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Université Ziane Achour de Djelfa ‫جامعة زيان عاشور بالجلفة‬

Faculté des Sciences et de la Technologie ‫كلية العلوم والتكنولوجيا‬


Département de Génie Electrique ‫قسم الهندسة الكهربائية‬

Chapitre 1. Rappels des principaux


résultats de la théorie du signal

1. Généralités sur les signaux :


1.1. Définitions :
1.1.1. Signal : un signal est la représentation physique de l’information. Sa nature physique peut être très
variable : acoustique (voix, parole), électronique, biologique (ECG, EEG, …), optique, etc.
1.1.2. Bruit (Noise en Anglais) : toute perturbation indésirable qui se superpose au signal et aux données
utiles, dans un canal de transmission ou dans un système de traitement de l’information.
1.1.3. Rapport Signal/Bruit (SNR en Anglais) : le rapport Signal/Bruit est le rapport des puissances
du signal (𝑃𝑆 ) et du bruit (𝑃𝐵 ) :
𝑷𝑺
𝑹𝑺𝑩 =
𝑷𝑩
Ou en dB (décibel) :
𝑷𝑺
𝑹𝑺𝑩𝒅𝑩 = 𝟏𝟎. 𝒍𝒐𝒈 ( )
𝑷𝑩
Ou 𝒍𝒐𝒈 est le logarithme décimal
Le 𝑹𝑺𝑩 mesure donc la qualité du signal.

1.2. Signaux particuliers


1.2.1. Fonction signe : la fonction signe notée 𝒔𝒈𝒏(𝒕) est définie par :

+𝟏 𝒔𝒊 𝒕>𝟎
𝒔𝒈𝒏(𝒕) = {
−𝟏 𝒔𝒊 𝒕<𝟎

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1.2.2. Fonction échelon : la fonction échelon ou échelon unité ou fonction de Heaviside notée
𝝐(𝒕) ou 𝒖(𝒕) est définie par :

+𝟏 𝒔𝒊 𝒕>𝟎
𝝐(𝒕) = {
𝟎 𝒔𝒊 𝒕<𝟎

1.2.3. Fonction rampe : la fonction rampe notée 𝒓(𝒕) est définie par :

𝒕 𝒔𝒊 𝒕>𝟎
𝒓(𝒕) = 𝒕. 𝝐(𝒕) = {
𝟎 𝒔𝒊 𝒕<𝟎

𝒕
1.2.4. Fonction rectangulaire : la fonction rectangulaire ou porte de largeur T notée 𝒓𝒆𝒄𝒕 (𝑻) est

définie par :

𝒕 𝑻 𝑻
𝒓𝒆𝒄𝒕 ( ) = {𝟏 𝒔𝒊 −
𝟐
≤𝒕≤
𝟐
𝑻
𝟎 𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔

𝒕
1.2.5. Fonction triangulaire : la fonction triangulaire notée 𝒕𝒓𝒊 (𝑻) est définie par :
𝒕
|𝒕| 𝒕𝒓𝒊 ( )
𝒕 𝑻
𝒕𝒓𝒊 ( ) = { 𝟏 − 𝑻 𝒔𝒊 |𝒕| ≤ 𝑻 1
𝑻
𝟎 𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔

−𝑻 +𝑻

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1.2.6. Impulsion de Dirac : L'impulsion de Dirac correspond à une fonction porte dont la largeur T
tendrait vers 0 et dont l'aire est égale à 1. Elle est notée 𝜹(𝒕) et est définie par :
∞ 𝒔𝒊 𝒕 = 𝟎
𝜹(𝒕) = {
𝟎 𝒔𝒊 𝒕 ≠ 𝟎

𝜹(𝒕) ne peut être représentée graphiquement. On la schématise par le symbole ↑.

▪ Propriétés :
Intégrale :
+∞

∫ 𝛿(𝑡). 𝑑𝑡 = 1
−∞
+∞

∫ 𝑥(𝑡). 𝛿(𝑡). 𝑑𝑡 = 𝑥(0)


−∞
+∞

∫ 𝑥(𝑡). 𝛿(𝑡 − 𝑡0 ). 𝑑𝑡 = 𝑥(𝑡0 )


−∞

Produit :
𝑥(𝑡). 𝛿(𝑡) = 𝑥(0). 𝛿(0) = 𝑥(0)
𝑥(𝑡). 𝛿(𝑡 − 𝑡0 ) = 𝑥(𝑡0 )
Identité :
𝑥(𝑡) ∗ 𝛿(𝑡) = 𝑥(𝑡)
Translation :
𝑥(𝑡) ∗ 𝛿(𝑡 − 𝑡0 ) = 𝑥(𝑡 − 𝑡0 )
𝑥(𝑡 − 𝑡1 ) ∗ 𝛿(𝑡 − 𝑡0 ) = 𝑥(𝑡 − 𝑡1 − 𝑡0 )

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1.2.7. Peigne de Dirac : On appelle peigne de Dirac une succession périodique d’impulsions de Dirac,
elle notée 𝛿𝑇 (𝑡) et est définie par.

+∞

𝛿𝑇 (𝑡) = ∑ 𝛿(𝑡 − 𝑘. 𝑇)
𝑘=−∞

T est la période du peigne.


1.2.8. Fonction sinus cardinal : notée 𝒔𝒊𝒏𝒄(𝒕) est définie par :

𝒔𝒊𝒏(𝝅. 𝒕)
𝒔𝒊𝒏𝒄(𝒕) =
𝝅. 𝒕

▪ Propriétés :
+∞

∫ 𝒔𝒊𝒏𝒄(𝒕) . 𝒅𝒕 = 𝟏
−∞
+∞

∫ 𝒔𝒊𝒏𝒄𝟐 (𝒕) . 𝒅𝒕 = 𝟏
−∞

2. Transformation de Fourier :
2.1. Série de Fourier :
2.1.1. Définition :
𝟏
Si 𝒙(𝒕) est une fonction périodique, de période 𝑻 (𝑻 = 𝑭), elle peut s’écrire sous la forme d’une somme de

fonctions sinusoïdales de fréquences 𝒇 multiple de 𝑭, dite fondamentale. Soit :


+∞

𝒙(𝒕) = 𝒂𝟎 + ∑[𝒂𝒏 . 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝝎𝒕) + 𝒃𝒏 . 𝒔𝒊𝒏(𝒏𝝎𝒕)] (𝟏)


𝒏=𝟏

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𝟐𝝅
Où 𝒂𝒏 et 𝒃𝒏 sont les coefficients de la série de Fourier et 𝝎 = 𝟐𝝅𝑭 = .
𝑻

Les coefficients de la série de Fourier se calculent à partir des relations suivantes :

𝑻
𝟏
𝒂𝟎 = ∫ 𝒙(𝒕). 𝒅𝒕
𝑻
𝟎
𝑻
𝟐
𝒂𝒏 = ∫ 𝒙(𝒕). 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝝎𝒕). 𝒅𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏 ≥ 𝟏
𝑻
𝟎
𝑻
𝟐
𝒃𝒏 = ∫ 𝒙(𝒕). 𝒔𝒊𝒏(𝒏𝝎𝒕). 𝒅𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏 ≥ 𝟏
𝑻
𝟎

2.1.2. Développement en terme complexe


L’expression (𝟏) peut encore se mettre sous la forme complexe suivante :
+∞

𝒙(𝒕) = ∑ 𝑿(𝒏𝑭) 𝒆 𝒋𝒏𝝎𝒕


𝒏=−∞
𝟏
Avec 𝑿(𝒏𝑭) = 𝟐 ( 𝒂𝒏 − 𝒋 𝒃𝒏 ) ou :
𝑻
𝟏
𝑿(𝒏𝑭) = ∫ 𝒙(𝒕). 𝒆 −𝒋𝒏𝝎𝒕 . 𝒅𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏 ≥ 𝟏
𝑻
𝟎

Et ̅̅̅̅̅̅
𝑿(𝟎) = 𝒂𝟎 = 𝒙(𝒕) (𝑳𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒙(𝒕))

En utilisant la notation mathématique du pic de Dirac 𝜹 décrite dans la section précédente, le spectre
en fréquence du signal est formé de pics de Dirac de poids 𝑿(𝒏𝑭) réparties sur tout l’axe des fréquences
positives et négatives. Par convention, on dessine chaque raie en lui donnant une hauteur
proportionnelle à son poids ou sa masse égale à 𝑿(𝒏𝑭). L’expression du spectre 𝑿(𝒇) du signal 𝒙(𝒕)
est donc :
𝒏=+∞

𝑿(𝒇) = ∑ 𝑿(𝒏𝑭) . 𝜹(𝒇 − 𝒏𝑭)


𝒏=−∞

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Etant donnée que 𝒙(𝒕) est réel, alors :


𝒂−𝒏 = 𝒂𝒏 𝑒𝑡 𝒃−𝒏 = −𝒃𝒏 D’où :
𝟏 𝟏
𝑿(−𝒏𝑭) = ( 𝒂−𝒏 − 𝒋 𝒃−𝒏 ) = ( 𝒂𝒏 + 𝒋 𝒃𝒏 )
𝟐 𝟐
Remarque : le spectre 𝑿(𝒇) est en générale complexe formé d’une parie réelle et d’une partie imaginaire
et devrait donc être représenté dans un système à trois dimensions : axe des fréquences, axe de la partie
réelle 𝑹𝒆{𝑿(𝒇)} et axe de la partie imaginaire 𝑰𝒎{𝑿(𝒇)}.

2.1.3. Propriétés du développement en série de Fourier :


a) Linéarité :
𝑺.𝑭 𝑺.𝑭
Etant donné 𝒙(𝒕) → 𝑿(𝒇) et 𝒚(𝒕) → 𝒀(𝒇), alors :
𝑺.𝑭
𝒂. 𝒙(𝒕) + 𝒃. 𝒚(𝒕) → 𝒂. 𝑿(𝒇) + 𝒃. 𝒀(𝒇) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠
b) Parité :
▪ Si la fonction 𝒙(𝒕) est réelle et paire, alors les coefficients 𝒃𝒏 = 𝟎 ∀ 𝒏 ≥ 𝟏 et la
représentation spectrale 𝑿(𝒇) est réelle et paire.
▪ Si la fonction 𝒙(𝒕) est réelle et impaire, alors les coefficients 𝒂𝒏 = 𝟎 ∀ 𝒏 ≥ 𝟎 et la
représentation spectrale 𝑿(𝒇) est imaginaire et impaire.
▪ Si la fonction 𝒙(𝒕) est réelle et quelconque, alors la représentation spectrale 𝑿(𝒇) est
complexe avec une partie réelle paire et une partie imaginaire impaire.

2.2. Transformée de Fourier :


2.2.1. Définition :
La transformée de Fourier du signal 𝒙(𝒕), notée 𝑿(𝒇) 𝑜𝑢 𝑭{𝒙(𝒕)} est définie par :
+∞

𝑭{𝒙(𝒕)} = 𝑿(𝒇) = ∫ 𝒙(𝒕). 𝒆−𝒋𝟐𝝅𝒇𝒕 . 𝒅𝒕


−∞

La transformée de Fourier admet une transformée inverse, donc la transformée de Fourier


inverse notée 𝑭−𝟏 {𝑿(𝒇)} est définie par :
+∞

𝑭−𝟏 {𝑿(𝒇)} = 𝒙(𝒕) = ∫ 𝑿(𝒇). 𝒆+𝒋𝟐𝝅𝒇𝒕 . 𝒅𝒇


−∞
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2.2.2. Propriétés de la transformée de Fourier :


Soit la fonction 𝒙(𝒕) et la transformée correspondante fonction 𝑿(𝒇), nous écrivons :
𝑻.𝑭
𝒙(𝒕) ↔ 𝑿(𝒇)
a) Linéarité :
𝑻.𝑭
𝒂. 𝒙(𝒕) + 𝒃. 𝒚(𝒕) ↔ 𝒂. 𝑿(𝒇) + 𝒃. 𝒀(𝒇) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠
b) Homothétie :
𝑻.𝑭 𝟏 𝒇
𝒙(𝒂. 𝒕) ↔ |𝒂|
. 𝑿 (𝒂) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℝ

c) Translation :
𝑻.𝑭
𝒙(𝒕 − 𝒂) ↔ 𝒆−𝒋𝟐𝝅𝒂𝒇 . 𝑿(𝒇) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℝ
𝑻.𝑭
et 𝒙(𝒕). 𝒆𝒋𝟐𝝅𝒃𝒕 ↔ 𝑿(𝒇 − 𝒃) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 ∈ ℝ
d) Parité :
Signal 𝒙(𝒕) Spectre en fréquence 𝑿(𝒇)
Réel quelconque Complexe (Partie réelle paire, Partie imaginaire impaire)
Réel pair Réel pair
Réel impaire Imaginaire impaire
Imaginaire quelconque Complexe (Partie réelle impaire, Partie imaginaire paire)
Imaginaire pair Imaginaire pair
Imaginaire impair Réel impair
Complexe pair Complexe pair
Complexe impair Complexe impair
e) Dérivation :
𝒅(𝒙(𝒕)) 𝑻.𝑭
↔ (𝒋𝟐𝝅𝒇). 𝑿(𝒇)
𝒅𝒕
𝒅𝒏 (𝒙(𝒕)) 𝑻.𝑭
↔ (𝒋𝟐𝝅𝒇)𝒏 . 𝑿(𝒇)
𝒅𝒕𝒏
f) Divers :
La fonction 𝒙(𝒕) pouvant être complexe, on a la relation suivante :
𝑻.𝑭 𝑻.𝑭
Si 𝒙(𝒕) ↔ 𝑿(𝒇), alors 𝒙∗ (𝒕) ↔ 𝑿∗ (−𝒇) avec 𝒙∗ signifiant le complexe conjugué.

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2.2.3. Les transformée à connaitre :


𝒙(𝒕) 𝑿(𝒇)
𝜹(𝒕) 1
𝟏 𝜹(𝒇)
𝒆+𝒋𝟐𝝅𝒇𝟎 𝒕 𝜹(𝒇 − 𝒇𝟎 )
𝜹(𝒕 − 𝒕𝟎 ) 𝒆+𝒋𝟐𝝅𝒇𝒕𝟎
𝟏
𝒄𝒐𝒔(𝟐𝝅𝒇𝟎 𝒕) [𝜹(𝒇 + 𝒇𝟎 ) + 𝜹(𝒇 − 𝒇𝟎 )]
𝟐
𝒋
𝒔𝒊𝒏(𝟐𝝅𝒇𝟎 𝒕) [𝜹(𝒇 + 𝒇𝟎 ) − 𝜹(𝒇 − 𝒇𝟎 )]
𝟐
𝟏 𝟏
𝝐(𝒕) (𝑬𝒄𝒉𝒆𝒍𝒐𝒏) + 𝜹(𝒇)
𝒋𝟐𝝅𝒇 𝟐
𝟏
𝒔𝒈𝒏(𝒕) (𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆)
𝒋𝝅𝒇

2.2.4. Relation de Parseval :


Soit 𝒙(𝒕) un signal qui admet 𝑿(𝒇) comme T.F, on a :
+∞ +∞

𝑾𝒙 = ∫ |𝒙(𝒕)|𝟐 . 𝒅𝒕 = ∫ |𝑿(𝒇)|𝟐 . 𝒅𝒇
−∞ −∞

L’énergie dans le domaine temporelle est égale à l’énergie dans le domaine fréquentielle.

3. Transformée de Laplace :
3.1. Définition :
Si on considère un signal causal, on obtient la transformée de Laplace, notée « L », par :
+∞

𝑳{𝒔(𝒕)} = 𝑺(𝒑) = ∫ 𝒔(𝒕). 𝒆−𝒑𝒕 . 𝒅𝒕


𝟎

Dans le cas d’un régime harmonique établi, on peut remplacer 𝒑 par 𝒋𝟐𝝅𝒇 𝑜𝑢 𝒋𝝎 dans la
transformée de Laplace.
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3.2. Propriétés de la transformée de Laplace


Soit la fonction 𝑥(𝑡) et la transformée de Laplace 𝑋(𝑝) de ce signal, nous écrirons :
𝐿
𝑥(𝑡) ↔ 𝐿{𝑥(𝑡)} = 𝑋(𝑝)
a) Linéarité :
𝑳
𝒂. 𝒙(𝒕) + 𝒃. 𝒚(𝒕) ↔ 𝒂. 𝑿(𝒑) + 𝒃. 𝒀(𝒑) avec a et b des constantes.
b) Homothétie :
𝑳 𝟏 𝒑
𝒙(𝒂. 𝒕) ↔ |𝒂|
. 𝑿 (𝒂) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℝ

c) Translation :
𝑳
𝒙(𝒕 − 𝒂) ↔ 𝒆−𝒂𝒑 . 𝑿(𝒑) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℝ
𝒆𝒕
𝑳
𝒙(𝒕). 𝒆𝒃𝒑 ↔ 𝑿(𝒑 − 𝒃) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 ∈ ℝ
d) Dérivation :
𝒏
𝒅𝒏 {𝒙(𝒕)} 𝑳 𝒏 𝒏−𝟏 𝒏−𝒊
𝒅𝒊−𝟏 {𝒙(𝒕)}
↔ 𝒑 . 𝑿(𝒑) − [𝒑 . 𝒙(𝟎) + ∑ 𝒑 .( ) ]
𝒅𝒕𝒏 𝒅𝒕𝒊−𝟏 𝒕=𝟎+
𝒊=𝟐

𝒅{𝒙(𝒕)} 𝑳
𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒏 = 𝟏 ∶ ↔ 𝒑. 𝑿(𝒑) − 𝒙(𝟎)
𝒅𝒕
e) Intégration :
𝒕
𝑳 𝑿(𝒑)
∫ 𝒙(𝝉). 𝒅𝝉 ↔
𝒑
𝟎

f) Transformée d’une fonction périodique


Soit 𝒙(𝒕) une fonction périodique de période 𝑻𝟎 , nous avons :
𝑻𝟎
𝑳 𝟏
𝒙(𝒕) ↔ 𝑿(𝒑) = . ∫ 𝒆−𝒑𝒕 . 𝒙(𝒕). 𝒅𝒕
𝟏 − 𝒆−𝒑𝑻𝟎
𝟎

g) Théorèmes de la valeur initiale et de la valeur finale


Le théorème de la valeur initiale donne la valeur du signal à l’instant 0 en fonction de sa
transformée de Laplace : 𝒙(𝟎) = 𝐥𝐢𝐦 {𝒑. 𝑿(𝒑)}
𝒑→+∞

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Le théorème de la valeur finale donne la valeur du signal à l’infini en fonction de sa transformée


de Laplace : 𝒙(∞) = 𝐥𝐢𝐦{𝒑. 𝑿(𝒑)}
𝒑→𝟎

h) Convolution et transformée de Laplace


Nous avons la même relation que pour la transformée de Fourier, soit :
𝑳
𝒙(𝒕) ∗ 𝒚(𝒕) ↔ 𝑿(𝒑). 𝒀(𝒑)
et
𝑳
𝒙(𝒕). 𝒚(𝒕) ↔ 𝑿(𝒑) ∗ 𝒀(𝒑)
3.3. Les signaux usuels et leurs transformées
La Table suivante donne la transformée de Laplace des signaux les plus courants.

Fonction Transformée de Laplace


𝜹(𝒕) 𝟏
𝟏
𝝐(𝒕)
𝒑
𝟏
t.𝝐(𝒕)
𝒑𝟐
𝒏!
𝒕𝒏 . 𝝐(𝒕)
𝒑𝒏+𝟏
𝑨
𝑨. 𝒆−𝒂𝒕 . 𝝐(𝒕)
𝒑+𝒂
𝑨
𝑨. 𝒕. 𝒆−𝒂𝒕 . 𝝐(𝒕)
(𝒑 + 𝒂)𝟐
𝑨. 𝒏!
𝑨. 𝒕𝒏 . 𝒆−𝒂𝒕 . 𝝐(𝒕)
(𝒑 + 𝒂)𝒏+𝟏
𝑨. 𝝎
𝑨. 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒕). 𝝐(𝒕)
𝒑𝟐+ 𝝎𝟐
𝑨. 𝒑
𝑨. 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕). 𝝐(𝒕)
𝒑𝟐 + 𝝎𝟐
𝑨. 𝝎
𝑨. 𝒆−𝒂𝒕 . 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒕). 𝝐(𝒕)
(𝒑 + 𝒂)𝟐 + 𝝎𝟐
𝑨. (𝒑 + 𝒂)
𝑨. 𝒆−𝒂𝒕 . 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕). 𝝐(𝒕)
(𝒑 + 𝒂)𝟐 + 𝝎𝟐

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3.4. Transformée de Laplace inverse


3.4.1. Pôles simples :
On suppose pour commencer que 𝒅° (𝑵(𝒑)) < 𝒅° (𝑫(𝒑)) et que les pôles 𝑝𝑖 de 𝑺(𝒑) (C’est-à-
dire les zéros de 𝑫(𝒑)) sont simples :
𝑵(𝒑)
𝑺(𝒑) = 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒑𝒊 ≠ 𝒑𝒋 𝒔𝒊 𝒊 ≠ 𝒋
(𝒑 − 𝒑𝟏 ). (𝒑 − 𝒑𝟐 ) … (𝒑 − 𝒑𝒎 )
On peut alors toujours écrire :
𝑨𝟏 𝑨𝟐 𝑨𝒎
𝑺(𝒑) = + + ⋯+
(𝒑 − 𝒑𝟏 ) (𝒑 − 𝒑𝟐 ) (𝒑 − 𝒑𝒎 )

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑨𝒊 = 𝑺(𝒑). (𝒑 − 𝒑𝒊 )|𝒑=𝒑𝒊


Les coefficients complexes 𝐀 𝐢 sont appelés les résidus de leurs pôles respectifs. On en déduit :
𝒔(𝒕) = (𝑨𝟏 𝒆𝒑𝟏 𝒕 + 𝑨𝟐 𝒆𝒑𝟐 𝒕 + ⋯ + 𝑨𝒎 𝒆𝒑𝒎 𝒕 ). 𝜺(𝒕)
3.4.2. Pôles doubles :
Supposons maintenant qu'on a toujours 𝒅° (𝑵(𝒑)) < 𝒅° (𝑫(𝒑)), mais que 𝑺(𝒑) possède des
pôles doubles :
𝑵(𝒑)
𝑺(𝒑) =
… (𝒑 − 𝒑𝒊 )𝟐 …
On peut alors toujours écrire :
𝑨𝒊𝟏 𝑨𝒊𝟐
𝑺(𝒑) = ⋯ + + +⋯
(𝒑 − 𝒑𝒊 ) (𝒑 − 𝒑𝒊 )𝟐

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑨𝒊𝟐 = 𝑺(𝒑). (𝒑 − 𝒑𝒊 )2 |𝒑=𝒑𝒊

𝒅(𝑺(𝒑). (𝒑 − 𝒑𝒊 )2 )
𝑒𝑡 𝑨𝒊𝟏 = |
𝒅𝒑 𝒑=𝒑
𝒊

On en déduit que la contribution des fractions simples dues aux pôles doubles sont :

𝐬(𝐭) = ⋯ + (𝐀 𝐢𝟏 . 𝐞𝐩𝐢𝐭 + 𝐀 𝐢𝟐 . 𝐭. 𝐞𝐩𝐢𝐭 ). 𝛆(𝐭) + ⋯

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3.4.3. Fraction rationnelle quelconque


Dans le cas le plus général, il se peut que l'on ait non seulement des pôles multiples, mais
également que le 𝒅° (𝑵(𝒑)) > 𝒅° (𝑫(𝒑)). Il suffit alors de commencer par procéder à la division du
polynôme 𝑵(𝒑) par 𝑫(𝒑) :
𝑸(𝒑). 𝑫(𝒑) + 𝑹(𝒑) 𝑹(𝒑)
𝑺(𝒑) = = 𝑸(𝒑) + 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒅° (𝑹(𝒑)) < 𝒅° (𝑫(𝒑))
𝑫(𝒑) 𝑫(𝒑)
L'inversion de la fraction rationnelle en 𝑹(𝒑) se fait comme précédemment, et l'inversion de
𝑸(𝒑) donne :
𝑺(𝒑) = (𝒒𝟎 + 𝒒𝟏 . 𝒑 + ⋯ + 𝒒𝒌 . 𝒑𝒌 ) + ⋯

𝒔(𝒕) = (𝒒𝟎 . 𝜹(𝒕) + 𝒒𝟏 . 𝜹′ (𝒕) + ⋯ + 𝒒𝒌 . 𝜹(𝒌−𝟏) (𝒕)) + ⋯

4. Système de convolution :
Ce sont les systèmes dont le comportement est décrit par une fonction ℎ(𝑡) et la relation
entrée-sortie s’obtient par une intégrale dite de convolution, notée « * », soit :
+∞

𝒚(𝒕) = 𝒙(𝒕) ∗ 𝒉(𝒕) = ∫ 𝒙(𝝉). 𝒉(𝒕 − 𝝉). 𝒅 𝝉


−∞

La convolution exprime la réponse à un signal quelconque à partir de celle à un signal type (réponse
impulsionnelle) ; la réponse dépend du filtre, caractérisé par ℎ(𝑡), et de l’histoire du signal.
Définition : les filtres qui sont définies comme des systèmes linéaires, continues et stationnaires,
sont des systèmes de convolution.

4.1. Propriétés de la convolution :


a) Commutativité :
𝑥(𝑡) ∗ 𝑦(𝑡) = 𝑦(𝑡) ∗ 𝑥(𝑡)
b) Distributivité :
L’opération de convolution est distributive par rapport à l’addition :
𝑥(𝑡) ∗ [𝑦(𝑡) + 𝑧(𝑡)] = [𝑥(𝑡) ∗ 𝑦(𝑡)] + [𝑥(𝑡) ∗ 𝑧(𝑡)]
c) Associativité :
𝑥(𝑡) ∗ [𝑦(𝑡) ∗ 𝑧(𝑡)] = [𝑥(𝑡) ∗ 𝑦(𝑡)] ∗ 𝑧(𝑡) = 𝑥(𝑡) ∗ 𝑦(𝑡) ∗ 𝑧(𝑡)

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d) Elément neutre :
L’élément neutre de l’opération de convolution est le pic de Dirac 𝛿(𝑡), soit :
𝑥(𝑡) ∗ 𝛿(𝑡) = 𝛿(𝑡) ∗ 𝑥(𝑡) = 𝑥(𝑡)

4.2. Théorème de Plancherel :


Le théorème de Plancherel concerne une relation très importante entre la transformée de Fourier et le
produit de convolution, elle s’énonce sous la forme suivante :
𝑇𝐹
𝑥(𝑡) ∗ 𝑦(𝑡) ↔ 𝑋(𝑓) . 𝑌(𝑓)
Et
𝑇𝐹
𝑥(𝑡) . 𝑦(𝑡) ↔ 𝑋(𝑓) ∗ 𝑌(𝑓)

5. Corrélation des signaux :


5.1. Puissance et énergie des signaux
a) Puissance temporelle d’un signal
La puissance instantanée d’un signal 𝒙(𝒕) s’exprime sous la forme :
𝒑(𝒕) = 𝒙(𝒕) · 𝒙∗ (𝒕) = |𝒙(𝒕)|𝟐
La puissance moyenne d’un signal 𝒙(𝒕) sur une durée 𝑻𝟎 est :
𝒕+𝑻𝟎
𝟏
𝒑(𝒕, 𝑻𝟎 ) = . ∫ 𝒙(𝒕) · 𝒙∗ (𝒕) . 𝒅𝒕
𝑻𝟎
𝒕

D’où l’énergie totale du signal 𝒙(𝒕) :


+∞ +∞
∗ (𝒕).
𝑬𝒙 = ∫ 𝒙(𝒕) · 𝒙 𝒅𝒕 = ∫ |𝒙(𝒕)|𝟐 . 𝒅𝒕
−∞ −∞

b) Puissance fréquentielle d’un signal, densité spectrale


Si le signal 𝒙(𝒕) a une transformée de Fourier 𝑿(𝒇), on définit le spectre de puissance
d’un signal ou densité spectrale par :
𝑺𝒙𝒙 (𝒇) = 𝑿(𝒇) · 𝑿∗ (𝒇) = |𝑿(𝒇)|𝟐

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5.2. Corrélation et densité spectrale


c) Définition des fonctions de corrélation pour les signaux à énergie finie
La fonction d’autocorrélation d’un signal 𝒙(𝒕) est définie par :
+∞

𝑪𝒙𝒙 (𝒕) = ∫ 𝒙(𝝉) · 𝒙∗ (𝝉 − 𝒕). 𝒅𝝉


−∞

La fonction d’intercorrélation de deux signaux 𝒙(𝒕) et 𝒚(𝒕) est définie par :


+∞

𝑪𝒙𝒚 (𝒕) = ∫ 𝒙(𝝉) · 𝒚∗ (𝝉 − 𝒕). 𝒅𝝉


−∞

d) Relation avec la densité spectrale d’énergie


Considérons la transformée de Fourier inverse de la densité spectrale d’un signal 𝒙(𝒕)
quelconque :
𝑭−𝟏 {𝑺𝒙𝒙 (𝒇)} = 𝑭−𝟏 {|𝑿(𝒇)|𝟐 } = 𝑭−𝟏 {𝑿(𝒇) · 𝑿∗ (𝒇)} = 𝑭−𝟏 {𝑿(𝒇)} ∗ 𝑭−𝟏 {𝑿∗ (𝒇)}
soit
+∞

𝑭−𝟏 {𝑺𝒙𝒙 (𝒇)} = 𝒙(𝒕) ∗ 𝒙∗ (−𝒕) = ∫ 𝒙(𝝉) · 𝒙(𝝉 − 𝒕). 𝒅𝝉 = 𝑪𝒙𝒙 (𝒕)
−∞

D’où relation suivante :


+∞
𝑻.𝑭
𝑪𝒙𝒙 (𝒕) = 𝒙(𝒕) ∗ 𝒙∗ (−𝒕) = ∫ 𝒙(𝝉) · 𝒙(𝝉 − 𝒕). 𝒅𝝉 ↔ 𝑺𝒙𝒙 (𝒇)
−∞

Et pour deux signaux 𝒙(𝒕) et 𝒚(𝒕) :


𝑻.𝑭 𝑻.𝑭
𝑪𝒙𝒚 (𝒕) ↔ 𝑺𝒙𝒚 (𝒇) et 𝑪𝒚𝒙 (𝒕) ↔ 𝑺𝒚𝒙 (𝒇)

Ainsi la transformée de Fourier de la fonction de corrélation du signal représente


la densité spectrale de l’énergie, c’est-à-dire la redistribution de l’énergie du signal
sur l’axe des fréquences. Ceci constitue le théorème de Wiener-Khintchine.
Aussi il sera souvent plus facile de calculer la fonction d’autocorrélation ou d’intercorrélation
d’un signal en passant par son spectre ou sa densité spectrale.

Cours de Traitement du signal p. 14 Chargé de cours : Mr. BOUTAA Mohammed

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