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ONDES
1
CHAPITRE 2
NUCLÉAIRE
2
CHAPITRE 3
ÉLECTRICITÉ
3
CHAPITRE 4
MÉCANIQUE
4.1.1.2 ~
Vecteur vitesse VM/R
Par définition, le vecteur vitesse d’un point matériel M par rapport au référentiel R(O,~i, ~j, ~k) est
donné par :
~
dOM
V~M/R =
dt
En utilisant les coordonnées cartésiennes :
4
Physique
Figure 4.1 –
1. On a :
x(t) − α = a cos(ωt)
et :
y(t) − β = a sin(ωt)
D’ou :
2 2
(x(t) − α) + (y(t) − β) = a2
Soit : h i
~ = aω − sin(ωt)~i + cos(ωt)~j
VM/R
D’où :
VM/R = aω = cste
4.1.1.3 ~ = cste
Mouvement rectiligne uniforme VM/R ~
L’équation horaire x(t) d’un mobile M animé d’un mouvement rectiligne uniforme selon l’axe Ox est :
x(t) = V.(t − t0 ) + x0
V : vitesse du point M
t0 : l’instant initial
x0 : abscisse initial de M
Application 2 :
Un père court à une vitesse V pour attraper son petit avant de tomber sur une falaise qui se trouve en O
origine d’un R.C R(O,~i, ~j). A l’instant initial, le petit n’est plus qu’à une distance d du point de chute O
alors que son père se trouve à une distance D derrière son fils qui se déplace avec une vitesse constante
αV (0 ≤ α ≤ 1).
Figure 4.2 –
1. On a :
xP (t) = V.t − (D + d)
et :
xF (t) = αV.t − d
et :
xF (tf ) = αV.t − d
En plus, on a :
xP (tf ) = xF (tf )
c.à.d :
V.tf − (D + d) = αV.tf − d
D
tf =
V (1 − α)
Pour que le père attrape son fils avant de tomber, il suffit d’avoir :
xF (tf ) ≤ 0
αV.tf − d ≤ 0
soit :
D
αV. ≤d
V (1 − α)
D’ou :
d
α ≤ αmax =
d+D
Par définition, le vecteur accélération d’un point matériel par rapport au référentiel R(O,~i, ~j, ~k) est
donné par :
dV~M/R d2 OM
~
~aM/R = =
dt dt2
En utilisant les coordonnées cartésiennes :
4.1.1.5 ~ = cste
Mouvement rectiligne uniformément accéléré aM/R ~
Les équations horaires x(t) et V (t) d’un mobile M animé d’un mouvement rectiligne uniformément
accéléré selon l’axe Ox est :
V (t) = a.(t − t0 ) + V0
a
x(t) = .(t − t0 )2 + V0 (t − t0 ) + x0
2
Page 7 sur 27 Lahcen El Moutaouakil
Physique
t0 : l’instant initial
x0 : position initiale du point M
V0 : vitesse initiale du point M
a : accélération de M
Application 3 :
Sur la Fig 4.3, la voiture A roule à une vitesse constante de VA . A l’instant même (considéré comme
origine du temps t = 0) ou A se trouve en O d’abscisse x = 0, une autre voiture B démarre avec une
accélération a en un point d’abscisse x = L. Tracer xA et xB en fonction de t. Discuter selon les cas.
Solution 3 :
Figure 4.3 –
VB (t) = a.t
a 2
xB (t) = .t + L
2
On veut savoir si la voiture A peut rattraper la voiture B.
c.à.d s’il existe au moins un instant t1 pour lequel : xA (tf ) = xB (tf ) soit :
a 2
VA .t1 = .t + L
2 1
ou encore :
a 2
.t − VA .t1 + L = 0
2 1
Le discriminent est :
∆ = VA2 − 2aL
Donc :
Figure 4.4 –
ˆ
s(t) = ΩM
Ω : le point origine pris sur la trajectoire
Figure 4.5 –
4.1.2.2 ~
Vecteur vitesse VM/R
Par définition, le vecteur vitesse d’un point matériel M exprimé dans la base (M, ~u, ~n) est donné par :
V~M/R = V ~u
avec :
V = ṡ : le module du vecteur vitesse.
Figure 4.6 –
Application 4 :
Considérons un point M décrivant un mouvement plan muni d’un repère R(O,~i, ~j) d’équation paramé-
t t
trique cartésienne : x(t) = a exp(− ) cos(ωt) & y(t) = a exp(− ) sin(ωt)
τ τ
ou : ω, τ, a ∈ R+
1. Exprimer V
~M/R dans le R.C
2. Exprimer V
~M/R dans le R.F
3. En déduire l’expression de ~u
Solution 4 :
1. On a :
t 1
ẋ = −a exp(− ) cos(ωt) + ω sin(ωt)
τ τ
et :
1
t
ẏ = a exp(− ) − cos(ωt) + ω cos(ωt)
τ τ
D’ou :
2. On a :
1
t
VM/R = a 2
+ ω 2
exp(− )
τ τ
D’ou :
1
~M/R = a t
V 2
+ ω exp(− )~u
2
(2)
τ τ
1 1
− cos(ωt) + ω sin(ωt) i + − sin(ωt) + ω cos(ωt) ~j
~
τ τ
~u =
1
+ ω2
τ2
dV V2
~aM/R = ~u + ~n
|dt
{z } ρ
aT
|{z}
aN
V : module de vitesse
aT : accélération tangentielle
aN : accélération normale
ρ : rayon de courbure
Remarque :Dans le cas où la trajectoire est circulaire on a : ρ = R.
Figure 4.7 –
Application 5 :
A un instant t, une voiture est au sommet d’une montée qui a la forme d’un arc de cercle de rayon 500
m. La voiture a une vitesse V = 10, 00m/s et une accélération horizontale égale à 0, 300m/s2 . Quelle est
l’amplitude et la direction du vecteur accélération totale ~a de la voiture à cet instant ?
Figure 4.8 –
Solution 5 :
V2
On a : aN = = 0.2m.s−2
pR
D’ou : a = A2N + a2T ≈ 0.36m.s−2
aN
L’angle que fait le vecteur a~T avec la ligne horizontal est : φ = arctan ≈ 20◦
aT
La force gravitationnelle, toujours attractive, est la force exercée par un corps A de masse mA sur un
corps B de masse mB . Si tous deux sont à répartition sphérique de masse, ils peuvent être assimilés à un
point matériel et la force gravitationnelle s’écrit :
−GmA mB
F~A/B = ~uA→B
d2
Avec :
G = 6, 67.10−11 N m2 kg −2 : la constante gravitationnelle
~uA→B : le vecteur unitaire allant de A à B
d : la distance entre les centres des deux objets sphériques
La force électrique, appelée force de Coulomb, modélise l’interaction entre deux objets portant des
charges électriques qA et qB , exprimées en coulombs (C). Cette force s’exprime comme suit :
KqA qB
F~A/B = ~uA→B
d2
Avec :
K = 9, 0.109 N m2 C −2
Figure 4.9 –
Le poids d’un objet de masse m est la force gravitationnelle qu’il subit de par son interaction avec la
terre :
P~ = m~g
~g : le vecteur champs de pesanteur qui caractérise l’attraction de la terre en chaque point à proximité de
la surface de la terre. Le poids d’un objet est vertical, orienté vers le bas.
Figure 4.10 – Le moteur exerce une force ascendante sur le cabine d’ascenseur. Cette force est égale à
la tension totale T dans les câbles reliant l’ascenseur et le moteur. Les forces descendantes agissant sur
la cabine est le poids total des passagers
4.2.2.4 ~
Force de contact entre solides R
La force de contact exercée par un solide (un plan incliné par exemple) sur un système (S) est appelée
réaction du support et notée R.
~ Elle est décomposée comme la somme de R ~ t (ou f~) et R
~ n.
~ =R
~t + R
~n R = Rt2 + Rn2
q
R
~ n : La réaction normale traduit le fait que les solides ne s’interpénètrent pas.
R
~ t :La réaction tangentielle, encore appelée force de frottement solide, traduisant la résistance du support
R
au mouvement du système.
~ : la réaction totale exercée sur le solide.
R
R : le module de la réaction totale R.~
En cas de glissement du système (S), les deux composantes tangentielle et normale sont liée par la
relation :
Rt = µ.Rn
µ : coefficient de frottement.
Figure 4.11 –
Les forces de contact exercées par un fluide (liquide ou gaz) sur un système sont de deux types :
F La poussée d’Archimède F~A
Il s’agit d’une force verticale orientée vers le haut, souvent négligée pour les objets lourds dans
l’air. Elle est donnée par :
Figure 4.12 – Quand la couronne est suspendu dans l’air, le dynamomètre indique son poids réel. Lorsque
la couronne est immergée dans l’eau, l’appareil indique une valeur inférieure au poids de la couronne
du système. Cette force est opposée au sens du mouvement du système, nulle si le système est
immobile dans le référentiel du fluide. Pour des vitesses modérée, cette force s’exprime comme suit :
f~S = −α.V~
α : une constante réelle positive (N.s.m−1 ).
~ : vitesse du solide dans le référentiel du fluide (m.s−1 ).
V
Il s’agit d’une force qui tend à ramener un objet vers sa position d’équilibre comme la force exercée
par un ressort.
F~ = −k∆L~u
∆L = L − L0 : allongement du ressort (m)
L longueur du ressort (m)
L0 longueur à vide du ressort (m)
k raideur du ressort (N.m−1 )
F~ force de rappel (N )
~u vecteur unitaire allant du support vers l’objet étudié
F~ext = ~0 ⇔ V~ = cste
~ ⇔ Mouvement rectiligne uniforme ou au repos
P
Application :
La Fig. 4.9 montre un système formé d’une poulie de masse négligeable, un ressort de longueur à vide
nulle et de raideur k et un bloc de masse m. Déterminer la longueur L du ressort dans chaque cas en
supposant que le système est en immobile dans le référentiel d’étude.
Figure 4.14 –
Solution :
Système étudié : La poulie
mg
Cas (1) : L =
k
2mg
Cas (2) : L =
k
mg
Cas (3) : L =
2k
ma~G = F~ext
P
m : la masse du système
a~G : Vecteur accélération du centre de gravité.
F~ext : Force extérieur appliquées au système.
un système A ont les mêmes valeurs, mêmes directions et des sens opposés :
F~B/A = −F~A/B
Application 6 :
Faire le bilan des forces qui s’exercent sur les systèmes :
1. balle R
2. balle V
3. balle J
4. balle R+balle V
Figure 4.15 –
Solution 6 :
Application 7 :
Une boule de masse m1 et un bloc de masse m2 sont attachés par une corde légère qui passe sur une
poulie sans frottement de masse négligeable comme sur la figure 10.4.
Le bloc repose sans frottement sur une pente d’angle θ. Trouver l’accélération des deux objets et la tension
de la corde.
Figure 4.16 –
X
m~aG = F~ext
m~aG = P~ + F~ + f~
~
dV ρF 9η ~
= ~g − ~g − 2 V
dt ρS 2r ρS
Soit :
dV~ 9η ρF
" #
+ 2 V~ = 1 + ~g (*)
dt 2r ρ
| {z }S |
ρ
{z S }
1 V~∞
τm τm
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Physique
dVx
τm + Vx = 0
dt
Projection sur l’axe (Oy) :
dVy
τm + Vy = V∞
dt
avec :
2r2 ρS
ρF
V∞ = 1+ g : la vitesse limite atteinte par la boule au bout d’un temps très grand (régime
9η ρS
permanent).
2r2 ρS
τm = : la constante de temps du mouvement.
9η
Les équations différentielles sont similaires à celles qu’on a déjà vue dans les chapitres (2) et (3). Sa
solution est :
t
Vx = A1 + B1 exp −
τm
et :
t
Vy = A2 + B2 exp −
τm
Pour t = 0, on a : V0 cos(α) = A1 + B1 et V0 sin(α) = A2 + B2
Pour t → ∞, on a : 0 = A1 et V∞ = A2
D’ou :
t
!
Vx (t) = V0 cos(α) exp −
τm
t
!
Vy (t) = −V∞ + (V0 sin(α) + V∞ ) exp −
τm
Soit :
t
x(t) = −τm V0 cos(α) exp − + Cst1
τm
t
y(t) = −V∞ t − τm (V0 sin(α) + V∞ ) exp − + Cst2
τm
A l’instant t = 0, on a : x(t = 0) = x0 et y(t = 0) = y0
Soit : Cst1 = x0 + τm V0 cos(α) et Cst2 = y0 + τm (V0 sin(α) + V∞ )
D’ou :
t
" !#
x(t) = x0 + τm V0 cos(α) 1 − exp −
τm
t
" !#
y(t) = y0 − V∞ t + τm (V0 sin(α) + V∞ ) 1 − exp −
τm
Figure 4.17 –
Au sommet de la trajectoire, on a :
Vy = 0
tS
−V∞ + (V0 sin(α) + V∞ ) exp − =0
τm
tS V∞
exp − =
τm V0 sin(α) + V∞
V0 sin(α)
tS = τm ln +1
V∞
D’ou :
V0 sin (α) V0 sin (α)
ymax = y(tS ) = y0 + τm .V∞ − ln + 1
V∞ V∞
On a :
xmax = lim x(t)
t→∞
xmax = x0 + τm V0 cos(α)
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Physique
Il suffit de prendre : V0 = 0
t
!!
Vx (t) = 0 Vy (t) = −V∞ 1 − exp −
τm
t
" !#
x(t) = x0 y(t) = y0 − V∞ t + τm V∞ 1 − exp −
τm
Figure 4.18 –
On a qu’à prendre : η = 0 et ρF = 0
L’équation (*) devient :
dV~
= ~g (**)
dt
Figure 4.19 –
dVx
=0
dt
Projection sur l’axe (Oy) :
dVy
= −g
dt
Après une première intégration, on obtient les équations horaire de vitesse :
Vx = A1
et :
Vy = −gt + A2
g
y(t) = − t2 + V0 sin(α)t + Cst2
2
A l’instant t = 0, on a : x(t = 0) = x0 et y(t = 0) = y0
Soit : Cst1 = x0 et Cst2 = y0
D’ou :
g
x(t) = x0 + V0 cos(α)t y(t) = y0 − t2 + V0 sin(α)t
2
g(x − x0 )2
y = y0 − + tan(α)(x − x0 )
2V02 cos(α)
4.3.9 La portée dp
La portée est la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan
horizontal : C’est la valeur de x qui annule y :
4.3.10 Le sommet
Le sommet S de la trajectoire est l’altitude maximale atteinte par le projectile. Au point S :
vy (t) = 0
−gt + V0 sin(α) = 0
V0 sin(α)
ts =
g
On remplace tS dans x(t) et y(t) : les coordonnées du sommet S :
Figure 4.20 –
d’atterrissage en dessous d’elle est inclinée de 35,0°. Déterminer la position d’atterrissage du skieur sur
la piste inclinée ?
Solution :
Dans un référentiel héliocentrique, chaque planète décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe
un des foyers
Le segment de droite reliant les centres de gravité de soleil (S) et de la planète (P) balaie des aires
égales pendant des durées égales
Le rapport du carré de la période de révolutions T et le cube du demi grand axe a est constant.
T2 4π 2
=
a3 GMS
G = 6, 67.10−11 : La constante gravitationnelle S.I
MS : La masse du soleil kg
Figure 4.21 –
Une planète (P) de masse mP décrit un mouvement autour du soleil. On choisit le référentiel hélio-
centrique pour étudier le mouvement On a d’après le 2ème loi de Newton :
X
ma~G = F~ext
MS .m
ma~G = −G u~SP
r2
MS
a~G = −G u~SP
r2
Projection dans la base de Frénet :
dV v2 MS
~u + ~n = −G 2 ~n
dt r r
dV
=0
dt
v2 MS
=G 2
r r
.
v
u GMS
u
V = t
r
La période de révolution d’une planète est la durée d’un tour complet de son centre autour du soleil.
On a :
2πr
T =
V
et : r
GMS
V =
r
r3
v
u
u
T = 2π t
GMS
Figure 4.22 –
Newton :
X
ma~G = F~ext
MT .m
ma~G = −G u~T S
r2
MT
a~G = −G u~T S
r2
On a :
2πr
T =
V
et : r
GMT
V =
r
u r3
v
u
T = 2π t
GMT