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République du Cameroun Republic of Cameroon

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
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Université de Maroua The University of Maroua
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Ecole Nationale des Mines et des BP 08 Kaéle National Advanced School of Mines and
Industries Pétrolières Petroleum Industries
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Forages

IMTM IC 4 2023

Copyrigth © Pr Domra Kana Janvier


Objectif du cours:

Connaître le vocabulaire spécifique aux forages miniers

Maitriser les équipements et les différentes techniques des forages miniers

Connaître les objectifs d’un forage minier

Connaître les éléments de sécurité pendant les opérations

Élaborer les données initiales de forage d’un champ de tir

etc...

Plan du cours:

Introduction Générale

Chapitre 1: méthodes et techniques de forage minier


Chapitre 2: équipement et réalisation d’un forage minier
Chapitre 3: Impacts, Prévention des risques santé et sécurité, et Cadre
réglementaire
Chapitre 4 : Élaboration des données initiales de forage d’un champ de tir
Conclusion

Copyrigth © Pr Domra Kana Janvier


INTRODUCTION GENERALE

Le forage est une activité fondamentale dans le domaine minier. L’étape de forage est la
dernière phase de l'exploration minérale: Dernière étape pour vérifier et valider toute source
potentielle de découverte de métaux précieux ou de base. C’est un ouvrage qui permet la mise
en valeur des ressources minérales.

Un forage est un trou qui a vocation à être utilisé ou exploité (ex. forage d’installation de
piézomètre, forage de pompage en eau potable, forage géothermique, forage pétrolier, forage
de mise en solution, forage géotechnique de fondation par pieux).

Un sondage est un trou destiné à étudier le sous-sol (nature des roches, structure, etc.) sans en
exploiter quelconque ressource (ex. sondage minier).

En outre, l’action de faire le trou est appelée « foration », que ce soit pour un sondage ou un
forage.
Un sondage ou un forage peut atteindre des profondeurs allant de quelques mètres à plusieurs
milliers de mètres. Pour mémoire, le sondage le plus profond jamais réalisé, à but scientifique
a atteint la profondeur surprenante de 12 262 m (« sondage SG3 » ou « sondage profond de
Kola» foré entre 1970 et 1989 en Russie, dans la péninsule de Kola).

Les principaux applications du sondage et du forage sont :

✗ L’installation d’ouvrages de récupération d’énergie géothermique pour les activités


industrielles ou les maisons individuelles ;

✗ La recherche et l’estimation des réserves de matières utiles : minerais, charbon, eau,


pétrole, matériaux de carrières, granulats;

✗ La reconnaissance des caractéristiques des sols et roches dans le cadre d’études


géologiques, géotechniques, hydrogéologiques ou pédologiques;

✗ La préparation de sols en vue de la réalisation d’ouvrages de génie civil : pieux forés,


injections (ex. bâtiments, tunnels, ouvrages d’art) ;

✗ Etc...

En exploration minière un forage a pour objectif:

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1. Définir le corps minéralisé en profondeur et sa géométrie

2. Accès aux lithologies des roches hôtes

3. Estimer le tonnage et la teneur d'un gisement

4. Déterminer l'absence ou la présence de gisements de minerai

5. Caractériser les types de gîtes minéraux des corps minéralisés: Systèmes veines ou
stockwerks, Sulfures massifs volcaniques (SMV)

6. Etc

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Chapitre 1: Méthodes et techniques de forage minier

La campagne de forage est la phase la plus cruciale des étapes de l'exploration minérale: C'est
le processus par lequel des foreuses sont utilisés pour faire des trous afin d'intercepter un
gisement de minerai.

De nombreuses techniques de foration existent, elles sont adaptées aux différents types de
terrain et aux différentes étapes du projet minier.

1. Forage rotative à air comprimé (Rotative Air Blast, RAB), rotary à air
Technique destructive, elle consiste à broyer le sol et les roches altérées par l’intermédiaire
d’un outil rotatif tandis qu’un flux d’air comprimé ramène les débris (« cuttings ») à la surface
entre l’outil et la paroi du trou. Cette méthode s’applique à faible profondeur et ne peut être
utilisée pour les roches saines. Elle permet de traverser des terrains de recouvrements (éoliens
ou glaciaires) pour atteindre la roche en place que l’on veut échantillonner.

1.1. Principe :

Un outil appelé trilame ou tricône est mis en rotation depuis la surface du sol par
l’intermédiaire d’un train de tiges. L'avancement de l'outil s'effectue par abrasion du terrain,
sans choc, uniquement par rotation et poussée. Celle-ci est fournie par la puissance de la
machine. L'outil détache dans le fond du trou des copeaux de terrain (appelés cutting).

La circulation d’air, le fluide de forage, permet de les remonter les déblais à la surface. Le
fluide de forage est injecté à l'intérieur des tiges, ressort au niveau de l'outil et remonte à la
surface par l'espace annulaire entre le train de tiges et les parois du trou foré.

Fig. 1: trilame

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Figure 2. Gauche : Vue d’un site de chantier Air coré sur un permis d’exploration. Droite : Vue d’un
chantier de foration Air core sur un permis d’exploration

1.2. Les paramètres de la foration

Les paramètres qui contrôlent l’avancement du forage sont spécifiques à la technique utilisée:
rotation et poussée sur l’outil, vitesse ascensionnelle et pression du fluide (boue ou air). Le
contrôle de ces paramètres est essentiel pour travailler dans de bonnes conditions :
avancement, évacuation régulière des cutting,

 Rotation, poussée et force de levage

La rotation est transmise par un au train de tige par la tête de rotation qui entraîne les tiges
mécaniquement. Elle se calcule simplement en comptant le nombre de tour par minute

Le forage RAB permet d’effectuer les premiers pas en exploration. C’est une technique
simple, économique et facile à réaliser.

✗ Outil : le tricône.

Cet outil n’est pas approprier à forer dans la roche dure,


Pendant l’investigation, lorsque la roche est atteinte, on passe au trou
suivant.

✗ Méthode : méthode directe.

Une méthode qui consiste à envoyer de l’air comprimé par le tube intérieur et les échantillons
sont recueillis en surface en passant par les parois du trou.
Pour ce type de forage, le risque de contamination des échantillons est élevé

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2. MFT(Marteau Fond du Trou)
2.1. Principe

Cette technique permet de traverser des terrains durs comme le rocher (granites) ou
sédimentaires consolidées (grès, calcaires).

Un taillant à boutons en carbure de tungstène fixé directement sur un marteau pneumatique,


est mis en rotation et percussion pour casser et broyer la roche du terrain foré. Le marteau
fonctionne comme un marteau piqueur, à l’air comprimé qui est délivré par un compresseur
en plus de la machine de forage. Le flux d’air permet de remonter les cutting du terrain.

On distingue 2 phases, la percussion et le soufflage.

Fig 3 le taillant

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Fig 4 dispositif MFT

2.2. Les paramètres de la foration


- L’air au forage MFT

L’air a deux fonctions distinctes, faire fonctionner le marteau et remonter les cutting à la
surface. Les paramètres essentiels à contrôler sont donc :

- Le débit d’air minimal pour le fonctionnement du marteau (quelques litres par secondes) et
surtout celui disponible pour créer un flux d’air d’une vitesse suffisante permettant de faire
remonter les cutting de tailles moyennes (quelques millimètres)

3. Carottage (Diamond drilling, DD ou « core drilling »


3.1. généralité sur le carottage

Le carottage est une technique de prélèvement de terrains par forage au moyen d'un carottier ;
l´échantillon prélevé est une carotte, qui se présente généralement comme un cylindre de
quelques centimètres de diamètre, et de longueur variable (parfois plusieurs mètres).

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Le carottage est une technique permettant de récupérer un échantillon cylindrique de roche
(une carotte) au cours d'un forage.

Fig 5 la carrotte

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Fig 6: Principe de fonctionnement des carottiers rotatifs

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Selon la nature des terrains à prélever et la qualité des échantillons recherchés, différents
carottiers rotatifs seront mis en œuvre : Carottages par rotation, Carottages par pression

- Carottages par rotation

Lors d‘un carottage par rotation, la partie affleurante du sol se détache du sol par un
mouvement de rotation. La carotte détachée est ensuite reçue dans un tube porte-carotte. Les
carottages par rotation conviennent en principe à tous les types de sol, différents outils de
carottage pouvant être utilisés en fonction de la nature du sol (tube porte-carotte simple, tube
porte carotte double, tube porte carotte double à câble).Les carottages par rotation peuvent
être réalisés à sec ou avec un liquide de carottage. Pour perturber le moins possibles les
couches affleurantes, le principe à sec est nécessaire.

S‘il s‘avère indispensable d‘utiliser un liquide de carottage pour des raisons techniques liées
au sondage (refroidissement de la couronne de carottier, prévention du renard hydraulique sur
le fond du sondage), nous veillons bien entendu à ce que la carotte ne soit pas entourée par le
liquide de carottage et à ce que celui-ci sorte nettement du tube porte-carotte au-dessus du sol
non perturbé.

L‘inconvénient essentiel des carottages par rotation réside dans le fait que la carotte est
soumise à une torsion durant le processus de carottage, ce qui peut se répercuter
défavorablement sur la structure de la carotte. De plus, en raison du frottement entre le tube
porte-carotte et le sol, la carotte peut s‘échauffé ce qui peut affecter la structure et la teneur en
eau de la carotte.

- Carottage par pression

Lors des carottages par pression, la partie affleurante du sol se détache du sol par
l‘enfoncement statique d‘un tube porte-carotte à paroi mince. Cela supprime le mouvement de
rotation perturbateur et la torsion et l‘échauffement associés. De cette manière on peut obtenir
une carotte en grande partie non perturbée.

Cependant, l‘utilisation de ce procédé de carottage se limite à des sols plutôt mous (argile,
silt, sables relativement meubles).

- Retrait de la carotte

Pour minimiser le risque d‘une perturbation éventuelle de la carotte durant le retrait du tube
porte-carotte, soit la carotte est poussée dans le sens de la longueur par une presse hydraulique

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hors du tube porte-carotte (tube porte carotte simple), soit le tube porte-carottes‘ouvre dans le
sens de la longueur (tube porte-carotte double) et la carotte est ensuite retirée avec précaution.

- Résultats

En résultat final, on obtient une carotte continue qui peut être mise dans une boîte à carotte ou
bien emballée de manière étanche à l‘air après le retrait du tube porte-carotte et envoyée au
laboratoire.

Figure 7. Gauche : Carottier de sondage et caillebotis sur un poste de travail sécurisé. Droite :
Contrôle et ajustement des métrages de carottes récupérées sur un poste de travail (Clichés : Mine
d’Ity Cominor 2012, Pol Urien, BRGM).

4. Forage à la tarrière(auger drilling)

Adapté aux terrains tendres seulement, la tarière est une vis sans fin qui peut être manuelle ou
mécanique ; les matériaux extraits sont remaniés et parfois partiellement mélangés avec la
paroi du trou (Fig.8).

Fig 8 dispositif tarière


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4.1. Forage tarière Manuel

Consiste à un ensemble d’allonges en acier qui est tourné par une poignée; Les tarières sont
tournées dans le sol jusqu’à ce qu’elles se remplissent et sont ensuite sorties du trou pour être
vidées. Le modèle des tarières varie en fonction du type de formation (type de sol) à forer.
Une fois dans la nappe, un pré-tubage temporaire peut être utilisé pour empêcher
l’effondrement des parois du trou du forage jusqu’à l’installation du tubage définitif mais le
fonçage se poursuit à l’intérieur de ce pré-tubage.

Fig 9 tarière manuelle

4.2. Forage Mécanisé

Forage en rotation à sec, en grand diamètre, avec des outils suspendus à l’ extrémité de trois
tiges entrainées par une table de rotation à grande ouverture (52’’). L’outil est ramené en
surface, chaque fois qu’il est plein, et tiré latéralement par un bras de décharge ,un système de
déverrouillage manuel du fond permettant de vider les déblais. En présence de terrain
boulant, on peut procéder à la mise en place d’un élément de tubage provisoire, ou injection
de l’eau ou de la boue..

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Fig 10. tarière mécanise

5. Circulation inverse (Reverse Circulation, RC) :

Technique destructive qui utilise un jeu de deux tiges creuses emboitées concentriques avec
un « marteau percutant en rotation » (Fig 10). Elle permet de collecter sous forme de débris («
cuttings ») un échantillonnage continu desroches le long du trou réalisé (débris remontés dans
un fort courant d’air comprimé/aspiré dans l’espace annulaire entre les tiges emboîtées)

A l’aide des commandes hydrauliques, le sondeur envoie l’air comprimé depuis le


compresseur. Cet air est amplifié par le booster (400 bars) et circule dans les flexibles d’air
jusqu’ à l’outil en passant par les tiges.
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• Cette méthode de forage génère suffisamment d’air et une pression de rotation sur l’outil. Le
marteau fond de trou(MFT) et un train de tige double(10) génère la percussion et crée des
échantillons de roches.

• L’air comprimé injecté par le touret(1), se déplace par la chambre extérieur de la tige de
forage (entre le diamètre extérieur du tube intérieur et le diamètre intérieur de la tige externe :
flèche bleue)jusqu’au marteau(2) qui aura pour effet d’entrainer un piston entre deux
chambres de haut en bas. L’air est évacué par des ports qui s’ouvrent et se ferment en fonction
des déplacements du piston avec un cycle pouvant atteindre 2000 mouvements par minutes.

• En fin de course le piston entre en contact avec l’outil(3) et l’énergie transmise au bit
(taillant RC) est suffisante pour briser la roche.

• Ainsi Les échantillons remontent par la partie intérieure de la tige double (donc par le tube
intérieur : flèche verte) sous l’effet de la pression d’air injectée et arrive au cyclone(4) en
passantpar le déviateur(6) des cuttings (échantillons).

Figure 9. Gauche : Alignement des sondages prévus le long d’un profil de sondages RC.
Centre : Manipulations sécurisées avec un bras hydraulique des lourdes tiges d’un sondage
RC. Droite :Alignement des cuttings produits par un sondage RC avec le compresseur en
arrière-plan (Clichés :Essakane 2011 IAMGold - Pol Urien, BRGM).

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6. Comparaison

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Chapitre 2: équipements et réalisation d’un forage minier

1. La foreuse (RIG)

Le RIG est un engin à roue ou à chaine qui est manipulable et a une composition complexe
d’éléments. Chaque élément a un rôle prépondérant dans l’exécution des ouvrages (forages).

Fig.2.1 foreuse

1.1. équipements essentiels du RIG

LE MOTEUR : il permet le démarrage du RIG.

LE SYSTEME HYDRAULIQUE : Il permet le contrôle de tous les mouvements du mât par


le biais des flexibles hydrauliques.

LE MAT : avec une longueur de 9 mètres, le mât est composé de plusieurs éléments qui sont
: le GIP, la tête de rotation, le clamp et les flexibles hydrauliques.

LE GIP : situé à l’extrémité de la partie supérieure du mât, il sert à soulever les tiges.

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LA TETE DE ROTATION : Sous l’effet de son poids, et aussi par le biais des commandes
hydrauliques, elle produit des mouvements de rotation. Elle est reliée au flexible
d’échantillons par le AIR SWIVELL et à la tige par le SPINDLE SUB

Fig 2.2: la tête de rotation

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Fig 2.3. AIR SWIVELL,SPINDLE SUB

LE CLAMP : C’est la partie inférieure du mât à l’intérieur de laquelle la tige pénètre pour
atteindre le point à forer.

-LES FLEXIBLES: le flexible du mât, du moteur, de la tête de rotation, du GIP, du AIR


SWIVELL et du CLAMP.

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Figure 2.4: vue générale des équipements d’un RIG

LE COMPRESSEUR : il permet d’envoyer de l’air comprimé à haute pression dans le


forage pour permettre la remontée des échantillons à la surface à travers le cyclone.

Fig 2.5 le compresseur

LE BOOSTER : c’est un amplificateur qui vient en soutient au compresseur à des


profondeurs ou la pression d’air générer parncelui-ci est faible. Le BOOSTER permet aussi de
chasser les remontées d’eau afin d’avoir des échantillons secs.

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Figure 2.6. le booster

LE CYCLONE : c’est un engin par lequel les échantillons sont recueillis à la surface.

Figure 2.7 le cyclone

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LES TIGES : Ce sont des tubes à l’intérieur desquelles, on a des tiges intérieurs. Sur ces
tubes, on fixe le marteau sur lequel est emboité le bit

Figure 2.8: tiges de forage intégrées

fig. 2.9. le Taillant

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Fig 2.10 le Marteau

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LE FLEXIBLE D’AIR : c’est le trajet par lequel l’air est envoyé à partir du compresseur et
de booster au AIR SWIVELL situé sur la tête de rotation.

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-LE FLEXIBLE D’ECHANTILLONS : C’est le conduit qui relie la tête de rotation au
cyclone, par lequel les échantillons transitent.

2. La réalisation

Un sondage va s’effectuer selon plusieurs étapes :aménagement de la plateforme de


sondage ; sondage ; réhabilitation de la plateforme de sondage.

2.1. Le positionnement du RIG (setup)

la délimitation de l’espace: on positionne le RIG dans la direction souhaitée

Le sondeur descend les jacks pour stabiliser la foreuse à l’horizontal. Cet équilibre est vérifié
par un clinomètre. on lève le mât à un angle défini au préalable, puis on confirme l’exactitude
de la déclinaison par le même clinomètre.

Une plateforme est aménagée en fonction des terrains pour chaque sondage (Fig 2.11). Elle
permet l’installation du matériel nécessaire (foreuse, tiges de forage carottier, pompe, bacs de
décantation, etc.). Cette plateforme s’inscrit dans un aménagement respectueux de la mise en
sécurité des personnels et de l’environnement. Lorsqu’ils sont vraiment inexistants, des pistes
d’accès sommaires à la plateforme sont créées. Les accès existants seront privilégiés et les
nouveaux accès nécessaires seront créés en concertation avec les locataires ou propriétaire des
lieux. N’étant pas, a priori, des ouvrages destinés à perdurer, les accès et la plateforme sont
réalisés le plus légèrement possible. Ceci est valable pour les sondages carottés ou destructifs.
Les sondages à la tarière manuelle ne nécessitent pas ce type d’aménagement. Les passages et
trajets réguliers de camions citernes pour l’alimentation en eau des sondages seront limités au
maximum éventuellement par l’installation de citernes bâches et pompes relais fixes sur des
accès pérennes préexistants ; l’alimentation en eau du site de forage pouvant se faire à l’aide
de pompes. Les commodités d’usage (lieu de restauration, tri des déchets et toilettes sèches)
pour les personnels et visiteurs doivent être installées à proximité du lieu de travail.

Au-delà de 5° de pente naturelle, la plateforme nécessitera un terrassement afin d’assurer


l’horizontalité nécessaire au bon fonctionnement de la foreuse et la sécurité du personnel. La
plateforme horizontale peut occuper entre 200 et 400 m². La terre végétale est alors
soigneusement décapée et stockée.

La plateforme est matérialisée et délimitée par des barrières ou des rubalises accompagnées
d’une signalisation adaptée pour en interdire l’accès à toute personne étrangère au chantier.

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Un sondage, selon la technique utilisée, peut utiliser de l’eau et/ou des produits de forage
biodégradables afin de faciliter la foration dans le cas de roches très dures, très fracturées ou
très argileuses, et maintenir, étanchéifier, et protéger les terrains recoupés par le sondage.

L’eau ressortant du forage est alors chargée en particules minérales sableuses ou argileuses.
Elle est parfois adjointe de produits de forage ou de floculation. Elle est alors conduite dans
des bacs de décantation situés sur la plateforme de sondage ou elle décante et est remise dans
le circuit de foration afin de limiter la consommation et le transport d’eau extérieure au site.

2.2. dispositif du materiel de forage

C’est un dispositif composé de compresseur, de booster, du RIG et du cyclone liée les uns aux
autres par des raccords soutenus par des câbles de sécurité.

Le compresseur, le booster et le RIG sont liés par deux flexibles d’air. De même, la foreuse
est relié au cyclone par le flexible d’échantillons.

Fig 2.11

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2.4. SONDAGE ET FORAGE

En plus de la machine de foration, la réalisation d’un sondage ou forage nécessite un


équipement spécifique qui varie selon la technique choisie.

Pour un sondage en circulation inverse (RC), l’équipement se compose d’une sondeuse


montée sur chenilles ou sur camion, d’un compresseur d’air et parfois d’un surpresseur pour
pallier à certains problèmes de récupération d’échantillons ou de fortes venues d’eau. Le
sondage en circulation inverse n’utilise ni eau, ni produits de forage mais des arrivées d’eau
peuvent se produire au cours de la foration (nappe phréatique superficielle notamment).

Cependant, des produits moussants et autres additifs peuvent être utilisés pour assurer la
stabilité du sondage dans les conditions difficiles (roches dures, fracturées ou très argileuses)

En ce qui concerne les sondages carottés, l’équipement est composé : d’une sondeuse sur le
site ; d’une pompe de relevage immergée dans un cours d’eau proche du site de forage. En
effet, un sondage carotté nécessite l’utilisation d’eau afin de lubrifier la couronne diamantée,
stabiliser le trou et empêcher la perte d’eau dans les parois par l’adjonction de boues de
forage. Cette eau, dans le cas de sondages miniers, peut être une eau dépourvue de critère de
potabilité. L’approvisionnement en eau peut également se faire par camion-citerne à partir de
points d’approvisionnement peu sensibles comme un cours d’eau. Dans le cas de recyclage de
l’eau, il peut être nécessaire d’installer des bacs de décantation de quelques m3, le plus
souvent hors-sol, pour permettre la circulation et la décantation des boues de forage. L’eau «
nettoyée » peut alors être réinjectée dans le forage et limiter ainsi le pompage d’eau nouvelle
car la réalisation d’un sondage carotté de 100 m peut requérir une circulation cumulée
d’environ 10 m3 d’eau.

La conduite d’une campagne de sondage fait intervenir des personnels d’un prestataire foreur
et de la compagnie minière.

L’équipe de sondage côté prestataire est constituée au minimum : d’un chef de projet
responsable de la campagne de sondage ; d’un opérateur de sondage par poste de travail ; de
deux manutentionnaires par poste de travail ; d’un chauffeur pour le transport du matériel et
des personnes ; d’un mécanicien pour la maintenance et la réparation du matériel.

Pour la compagnie minière, l’équipe se compose au minimum de : un chef-géologue décidant


et planifiant le programme de sondage et faisant de la médiation auprès du prestataire et de la
population locale. Il est également en charge des dossiers règlementaires d’ouverture et de fin

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de travaux. Il organise et fait réaliser les contrôles préventifs d’impacts potentiels ou réels des
travaux sur le milieu environnant ; un à deux ingénieurs géologues responsables du suivi de
sondage, de la description des échantillons, du suivi de la qualité de l’échantillonnage et du
développement et maintien d’une base de données. Ils sont également responsables du respect
des consignes de sécurité et des règles d’hygiène et de protection environnementales relatives
au chantier de forage ; un technicien de chantier par poste vérifiant la conformité du
déroulement du sondage en termes de récupération, diamètre de foration, métrage réalisé,
suivi et contrôle des déviations du sondage et de l’application sur le chantier des règles
d’hygiène, de sécurité et d’environnement ; un technicien de laboratoire supervisant
l’échantillonnage et l’alimentation de la base de données ; deux manutentionnaires formés aux
postures et attitudes dans le maniement des charges pesantes.

2.3. rehabilitation de la plateforme de sondage

Une fois le sondage terminé, le levé topographique exact de la tête du sondage est réalisé et
archivé avec un GPS de précision. Ensuite, en fonction des usages prévus ou souhaités par les
parties-prenantes, le sondage est équipé d’un tubage plastique étanche ou crépiné. Le trou du
sondage en surface est ensuite colmaté par un bouchon cimenté ou des cailloux. Selon la
position et le contexte, le sondage peut être borné avec des bornes de type cadastral. Les
boues de forage des bacs de décantation, chargées en sédiments et les produits de forage
stockés sont mis en citerne ou futs adaptés et transportés dans un centre de traitement agréé.
La terre végétale enlevée et déplacée pour l’installation de la plateforme est remise en place.
La parcelle est ensuite réensemencée ou plantée d’espèces locales. Les accès à la plateforme
sont également remis en état.

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Chapitre 3 : Impacts, Prévention des risques santé et sécurité, et Cadre
réglementaire

1. Prévention des risques santé et sécurité

Un sondage minier, comme toute activité associant l’utilisation d’engins motorisés élaborés,
peut comporter des risques pour la sécurité du personnel. A ce titre, les accidents les plus
fréquemment observés sur un chantier de sondage sont :

 Lésions et fractures au niveau des membres (pieds, mains et doigts) ;

 Atteinte oculaire et coupure avec les copeaux de tiges métalliques ;

 Maux de dos ;

 Assourdissement ;

 Brûlures et traumatismes liés aux ruptures de flexibles hydrauliques sous pression ;

 Blessures diverses associées à des chutes et glissades du personnel ou de pièces


mécaniques en hauteur ;

 Accidents et traumatismes fréquents liés aux actions de vissage-dévissage des tiges et


au mauvais usage des clefs à griffes ;

 Lésions lors du déchargement des tiges déposées sur des surfaces non horizontales ;

 Choc électrique liés aux installations électriques provisoires en milieu extérieur


soumis aux intempéries

Des solutions existent pour pallier à ces éventuels accidents :

 Assurer une bonne communication entre le chef d’équipe du foreur et son aide ;

 Rester vigilants sur le port de gants de sécurité adaptés et de bottes et chaussures à


coque de protection totalement enveloppantes ;

 Vérifier régulièrement la qualité et le bon état des tuyaux de fluides hydrauliques ;

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 Limiter le poids des charges utiles à 25 kg par personne et informer les employés sur
les bonnes positions de travail à adopter ;S’assurer du port d’un casque anti-bruit ou
de bouchons d’oreille souvent plus adaptés que les coquilles antibruit ; Pour limiter les
chutes, les plateformes de travail et accès seront sécurisés et praticables quelles que
soient les conditions climatiques, par la pose de caillebotis et des éclairages
d’extérieur par exemple ;

 Equiper, entretenir et utiliser les équipements de protection des éléments en rotation


(tiges) ;

 Adapter et rendre obligatoire les tenues vestimentaires sécurisées ;

 Assurer la présence d’au moins un employé rompu aux gestes de secourisme ;

 Les numéros d’urgences seront affichés et enregistrés dans les contacts téléphoniques ;

 Susciter et animer en début de poste une thématique sécurité et comportement


professionnel au sein de l’équipe de chantier en poste ;

 Rappel visuel des consignes de sécurité à l’attention du personnel et des visiteurs

éventuels.

Fig 3.1

Pour les riverains, un chantier de sondage minier, comme toute activité s’assimilant à des
travaux publics engendrera une nuisance sonore modérée et limitée dans le temps, et
éventuellement la production de poussière uniquement dans le cas de sondages percutants RC.
La qualité de l’échantillonnage du matériel foré étant le but de la réalisation du sondage, les
pertes de matériau en poussière sont extrêmement limitées. Dans les secteurs d’élevage, la
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synergie des équipes de sondage et d’exploration minière devra tout mettre en œuvre pour
éviter les interférences avec la production en élevage intensif (stress animal aux nuisances
sonores).

Un sondage donnera lieu également à l’immobilisation temporaire et l’interdiction d’accès au


terrain où est implanté le chantier, pour des raisons de sécurité. Dans un souci de transparence
et de communication, certains opérateurs miniers peuvent favoriser la visibilité de leur activité
en respectant toutefois les règles élémentaires de sécurité.

Du point de vue environnemental, un sondage a des impacts limités et temporaires sur les
ressources en eau (climat tempéré ou tropical), les paysages, la faune et la flore. Il est estimé à
environ 10 000 litres (ou 10 m3) la quantité nécessaire à la réalisation de 100 m de sondage
carotté. L’eau peut être puisée dans un cours d’eau ou dans un puits ou transportée par un
camion-citerne.

Le sondage en circulation inverse ne consomme pas d’eau. Pour un sondage carotté qui
nécessite de l’eau en circuit fermé, sa consommation correspond aux pertes dans le terrain.

Ces pertes sont limitées voire supprimées par le tubage du trou et l’usage de boues
d’étanchéification des parois. A titre de comparaison, le débit moyen d’un cours d’eau en
milieu tempéré s’échelonne de quelques m3/s à plusieurs milliers de m3/s. Un prélèvement
d’eau dans une rivière pour un sondage carotté n’aura donc aucune incidence. La vigilance
doit s'exercer aux rejets éventuels d’eaux usées du forage et respect des procédures de tri et
d’éliminations des déchets engendrés par le sondage.

Un sondage n’aura un impact sur les paysages que le temps des opérations. L’opérateur
minier exigera l’usage de matériel léger démontable et transportable en zone forestière afin
d’éviter l’ouverture de profils de déboisement.

Des solutions existent pour éviter ou réduire les impacts environnementaux :

 Formation et intégration de l’importance des impacts environnementaux auprès des

personnels d’exécution ;

 Utiliser des bacs de décantation pour récupérer les résidus des boues de foration ;

 Limitation des prélèvements d’eau en recyclant l’eau utilisée pour la foration ;

Copyrigth © Pr Domra Kana Janvier


 S’assurer que le débit moyen du cours d’eau dans lequel d’éventuels prélèvement
d’eau seront effectués soit suffisant ;

 Utilisation de produits de sondage neutres et biodégradables ;

 Prévoir des récipients de tri sélectif sur les chantiers

2. Bonnes pratiques

Pour assurer une bonne réalisation des travaux de sondage minier dans le respect des
employés, des riverains et de l’environnement, les pratiques suivantes sont recommandées sur
les futurs sites de sondage.

• sociales et societales :

Assurer une information pédagogique envers les riverains par le biais de réunions publiques,
visites de chantier en particulier des écoles dans le respect des normes de sécurité ;

Engager un dialogue apaisé avec les propriétaires et/ou locataires ;

Favoriser et provoquer des rencontres avec le propriétaire du terrain où sera implanté le


sondage avec la signature d’une possible convention entre exploitant et/ou propriétaire,
assurant des compensations en cas de préjudices ou de dommages ;

Respect du cycle des cultures, du stress et du comportement potentiel de certains animaux


d’élevage ;

Consulter la municipalité pour connaître les heures où les travaux sont permis pour minimiser
les bruits ;

Assurer une signalisation visible et un périmètre balisé autour du chantier afin d’en limiter
l’accès pour des raisons de sécurité ;

Rendre visibles les contacts d’urgence et les équipements de sécurité et de respect de


l’environnement (extincteurs, bacs de tri sélectifs, etc.) ;

Assurer la présence sur le chantier d’au moins une personne titulaire d’un brevet de Sauveteur
Secouriste au Travail (SST) ;

Animer quotidiennement une séance de rappel des règles de sécurité sur le chantier ;

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Une forte synergie et un dialogue accru entre l’opérateur minier et la société de forage devra
être engagée.

• environnementales

Recenser par la réalisation d’un « état de référence » les spécificités fauniques, floristiques,
hydrogéologiques et archéologiques du terrain où serait implanté un profil de sondages, et
déplacer le cas échéant ce dernier ;

Eviter si possible de proposer une campagne de sondages dans une zone naturelle reconnue
(ex. Natura 2000, Parc naturel régional, Réserve naturelle, etc.) ;

Ne pas implanter de sondage sur un périmètre de protection d’un puits d’alimentation en eau
potable (AEP) ;

Respecter le cycle des cultures ou des plantations ;

Conserver la terre végétale et/ou les dalles herbeuses pour les réutiliser lors du
réaménagement du site après les travaux ;

Réduire au maximum la circulation des engins lourds dans la zone d’intervention, notamment
à proximité de lacs, cours d’eau ou zones humides, pour éviter le compactage du sol ou la
formation d’ornières ;

Utiliser au maximum les accès établis par les engins agricoles et forestiers ;

Eviter également les zones de plein champ et favoriser les abords des lisières et talus pour
diminuer l’impact visuel et sonore et ne pas perturber les récoltes éventuelles ;

Placer des bacs de récupération étanches ou des couches absorbantes sous tous les
équipements pouvant présenter un risque de déversement ou débordement de fluides
industriels (huile, carburant, fluides hydrauliques, etc.) ; vérifier fréquemment l’état des
circuits et joints des engins ;

Réaménager à la suite des travaux afin de redonner au site ses propriétés naturelles (Exécuter
rapidement les levers topographiques certifiant les normes en vigueur et retirer ou couper le
tubage au niveau du sol et s’assurer de l’étanchéité des trous de sondage, égaliser le terrain en
remblayant les ornières, rétablir l’état initial des cultures, pâtures, ou revégétalisation au
moyen d’un ensemencement de graminées ou de plantes).

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3. Les réunions de sécurité

Des réunions hebdomadaires sur la sécurité sont tenues afin de passer en revue les questions
générales en ce qui concerne a sécurité. es réunions quotidiennes (PRESTART MEETING)
comprennent une révision des risques et problèmes spécifiques liés aux activités de
l’employé.

Le superviseur technique du projet envoie une copie du procès erbal de la réunion


hebdomadaire au client.

Une autre copie sera gardée à des fins de vérification.

4. EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)

Des casques

Des casques pour éviter de se prendre des projectiles sur la tête lors des mouvements de
rotation de la foreuse, atteignant 2000 tours par minutes.

Des bouchons d’oreilles

Des bouchons d’oreilles pour se protéger des bruits assourdissants émis par les moteurs, le
compresseur et le booster qui peuvent brisés les tympans

Des chaussures de sécurité

Des chaussures de sécurité qui vous protège de la boue et des chocs aux pieds.

Des gans

Les gans sont utilisés pour la saisie des matériels et aussi vous protègent des écorchures.

Des masques anti-poussière

Les masques anti-poussières protègent contre les nuages de poussière dégagée lors du forage.
Et aussi des infections pulmonaires et de la sinusite etc.…

Des lunettes de sécurité

Les lunettes de sécurité protègent les yeux contre la poussière et les rayons solaires.

Etc.

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CHAPITRE IV: Élaboration des données initiales de forage

1- Détermination du diamètre des trous à forer (D)

En premier lieu, il est primordial de déterminer le diamètre des trous à forer (D). Les facteurs
à considérer pour le choix du diamètre des trous dans le cadre d'une carrière de calcaire
(exemple) à exploiter sont:

• La fragmentation du roc qui doit comporter une granulométrie fine selon nos exigences;

• Un abattage du roc pour produire un tas bien étalé et d'une hauteur réduite en raison de
l'emploi d'une chargeuse sur pneus, ceci afin d'éviter l'effet de mur que peut constituer un tas
trop compact;

• Les vibrations transmises dans le sol et les surpressions aériennes.

Il est recommandé selon la formule de Sandvik d'avoir des trous d'un diamètre variant entre
45 et 90mm

2- Choix des équipements

On emploie maintenant concurremment des marteaux perforateurs et des perforatrices


rotatives à forte poussée. Celles-ci présentent l’avantage de réduire considérablement le bruit
mais ne peuvent être utilisées dans les roches très dures. Les marteaux perforateurs sont
actionnés à l’air comprimé ou hydrauliquement.

Les perforatrices rotatives sont à commande hydraulique,

Dans les deux types de matériel, il existe toute une gamme d’appareils légers, moyens ou
lourds qui permettent de forer des trous de diamètres croissants (35 à 64 mm en général).

La masse des marteaux perforateurs varie de 15 à 100 kg. Ils peuvent être à commande
électrique,

On utilise des fleurets à mises au carbure du tungstène à taillants simples ou cruciformes,

Dans le cas de perforatrices rotatives, on utilise généralement des barres de forage de 32 mm


de diamètre avec des taillants comportants deux crêtes opposées pour éviter la réaction
latérale.

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SmartROC C50 est engin de forage COPROD efficace et productif qui combine un taux de
pénétration élevé du forage hors trou à une linéarité et une qualité du forage DTH. De plus,
grâce à sa conception fiable et à une consommation faible en carburant, c'est une solution
idéale pour les carrières et les opérations de minage en surface. En bref, les performances du
SmartROC C50 vous apportent l'essentiel : la productivité et la rentabilité.

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 Caractéristiques et avantages

La précision de forage accrue permet de meilleurs résultats des explosions et une plus grande
qualité de l'opération en général.

Efficacité de carburant grâce à une consommation réduite et des pertes d'énergie réduites.

Les performances exceptionnelles vous offrent productivité et rentabilité.

3- Détermination des paramètres du patron de forage

4.1- Calcul du fardeau calculé (distance entre les rangées d’un sautage) (Bc)

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Pour déterminer notre patron de forage, la formule de Konya suivante est :

4.2- Calcul du sous-forage

Selon le graphique (Tamrock12), le sous-forage nécessaire au bon dégagement du banc


devrait répondre à la formule :

4.3- Longueur totale du trou

La longueur du trou est déterminée en fonction de la hauteur du banc(H), de la longueur de


sous forage (J) ainsi que de l’angle de forage (α) selon l’équation :

4.4- Erreur de forage

L’erreur de forage permet d’établir la précision du forage. C’est incertitude est déterminé
grâce au calcul

4.5- Fardeau réel

Le fardeau réel est ajusté en tenant compte de l’erreur de forage selon le calcul :

4.6- Espacement

Si on prend en considération que nous avons un banc de grande hauteur (H/B) > 4m, et que
nous désirons utiliser des délais pour minimiser les projections et les vibrations engendrées,
on peut calculer notre espacement à l’aide de la formule suivante

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4.7- Calcul du volume d’influence d’un trou (VI), nombre
d’espaces (Ne) et nombre de trous(Nt)
 Volume d’influence d’un trou (VI)

Le volume d’influence d’un trou est déterminé en multipliant le fardeau par l’espacement et la
hauteur du banc

 Calcul du nombre de trous par rangée (Nt) et du nombre d’espace par rangée
(Ne)

Le nombre de trous total (Ntt) est déterminé selon la formule :

 Largeur du banc (W)

La largeur du banc (W) est déterminé en multipliant le nombre d’espace (Ne) par
l’espacement (S).

 Facteur de forage «FF»- distance linéaire forée par unité de volume de roc délogé

Le Facteur de forage (FF) est calculé d’après l’équation

 Calcul du collet

Le collet est calculé selon la formule d’Orica:

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 Hauteur de la charge de colonne

Une fois que le collet est trouvé, on le soustrait à la longueur du trou forer pour déterminer la
hauteur de charge de colonne.

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