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COURS DE MATHEMATIQUES
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X-Les fonctions
Définitions/représentation graphique/généralités /
La fonction exponentielle
La fonction sinusoïdale
Mouvement circulaire uniforme
Mouvement sinusoïdal
Représentation graphique 4H 3
Deux nombres qui ont la même valeur absolue et des signes contraires sont dits
opposés.
:
1 - ADDITION
Exemple : ( - 13 ) + ( - 7 ) = - 20
Exemples : ( - 25 ) + 30 = 5
( - 10 ) + 10 = 0 ( la somme de deux nombres opposés est nulle)
2 – SOUSTRACTION
:
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PRG – 9 – 0001
PROGRAMME DE FORMATION Date : 10/ 11/ 02
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Pour soustraire un nombre , on ajoute son opposé ; ce qui nous ramène à l’addition.
Exemples : 5 - ( + 10 ) = 5 + ( - 10 ) = - 5
8 - (-3) = 8 + 3 = 11
( - 12 ) - ( - 9 ) = ( - 12 ) + 9 = -3
3 – MULTIPLICATION
Exemples : 3 x 4 = 12
( - 5 ) x ( - 2 ) = 10
Exemple : 6 x ( - 4 ) = - 24
4 – DIVISION
Exemples : 5 = 2,5 ; -6 = 2
2 -3
Exemples : -4 = -2 ; 8 = -2
2 -4
LES PUISSANCES
1 – DEFINITIONS
a n = a x a x a --------- x a ( n fois )
n est l’exposant
a 2 se lit « a au carré »
a 3 se lit « a au cube »
Exemple : 5 4 = 5 x 5 x 5 x 5 = 625
Par définition :
a -n = 1
an
2 – PROPRIETES
a n . a m = a n+m
( a n ) m = a n.m
0
a = 1
an = a n–m
am
( a . b )n = an. bn
RACINE CARREE
1- DEFINITION
La racine carrée d’un nombre a est le nombre qui , multiplié par lui-même donne a
a.a= b
√b = a
√b = b½
Exemple : √60025
on partage le nombre en tranches de deux chiffres à partir de la droite.
(à partir de la virgule pour les nombres décimaux).
on extrait la racine carrée de la première tranche à gauche, soit 6.(on
recherche le plus grand nombre entier qui, multiplié par lui-même donne 6 ou
le nombre inférieur le plus proche)
le nombre 2 est le premier chiffre de la racine
on élève 2 au carré et on retranche 4 de 6
on abaisse la tranche suivante soit 00
on cherche le chiffre qui, disposé à droite du 4donne un nombre qui, multiplié
par ce chiffre donne200 ou le nombre inférieur le plus proche
ce chiffre est 4
on retranche 176 de 200
le 4 est le deuxième chiffre de la racine
on abaisse la tranche suivante, soit 25
on multiplie les deux premiers chiffres de la racine par 2 soit 24 . 2 =
48
on cherche le chiffre qui, disposé à droite de 48 donne un nombre qui,
multiplié par ce chiffre donne 2425 ou le nombre inférieur le plus proche. Ce
chiffre est 5
le chiffre 5 est le troisième chiffre de la racine
on retranche 2425 de 2425 et le résultat est 0
la racine carrée du nombre 60025 est 245 : c’est un carré parfait.
LES FRACTIONS
1- DEFINITION
Une fraction est une partie d’un tout, pris comme unité.
On divise l’unité en D parties égales et on prend N de ces parties.
N s’appelle le numérateur
D s’appelle le dénominateur
Exemple :
3 = 0,3 ; 4560 = 45,6 ; 362 = 0,362
10 100 1000
Exemple :
4 = 4 x 3 = 12
5 5x3 15
96 = 32 x 3 = 32 = 8 x 4 = 8
36 12 x 3 12 3x4 3
Pour réduire des fractions au même dénominateur , on cherche leur plus petit
commun multiple (PPCM),puis on multiplie les deux termes de chaque fraction
de façon à leur donner ce commun multiple comme dénominateur commun.
Exemple :
Multiples de 3 : 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 …
Multiples de 8 : 8 16 24 32 40 48 …
Multiples de 12 : 12 24 36 48 60 …
16 + 9 + 10 = 16 + 9 + 10 = 35
24 24 24 24 24
4- MULTIPLICATION
Pour multiplier une fraction par un nombre, on multiplie le numérateur par ce nombre.
On simplifie s’il y a lieu.
Exemple :
3 x 4 = 12 = 6
2 2
Pour multiplier deux fractions, on multiplie les numérateurs entre eux et les
dénominateurs entre eux. On simplifie s’il y a lieu.
Exemple :
3 x 4 = 3 x 4 = 12 = 3 x 4 = 3
5 8 5 x 8 40 10x4 10
5- DIVISION
Pour diviser une fraction par un nombre, on divise le numérateur par ce nombre, ce
qui revient à multiplier le dénominateur par ce nombre.
Exemple :
6 : 4 = 6 : 4 = 6 = 3 x 2 = 3
7 7 7x4 7x2x2 14
Pour diviser une fraction par une fraction, on multiplie la première par l’inverse de la
seconde.
Exemple :
5 : 2 = 5 x 3 = 15
7 3 7 2 14
6- DIVISIBILITE
Un nombre est divisible par 2 quand il est terminé par un zéro ou par un
chiffre pair.
Un nombre est divisible par 5 quand il est terminé par un zéro ou par 5.
Un nombre est divisible par 4 ou par 25 quand il terminé par deux zéros ou si
le nombre formé par ses deux derniers chiffres est divisible par 4 ou par 25.
Pour trouver le PGCD de deux nombres, on divise le plus grand nombre par le
plus petit : si la division est exacte, le plus petit nombre est le PGCD cherché ;
dans le cas contraire, on divise le plus petit nombre par le reste de la première
division puis ce premier reste par le nouveau reste et ainsi de suite jusqu’à ce
qu’on trouve un reste nul.
Exemple :
1250 : 60 = 20 reste 50
60 : 50 = 1 reste 10
50 : 10 = 5 reste 0
Exemple :
3780 = 22 x 33 x 5 x 7
2970 = 2 x 33 x 5 x 11
126 = 2 x 32 x 7
Exemple :
3780 = 22 x 33 x 5 x 7
2970 = 2 x 33 x 5 x 11
126 = 2 x 32 x 7
On reconnaît qu’un nombre a est divisible par un nombre b à ce que tous les
facteurs premiers entrant dans la décomposition du nombre b figurent avec
des exposants au moins égaux dans la décomposition du nombre a .
Exemple :
7140 = 22 x 3 x 5 x 7 x 17
170 = 2 x 5 x 17
7140 est divisible par 170 car tous leurs facteurs premiers du nombre 170 figurent
dans ceux de 7140.
LES PROPORTIONS
On note le rapport : a
b
a = c
b d
Dans une proportion, le produit des extrêmes est égal au produit des moyens.
axb=cxd
bxd bxd
ces deux rapports ont le même dénominateur ; ils sont donc égaux.
On a alors l’égalité :
axd = cxb
a = c que a = b
b d c d
Elles permettent de calculer l’un des termes de la proportion connaissant les trois
autres.
Exemple :
a = 5 => a = 3 x 5 = 15 = 2,14
3 7 7 7
Règle :
a = c = a+c = a-c
b d b+d b–d
On écrit :
a = b = a + b = mais a + b = 32
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3 5 3+5
a = 32 a = 32 x 3 = 12
3 8 8
b = 32 b = 32 x 5 = 20
5 8 8
4- GRANDEURS PROPORTIONNELLES
A1 = A2 = A3 = ---------------- = Cte
B1 B2 B3
On écrit alors :
A = B x Cte
C1 x D1 = C2 x D2 = C3 x D3 = --------- = Cte
C x D = Cte ou C = Cte
D
On écrit alors :
On écrit : f = d x a
F- a
LES PROGRESSIONS
1-PROGRESSION ARITHMETIQUE
C’est une suite de nombres qui se déduisent les uns des autres : chaque nombre se
calcule en ajoutant au précédent un nombre constant nommé la raison r de la
progression.
u1 , r u2 = u1 + r
u3 = u2 + r
.
.
.
.
le terme de rang n est :
un = u n-1 + r
Exemple :
u1 = 3 , r = 7
u2 = u1 + r = 3 + 7 = 10
u3 = u2 + r = 10 + 7 = 17
u4 = u3 + r = 17 + 7 = 24
u5 = u4 + r = 24 + 7 = 31
u6 = u5 + r = 31 + 7 = 38
2-PROGRESSION GEOMETRIQUE
C’est une suite de nombres qui se déduisent les uns des autres : chaque nombre se
calcule en multipliant le terme précédent par un nombre constant positif nommé la
raison q de la progression.
u1 , q u2 = u1 x q
u3 = u2 x q
.
.
.
.
le terme de rang n est :
un = u n-1 x q
Exemple :
u1 = 5 , q = 3
u2 = u1 x q = 5 x 3 = 15
u3 = u2 x q = 15 x 3 = 45
u4 = u3 x q = 45 x 3 = 135
u5 = u4 x q = 135 x 3 = 405
u6 = u5 x q = 405 x 3 = 1215
LES LOGARITHMES
1 = log 101
2 = log 102
. .
. .
. .
n = log 10n
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Remarques :
Conclusion :
Les règles de calcul sur les logarithmes seront les mêmes que celles sur les
puissances, soit :
log a n = n log a
Ces règles de calcul sont valables quel que soit le système de logarithmes choisi.
2- LOGARITHMES NEPERIENS
a = en => n = ln a
ln 1 = 0 car e0 = 1
ln e = 1
Fonction exponentielle :
y=ex
La fonction exponentielle est définie par
GEOMETRIE
Il est plus pratique de tracer un angle dont le sommet coïncide avec le centre d’un
cercle.
La circonférence étant divisée en parties égales, l’angle peut être mesuré par le
nombre de divisions à l’intérieur de celui-ci.
Généralement, un cercle est divisé en 360 parties égales, appelées degrés « ° ».
L’unité légale de mesure d’angle est le radian « rad ».
L’angle θ tracé au centre d’un cercle de rayon r sous-tend un arc de cercle de
longueur s.
L’angle θ en radians est défini comme étant le rapport de s sur r , soit :
θ=s
r
La longueur de l’arc d’un cercle complet étant sa circonférence 2πr , l’angle qui sous-
tend cet arc est :
2-THEOREMES
Lorsque deux droites parallèles sont coupées par une sécante , les
angles alternes-internes sont égaux.
Si les angles intérieurs de deux triangles sont égaux, les triangles sont
semblables.
Deux triangles qui ont un angle commun et deux côtés parallèles sont
semblables.
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TRIGONOMETRIE
Dans un triangle rectangle, le côté opposé à l’angle droit est appelé hypoténuse.
L’hypoténuse est le plus grand côté du triangle rectangle.
1-THEOREME DE PYTHAGORE
2-RAPPORTS TRIGONOMETRIQUES
sin θ = BC
AC
cos θ = AB
AC
tg θ = BC
AC
Remarques :
sin2θ + cos2θ = 1
tg θ = sinθ
cosθ
cotg θ = 1
tg
LES REPERES
On repère les points de l’espace par rapport à des axes constituant un repère.
Un axe est une droite orientée sur laquelle on a défini un vecteur unitaire :
IuI=1
1-DANS LE PLAN
vecteur unitaire : u , v
Un repère cartésien est normé lorsque les vecteurs unitaires u et v ont la même
longueur :
u = v
2-DANS L’ESPACE
LES FONCTIONS
1-DEFINITION
On dit qu’une grandeur y est fonction d’une variable x quand la valeur de y est
déterminée à partir de la valeur de x , soit par :
une formule,
un tableau de mesures,
un abaque.
2-REPRESENTATION GRAPHYQUE
On écrit :
y = f(x)
3-GENERALITES
y = ax + b
( a, b, constantes )
y = ax2 + bx + c
Une fonction est dite périodique quand elle reprend la même valeur y à des
intervalles réguliers de la variable x.
y = ex
On a y = 1 pour x = 0
y = ln x <=> x = ey
On appelle fonction sinusoïdale, la fonction qui peut s’écrire sous la forme générale :
y = sin (kx ± Ф)
ou bien :
y = cos (kx ± Ф)
Arc AM = Rθ
2πR = arc AA
I v I = d (arcAM)= R.dθ
dt dt
ω = dθ
dt
θ = ωt
T = 2π
ω
T s’exprime en secondes.
F= 1 = ω
T 2π
Ou bien :
ω = 2πF = 2π
T
7-MOUVEMENT SINUSOIDAL
sinθ = CM = OS
OM R
D’où :
OS = R sinθ
Mais le point S est repéré par son ordonnée y = OS qui est une fonction du
temps, puisque θ est une fonction du temps.
y = R sin ωt
y = R sin ( ωt +Φ)
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y = R sin ( 2πt + Φ )
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T
Ou bien :
y = R sin (2πF.t + Φ )
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8-REPRESENTATION GRAPHIQUE