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Champ magnétique et propriétés de la matière

Première partie
Faisceau électronique

1.1. Nature de la trajectoire et application

Concours National Commun — PHYSIQUE I —Filière : MP

1.1.1. Le théorème de la résultante cinétique :

d~
pe ~
= −e~ve ∧ B
dt
1.1.2. Projection sur la direction du champ :
d~
pe ~ uz = 0
.~uz = −e(~ve ∧ B).~
dt
Conséquence : vz = cte = voz = 0 ⇒ z = cte ou ~v = vx ~ux + vy ~uy , La trajectoire de l’électron
est, donc, plane . (xOy) est le plan du mouvement.
Projection sur le vecteur vitesse :
d~
pe ~ ve = 0
.~ve = −e(~ve ∧ B).~
dt
d~v 2
m. e = 0 ⇒ k~ve k = cte = k~vo k
dt
La norme de la vitesse de l’électron est, donc, uniforme.

1.1.3. La trajectoire de l’électron est circulaire .

~ut

~un
−
→
B⊙
~ve

1.1.4. Rayon de giration :

d~ve ~
me = −e~ve ∧ B
dt
Composantes de Frenet :

 ~ e
dv dv v2
~ae = = ~ut + ~un = at~e + an~en

dt dt R

 ~v = v ~e

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◦ D’après la question 1.1.2., v est uniforme ⇒ at = 0.

◦ Le mouvement est plan =⇒ (~et , ~en )∈ plan du mouvement (xOy) =⇒ ~et ∧ ~en = ~uz .

~ n = m e an = m e vo2
=⇒ −e(~ve ∧ B).~
R
vo2 me vo
eve B = me ⇒ R=
R eB

1.1.5. Période du mouvement :

d~ve e
= − ~ve ∧ B~uz = ~ve ∧ ~ωc
dt me
~
eB eB qB
avec ω
~c = − = ωc ~uz avec ωc = − =
me me me
2πR 2π
T = on trouve T =
vo |ωc |
Application numérique : T = 7, 1 × 10−9 s

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1.1.6.
2me vo
D = 2R =
eB
1
Le theoreme de la puissance cinetique donne : me vo2 = e∆V
2
e 8∆V e
soit = 2 2 Application numérique : = 1, 7 × 1011 A.s.kg −1
me D B me
e
1.1.7. On mesure la charge de l’électron par simple mesure du rapport à partir de la
me
trajectoire d’un faisceau d’électron dans un tube cathodique . D = 2R est mesurable et me est
une donnée.

1.1.8. Comparaison entre le poids de l’électron et la force de Lorentz :

Poids de l’electron : Pe = me g = 9, 1.10−31 × 9, 8 ≈ 90 × 10−31 kg.m.s−2

Force de Lorentz : fL = eve B = 1, 6 × 10−19 × 107 × 10.10−3 ≈ 16 × 10−15 kg.m.s−2
Consequence : Pe << fL

1.1.9. La trajectoire de l’électron est hélicoïdal d’axe Oz

−
→
B

y x

1.2. Stabilité de la trajectoire électronique

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1.2.1. Théorème de la résultante cinétique :

d~
pe ~
= me~a = −e~ve ∧ B
dt n o
−e(ṙ~ur + r θ̇~uθ + ż~uz ) ∧ B~uz = me (r̈ + r θ̇ 2 )~ur + (r θ̈ + 2ṙ θ̇)~uθ + z̈~uz
 2
 −erB θ̇ = me (r̈ − r θ̇ )

Soient eṙB = me (r θ̈ + 2ṙ θ̇)

0 = me z̈


1.2.2. Relation entre εr et ε̇θ :

eṙB = me (r θ̈ + 2ṙ θ̇) eq (1)

−me ωc = me (r θ̈ + 2ṙ θ̇)
(
r θ̈ = (R + εr )(ε̈θ ) ≃ Rε̈θ
ṙ θ̇ = ε̇r (−ωc + ε̇θ ) = −ωc ε̇r

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eq (1) ⇒ Rε̈θ = ωc ε̇r ou Rε̇θ = ωc εr

1.2.3. Équation différentielle vérifiée par εr :

−erB θ̇ = me (r̈ − r θ̇ 2 ) ⇒ ωc r θ̇ = r̈ − r θ̇ 2 eq (2)



 r̈ = ε̈r

Avec : r θ̇ 2 = (R + εr )(−ωc + ε̇θ )2 ≃ (R + εr )(ωc2 − 2ωc ε̇θ ) ≃ R(ωc2 − 2ωc ε̇θ ) + ωc2 εr


 r θ̇ = (R + ε )(−ω + ε̇ ) ≃ R(−ω + ε̇ ) − ω ε
r c θ c θ c r

eq(2) ⇒ ε̈r + ωc Rε̇θ = 0 avec Rε̇θ = ωc εr

On en déduit l’équation : ε̈r + ωc2 εr = 0

1.2.4. Solution de l’équation différentielle :

εr (t) = C1 cos(ωc t) + C2 sin(ωc t)

C1 et C1 deux constantes. Les conditions initiales donnent : εr (0) = 0 ⇒ C1 = 0 soit

εr (t) = C2 sin(ωc t)
ωc
⇒ ε̇θ = C1 sin(ωc t)
R

 r(t) = R + C1 sin(ωc t)
Finalement ω
 θ̇(t) = −ωc + c C1 sin(ωc t)
R
Le mouvement radial et le mouvement orthoradial sont sinusoïdales, donc, stables.

1.2.5. Le mouvement axiale suivant Oz est rectiligne uniforme, donc, stable.

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Deuxième partie
Effet Zeeman

2.1. Théorème de Larmor

2.1.1. Le théorème de la résultante cinétique appliquée ,à l’électron, dans le repère R

supposé fixe :
  −
→
d~
pe −
→ E
= q E ⇒ ~ao = q
dt R me

2.1.2. Le théorème de la résultante cinétique appliquée ,à l’électron, dans le repère R avec

~ve = v :
⇀

  −
d~
pe → −
→ q −
→ −
→
= q E + ~ve ∧ B ⇒ ~a = E + ~ve ∧ B

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dt R me

2.1.3. Étude dans un référentiel R′ mobile :

2.1.3.1. Le repère R′ est en rotation uniforme par rapport à R, donc :

~
dΩ
= ~0 ⇒ ~ ∧ (Ω
~a′ = a − Ω
⇀
~ ∧ ~r) − 2Ω
~ ∧ ~v ′
dt
Soit d’après la question précédente (2.1.2. :
q ~ ~ ∧ ~r) ∧ B

~ −Ω

~ ∧ Ω~ ∧ ~r − 2~v ′

~a′ = E + (~v ′ + Ω
me

2.1.3.2. L’accélération ~a′ pourra s’écrire sous la forme :

 
′q ~ ~ ~

~

~

′ q ~ ~
~a = E + Ω ∧ ~r ∧ B − Ω ∧ Ω ∧ ~r + ~v ∧ B + 2Ω
me me

~ afin d’éliminer ~v ′ dans l’expression de ~a′ , soit :

On choisira Ω
 
q ~ ~ ~ = − q −→
′
~v ∧ B + 2Ω = ~0 ou Ω B
me 2me

L’expression précédente, de ~a′ , devient :

~
qE q2 ~
~a′ = + ~ ∧ ~r)
B ∧ (B (6)
me 4me

2.1.3.3. ~ crée par le noyau de l’atome d’hydrogène :

Le champ E

~ =+ e ~r
E ~ur tel que : ~ur =
4πεo r 2 r

2.1.3.4.

q2 ~ ~ ∧ ~r)
4me B ∧ (B πεo r3B 2 πB 2 r 3
ρ < ρmax = max
= avec εo c2o µo = 1 ⇒ ρmax =
~
qE me µo c2o me

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2.1.3.5. Application numérique :

~
E
ρmax = 3.10−11 << 1 ⇒ ~a′ = q
me

2.1.4. D’après les résultats précédentes :

~ =− q B
Ω ~
2me
, le théorème de Larmor est bien vérifié.

2.2. Oscillateur harmonique spatial

La force de rappel f~r = −me ωo2~

r et on note le vecteur moment cinétique par ~σ

2.2.1. Le théorème du moment cinétique appliqué à l’électron dans le repère d’étude :

d~σ
= ~r ∧ f~r ~r ∧ −me ωo2~r = ~0 ⇒ ~σ = ~k (constante)

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dt
Le moment cinétique ~
σ est un constante vectorielle, donc le mouvement de l’électron est plan. Le
plan du mouvement est le plan perpendiculaire au vecteur moment cinétique ~ σ , soit (~r(t), ~v (t)) .
Le mouvement pourra être rectiligne si ~
k = ~0.

En effet : ~σ = ~r ∧ me~ve = me r 2 θ̇(t)~uz = ~0 donne : θ̇(t) = 0

2.2.2. ~σ = σ~uz = σ~u

2.2.2.1. La projection σ sur ~
u du moment cinétique :

σ = me r 2 θ̇(t)

2.2.2.2. Énergie mécanique de l’électron :

1
  
 δW f~r = −dEp
 ou Ep = me ωo2 r 2 + cte
E = Ec + Ep tels que : 2
 Ec = 1 me v 2 1  
2 2 2
= me ṙ + r θ̇

2 2
1 σ2 1 1
Or σ = me r 2 θ̇ et Ep (0) = 0 d′ ou : E= me ṙ 2 + + me ωo2 r 2 = me ṙ 2 + Uef f (r)
2 2me r 2 2 2

σ2 1
Soit : Uef f (r) = 2
+ me ωo2 r 2
2me r 2
2.2.2.3. Graphe de Uef f (r) :
Uef f

Eo

r
r1 ro r2

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La seule force auxquelles est soumis l’électron est conservative, l’énergie mécanique est, donc,
conservatif (constante du mouvement). La condition du mouvement possible :E > Uef f (r). La
position ro est telle que :
 
dUef f (r)
r
σ
= 0 ⇔ ro = et E (ro ) = Eo = σωo
dr ro me ω o

E = E(ro ) Mouvement circulaire

E > E(ro ) Mouvement oscillatoire autour de la position d’équilibre stable ro

2.2.2.4. Pour E = Eo = σωo , la trajectoire est circulaire. Le rayon de la trajectoire :

r
σ
ro =
me ω o

2.2.3. Théorème de la résultante cinétique :

d2~r d2~r
me = −me ωo2~r ⇒ + ωo2~r = ~0
dt2 dt2

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La solution de l’équation différentielle vérifiée par ~
r(t) s’écrit sous la forme :
−
→ −
→
~r(t) = C1 cos(ωo t) + C2 sin(ωo t)

Les conditions initiales donnent :

˙
~r(0)
~r(t) = ~r(0) cos(ωo t) + sin(ωo t)
ωo

2.2.4. Mouvement de l’électron le long de Oz :

2.2.4.1. Par projection de ~

r(t) dur ~uz , on obtient :

ż(0)
z(t) = z(0) cos(ωo t) + sin(ωo t)
ωo

2.2.4.2. Représentation complexe de la composante suivant l’axe Oz :

 s
ż(0) 2
 

Z =

 2
z (0) +
~z (t) = Z exp −i (ωo t + ζ) ~uz avec ωo
 

 ż(0)
 arg z(t) = −ζ = arctan

z(0)ωo

2.2.5. ~x(t) = A exp −i (ωo t + α) ~ux

2.2.5.1. x(t) = 2A′ exp −i (ωo t + α) ~ux , ce qui implique que :
D’après l’équation (14),~
2A′ = A
2.2.5.2. Les parties réelles des termes vectorielles de ~
x(t) :
 
A A
Re (~ux + i~uy ) exp −i (ωo t + α) = (cos (ωo t + α) ~ux + sin (ωo t + α) ~uy ) (g)
2 2
 
A A
Re (~ux − i~uy ) exp −i (ωo t + α) = (cos (ωo t + α) ~ux − sin (ωo t + α) ~uy ) (d)
2 2
(d) : caractérise le mouvement circulaire droit dans le plan (xOy)
(g) : caractérise le mouvement circulaire gauche dans le plan (xOy)

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2.2.6. ~y (t) = B exp −i (ωo t + β) ~uy . ~y (t) pourra s’écrire sous la forme :

~y (t) = B ′ (~ux + i~uy ) exp −i (ωo t + β) − B ′ (~ux − i~uy ) exp −i (ωo t + β) avec 2iB ′ = B

2.2.7. Le mouvement de l’électron dans le plan perpendiculaire à l’axe Oz est décrit par :

~r⊥ (t) = ~x(t) + ~y(t)

2.2.7.1. On remplace ~
x(t) et ~y (t) par leurs expressions, on obtient :
   
A −iα iB −iβ −iωo t A −iα iB −iβ
~r⊥ (t) = e − e (~ux + i~uy )e + e + e (~ux − i~uy )e−iωo t
2 2 2 2

1

 Rg = (Ae−iα − iBe−iβ )

Soit : ~r⊥ (t) = Rg (~ux + i~uy )e−iωo t + Rd (~ux − i~uy )e−iωo t tels que 2
1
 R = (Ae−iα + iBe−iβ )

d
2
Le mouvement général est elliptique : oscillateur spatial.

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2.2.7.2.

2.3. Changements de fréquence dus à la rotation de Larmor

2.3.1. Théorème de la résultante cinétique appliqué dans le référentiel du laboratoire :

d~v
me = −e~v ∧ B~uz + f~r
dt

2.3.2. Projection selon l’axe Oz :

d~v
me ~uz . = −e~uz .~v ∧ B~uz + ~uz .f~r = 0 ⇒ vz = 0
dt
2.3.3. Projection selon l’axe Ox et selon l’axe Oy :

eB eB
ẍ(t) = − ẏ(t) − ωo2 x(t) et ÿ(t) = + ẋ(t) − ωo2 y(t)
me me
2.3.4. Rd = 0 ⇒ Aexp − iα = −iBexp − iβ et Rg = Aexp − iα.
2.3.4.1. Expressions de x(t) et y(t) :

x(t) = Rg e−iωo t = Xe−iω+ t et y(t) = iRg e−iωo t = iXe−iω+ t

Avec X = Rg × R∗g = A2
On trouve :

ẏ(t) = iX(−iω+ )e−iω+ t = Xω+ e−iω+ t = ω+ x(t) ⇒ ẏ(t) = ω+ x(t) eq(∗)

2.3.4.2. De la même manière on en déduit :

ẋ(t) = −ω+ y(t)

Par combinaison des équations eq(∗) et la première équation en (2.3.3.), on a :

 
eB eB
ẍ(t) = − ω+ x(t) − ωo2 x(t) = − 2
ω+ + ωo x(t)
me me

2 2 eB
Or ẍ(t) = −ω+ x(t) soit ω+ − ω+ + ωo2 = 0
me

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2.3.4.3. Domaine visible :

0, 4 ≤ λ ≤ 0, 8 (en µm)
2πco

 la pulsation propre ωo =

 ≈ 4, 71 × 1015 s−1
λo
pour λo = 0, 4µm
eB
 la pulsation cyclotron ωcy = ≈ 1, 75 × 1011 s−1


me

Conclusion : Dans le domaine visible, la pulsation cyclotron ωcy est négligeable devant la pulsation
ωo .
2.3.4.4. L’équation vérifiée par ω+ :

2 eB
ω+ − ω+ − ωo2 = 0
me
2 s
eB 2
 
eB eB eB

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∆= + 4ωo2 ⇒ ω+ = ± + ωo2 ≈ ± ωo
me 2me 2me 2me
eB ω+ − ωo eB
La solution acceptable physiquement est ω+ ≈ + ωo ⇒ ∆υ+ = =
2me 2π 4πme

2.3.5. Rg = 0 ⇒ Aexp − iα = iBexp − iβ et Rd = Aexp − iα.

Expressions de x(t) et y(t) :

x(t) = Rd e−iωo t = Y e−iω− t et y(t) = −iRd e−iωo t = −iY e−iω− t

Avec Y = Rd × R∗d = A2
Du même raisonnement qu’en (2.3.4.2.), on montre que ω− vérifie l’équation suivante :

2 eB
ω− + ω− − ωo2 = 0
me

eB ω− − ωo eB
La solution acceptable physiquement est ω− ≈ − +ωo ⇒ ∆υ− = =− = −∆υ+
2me 2π 4πme
Dans les deux cas on a :
eB qB
∆ω = ω± − ωo = ± =− = Ωlarmor
2me 2me
D’où résultat en accord avec le théorème de Larmor.

2.4. Conséquence sur les raies d’émission de l’atome

2.4.1. Mouvement de l’électron le long de Ox en l’absence de tout champ magnétique
extérieur :

2.4.1.1. En coordonnées sphérique d’axe Oz , le vecteur position : R ~ = OM

~ = R~ur et le
vecteur moment dipolaire électrique : p
~(t) = −e~r(t) = −ez(t)~uz avec la coordonnée z(t) = R cosθ

~k µo ω 2  −
→  µo ω 2  −
→ 
E~ = −c2o ∧B ~ et B~ =
~ = −co ~ur ∧B
→
− ~
u r ∧~
p t − R /co = − →
− p t − R /co sin θ ~uϕ
ω 4π R co 4π R co

−
→
c2 µo ω 2
 
iω t− R /co
Soit : E~ = − o −→ po e sin θ ~uθ
4π R

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2.4.1.2.

Soit (△), une direction suivant le vecteur ~

uϕ perpendiculaire au plan formé par ~ur et ~uϕ .

µo ω 2   →
− 
Le champ electrique pourra s’ecrire : E~ = − −
→ ~u θ .~
p t − R /co ~uθ
4π R

◦ Le champ E~ est polarisé (rectilignement) selon la direction ~uθ , donc, perpendiculaire à (△).
◦ Le champ B~ est polarisé (rectilignement) selon la direction ~uϕ , donc, parallèle à (△).

2.4.1.3.

◦ Dans la direction de l’axe Oz : θ = 0, donc E~ = B

~ = ~0 ( le moment selon l’axe Oz ne rayonne
pas d’onde électromagnétique).
◦ Dans la direction perpendiculaire à l’axe Oz : θ = π/2 :

−
→ −
→
µo ω 2 iω(t− R /co ) µo ω 2 iω(t− R /co )
E~ = + − po e ~uz ~=−
et B po e ~uϕ

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→ →
−
4π R 4π R co

2.4.2. Considérons un dipôle oscillant quelconque, de vecteur moment dipôlaire p~ = p~u (~u
vecteur unitaire )

~k µo ω 2 µo ω 2 iω(t−
−
→
R /co )
~ et B
~ = −co ~ur ∧ B
E~ = −c2o ∧ B ~=
→
− ~
u r ∧ p
~ = →
− po e (~ur ∧ ~u)
ω 4π R co 4π R co

Posons :  ∧  ~
B
~ur , ~u = φ ce qui donne : ~
ur ∧ ~u = sin φ ~uB avec ~
uB =
~
B

~ur et ~u appartiennent au même plan : plan pôlaire (~ur , ~uθ ), d’où : ~u = cos φ~ur + sin φ~uθ et ~uϕ = ~uB

⇒ sin φ = ~u.~uθ

Donc :

~= µo ω 2 iω(t−
−
→
R /co ) µo ω 2 −
→
B →
− po e (~u.~uθ ) ~uϕ ⇒ E~ = − − p(t − R /co )(~u.~uθ )(~ur ∧ ~uϕ )
→
4π R co 4π R

D’où le résultat ! !

2.4.3. ~ magnétostatique uniforme. On s’intéresse

L’atome est soumis à l’action d’un champ B
~.
à l’émission de la lumière dans un plan d’observation parallèle à B

2.4.3.1.
~ , la fréquence de la lumière émise dans le plan d’obser-
◦ En absence du champ magnétique B
vation (suivant △) est :
ωo
υo =
2π
◦ En absence du champ magnétique B ~ , On observe deux radiations lumineuses de fréquences
respectives : υ− et υ+ telles que :
   
ω− ωo eB ω+ ωo eB
υ− = = 1− et υ+ = = 1+
2π 2π 2ωo me 2π 2π 2ωo me

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Ce résultat signifie que les niveaux d’énergie pour une énergie donnée E ,quant l’atome est
placé dans un champ magnétique, sont séparés en deux niveaux distincts de :

heB ~eB h
∆E = = avec h : constante de Plank et ~ =
4πme 2me 2π
C’est le résultat connu sous le nom de l’effet Zeeman, du non du physicien hollandais Péter
Zeeman [1865-1943] qui découvrit expérimentalement ce phénomène.

2.4.3.2.
◦ L’onde émise de fréquence υo est polarisée rectilignement suivant l’axe Oz .
◦ Le mouvement circulaire dans le sens direct de fréquence υ+ donne une onde polarisée
~.
rectilignement mais orthogonale au champ B
◦ Le mouvement circulaire dans le sens rétrograde de fréquence υ− donne une onde polarisée
rectilignement mais orthogonale au champ B ~.

2.4.3.3. Application numérique :

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υo ≈ 0, 75.1015 Hz
υ− ≈ 0, 75.1015 Hz
υ+ ≈ 0, 75.1015 Hz

2.4.4. ~ magnétostatique uniforme. On s’intéresse

L’atome est soumis à l’action d’un champ B
~.
à l’émission de la lumière dans un plan d’observation perpendiculaire à B
~ = ~0 , pas de rayonnement, la lumière émise
2.4.4.1. Dans la direction de l’axe Oz : E~ = B
est, donc, caractérisée par deux raies de fréquences : υ− et υ+ .

2.4.4.2. Les raies observées sont polarisées circulairement.

2.4.4.3. Cf. T.P Optique (polarisation de la lumière ).

2.4.5. Lampe à vapeur de cadmium.

2.4.5.1. On a trois raies spectrales de longueurs d’ondes :

λo − ∆λ , λo et λo + ∆λ

et on a :
   
eB 1 1 ∆λ ∆λ eλo
∆υ+ = = co − = co ⇒ = B
4πme λo − ∆λ λo + ∆λ λ2o λo 4πco me

2.4.5.2.  
∆λ e λo
Le terme = aB avec a =
λo me 4πco
D’après la figure donnant les variation de ∆λ en fonction de B , on a :

11, 2 × 10−6 e
a= = 35 × 10−6 ⇒ = 2, 1 × 1011 A.s.kg −1
0, 32 me

2.4.5.3. Cf. TP Interféromètre de Michelson (mise en évidence du phénomène de batte-

ment).

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