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Exploitation 1 Ere Partie
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Exploitation minière à ciel ouvert ,1ere Partie Réaliser Par Diab Hamida
Ingénieure en Géologie et Exploitation minière
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Diab Hamida
Badji Mokhtar - Annaba University
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ere
1 Partie
Réaliser Par Diab Hamida Ingénieure en Géologie et
Exploitation minière
METHODE D’EXPLOITATION
DÉFINITIONS
« Culot » – Fond restant ou partie intacte d’un trou qui a été chargé et mis à feu
et qui ne contient aucun explosif visible.
« Caisse de jour » – Unité portative servant à stocker des explosifs le jour et qui
satisfait aux exigences énoncées dans l’édition la plus récente des Normes
relatives aux dépôts d’explosifs industriels publiées par la Division de la
réglementation des explosifs DMI
« Dépôt d’explosifs » – Unité fixe servant à stocker des explosifs laissés sans
surveillance la nuit et qui satisfait aux exigences énoncées dans l’édition la plus
récente des Normes relatives aux dépôts d’explosifs industriels publiées par la
DMI.
« Trou de mine raté » – Vestige d’un trou de mine renfermant encore des
explosifs après détonation.
« Trace » – Partie d’un trou foré qui existe encore au fond ou sur le côté d’une
excavation après qu’on a fait détoner un explosif dans le trou de mine. La
présente définition ne vise toutefois pas les culots.
Dans un trou de mine, l’onde de choc, sur son passage, fissure le terrain, et les
gaz sous pression ouvrent ces fissurent et disloquent le matériau. Avec l’anfomil
en grains, la pression est de 6000 kilogrammes par centimètres carrés.
La mèche lente est constituée par un mince filet de poudre noire, fortement
comprimé à l’intérieur d’une double enveloppe en général imperméable. La
vitesse de combustion à l’air libre n’étant pas rigoureusement constante, elle
devait être déterminée chaque fois avant emploi sur la base d’un échantillon
d’une longueur significative. Selon les modèles de mèche, la vitesse de
combustion pouvait varier de 1 mètre en 80 secondes à 1 mètre en 135 secondes.
Les consignes de sécurité précisant qu’il ne faut jamais sertir le détonateur avec
les dents laissent supposer que cette pratique répréhensible et dangereuse avait
malheureusement cours. Pour la mise à feu, la mèche devait être d’une longueur
suffisante pour permettre au boutefeu de l’allumer et de pouvoir se mettre à
l’abri sans courir. Après l’explosion, le boutefeu devait attendre que les gaz se
dissipent.
Si l’explosion n’avait pas lieu, il ne pouvait retourner sur place qu’après un délai
d’attente suffisant pour éviter d’être victime d’une mine faisant « long feu » et
explosant avec retard. « On ne doit pénétrer sur le chantier, en cas de long feu ou
de raté, qu’une heure après l’allumage ».
Une fois de retour sur son chantier, le carrier vérifiait qu’il ne restait aucune
matière explosive non explosée. Ensuite il pouvait purger le ciel de la carrière à
l’aide d’une aiguille pour faire tomber toutes les écailles de roche détachées par
l’explosion mais tenant encore de façon précaire.
Les carriers ont eu recours à la poudre noire des dizaines de fois sans qu’aucun
accident n’ait jamais été déclaré.
Marmanite et dynamite
EMULSTAR
EXPLOSIF DE PLACAGE (Anfomil)
UTILISATION D’EXPLOSIFS
Amorces
Mèches
Si des mèches de sûreté sont utilisées durant une opération de tir, l’employeur :
Lorsque plus d’un coup de mine est effectué à l’aide d’une mèche de sûreté au
cours d’une opération de tir :
b) la charge doit être mise à feu à partir de l’un des points d’allumage.
Trous de raté
Ratés
a) tirée à nouveau;
(iii) n’est pas désigné par l’employeur et le boutefeu dans les procédures
sécuritaires au travail comme pouvant être tiré à nouveau;
Trous de raté qui n’ont pas été tirés de nouveau ou vérifiés avant la fin d’un
poste
Si, à la fin d’un poste, un travailleur constate ou soupçonne la présence d’un trou
de raté qui n’a pas été tiré de nouveau ou qui l’a été, mais n’a pas été vérifié :
(ii) à un endroit situé à 1,5 m ou moins d’un tas à charger pouvant dissimuler un
trou de raté;
b) à la surface, à un endroit :
(i) situé à moins de 4,5 m d’un trou de raté ou d’un trou contenant des explosifs;
Des trous supplémentaires peuvent être forés afin de faire sauter à nouveau des
coups ratés si ceci est fait sous la supervision directe d’un surveillant. De plus, le
surveillant doit déterminer l’emplacement, l’angle et la profondeur des trous à
forer.
Il est permis de forer un trou dans un rayon de 160 mm d’une trace si la charge
explosive qui s’y trouvait était soluble à l’eau et qu’elle a été lavée, après le tir,
de façon à dissoudre tout résidu d’explosif.
S’il n’est pas possible d’inspecter à fond un endroit pour trouver les trous de raté
ou s’il est nécessaire de reforer un trou dans lequel un explosif a été détoné,
l’employeur élabore une marche à suivre pour le forage à commande à distance
prévoyant, selon le cas :
a) la taille des trous de forage est suffisante pour permettre d’insérer facilement
et sans encombre la charge explosive jusqu’au fond du trou;
d) les explosifs en cartouche doivent être laissés dans leur emballage initial;
(i) seuls les boyaux semi-conductibles conçus à cette fin peuvent être utilisés;
(ii) les appareils de chargement et l’équipement auto-moteur conçus pour le
chargement sont dotés d’une mise à terre appropriée;
(iii) les appareils de chargement n’ont pas de contact électrique avec le système
de mise à la terre;
(iv) si des détonateurs pour tir électrique sont utilisés dans le trou :
i) tous les trous chargés d’explosifs pour une même opération de chargement
sont mis à feu en une seule opération de sautage;
l) sur les lieux de travail où ne s’effectue aucun tir primaire, le tir secondaire ne
peut se faire au moyen de mèches fixées à l’aide de ruban adhésif;
m) le boutefeu doit veiller à ce que les travailleurs ne fassent pas usage de force
excessive au moment du bourrage.
a) si des mèches de sûreté ont été utilisées, tant qu’il ne s’est pas écoulé, à
compter du moment où la dernière détonation a été entendue, un nombre de
minutes égal à sept fois la longueur en mètres de la mèche la plus longue ayant
servi au sautage;
c) après un tir électrique unique, tant que le danger causé par la fumée ou
l’absence de visibilité ne s’est pas dissipé;
d) s’il s’est produit un raté au cours d’une opération de sautage ou qu’on en
soupçonne l’existence :
(i) si des mèches de sûreté ont été utilisées, tant qu’il ne s’est pas écoulé, à
compter du moment où la dernière détonation est entendue, la plus longue des
deux périodes suivantes : soit un nombre de minutes égal à 10 fois la longueur
en mètres de la plus longue mèche utilisée, soit 30 minutes,
(ii) si des détonateurs électriques ont été utilisés, tant qu’il ne s’est pas écoulé 30
minutes après la mise de courant;
(i) tant qu’il ne s’est pas écoulé 30 minutes après la mise de courant;
(ii) s’il s’agit d’un tir multiple, tant qu’il ne s’est pas écoulé 30 minutes à partir
du moment où la dernière détonation est entendue;
(iii) si un cordeau détonant a été utilisé, tant qu’il ne s’est pas écoulé, à compter
du moment où la dernière détonation est entendue, la plus longue des deux
périodes suivantes : soit un nombre de minutes égal à 10 fois la longueur en
mètres du plus long cordeau utilisé, soit 30 minutes.
Orages
b) si des trous ont été chargés, fait en sorte que les travailleurs évacuent la zone
de sautage et se tiennent à une distance sûre jusqu’à ce que le danger causé par
l’orage soit écarté.
Distance entre la machinerie et les trous chargés
Le boutefeu doit veiller à ce que les travailleurs respectent les règles suivantes
relativement aux distances minimales à maintenir entre la machinerie et les trous
chargés :
a) 8 m entre les engins à moteurs à combustion interne, autres que les véhicules
servant au transport des explosifs, et les endroits où sont placés des explosifs;
b) 8 m entre toute partie d’une machine, autre que les véhicules servant au
chargement des explosifs ou au bourrage, et l’orifice d’un trou de surface chargé
d’explosifs ou en cours de chargement.
Si des explosifs sont utilisés pour faire sauter ou pour briser des matériaux qui,
en raison de leur chaleur, risquent de provoquer une explosion prématurée, les
employeurs :
a) ne peuvent utiliser que des explosifs fabriqués pour le sautage dans des
conditions de chaleur;
b) prennent les mesures nécessaires pour que soient appliqués les procédés
sécuritaires au travail qui ont été élaborés.