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Université de Kinshasa
Faculté Polytechnique
Département de Génie Electrique et d’Informatique
Présenté Par :
Orientation : Electro-Energétique
Remerciements
Je remercie tout d’abord Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui m’a donné la
force et la patience de mener mes études à bon port jusqu’à la réalisation de ce
modeste travail.
Le plus fort de mes remerciements est pour celle que j’aime Rachel Kiladi. Mille
mercis à toi, pour tout le bonheur que tu m’apportes.
Je remercie sincèrement tous mes collègues de promotion, tous mes amis, ainsi
que toutes mes connaissances que je ne peux citer nommément pour la grande
fraternité dont nos rapports ont toujours été tissés.
Je ne saurai pas finir cette section sans remercier la grande famille salésienne, en
particulier les membres du comité des anciens élèves de Don Bosco pour
l’ambiance agréable et les bons moments passés ensemble.
P a g e | iii
Notations
DC : Courant continu
AC : Courant Alternatif
ST : Statique
AVR : Régulateur Automatique de tension
IEEE : Institute of Electrical and Electronics Engineers
PSS : Stabilisateur de puissance
𝐾𝐴 : Gain de l’amplificateur du régulateur principal
𝑇𝐴 : Constante de temps du régulateur principal.
𝐾𝐹 : Gain du circuit de stabilisation
𝑇𝐹 : Constante de temps du circuit de stabilisation
𝑆𝐸 (𝑉𝑥 ) : Fonction de saturation
𝐾𝐸 : Gain de l’excitatrice
𝑇𝐸 : Constante de temps de l‘excitatrice
𝐾𝐺 : Gain de la génératrice synchrone
𝑇𝐺 : Constante de temps de la génératrice synchrone
𝐾𝑟 : Gain du capteur de tension
𝑇𝑟 : Constante de temps du capteur de tension
Fém. : Force électromotrice
𝑇𝐶 , 𝑇𝐵 : Constantes de temps du compensateur d’avance-retard de phase
𝑉𝑅𝑀𝐼𝑁 , 𝑉𝑅𝑀𝐴𝑋 : Limitations de tension
𝑉𝐹𝐷 : Tension d’excitation
𝑉𝑡 : Tension génératrice
𝑉𝐶 : Tension génératrice mesurée
𝑉𝑒𝑓 : Tension à l’entrée de l’excitatrice
𝑉𝑥 : Tension de sortie de l’excitatrice
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0. Introduction Générale
Dans notre travail, nous allons utiliser le logiciel MATLAB/SIMULINK pour une
analyse de l’étude par une simulation des données.
Pour atteindre notre objectif, nous avons subdivisé notre travail en cinq chapitres :
1.1. Introduction
L’objectif d’une régulation ou d’un asservissement est d’assurer le
fonctionnement d’un procédé selon les critères prédéfinis par un cahier des
charges [11]. Ce cahier des charges se décline en termes de performances
auxquelles le système doit satisfaire. Si les performances attendues ne sont pas
atteintes, il convient de modifier la commande du système pour faire évoluer ces
performances dans le sens souhaité. Les performances sont des caractéristiques
propres à un système ou liées à son comportement lorsqu’il est sollicité de façon
particulière.
Elles permettent de comparer différents systèmes, ou différentes variantes
d’un même système ;
Elles sont utilisées pour définir un cahier des charges susceptible d’être
échangé entre sociétés ou services d’une société.
Leur compréhension doit être la plus universelle possible et leur définition est
généralement établie de façon conventionnelle.
1.2. Qualités attendues d’une régulation
Lorsque nous appliquons un signal de consigne e(t) sous la forme par exemple
d’un échelon à un système à boucle de régulation ; si le système est stable, nous
nous attendons, bien évidemment, à ce que le signal de sortie converge vers une
valeur finie 𝑆∞ la plus proche possible de cette consigne. Plus la valeur de
convergence de la sortie sera proche de la valeur de consigne, plus le système sera
précis [2].
Nous nous attendons également à ce que cette valeur de convergence soit atteinte
le plus vite possible. On réclame donc au système une certaine rapidité.
Pour finir, la forme du régime transitoire nous intéresse également, notamment
par la présence éventuelle d’un dépassement temporaire de la valeur finale de la
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Pour voir si un système linéaire défini par sa fonction de transfert T(s) est stable,
on lui applique une perturbation et on observe l’évolution de la sortie s(t) :
Si on applique à son entrée un échelon, la sortie se stabilise à un niveau
différent de 0 une fois que le régime transitoire est terminé.
Lorsqu’on applique à son entrée une impulsion :
Si la réponse impulsionnelle converge vers zéro, on dira que le système est
asymptotiquement stable.
Si la réponse impulsionnelle reste bornée sans converger vers zéro, le
système est marginalement stable.
Si la sortie s(t) augmente indéfiniment, le système est instable.
1.4.2 Précision
La précision caractérise l'aptitude d'un système à atteindre la valeur de sortie
souhaitée.
Plus l’écart au niveau du comparateur est petit, plus le système est précis.
1 𝐻(𝑠 )
𝜀𝑝 = lim 𝑝 𝜀(𝑠) = lim 𝑝 [ − ]
𝑠→0 𝑠→0 𝑠 𝑠
Cette erreur de position est un des paramètres qui permet d’évaluer la précision
d’un système en boucle fermée. Plus 𝜀𝑝 est faible, meilleure est la précision du
système.
1−𝐻(𝑠)
𝜀𝑣 = lim (1.3)
𝑠→0 𝑠
𝐾
H(𝑠) = (1.4)
1+𝜏𝑠
Temps de monté
𝑇𝑟 = 2.2𝜏
1.4.4. Amortissement
L'amortissement est caractérisé par le rapport entre les amplitudes successives des
oscillations de la sortie. Plus ces oscillations s'atténuent rapidement, plus le
système est amorti.
Pour caractériser la qualité de l'amortissement on peut retenir deux critères :
D1 : premier dépassement
𝑡1 : Instant du premier dépassement
S (∞) : valeur asymptotique de la sortie en régime permanent.
On exprime le dépassement en % :
𝑆(𝑡1) − 𝑆(∞)
𝐷1 % = × 100
𝑆(∞)
Pour un système c'est le premier dépassement qui est le plus pénalisant. C'est celui
qui est donc pris en compte. D'autre part nous verrons que si le premier
dépassement peut être important, très souvent les dépassements suivants sont
faibles, voire non mesurables.
Cas 1 : le système est stable mais lent et peu précis. On augmente le gain jusqu'à
l'obtention de la marge de phase ou de la marge de gain désirée : les performances
augmentent et deviennent satisfaisantes.
Cas 2 : le système est rapide et précis mais instable. On diminue le gain jusqu'à
l'obtention de la marge de phase ou de la marge de gain désirée : malgré leur
diminution, les performances restent satisfaisantes.
- (5) Les limiteurs et les circuits protecteurs : sont toute une gamme de
moyens qui s'assurent que les limites du circuit d'excitation et du générateur
ne sont pas outrepassées. Par exemple, limitation du courant d'excitation,
limiteur de surexcitation, limiteur de tension et limiteur de sous-excitation.
Les figures 2-3 et 2-4 montrent l'excitatrice de type AC muni d'un redresseur
stationnaire non commandé et commandé respectivement.
P a g e | 19
2.5.1. Régulateurs AC et DC
Le régulateur à courant alternatif (AC) contrôle la tension de sortie au niveau du
stator de la génératrice synchrone, de plus il permet l'application d'autres contrôle
et de fonctions protectrices, comme illustré dans la Figure 2-7.
Par ailleurs, plusieurs types de régulateurs peuvent être utilisés dans le cas du
courant alternatif, citant les correcteurs conventionnels (PI, PID, ...)
2.5.2. Circuits de stabilisation d'un système d'excitation
Les systèmes d'excitation comportent des circuits de stabilisation, qui
interviennent souvent en cas d'instabilité du système causé par un important temps
de réponse (le cas présent dans le système d'excitation de type DC ou AC), ou
lorsque le gain du régulateur de tension est très faible.
2.6. Conclusion
a) Excitation séparée
Le circuit électrique équivalent de l’excitatrice est :
P a g e | 27
La f.é.m. de sortie 𝐸𝑥 est donnée par : 𝐸𝑥 = 𝐾′𝜓𝑛 pour une vitesse n= constante
on peut poser que : 𝐾𝑥 = 𝐾′𝑛
A vide : 𝐸𝑥 = 𝑉𝑥
D’où :
𝐸𝑥 = 𝐾𝑥 ψ = 𝑉𝑥 (3.2)
Avec Kx : facteur dépendant de la vitesse et de la configuration de la machine
(enroulement de l’armature d’excitation)
La tension Vx est une fonction non-linéaire du courant d’excitation 𝐼𝑒𝑓 dû à la
saturation du circuit magnétique.
Cette tension Vx est également affectée par la charge.
P a g e | 28
𝑉𝑥 𝑑ψ 1 𝑑𝑉𝑥
ψ= ⟹ = (3.5)
𝐾𝑥 𝑑𝑡 𝐾𝑥 𝑑𝑡
𝑉𝑥 𝑉𝑥 𝑅 𝑔 𝑉̅𝑥
𝐾𝑥 = = = ̅
(3.9)
ψ 𝐿𝑒𝑓 𝐼𝑒𝑓 𝐿𝑒𝑓 𝐼𝑒𝑓
𝐼̅̅̅̅̅
𝑒𝑓0
𝐿𝑓𝑢 = 𝐿 𝑒𝑓 ̅̅̅̅
𝑉𝑥0
D’où :
𝑅𝑔
𝐾𝑥 = (3.10)
𝐿𝑓𝑢
𝑅 𝑒𝑓
En posant : = 𝐾𝐸
𝑅𝑔
𝐿𝑓𝑢
= 𝑇𝐸
𝑅𝑔
𝑅
𝑆𝐸 (𝑉̅𝑥 ) = 𝑆̅𝑒 (𝑉̅𝑥 ) ∗ 𝑒𝑓
𝑅𝑔
P a g e | 30
Avec :
𝐾𝐸 : Le gain de l’excitatrice.
𝑇𝐸 : La constante de temps de l’excitatrice.
b) excitation shunt
𝑅𝑒𝑓 1 𝑑𝑉𝑥
𝑉𝑅 = 𝑉𝑥 [1 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑥 )] + − 𝑉𝑥
𝑅𝑔 𝐾𝑥 𝑑𝑡
𝑅𝑒𝑓 𝑅𝑒𝑓 1 𝑑𝑉𝑥
𝑉𝑅 = 𝑉𝑥 + 𝑉𝑥 𝑆𝐸 (𝑉𝑥 ) + − 𝑉𝑥
𝑅𝑔 𝑅𝑔 𝐾𝑥 𝑑𝑡
𝑅𝑒𝑓 𝑅𝑒𝑓 1 𝑑𝑉𝑥
𝑉𝑅 = ( − 1) 𝑉𝑥 + 𝑉𝑥 𝑆𝐸 (𝑉𝑥 ) +
𝑅𝑔 𝑅𝑔 𝐾𝑥 𝑑𝑡
𝑑𝑉𝑥
𝑉𝑅 = 𝐾𝐸 𝑉𝑥 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑥 )𝑉𝑥 + 𝑇𝐸 (3.13)
𝑑𝑡
𝑅 𝑒𝑓
Où : 𝐾𝐸 = −1
𝑅𝑔
1
𝑇𝐸 =
𝐾𝑥
𝑅 𝑒𝑓
𝑆𝐸 =
𝑅𝑔
P a g e | 32
Le schéma bloc (figure 3-3.) représenté pour l’excitation séparée est utilisable
𝑅 𝑒𝑓
aussi pour l’excitation shunt à la seule différence que ici le gain 𝐾𝐸 = −1
𝑅𝑔
𝑅 𝑒𝑓
alors que pour l’excitation séparée 𝐾𝐸 =
𝑅𝑔
2. Modèle de l’Amplificateur
Les amplificateurs peuvent êtres magnétiques ou électroniques. Ils sont souvent
caractérisés par un gain noté 𝐾𝐴 et peuvent aussi inclure une constante de temps
noté 𝑇𝐴 ;ils comportent également des limiteurs de saturation et de la puissance
fournit noté 𝑉𝑅𝑀𝐴𝑋 et 𝑉𝑅𝑀𝐼𝑁 qui varient directement avec la tension de sortie du
générateur. Ils peuvent être représentés par le schéma bloc ci-après :
Si 𝑢 ≥ 𝑣 alors 𝑦 = 𝑢
Si 𝑢 < 𝑣 alors 𝑦 = 𝑣
La figure 3-6. Illustre la fonction de grande valeur (High Value, HV Gate)
Dans ce type de système d'excitation, les transformateurs série sont les plus
utilisés tel que montré dans la Figure 3-7. Ci-dessous :
𝑀 𝐿1
En posant que : = 𝐾𝐹 et = 𝑇𝐹
𝑅1 𝑅1
Avec :
𝐾𝐹 : Le gain du circuit stabilisateur
𝑇𝐹 : La constante de temps
D’où l’équation (3.19) peut être modélisée sous forme du schéma bloc ci-
dessous :
P a g e | 35
3.3. Conclusion
Cette section de notre travail, nous a présenté toute la partie modélisation
mathématique et mise en équation de chaque élément constitutif du système
d’excitation (excitatrice, amplificateur, circuit de stabilisation, etc.). Le chapitre
suivant va nous présenter une modélisation détaillée de la machine synchrone.
P a g e | 37
- On suppose que le circuit magnétique n’est pas saturé, ce qui revient à dire
que les flux sont fonctions linéaires du courant.
- On suppose le circuit magnétique parfaitement feuilleté : seuls les
enroulements (inducteur, induit, amortisseurs) sont parcourus par des
courants.
- La densité de courant est considérée comme uniforme dans la section des
conducteurs (absence d'effet pelliculaire).
- On admettra que l'ensemble des amortisseurs peut être représenté par deux
enroulements fermés en court-circuit sur eux-mêmes, l'un dit amortisseur
d'axe d (indice D) d'axe magnétique dirigé selon Od, l'autre dit amortisseur
d'axe en quadrature (indice Q) d'axe magnétique dirigé selon Oq.
- Enfin, On suppose que l’axe en quadrature est en avance par rapport à l’axe
direct.
P a g e | 39
Figure 4-2. Enroulements d'une machine synchrone triphasée (repère abc) [20].
En adoptant la convention « récepteur » au rotor et la convention « générateur »
au stator, la machine peut être décrite dans le repère abc par les équations
suivantes :
Relations entre flux et courants s’écrivent sous la forme matricielle :
𝜓𝑠𝑎𝑏𝑐 −𝐿𝑎𝑏𝑐
𝑠𝑠 (𝜃) 𝐿𝑎𝑏𝑐
𝑠𝑟 (𝜃) 𝑖 𝑠
𝑎𝑏𝑐
𝜓 = 𝐿(𝜃 )𝑖 ↔ (𝜓𝑎𝑏𝑐 ) = [ ] ( 𝑎𝑏𝑐 ) (4.1)
𝑟 (−𝐿𝑎𝑏𝑐
𝑠𝑟 (𝜃))
𝑇
𝐿 𝑟𝑟 𝑖𝑟
Avec :
𝜓𝑠𝑎𝑏𝑐 = [𝜓𝑎 𝜓𝑏 𝜓𝑐 ]𝑇 ; 𝜓𝑟𝑎𝑏𝑐 = [𝜓𝑓 𝜓𝐷 𝜓𝑄 ]𝑇 ; (4.2)
𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 = [𝑖𝑎 𝑖𝑏 𝑖𝑐 ]𝑇 ; 𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 = [𝑖𝑓 𝑖𝐷 𝑖𝑄 ]𝑇
- Au Rotor :
𝑑𝜓𝑓
𝑣𝑓 = 𝑅𝑓 𝑖𝑓 + (4.7)
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝐷
0 = 𝑅𝐷 𝑖𝐷 + (4.8)
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑄
0 = 𝑅𝑄 𝑖𝑄 + (4.9)
𝑑𝑡
où (𝜓𝑖 )i=a,b,c sont les flux totaux induits dans les phases a, b, et c du stator ; 𝜓𝑓
est le flux total dans l’enroulement de l’inducteur (la roue polaire) ; 𝜓𝐷 et 𝜓𝑄 sont
les flux totaux induits dans les enroulements amortisseurs ; 𝑅𝑎 , 𝑅𝑓 , 𝑅𝐷 , 𝑅𝑄 sont
respectivement les résistances d’une phase de l’induit, de la roue polaire, des
amortisseurs de l’axe d et de l’axe q.
Sous forme matricielle les équations de tensions sont écrites comme suit :
Telles que :
𝑣𝑠𝑎𝑏𝑐 = [𝑣𝑎 𝑣𝑏 𝑣𝑐 ]𝑇 ; 𝑣𝑟𝑎𝑏𝑐 = [𝑣𝑓 0 0]𝑇 (4.11)
𝑅𝑎 0 0 𝑅𝑓 0 0
𝑅𝑆 = [ 0 𝑅𝑎 0 ] et 𝑅𝑟 = [ 0 𝑅𝐷 0] (4.12)
0 0 𝑅𝑎 0 0 𝑅𝑄
(4.17)
On montre aisément que :
[𝑃][𝑃]−1 = 𝐼 Où : 𝐼 est la matrice unité ;
Il en résulte que :
[𝑃]−1 = [𝑃]𝑇
La matrice de transformation [𝑃] est donc orthogonale.
Et :
𝑑 −1
𝑑𝜃 0 −1 0
[ 𝑃] ( [ 𝑃] ) = [1 0 0] = 𝜔𝑟 𝐽
𝑑𝑡 𝑑𝑡
0 0 0
Avec :
𝑑𝜃
𝜔𝑟 = : la pulsation électrique
𝑑𝑡
0 −1 0
𝐽 = [1 0 0] : 𝐽 est un opérateur de rotation de 90 degrés dans le plan d-q
0 0 0
L’équation (4.17) devient :
𝑑
[𝑣𝑑𝑞0 ] = −[𝑅𝑆 ][𝑖𝑑𝑞0 ] + 𝜔𝑟 𝐽[𝜓𝑑𝑞0 ] + [𝜓𝑑𝑞0 ] (4.18)
𝑑𝑡
D’où il vient :
𝑑𝜓𝑑
𝑣𝑑 = −𝑅𝑎 𝑖𝑑 + − 𝜔𝑟 𝜓𝑞 (4.19)
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑞
𝑣𝑞 = −𝑅𝑎 𝑖𝑞 + + 𝜔𝑟 𝜓𝑑 (4.20)
𝑑𝑡
𝑑𝜓0
𝑣0 = −𝑅𝑎 𝑖0 + (4.21)
𝑑𝑡
P a g e | 44
Les équations (4.19) à (4.21) sont appelées "Equations de PARK" dans lesquelles
les termes du type 𝜔𝑟 𝜓 sont appelés forces électromotrices de rotation et les
𝑑𝜓
termes en forces électromotrices de transformation .
𝑑𝑡
Les équations différentielles étant linéaires, et les conditions initiales étant des
constantes, la transformation de Laplace appliquée aux variations des grandeurs
électriques (tensions, courants, flux) à partir de l'instant de la perturbation s'écrit
simplement en remplaçant l'opérateur d/dt par p [12].
Les équations de tension statorique (4.19) à (4.21) s’écrivent alors (la vitesse 𝜔𝑟
étant désormais constante et égale à 𝜔 ) :
𝑣𝑑 = −𝑅𝑎 𝑖𝑑 + 𝑝𝜓𝑑 − 𝜔𝜓𝑞 (4.22)
𝑣𝑞 = −𝑅𝑎 𝑖𝑞 + 𝑝𝜓𝑞 + 𝜔𝜓𝑑 (4.23)
𝑣0 = −𝑅𝑎 𝑖0 + 𝑝𝜓0 (4.24)
𝑑𝑞0
𝑣𝑠 −𝑅 03,3 𝑖𝑠𝑑𝑞0 𝑑𝑞0
𝜓𝑠
𝑑𝑞0
𝜓𝑠
[ 𝑑𝑞0 ] = [ 𝑠 ][ ] + 𝑃 [ 𝑑𝑞0 ] + 𝜔𝑊 [ 𝑑𝑞0 ] (4.28)
𝑣𝑟 03,3 𝑅𝑟 𝑖 𝑑𝑞0 𝜓𝑟 𝜓𝑟
𝑟
𝐽 03,3 0 −1 0
𝑑𝜃
Avec : 𝜔 = ;𝑊 =[ ] ; 𝐽 = [1 0 0]
𝑑𝑡 03,3 03,3
0 0 0
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Equations de flux :
- Au stator
3
𝜓𝑑 = − (𝐿 𝑎𝑎0 + 𝐿 𝑎𝑏0 + 𝐿 𝑎𝑎2 ) 𝑖𝑑 + 𝐿 𝑎𝑓𝑑 𝑖𝑓𝑑 + 𝐿 𝑎𝐷 𝑖𝐷
2
3
𝜓𝑞 = − (𝐿 𝑎𝑎0 + 𝐿 𝑎𝑏0 − 𝐿 𝑎𝑎2 ) 𝑖𝑞 + 𝐿 𝑎𝑄 𝑖𝑄
2
𝐿 0 = (𝐿𝑎𝑎0 − 2𝐿𝑎𝑏0 )
On a :
𝜓𝑑 = −𝐿𝑑 𝑖𝑑 + 𝐿 𝑎𝑓𝑑 𝑖𝑓𝑑 + 𝐿 𝑎𝐷 𝑖𝐷 (4.29)
𝜓𝑞 = −𝐿 𝑞 𝑖𝑞 + 𝐿𝑎𝑄 𝑖𝑄 (4.30)
𝜓0 = −𝐿 0 𝑖0 (4.31)
- Au rotor
3
𝜓𝑓𝑑 = 𝐿𝑓𝑓𝑑 𝑖𝑓𝑑 + 𝐿𝑓𝐷 𝑖𝐷 − 𝐿 𝑎𝑓𝑑 𝑖𝑑 (4.32)
2
3
𝜓𝐷 = 𝐿𝑓𝐷 𝑖𝑓𝑑 + 𝐿 𝐷𝐷 𝑖𝐷 − 𝐿 𝑎𝐷 𝑖𝑑 (4.33)
2
3
𝜓𝑄 = 𝐿 𝑄𝑄 𝑖𝑄 − 𝐿 𝑎𝑄 𝑖𝑞 (4.34)
2
Telles que :
𝐿𝑑 0 0
𝑑𝑞0
𝐿 𝑠𝑠 =𝑃(𝐿𝑎𝑏𝑐
𝑠𝑠 (𝜃))𝑃
−1
= [ 0 𝐿𝑞 0]
0 0 𝐿0
P a g e | 46
𝐿 𝑎𝑓0 𝐿 𝑎𝐷0 0
𝐿 𝑠𝑟 = 𝑃𝐿𝑎𝑏𝑐
𝑠𝑟 (𝜃 ) =[ 0 0 𝐿 𝑎𝑄0 ]
0 0 0
Les résultats alors obtenus sont donnés en grandeurs réduites (pu) dans les
équations suivantes :
Equations des flux en pu :
Lorsque 𝜔𝐵 = 𝜔𝑁 , l’inductance en grandeurs réduites est égale à la réactance en
grandeurs réduites, d’où l’équation (4.1) devient :
Ψ −𝑋𝑠𝑠 𝑋𝑠𝑟 𝐼𝑠
[ 𝑠] = [ 𝑇 ][ ] (4.36)
Ψ𝑟 −𝑋𝑠𝑟 𝑋𝑟𝑟 𝐼𝑟
Avec :
𝑥𝑑 0 0
𝑋𝑠𝑠 = [ 0 𝑥𝑞 0]
0 0 𝑥0
𝑥𝑓𝑓 𝑥𝑓𝐷 0
𝑋𝑟𝑟 = [𝑥𝐷𝑓 𝑥𝐷𝐷 0 ] (4.37)
0 0 𝑥𝑄𝑄
𝑥𝑑𝑓 𝑥𝑑𝑓 0
𝑋𝑠𝑟 = [ 0 0 𝑥𝑄𝑞 ]
0 0 0
P a g e | 47
Avec :
1 1
𝑡𝐵 = =
𝜔𝐵 2𝜋𝑓𝐵
𝑑 1 𝑑 1
𝑝̅ = ̅̅̅ = = 𝑝
𝑑𝑡 𝜔 𝐵 𝑑𝑡 𝜔𝐵
𝜔𝐵 = 𝜔𝑛 = 2𝜋𝑓𝐵
Sous forme matricielle, les équations des tensions s’écrivent :
𝑉 −𝑟𝑠 03,3 𝐼𝑠 1 Ψ 𝐽 03,3 Ψ𝑠
[ 𝑠] = [ ][ ] + 𝑃 [ 𝑠 ] + 𝜔 [ ][ ] (4.45)
𝑉𝑟 03,3 𝑟𝑟 𝐼𝑟 𝜔𝑛 Ψ𝑟 03,3 03,3 Ψ𝑟
𝑇 𝑇
𝑃𝑒 (𝑡) = 𝑣𝑎 𝑖𝑎 + 𝑣𝑏 𝑖𝑏 + 𝑣𝑐 𝑖𝑐 = 𝑣𝑎𝑏𝑐 𝑖𝑎𝑏𝑐 = 𝑣𝑑𝑞0 𝑃𝑃𝑇 𝑖𝑑𝑞0 = 𝑣𝑑𝑞0
𝑇
𝑖𝑑𝑞0
= 𝑣𝑑 𝑖𝑑 + 𝑣𝑞 𝑖𝑞 + 𝑣0 𝑖0
4.6. Conclusion
Dans ce chapitre une méthodologie détaillée de la modélisation de l’alternateur
synchrone a été présentée. Nous avons montré les relations entre le circuit
électrique équivalent de la machine, le modèle de référence, le modèle dans le
repère abc et le modèle dans le repère dq0. Par conséquent trois modèles de la
machine ont été montré. Cependant, l’élément essentiel dans notre travail, défini
par le système d’excitation, comporte des parties de commande, régulation et
stabilisation qui seront présentées dans le chapitre suivant.
P a g e | 50
L’excitatrice est une machine auxiliaire qui procure le niveau de puissance requis
par l’enroulement d’excitation du générateur. En régime établi, cette machine
fournit une tension et un courant continus mais elle doit également être capable
de faire varier rapidement la tension d’excitation Vf en réponse à une perturbation
survenant sur le réseau.
𝑉𝑅 (𝑠) 𝐾𝐴
𝐺𝑎 (𝑠) = = (5.2)
𝑉𝑒 (𝑠) (1+𝑠𝑇𝐴 )
Avec :
1⁄
𝑉𝐹𝐷 (𝑠) 𝑠𝑇𝐸 1
𝐺𝑒 (𝑠) = = =
𝑉𝑅 (𝑠) 1 + 𝐾𝐸 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑋 ) 𝐾𝐸 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑋 ) + 𝑠𝑇𝐸
𝑠𝑇𝐸
1
(𝐾𝐸 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑋 ))
= 𝑠𝑇𝐸
1+
𝐾𝐸 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑋 )
En Posant que :
1
𝐾=
(𝐾𝐸 + 𝑆𝐸 (𝑉𝑋 ))
𝑇 = 𝐾𝑇𝐸
P a g e | 55
𝑉𝐹𝐷 (𝑠) 𝐾
𝐺𝑒 (𝑠) = = (5.3)
𝑉𝑅 (𝑠) (1+𝑠𝑇)
𝑉𝑇 (𝑠) 1
𝐻𝑠 (𝑠) = = (5.4)
𝑉𝑐 (𝑠) 1+𝑠𝑇𝑟
𝐾𝑟
𝐻𝑠 (𝑠) =
1+𝑠𝑇𝑟
Avec :
Considérons la forme opérationnelle des équations des flux donnés par [1] [12] :
Avec :
𝐺𝑓 (𝑠) : facteur d’influence opérationnel de la tension d’excitation
𝐿 𝑑 (𝑠) : l’inductance opérationnelle d’axe direct
𝐿 𝑞 (𝑠) : l’inductance opérationnelle d’axe en quadrature
Nous allons à présent développer les relations entre les grandeurs (Vf et If) en per
unit de l’excitatrice exprimées dans le système dit non-réciproque et les grandeurs
de la machine synchrone exprimées dans le système dit réciproque [1][6].
𝑉𝑞0 = 𝜓𝑑0 = 𝐿 𝑚𝑑 𝑖𝑓
P a g e | 57
1
𝑖𝑓 = p.u (5.9)
𝐿𝑚𝑑
𝐿𝑚𝑑
𝑉𝑓𝐵 = 𝑉𝑓 (5.12)
𝑟𝑓
𝐿𝑚𝑑 𝑟𝑓
𝑉𝑓𝐵 = = 1 p.u
𝑟𝑓 𝐿𝑚𝑑
𝐿𝑚𝑑 (1+𝑠𝑇𝐷 )
∆𝜓𝑑 (𝑠) = ∆𝑉 (𝑠) (5.13)
𝑟𝑓 (1+𝑠𝑇′𝑑0 )(1+𝑠𝑇′′𝑑0 ) 𝑓
(1+𝑠𝑇𝐷 )
∆𝜓𝑑𝐵 (𝑠) = ∆𝑉𝑓𝐵 (𝑠) (5.14)
(1+𝑠𝑇′𝑑0 )(1+𝑠𝑇′′𝑑0 )
En négligeant les effets des enroulements amortisseurs et compte tenu du fait que
′′ ′ ′′
𝑇𝑑0 ≪ 𝑇𝑑0 ; 𝑇𝐷 et 𝑇𝑑0 sont négligées.
∆𝑉𝑡 (𝑠) 1
=( ′ ) (5.15)
∆𝑉𝑓𝐵 (𝑠) 1+𝑠𝑇𝑑0
𝐾𝐺
𝐺𝑔 (𝑠) =
1+𝑠𝑇𝐺
Avec :
𝑥𝑚𝑑 ′
𝑥𝑚𝑑 +𝑥𝑘𝑓1 +𝑥𝑓
𝐾𝐺 = =1 et 𝑇𝐺 = 𝑇𝑑0 =
𝑟𝑓 𝑟𝑓
Compte tenu du modèle de référence considéré dans ce travail, qui est celui d’une
machine à pôles saillants, l’ordre de grandeur usuel de la constante de temps
transitoire d’axe direct à circuit ouvert 𝑇𝑑0
′
est de 3 à 8 secondes [12].
Les tests ont été effectués à partir des signaux d’entrées typiques qui ont été défini
dans la section 1.3 du chapitre 1 ; qui sont respectivement l’échelon unité,
l’impulsion, la sinusoïde. Etant donné que nous n’abordons pas le phénomène de
vitesse dans notre travail, nous n’allons pas utiliser le signal en rampe.
Du fait que ces signaux d’entrées engendrent une certaine perturbation au système
sollicité, le régulateur de tension sera jugé sur sa capacité à stabiliser rapidement
le système, à amortir les oscillations, etc.
P a g e | 61
Signal sinusoïdal
Dans cette partie, nous évaluons les différents critères permettant de qualifier et
quantifier les performances de notre régulateur. Comme expliqué dans la section
1.4 du chapitre 1 ; ces performances sont :
- La stabilité
- La précision
- La rapidité
- L’amortissement
- Tension génératrice Vt :
- Tension génératrice Vt :
- Tension génératrice Vt :
Remarque : Ces paramètres initiaux sont les mêmes que ceux proposés par
MATLAB comme paramètres par défaut du modèle IEEE DC1A.
Pour : KA = 46
- Tension d’excitation VFD :
Nous allons varier le gain dans une marge allant de sa valeur initiale KA= 46 à
KA= 400 qui est la valeur du gain (gain optimal) à partir de laquelle le système
devient instable.
P a g e | 68
Si KA = 70
Tests de réponse à un échelon (Réponse indicielle)
- Tension d’excitation VFD :
- Tension génératrice Vt :
- Tension génératrice Vt :
- Tension génératrice Vt :
Si KA = 200
Tests de réponse à une impulsion (Réponse impulsionnelle)
- Tension d’excitation VFD :
- Tension génératrice Vt :
Si KA = 400
Tests de réponse à une impulsion (Réponse impulsionnelle)
- Tension d’excitation VFD :
- Tension génératrice Vt :
Les figures 5-11 à 5-16 montrent les résultats obtenus en absence du régulateur
automatique de tension (AVR). Cependant nous remarquons ce qui suit :
De ce qui précède nous remarquons que les tests effectués montrent que la
régulation sans le régulateur automatique de tension (AVR) présente des contre-
performances en termes de précision, stabilité, rapidité et amortissement.
Pour : KA = 70
Les figures 5-18 à 5-23 montrent clairement l’efficacité du régulateur de tension
tel qu’on obtient des meilleurs résultats de performances en termes de :
Stabilité :
- Car pour une consigne d’échelon unitaire, la mesure de la grandeur à
maitriser (réponse indicielle) se stabilise à une valeur finie (passage
de zéro à une amplitude donnée) (figures 5-18 et 5-19) ;
- Pour une consigne d’impulsion unitaire, la mesure de la grandeur à
maitriser (réponse impulsionnelle) retourne à sa position initiale
(retourne à zéro) après un régime transitoire ; on parle alors de
stabilité asymptotique (figures 5-20 et 5-21) ;
- Pour une consigne sinusoïdale, on remarque que la mesure de la
grandeur à mesurer est également sinusoïdale, de même fréquence
que l’entrée, mais possède une amplitude différente et présente un
déphasage par rapport au signal d’entrée (figures 5-22 et 5-23)
Bonne précision statique : car l’écart absolu entre la consigne appliquée et
la mesure en régime permanent n’est que de 0.0227 soit un écart relatif de
2.27% (figure 5-18) ;
Rapidité de réponse : court temps de réponse 1.925 secondes, court temps
de monté 975.764 ms (figure 5.18) ; cependant on remarque un léger retard
avant d’atteindre la valeur de référence au niveau de la tension génératrice
Vt (figure 5-19)
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Pour : KA = 200.
Les figures 5-24 et 5-25 illustrent l’influence d’un gain KA = 200 sur la stabilité
du système, étant donné que pour une consigne d’impulsion, la mesure de la
grandeur à maitriser (réponse impulsionnelle) converge vers zéro tout en se
stabilisant et comme les oscillations ne s’atténuent pas mais restent autour de zéro,
on parle dans ce cas de stabilité marginale.
Pour : KA = 400
Les figures 5-26 et 5-27 illustrent l’influence d’un gain élevé KA = 400,
correspondant à la valeur du gain à ne pas dépasser, car au-delà de cette valeur le
système devient instable, présentant des oscillations de plus en plus grande et
empêchant le système à retrouver sa position initiale.
5.7. Conclusion
Nous avons présenté dans notre travail, une étude sur les performances du
régulateur de tension d’un générateur synchrone utilisant comme excitatrice une
génératrice à courant continu. Le but était d’étudier les performances en termes
de stabilité, précision, temps de réponse et dépassement. Pour cela, nous nous
étions fixés trois objectifs principaux :
Dans tous les cas étudiés tels que présenté au chapitre cinq, nous avons remarqué
que notre régulateur tel que proposé par l’IEEE avec ses paramètres initiaux
présente les bonnes performances en termes de : Stabilité, Rapidité et
Amortissement. Pour ce qui est de la précision nous avons remarqué qu’avec la
valeur du gain KA de l’amplificateur telle que proposée par l’IEEE qui est de 46,
la réponse indicielle obtenue à la figure 5-17 présentait quelques imperfections
qu’il nous a fallu corriger en insérant un intégrateur comme correcteur dans la
chaine directe et en variant le gain KA de manière à rechercher le meilleur
compromis entre les quatre performances désirées. Cependant nous avons
remarqué aussi qu’un mauvais choix du gain KA (trop élevé par exemple KA=400)
a pour effet d’engendrer des oscillations de plus en plus importante menant à
l’instabilité du système. D’où la valeur correspondant au meilleur compromis
entre la précision, la stabilité, la rapidité et l’amortissement que nous avons retenu
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est de KA=70. Nous pouvons donc en conclure que la précision et la rapidité sont
d’autant meilleures que le gain KA est important, mais la stabilité et
l’amortissement s’en trouvent dégradés. Ce résultat bien qu’intéressant, paraît tout
de même contradictoire car nous savons déjà qu’une bonne stabilité est souvent
associée à un gain statique en boucle ouverte relativement faible ; mais le résultat
obtenu n’a fait que démontrer l’efficacité du régulateur de tension et la justesse
du modèle développé.
Il va sans doute être difficile pour les autres modèles de concilier les problèmes
de stabilité avec des contraintes de précision, tout du moins.
Les perspectives sont nombreuses. Vue l’immense rôle important que joue le
système d’excitation dans la régulation de la tension et étant donné que l’IEEE
propose plusieurs types de système d’excitation dont quatre à courant continu
(DC1A,DC2A,DC3A et DC4B), huit à courant alternatif (AC1A à AC6A
,AC7B,AC8B) et sept de type statique (ST1A à ST3A, ST4B à ST7B) ;nous
proposons que pour chaque structure d’excitation, il faudrait faire une étude des
performances, le cas échéant d’en proposer les moyens d’amélioration et surtout
de procéder à une étude comparative entre différents types des modèles, afin d’en
dégager le plus fiable.
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Références
[1] P. Kundur. "Power System Stability and Control" , New York: McGraw-Hill
Inc, 1994.
[3] The Institute of Electrical and Electronics Engineers, Inc, New York,
USA."IEEE Recommended Practice for Excitation System Models for Power
System Stability Studies", IEEE Std 421.5-2005 (Revision of IEEE Std 421.5-
1992), pp. 1–93, April 2006.
[4] The Institute of Electrical and Electronics Engineers, Inc, New York,
USA.Copyright ©2007. "IEEE Standard Definitions for Excitation Systems for
Synchronous Machines"
[7] I.Boldea and S.A.Nasar. " Electric Drives ". Third Edition,CRC Press,2016.
[8] K.R.Padiyar. " Power System Dynamics :Stability and Control". Anshan,2002.
Annexe
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