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1.

Les unités de mesure

Nom de la grandeur Unité de mesure Symbole


Longueur Mètre m
Aire ou surface Mètre carré m²
Volume Mètre au cube m³
Capacité Litre l
Masse gramme g

2. Multiples et les sous multiples des unités de mesures

Les multiples et les sous multiples des unités de mesures sont obtenus en ajoutant un préfixe
aux unités de mesures correspondant.

Préfixe Symbole Facteur multiplicatif Puissance de 10


téra- T 1 000 000 000 000 1012
MULTIPLES

giga- G 1 000 000 000 109


méga- M 1 000 000 106
kilo- K 1000 103
hecto- h 100 102
déca- da 10 101
Unités 1 100
Déci- d 0,1 10−1
MULTI

10−2
SOUS

PLES

Centi- c 0,01
Milli- m 0,001 10−3
Micro- µ 0,000 001 10−6
Nano- n 10−9
Pico- p 10−12
Femto- f 10−15
Atto- a 10−18

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3. Unité de longueur – de masse – de capacité
En utilisant le tableau ci-dessus, complétez le tableau ci-dessous. Il reprend toutes les
unités de longueurs, de masse et de capacité.

Tableau de conversion des unités de mesures.

Longueur m

Masse g

Capacité l

Unité

ℕ: L’ensemble des nombres entiers naturels ;


ℤ : L’ensemble des nombres entiers relatifs ;
ℚ: : L’ensemble des nombres entiers rationnels ;
ℝ: L’ensemble des nombres réels ;
ℂ : : L’ensemble des nombres complexes.

Rapports et proportions
𝑎
Le rapport = 𝑞 avec 𝑏 ≠ 0 ⟺ a = q b
𝑏
𝒂 𝒄
Une proportion est une égalité de 2 rapports: =𝒅 avec a et d : extrêmes;
𝒃
c et d : moyens.
Propriété : a d = bc
𝒂 𝒄 𝒃𝒄
4ième proportionnelle: =𝒙 ⟺ 𝒙=
𝒃 𝒂
𝒂 𝒙
Moyenne proportionnelle (ou géométrique): =𝒃 ⟺ 𝒙𝟐 = 𝒂𝒃
𝒙
Propriétés:
𝒂 𝒄
Dans toute proportion = , on a:
𝒃 𝒅

𝑎+𝑏 𝑐+𝑑 𝑎−𝑏 𝑐−𝑑 𝑎+𝑏 𝑐+𝑑 𝑎−𝑏 𝑐−𝑑


a) = et = b) = et =
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑 𝑎 𝑐 𝑎 𝑐

𝑎+𝑏 𝑏 𝑎+𝑏 𝑎 𝑎−𝑏 𝑏 𝑎−𝑏 𝑎


𝒄) = et = d) = et =
𝑐+𝑑 𝑑 𝑐+𝑑 𝑐 𝑐−𝑑 𝑑 𝑐−𝑑 𝑐

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𝑎+𝑏 𝑎−𝑏 𝑎+𝑏 𝑐+𝑑
𝒆) = 𝑐−𝑑 et = 𝑐−𝑑
𝑐+𝑑 𝑎−𝑏

Puissances à exposant rationnel

 si n est entier positif et a un nombre réel, a n  a.a.a



n facteurs
p
 si a est un réel strictement positif et si n et p sont des entiers positifs non nuls, a  n a p n

1
 si m est un nombre rationnel et a diffère de 0, a m  m
a
−𝑝
1
 𝑛 = 𝑎𝑛
√𝑎𝑝

 Propriétés suivantes:
am
am a p  am  p a bm  a mbm  a m p
ap
a
m
−𝑛 𝑏𝑛
  am
(𝑎𝑏)
p
am  a m. p    =
b bm 𝑎𝑛

Par convention: a0  1 et 𝟎𝟎 n′ est pas défini.

TRIGONOMÉTRIE
4. Formules trigonométriques

Relation entre le grade, le radian et le degré. La relation entre le degré, le radian

et le grade découle d’une simple règle de trois.

𝑑𝑒𝑔𝑟é𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛𝑠


= =
180° 200 𝑔𝑜𝑛 𝜋

∀𝜶: − 𝟏 ≤ 𝐬𝐢𝐧 𝜶 ≤ 𝟏 sin 𝛼 𝜋


tan 𝛼 = cos 𝛼 (𝛼 ≠ 2 + 𝑘 𝜋)
∀𝜶: − 𝟏 ≤ 𝐜𝐨𝐬 𝜶 ≤ 𝟏

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cos 𝛼
Formule fondamentale de la trigonométrie cot 𝛼 = (𝛼 ≠ 𝑘𝜋)
sin 𝛼

1
𝐬𝐢𝐧𝟐 𝜶 + 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶 = 𝟏 On a: tan 𝛼 =
cot 𝛼
et
On a aussi { 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
1
𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 1+tan2 𝛼 = et
Formules dérivées: cos2 𝛼
1
Cosec 𝛼 =
1
( 𝛼 ≠ 𝑘𝜋) 1+cot 2 𝛼 =
sin 𝛼 sin2 𝛼
1 
sec 𝛼 = (   k )
cos 𝛼 2
Angles associés
Angles associés
cos(𝛼 + 2𝑘𝜋) = cos 𝛼 sin(𝛼 + 2𝑘𝜋) = cos 𝛼 tan(𝛼 + 𝑘𝜋) = tan 𝛼 cot(𝛼 + 𝑘𝜋) = cot 𝛼
cos(− 𝛼) = cos 𝛼 sin(−𝛼 ) = − sin 𝛼 tan(− 𝛼) = −tan 𝛼 cot(−𝛼 ) = − cot 𝛼
tan(𝜋 + 𝛼) = tan 𝛼 cot(𝜋 + 𝛼) = cot 𝛼
cos(𝜋 + 𝛼) = − cos 𝛼 sin(𝜋 + 𝛼) = − sin 𝛼
tan(𝜋 − 𝛼) = − tan 𝛼 cot(𝜋 − 𝛼) = −cot 𝛼
cos(𝜋 − 𝛼) = − cos 𝛼 sin(𝜋 − 𝛼) = sin 𝛼
𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 tan ( 2 − 𝛼) = cot 𝛼 cot ( 2 − 𝛼) = tan 𝛼
cos (2 − 𝛼) = sin 𝛼 sin ( 2 − 𝛼) = cos 𝛼
𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 tan ( 2 + 𝛼)= − tan 𝛼 cot ( 2 + 𝛼) = − cot 𝛼
cos (2 + 𝛼) = − sin 𝛼 sin (2 + 𝛼) = cos 𝛼

𝒂 𝒂
Formules en fonction de 𝐭𝐚𝐧 𝟐 𝒕𝒂𝒏 𝟐
𝟐
tan 𝑎 = 𝒂
𝒂 𝒂 𝟏 − 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝟐
𝟐 𝒕𝒂𝒏 𝟐 𝟏 − 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝟐
sin 𝑎 = 𝒂 cos 𝑎 = 𝒂
𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝟐 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝟐

Formules de SIMPSON

pq pq
sin p  sin q  2 sin cos
2 2
pq pq
sin p  sin q  2 sin cos
2 2
pq pq
cos p  cos q  2 cos cos
2 2
pq pq
cos p  cos q   2 sin sin
2 2

sin(𝑝+𝑞)
tan 𝑝 +tan 𝑞 =
cos 𝑝 cos 𝑞

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sin(𝑝−𝑞)
tan 𝑝 - tan 𝑞 =
cos 𝑝 cos 𝑞

Formules d’addition Formules de CARNOT


𝐬𝐢𝐧(𝒂 + 𝒃) = 𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝒃 + 𝐜𝐨𝐬 𝒂 𝐬𝐢𝐧 𝒃 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝒂 = 𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝒂
𝐬𝐢𝐧(𝒂 − 𝒃) = 𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝒃 − 𝐜𝐨𝐬 𝒂 𝐬𝐢𝐧 𝒃 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒂 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒂 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒂
𝐜𝐨𝐬(𝒂 + 𝒃) = 𝐜𝐨𝐬 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝒃 − 𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝐬𝐢𝐧 𝒃 = 2 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒂 -1
𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔 𝒂 𝒄𝒐𝒔 𝒃 + 𝒔𝒊𝒏 𝒂 𝒔𝒊𝒏 𝒃 = 1- 2 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝒂
2
1 + cos 2a = 2 cos a
1 - cos 2a = 2 sin 2 a
𝐭𝐚𝐧 𝒂 + 𝐭𝐚𝐧 𝒃
𝐭𝐚𝐧(𝒂 + 𝒃) = 𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝒂
𝟏 − 𝒕𝒂𝒏 𝒂 𝒕𝒂𝒏 𝒃
𝐭𝐚𝐧 𝟐𝒂 =
𝐭𝐚𝐧 𝒂 − 𝐭𝐚𝐧 𝒃 𝟏 − 𝐭𝐚𝐧𝟐 𝒂
𝐭𝐚𝐧(𝒂 − 𝒃) =
𝟏 + 𝒕𝒂𝒏 𝒂 𝒕𝒂𝒏 𝒃

5. Les triangles quelconques

Le grade est par définition la centième partie de l’angle droit. Un angle plat a pour mesure 200gon
Un sous multiple du grade souvent utilisé en topométrie est le déci-milligrade (dmgon)
𝟏
1dmgon= 0,0001 gon = gon = 𝟏𝟎−𝟒 gon
𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎

Les sous-multiples du grade (gon) sont donnés dans le tableau de conversion suivant:

gon dgon cgon mgon dmgon


(grade) (décigrade) (centigrade) (milligrade) (décimilligrade)

1 0 0 0 0

Les relations trigonométriques dans un triangle quelconque sont déterminées en utilisant le


formulaire ci-dessous.

1. Règle des Sinus.

𝐴̂ + 𝐵̂ + 𝐶̂ = 180° = 200𝑔𝑜𝑛 = 𝜋 𝑟𝑎𝑑


𝑎 𝑏 𝑐
= = = 2R
sin 𝐴̂ sin 𝐵̂ sin 𝐶̂

3 cotés règles des cosinus


2 cotés et l angle défini par les 2 cotés donnés règles des cosinus
2 cotés et un angle autre que celui défini par les 2 cotés règles des sinus
1 coté et 2 angles règles des sinus
3 angles on ne peut rien faire

R est le rayon du cercle circonscrit au triangle ABC.

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2. Règle des Cosinus ou Théorème d’AL KASHI.

𝑏2 +𝑐 2 −𝑎2 a
̂ ⇔ cos 𝐴̂ =
𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2 𝑏𝑐 cos 𝐴
2𝑏𝑐

𝑎2 +𝑐 2 −𝑏2
𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2 𝑎𝑐 cos 𝐵̂ ⇔ cos 𝐵̂ =
2𝑎𝑐

𝑎2 +𝑏2 −𝑐 2
𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2 𝑎𝑏 cos 𝐶̂ ⇔ cos 𝐶̂ =
2𝑎𝑏

3. Aire d’un triangle quelconque.


𝟏 𝟏 𝟏
3.1.Aire S= ab sin 𝑪̂ = bc sin 𝑨
̂ = ̂
ac sin 𝑩
𝟐 𝟐 𝟐
3.2. Formule de Héron

𝟏
S = √𝒑(𝒑 − 𝒂)(𝒑 − 𝒃)(𝒑 − 𝒄) avec p = (a +b + c): demi-périmètre.
𝟐

6. Les triangles rectangles.

Considérons un triangle rectangle en A


B

𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é 𝐴𝐵
sin 𝐶 = =
𝐻𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒 𝐵𝐶

𝐶ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 𝐴𝐶
cos 𝐶 = =
𝐻𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒 𝐵𝐶

𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é 𝐴𝐵
tan 𝐶 = =
𝐶ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 𝐴𝐶

A C

Pythagore: 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2

Méthode

• Identifier les côtés par rapport à l’angle connu


• Ecrire SOH CAH TOA cette expression correspond aux formules suivantes

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Hypoténuse Hypoténuse côté opposé
Côté opposé Côté adjacent côté adjacent

Sinus de l’angle Cosinus de l’angle Tangente de l’angle

• Repérer les côtés que l’on connaît dans la formule de SOH CAH TOA
• En déduire la formule à utiliser
• Remplacer toutes les données connues par leur valeur Calculer le rapport.
• Effectuer le calcul de la valeur de l’angle en utilisant la fonction inverse.

7. Nombres Trigonométriques d’angles remarquables

Degrés 0° 30° 45° 60° 90° 180° 270° 360°


radians 0 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝟑𝝅 2𝝅
𝟔 𝟒 𝟑 𝟐 𝟐
grades 0 gon 𝟏𝟎𝟎 50 gon 𝟐𝟎𝟎 100gon 200gon 300gon 400 gon
𝐠𝐨𝐧 𝒈𝒐𝒏
𝟑 𝟑
𝐬𝐢𝐧 𝜶 0 𝟏 √𝟐 √𝟑 1 0 -1 0
𝟐 𝟐 𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝜶 1 √𝟑 √𝟐 𝟏 0 -1 0 1
𝟐 𝟐 𝟐
𝐭𝐚𝐧 𝜶 0 √𝟑 1 √𝟑 ∗ 0 ∗ 0
𝟑
𝐜𝐨𝐭 𝜶 ∗ √3 1 √𝟑 0 ∗ 0 ∗
𝟑

Signe des nombres trigonométriques:

Cosinus Sinus

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+ +

-
-

Tangente et cotangente

Equations trigonométriques

𝑥 = 𝑎 + 2 𝑘𝜋
sin 𝑥 = sin 𝑎 ⇔ { k∈ ℤ ;
𝑥 = 𝜋 − 𝑎 + 2 𝑘𝜋

𝑥 = 𝑎 + 2 𝑘𝜋
cos 𝑥 = cos 𝑎 ⇔ { k∈ ℤ ;
𝑥 = −𝑎 + 2 𝑘𝜋

tg 𝑥 = tg 𝑎 ⇔ 𝑥 = 𝑎 + 𝑘𝜋 k∈ ℤ .

Coordonnées polaires (topographiques)


Dans un RON du plan, M(x,y)
 M a pour coordonnées cartésiennes M(x, y) ;
 M a pour coordonnées polaires M(r, 𝜃) ; 𝜃
 𝑟 = OM et 𝜃 est une mesure de l’angle (𝑖, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗ 𝑂𝑀
𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑦
 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 et { 𝑦 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝜃 avec tan 𝜃 =
𝑥

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LE PREMIER DEGRÉ

Signe de la fonction du premier degré

x −∞ p +∞

m

Signe (mx + p) signe contraire de m 0 signe de m

Equation d’une droite

Equation d’une droite passant par 2 points distincts A (𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ) et B (𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 ) dans un
RON : y = 𝑚𝐴𝐵 x + p avec
𝒚𝑩 −𝒚𝑨
𝒎𝑨𝑩 =
𝒙𝑩 −𝒙𝑨

Position relative de 2 droites

𝑑1 ≡ 𝑦 = 𝑚1 x + 𝑝1 et 𝑑2 ≡ 𝑦 = 𝑚2 x + 𝑝2

 Sécantes si 𝑚1 ≠ 𝑚2 ;
 Perpendiculaires si 𝑚1 . 𝑚2 = -1 ;
 Parallèles si 𝑚1 = 𝑚2 ;
 Confondues si 𝑚1 = 𝑚2 𝑒𝑡 𝑝1 = 𝑝2

Angle entre 2 droites


𝑚2 − 𝑚1
tan 𝜑 =
1−𝑚1 .𝑚2

LE SECOND DEGRÉ

1. Equation du second degré

1. Résolution

Pour résoudre l’équation du second degré, on calcule

Δ (delta)= 𝑏 2 − 4 𝑎𝑐

(=Discriminant de l’équation du second degré).D’autres auteurs l’appellent réalisant


(𝜌).

1.1 . Si Δ > 0, l’équation du second degré admet 2 racines distinctes.

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−𝑏+√∆ −𝑏−√∆
𝑥1 = et 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎

L’équation du second degré se factorise de la manière suivante

ax 2 + bx + c = a (𝑥 − 𝑥1 )(𝑥 − 𝑥2 )

1.2 Si Δ = 0, l’équation du second degré admet 1 racine double.

−𝑏
𝑥1 = 𝑥2 = 2𝑎

L’équation du second degré se factorise de la manière suivante

ax 2 + bx + c = a (𝑥 − 𝑥1 )2 ! Un carré parfait.

1.3. Si Δ < 0, l’équation du second degré n’admet pas de racine. Elle n’admet pas de
factorisation (dans R).

2. Signes du trinôme du second degré et résolution des inéquations.

a) Si Δ > 0 et. 𝒙𝟏 < 𝒙𝟐

x -∞ 𝑥1 𝑥2 +∞

Signe de Signe de a 0 Signe contraire de a 0 Signe de a

ax 2 + bx + c

b) Si Δ = 0

x -∞ 𝑥1 =𝑥2 +∞

Signe de Signe de a 0 Signe de a

ax 2 + bx + c

c) Si Δ < 0

x -∞ +∞

Signe de Signe de a

ax 2 + bx + c

Fonctions du second degré

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Minimum si a > 0 (Concavité vers le haut). Maximum si a
−b ∆
< 0 (Concavité vers le bas). Le sommet S de la parabole est S( ;- ) et
2a 4a
−b
l’axe est x = 2a

Zéro(s) ou racine(s) de la fonction

1) Si Δ > 0, l’équation du second degré admet 2 racines distinctes; donc 2 points


distincts.

−b+√∆ −b−√∆
x1 = et x2 =
2a 2a

2) Si Δ = 0, l’équation du second degré admet 1 racine double; donc 1 point (le


sommet).

−b
x1 = x2 =
2a
3) Si Δ < 0, l’équation du second degré n’admet pas de racine. Elle n’admet pas
de zéro.

Produits remarquables

a  b 2  a 2  2ab  b2
a  b 2  a 2  2ab  b2
a  b a  b   a 2  b2
a  b 3  a 3  3a 2b  3ab2  b3
a  b 3  a 3  3a 2b  3ab2  b3
a  b a 2  ab  b2   a 3  b3
a  b a 2  ab  b2   a 3  b3
Valeur absolue et racine carrée

𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0;
La valeur absolue de x = |𝑥| = {
−𝑥 𝑠𝑖 𝑥 < 0

√𝑥 2 =|𝑥|

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Valeur absolue, racine carrée et radicaux.

𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0;
1. La valeur absolue de x = |𝑥| = {
−𝑥 𝑠𝑖 𝑥 < 0

√𝑥 2 =|𝑥| si 𝑥 ∈ ℝ

2. Radicaux

Si 𝑥 ∈ ℝ+ , alors √𝑥 = 𝑏 ssi 𝑏 2 = 𝑥

En particulier, √0 = 0 ; √1 = 1 ; 𝑥 2 = 9 ⟺ 𝑥1 = 3 et 𝑥1 = −3

Propriétés:

a) Si 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , alors √𝑎 √𝑏 = √𝑎 𝑏

√𝑎 𝑎
b) Si 𝑎 ∈ ℝ+ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ0+ alors = √𝑏
√𝑏

c) Si 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , alors ( √𝑎 + √𝑏 ) ( √𝑎 − √𝑏 ) = 𝑎 − 𝑏 (Binômes
conjugués);

( √𝑎 + √𝑏 ) 2 = a + 2√𝑎 𝑏 + 𝑏 et ( √𝑎 − √𝑏 ) 2 = a − 2√𝑎 𝑏 + 𝑏 (Produits


remarquables).

d) Attention: √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 ≠ a + 𝒃 car (𝒂 + 𝒃)𝟐 ≠ 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐

 Si n est un nombre naturel impair (différent de 1) et 𝑎 ∈ ℝ ou si n est un nombre


𝒏
naturel pair (non nul) et 𝑎 ∈ ℝ+ , alors √𝒂 = 𝒃 ssi 𝒃𝒏 = 𝒂

𝑝
𝑛
 √𝒃𝒑 = 𝑏 𝑛 si 𝑏 ∈ ℝ+
0

Division de (a𝑥 3 + b 𝑥 2 + cx + d ) : (x – 2) : Règle de Hörner

a b c d
2 2a 4a+ 2b 8a +4b+2c
a 2a +b 4a +2b +c Reste = 8a +4b+2c +d

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Exemple: Soit le polynôme P(x) = 4𝑥 3 -24 𝑥 2 + 45x -25 On voit que P(1) = 0

4 -24 45 -25

1 4 -20 25

4 -20 25 Reste = 0

8. LES FONCTIONS DE REFERENCE

Les graphes ci-dessous représentent les graphiques de quelques fonctions usuelles

Fonction identique Fonction carré

𝑓1 (𝑥) = 𝑥 𝑓2 (𝑥) = 𝑥 2

Fonction cube Fonction racine carrée

𝑓3 (𝑥) = 𝑥 3 𝑓4 (𝑥) = √𝑥

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Fonction racine cubique Fonction valeur absolue
3
𝑓5 (𝑥) = √𝑥 𝑓6 (𝑥) = |𝑥|

Fonction inverse Fonction sinus


1
𝑓7 (𝑥) = 𝑥 𝑓8 (𝑥) = sin 𝑥

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Fonction cosinus Fonction tangente

𝑓9 (𝑥) = cos 𝑥 𝑓10 (𝑥) = tan 𝑥

Fonction exponentielle Fonction logarithme

𝑓11 (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑓12 (𝑥) = log 𝑥

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Fonction logarithme népérien

𝑓13 (𝑥) = ln 𝑥

10. Dérivées

Soit f : x → 𝑦 = 𝑓(𝑥) et u= u(x) ; v= v(x) et w = w(x)

L’équation de la tangente à la courbe d’équation y = f(x) au point


(𝑥0 , 𝑦0 ) est:

y - 𝑦0 = f’(𝑥0 ) . ( x- 𝑥0 )

1) k’ = 0 (k est une constante)

2) x’ = 1

3) (𝑥 𝑛 )’ = n. 𝑥 𝑛−1 (avec n ∈ 𝑄0 )

4) (k x)’ = k, où k est une constante.

5) (k u)’ = k u’, où k est une constante.

6) (u+v+w)’ = u’ + v’+ w’

7) (u.v)’ = u’. v + u. v’

8) (u.v.w)’ = u’. v.w + u. v’.w + u.v.w’

𝑢 𝑢′ 𝑣 –𝑢 𝑣′
9) ( 𝑣 )’ = 𝑣2

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1 –𝑢′ 𝑘 –𝑢′
10) En particulier, ( 𝑢)’ = et ( 𝑢)’ = 𝑘 où k est une
𝑢2 𝑢2
constante.

11) (𝑢𝑛 )’ = n. 𝑢𝑛−1 .u’ (avec n ∈ 𝑄0 )


1 −1
1 1 𝑢′
12) En particulier, (√𝑢 )’ = (𝑢 )’ = 2 𝑢
2 2 =2
√𝑢

13) (sin 𝑢)’ = u’ cos u


14) (cos u)′ = - u’ sin 𝑢
u’
15) (tg u)’ = ou u’(1+tg 2 u)
cos2 u
u’
16) (cotg u)’ = - sin2 u
u′
17) (arc sin u)’ =
√1− u2
u′
18) (arc cos u)’ = −
√1− u2
𝑢′
19) (arc tg u)’ = 1 + 𝑢2
𝑢′
20) (arc cotg u)’ =− 1 + 𝑢2
𝑢′
21) ( ln u )’ = 𝑢
𝑢′
22) (log u)’ = 𝑢 ln 10
𝑢′
23) (𝑙𝑜𝑔𝑎 u)’ = 𝑢 ln 𝑎

24) (𝑒 𝑢 )’ = u’ 𝑒 𝑢
25) (𝑎𝑢 )’ = u’ 𝑎𝑢 ln a

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A. Propriétés des logarithmes

∀ 𝑎, 𝑏 > 0 𝑒𝑡 𝑛 ∈ 𝑅:

1. log (a b) = log a + log b;


𝒂
2. log = log a - log b;
𝒃
3. log 𝑎𝑛 = n log a ;
4. log 1 = 0 ; log 10 = 1 ; ln e = 1 et ln 1 = 0.

B. Calcul integral

1. Primitive
Définition: Si F’(x) = f(x), F(x) est une primitive de f(x) (ou intégrale
indéfinie de f (x)).

Propriété: Si F’(x) = f(x), toute primitive de f(x) est de la forme F(x) + C (où C
est une constante arbitraire). C= Constante d’intégration.

2. Intégrale définie
Calcul d’une intégrale définie:
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = F(b) – F(a) = [ 𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 où F(x) est une primitive de f(x).

3. Intégrale indéfinie (ou primitive).

∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 représente l’ensemble des primitives de f(x).

Si F’(x) = f(x), ∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 = F(x) + C

4. Méthodes d’intégration.

A. Intégrales immédiates

a) ∫ 𝑑𝑥 = x + C;

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n 𝑥 𝑛+1
b) ∫ x dx = + C, avec (n ≠ -1)
𝑛+1
𝑑𝑥
c) ∫ = ln |x| + C
𝑥

d) ∫ 𝑒 𝑥 dx = 𝑒 𝑥 + 𝐶
𝑥 𝑎𝑥
e) ∫ 𝑎 dx = +𝐶
ln 𝑎

f) ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = − cos x + C
g) ∫ cos 𝑥 𝑑𝑥 = sin x + C
dx
h) ∫ cos2 x = tg x + C
dx
i) ∫ sin2 x = − cotg x + C
𝑑𝑥
j) ∫ = arc sin x + C
√1− 𝑥 2
𝑑𝑥
k) ∫ 1+𝑥 2 = arc tg x + C
𝑑𝑥 1 𝑥
l) ∫ 𝑎2 +𝑥 2 = arc tg +C
𝑎 𝑎

B. Intégrales par décomposition

∫( C1 u + 𝐶2 v) dx = C1 ∫ u dx + C2 ∫ v dx

où 𝐶1 et 𝐶2 sont des constantes.

C. Intégrales par parties

∫ u v ′ dx = uv - ∫ 𝑢′ 𝑣 dx
D. Intégrales par changement de variables (ou par substitution)

∫ (𝑥) 𝑑𝑥 = ∫ (𝑢(𝑡)) 𝑢′(𝑡) 𝑑𝑡 avec u = u(x)

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11. Les asymptotes

1. Asymptotes verticales

La droite d’équation x= a est une asymptote verticale (A.V.) au


graphe de la fonction f : x → y = f(x) ssi

lim 𝑓(𝑥) = + ∞ (ou − ∞) (On parle d’A.V. à gauche)


𝑥→𝑎−

lim 𝑓(𝑥) = + ∞ (ou − ∞) (On parle d’A.V. à droite)


𝑥→𝑎+

2. Asymptotes horizontales

La droite d’équation y = b est une asymptote horizontale (A.H.)


au graphe de la fonction f : x → y = f(x) ssi

lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 (On parle d’A.H. à droite)


𝑥→+ ∞

lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 (On parle d’A.H. à gauche)


𝑥→− ∞

3. Asymptotes obliques

La droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique (A.O.)


au graphe de la fonction f : x → y = f(x) ssi

lim [𝑓(𝑥) − (ax + b)] = 0 (On parle d’A.O. à droite)


𝑥→+ ∞

lim [𝑓(𝑥) − (ax + b)] = 0 (On parle d’A.O. à gauche)


𝑥→− ∞

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Pour la recherche de a et b de l’asymptote oblique d’équation y= ax +b, on
utilise les formules suivantes:

La droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique (A.O.)


à gauche au graphe de la fonction f : x → y = f(x) ssi

𝑓(𝑥)
lim = a ( a ∈ R–{0} )
𝑥→− ∞ 𝑥

lim [𝑓(𝑥) − 𝑎 𝑥] = 𝑏 (b∈ R )


𝑥→− ∞

La droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique (A.O.)


à droite au graphe de la fonction f : x → y = f(x) ssi

𝑓(𝑥)
lim = a ( a ∈ R–{0} )
𝑥→+ ∞ 𝑥

lim [𝑓(𝑥) − 𝑎 𝑥] = 𝑏 (b∈ R )


𝑥→+ ∞

12. Rôle de la dérivée première.


Nous allons utiliser le signe de la dérivée première f’ pour étudier la croissance et la
décroissance de f. Ceci nous permettra de préciser s’il s’agit bien d’un maximum ou
d’un minimum. Rappelons que les minimums et maximums d’une fonction sont
appelés extrema de la fonction.

a) Cas d’un Minimum

x 𝒙𝟎

y’
− 0 +

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y
Décroissante f(𝒙𝟎 )
Minimum Croissante

«Si f est continue et dérivable, il y a donc minimum quand la dérivée


première y’ passe du signe négatif au signe positif au point 𝒙𝟎 »

b) Cas d’un Maximum

x 𝒙𝟎

y’ + 0 −
y
f(𝒙𝟎 )
Croissante Maximum Décroissante

«Si f est continue et dérivable, il y a donc maximum quand la dérivée


première y’ passe du signe positif au signe négatif au point 𝒙𝟎 . »
Conclusion: Pour déterminer les variations de la fonction f:

- On calcule y’ ;
- On cherche les racines de f’ ;
- On dresse un tableau de signes de f’ et on en déduit les variations de f.

13. Rôle de la dérivée seconde


Nous allons utiliser le signe de la dérivée seconde f’’ pour étudier le sens de la
concavité de f. Ceci nous permettra de préciser s’il s’agit bien d’un point
d’inflexion.
Cas d’un point d’inflexion

x 𝒙𝟎

y’’
− 0 +

y Concave Convexe
f(𝒙𝟎 )
Point
d’inflexion

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«Si f est continue et dérivable, la courbe tourne sa concavité vers le bas
(« concave ») si la dérivée seconde y’’ < 0 et vers le haut (« convexe »)
si la dérivée seconde y’’ > 0 ». Les changements de signe au point 𝒙𝟎
donnent les points d’inflexion (s’ils existent).

x 𝒙𝟎

y’’ + 0 −
y Convexe Concave
f(𝒙𝟎 )
Point
d’inflexion

14. Tableau de Variation d’une fonction et


représentation graphique.
Le tableau de variation est un tableau où on rassemble tous les résultats.
On détermine le domaine de f, ses racines et ses éventuelles asymptotes ;

x Valeurs remarquables (voir exemples)


Y’ Signes et changement de signes
Y’’ Signes et changement de signes
Y Croissance, décroissance, maximum, minimum,
sens de la concavité et points d’inflexion

15. Applications du calcul intégral: Quadratures.

a) Aire A d’une partie du plan limitée par une courbe y = f(x), les
droites verticales x = a et x = b et bordée par l’axe OX.

1) Si f(x) est positive sur [a,b]

𝑏
A= ∫𝑎 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥

2) Si f(x) est négative sur [a,b]

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𝑏
A = − ∫𝑎 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥

3) Si f(x) est quelconque sur [a,b] (point de vue signe), il faut partager
[a,b] en sous-intervalles sur lesquels f > 0 ou f < 0.
Exemple :

4) Aire A d’une partie du plan non bordée par OX.

𝑏
A = ∫𝑎 [𝑓 (𝑥) − 𝑔(𝑥)] 𝑑𝑥

16. Géométrie analytique plane


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Nous travaillerons ici dans un RON.
a) Distance entre deux points

Soient deux points A(𝑥𝐴 ,𝑦𝐴 ) et B(𝑥𝐵 ,𝑦𝐵 ). La distance entre ces 2 points est

dist  A, B   xB  x A 2   y B  y A 2
 
Soit un point P x p , y p et une droite d'équation d≡ ax + by + c = 0. La distance de P à d est
ax P  by P  c
distP, d 
a 2  b2

Si la droite a pour équation d≡ y= 𝑚 𝑥 + 𝑝. La distance de P à d est

|𝑚 𝑥𝑝 −𝑦𝑝 +𝑝|
𝑑𝑖𝑠𝑡 (𝑃, 𝑑) =
√𝑚2 +1

b) Equation d’un cercle


L'équation générale d'un cercle de rayon r et de centre Cx C , y C  est

x  xC 2  y  y C 2  r2
Une forme équivalente a pour équation de la forme
x2  y2  ax  by  c  0
Dès lors,

 si a2  b2  4c  0 , l'équation x2  y2  ax  by  c  0 est celle d'un cercle de


  a b  a2  b2  4c
centre  ,  et de rayon ;
 2 2 2
 si a2  b2  4c  0 , l'équation x2  y2  ax  by  c  0 est celle du point de
  a b 
coordonnées  , ;
 2 2
 si a2  b2  4c  0 , l'équation x2  y2  ax  by  c  0 est impossible.

c) Produit scalaire de ces vecteurs

⃗ et 𝒗
Soient 𝒖 ⃗ deux vecteurs non nuls. On appelle produit scalaire de ces vecteurs
l'expression
   
u. v  u . v .cos
(1)
 
uu1 , u2  et v v 1 , v 2 
Dans un RON, soient deux vecteurs . On a

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 
u. v  u1v 1  u2v 2
(2)
𝑢1 𝑣1 + 𝑢2 𝑣2
On déduit de (1) et (2) que cos 𝜃 = ⃗ ∥∥𝑣
⃗∥
∥𝑢

⃗⃗⃗ (𝑢1 , 𝑢2 ).
⃗ || = √𝑢1 2 + 𝑢2 2 est la norme du vecteur 𝑢
Où || 𝑢

17.Géométrie analytique de l’espace


Nous travaillerons ici dans un RON.
a) Distance entre deux points

La distance entre 2 points AxA , yA , zA  et BxB , yB , zB  est donnée par

dist(A,B)  AB  AB.AB

distA, B  xB  xA 2  yB  yA 2  zB  zA 2

(𝑥𝐴 + 𝑥𝐵) (𝑦𝐴 + 𝑦𝐵) (𝑧𝐴 + 𝑧𝐵)


Coordonnées du milieu M du segment [AB] : M( , , )
2 2 2

b) Equation d’un plan


L'équation générale d'un plan est: 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0.

Soit un point P (𝑥𝑃 , 𝑦𝑃 , 𝑧𝑃 ) et un plan d'équation 𝛼 ≡ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0. La


distance du point P au plan 𝛼 est

| 𝑎 𝑥𝑃 + 𝑏 𝑦𝑃 + 𝑐 𝑧𝑃 +𝑑 |
Dist(P, 𝛼) =
√𝑎2 +𝑏 2 +𝑐 2
c) Produit scalaire de ces vecteurs

Soient 𝑢⃗⃗⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls. On appelle produit scalaire de ces
vecteurs l'expression

   
u. v  u . v .cos

Dans un RON, Soient deux vecteurs 𝑢


⃗⃗⃗ (𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ) et 𝑣(𝑥2 , 𝑦2 , 𝑧2 ) non nuls. On a

𝑢
⃗ . 𝑣 = 𝑥1 𝑥2 + 𝑦1 𝑦2 + 𝑧1 𝑧2 et on:

𝑥1 𝑥2 +𝑦1 𝑦2 +𝑧1 𝑧2
cos 𝜃 =
√𝑥1 2 +𝑦1 2 +𝑧1 2 .√𝑥2 2 +𝑦2 2 +𝑧2 2

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𝑢 (𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ).
⃗ || = √𝑥1 2 + 𝑦1 2 + 𝑧1 2 est la norme du vecteur ⃗⃗⃗
Où || 𝑢

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