TN cm2 1

Interférences entre symboles et Critère de Nyquist 2
I. Transmission numérique
sur un canal à bande
limitée
(Interférences-entre-Symboles et
Critère de Nyquist)
M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1. Caractéristique d’une liaison de transmission numérique

1.1. Principe
 La transmission numérique à pour a pour objet la communication
d’un point (émetteur) vers un autre (récepteur) d’une information
discrète provenant d’une source qui ne dispose que d’un nombre
fini n de caractères (alphabet ).
 Par une convention préalable, le destinataire a connaissance de
l’alphabet utilisé par la source. Il compare les signaux reçus
(déformés et perturbés par la transmission dans le canal)
à la liste des caractères possibles et en déduit par une
décision lequel de ces caractères est le plus probablement émis
 L’information numérique transmise peut ainsi, en principe, être

régénérée intégralement à la réception. Toutefois, si la distorsion
est trop forte, des erreurs de décision apparaissent.
 Leur probabilité est le critère principal d’évaluation d’une
transmission numérique (Taux d’erreur).

Fig. 1.2
22.8kbit/s

1.4. Altérations du signal (erreurs physiques)
Altérations
du signal
Affaiblissement Distorsions Bruit

1.4.1. Distorsion temporelle

 Le temps de propagation varie sensiblement en fonction de la
fréquence
 Fréquences différentes du même signal,
 Affecte les signaux construits par la superposition de composantes
de différentes fréquences.
Signal émis Signal reçu
Composants Composants
en phase déphasés
Emetteur Récepteur

1.4.2. Atténuation.
 Le support de transmission affaiblie le signal : affaiblissement
 Affaiblissement du signal = perte d’énergie
P1
P2
P1
A  10  log dB
P2
 Dépend de la fréquence du signal, et de la distance
 Une atténuation de 3 dB équivaut à une perte de 50% du signal

1.4.3. Le bruit (Noise) et Notion du Raport signal-sur-bruit
 Exemple : Bruit thermique blanc,

 Signal parasite qui vient s’ajouter au signal utile: On modélise le
bruit de fond par un signal n(t) aléatoire, gaussien, de valeur
moyenne nulle
 La quantité de bruit présente sur un canal de transmission, est exprimé

par le rapport de la puissance du signal transmis sur la puissance
de bruit et prend le nom de rapport signal sur bruit. (Signal-to-noise
ratio SNR)
Psignal/Pbruit
 Il est en général exprimé en décibel (dB) S/N=10log(Psignal/Pbruit)
Données
Signal
Perturbations(bruit)
Signal perturbé
Temps d’échantillonnage
Données reçues
Données originelles
Erreur Fig. 1.14

1.5. Largeur de bande ou bande passante (Bandwidth) :

 En général, un support de transmission se comporte généralement
comme un filtre qui ne laisse passer q’une bande limitée de
fréquences, appelée bande passante.
 La largeur de la bande ou bande passante (Bandwidth) est une
caractéristique essentielle de tout canal de transmission.
 Exemple : une ligne téléphonique analogique a une bande passante

B=3100Hz comprise entre entre 300Hz et 3400Hz.
 Un câble coaxial utilisé dans les réseaux locaux a une bande

passante nettement supérieur dont la largeur est de l’ordre de 300 à
400 MHz.
 Il est important de noter que lorsqu’on parle de bande passante W
(en Hz), on indique une longueur d’intervalle sans préciser les bornes
de cet intervalle.

 Bandes passantes de quelques supports de transmission courants :
Fig. 1.17

2. Transmission numérique sur support à bande passante

limité
2.1. Définitions
 Une caractéristique commune à tous les supports de transmission
est d’avoir une bande passante limitée.
 Certains de ces supports peuvent être assimilés à des filtres
passe-bas, c’est le cas des câbles.
 Dans le cas d’une transmission en passe bande le problème peut
être ramené au cas simple de passe bas (Enveloppe complexe).
 La transmission d’un signal numérique a travers un filtre passe-
bas est donc un problème général, dont la solution s’applique à
toutes les formes de transmission.
 Le signal est composé d’une suite aléatoire de signaux
élémentaires, correspondant chacun à un moment.
 le mode de transmission est défini par la loi de correspondance
entre les m valeurs de chaque moment et les caractéristiques du
signal qui le présente
2.2. Modèle de la chaine de transmission
dk d(t) x(t)
Source
Générateur
d’impulsion gTx  t
d  t kT
k
k
Canal
nT
dn y(t)
Destination gRx  t
Fig. 1.3
Signal en bande de base :

   
x(t )    d k   (t  kT )   g Tx (t )   d k  g Tx (t  kT )
 k   k 

   
x(t )    d k   (t  kT )   g Tx (t )   d k  g Tx (t  kT ) 2.1
 k   k 
 dk sont des symboles pouvant prendre m valeurs possibles.
 Le mode du signal est alors caractérisé par :
 La forme du signal élémentaire de base à l’émission

 Les valeurs possibles des symboles dk .
 Une éventuelle loi séquentielle imposant certaine contraintes
à la détermination de dk .

Exemple: . Mode bipolaire
Suite binaire 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0
A
Suite d’impulsions
t
-A
Fig. 2.2
T
 Ce mode est constitué par une succession d’impulsions

rectangulaires de durée T et dont l’amplitude peut prendre deux
valeurs  A.

2.3. Transmission à travers un canal à bande limitée

2.3.1. Caractéristique du signal
 Le problème à résoudre est celui de la transmission à travers un
filtre passe-bas de fréquence de coupure fc d’un signal numérique
synchrone.
x(t) canal y(t)
åd ⋅d(t -kT)
k
k
gTx (t) hc (t) gRx (t)
 Le signal numérique x(t) est caractérisé par :

 Le débit d’information (Débit binaire) transmit D ( bit / s)
 Le débit de moment M = 1 (baud )
T
ou T est la durée d’un moment (d’un symbole)
 La valence m Le nombre d’éléments de l’alphabet; m représente

également le nombre des niveaux d’amplitude que peut prendre x(t).
où D = M ⋅ lbm bit/s
y (t )
x (t )
t » t
Fig. 2.6
 Le signal y(t) obtenu à la sortie du filtre n’est pas identique au

signal x(t) (Fig. 2.6), la suppression des composantes harmoniques
aux fréquences élevées introduit des déformations et, en particulier
atténue la raideur des fronts du signal.
 Ce qui importe le plus, c’est que l’information numérique contenue
dans x(t) peut être extraite du signal y(t).
 Une régénération du signal sera donc possible si l’information est
extraite sans erreur.
 Si les valeurs des échantillons prélevés sur y(t) sont égales aux
valeurs des échantillons correspondants de x(t), on dit que la
transmission est effectuée sans dégradation.
 Dans le cas idéal on a l’égalité suivante :
y (nT + t P ) = x(nT ) = d n 2.6
où p le délai de transmission à travers le filtre.

2.3.2. Influence du canal:

 Le canal peut être caractérisé par :
 Sa fonction de transfert Hc(f) dans le domaine fréquentiel ou

sa réponse impulsionnelle hc(t) dans le domaine temporel.
 La densité spectrale de puissance et la distribution statistique
des amplitudes des perturbations (bruit, diaphonie) qui l’affectent.
 A cause de la bande limité du canal, l’étalement des signaux de

bases dans le temps risque d’influencer les moments voisins
(interférence entre symboles).

3
1 fc 
T
-T 2 T 2 t
»
2
1
fc 
T
-T 2 T 2 t
»
1
1
fc 
T
-T 2 T 2 t
»
3
fc 
1
4T
-T 2 T 2 t
»
1
fc 
1
2T
-T 2 T 2 t
»
Fig. 3.2a
 On observe que la forme du signal reçu s’écarte plus de la forme

rectangulaire que la fréquence de coupure diminue.
 Le phénomène de « brouillage » des valeurs reçues dû aux

impulsions voisines est appelé Interférences entre symboles IES
ou «InterSymbole-Interference ISI».

3. Interférences entre symboles

 La chaîne de transmission peut être modélisée comme suite:
gRx  t  nT
ådk d(t -kT) gTx  t  x (t ) hc(t) y (t )
k
GTx  f  HC (f ) GRx  f 
heq(t)
Heq(f) Fig. 3.10
heq  t   gTx  t  * hc  t  * g Rx  t 
H eq  f   GTx  f  .H c  f  .GRx  f 

 Le problème général de la transmission numérique peut

s’énoncer ainsi : Quelles caractéristiques le filtre équivalent au
système de transmission doit-il posséder pour que:
y (nT + t P ) = x(nT ) = d (nT ) = d n

 Le signal d(t) est une sommation d’impulsion pondérées par les
valeurs successives des symboles dk .
d (t ) = å d k d (t - kT )
k
 Le signal y(t) à la réception est :

y  t    d k heq  t  kT 
k
 Après échantillonnage aux instants nT :

y  nT    d k heq  nT  kT 
k
 d n heq  0    d k heq  nT  kT 
k n
 En normalisant l’amplitude heq(0) à 1 on a :
y  nT   d   d k heq   n  k  T 
n
Symbole utile 
k n
 
IES
 Le terme I n   d k heq   n  k  T    d n  k heq  kT  3.1

k n k 0
représente «l’interférence entre symbole» qui s’ajoute à la

valeur dn du nème symbole.
 La transmission est effectuée sans dégradation si et seulement si:
I n  0 n

 Exemple 1 1 1
x (t )
kT (k  1)T (k  2)T t Canal

1
y (t )
0
t
Ii  0 kT (k  1)T (k  2)T
Interférences: IES Fig. 3.3
3.1. Suppression de l’interférence inter-symboles

3.1.1. Premier critère de Nyquist
 L’effet d’interférence inter-symboles peut être réduit en augmentent la
bande passante du filtre L ou en réduisant le débit de moment.
 Dans les deux cas il y a mauvaise utilisation de la bande passante
disponible. L’équation (3.1) suggère une autre manière de procéder.
Le terme I n  0
1 pour n  0

 heq  nT   
0 pour n  0

Soit :
3.2
heq  nT     n 
C’est la condition temporelle pour une interférence entre symboles nulle.

h e q (n T )
-3T -2T -T 0 T 2T 3T t
 Une réponse impulsionnelle qui remplit cette condition est, par
exemple :
sin  t / T 
heq  t  
t /T
-3T -2T -T 0 T 2T 3T t
 Exemple:
1 1 0 1
heq (t )
1
0
t
1
T
2 fN t0 2t0
ISI = 0
-1
Fig. 3.13
 Les conditions que doit satisfaire le filtre équivalent Heq(f ) pour que
l’interférence inter-symbole soit nulle, ont été énoncées pour la
première fois par Nyquist et constituent le «premier critère de
Nyquist ». Ces conditions peuvent s’énoncer dans le domaine
temporel ou dans le domaine fréquentiel
 Si ĥeq(t) est la version échantillonnée de heq(t) aux instants

t = nT :
hêq  t   heq  t     t  nT 
n 3.8
  heq  nT    t  nT 
n

 La condition temporelle peut s’exprimer sous la forme :
hêq  t      n     t  nT 
n 3.9
hêq  t     t 
 En prenant la transformée de Fourier de l’équation (3.9) on

obtient :
hêq  t   heq  t      t  nT     t 
n
1  n
H eq  f  *
T
  

f   1
T
 L’équation (3.9) s’écrit donc :
 n  n
H eq  f  *    f    T
n  T
soit n H eq  f  T   T 3.10
 Le premier nombre de l’équation (3.10) est périodique de période

1/T, il suffit donc que l’égalité (3.10) soit satisfaite pour une
période, par exemple: 0  f  1/T
L’équation (3.10) est l’expression fréquentielle
du 1er critère de Nyquist.
 1   2 
H eq  f   H eq  f  
 T   T 
T
1/T 2 /T

 La condition fréquentielle pour une interférence entre symboles nulle

(1er critère de Nyquist) peut se résumer à la condition suivante:
La fonction de transfert Heq(f ) du filtre équivalent possède une

symétrie impaire au piont (1/2T,T/2) pour 0  f  1/T
H eq ( f )
0,5T ●
0
1 1 f
fN 
2T T
Fig. 3.14
 On peut déduire de ce qui précède une condition entre la fréquence

de coupure du filtre équivalent Heq et le débit maximum de moment
M = 1 / T des signaux numériques que l’on peut transmettre à
travers ce filtre sans interférence inter-symboles (ISI=0).
 Toutefois, le premier critère de Nyquist fournit la solution avec la

largeur de bande minimum (fréquence de coupure 1/2T) :
M £ 2 ⋅ f c 3.14
M
où B m in = 3.15
2

 Le premier critère de Nyquist suppose toutefois que le rythme

d’échantillonnage soit parfaitement synchronisé en fréquence et en
phase avec le signal reçu, l’annulation de l’interférence n’est
réalisée en effet, qu’aux instants nT, l’instant t = 0 étant celui de
maximum de l’impulsion de réponse
 En outre, la forme de la réponse élémentaire de base selon (3.6)

est impraticable pour plusieurs raisons :
 Elle s’étend de t = - à t = + et viole le principe de

causalité ;
 Considérée comme résultat d’une limitation stricte de la
bande passant, elle présuppose l’existence d’un filtre
passe–bas idéal ;
 Une faible erreur dans la détermination des instants
caractéristiques (échantillonnage) conduirait à une
interférence importante entre moments.

3.1.2 Filtre de Nyquist généralisé (Facteur Roll-Off)
 En posant 1
fc -
r = 2T ,
1
2T
 Ces filtres seront définis de la façon suivante:
ìï 1- r
ïï T pour 0£ f £
ïï 2T
ïï é
pT æ öù
T
H ( f ) = íï ⋅ ê1+ cos çç f - 1 - r ÷÷ú pour
1- r
£ f £
1+ r
ïï 2 êë r çè 2T ÷øúû 2T 2T
ïï
ïï 1+ r
ïï 0 p our £ f
î 2T
r : F a c te u r R o ll - o ff

 La réponse impulsionnelle peut être écrite de la façon suivante :
sin(p Tt ) cos(pr Tt )
h(t ) = ⋅
p Tt 1- (2r Tt ) 2 3.24
h (t )
3.25
t
r : Facteur Roll - Off 0 £ r £1
 La courbe en cosinus surélevé et celle du filtre rectangulaire de

fréquence de coupure constitue les deux extrêmes de la famille des
filtres de Nyquist
H( f )
Fig. 3.24
r : Facteur Roll - Off 0 £ r £1

 La figure (Fig. 3.27) donne l’allure de la courbe de gain et de la

réponse impulsionnelle pour les valeurs de r = 0 ; 1/2 ; 1 , r est
appelé « Facteur Roll-Off».
Fig. 3.27
 Bande de Nyquist
1 M
BN  f N  
2T 2
H(f )
1
 Bande du signal
1
0,5 ● B  BN (1  r )  (1  r )
2T
f
0  Efficacité spectrale
1 1
fN  = M M 2

M
2T
M
T    symb / sec/ Hz 
(1  r ) (1  r ) B 1 r
2 2
Fig. 3.30

4. Diagramme en œil
 Les représentations de l’œil, appelées diagrammes en œil, sont
d’une grande utilité pour l’estimation de l’interférence entre symbole
dans un système de transmission numérique.
 En connaissant l’ouverture de l’œil des données au récepteur, il est
possible d’estimer la probabilité d’erreur à la réception.
 Electroniquement, Le diagramme en œil est visualisé en général à
l’aide d’un oscilloscope (Courbes de losange).

1 -1 1 1 TS
1) Signal sans limitation de bande
Fig. 3.33
A
B
2) Signal transmis (limitation de bande due du canal)

La distance A est appelée « ouverture verticale de l’œil ». Elle s’exprime
l’ampleur des IES
La distance B est « l’ouverture horizontale ».

 Le diagramme en œil est la représentation graphique de toutes les

combinaisons du signal reçu, sur un même intervalle de temps nT
(Souvent T ou 2T.)
 Exemple
Impulsion de base émis Impulsion de base reçue
xˆB (t )  gTx (t ) yB (t ) = g Rx (t )
Canal
B
C A
t t
T T
Fig. 3.34
1 1 1
C
B
A
Fig. 3.35a,b

i-2 i-1 i ai-2 ai-1 ai

0 0 0 -1 -1 -1
+1
(- A - B - C )
0 0 1 -1 -1 1 (- A - B + C )
0 1 0 -1 1 -1 (- A + B - C )
0 1 1 -1 1 1 (- A + B + C )
1
1
0
0
0
1
1
1
-1
-1
-1
1
(A- B - C)
(A- B + C)
-1
1 1 0 1 1 -1 (A + B - C)
1 1 1 1 1 1 (A + B + C)

 Exemple:
heq(t)
Diagramme en oeil
IES=0
IES≠0
IES=0

 Le diagramme en œil présente des ouvertures en forme de

losanges arrondis qui lui ont valu son nom. La forme et la
dimension de ces « yeux » sont des indices très parlants de la
qualité d’une transmission numérique
 En l’absence de bruit, il suffit que l’ouverture de l’œil soit
supérieure à zéro pour qu’il soit possible de distinguer sans erreur
deux valeurs de symboles voisines.
 En présence de bruit A/2 représente l’amplitude de bruit
correspondant au seuil d’apparition des erreurs.
 La demi ouverture horizontale représente le décalage maximal
tolérable de l’instant d’échantillonnage en l’absence de bruit. En
présence de bruit, cette tolérance est réduite.
 Le diagramme en œil permet donc:
 d’ajuster finement le filtre de réception (égalisation) afin d’annuler IES
 d’ajuster la phase de l’horloge locale d’échantillonnage dans le
régénérateur de manière à échantillonner les signaux égalisés à
l’instant précis où l’interférence est nulle.

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Interférences entre symboles et Critère de Nyquist 2

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1. Caractéristique d’une liaison de transmission numérique

 L’information numérique transmise peut ainsi, en principe, être

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1.4. Altérations du signal (erreurs physiques)

Affaiblissement Distorsions Bruit

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1.4.1. Distorsion temporelle

Signal émis Signal reçu

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

 Le support de transmission affaiblie le signal : affaiblissement

 Affaiblissement du signal = perte d’énergie

 Une atténuation de 3 dB équivaut à une perte de 50% du signal

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1.4.3. Le bruit (Noise) et Notion du Raport signal-sur-bruit

 Exemple : Bruit thermique blanc,

 La quantité de bruit présente sur un canal de transmission, est exprimé

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

1.5. Largeur de bande ou bande passante (Bandwidth) :

 Exemple : une ligne téléphonique analogique a une bande passante

 Un câble coaxial utilisé dans les réseaux locaux a une bande

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

 Bandes passantes de quelques supports de transmission courants :

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

2. Transmission numérique sur support à bande passante

2.2. Modèle de la chaine de transmission

Signal en bande de base :

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

 dk sont des symboles pouvant prendre m valeurs possibles.

 Le mode du signal est alors caractérisé par :

 La forme du signal élémentaire de base à l’émission

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

Exemple: . Mode bipolaire

 Ce mode est constitué par une succession d’impulsions

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

2.3. Transmission à travers un canal à bande limitée

 La valence m Le nombre d’éléments de l’alphabet; m représente

 Le signal y(t) obtenu à la sortie du filtre n’est pas identique au

 Dans le cas idéal on a l’égalité suivante :

y (nT + t P ) = x(nT ) = d n 2.6

où p le délai de transmission à travers le filtre.

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

2.3.2. Influence du canal:

 Sa fonction de transfert Hc(f) dans le domaine fréquentiel ou

 A cause de la bande limité du canal, l’étalement des signaux de

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

 On observe que la forme du signal reçu s’écarte plus de la forme

 Le phénomène de « brouillage » des valeurs reçues dû aux

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

3. Interférences entre symboles

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

 Le problème général de la transmission numérique peut

y (nT + t P ) = x(nT ) = d (nT ) = d n

 Le signal y(t) à la réception est :

 Après échantillonnage aux instants nT :

 En normalisant l’amplitude heq(0) à 1 on a :

 Le terme I n   d k heq   n  k  T    d n  k heq  kT  3.1

représente «l’interférence entre symbole» qui s’ajoute à la

 La transmission est effectuée sans dégradation si et seulement si:

M. Fertat TNBB A. Berraissoul

kT (k  1)T (k  2)T t Canal