entraine une hypoxémie modérée et une hypercapnie tardive.
8. COMPLICATIONS
Silico- tuberculose : elle désigne l’association d’une silicose à une tuberculose. La silicose
favorise le développement de la tuberculose et en rend le traitement plus difficile.
Infections bronchopulmonaires .
Pneumothorax
Emphysème
Cœur pulmonaire chronique
Nécrose aseptique des masses pseudotumorales : à l’origine d’images cavitaires qui doivent être
différenciées des cavernes tuberculeuses d’où l’intérêt de l’examen bactériologique répété. Une
greffe aspergillaire est possible.
Cancer broncho-pulmonaire.

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PATHOLOGIE DE L’EXPOSITION A L’AMIANTE

1. GENERALITES
La fibrose pulmonaire asbestosique d’origine professionnelle a longtemps résumé la pathologie de
l’amiante. Aujourd’hui, l’amiante est un cancérogène reconnu, incriminé dans la survenue de
néoplasie bronchique, de mésothéliome pleural et péritonéal, mais aussi de cancers de localisation
disparate, digestive, laryngée … Seul, le cancer bronchopulmonaire reconnaîtrait dans l’amiante un
cofacteur de première importance, à côté d’autres polluants atmosphériques …

2. SOURCES D’EXPOSITION
Les utilisations d’amiante se répartissent globalement entre la fabrication des amiantes-ciments
(60%), l’isolement calorifique (25%), les applications mécaniques et électriques (13%) et des
applications diverses (2%).

On dénombre de nombreuses circonstances d’exposition :

1. Extraction et traitement du minerai : extraction, préparation du minerai (concassage, séchage,


tamisage), traitement de l’amiante (extraction des fibres de la roche, préparation de la fibre). Il
n’y a pas de mines d’amiante en Algérie.
2. Industrie textile : cardage, filage, tissage des fibres. Ces opérations rentrent dans la fabrication
de vêtements anti-feu, des cloisons, des tentures ant-feu.
3. Fabrication de produits amiante-ciment (Fibrociment, éternit) : matériaux de couverture pour
toiture (plats ou ondulés), tuiles de différentes formes, panneaux, gouttières, conduites de
ventilation, gaines d’évacuation, citernes, tuyaux sous pression, carrelages.
4. Manipulation de matériaux d’amiante dans le bâtiment et l’industrie de la construction
5. Fabrication de matériaux de friction (disques d’embrayage ; garnitures de freins)
6. Emballage et joints
7. Fabrication de matières plastiques renforcées par des amiantes
8. Fabrication de papiers d’asbeste et feutres

3. ETUDE CLINIQUE
3.1 L’Asbestose
L’inhalation prolongée de fibres d’amiante engendre une pneumoconiose caractérisée par une
fibrose pulmonaire, interstitielle et linéaire.
Manifestation la plus classique, autrefois la seule reconnue, la fibrose peut apparaître en général
après une exposition de 10 à 20 ans. Lorsque l’empoussiérage est important, ce délai est plus court.
Parfois la fibrose peut se constituer longtemps après la fin de l’exposition au risque.

Signes cliniques :
Le symptôme majeur est la dyspnée ; au début il s’agit d’une dyspnée d’effort, parfois aggravée
par des épisodes de surinfection bronchique.
D’autres symptômes peuvent exister : la toux et les douleurs thoraciques qui seraient rattachées
aux réactions pleurales.
L’examen peut mettre en évidence une réduction du murmure vésiculaire et des râles crépitants
fins aux bases.
A un stade avancé, on notera un hippocratisme digital de même qu’une cyanose des extrémités
discrète.

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Signes radiologiques :
Les signes sont habituellement tardifs, d’interprétation difficile au début, exigeant un cliché
standard d’excellente qualité.
La fibrose asbestosique est linéaire par opposition à la fibrose nodulaire de la silicose.
Au début elle suggère d’avantage une accentuation de la trame vasculaire qu’un aspect réticulé fin ;
sa prédominance aux deux bases est assez significative réalisant un aspect en « toile d’araignée » (à
ce stade la maladie est souvent asymptomatique).

Plus tard, à l’aspect réticulé s’associent des micronodules dans certaines zones réalisant un aspect
en « verre pilé ». Cette fibrose est surtout marquée dans la moitié inférieure des deux poumons. Les
images n’ont pas la netteté de celles de la silicose : elles sont plus fines, plus serrées, moins bien
individualisées.

Signes biologiques :
L’étude au microscope optique de l’expectoration ou de pièces d’autopsie du poumon met en
évidence l’existence de fibres d’amiante et de corps asbestosiques

Epreuves fonctionnelles respiratoires :


Ce sont principalement la détermination de la CV et le test de diffusion du CO qui permettent de
dépister précocement l’affection et d’en apprécier la gravité.

- La spirométrie met en évidence un trouble restrictif portant essentiellement sur les volumes
mobilisables (diminution très nette de la CV).

- L’étude de la mécanique thoracopulmonaire montre une réduction des compliances pulmonaires.

- Une diminution de la capacité de transfert alvéolo-capillaire des gaz (DLCO).

- Les gaz du sang artériel objectivent une hypoxémie.

3.2. Pathologies pleurales bénignes

Pleurésie asbestosique
C’est une pleurésie peu abondante, uni ou bilatérale, souvent hémorragique.

Plaques pleurales et calcifications pleurales


Des calcifications pleurales sont fréquemment constatées chez les sujets exposés aux poussières
d’amiante. Elles apparaissent en général après 15 à 20 ans d’exposition.

3.3 Pathologies pleurales tumorales

Mésothéliome
Le délai séparant le début de l’exposition et l’apparition du mésothéliome est en général de 20 à 40
ans.
Cliniquement, le mésothéliome est généralement révélé par un épanchement pleural, souvent
douloureux. La radiographie objective une opacité pleurale polycyclique « mamelonnée ». La
ponction- biopsie de la plèvre affirme le diagnostic.

Cancer bronchique
Chez les travailleurs exposés, le risque de cancer serait multiplié par 6 à 10 par rapport à la
population générale.
Les sites primaires de ce carcinome sont souvent les lobes inférieurs.

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Cancers extrapulmonaires
L’amiante a été incriminée dans la survenue d’autres cancers :
- Mésothéliome péritonéal
- Cancer de l’estomac, du colon
- Cancer de l’ovaire
- Cancer du larynx
PREVENTION DES PNEUMOCONIOSES :
9.1. Prévention technique
Elle a pour but de supprimer ou tout au moins de diminuer l’inhalation de poussières renfermant de
la silice.
Mesures générales :
- Substitution des produits nocifs par des substances peu ou pas nocives ; ces substitutions se
heurtent parfois au coût prohibitif des produits de remplacement.
- Diminution de l’émission par une aspiration des poussières aussi proche que possible du point
d’émission.
- Humidification empêchant la formation de poussières.
- Utilisation de procédés permettant l’agglutination des particules de manière à accroître leur
diamètre.
- Travail en vase clos.
- Ne pas fumer, boire et manger sur les lieux de travail,
- Hygiène corporelle très stricte (douches, armoires vestiaires individuelles assurant une séparation
complète des vêtements de travail et des vêtements de ville).
Protection individuelle :
Utilisation de masques filtrants, de masques à adduction d’air.
Contrôles atmosphériques
Des contrôles atmosphèriques peuvent être effectués afin de mesurer les concentrations de
poussières respirables et de vérifier ainsi l’efficacité des moyens de prévention.
9.2. Prévention médicale
Les sujets exposés aux pneumoconioses font l’objet d’une surveillance médicale spéciale :
- Examen d’embauche : aucun travailleur ne peut être affecté aux travaux exposant à l’inhalation
de poussières libres s’il n’a pas été reconnu médicalement apte à les accomplir. Cet examen
comprend un examen clinique complet, une radiographie thoracique et des épreuves fonctionnelles
respiratoires.
- Examens périodiques : ils permettront de soustraire à temps les travailleurs du risque.
Le dépistage devra rechercher les premières manifestations radiologiques de la maladie.
La périodicité de ces examens radiologiques doit être annuelle lorsque le risque est très élevé.
Ailleurs , une périodicité de 2 à 3 années paraît raisonnable .
Recherche de cellules cancéreuses dans les crachats (recommandée par l’OSHA)

10.REPARATION
La silicose est réparée au titre du tableau n° 25 des maladies professionnelles.

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Les affections consécutives à l’inhalation de poussières d’amiante sont réparées au titre du tableau
N°30 des maladies professionnelles.

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